epuis qu'elle était arrivée au Panthéon et qu'elle avait croisé son cousin, Aphrodite n'avait fait pratiquement que parler de sujets qui la passionnait : l'amour, les enfants, la liberté. Chacun de ses sujet animait une flamme dans son regard. Alors certes, le premier, c'était son quotidien. Le second était assez fréquent et le troisième se faisait plus rare. Tout dépendant des personnes avec qui elle en parlait. Avec Eole, elle n'avait pas de retenue, elle n'était pas fausse – et oui, parfois il lui arrivait de l'être. Il faut dire qu'elle n'avait rien à cacher ni à prouver à son cousin, elle savait qu'il la connaissait. Bon peut être pas dans les moindres détails puisqu'ils ne se voyaient pas vraiment souvent, mais ils avaient assez parler tout au long de leur vie pour se connaître et être sur qu'ils partageaient beaucoup de point commun. A vrai dire Aphrodite enviait sa liberté. Comme il le disait si bien, on ne pouvait le retenir, il était libre comme le vent : libre d'aimer, liber de partir, libre de fuir... Libre de faire ce qu'il voulait. Cela rendait notre déesse nostalgique. Il était loin, le temps où elle était libre. Le temps où elle n'avait pas un anneau au doigts, où elle était libre de descendre sur terre pour charmer un homme ou une femme. Libre de sa faire passer pour une autre – parce que c'est ce qu'elle préférait. Mais, même si ça lui manquait, elle se disait que cela n'était peut être plus de son âge. Cela avait été marrant quand elle avait été adolescente. Elle en avait bien profiter, beaucoup d'hommes et de femmes étaient tombés sous son charme divin. Maintenant elle n'avait plus vraiment besoin de cela puisqu'elle avait Arès dans sa vie – même si elle le faisait quelques fois lorsqu'elle avait besoin d'évacuer sa colère ou de montrer son insoumission. Mais ces fois étaient rares. Elle savait très bien qu'elle ferait du mal à Héphaïstos en choisissant cette option, mais elle savait aussi que son Arès se mettrait en colère. Et elle n'avait pas envie de lui faire du mal, pas à lui. Il devenait donc assez compliquer de se faire entendre. Les siècles avaient beaux passer, sa situation ne changeait pas – et ne changerait certainement jamais. Mais Aphrodite ne cessait d'y croire. Elle voulait montrer qu'Elle, elle se battrait pour son amour. Eros était déjà une belle preuve... Mais ce n'était pas assez pour elle. Capricieuse et princesse, elle en demandait toujours plus, sans savoir ou se rendre compte qu'un jour on pourrait certainement la priver de tout. Aphrodite n'avait conscience de tout cela, elle ne souhaitait qu'une chose, ne plus avoir à porter son anneau – qu'elle ne porte jamais d'ailleurs.
Son cousin lui donnait envie de se battre, elle l'enviait. L'entendre parler de sa conception de l'amour, de sa manière à lui de vivre ses passions, lui donnait des idées de liberté. Elle aussi voulait vivre passionnément, ne plus avoir à être en contact avec son horrible mari. Faire ce qu'elle veut de sa vie. Enfin... Peut être le faisait-elle déjà un peu aujourd'hui ? Elle n'était pas si prisonnière de sa situation. Aphrodite savait qu'Héphaïstos faisait des efforts, qu'il veillait à ce qu'elle est droit à un minimum de liberté – elle vit tout de même dans ses propres appartements ! Mais rien n'est jamais assez pour la déesse de la beauté. Donnez lui une main, elle demandera le bras qui suit. Surtout lorsqu'elle est rancunière. La rancœur est une grande noirceur de son cœur que l'on pourrait considérer comme pur. Mais l'Amour n'est pas toujours pur, c'est simplement le message qui se transmet de génération en génération chez les hommes, chez les sanctuariens ou chez les dieux. Une expérience unique, quelque chose qu'il ne faut pas louper dans sa vie, peut être la raison même de vivre – ce n'est pas Aphrodite qui vous dirait le contraire. Mais l'Amour n'est pas si... Blanc qu'on pourrait le penser. Rancœur, jalousie... L'amour provoque des guerres. Alors Aphrodite, représentation même de l'Amour, n'est pas non plus tout à fait pure et innocente. Évidement non. L'amour peut être un sentiment tellement dévastateur qu'il serait impossible qu'Aphrodite soit aussi pure qu'elle en a l'air.
Aphrodite ne pu s'empêcher de rire, accompagnant ainsi son cousin qui venait de lui tapoter l'épaule gentiment. Elle qui était toujours à l’affût de gestes affectueux, même les plus simples et les plus brefs, elle se voyait ravie ainsi. Ce qu'il disait été bien vrai : il était d'humeur changeante et joueur. Elle ne doutait pas qu'Eole devait en faire qu'à sa tête.La magnifique déesse ria de plus belle quand son cousin ajouta qu'il finirait par atteindre son but tant il était têtu. C'est vrai que c'était une autre de ces qualités. Certes, elle ne doutait pas que cela devait lui faire vivre une sorte d'amour charnelle, mais... Il y avait autre chose que ce genre de passion dans la vie. Aphrodite ne put s'empêcher de lui poser cette question qui la titillait depuis toute à l'heure :
« Donc tu n'as vraiment pas envie de te poser, n'est-ce pas ? Les relations d'un soir sont pus intéressantes c'est cela ? »
Il n'y avait aucun jugement derrière les propos de la déesse. Elle aussi profitait des plaisirs de n'avoir qu'une relation d'un soir.
hrp:
désolée pour le temps de réponse ;o; je promets que je ferais mieux la prochaine fois, mais avec la reprise des TDs & tout.. j'ai eu un peu de mal ! bref, j'espère que ça ira *_* ♥
Je la regardais, elle se posait beaucoup de questions intérieurement, je pouvais le voir malgré moi. J'étais ce que j'étais, comme le vent, libre et changeant, tant de choses que je m'étais dite tant de fois que même moi j'y croyait. Elle riait, c'était agréable de l'entendre rire comme cela. Pour rien au monde il aurait fait pleurer sa cousine, pourtant son domaine lui avait laissé des séquelles à plusieurs reprises. Je lui souriais tout de même, je pouvais pas lui en vouloir, après tout, elle m'avait rien fait de mal. Puis la question de l'amour fixe vint sur le tapis, se fixer n'était pas mon genre. Pourtant j'en ressentais parfois le besoin, comme mon fils qui restait avec sa femme et ce malgré le temps qui passait. Une grimace vit se peindre sur mon visage.
-Oui et non, je me lasse très vite, personne, pas même ma femme à réussi à me combler entièrement. Pourtant j'ai essayé, j'ai fait le beau et fier de ma promise pendant des années, de toutes mes conquêtes, celle qui est ma moitié a durer le plus longtemps, bien que j'aurais désirer passé plus de temps avec certaines d'entre elles. Qui plus est, il y a cette culpabilité qui s'installe en moi quand elle attendent des enfants. J'ai envie d'être fixe, mais j'ai pas envie qu'on retire ma liberté, il faut me surprendre. Peut-être un de mes enfants pourra me combler, qui sait.
Je me mettais à rire avant de la serrer un peu dans mes bras, elle ne devait pas s'inquiéter pour ma personne, j'ai toujours fonctionné, le vent n'est pas facile à retenir, c'est presque impossible, pour l'apprivoisé, il fallait faire preuve d'inventivité et de patience. Je savais que faisais peut-être mon difficile. Mais je ne voyais pas pourquoi je n'était pas en droit de réclamer des personnes qui voulaient faire partie de la mienne, aussi fugace soit le temps que je passe avec eux. Je lâchais un soupir, j'avais encore parlé de ma femme, elle m'avait occupé l'esprit au moins un siècle, ce qui était un record, une nymphe, qui comme moi était fixée dans le temps. Elle s'était même pris d'affection pour Zéphyr, ce qui allégeait un peu ma culpabilité. Je reprenais ma place, j'espère que Arès ne m'en voudra pas d'avoir serrer ainsi sa promise. Je n'était qu'une divinité mineure, le vent pourtant régis les vies des mortels. Bien que participer à un procès ne m'enchantait guerre. Au moins je pouvais faire ce que je veux. Je me grattais la nuque.
-Au moins avec les relations d'un soir, je peux avoir une surprise, peut-être, elles me plairont ou me fâcheront. Ce n'est pas que mauvaise volonté ce côté volage, c'est que j'aime les choses qui bouge. Le vent ne reste jamais immobile.
J'avais un caractère comme cela, à l'image de mon élément, comme évidence, depuis ma naissance, me donnant le statut de dieu alors que je n'était qu'un bâtard du grand dieu des océans. J'étais fier d'en être un, parfois, il avait solliciter mon aide, ce temps était révolu.
Re: let's talk about love... | Ven 10 Oct 2014, 00:00
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D
es questions ? Aphrodite s'en était toujours posée. Bien que ce n'était pas ce qui était le plus flagrant chez elles – on préfère largement parler de sa beauté que de son « intelligence », et cela lui convient parfaitement. A première vu, elle paraissait bien plus superficielle qu'intellectuelle. Et bien que cela ne s'avérait pas vraiment faux, elle cachait aussi une tête remplie de questions. Questions en tout genre. Certaine venait de ses propres réflexions, d'autre de conversation qu'elle avait eu l'occasion de partager avec sa sœur. Mais depuis toute petite, Aphrodite était le genre de personne à se soucier de l'autre. Elle cherchait à comprendre les autres, leurs actions, leurs motivations, leurs sentiments. Évidement à l'aide de ses « capacités » - dirons nous, elle arrivait assez facilement à rentrer dans la tête des autres, connaître la vraie nature de leurs sentiments. Et chercher à comprendre tout cela amène parfois à pas mal de questionnements. Aphrodite prenait bien le temps de réfléchir à tout cela du haut de ses appartements. La bas, elle était au clame, la plus part du temps avachie sur son lit aux côté de son affilié. Regarder les humains et chercher à les comprendre faisait partie de ses passe temps favoris. Elle trouvait aussi un malin plaisir à mettre la misère dans leurs conscience en faisait naître un des sentiments les plus forts : l'Amour. Aphrodite ne mettait qu'une pointe d'amour et se délectait des trajectoires aléatoires que son simple petit claquement de doigt occasionnait. Les conséquences pouvaient parfois être terrible, même si la plus part du temps, notre déesse ne cherchait pas à mettre le désordre à ce point dans les vies de ses chers admirateurs. Enfin, même si ses intentions pouvaient être bonnes à la base, elle se régalait toujours à la vision d'un de ces spectacles, intervenant parfois. Il ne fallait parfois qu'une question pour chambouler un esprit, Aphrodite n'espérait pas que celle qu'elle venait de poser à Eole provoque une cascade d'autre éboulement, mais espérait avoir son point de vu. Car même si Aphrodite était réputée pour avoir de nombreux amants, elle aimait aussi l'idée d'un amour fixe, un amour constant, un amour fort et éternel. D'ailleurs, c'était son cas actuellement. Elle n'aimait qu'une seule personne, qu'un seul Dieu. Mais ces désirs ne pouvant être réalisés, elle s'autorisait quelques écarts de conduites – et les derniers en date dataient assez.
A priori, ce n'était pas le cas d'Eole, il n'était décidément pas prêt à se « poser », comme on dit. Même si il tait déjà marié. D'un côté, Aphrodite s'en réjouissait : lui aussi n'arrêtait pas d'enfreindre la règle d'homogamie du mariage : comme elle. Mais d'un autre, notre déesse se demandait si son cousin était heureux, finalement. Car le bonheur était quand même quelque chose que l'on recherchait, même dans cette vie immortelle. Et même si ce dernier ne s'accomplissait pas toujours ou pas uniquement par l'amour, on peut se dire que l'Amour pouvait contribuer grandement à trouver du bonheur. Aphrodite n'ayant jamais trop eu l'occasion de parler de la relation qu'Eole avait avec sa femme – elle ne savait que ce que tout le monde disait, et dieu sait que tout le monde ne dit pas la vérité – elle apprenait qu'il avait tout de même connu une relation sérieuse avec sa femme. Cela la fit sourire. La manière dont il en parlait, il devait être amoureux à l'époque. Enfin, peut être l'était-il encore ? Aphrodite se voyait attendrit par la manière dont il avait évoqué cette relation, bien qu'il sous entendait que c'était terminé. Maintenant il avait changer d'air, il n'était plus sur cette jeune femme. Bien que c'est été sa plus longue relation. Il faisait le choix d'être libre, de faire comme bon lui semblait, de découvrir de nouvelles personnes. Et même si ce choix avait de coûts, lui aussi. Il est difficile de concevoir ce genre de relation sans avoir quelques problèmes avec des enfants. Et oui, parfois ces chose là vont bien vite ! Notre déesse n'avait jamais eu le point de vu d'un homme sur le sujet, mais elle trouvait cela attachant qu'Eole s’inquiète pour ces jeunes femmes enceintes : mais c'était la vie. Ce sont des choses qui arrivent malheureusement. Aphrodite pouvait comprendre ce qu'il ressentait, elle se mit donc à rire avec lui quand le sujet des enfants revint : Mais oui, qui sait ? La déesse de l'Amour fut surprise par l'étreinte de son cousin : elle ne s'attendait pas à ce qu'il la prenne dans ses bras. Avait-il compris qu'elle s'inquiétait un peu ? Si c'était le cas, tant mieux – mais il faudra qu'elle se fasse plus discrète la prochaine fois, était-ce raisonnable de dévoiler ainsi sa sensibilité ? Elle place délicatement ses bras autour de son cousin pour lui rendre cette étreinte, sa main caressant le tissu qui recouvrait son dos alors qu'il soupirait. Aphrodite souriait. Elle lui adressa ce sourire lorsqu'il reprit sa place, qu'il se détacha d'elle. Ce qu'il ajouta était vrai : les relations d'un soir étaient des aventures, des surprises, elles mettaient un peu de piment dans nos vies, mais les relations longues pouvaient très bien l'être elles aussi. Différemment, mais elles étaient toutes autant. Connaître une personne ne permet pas vraiment de prévoir toutes ces réactions, il y a toujours des imprévus et d'autres petites choses qui rendent tout magique. Mais il est vrai qu'en temps de symbole du vent, Eole ne pouvait qu'être une chose : Libre. Peut être un jour sera-t-il capable de se trouver quelqu'un sans forcément se sentir emprisonné ? Enfin, pour le moment notre déesse était conquise : elle avait eu le point de vu de son cousin et pensait qu'elle était « bien dans ses baskets » donc, elle était contente.
« Oui, c'est exactement ce qu'on l'on disait tout à l'heure, c'est pour cela que le vent te va si bien ! » Aphrodite se rapprocha de l'oreille de son cousin pour lui susurrer quelques mots : « Et puis, après tout... dans nos vie, cette vie éternelle, rester tout le temps attaché à la même personne, est-ce raisonnable ? »
La déesse rigola tout en s'écartant de son cousin, replongeant son regard sur l'horizon.
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Re: let's talk about love... | Ven 10 Oct 2014, 11:56
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Il était facile de parler à cousine sexy. S'en était presque effrayant, c'était quand même quelqu'un d'important et je lui parlais simplement de mes histoires de cœurs. Certes, parler d'amour avec sa déesse était le mieux, après tout si quelqu'un pouvait comprendre mes idées, c'était bien elle. Bien sûr, j'aurai aimé être stable, ma femme n'arrivait pas à être ce point d'attache. Elle m’énervait à me courir après. Ce que je détestais au plus haut point, elle m'étouffait, pour le dieu du vent que je suis, c'était un peu le comble de l'ironie. Je souriais à cette rencontre, j'avais pas prévu de voir quelqu'un je me baladais juste dans ces lieux, c'était après tout une des demeure des dieux, combien de temps avais-je éviter de revenir pour ne pas croisé celle qui était ma femme, quelques siècle au moins. Je rigolais à sa remarque, le vent m'allait bien, j'en étais le dieu depuis si longtemps que j'avais assimilé ce qu'on disait de lui, c'était devenu une partie de mon caractère. Puis elle se posait la question de rester attaché à une personne. L'air de rien, j'avais chamboulé une grande déesse avec mes idées. Je roulais des yeux.
-Pour t'avoir aperçu avec cousin Albinos, je pense que ton amour stable est un peu ce que je cherche inconsciemment. Les gens sont parfois surprenants, c'est ça que je veux. De l'affection, mais aussi un peu de surprises. Ce qui semble être courant dans votre couple. Le dieu de la guerre est pleins de surprises.
Je regardais devant moi. Les gens ne faisait même pas attention à nous. Presque invisible, pourtant nos nature de divinité en imposait. Je lâchais un soupir, si j'étais resté si longtemps avec ma femme c'est parce qu'au début, elle a su me surprendre, c'était agréable, puis elle avait changé, après la naissances de nos enfants. Malgré leur parents immortels, ils étaient morts depuis un bon moment. On les avait mariés ensemble par sécurité, finalement, il avait rejoins les enfers depuis un bon moment. Même le couple Hadès et Perséphone était plein de surprises, alors le souci ne venait pas de moi. Je souriais, la surprise, c'était tout ce qui me manquait, alors j'allais la chercher auprès des mortels. Ils me satisfaisaient un temps. Aphrodite s'autorisait parfois des écarts, mais elle aimait réellement mon cousin. Je devais pas être responsable d'un futur écart de conduite de ma cousine avec ma liberté.
-Puis je n'ai pas envie de me laisser étouffer, la fuite, bien qu'un peu disgracieuse est une manœuvre que j'ai l'habitude de pratiquer. Libre comme le vent, je le serai toujours, même profondément amoureux, je me laisserai tenter par des jolies créatures. Après tout c'est comme cela que j'ai eu Zéphyr. A cette époque, j'aimais beaucoup ma femme, pourtant j'ai été voir ailleurs. J'ai eu quatre fils de cette façon.
Je posais une main sur son épaule, tout sourire, j'étais un être infidèle, mais il y avait pire que nous, après tout Tonton sexy détenait encore et toujours le record.
Re: let's talk about love... | Dim 26 Oct 2014, 22:21
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A
phrodite avait toujours été ouverte à la parole. Même si elle était une femme tout à fait superficielle, cela ne l'empêchait pas de réfléchir un petit peu. Parler, oui, conseiller, toujours, mais attention, pas avec n'importe qui quand même. Aphrodite faisait très attention au physique, sûrement trop. Mais elle était aussi une grande empathique et un grande sentimentale. On pouvait lui parler pendant des heures, peut être pas de tout ou de rien – tout dépendait des personnes – mais d'amour, ça, elle pouvait. Avec n'importe qui, n'importe quand. Aphrodite sait mieux que personne que tout le monde, tous les êtres de toutes les communautés pouvant exister sur cette planète laissaient une place à l'amour. Même si parfois, on ne le voyait que très difficilement, ou que les marques d'affections n'étaient pas très évidentes. Il était donc toujours important de parler. Parler de ce que l'on ressent, de ce que l'on pense. On a beau être tous bien façonné à l'image de nos sociétés, tout individus qui se respecte a ses ressentis, ses croyances et ses avis qui font qu'il est parfois difficile de se comprendre malgré le même langage. Les paroles, les mots, les explications, c'est une force qu'il ne faut pas laisser au placard. Athéna avait enseigné cela à sa jeune sœur, lorsqu'elles étaient petites. A l'époque, Aphrodite n'était intéressée que par ce qui brillait, ce qui attirait : les belles choses, les beaux gens. Il en fallait beaucoup pour l'intéressée, car madame la lus belle femme que le monde n'ait jamais vu naître avait – et a toujours – un ego surdimensionné. Maintenant, c'était différent. Aphrodite tendait difficilement à être plus objective sur ce sujet, à comprendre une autre beauté – même si selon elle, il fallait être beau de deux manières : intérieurement et (surtout) extérieurement. Le temps et les sages paroles lui avait permis de se remettre un peu en question... Il s'était passé tellement d’événements durant ces derniers siècle... Le temps passe si vite.
Entendre Eole parler d'Arès lui faisait rire. Albinos. C'est vrai qu'il l'était sûrement un peu – peu être l'unique trait qu'il partage avec les petites boules de poiles tout mignonnes que l'on appelle lapin – mais cela faisait des années qu'Aphrodite n'avait pas entendu ce surnom. Après tout Albinos n'était peu être pas très flatteur, mais on ne le considérait pas comme une brute sans cœur à travers ce surnom. C'était mignon. Peu de personne l’appelait comme cela... Peut être n'y avait-il que Eole ? En se posant cette question, notre déesse se demanda si il l’appelait elle avec un de ces surnoms ? Si c'était le cas, elle serait bien curieuse de le connaître. Mais là n'était pas la question pour le moment. On parlait de couple, d'amour et surtout du fait d'Eole devait bien avoir des raisons pour ne s'attacher à personnes plus de quelques années, quelques mois. Aphrodite était intéressée par les explication de son cousin, elle avait juste profiter de cette allusion à Arès pour sourire un peu. Aphrodite souriait toujours quand on évoquait son prénom – intérieurement parfois, mais toujours. Eole parla de surprises, d'une relation surprenante. C'était comme cela qu'il concevait la relation amoureuse de sa cousine ? C'était intéressant ! Aphrodite n'avait jamais eu l'occasion de demander à qui que ce soit une opinion sur son couple, bien qu'elle le savait un peu original. Qu'est-ce que vous voulez, c'est ça d'être l'amante d'un dieu aussi imprévisible et joueur. Elle pouvait parfaitement comprendre le ressentit de son cousin, elle même ne se plairait pas dans une relation trop calme, elle aurait forcément été voir ailleurs. Mais avec Arès, elle était comblée.
« Oui, surprenant, c'est bien le terme. » lâcha-t-elle en gloussant « Tu devrais lui demander des conseils, si tu veux mettre un peu de piment dans tes vies de couple ! C'est un scénariste exceptionnel, même si il cache très bien son jeu ! » plaisanta-t-elle en donnant un coup de coude amical à son cousin.
Aphrodite écouta ensuite la suite des propos de son cousin, toujours avec la même attention. La fuite ? Hum... il est vrai que c'était une véritable option, bien plus facile à prendre pour ces messieurs que ces dames, mais il ne fallait jamais l'oublier quand même. Cela fit sourire Aphrodite amèrement qui comprenait le malaise d'Eole face aux enfants qui se retrouvaient embarqués dans de telles histoires. Elle passa une main sur celle que son cousin venait de poser sur son épaule, comme pour la rassurer, lui dire qu'il allait bien.
« La fuite n'est pas toujours lâche, elle est parfois nécessaire, n'est-ce pas ? On ne peut pas passer sa vie à regretter. »
Aphrodite se tue quelques instant. Réfléchissant à tout ce qu'ils venaient de se dire, toutes ces belles paroles, ces aveux. Cela faisait longtemps que notre déesse n'avait pas eu affaires avec un tel confident. C'était toujours un plaisir ! Et, pensant bien faire, elle ne pu s'empêcher d'ajouter :
« Et, tu sais, pourquoi tu ne serais pas celui qui apporte un peu de piment dans ton couple ? Quand je regarde, c'est Arès qui joue le dur à cuire à la maison... Certes ma situation et la tienne ne sont peut être pas si comparable que ça – car de toutes façons toutes les histoires d'amour sont uniques – mais peut être que votre couple à besoin de nouveauté ? » Aphrodite se coupa « Enfin, ce n'est que dans l'hypothèse que tu souhaites faire bouger un peu les choses... »
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Re: let's talk about love... | Mer 29 Oct 2014, 09:46
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Je suis du genre à ne jamais reculer, il en est ainsi depuis trop longtemps, j'ai appris à faire selon ce que je pensais, depuis que j'ai quitté mon île pour visiter le monde, voir si l'herbe était plus verte ailleurs, j'avais changé, j'étais devenu plus curieux, les mortels me surprennes, ils ne m'ennuient que très peu. Je passais une main dans mes cheveux roux, j'étais bien le seul à avoir cette pigmentation si flamboyante avec cousin difforme, le prétendu mari de ma cousine, même à l'époque, je n'avais pas cru à ce couple, et j'avais bien eu vite la preuve de ce que je pensais. Elle parlait de lui avec une tendresse infinie, difficile de croire que l'amour et la guerre étaient deux choses proche parmi ma famille. Une famille si grande que la plupart de mes semblables ne savent qui je suis. Elle disait qu'il pourrait me donner des conseils pour mettre du piment dans la vie. Bah tiens, en voilà une idée que je pourrai mettre sur le tapis quand je le verrai, j'ai hâte de voir sa tête quelque chose me disait que cela risquait d'être comique. Je le notais dans un coin de ma tête avec un sourire radieux. J'allais un jouer avec mon cousin albinos, même si ce dernier ne voulait pas. C'était un véritable plaisir de parler à une autre divinité, qui plus est quand cette dernière me comprenait, c'était assez rare. Mon côté joueur devait jouer contre moi à des moments. Elle avait raison, ne rien regretter, laisser le vent me guider, comme je l'avais toujours fait. Puis elle avançait la théorie que je devais faire des efforts, j’écarquillai les yeux. Je n'y avait pensé toutes ces années, mais aussi est-ce que c'était une bonne idée, il faut dire que j'avais des idée farfelues. Je me grattais le menton songeur. Vraiment c'était étonnant qu'elle me dise cela. Vu de ce côté, je pouvais apporter des tas de choses dans mes futurs relation, initier les choses risque d'être très amusant. Je vais m'amuser quelques fois à avancer des choses de moi-même et tant pis si je me foire.
-Oui, c'est une idée, qui ma foi est très intéressantes, à vrai dire, il était temps que j'apporte un peu les forme aussi, je ne suis pas un flemmard, cela jamais. Alors faire bouger les relations futures que j'entretiens en ce moment est une bonne idée, bien que la seule qui pourrait en profiter est ma femme. Mais est-ce à moi de faire tous les efforts. L'autre doit en faire aussi. Car avancer des choses finira par me lasser. Je me connais assez bien pour savoir cela.
J'étais franc avec ma cousine, pourquoi lui mentir ? C'était totalement inutile en ce moment, vu qu'on parlait le cœur ouvert. Je souriais, je sentais déjà mon amusement augmenter, juste avec des conseils, elle méritait son poste de déesse de l'amour, moi j'en savais pas grand chose. J'avais hâte de voir comment ma femme réagirai à tout cela. Si elle réagit mal, j'irai voir du côté des mortels, de toute façon, il était agréable de jouer avec eux. Je m'amusait comme un petit fou à les faire tourner en bourrique, un distraction des plus divines. Je suis et resterai un dieu, même mineur. Bien sûr cette journée resterai dans ma tête, ça fait des siècles que je n'avais pas parlé à cœur ouvert à quelqu'un. Il avait fallait que je rencontre cousine sexy pour cela. Si ce n'était pas quelque chose d’exceptionnel. Moi vulgaire petite divinité prenait de l'importance pour un membre de ma famille. Je sentais une partie de mi s’alléger d'un poids. Mon sourire était franc et sincère, j'imaginais déjà les choses que j'allais faire et ça me rendait presque fou, hilare et amoureux à nouveau. Je n'avais plus aimé véritable depuis des siècles, je me suis épris de quelques mortels, mais avais-je aimé réellement, c'était une question que je me posais parfois. La meilleure personne à qui demander cela était en face de moi.
-Alors ai-je vraiment aimé quelqu'un dans ce monde ? Cela fait des millénaires que je suis dans le aux. Pour moi c'est nouveau, cela me rend heureux d'explorer un nouveau filon, mais je sais aussi que les choses peuvent se répéter et ce malgré mes efforts, j'ai vu tellement les mortels dans ce genre de situation. J'avoue que cela me fait peur un peu, comme la malédiction qui pèse sur mon œil.
Je mettais ma main sur mon bandeau et le retirait, après tout il ne semblait pas touché ma femme, peut-être les divinités non plus. Je devais vérifier, mais j'avais tellement peur qu'elle se fasse mal à cause de cette punition.
Re: let's talk about love... | Dim 16 Nov 2014, 02:02
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H
abituellement, Aphrodite ne se permettait aucune réflexions sur ses histoires de couples avec Arès, et encore moins de vanter les actes de son amant.... Mais c'était sortie tout seul, elle ne l'avais point contrôlé trouvant que cela allait trop bien dans la discussion. Notre déesse de l'Amour avait réellement envie d'aider son cousin dans sa vie amoureuse, car même si elle le sentait heureux de sa condition actuellement, elle percevait quelques doutes, quelques incertitudes et peut être quelques regrets. Peut être se trompait-elle, finalement. Mais à l'entendre, on aurait dit qu'il était passé à côté de quelque chose dans sa vie, qu'il avait négligé ou raté une étape, qu'un incompris s'était installé et ne le quittait plus. Et les incompris, les non-dis, dans des couples, ce n'est pas forcément l'idéal. Aphrodite, plus jeune, s'était souvent faite avoir par ces petits détails. Parfois, les choses nous échappent et nous dépassent avant même que l'on s'en rende compte. Il était souvent difficile de faire marche arrière, certes, mais si on était convaincu et convainquant, il n'y avait aucune raison d'échouer. Le temps, hélas, n'était pas quelque chose qui manquait aux dieux – sauf lorsqu'ils s'entichaient d'humain. Et le temps, justement, était précisément ce qui pouvait sauver une relation quelle qu'elle soit. Aphrodite avait expérimenté cela aussi. L'absence, laisser le temps remettre les choses en ordres, patienter le temps que tout s’apaise... Ce n'était pas des expressions que l'on utilisait au hasard. Le temps avait un impact sur toutes choses, et bien entendu sur nos sentiments. Il avait donc une certaine influence dans nos relations. Une bonne ou une mauvaise ? Cela dépendait. Mais du coup, ce qui était pratique, ce que l'on pouvait s'en servir pour changer les choses.
Chacun a ses techniques, chacun a ses envies et ses idées, chacun a sa manière de fonctionné. C'est pour cela qu'il est assez difficile de conseiller à quelqu'un que faire, comment le faire et comment réagir face à ce que ces changements impliqueront. Il est d'ailleurs impossibles de tout calculer à l'avance, à moins de n'avoir très bien cerné la personne – ce qui était parfois possible. Mais lorsque l'on souhaite changer les choses, cherchait-on vraiment à prédire à l'avance les actions de l'autre ? Cherchait-on à la manipuler ? Aphrodite n'était pas ce cet avis. Évidement, il lui était arrivé de contrôler pas mal de personnes tout au long de sa vie, mais par par amour. Par intérêt. Elle ne se voyait donc pas faire cela avec les êtres qu'elle aimait et pensait évidement que ce n'était pas quelque chose à faire en amour. Mais comme je le disais précédemment, nous sommes tous assez différents lorsqu'il s'agit d'amour... Donc Aphrodite ne pouvait lui donner que quelques conseils. Ce qu'elle s'avisait de faire. Parfois, cela pouvait aider, surtout si ils étaient réapproprié personnellement pas celui ou celle qui les recevait. Et voilà comment Arès allait sûrement avoir le droit à une question qu'on ne lui adressait que très peu : grâce à sa merveilleuse amante qui vantait ses mérites ! N'était-ce pas beau ? Elle espérait vivement avoir vent de cette affaires de la part de son amant, elle allait prendre un malin plaisir à lui répondre.
Affichant un grand sourire lorsque Éole lui annonça qu'il trouvait son idée intéressante, elle écouta la suite avec attention. Elle pouvait concevoir que cette idée était bonne, mais comme toutes, elle avait des limites... Et Éole n'avait pas chômer pour les remarquer. En même temps, il avait vrai : en relation, il était impossible que tout vienne d'une seule personne. C'est d'ailleurs le principe même de la relation : les deux individus devaient apporter quelque chose de personnel pour construire le lien qui les unissait. Quelque soit la nature de ce lien. Aphrodite appréciait sa franchise, même son sourire était marqué par ce trait de caractère... Cela devait être une de ses grande qualités, il ne fallait pas qu'il perde cela.
« Évidement, l'amour va dans les deux sens... Je ne vois pas non plus pourquoi tu ferais tout... Mais parfois, changer d'attitude peut aider, d'une façons ou d'une autre. Et dans tous les cas, ça fait de nouvelles expériences ! » lança-t-elle en lui donnant un coup de coude.
Leur conversation se faisait donc un peu plus sérieuse. Pas qu'elle ne l'était pas auparavant... Peut être que l'adjectif est mal choisi, disons... Plus précise. D'ailleurs, Éole en vient même à se demander si il avait véritablement aimé quelqu'un un fois dans sa vie. La question choqua Aphrodite. Comment pouvait-il se remettre en doute à ce point ? Derrière son sourire, se cachait-il autre chose ?
« Mais enfin, que dis-tu ? » Interrogea Aphrodite calmement. « Évidement que tu as déjà aimé quelqu'un... Pourquoi est-ce que tu te poses ce genre de question hein ? Vu comment tu me parlais de ta femme tout à l'heure, je ne peux que dire que tu as déjà connu cela... Et puis... Tu en parlerais trop bien pour un simple menteur, ce sont des choses que je suis capable de sentir. »
Aphrodite marqua une pause, elle regarda Eole et se demanda ce que c'était, cette histoire d’œil. Comment se faisait-il qu'il parle de cela maintenant. Aphrodite, le plus délicatement et discrètement possible, pose sa main sur celle de son cousin.... Celle qui n'était pas sur son œil évidement. Elle caressa cette main du bout des doigts, comme pour le rassurer. Elle se souvenait avoir fait cela avec Eros de nombreuse fois... Et à beaucoup d'autre personnes qui éprouvaient de la peur.
« Peur ? » demanda-t-elle. « Tu veux en parler ? »
Aphrodite n'aimait pas trop s'incruster dans la vie des gens, elle voulait être sûre que Éole veuille vraiment en parler. Elle n'avais pas envie de le forcer.
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Re: let's talk about love... | Dim 16 Nov 2014, 09:29
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La beauté & le rouquin
J'aimais parler comme ça, j'arrivais à comprendre les mortels, surtout ce principe de confident. Bien que se confier à cousine sexy était une bonne idée ? J'en sais rien, la confiance est une chose un peu floue pour moi. Il faut dire que j'ai été seul pour me débrouiller pendant un moment. Le concept en soit ne m'était pas étranger, je l'avais vu un nombre de fois incalculable. Je souriais un peu en l'observant, plus attentivement que je l'avais fait des siècles durant sur les mortels, en tant que divinité mineure, j'étais plus proche d'eux d'une sur certains points. Elle appuyait les paroles que j'avais dites, ils devaient aussi faire des efforts. Je devais changer, c'était quelque chose de facile pour moi, il n'y rien plus qu'instable que le vent, une fois il souffle fort, une fois il est si calme qu'on le remarque à peine. J'étais pareil dans un certain sens. J'avais hâte de tester cette expérience, j'étais curieux, je me demandais combien de temps ces choses m'amuserai... Je verrai bien. Elle laissa un moment de silence avant de s'exclamer que j'avais aimé, je pouffais un peu. Elle avait détecter mon amour éteins pour ma femme. Je ne mentais pas. J'en voyais pas l'intérêt de le faire à Aphrodite. J'avais connu l'amour, il était comme un volcan endormi, c'était à moi de réveiller un peu. Elle profitait du moment de crainte pour se proposer comme personne de confiance, pour dire ce qui me hantait, ce qui pesait sur mes épaules depuis un moment. Pendant un moment je riais.
-La peur que je ressens est en grande partie responsable des freins que je me mets. Tu sais quoi, on dirait que je me confie à une confidente, tu sais sûrement que les mortels ont ce genre de personne. Quelqu'un à tout dire sans tabou. Je ne te mentirait pas, car je trouve cela complètement inutile. Mais soit, je reviens à mes moutons, je m'éparpille toujours. Disons que cet œil a déjà tué, c'est cet événement qui changea tout en moi. Je suis toujours quelqu'un de léger, juste que ce bandeau, c'est une sécurité. C'est la seule frayeur qui préoccupe mon esprit. Cette peur n'est pas que négative, elle me permet parfois certaine choses, de l'affronter fièrement.
Je la regardais doucement retirant ma main, ma pupille s'était adaptée doucement à la lumière tamisée qui régnait à cet endroit. Je clignais quelques fois des yeux, c'était tellement tellement rare que je tente de voir les gens avec mes deux yeux. J'aimais le style pirate que cela me donnait, mais j'étais toujours cette catégorie, ça en devenait lassant. J'aimais trop le changement pour me cantonner à une seule chose. Je souriais timidement.
-Ma crainte pour les erreurs que je peux commettre, elle n'est pas trop grave. Je peux la surmonter, puis si je tente rie,n, j'aurai que dalle. J'aime te parler, surtout là, j'ai l'impression de retrouver ma légèreté, c'est quelque chose de précieux pour moi.
Je me devais de lui dire comment je me entais depuis qu'on avait commencé à papoter, je découvrais de moi-même ce principe de confident avec ma cousine, notre amour pour les mortels permettait ce genre de lien de se tisser entre nos divines personnes, je ne miserai pas dessus. Bien que je pouvais détecter les faux airs en deux trois regards, cette mise était trop risqué pour que je m'y jette à corps perdu. Ce qui m'empêchait pas d'apprécier la journée que je vivais en ce moment. Qui ne serait pas heureux de parler à une femme aussi belle que Aphrodite. Cousin albinos avait de la chance, j'en avais aussi, ma femme malgré tout était une personne intemporellement belle. Je riais intérieurement, je l'aimais donc encore un peu ; il manquait ce piment, cette sensation que je trouvais chez les mortels. L'imprévu. Je me grattais le cou, laissant mes yeux verts découvrir à nouveau le monde qui les entourait. C'est que j'en perdait presque quelques acuités visuelles avec cela. Je voyais l'endroit où nous étions sous un jour nouveau, cela me donnait des frissons. Comme un gamin découvrant le monde. Je créais un petit vent avant de le lâcher avec amusement en voyant la réaction des mortels.
-Après qui de mieux qu'un autre dieu pour me comprendre. En confiant mes soucis, ils ne sont plus. Ils sont derrière moi, comme un poids mort gisant sur le sol. Dis-moi, si une chose doit te faire peur, ça doit être un peu Héra ? Non ?
Re: let's talk about love... | Lun 24 Nov 2014, 20:20
let's talk about love...
f e a t ; Eole ♥
L
es instants que la déesse passait aux côtés d’Éole passaient vite. Elle ne savait pas depuis combien de temps ils étaient assis sur ce banc exactement tant leurs conversassions filaient. Cela confirmait la bonne vielle réplique qu'Aphrodite sortait à chaque fois qu'elle passait un bon moment en bonne compagnie : le temps passe vite lorsque l'on est bien accompagné. C'était le cas ici. Son cousin était une très bonne compagnie, il avait des discussions, des confessions, des avis, des idées à partager. Aphrodite tentait d'être la plus réceptive possible à tout ce qui lui racontait son cousin. Entre les histoires de cœur, ses multiples histoires d'un soir, ses enfants, il y en avait des choses à dire. En plus, personne ne semblait sentir leur présence – tant mieux, elle ne tenait pas à être dérangée. A croire qu'ils arrivaient de plus en plus à se fondre dans la masse. Cela n'allait pas déplaire à Aphrodite, au contraire. La déesse aimait passer inaperçue, enfin non, plutôt que son aura de déesse passe plus ou moins inaperçue. De cette manière, elle pouvait plus facilement rentrer en communication « sincère » avec les Hommes et les habitant de Sactuary. Elle serait bien malheureuse si personne ne faisait vraiment attention à elle. Elle était tout de même l'incarnation même de la Beauté, on ne pouvait que la remarquer !
Les sujets se faisaient de plus en plus sérieux. Après la femme d'Éole, les deux dieux s'attaquèrent à présent à la malédiction qui pesait sur le dieu du Vent. Aphrodite n'avait entendu que deux ou trois rumeurs à ce sujet. Elle avait cependant bien retenu que c'était son père le « dieu des dieux » qui lui avait infligé cette torture. Il fallait toujours qu'il se mêle des affaires des autres, qu'il mette en place des sanctions plus horribles les unes que les autres. C'était selon son bon vouloir, puisque ce genre de choses n'était pas souvent discuté. Le jour où Zeus se préoccuperait vraiment de l'avis des autres n'était pas encore arrivé. La seule et unique personne qu'il écoutait n'était autre qu'Athéna, et il avait bien raison de faire cela. Après tout, même Aphrodite allait vers sa sœur pour parler de tout et de rien, lui demander des conseils. Elle était toujours de bon conseils. Elle avait toujours de bonnes idées à mettre en pratique. Encore fallait-il le faire hein... Vous imaginez bien que la déesse de l'Amour et de la Beauté avait beau écouter les recommandations de sa grande sœur, cela ne changeait en rien sa manière de fonctionner. C'était souvent après coup qu'elle se rendait compte qu'elle aurait pu mettre en application une idées... Mais il était trop tard, donc ce n'était pas si grave... Peut être la prochaine fois... Si elle y pensait. Aphrodite était bien meilleure pour écouter les autres. C'est ce qu'elle faisait avec Éole. Aphrodite aimait qu'on lui parle, qu'on lui confie des choses. C'était une femme à secret. Elle les gardait très bien, autant les siens que celui des autres. Après tout, elle était habituée avec Arès, elle conservait tous ses secrets. Il fallait préserver l'image de gros dur qu'il se démenait à garder, pas celui qui était amoureux d'elle, le Arès plus doux, plus calme, attachant et touchant. Donc les secrets, elle était connaisseuse, elle les respectait, elle les gardait. Ceux d’Éole étaient les bienvenus, jamais elle n'irait dire à qui que ce soit ce qu'ils se racontaient... D'ailleurs, qui cela intéresserait ?
Voir Éole avec son œil à l'air. Cela lui changeait totalement le visage, de le voir sans ce bandeau. Pas que cela ne lui aille pas, évidement non, cela lui donnait un certain charme. Ses cheveux roux, en parfait contraste avec ses yeux ne pouvait faire de lui qu'un homme séduisant. Ce n'était pas étonnant qu'il puisse charmé n'importe qui. Le pouvoir de séduction n'est pas forcément donné par l'intermédiaire du statut divin. Ah ça non. Certain y échappait grandement. Héphaïstos par exemple. Il était étonnant qu'il ait réussit à avoir une amante... Enfin, de la méchanceté gratuite façon Aphrodite. Éole lui, avait un charme, une originalité en plus, qui devait beaucoup jouer en sa faveur. Aphrodite aimait les jeunes hommes originaux, après tout, elle ne serait pas avec Arès sinon. La déesse de la Beauté admirait donc le fait qu'il fasse de sa faiblesse une force. Arriver à faire cela était la preuve d'un esprit fort, d'une forte volonté. C'était donc très courageux. Il ne fallait pas qu'il perde sa liberté, il fallait qu'il trouve des compromis, qu'ils s'arrangent. Car se serait dommage de passer à côté de sa femme. Il allait falloir mettre en place des stratégies pour que le couple puissent se retrouver, communiquer. Aphrodite réfléchissait tout en écoutant Éole, elle ne faisait donc pas attention à sa main, cette main qu'il venait de retirer. Elle sentait qu'il en avait lourd sur le cœur, que cette histoire de bandeau lui portait à cœur. Mais elle était rassurer, en parler le libérer. Elle ne dit rien, l'écouta, et acquiesça. Si il voulait continuer de parler de ses choses là, il le pouvait. Aphrodite avait cette force. Cette force de faire passer par l'intermédiaire de ses sourires ou ses expressions tout ce qu'elle voulait montrer. Dans le cas présent, elle montrait parfaitement bien qu'elle était touchée par les mots du dieu du Vent. Elle lui adressa de tendre regards. Elle était contente qu'il s'allège. Il était si à l'aise qu'il lâcha un petit vent et se décida à... « provoquer » ? Aphrodite.
« Je suis contente que cela t'ait allégé le cœur. C'était le but ! » dit-elle en souriant « Après, tu sais... Héra ne me fait pas peur. Pourquoi me ferait-elle peur ? »
Aphrodite n'était aucunement froide, elle était ouverte à la discussion. Mais c'était vrai, elle ne craignait pas cette déesse, bien que ça soit sa la femme de son père. Après l'incident avec Héphaïstos, Aphrodite considérait qu'Héra lui était redevable.
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Re: let's talk about love... | Mar 25 Nov 2014, 10:50
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La beauté & le rouquin
Ma cousine, toujours compréhensive me souriait, cela me faisait plaisir d'être apprécier à ma juste valeur, plus qu'un dieu, j'étais un membre de la famille, pour une fois je me sentais à ma place dans le bordel que représentait la famille des dieux. Après tout je n'étais qu'un vulgaire fils de Poséidon à la base des bases. Je souriais, retrouver ma femme, drôle d'idée que je testerai à un moment ou l'autre, après tout, les choses pouvaient changer, j'en étais une preuve, toujours à être différent selon mes humeurs ou mes envies. Pourquoi pas Déio ? Je haussais les épaules, seule façon de savoir c'était se lancer dans l'aventure. Il ne savait pas si le courage nécessaire pour se lancer, il avait en ce moment, il lâcha un soupir, ses yeux verts se plongeant dans ceux d'Aphrodite, cela ne touchait pas les divinité, donc son fils Zephyr pouvait le voir avec ces deux yeux. Cette idée me plaisait beaucoup, ma cousine était heureuse de rendre mon cœur plus léger, je m'étais mis ces chaînes tout seul, m'en débarrassé était un gage d'une nouvelle liberté pour moi, je me tracasserait moins dans un avenir proche. Elle avait remarqué sa pique, parce que il aimait provoquer par moment, c'était une façon pour lui pour prouver qu'il était là, puis cela l'amusait de voir la réaction des gens, son sourire restait sur le visage de ma cousine. Héra lui faisait pas peur. Je laissais échapper un rire, Tata Badass avait un sacré adversaire en Aphrodite. Cela me rendait un peu fou d'imaginer ces deux-là se battre. Je riais un peu.
-Elle est la reine des dieux quand même, mais ton courage me fait sourire, comme quoi, être une divinité supérieure n'empêche pas d'avoir des gens contre vous. Je m'étais fait des idées tout ce temps. Puis, comme tu fréquente son seul fils légitime, peut-être qu'elle t'en voudrais, mais bon. Ce n'as pas l'air d'être le cas, tant mieux pour toi. Cela te laisse profiter de Arès.
Je mettais mon bandeau dans ma poche, je sais qu'après ce moment avec ma cousine, je devrais le remettre. Après tout, je préférait être prudent, avec tout ce qui pouvait se passer. Je souriais, parler avec ma cousine était toujours comme cela ? J'en sais rien, je ne dois pas être le seul à compter sur elle. Hum, voilà une question intéressante, je la gardais pour moi. Je me grattais le menton, pensif.
-On dirait que je confie à ce que les mortels appelle un confident, c'est d'un comique. Parler librement sans qu'on me fasse de remarque ou râle, ce qui serait le cas de ma chère et tendre. Elle boude facilement. Fin bon, ce n'est pas grave. Tu peux me dire des trucs, tu sais, je vais pas les dire à n'importe qui.
Je riais doucement. Il est vrai que tout changeait dès qu'il s'agissait de moi, j'aimais bien être au courant des dernières modes et potins, mais je n'abusais pas comme certains mortels en les mettant dans l’embarras. Je n'avais rien à gagner en le faisant.