i il y a bien une chose qu'Aphrodite aime plus que tout, ce sont les offrandes qu'on lui fait. Depuis qu'elle est toute petite, la jeune femme n'a cessé d'observer les Hommes. Du haut du Mont Olympe, elle se délectait de leurs histoires, observait la manière dont ils évoluaient et trouvait tout cela plutôt amusant. La déesse ne savait pas vraiment pourquoi elle les aimait. Peut être parce qu'ils lui vouaient le culte qu’elle souhaitait et transmettaient de générations en générations les histoires contant sa beauté inégalable ? Ou bien était-ce parce qu'ils portaient une grande importance à l'Amour ? La brunette ne s'était jamais réellement posée la question préférant profiter des offrandes que lui faisaient les sanctuariens – Aphrodite n'est pas du genre à philosopher. Tous les cadeaux qu'elle recevait n'amélioraient en rien son caractère de princesse, au contraire : sa vanité doublait à chaque offrande. Aphrodite s'est toujours ventée d'être autant aimée et profitait de tout ce qu'on lui offrait. Les offrandes, les statuts et les temples qui lui étaient alloués occupent tous une place importante dans le cœur de la déesse, touchée par l'attention qu'on lui porte. Aphrodite savait rendre l'Amour qu'on lui portait. Elle trouvait un malin plaisir à mettre son grain de sel dans les amourettes de ses fidèles. Cela pouvait passer par de simples conseils à des interventions plus importantes – qui lui avaient parfois valus quelques remarques. Mais Aphrodite se fichait bien des reproches, elle savait qu'elle aidait. Ses intentions n'étaient pas mauvaises. Parfois – et surtout quand l'envie lui prenait – la jeune femme se rendait sur les différents lieux qui lui été dédiés, histoire de les admirer et de faire remonter son estime d'elle même ou simplement de se changer les idées. C'est d'ailleurs ce que notre déesse avait décidé de faire aujourd'hui : sortir prendre l'air au panthéon.
Dernièrement, Aphrodite n'était pas sortis souvent en raison de son mari – ou de son immaturité, à voir. Il pouvait se montrer très sympathique en lui offrant un peu de liberté, mais parfois – après une dispute par exemple – pouvait se montrer un peu plus dur. Et Aphrodite tenait à rester enfermée, histoire de lui montrer qu'elle était contrarié. En plus, Arès étant absent, elle préférait rester dans ses appartements à contempler les Hommes. Son affilié et ses domestiques étaient ses uniques compagnies malheureusement. Dieu sait combien elle désirait la compagnie de l'Amour de sa vie. Malheureusement, elle était cloîtrée chez elle. Son mari venait l'embêter de temps à autres, mais elle aurait préféré qu'il ne s'occupe pas d'elle. Enfin, dans tous les cas, elle ne lui répondait que le stricte minimum. Alors allongée sur son lit, elle se mit à réfléchir. Elle n'avait pas envie de rester ici toute la journée. Il n'était pas loin de 16 h 45, donc si elle voulait sortir son nez il fallait qu'elle se décide rapidement. La déesse n'avait nul but : pas de lieu précis à visiter ni quelqu'un de particulier à rencontrer. Elle était donc libre comme l'air ! L'occasion idéale pour s'abandonner à une de ses passions : visiter les lieux qui lui étaient consacrés. Faisant une liste de ces lieux mentalement, elle se rendit compte que cela faisait longtemps – VRAIMENT longtemps – qu'elle n'avait pas été au Panthéon. Le choix avait donc été vite fait. Aphrodite esquissa un sourire en écartant d'un geste brusque le draps qui la recouvrait afin de se lever. La jeune femme se dirigea ensuite vers son armoire afin d'enfiler quelque chose de plus convenable que sa tenue d'intérieur – bien que cela passerait parfaitement. Elle fouilla quelques instants, appelant une de ses domestiques à l'aide. Il y avait tellement de vêtements dans ses armoires que notre déesse ne se retrouvait même plus dans ses propres affaires. Un tri serait envisageable, même si on sait tous que cela ne servira à rien : elle est bien trop attaché à ses vêtements pour les jeter. C'est ainsi que des siècles d'affaires s'étaient retrouvés prisonniers ici. Après quelques bonnes minutes à chercher ce qu'elle allait se mettre sur le dos, la déesse opta pour une rouble blanche – pour changer... Et oui, Aphrodite était ce genre de femme, à déménager toute sa garde robe pour en fin de compte mettre une tenue qui ne changeait que très peu de ses habitudes. Cette robe était différente pour qu'elle la choisisse – vous vous en doutez bien : mi-cuisse, cintré, un col arrondis et des manches courtes. Elle collait parfaitement bien au physique de la déesse – en même temps, qu'est-ce qui ne lui irait pas ? Aphrodite installa une fleur dans ses cheveux puis se décida à partir de ses appartements, le plus discrètement possible. Au final, vu le temps qu'elle avait passé à se préparer, les dix-huit heures étaient déjà passées...
Ce n'est que peu de temps après qu'elle se retrouva au Panthéon. Elle n'attendit pas pour entrer. Alors qu'elle admirait le hall – à la recherche de son chemin – elle reconnut une tête familière, au loin : Eole, son cher cousin. Un sourire sur les lèvres, elle s’approcha de lui et le surprit :
« Eole, quelle bonne surprise de te croiser ici ! Alors comme ça on se promène ? »
Elle en profita pour le prendre dans ses bras. Aphrodite n'était pas le genre de personne à manquer ce genre de geste d'affection pour exprimer sa joie. Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu !
Invité Invité
Re: let's talk about love... | Sam 09 Aoû 2014, 08:01
❝ let's talk about love... ❞
La beauté & le rouquin
Aussi longtemps que je me souvienne, je n'était encore venu dans cet endroit, c'était le moment d'explorer un peu. Je souriais croisant les mortels qui marchaient à mes côtés ignorant sûrement qu'il avait à leur côté un être divin. C'était presque drôle que les mortels s'amusent à offrir des offrandes aux dieux supérieurs. Bien que le vent occupe leur vie, penserait-il à moi ? Non, enfin, je ne suis pas là pour me plaindre. Il n'était pas obligé d'être aux côtés des dieux pour juger les mortels, bien qu'il pourrait les observer attentivement dans ce genre de situation. La panique ou l'acceptation qui planerait dans leur yeux. Cet endroit était charmant, il y dormait souvent, parce que l'air de rien dormir dans un lit est vraiment le meilleur sommeil que pouvait espéré un dieu. Je riais en voyant certaines personne supplier à corps et à cri les divinités pour qu'ils les aident. On beaux être des dieux, on peut pas être à deux endroits à fois, même si avec notre téléportation c'était techniquement possible. Je soupirai remettant mon écharpe sur mon nez, pas que j'avais froid. 'était plus habitude que j'en portais une. Il faut dire que j'avais un style pas croyable dans mes habits d'été, un légère chemise blanche, un pantalon vert clair, des bottines assorties et mon écharpe qui rendait le tout harmonieux. Je pouvais être fier d'être un type dans le vent. Je pouvais être fier d'être le ère de cette expression, oui ce n'est pas moi qui l'ai dit, mais j'ai souffler l'idée à un mortel, depuis les gens le disait à tord et à travers. Quand une voix m'interpellait, je me tournais et voyais ma cousine, toujours aussi belle, en même temps, elle était la déesse de l'amour, si je ne trouvais pas séduisante, c'est qu'il avait un souci de taille. Apparemment elle était contente de me voir. Elle me serait entre ses bras. Il était vrai qu'on ne croisait pas beaucoup. Je me mettais à sourire. Ce genre de choses me manquait parfois et m'obligeais à revoir ma femme.
-Oui, je me balade, je profite de ma liberté, tu est superbe comme d'habitude, le jour où tu sera moche c'est qu'il y a quelque chose qui cloche ici. Faut bien que je revienne de temps à autre ici, même si une personne comme moi à peu d'admirateurs. Enfin, ce n'est pas ça qui changera ma vie.
Il arrivait rarement que j'avais une offrande à mon hôtel c'était toujours pour des choses un peu futile, guider un catamaran, pousser un ballon dans le ciel, enfin pas grand chose. Les mortels laissaient le vent sous ma direction. Nul retenait le vent de toute manière. Même mon père l'avait compris, pourtant il me manquait le bougre comme mes enfants, j'appréciais tellement les voir sourire à mes côtés. Aussi surprenant que ça puisse paraître, je suis un type qui adorait sa famille, une famille des plus bordéliques, mais c'était la sienne. Il n'en changerait pour rien au monde.
Re: let's talk about love... | Dim 10 Aoû 2014, 02:02
Let's talk about love.
f e a t ; eole ♥
E
n croisant son cousin, Aphrodite savait qu'elle n'avait pas fait un mauvais choix en souhaitant se rendre au Panthéon. Certes, cela allait certainement remettre en question sa programmation, mais qu'importe. La jeune femme avait toujours eu beaucoup de considération pour sa famille. Bien qu'elle soit grande, bien qu'elle soit quelque peu fragmenté... Aphrodite savait qu'elle appartenait à quelque chose et qu'elle aimait ce quelque chose qui la ralliait à tous les membres de sa famille. Évidement, elle ne se cachera pas la face. Bien qu'elle soit remplie de bonnes intentions – bonnes intentions qui ne sont révélées d'ailleurs qu'à très peu de ses proches – la déesse n'hésitera pas à dire qu'elle est une des premières à causer le chaos. Entre ses prises de becs avec sa chère petite sœur, son mariage avec Héphaïstos, son amour pour Arès et les histoires d'amour de son fils, la déesse n'a cessé de semer la pagaille sur l'Olympe. Même si tout n'était pas vraiment de sa faute. Disons que les disputes avec sa sœur et les prises de becs avec son fils et sa petite amie étaient totalement de sa faute. Mais sans son père, elle n'aurait de cesse de répéter nuit et jour que l'homme de sa vie n'est certainement pas celui avec qui elle se retrouve mariée. Mariée à cause d'une pauvre promesse... Mais quelle histoire ! Alors qu'elle vivait le parfait amour avec le merveilleux Arès, son père avait mis le nez dans ses affaires et avaient faillis tout faire capoter. On ne met pas à Terre aussi rapidement la déesse de l'Amour. Surtout lorsque cette dernière est absolument persuadée d'avoir raison : Arès est l'Homme de sa vie. La déesse pourrait vous parler pendant des heures de cette mésaventure. Bien que tout cela se soit passé il y a bien longtemps, elle avait toujours l'aiguille coincée entre la gorge. Quoiqu'elle fasse, elle ne portait pas l’alliance d'Arès, mais bien d'Héphaïstos... La déesse était d'ailleurs sortit sans aujourd'hui. Oups, je l'ai oubliée, comme c'est dommage... pensa-t-elle avant de retourner toute son attention sur son cousin.
Eole était le dieu du vent, une divinité mineure certes mais un jeune dieu particulièrement agréable à côtoyer. C'est toujours ce qu'avait pensé la déesse de l'Amour et de la Beauté. Et bien qu'elle ne soit pas toujours à ses côtés, elle appréciait passer du temps en sa compagnie. C'était donc un plaisir de la croiser ici, bien qu'elle se demandait ce qu'il pouvait bien faire au Panthéon. Après l'avoir serrer dans les bras, Aphrodite l'écouta. Quand la déesse aime, elle écoute. Elle écoute et laisse parler son cœur. Cela l'amusait d'entendre son cousin dire qu'il n'avait que très peu d'admirateurs. Pourquoi se poser une telle question ? Il avait bien d'autre chose pour lui. Les Hommes étaient simplement stupides. Mais Aphrodite n'avait rien à dire. De son côté, elle recevait pas mal d'offrandes de la part de ses admirateurs. Et c'était comme cela depuis longtemps. Elle préféra rester discrète par pudeur - pour une fois, comme quoi tout peut arriver. Cela ne l'empêchait pas d'être attristée à l'écoute de son cousin.
« Merci pour ce compliment ! » se réjouissait la déesse. Elle plaça sa main sur sa bouche en ajoutant gaiement : « Tu as bien raison, si jamais cela arrive un jour – mais j'en doute – je compte sur ton aide ! »
Aphrodite aimait les compliments, comme les offrandes. Elle les acceptait tous et les rendaient aussi souvent que possible. Évidement que lui aussi était de toute beauté, Aphrodite savait qu'elle pouvait lui faire confiance si un jour elle faisait un faux pas ! Elle adressa ensuite un sourire au jeune dieu :
« Hormis ces histoires d'offrandes, tu te portes bien j'espère ? » lui dit-elle de manière innocente.
La déesse était toujours très attentive aux autres. Bien qu'elle ne le montre que très peu ou ne sache pas trop comment se positionner. Il faut dire qu'elle avait bien intégré son caractère de petite princesse. Mais princesse ou non, elle s'en fichait. L'important maintenant était de changer les idées de son cousin et de prendre de ses nouvelles. Elle l'invita d'ailleurs à marcher à ses côtés.
Invité Invité
Re: let's talk about love... | Dim 10 Aoû 2014, 09:55
❝ let's talk about love... ❞
La beauté & le rouquin
Je pouvais être heureux de croiser une personne telle que Aphrodite, au moins comme ma tante, elle semblait m’apprécier. Malgré mon statut de divinité mineure, j'étais apprécié des grands et ça roxxait du poney argenté. Les préoccupations des dieux du Panthéons devait lui prendre beaucoup de temps, mais si elle avait du temps pour moi, pourquoi pas. Je souriais doucement. Ses câlins étaient toujours agréable, au moins ne me collait pas trop, pas comme ma femme quand elle s'y mettait. Je l'aimais bien, mais elle m’étouffait bien trop pour que je reste avec. Elle me remerciait pour le compliment. Elle avait un petite rire adorable, au moins, elle était de bonne humeur, il n'était agréable de la croiser dans le cas contraire. Elle me confiait son habillage, si un jour ça arrivait, comme quoi être dans le vent comme avait des avantages, j'avais la confiance de la déesse de l'amour, l'incarnation même de la beauté. Si c'était pas classe. J'étais fier de mon importance que je venait de gagner. Elle me demandait si j'allais bien. Je me mettais à réfléchir un peu, qu'allais-je donc lui dire, la vérité, ça serrait mieux. Il était venu ici pour voir son père, ce paternel qui ne faisait que le fuir. Il se promettais de le voir un jour. En attendant la présence de ma cousine était très agréable. Puis avec elle je pourrai parler de tout et de rien.
-Oui, je vais très bien, si on oublie que ma femme est une véritable sangsue, à ce demander ce qui me plaisait en elle, enfin, il est vrai qu'il est parfois agréable d'avoir une personne si dévoué à ses côtés. Mais me retenir ne sers à rien, je ne suis pas le dieu du vent pour des queue de cerises. Et toi comment vas-tu ?
C'était une façon comme une autre d'engager la conversation. Elle avait le mérite d'exister. Puis si une personne pouvait comprendre ma situation c'était bien elle, on lui donner mon cousin moche comme mari et préférai l'autre caractériel. Il n'était pas difficile d'être au courant de la vie de ma famille. Puis cette union avait donné le meilleur ami de mon fiston et ça c'était vraiment cool. Ma femme était jolie, comme beaucoup de nymphes, mais elle avait un pouvoir à la fois utile et terrible. J'en frissonnais de tout mon long. Combien de personnes importante avait-il oublié comme cela ? Je n'en savais rien. D'un côté, je ne voulais pas savoir. Elle pouvait encore courir pour m'avoir dans ses bras. Je m'amusait bien trop ces derniers temps pour cela. Malgré que mon œil me faisait mal, il avait besoin de s'aérer. Mais je le gardait caché le plus longtemps possible. Rien que pour ça on pouvait me féliciter. Je resserrai mon bandeau, il tenait bien sans cela, c'était plus nerveux qu'autre chose. Je voulais pas blesser ma cousine, je m'en voudrai terriblement. J'appréciais son sourire et sa bonne humeur, puis ce n'est pas comme si j'étais un de ses ennemis.
Re: let's talk about love... | Mer 13 Aoû 2014, 00:24
let's talk about love.
f e a t ; eole ♥
A
phrodite était de très bonne humeur ses derniers temps. Elle n'avait pas croisé son père, esquivait assez bien son amant et ne s'était pas encore prit le nez avec sa sœur – bon, en même temps, elle n'était pas beaucoup sortis ces derniers jours. Tout allait donc pour le mieux. Revoir son cousin lui faisait plaisir, énormément plaisir même. Parfois, elle se demandait à quand datait leurs discussions interminables. Depuis combien de temps n'avaient-ils pu se parler des heures durant sans que le boulot de Dieu les rappelle ? Les Humains faisaient rirent la déesse quand ils disaient qu'être dieu, c'était simplement se la couler douce et profiter des offrandes. Pour le deuxième propos, la jeune femme était plus que d'accord avec eux : les offrandes n'étaient pas prises à la légère avec Aphrodite. Cependant, elle ne faisait pas que se la couler douce. Non. Comme tous les dieux, mineurs ou non, elle avait un boulot à plein temps. Et parfois, rien ne valait une bonne rencontre pour oublier toute la paperasse que s'installe sur un bureau. Aphrodite, si son cousin en avait le temps bien évidement, était donc partante pour laisser les offrandes à un autre jour et passer un peu de temps avec son cousin. Avait-il seulement réalisé la chance qu'il avait ? Il venait de passer avant les offrandes de la déesse ! Évidement, nous en rigolons, mais Aphrodite n'est pas le genre de personne à faire passer les offrandes avant un membre de sa famille – quel qu'il soit. Bien qu'elle les aime énormément et qu'elle le fais savoir. Aphrodite aime être aimée... Quoi de plus normal pour la déesse de l'Amour, non ?
Après avoir confié son habillage à son cousin, Aphrodite s'empressa de prendre de ses nouvelles, souhaitant savoir si il allait bien. Celui-ci mit quelque temps à répondre, après un moment de réflexion. Ce silence de la part du jeune homme inquiéta presque Aphrodite qui se demandant bien ce qui arrivait à son cousin. Des problèmes de couples, enfin, de mariage plutôt. Encore ces fameux problèmes. Si il y avait bien une personne sur terre avec qui Aphrodite pouvait parler de son mauvais mariage, c'était bien Eole, car lui aussi n'était pas en parfait accord avec sa mariée. Un sourire embêté se dessina sur la bouche de la jeune femme :
« Ah, ces mariages... Ils nous en feront voir de toutes les couleurs, n'est-ce pas ? Elle est toujours aussi... accrochée à toi ? »
Aphrodite savait que Déiopée, femme d'Eole, était un petit peu collante avec lui. Le couple qu'il formait avait passé pas mal d'épreuves, mais comme la déesse de l'Amour et le dieu du Feu, ils étaient tout deux mariés. Et rien ne pouvait briser les liens du mariage. Enfin... cela restait à étudier. Vous vous doutez bien qu'Aphrodite restait toujours attentive aux histoires de mariages... Elle voulait absolument s'en défaire d'un pour épouser l'Homme de sa vie. Enfin, pour le moment, la déesse parlait des histoires de son cousin, pas des siennes. Elle était prête à écouter tout ce qu'il lui dirait. D'ailleurs, cette dernière rigola lorsqu'il rappela qu'il n'était pas le dieu du vent pour rien :
« Hum... Peut être a t-elle oublié que le vent n'est pas chose facile à obtenir ? D'ailleurs, c'est plutôt l'inverse qui se passe non ? Le vent nous attrape, mais nous ne pouvons attraper le vent ~ »
Elle lui sourit, continuant de marcher à ses côtés. Vient ensuite le tour d'Aphrodite : comment allait-elle ?
« Et bien écoute, c'est toujours les mêmes histoires... Je vois toujours en « cachette » mon amant favoris ! En dépit d'être bien mariés, on fait ce qu'on peut, n'est-ce pas ? »
Aphrodite tourna la tête en direction du dieu du vent. Encore à tripoter son bandeau. La déesse n'avait jamais eu l'occasion d'aborder le sujet du bandeau avec lui, considérant que c'était certainement quelque chose d'intime. Elle respectait les secrets des autres et n'était pas du genre à s’introduire dans leur intimité de cette manière – même si l'envie la démangeait.
« Et donc, toujours aussi volage ? Je suppose que tu dois toujours trouver autant de prétendante, je me trompe ? »
Invité Invité
Re: let's talk about love... | Mer 13 Aoû 2014, 10:35
❝ let's talk about love... ❞
La beauté & le rouquin
Je pouvais faire ce que je veux devant les yeux de ma cousine et ça valait bien toute les offrandes qu'on me devait. Lui n'était jamais surchargé de travail, il avait plein de temps libre, qui faisait appel au dieu du vent. Le vent pourtant un élément important dans ce monde sinon il ne serait l'élément de prédilection d'un garçon à tête de flèches dans une série animé pour mortel. L'air c'est classe. Un sourire resta sur le visage de ma cousine, elle disait que ces mariages nous en faisait voir des vertes et des pas mûres. Elle demandait si ma chère et tendre tait toujours accroché à moi comme une ventouse et encore le mot était faible. J'avais un grimace de dégoût, elle me faisait royalement chier parfois, mais Héra nous avait mariés. Je n'avais pas le choix, et parfois, elle était mignonne, mais elle m'énervait beaucoup. Cousine sexy disait que comme le vent, j'étais difficile à t'attraper, je gonflais un peu le torse fier de cet état de fait. Elle disait que c'était le vent qui nous emportait pas l'inverse, je sentais que j'allais adopter très vite cette expression pour la sortir à mes amantes et amants. Son sourire toujours éclatant m'enchantait. Elle vivait toujours la même histoire, fuyant cousin difforme pour l'albinos. Ces deux-là formait un drôle de couple, mais ils s'aimaient. C'était difficile de voir Arès aimer, mais nul ne résiste à Aphrodite, encore moins mon cousin. Eros en est une magnifique preuve. Elle finit par demander si j'étais toujours aussi volage en insistant que je devais avoir facile de trouver des conquêtes.
-Toujours aussi volage cousine, j'aime tester de nouvelles choses, puis comme le vent, je n'aime pas m'attacher trop longtemps, même si elle est collante, ma femme déteins le record de m'avoir retenu le plus longtemps. C'est aussi la seule personne qui ne semble pas affecté par la malédiction. Cela mets mes nerfs en pelote. Pour le moment, je n'ai pas tant de prétendantes que cela. C'est bien dommage, enfin ce n'est pas grave, je pourrai me faire un joli garçon. Volage et bisexuel cousine, ne l'oublie pas.
Je lui souriais aimablement, elle était adorable à me demander des nouvelles de mon couple alors que son officiel battait de l'aile depuis le début. Elle n'avait jamais aimé mon cousin difforme ? Je pense qu'à l'a aimé sur le coup, puis le cousin albinos et elle se sont vu et ils s'étaient aimé avec passion violente. D'autres dieux aurait été puni de cette infidélité, mais pas eux, il y avait rien à faire c'était bien d'être né de tonton sexy. Je soupirai cette constatation m'énervait. Faudra que je demande à Zeus de lever cette punition. J'avais assez payé. Puis le temple était désormais détruit par les mortels, pour en construire une autre alors pourquoi ? Je soupirai un peu en regardant ma cousine, son sourire éclairait ma journée qui s'annonçait encore ennuyante, même si diriger le vent était toujours un plaisir pour ma personne. Je me tournais vers elle.
-Je verrai bien ce que les vents m'apporte et si ça me plaît, j'irai draguer cette personne et qu'importe son sexe, sa race, je sais que j'aimerai faire des choses avec elle ou lui.
Je ne me cachais pas, je trompais à tout va, mais au moins, je me laissais emporter par le vent de la passion, j'aimais passionnément, je pouvait rester longtemps avec un mortel parce que les vents lui était favorables, mais au moindre truc, je m'envolais laissant derrière moi cet amour mourant. Le vent ne s’arrêterait pas et ne trouvait jamais totale satisfaction, tel était mon sort, mais je m'en plaignais pas, seul ma malédiction m’embêtait réellement. Mais cela, j'arrangerai le coup avec tonton sexy après avoir chassé gentillement des mortels avec lui.
u la tête qu'Eole avait tiré lorsque la déesse de l'Amour avait évoqué sa chère et tendre, Aphrodite pensa qu'elle avait vu juste : cette chère épouse était toujours aussi collante. Elle comprenait parfaitement la position de son cousin. Il devait en avoir marre de sa femme mette son nez dans ses affaires. Il devait en avoir marre d'être privé de sa liberté par un simple mariage. Cela ne pouvait que rappeler de profonde cicatrices dans le cœur de la déesse. Elle savait ce que c'était de se faire soutirer sa liberté par un anneau en or. D'ailleurs, Aphrodite ne l'avait pas mis aujourd'hui, son bel anneau... Comme d'habitude. Mariée ? Peut être, mais est-on obligé de l'afficher ? Ou plutôt... voulait-elle l'afficher ? Si cela avait été Arès qui lui avait offert, évidement. Mais personne d'autre que lui n'était en mesure d’accommoder Aphrodite d'une telle marque d'attachement. Avait-il seulement conscience de l'emprise qu'il avait sur cette femme ? Dans tous les cas, dans l'histoire d'Eole, la belle déesse ne pensait pas que le dieu du Vent soit aussi indifférent aux charmes de sa femme. Elle pensait qu'il l'appréciait vraiment, peut être plus qu'il ne le faisait savoir, mais qu'il n'était pas prêt pour le mariage. Ceci était certainement la raison pour laquelle Aphrodite se retrouvait beaucoup en son cousin. Elle non plus n'était pas prête à se marier. Peut être que maintenant, après des siècles et des siècles d'Amour – presque – parfait avec Arès, elle l'envisagerait certainement. Peut être que si elle n'avait pas été unie à Héphaïstos elle se serait marié avec le merveilleux dieu de la Guerre. Peut être. Personne ne pouvait affirmer cela. Aphrodite savait que son mariage avec Héphaïstos avait tout d'abord anéantie la relation fusionnelle qu'elle vivait avec Arès depuis déjà bien longtemps, mais ce même mariage les avait aussi plus que rapproché. Peut être que sans cela ils n'auraient pas été aussi uni maintenant ? Une chose était sûre, c'est qu'à présent, la déesse savait avec qui elle voulait finir sa vie. Elle avait d'ailleurs commencé à construire une famille avec Lui.
Aphrodite écouta avec attention ce que lui disait son cousin. Toujours aussi volage ? Cela ne l'étonnait pas. Elle l'avait toujours connu comme cela – elle aussi l'avait même été à une époque et retournait sur ses pas de temps en temps. Elle aimait bien montrer qu'elle n'était toujours pas d'accord avec son union, des siècles après que celle-ci se soit décidée. La déesse de l'Amour rigola lorsque son cousin fini sa tirade par « volage & bisexuel ». C'est vrai, c'est vrai, comment pouvait-elle l'oublier.
« Évidement, évidement ! C'est comme cela qu'il faut procéder : aller voir partout ! Il serait dommage de mourir bête en se contentant d'être hétéro ! » ajouta-t-elle avec un clin d'oeil.
Aphrodite elle-même était bisexuelle. Cela lui était arrivé d'avoir des relations avec des jeunes femmes, et elle avait bien apprécié ses petites expériences. C'était différent de se retrouver en couple ou en relation avec une personne du même sexe que soit. Comme tout, cela avait des avantages et des inconvénients. Mais la déesse de l'Amour aimait tout. Elle consentait tous les types de relations, hétérosexuelle, bisexuelle & homosexuelle, du moment qu'il y avait de l'Amour ou une flamme de désir. On ne dit pas non à l'amour. Comme le disait son cousin, la race ou le sexe n'avait rien à voir là dedans. Si on ressentait quelque chose, il fallait se laisser aller, lâcher prise. Cela ne sert à rien de fuir ses attirances et ses désirs. Ils finissent par nous rattraper - surtout si ils sont véritables.
« Et je suis bien d'accord avec toi : en amour, le sexe, la race ou la couleur de peau son des choses qui ne comptent pas. L'amour est bien plus fort que tout cela ! »
La déesse était bien contente d'être en compagnie de quelqu'un qui la comprenait VRAIMENT. Était-ce parce qu'il était le dieu du Vent qu'Eole était si ouvert d'esprit ? Aphrodite n'en savait rien mais bénissait son cousin. Elle aurait aimé que les dieux du Panthéon soit aussi tolérant que son cousin. Comme pour le rassurer, vis à vis de ses conquêtes, elle laissa échapper une phrase. Ou plutôt, une invitation.
« Comment cela, tu n'as pas tant de prétendants que cela ? Avec ta tolérance et ton joli minois, je ne vois pas ce qui retient tout ce petit monde de te sauter dessus... Si tu as besoin d'un coup de main, tu sais à quelle porte frapper si jamais tu es en difficulté. »
Cela pouvait paraître anodin, stupide, cliché, mais Aphrodite le pensait réellement. Elle avait toujours porté dans on cœur le rouquin. Ce qu'il venait de dire lui avait un peu remonter le moral. Il était facile de toucher la déesse, mais cela était encore mieux lorsque l'on s'adressait à elle avec de telle paroles. Elle était très réceptive à ce que lui disait son cousin. Si elle pouvait l'aider, elle le ferait. Il n'avait qu'à demander. Si c'était à sa porter, elle le ferait. Volontiers même. Tout en gardant son joli sourire sur le visage, et en avançant doucement aux côtés de son cousin, Aphrodite entama un autre sujet de conversation. Elle souhait lui faire comprendre qu'elle avait entendu ce qu'il lui avait dit, mais ne pas vouloir trop insister sur le sujet, de peur d'atteindre sa pudeur.
« Si c'est ta malédiction qui te cause des soucis en amour, je veillerais à ce que la tendance s'inverse. »
Elle avait toujours ce petit sourire. Ils passèrent près de marches. Vu l'heure, personne ne circulait beaucoup dans les allées. L'ambiance était donc très calme, c'en était presque reposant. Aphrodite eu envie de s'asseoir dans un coin, tranquillement, pour continuer de parler avec son cousin. En réalité, elle souhaitait en savoir un peu plus sur ses conquêtes, écouter ses histoires d'amour. La déesse était certaine qu'il en avait plein à raconter.
« Si tu as encore le temps pour discuter un peu avec la plus belle de tes cousine, est-ce que cela te dérangerait qu'on s'assoit quelque part ? » proposa-t-elle avec le plus beau des sourires.
Je lui souriais aimablement, fier de mes tirades. Il fallait dire qu'être apprécié était toujours agréable, encore plus pour moi. Elle riait, sûrement à cause de ce que j'avais dit, je devais être un peu drôle pour ma cousine. Elle semblait d'accord de tester un peu de tout. J'étais content qu'elle me comprenne, en même temps, il était normal qu'elle saisisse ce côté de ma personnalité. Quand il était question d'amour, c'était elle la mieux renseignée, c'est comme on me demandait comment se nommait les vents, certains avait prise le nom de mes fils aux quels j'ai confié un peu ma tâche, s'occuper des vents est un job à plein temps. Même si je faisait pas grand chose actuellement. Elle s'étonnait que je n'ai pas tant de prétendant que cela, en fait, qu'il n'ai pas beaucoup m'arrangeais bien que j'aurai aimé sentir la chaleur de bras qui se serre contre moi, les corps qui s'unissent dans la nuit. Elle me complimentait, je savais que mon statut de dieu me rendait quasi irrésistible. Ce n'est pas donné à tout le monde d'être roux et sexy. Elle proposait ensuite son aide, c'était marrant. Je n'avais jamais vraiment eu besoin de son aide pour plaire. Je savais que traverserai ce temps comme tous les autres avant lui. Elle parla de ma malédiction, mon œil me démangeait à travers mon bandeau. Elle ne m'apportais pas vraiment de soucis, ça me donnait un look un peu bad boy qui plaisaient toujours surtout aux demoiselles bien mièvre. Elle continua à marcher tout en me parlant. Elle voulait s'asseoir pour continuer notre conversation. J'avais un rire à ce moment. Elle était bien drôle. J'allais m'installer sur un banc avec un air qui se disait décontracté.
-Bien sûr, installe-toi cousine. Il faut dire que je parle peu de mes conquêtes aux autres, ils ne savent pas à quel point c'est exaltant de se sentir plaisant, même si c'est des mortels. En parlant de plaire, je crois que j'ai tapé dans l'oeil d'une petite hybride quelque peu spéciale. Une tigresse à dents de sabres. Cela fait une éternité qu j'en avais pas vu. C'est impressionnant ces bêtes-là. Par contre j'ai loupé mon coup avec une vampire, quel sale caractère, mais je lui ai donné la leçon qu'elle méritait. Ce n'est parce que je suis dieu mineur qu'on a droit de faire ce qu'on veut avec moi.
Je mit fin à sa tirade, un peu gêné par tout ce que je disais, je vantais un peu avec mes conquêtes, même ratés. Puis, c'était Aphrodite qui avait voulu cette discussion. Je n'ai pas en m'en vouloir. Qui m'écouterai à part elle ? Je pense que Tata Héra n'aimerait vraiment pas savoir ces choses-là. Elle dirait sûrement que je devait être fidèle à mon mariage pour le bien de la nymphe qu'elle m'avait mis sous mon aile. Contre un petit service contre de ses protégés, un très bel homme d'ailleurs, des comme lui on en fait plus à notre époque et c'est bien dommage. Je passais une main dans mes cheveux roux, ils me grattaient quelque peu, c'était horrible, parfois, enfin, je me disais qu'il avait bien pire que cela. Je souriais à ma cousine, la pauvre femme toujours lié à cet homme et obligé de voir cousin albinos en cachette, pas vraiment caché cette relation, vu qu'il y avait Eros, un joli garçon. Je n'y toucherai pas, il était bien mon fiston, un duo de choc, je ne le briserai pas. Je ne suis pas si cruel que cela. Je vais pas brisé un couple si bien assorti. J'ai beau être volage et promulguer les expériences, ça m'attendrissait de voir certains se fixer et laisser le vent du destin passer sur comme si rien n'était. Ils résistaient au temps sans s'ennuyer de l'autre, moi j'en était bien incapable, bien trop instable, toujours prompt à chercher cette chose qui pourrai faire vibrer mon cœur. Ce n'était pas toujours aisé, surtout quand les mortels faisaient n'importe quoi pour le mettre en colère. C'était leurs fautes ces vents violents qui parcouraient l'île. Je ne regrettais absolument pas de déverser ma colère ainsi, le vent est toujours mon allié, il le restera pour l'éternité. Je me tournais vers elle.
-Des histoires comme ça, j'en ai quelques unes, mais je n'ai pas envie de t’embêter, surtout que tu est quelqu'un très demandé. Je ne veux qu'on te fasse du mal pour t'être absentée.
Je ne voulais pas qu'on la prive de quelque chose comme mon œil, bien qu'elle resterai jolie, déesse de la beauté pour l'éternité. Elle serait toujours aussi canon.
a déesse adressa un tendre sourire à son cousin. Suite sa demande, Eole et Aphrodite prirent place sur le premier banc qui se présenta à eux. Aphrodite n'a jamais été une de ces femmes très actives. Elle avait déjà fait le déplacement jusqu'au Panthéon aujourd'hui, en ce téléportant certes, mais cela ne l'empêchait pas d'avoir déjà envie de s’asseoir. Vous l'aurez compris, la déesse n'était pas très sportive. Il faut dire que depuis sa naissance, elle était toujours restée sur son petit nuage à attendre, à observer. Aphrodite n'était pas une femme d'action, sauf lorsqu'il s'agissait d'amour. Et puis, autre chose la motivait à s'installer sur ce banc aux côtés de son cousin : leur discussion. La déesse n'avait pas eu l'occasion de parler aux dieu de Vent depuis bien longtemps, elle appréciait donc cette conversation et tenait fermement à la continuer. Mais pour cela, elle se voyait plutôt assise que constamment en mouvement. Se balader en marchant était une possibilité, mais Aphrodite préférait se poser et ne pas se préoccuper d'où aller. Porter toute son attention sur son cousin, telle était l'intention de la déesse de l'Amour et de la Beauté. Une fois assise à ses côtés, elle écouta ses histoires. Aphrodite n'avait pas souvent l'occasion de parler de ses conquêtes ou bien même de ses amours avec qui que ce soit. Elle aimait les partager avec les personnes qui lui étaient chères, comme sa sœur, Athéna, mais encore. Son aînée ne savait pas tout. Qui avait vent de Valentine ? Cette petite merveille qu'elle avait dû abandonner sur terre, aux côtés de son père, pour que cette jeune fille n'ait jamais d’ennuis. Aphrodite se souvenait de son histoire d'amour avec le père de la demoiselle, comme si c'était hier ? Et pourtant, cela datait de quelques siècles... Aphrodite aimait montrer qu'elle était contre son mariage. Elle savait très bien l'afficher clairement, mais elle suivait tout de même quelques règles : Il fallait qu'il y ait de l'Amour dans cette histoire. Ce n'était pas juste une relation d'un soir, une relation éphémère pour satisfaire les demandes du corps. Non. L'Amour était important. La déesse admettait qu'elle avait aimé cette homme, que cela lui avait fait mal au cœur de s'en détaché, mais... Ce n'était rien comparé à ce qu'elle éprouvait pour Arès – avec qui elle était en couple à l'époque. L'Amour de sa vie, un époux et un amant... Que fallait-il encore à cette déesse ?
Aphrodite savait que son cousin ressentait la même chose qu'elle en ce qui concerne leur échange : lui non plus ne devait pas avoir l'occasion de parler de ce genre de choses bien souvent. Et puis, le discours entre les deux dieux était fluide. Qui aurait cru qu'ils était si proches ? Ce n'était peut être pas pour rien que leurs fils respectifs s'entendaient si bien ? Ne pouvait-on pas dire que l'Amour et le vent se ressemblait ? Tous deux n'étaient pas vraiment contrôlable, n'est-ce pas ? Aphrodite répondit à son cousin :
« Ah ! Je suis contente d'entendre cela de la part d'un dieu : même si ce sont des mortels, il est vrai que certain sont très... attachant. » l'histoire de vengeance de son cousin la fit beaucoup rire « De la vengeance ? Je ne savais pas que nous nous ressemblions sur ce point là, aussi ! Qu'elle leçon lui as-tu donné ? » demanda la déesse avec impatience.
Aphrodite aimait TOUTES les histoires d'amour. Même celles qui se finissaient mal. Même celles qui prenaient de trop grande proportions. Même celles où l'on parlait de vengeance. Peut être surtout celles-ci ? Non. Mais la vengeance était quelque chose que la déesse comprenait. Pour vengeance, il faut amour, n'est-ce pas ? C'est la haine entraîne la mort, pas un acte passionnel. La mort pour amour existe, certes, mais le crime n'est pas quelque chose de très... commun chez les Hommes. Il avait été très rares pour la déesse d'observer des cas de morts. Mais la vengeance d'un dieu devait être intéressante à entendre. Peut être que cela donnerait des idées à notre belle déesse, qui sait ?
Aphrodite rigola. Mais qu'est-ce que son cousin allait encore s'imaginer ? Ce n'est pas parce qu'elle faisait partis du Panthéon qu'elle devait toujours travailler, si ? D'ailleurs, travailler... Aphrodite n'avait jamais considéré sa tâche comme un travail... Mais plutôt, un devoir. C'était bien plus noble et plus puissant. Elle souhaitait donc toujours être rigoureuse lorsqu'elle s'y mettait. Après, elle n'avait point d’horaires fixes : elle était libre de fonctionner et s'organiser comme elle le souhaitait.
« Quelqu'un de très demandée ? Peut être... Mais je n'ai que faire de ce qu'on pensera de mon absence. Et puis, tes histoires m'intéressent ! Cela fait si longtemps que nous n'avons pas passé du temps comme cela ! Donc, tes histoires je les écouterais toutes ! » elle fit une pause « A moins que tu n'aies quelque chose à faire ? »
Aphrodite n'avait pas mieux à faire pour le moment, et pour autant Eole n'était pas un divertissement. Évidement non. Aphrodite l'appréciait que trop pour le considérer ainsi.
Je n'étais pas au bout de mes surprises avec ma cousine, quand il s'agissait d'amour, elle était très loquace, on pouvait pas dire qu'elle était une mauvaise déesse. Pour ma part, le vent et moi ont ne faisait qu'un. Elle s'exclama un peu sur le fait que je trouvais certains mortels attachant, leur vie éphémère les rendait particulier, il vivait leur vie selon leur décision sans qu'il le regrette vraiment à la fin, les mortels sont des éternels insatisfaits tout au long de leur vie. Cette histoire de vengeance avait attisé la curiosité de ma chère cousine. Ma rencontre avec cette vampire ne s'était pas bien finie. Il avait fini par utiliser son pouvoir contre elle, mais elle l'avait bien cherché. Connaissant son côté impatient, je savais que je devrais lui dire comment j'avais fait au plus vite. J'entendais son rire, comme elle, il était magnifique. Je pouvais dire aux autres dieux qu'au moins moi je la faisais rire et ça c'était assez bien tout de même. Mes histoires l'intéressait, je veux bien croire, mes échecs devait être quelque chose que peu de dieu pouvait se vanter. Je sentais mon orgueil se gonfler un peu. Se refuser à un dieu, se faire détester par ce dernier, il fallait être fou.
-Je n'ai rien d'autre à faire cousine, depuis l'invention des bateau à vapeur on a guerre beaucoup de besoin de mon aide. Ma vengeance, elle est simple et personnelle, car je l'ai envoyé un tas de vents contraires afin qu'elle se calme, madame la vampire se croyait aussi immortelle que nous sous prétexte qu'elle même pas vécu deux siècles sans prendre une ride. C'est bien pour ça que je n'aime pas trop cette race, ils sont prétentieux à cause de leur immortalité.
Je marquais une petite pause regardant autour de moi avec mon œil non-dissimulé par le bandeau que je portais. Les mortels ne faisaient même pas attention à nous c'était un peu vexant, mais en même temps, j'étais assez content qu'ils nous regarde comme des merlans frits sur une étale de poissonnier. Mon sourire s'élargit un peu en voyant que certains avait les bras si chargé que leurs offrandes tombait sur le sol. Il n'était pas rare que je reçoive un cadeau de cette manière. Mais ces choses un peu physique n'avait aucune espèce d'importance dans le fond. Bien sûr être apprécié était agréable, mais le vent n'est pas quelque chose qu'on achète. Il est libre en tout circonstance. Bien sûr, je le pliais à ma volonté.
-Du coup, j'étais un peu fâché après cela, j'ai lâché des vents violents sur l'île entière, j'ai persécuté un hybride raton-laveur et démon. Ce n'était pas très malin de ma part, j'en concède. Mais bon, je n'aime pas être pris pour un moins que rien à cause de mon statut de divinité mineure.
Je ne décolérais pas sur ce fait, franchement pourquoi s'acharner sur la place ue j'avais c'est d'un ridicule, bien sûr ma fierté en prenait un coup. Je devais encaisser cela sagement, laisser le vent effacer cette blessure dans mon âme. Je ne serai jamais aussi populaire que les autres, mais au moins on parlais de moi. Sinon on aurait pas donné mon nom à ses machines à faire de l’électricité. C'est une chose assez proche de la foudre dont est maître Tonton sexy. Je l'avais vu agir dans ce monde que les mortels ont construits, ils avaient cette volonté de se rapproché de l'étranger, mais cette volonté les éloignait de plus en plus. Bien sûr tous ces réseaux sociaux doit donner un travail de Dingue à nos deux messagers. Il ne me restais plus qu'à attendre une course quelconque pour qu'un mortel fasse appel à moi. L'aider ou non dépendrai de mes humeurs. Je les savais changeantes, pourquoi ça changerait ? Le vent n'est pas quelque chose de stable, moi non plus. Bien que j'avais cette attachement à la famille. Rien ne la surpassait à mes yeux, pourtant quand je voyais mes enfants demi-dieu, ils m’apprenèrent avec douleur la disparition de leur mère. Je n'y pouvais rien y faire. Je tentais de recoller les morceaux avec ces pauvres gosses. Les miens, même si aucun d'entre eux ne semblait avoir hériter de ma belle chevelure rousse. Je souriais à ma cousine, lui parler était vraiment quelque chose d'agréable, bien qu'assez rare, et oui être dieu signifiait pas pour autant avoir la chance d'en croiser un autre que son propre reflet dans l'eau. Ce n'était qu'un détail. Ma cousine a les mêmes souci que moi, même si elle fréquente cousin albinos.
Accueil 
