Re: promenons-nous dans les bois ♪ | freya | Sam 06 Déc 2014, 16:13
Leonor&Freya
« Promenons-nous dans les bois ♪ »
En dépit de ce que lui disait la clown, Leonor la trouvait adorable. Bon, ce n'était pas particulièrement rassurant d'effrayer ainsi la jeune fille, elle qui n'en avait vraiment pas l'habitude, mais elle avait un côté fragile et attendrissant. La blonde voulait à tout prix que l'ange se calme, juste pour pouvoir discuter, juste parce qu'elle n'aimait pas la voir dans cet état de panique. Elle ne savait pas trop comment s'y prendre, alors elle s'était adossée à l'arbre derrière lequel était cachée Freya, puis elle s'était assise au sol. Elle se mettait alors à jouer avec les brindilles qui lui chatouillaient les jambes, un sourire calme aux lèvres, comme si la pile c'était quelque peu déchargée. Elle attendait. Elle n'avait peut être pas de don d'empathie, mais la jeune femme ne prenant pas ses jambes, elle supposait qu'elle s'était au moins un peu calmée.
« Je veux bien parler avec toi... Alors reste, juste que je contrôle pas ma peur des gens. Désolé, j'ai du te faire peur autant que moi j'ai eu peur de toi. Même pire. Je suis comme cla, j'essaye de changer ce qui me freine. Je suis navré de ce qui vous est arrivé. Pour être aussi sale, vous devez avoir écourru longtemps après la bestiole en question. Sauf que les animaux sauvage fuit leur prédateurs, les humains en sont. Sauf qu'il n'y a pas d'humain ici comme le dit Iorek. Que des gens spéciaux. »
Un petit rire calme et silencieux franchit les lèvres de la jeune mordue. Elle caressa les pétales d'une fleur qui se trouvait à côté de son genoux. Elle entendait le souffle de Freya se calmer, puis ramena ses jambes contre son torse, contemplant la merveille de la nature qui s'étalait devant elles. La forêt y était magnifique. Elle était d'avantage habituée aux déserts glacés qu'aux forêts verdoyantes. C'était agréable, reposant. Ici, aucune chute de neige en vue, juste du calme. Bon, de temps en temps, un elfe qui tapait sur une fée et réciproquement -ce qui tenait encore du mystère pour Leo-, ou encore, une furie blonde courraient après des animaux blessés. Mais sinon, c'était plutôt reposant.
« Ne t'inquiète pas. Ca va. C'est une bonne chose, d'essayer de combattre tes peurs, de tout donner pour changer. C'est admirable. »
Elle baissa alors le regard sur ses vêtements, et rit.
« Ha ha, ce n'est pas faux. Mais ce n'est rien. Il est naturel que les bêtes fuient les humaines, en effet. Et cette île est merveilleuse pour sa population, je trouve. Pas toi ? C'est tellement... Magique. Je ne pensais pas venir dans un tel lieu, quelques mois auparavant. »
Leonor baissa la tête pour contempler d'avantage les fleurs qui se trouvaient non loin de son genoux. Elle entendit un petit hoquet effrayé, et se retint de peu de se tourner vers elle. Qu'y avait-il ? Elle ne le fit cependant pas, restant calme et silencieuse, juste patiente.
« Vous êtes depuis longtemps sur l'île, parait qu'elle flotte ça doit être un truc génial à voir dès que je saurai voler mieux je verrai cela de mes propres yeux. Vous aimez le cirque à votre réaction de tout à l'heure, je pense que oui, venez nous voir mais pendant nos représentations , parrait qu'il passe un truc pas bien quand on viens en dehors. Je ne sais pas ce que c'est, mais ça file les jetons, mais les gens du cirque sont gentils. Un peu bizarre, mais gentils. »
Oh, alors Freya pouvait voler ? Qu'était-elle ? Une ange, démone, ou hybride possédant des ailes ? Ou encore tout autre chose ? Elle était curieuse. Elle l'écoutait silencieusement, et quand elle finit sa tirade, Leonor se contenta de froncer les sourcils. C'était étrange, en effet. Mais la fin de sa phrase, à sa voix, elle devina qu'elle devait sourire. Elle aurait aimé le voir, son sourire. Mais elle ne se retourna pas. Elle se contenta de continuer leur conversation.
« En fait, non. Je ne suis ici que depuis, euh... Six mois, il me semble ? Je crois. Et toi ? Au d'ailleurs, tu voles ? Cela doit être merveilleux, voler... Je t'envie un peu. Moi j'entend les pensées des gens, et ça rarement agréable. Oh, ne t'inquiète pas, je n'ai pas écouté les tiennes. Je n'aime pas ça. C'est... Mal. J'aime pas. Et c'est bien, si tu t'entends avec ceux qui t'entourent ! Cela est merveilleux. Une famille. Moi, je n'ai plus que mon frère et... on a été séparés. Mais ça va. »
Oui cela allait, même s'il lui arrivait d'y penser, et de sentir la mélancolie la submerger. Mais elle avait choisi de partir, et ne le regrettait pas.
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Re: promenons-nous dans les bois ♪ | freya | Dim 07 Déc 2014, 11:30
Promenons-nous dans les bois ♪
Freya & Leonor
Freya toujours caché derrière son arbre était là en train de faire face à sa peur de l'autre. Elle battait comme elle pouvait, ce qui n'empêchait pas de trembler comme une feuille. Elle était planqué derrière ce végétal imposant. Elle était là à fixer le sol, elle était à la fois proche et loin de cette personne. Ce qui lui permettait de pas trop s'en faire. Elle entendait la sauvageonne parler, elle disait qu'il était admirable qu'elle essaye de chasser ses peurs. Elle le faisait pour suivre les conseils de Amel, puis elle parlait des merveilles de l'île, la sang-mêlée sourit doucement en l'imaginant découvrir ce monde comme elle découvrait la vie, elle se rendit compte qu'elles avaient plus en commun que l'inverse. Elle se détendait un peu. Ce n'était pas grand chose, mais cela lui permettait de tenter autre chose que se planquer derrière cette branche, son ami lui avait conseillé d'être plus sociale, alors que lui évitait un peu les gens. Elle haussait les épaules avant de sortir avec une lenteur mesurée de sa cachette. La boule au ventre, elle n'était pas très habitué à l'île, cet endroit qui était devenu sa terre, ses souvenirs étaient trop enfouis pour lui permettre de dire qu'elle avait connu la planète bleu, un frère, elle se demandait si elle aussi elle en avait un. Elle secoua la tête doucement avant de se mettre face à la sauvageonne.
-Faut pas m'envier, je ne suis pas doué pour voler, j'apprends en ce moment, ce n'est guerre évident. Lire les pensées c'est effrayant, mais je te remercie de ne pas l'avoir fait. Car je ne pense pas que cela soit poli. Vous en faites pas votre frère, vous le retrouverez. J'en suis sûre, l'île est grande, alors vous devrez être patiente. Moi je me souviens presque de rien, alors mes pensées doit être pas très jolies à entendre.
Freya s'installait doucement sur le tapis de feuille. Elle sourit doucement. Elle était encore loin de la blondinette, ce n'était pas maintenant qu'elle collerait quelqu'un, elle arrivait à toucher Lyvion et Amel parce que pour la jeune fille, ils étaient importants pour cette demoiselle, elle ne pouvait pas vivre sans eux. Ils étaient sa famille, les gens des cirques, même Crimson qui lui faisait peur. Elle se mit à regarder la jeune fille. Comme elle, ses yeux étaient bleu. Elle avait plus en commun qu'elles ne pensaient, c'était un peu déstabilisant comme idée pour la clown. Elle respirait à fond avant de se blottir un peu contre elle-même. Elle réchéchissait deux minutes avant de trouver un sujet pour parler.
-Et il est comment votre frère ? Il est gentil ? J'aurais peur de pas retrouver mes amis, alors si j'avais un frère, je ne sais comment je réagirait, Iorek dit que ce n'est pas bon pour d'y penser. C'est bien d'avoir un frère ? Il est plus grand que vous ou plus petit ?
Freya était un peu curieuse. C'était avant tout pour combler ses lacunes que sa mémoire défaillante lui laissait.
Re: promenons-nous dans les bois ♪ | freya | Jeu 11 Déc 2014, 14:43
Leonor&Freya
« Promenons-nous dans les bois ♪ »
Leonor ne se doutait pas que Freya était un peu sortie de sa cachette, continuant de fixer avec insistances les brindilles, comme si elle espérait qu'ils bougeraient par la seule force de sa pensée. Peine perdue, elle n'était pas télékinésiste. C'était un don qui, pourtant, lui aurait cent fois plus convenu que la télépathie, qu'elle n'appréciait que moyennement -elle n'en avait jamais éprouvé le besoin ni approuvé l'utilité. C'était juste chiant et polluant. Cela polluait son esprit, son moral. C'est vrai; elle trouvait que c'était mal. Elle devait bafouer les pensées, l'intimité même, des autres pour pouvoir communiquer avec eux sans avoir à remuer les lèvres, et elle détestait cela. Un des inconvénients de la morsure, en plus de l'immortalité qui lui prendrait son frère plusieurs siècles avant de la faucher elle. D'ailleurs, Freya aussi mourrait avant elle. Comme Aalana. Non. Elle ne voulait pas y penser. Elle ne devait pas y penser. Son regard se perdit et ses pensées se formèrent, dessinèrent le visage souriant de Ruth, dans la nuit, avec sa guitare. Comment faisait-elle pour continuer de sourire ? Elle avait dit que c'était difficile mais qu'au moins, elle avait pu découvrir et vivre dans cet endroit. Son regard se leva et balaya la forêt. Et elle avait raison, Ruth.
« Faut pas m'envier, je ne suis pas doué pour voler, j'apprends en ce moment, ce n'est guerre évident. Lire les pensées c'est effrayant, mais je te remercie de ne pas l'avoir fait. Car je ne pense pas que cela soit poli. Vous en faites pas votre frère, vous le retrouverez. J'en suis sûre, l'île est grande, alors vous devrez être patiente. Moi je me souviens presque de rien, alors mes pensées doit être pas très jolies à entendre. »
Leonor se mit à rire, d'un éclat franc mais doux. Freya était une personne vraiment gentille, et vraiment, vraiment attendrissante. C'est tout. Elle avait donc du mal à voler, elle apprenait. Tout comme elle, qui apprenait à maîtriser ses capacités -la modification des souvenirs, à la limite, elle s'en sortait pas trop mal, et la régénération, bah... ça se fait tout seul. Et elle approuvait, c'était un peu effrayant, pouvoir ainsi forcer les esprits des gens et les violer impunément. Non, décidément, elle n'aimait pas cela. Elle s’appuie d'avantage sur le tronc, l'écorce n'est pas trop désagréable et ne lui fait pas mal dans le dos, ni sur la tête quand elle l'y pose à son tour. Elle entendit Freya s'asseoir sur les feuilles, derrière elle, et sourit joyeusement -elle se détendait, et ça, ça lui faisait vachement plaisir. Elle leva les yeux au ciel. Elle ne se souvenait de presque rien.
Amnésique.
« Et il est comment votre frère ? Il est gentil ? J'aurais peur de pas retrouver mes amis, alors si j'avais un frère, je ne sais comment je réagirait, Iorek dit que ce n'est pas bon pour d'y penser. C'est bien d'avoir un frère ? Il est plus grand que vous ou plus petit ? »
Dans cette optique, la question ne la surprit pas même un peu. Leonor eut un immense sourire et ne put s'empêcher de lui envoyer un coup d'oeil super joyeux, avant de regarder de nouveau droit devant elle. Elle n'y pouvait rien, quand on parlait d'Elliot, elle devenait surexcitée -cela remontait à l'enfance, quand il n'était rien de plus qu'un songe se rapprochant d'avantage du conte pour enfant. Elle se passa une main dans les cheveux en espérant que cela la calmerait un peu -oui, vraiment surexcitée. Pas triste, non. Elle était juste comme à cette époque, à la différence près qu'à présent, elle le connaissait, et elle pouvait parler de lui en connaissance de cause. Il lui manquait un peu, aussi.
« C'est le meilleur. »
Cette phrase résumait tout. Bon, en même temps, cela n'était pas spécialement explicite, donc elle s'empressa d'étayer son propos.
« Il est plus grand que moi d'un an. Il est génial, je l'adore. Il me manque, c'est vrai. C'est super d'avoir un frère, surtout quand on s'entend bien avec, évidemment. Je me souviens des fous rires qu'on a eu ensemble, pff, pour des trucs tellement stupides ! De ses sourires, des fois où il me calmait... Me protégeait aussi. Elliot, c'est le meilleur grand frère au monde. »
Elle continuait de sourire, heureuse à sa simple évocation. Elle n'avait pas besoin d'être amoureuse Leonor, elle n'avait besoin que de son grand frère, et de ses amis, elle ne voulait rien, rien d'autre. Bon, il était un peu con Elliot des fois, mais elle ne lui en tenait pas rigueur, elle l'adorait, Leonor. Et elle était conne aussi des fois donc voilà.
« C'est merveilleux, d'avoir une famille. »
Elle baissa les yeux, se racla la gorge. Elle commençait à avoir confiance, alors, pouvait-elle se montrer un peu curieuse ? Elle hésitait. Mais en même temps, elle ne savait plus quoi dire, à présent.
« L'amnésie n'est pas quelque chose de simple, hein ? Le mieux à faire n'est pas chercher ce qu'il y avait avant; c'est de vivre, maintenant. »
Elle ne savait rien, rien de Freya, rien du tout, mais cela s'imposa comme une évidence, évidence qu'elle se sentit obligé d'énoncer.
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Re: promenons-nous dans les bois ♪ | freya | Jeu 11 Déc 2014, 16:02
Freya ne savait pas ce que la sauvageonne pensait d'elle, en même temps elle faisait selon ses envies. Après elle pouvait avoir raison comme tord. Le monde pour cette jeune fille était si fascinant, elle le découvrait comme une enfant. Heureuse de chaque chose nouvelle à ses yeux renouvelé par l'amnésie. Elle entendit le rire de la blonde, elle était toujours contente d'en entendre, sinon elle ne serait pas clown, elle sourit doucement à cette petite dame joyeuse. Après la question de la jeune fille au teint sombre, vit l'expression de joie s'agrandir encore plus. Troublé, la jeune fille reculait remarquant par la même occasion qu'elle était contre un arbre assez imposant. Son frère était donc un sujet passionnant pour l'intruse des bois. Elle se grattait le menton, un frère c'est drôle, bonne question, elle sentit son cœur se serrer, son corps se souvenait, sa tête avait oublié, les bras rassurant de son aîné venant l'entourer. Elle parlait de son frère, Freya l'écoutait attentivement. Il était plus grand qu'elle, était-il aussi blond qu'elle ? Elle sourit en s'imaginant avec cet homme. Elle devait s'amuser beaucoup ce grand frère, comme elle s'amusait avec Amel. Elle se sentais dans sa famille dans le cirque. La blondinette soulevait la question de l'amnésie, elle appuyait l'idée de Iorek qui était d'ignorer son passé et avancer sans lui, elle se ferai des souvenirs avec les gens du cirque. Elle se mordit les lèvres.
-Au début c'était compliqué, heureusement, je savais toujours parlé, juste que l'utilisation de certains objets m'échappe encore, on se fait à reconstruire sa vie, quand je vous entends parler de votre frère, j'ai l'impression d'en avoir un. Il y a Amel que je considère un peu comme cela, il est amusant et ses cheveux sont roux, ils sont jolis. Iorek dit que c'est mieux que je me souviennes pas aussi. L'amnésie c'est un nouveau départ, même si j'ai peur des gens.
Freya lâchait un petit soupir, elle n'était pas lasse, loin de là. Elle avait encore des choses à découvrir de la sauvageonne, des gens qui l'entourait et cela la réjouissait, elle pouvait explorer cette île et revenir au cirque quand il avait besoin d'elle toute façon la malédiction l'y obligeait. Chose dont elle ignorait un peu les effets sur sa personne. Elle revenait toujours à cet endroit cela la rassurait, même si le magicien lui faisait peur. Elle tremblait rien que d'y penser.
-Votre frère, vous l'aimez beaucoup, comme moi j'aime les gens du cirque, c'est eux ma famille, bien qu'on n'ait pas les liens du sangs. On est ensemble quoiqu'il arrive, c'est ça une famille selon moi. Elliot, il finira par vous voir.
Freya pouvait qu'encourager une famille de se retrouver, elle aurait trop peur de se retrouver sans le cirque, son lieu où elle vivait, ces gens auxquels, elle s'était attaché, malgré la peur grandissante en elle qui la rongeait de l'intérieur. Cette crainte qu'elle combattait en ce moment. Elle laissait ses pieds prendre le la place, approchant subtilement son être de cette personne. Elle pourrait parler de cette expérience à Amel, il serait fier d'elle.
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Re: promenons-nous dans les bois ♪ | freya | Dim 21 Déc 2014, 15:39
Leonor&Freya
« Promenons-nous dans les bois ♪ »
La question de l'amnésie était toujours délicate à soulever quand elle se présentait. Pour Leonor, et ce en toute logique, c'était la première fois. En fait, Freya était un tas de premières fois pour la blonde : première amnésique, première personne qui avait peur d'elle, première clown, aussi... Mais là, elle savait qu'elle abordait un sujet difficile. Et elle craignait qu'elle ne se ré-éloigne de nouveau - ayant constaté que son débordement de joie provoqué à l'évocation de son grand frère l'avait faite un peu reculer. Alors elle tâcha d'être prudente avec ses mots, ne voulant pas la blesser, ou l'effrayer. Elle l'entendit remuer un peu, signe d'agitation. Puis sa voix raisonna à nouveau jusqu'à ses tympans.
« Au début c'était compliqué, heureusement, je savais toujours parlé, juste que l'utilisation de certains objets m'échappe encore, on se fait à reconstruire sa vie, quand je vous entends parler de votre frère, j'ai l'impression d'en avoir un. Il y a Amel que je considère un peu comme cela, il est amusant et ses cheveux sont roux, ils sont jolis. Iorek dit que c'est mieux que je me souviennes pas aussi. L'amnésie c'est un nouveau départ, même si j'ai peur des gens. »
Leonor était triste pour elle, vraiment. Mais en même temps, ses propos étaient très contrastés; déjà, elle avait quelqu'un dont elle pouvait parler joyeusement, quelqu'un qu'elle considérait un peu comme un grand frère, ce fameux Amel. Et puis, Iorek - son ours polaire et affilié rappelons-le - disait que son amnésie était une bonne chose. L'on pouvait sûrement imaginer des choses horribles à ces dires, n'est-ce pas ? Il ne fallait pas avoir une imagination trop fertile, ici. Leonor ne savait pas trop quoi dire. En même temps, elle disait qu'elle avait la sensation qu'elle avait un grand frère aussi; et c'était peut être ce qui attrista le plus la tête blonde, penser à ce possible grand frère oublié qui pouvait peut être penser à elle avec une tristesse infinie. Et s'il savait pour on amnésie, sans rien lui dire ? Cela serait sans doute pire. C'était triste comme pensées.
« Votre frère, vous l'aimez beaucoup, comme moi j'aime les gens du cirque, c'est eux ma famille, bien qu'on n'ait pas les liens du sangs. On est ensemble quoiqu'il arrive, c'est ça une famille selon moi. Elliot, il finira par vous voir. »
Un sourire revint fleurir sur les lèvres de la blonde. Elle était heureuse pour elle, qu'elle ait une famille, qu'elle ne soit pas seule, malgré tout. Elle ne l'était pas, pas seule, elle avait une famille, des gens sur qui compter et qui seraient là pour elle, et ça, ça, c'était merveilleux. Elle avait raison, Leonor pensait la même chose; une famille, une vraie famille, et pas seulement au sens génétique du terme, c'était des membres unis quoi qu'il pût arriver, des membres qui s'aimaient les uns les autres et s'entraidaient, se soutenaient. Une famille, une vraie, c'était quelque chose de doux, de chaleureux, quelque chose d'agréable, de fantastique. Et qu'importe les liens du sang. Surtout pour une amnésique, ou encore une orpheline, n'est-ce pas ?
« J'en suis sûre, moi aussi. »
Puis elle leva les yeux au ciel.
« Dites moi Freya, je peux... Vous pouvez me parler du cirque ? Cet Amel, comment est-il ? Qui aimez-vous beaucoup aussi ? Parlez moi de votre famille, s'il vous plaît. »
Freya semblait plus rassurée, passionnée même, quand elle en parlait, elle cela apaisait et faisait sourire la mordue. Et puis, elle était un petit peu curieuse, aussi.
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Re: promenons-nous dans les bois ♪ | freya | Dim 21 Déc 2014, 17:54
Freya regardait la sauvageonne, elle semblait un peu plus calme ce qui permettait à la sang-mêlée de se calmer, elle aussi. Après tout elle ne faisait que parler de son frère, le sien semblait moins gentil ou pas, elle ne savait plus au fait. C'était vraiment compliqué pour la jeune fille à la peau mâte. Elle parlait avec joie, pour une fois, elle ne se sentait pas stupide, ce qui était souvent le cas en temps normal. Surtout avec Amel et Lyvion, mais elle les adorait. La fille de la forêt était sûre de retrouver son aîné, c'était mignon. Puis elle hésitait à l’appeler par son prénom, puis elle restait au vouvoiement. Elle la regardait, elle aimait l'idée du cirque. Elle posait un milliers de questions les unes après les autres. Elle rougissait doucement. Elle ne savait par quoi commencer. Elle voulait qu'elle lui parle de sa famille adoptive. Elle sourit avec une certaine gêne. Elle chiffonnais le bas de son t-shirt. Du coup, elle avait des choses à dire. Tant de curiosité, elle se retrouvait un peu en cette jeune femme un peu étrange qui coursait les écureuils. Elle rit doucement avant de se reprendre constance.
-Bah Amel c'est un homme aux cheveux roux, c'est l’acrobate, le cirque est grand, il est plein de couleurs, les autres du cirque sont gentils. Il y a juste le magicien qui me fait un peu peur sinon, ils sont gentils, c'est ma famille. Ils aiment faire beaucoup de bruit, mais ils sont affectueux.
Freya était heureuse de parler des siens, sa famille, le cirque, elle passait donc un moment à parler de ces gens. Elle se mordit doucement les lèvres. Après tout elle n'était pas habituée à parler à une inconnue. Surtout qu'elle ne faisait pas confiance aux gens d'habitude, c'est vraiment bizarre comment elle ne ressentait d'un coup plus aucun danger. Elle frissonnait de tout son long, cela ne présageait rien de bon pour elle. Elle passait donc une main dans ses cheveux. La sang-mêlée se sentait un peu prise par ses sentiments, comment devait-elle se sentir. Elle rougit doucement en voyant la jeune fille, elle devait le dire à Lyvion. C'était vraiment bizarre cette situation. Elle était plus à l'aise avec les filles. Les garçons lui faisait toujours peur les seules exceptions était son confident et son protecteur. Elles les aimaient beaucoup. Ils étaient les plus important dans sa vie. Freya regardait la jeune fille devant elle. Elle ne se comprenait vraiment plus. Elle tremblait pas de peur, mais d’incompréhension. Elle aimait découvrir et voir ce que la vie lui réservait, pourtant quand il s'agissait des gens de son inter-action avec eux. Avec elle en particulier, si ces derniers étaient méchants comment ferrait-elle. Elle ne savait pas. Elle était vraiment paumée dans ce qu'elle pensait.
-Leonor. Il est mieux que je vous nomme par votre prénom aussi. Autre chose à propos du cirque, il y a aussi des animaux, mais il y aussi des hybrides, des personnes qui se transforment en animaux, je trouve cela un peu bizarre, mais il semble accepter leur sort.