I Want you more - Feat Déio | Ven 21 Nov 2014, 18:43
I Want you more
Déiopée & Eole
Je me tournais, remontant sur mon nez mon écharpe qui sentait un mélange d'alcool et de sucre, les reste de cette journée d'amusement qui s'était mal tourner. Il ne me restais qu'à rentrer voir Déio... J'ai pas envie, je vais dormir dehors, à la belle étoile quelque part en espérant qu'il ne pleuve pas. J'avais les vents avec moi. Je pouvais battre ce temps maussade. Je croisais les bras, mais j'avais aussi besoin de ce réconfort,, ma femme pouvait me l'apporter dans une certaine mesure, j'hésitais avant de me téléporter à cet endroit qui était censé être le mien. J'entendais une respiration .Je ne disais rien, j'avançais. Je m'approchais d'elle et la serrai doucement entre mes bras. J'embrassais doucement le revers de sa main. Comme la première fois où je l'ai vue.
-Je vais être à toi pendant un moment, ma chère et tendre, prends gaffe à ne pas m'étouffer ou me piquer des souvenirs. Laisse-moi me reposer sur toi.
Je sentais mon bandeau défait, elle posa sa main sur ma joue avant de regarder en face mon eil maudit, seule elle sait à quoi il ressemble et Zeus, évidemment. Je me laissais aller sur ses frêles épaules. Je me sentais si mal pour moi, non seulement pour mon fils. Je me blottissais contre elle, sentant son odeur, elle sentait bon les fleurs, je me surprenais à me laisser emporter par ses effluves, je connaissais déjà, mais elle avait un petit aire de renouveau, ce renouveau dont j'ai besoin actuellement. Puis je repensais aux mots de cousine Aphrodite et si c'était moi qui pimentais notre vie de couple. Je mettais mon nez dans son cou et allait lui faire un léger baiser dessus. Son odeur m'avait manqué, sa présence encore plus, je voulais me sentir aimé à nouveau. C'était à la fois compliqué et simple. Je voulais qu'une seule chose, parmi tant d'entre.
-S'il te plaît n'efface pas ma mémoire, je refuse que tu souffres, laisse le temps panser ma blessure. J'ai promis à Zephyr de t'être fidèle, de faire un effort. Il a toujours été très affectif avec toi. Je t'envie un peu, avec mi, il est un peu distant. Peut-être que cette fidélité va me faire plaisir. Je prends ce pari, tu sais mieux que personne à quel point je suis joueur. Déio... Laisse-moi me reposer sur toi, encore une fois, pardonne mes erreurs.
Mon écharpe autour de mon cou tomba et fit un bruit mat. Je la serrai comme si ma vie en dépendait. Ses longs cheveux sombres me chatouillant le visage. Je me tordais le nez afin de ne pas éternuer bêtement. Plus je m'en empêchais, plus je sentais comme sur le point d'exploser. Donc, je m'éloignais un peu de ce dernier afin de regarder les yeux de ma promise. Un sourire vint se peindre sur mon visage, elle était toujours aussi belle, elle m'avait plu autrefois et elle me plaisait toujours un peu. C'était mon pied à terre, mon roc, une personne que nul mortel avait réussi à combler entièrement. Ce qui me manquait c'était les diamants que cachait cette montagne, l'aventure.
(c) LADY PATPAT
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Re: I Want you more - Feat Déio | Ven 21 Nov 2014, 21:29
I want you more. « Fais-le t'aimer comme toi tu l'aimes. »
feat. Eole
La chaleur.
Elle t’a gagnée depuis quelques heures déjà. Etrange pourtant, toi qui as l’habitude de mourir de froid, lorsque tu es seule. La maison était vide, aussi vide que son cœur. Au froid que son âme. Pourquoi l’aimes-tu ? Tu n’en ais rien. Et tu te dis que tu aimerais ne plus l’aimer. Il te fait souffrir. Il te ronge de l’intérieur Et pourtant tu n’arrives pas à le détester. Comment en es-tu arrivé là ? Tu étais pourtant si heureuse sur Nimos. Et tu étais si heureuse toutes ces années où il t’a été fidèle, avant qu’il n’aille voir sa foutue mortelle. Pourquoi ne peux-tu pas être heureuse à nouveau ?
Le froid.
Tu frissonnes et te frotte les bras, tes bras nus et blancs comme la neige. L’hiver approche et ton teint déjà peu coloré n’avait aucune chance de noircir avant des mois. Tu ne portes qu’une nuisette noire, sans rien d’autre. Enfin, une petite lingerie intime, tu restes après tout une demoiselle. Tu souffles en claquant des dents, comme pour te réchauffer, assise devant un bon roman. Tu aimes les romans. Ils te permettent de t’évader dans des mondes inconnus. De vivre des histoires d’amour merveilleuses. Des histoires que tu aimerais avoir sous ton toit, toi aussi. Mais c’est impossible. Tu le sais. Nouveau soupire. Et la porte s’ouvre.
Lentement, tu tournes la tête pour entrevoir ton visiteur. C’est ton homme. Tu ne peux qu’être heureuse de le revoir. Il t’a manqué, malgré tout. Malgré qu’il sente l’alcool et le sucre, ce qui te laisse bien imaginer ce qu’il a pu faire. Mais tu ne préfères pas savoir. Tu te lèves, tu te laisse enlacer, embrasser la main. Un petit sourire se dessine sur tes lèvres à ses mots, tandis que tu glisses ta main sur sa joue pour la lui caresser. Tu regardes son œil, cet œil qui lui a causé tant de souffrances, et lui jette un regard plein de compassion. Quelque part, tu te sens responsable. Tu aurais du pouvoir être là pour lui.
Oui, tu l’aimes, à la folie.
- Repose-toi sur moi tant que tu veux.
Tu lui souffles ses mots à l’oreille, tandis qu’il te serre comme s’il allait mourir de te lâcher. Ton cou se tend, pour lui laisser la place de te respirer comme il le veut. Tu as toujours senti la fleur, après tout tu es la Nymphe des plantes. Il semble apprécier. Tu glisses doucement tes petits bras se glisser autour du dos de ton mari, pour le serrer dans tes bras avec la même force que lui. Ses lèvres se posent sur ton cou et un frisson te parcourt l’échine. Tu soupires. Rien que ce geste te rend toute chose. Et voilà qu’il te promet de t’être fidèle, à nouveau. Même si ce n’est que pour répondre à une promesse faite à Zeus, tu es heureuse, de pouvoir avoir ton homme rien que pour toi. Saisis cette chance, ne le laisse plus filer. Fais-le t’aimer si fort qu’il ne pourra plus détourner son regard de toi. Fais-le t’aimer comme toi tu l’aimes. Fais-le oublier ses malheurs sans avoir recours à ta magie. Tu le veux, tu le peux. Tes doigts se glissent doucement sur sa nuque, dans une douce caresse qui se veut de plus en plus désireuse, jusqu’à ce que tu n’empoignes sa tignasse de feu. Il te regarde dans les yeux. Tu lâches ses cheveux et glisse ta main sur son visage. Son œil, puis sa joue, et enfin ses lèvres. Tu n’oses malgré tout, toujours pas faire le premier pas. Après toutes ses années, tu ne l’as que rarement fait. Sans que ce soit l’envie qui manque. Mais tu veux le faire languir, tu veux qu’il ait envie de te faire sienne sans que ce ne soit toi qui le provoque. Tu veux le voir te désirer toute entière. Un doux murmure, soufflé à nouveau à son oreille.
- Encore une fois, je te pardonne. Et je prie pour que ce soit la dernière fois que j’aies à le faire. Pour que tu ne t’en aille plus, plus jamais.
A nouveau, la chaleur. Tu brûles, ainsi blottie dans ses bras.
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Re: I Want you more - Feat Déio | Ven 21 Nov 2014, 22:05
I Want you more
Déiopée & Eole
Sa voix, j'avais presque oublié à quel point elle pouvait être douce, si triste. Je la fais souffrir par mon comportement volage, je suis peut-être devenu borgne par les circonstances, mais je suis loin d'être aveugle. Je dois faire comme Aphrodite a dit, mettre mon grain de sel dans cette relation pour la rendre à mon goût, faire des efforts, mais je sais que je suis capable de tout comme de rien. C'était un peu le paradoxe qui m'animait. Je sentais ses mains, son odeur, par Zeus comme j'aimais cette odeur, je lui ferai mille avance juste pour la sentir à nouveau, être mienne encore. Ses gestes envers moi sont si tendre pourtant je mérite des claques. Son souffle chatouille ma nuque, je ne peux m'empêcher de frisonner de tout mon long. Elle hésite à faire le premier effort, je l'ai brisé, combien de fois, à chaque fois elle es là, je la déteste, je l'aime, je ne sais plus. Je suis perdu. Je laisse mes larmes submerger sur mon visage. Je suis une horrible personne. Elle me regarde, ses yeux sombres, dans lesquels je me plonge à chaque fois. Elle pardonnait et espérait que je reste. Je la serre contre moi et essuie mes larmes contre elle. Je m'accroche à elle comme à une bouée de sauvetage. Je n'ai rien su faire pour rendre le sourire à mon fils, la chair de chair.
-Merci, milles fois merci.
Je m'approche d'elle et lui vole un chaste baiser, ce n'est pas grand chose, mais je lui devais au moins tout cela, combien de temps j'avais éviter cette rencontre ? Combien de peine j'ai du me faire sans ses bras autour de moi. Son odeur était entêtante, elle me faisait tourner la tête. J'ai été tête en l'air, volage, j'ai aimé cela, je devais montrer cet imprévu et le mettre dans notre couple faire des surprises. Je respecterai ma promesse à Zéphyr. Je suis un homme de parole, bien que je pouvais dire dans mots dans le vents, je ne me permettrai pas que mes gosses me haïsse car je mentais aussi bien que Hermès. Juste par moment, car parce que le mensonge finissait toujours par être trop lourd à porter. Depuis des siècles, j'aime les choses légères. Je pose une mains dans ses cheveux, elle parcoure toute sa longueur. Je me demandais comment elle serait belle les cheveux courts.
-Déio, tu es belle, n'en doute jamais, même si je t'ai du dire le contraire, je t'aime. Je ferai des efforts, je mettrai ce qu'il faut pour que cette fois-ci, je ne me lasse pas de toi. Prête à vivre cette aventure.
Je me penche et lui vole un autre baiser, la collant à moi. Je la désire à nouveau, sûrement la peine qui me fait parler, ou le goût du changement. Je ne pouvais que me réjouir de cela, si il avait bien une personne capable de réalisé mes fantasmes, c'était celle qu'on m'avait donné comme épouse. Ces six mois risquent de beaucoup m'amuser.
(c) LADY PATPAT
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Re: I Want you more - Feat Déio | Ven 21 Nov 2014, 22:46
I want you more. « Fais-le t'aimer comme toi tu l'aimes. »
feat. Eole
Il te remercie.
Tu baisses les yeux, sans le lâcher. C’est bien la première fois qu’il te remercie, et pourtant tu estimes que tu en vaux un peu plus. Tu l’as pardonné pour toutes ses aventures, peut-être a-t-il même d’autres enfants qu’il t’a caché, des enfants qu’il a eu avec d’autres femmes que toi. Des mortelles. De toute manière, il s’en moque, ce n’est pas lui qui les porte, ces enfants. Il fait juste sa petite affaire et s’en va, laissant une femme enceinte jusqu’aux dents. Il s’en moque. D’ailleurs il se moque de tout. Il est le vent, après tout.
- Ne me remercie pas.
Tu ne saurais dire si ton intonation de voix était plus triste ou fâchée. Mais elle était douloureuse, cela va sans dire. Mais tu n’as pas fait grand-chose, tu l’as pardonné, certes. Mais pour quoi ? Par amour. Un amour qui te dévore, qui te fait perdre toute notion de bien ou de mal. Ton mari pourrait être la pire des enflures, tu le sais, tu l’aimeras toujours. Même si tu es malheureuse.
Et tu l’es.
Et voilà qu’il t’embrasse. Ses lèvres frôlent à peine les tiennes, un échange rapide et chaste. Mais cela a suffit à te faire fermer les yeux. A te faire totalement fondre contre lui. Ton cœur tambourine dans ta poitrine, si fort qu’il pourrait s’en échapper. Tu l’aimes si fort. Et c’est si douloureux. Tu serres les dents pour ne pas hurler de douleur, pour ne pas défaillir. Sois forte. Pour lui. Tes yeux sombres se rouvrent quand il recommence à te parler. Il te complimente, en caressant tes longs cheveux noirs. Tu ne les as pas coupés depuis ton mariage, sans doute as-tu espéré lui plaire en gardant cet air naturel. D’ailleurs ce soir, tes cheveux sont détachés, libres comme l’air. Tu n’allais pas tarder à te coucher, et dormir avec tes couettes est le meilleur moyen d’attraper des épis et de récolter le lendemain une crinière impossible à coiffer. Et il pleure, et s’accroche à toi de plus en plus fort. Il aurait pu te briser en deux, comme une vulgaire allumette. Tu le cajole, le temps qu’il se calme. En silence.
« Je t’aime. »
Ton cœur se bloque, tes joues rougissent bêtement. Il y a des années qu’il ne t’a pas dis ça. Tu n’as pas du entendre ces mots depuis qu’il a marié vos enfants, environ. Tu penses bien que cela commence à remonter. Il s’est calmé. Mais c’est toi qui pleure, Déiopée. Pourquoi pleures-tu ? Tu l’ignores, tu es simplement terriblement heureuse d’entendre à nouveau ces trois petits mots qui te font un bien fou. Tu les a attendus trop longtemps. Entre deux sanglots, tu murmures.
- Moi aussi je t’aime… Si fort…
Tu le lâches d’un bras pour t’essuyer les yeux, ton corps remué par des spasmes réguliers qui accompagnent tes larmes. Tu as pris l’habitude de pleurer, mais sous son nez, ça n’a pas du arriver souvent. Tu as honte, quelque part. Lorsqu’il t’embrasse, tu refermes les yeux et lui rend son baiser comme tu le peux, en collant ton corps contre le sien. Tu ne seras plus rien d’autre que son épouse, hors de question. Tu le feras t’aimer à la folie. C’est la promesse que tu te fais, tandis que tu laisses tes mains aller et venir sur le corps de ton homme, rien qu’à toi.
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Re: I Want you more - Feat Déio | Sam 22 Nov 2014, 09:50
I Want you more
Déiopée & Eole
Je gardais notre étreinte, depuis le temps que j'en avais besoin, de me sentir aimer, ça avait peut-être l'air ridicule, mais je ne pouvais m'empêcher d'apprécier ce moment, car depuis un moment j'avais besoin de tendresse. J'ai fait tant d'erreurs, à chaque fois j'ai été tenté de revenir, il a fallu ce moment avec Zephyr pour que tout bascule, que je laisse ma faiblesse m'envahir. Venir vers elle, c'était facile, elle m'aimait, je lui faisais mal et tout allait pour le mieux, seulement je devais faire un effort, c'était la condition que je m'étais mise pour ces six mois. J'allais tout faire pour ne pas m’embêter cette période. Elle parle, je sentais sa colère, elle était justifié, la douleur qu'elle ressentait n'était que de mon ressort. Pourtant elle, j'étais le seul homme qu'elle ai aimé, je caresse ses cheveux longs, leur douceur me serre le cœur, elle en prends soin, elle doit savoir que j'aime voir ses cheveux voler au gré du vent, elle ne sort presque jamais de cet endroit, à partir de ce jour cela changerait. Je lui ferai découvrir le monde en la tenant contre moi. Je la câlinais tendrement comme je ne l'ai plus fait depuis trop longtemps, mes mains allant caresser son dos. Ses joues prennèrent une jolie couleur rouge, ce rouge que j'avais tant provoquer autrefois, le revoir me rendait un peu nostalgique. Elle pleure, je passe mes doigts sur ses joues, essayant d'effacer cette peine dont je suis le seul responsable. Elle était heureuse de ma déclaration, mon cœur se serre, combien de temps ai-je ignorer ma femme et ses sentiments, pensant qu'à moi. J'étais tombé l'ennui, je m'étais pourtant amusé avec elle durant de nombreuses années. Elle est triste, si malheureuse. Après le baiser le pose mon front contre le sien, signe de mon nouvel attachement à elle. Je tente de calmer ses sanglots en la caressant sans toucher ni ses fesses, ni sa poitrine, je m'en sens pas l'envie. Je veux seulement sa tendresse, le reste, pour le moment, je m'en fichais.
-Je le sais, Déio, ma tendre femme, tu me pardonnes toujours. Tu me connais par cœur, je suis comme le vent, je change facilement d'humeur. J'ai envie que tu vois le monde extérieur avec moi, voyageons ensemble, apprenons à nous découvrir à nouveau. Pas maintenant, je reviens d'une soirée qui pèse sur moi. Je dois m'être trompé, j'ai pas pu rendre le sourire à Zephyr. Je te le rendrai à toi, je peux le faire, Déio, j'ai été aveuglé par l'inédit des mortels. Et tu me pardonnes encore, je suis chanceux de t'avoir. J'aurai du m'en rendre compte avant...
Je la caressais, j'aimais bien le faire, ce n'était pas que pour me faire pardonner que je le faisais. Je trouvais du réconfort à le faire, sentir sa douceur sous mes doigts. Toujours là, à m'attendre, nourrissant ses ténèbres dans cet endroit. Je devais lui faire voir les couleurs de ce monde. Une solution pour ne pas m’embêter, ne pas céder à la facilité attendant qu'elle me surprennes à nouveau, je devais suivre les conseils de ma cousine pour réveiller mon amour en sommeil, pour cela chaque effort fourni ne sera pas un sacrifice. Elle serait sûrement très surprise de ce changement, voir de l'étonnement sur son visage, voilà une chose que je n'avais jamais vue, je voulais voir toutes ces facettes, pas celles que j'avais vue depuis des années. La redécouvrir. Elle était presque une étrangère pour moi. Pourtant je ressentais des sentiments pour elle. Plus fort que n'importe quel mortels, même mes enfants ne dépassait pas l'affection que je lui portait autrefois. Mais cette passion s'est éteinte. Toujours fidèle, elle avait attendu ici. Dans cet endroit qui devait être le mien, il respirait l'ennui. Je n'étais pas un expert de la décoration, loin de là, mais je devais rendre cet endroit modulable à mes humeurs et mes goûts changeants, tout en restant sur une base fixe rassurante.
-Ne pleure plus Déio, je suis là. Je suis à toi, pas par dépit, car tu es une personne que j'ai aimé, la seule à laquelle j'ai été fidèle pendant tout un temps. Je suis là, sèche tes larmes ma chérie, si tu le souhaite, j'irai me laver pour retirer cette odeur qui me colle à la peau pour le moment. On vivras des moments ensembles, un peu sortir de ses murs te sera que bénéfique.
(c) LADY PATPAT
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Re: I Want you more - Feat Déio | Sam 22 Nov 2014, 12:19
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feat. Eole
Des larmes.
Elles sillonnent ton visage en abondance, sans que tu ne puisses vraiment les arrêter. Tu es passé en une minute du plus profond désespoir au bonheur le plus intense, et le choc de ce brutal changement d’humeur te tire des sanglots. Pourtant Zeus sait si tu as pleuré depuis ce mariage, Déiopée. Mais pleurer ainsi dans les bras de ton homme, aussi longtemps, aussi intensément, en laissant échapper tout ton malheur, toute ta haine, et tout ton amour, tu ne l’as jamais fais. Tu meures de honte, tu aurais voulu ne jamais te mettre dans cet état. C’est lui qui va mal. Il a besoin de toi, tu t’es juré de le soutenir, tu lui à promis qu’il pouvait se reposer sur toi, appuyer tout son poids sur tes frêles épaules, et finalement c’est lui qui doit te consoler. Le fera-t-il ? Tu n’en sais rien. Attend encore un peu.
Ses mains.
Elles parcourent ton dos puis tes cheveux, sans s’attarder sur les parties les plus intimes qu’il ne touche que quand les circonstances le veulent. Il semble les éviter. Tant mieux, avec tes yeux changés en fontaine, tu n’es pas tellement d’humeur. Tu renifles. T’essuie les yeux d’un revers de poignet. Il te dit que tu es belle, mais l’es-tu encore dans cet état ? Tu es si coquète, Déiopée. Tu voudrais tant lui plaire. Le rendre fou. Tu y parviendras. Tu l’écoutes, il te parle. Avec une douceur sucrée, une douceur fleurie, une douceur qu’il n’a pas œuvré envers toi depuis bien longtemps. Il te propose de voyager. Avec lui. Toi qui n’es pas sortie de cette grande et froide maison depuis trop longtemps. Tu n’étais pas prisonnière, tu voulais simplement être là quand il rentrerait. Mais il est le vent, libre et imprévisible. Lui seul savait quand il rentrerait. Alors tu restais là, à l’attendre. Et voilà qu’il est là, et il te propose de t’emmener loin, en voyage.
Laisse toi porter par les vents.
- Emmène-moi où tu veux, quand tu veux. Je te suivrais au bout du monde, Eole. Je serai toujours là pour toi. Considère ça comme de la chance ou non, que je sois là, que je t’attende, que je te pardonne. Je ne fais que t’aimer, pourtant. Malgré tout.
Tu lui souris.
Et ce n’est pas un sourire faux. Tu es sincère. Une sorte de manière de lui montrer ce dont il est capable. Il vient de te promettre de te rendre le sourire, et tu lui souris. Avec sincérité. Avec amour. Car en ce moment, tu sens bien qu’il en a besoin. De toi, de ta tendresse, de ta compassion, de tout ton amour. Et tu lui en donneras autant qu’il le faut, pour qu’il aille mieux. Pour qu’il n’ait plus besoin que de toi, qu’il n’ait plus que toi pour le soutenir, l’appuyer.
Rend-toi indispensable et irremplaçable.
Il te dit qu’il t’a vraiment aimé. Qu’il t’a vraiment été fidèle toutes ses années, avant qu’il ne marie vos enfants. Et tu le crois. Tu n’estimes pas avoir tort de le croire. Il est si souffrant, et si sincère. A vous voir, comme ça, blottis l’un contre l’autre, à se consoler mutuellement, à pleurer et se cajoler, à s’embrasser, personne, même pas Zeus, ne pourrait déterminer lequel de vous deux souffrait plus que l’autre. Même toi, tu ne saurais le dire. Tu es incapable de dire quoi que ce soit, d’exprimer combien tu l’aimes. Car tes sentiments sont si infinis que la surface de l’univers entier, ne suffiraient pas pour le lui montrer.
« Ma chérie. »
Il y a une éternité qu’il ne t’a pas appelé comme ça. Tu pourrais pleurer de nouveau, tant tu es heureuse. Il sera à toi, et il t’aime, et rien d’autre n’a d’importance. Lentement, tu hoches la tête. Il est vrai que cette odeur d’alcool n’est pas agréable, et tu n’as guerre envie de câliner un homme qui porte cette odeur sur lui. Tu te souviens de la première fois où tu l’as vu sous la douche. Un regard t’a suffit pour tomber folle de lui. Peut-être que s’il te voit ainsi à son tour, il t’aimera comme tu l’as aimé ce jour là. Il t’aime. Mais rend le plus amoureux que jamais. Car tu le sais, il y a Amour et Amour.
- Lavons-nous ensemble, si tu veux bien. Après toutes ces larmes, j’ai bien besoin d’une bonne douche, moi aussi.
Murmures-tu en toute innocence. Tu glisse ta main dans la sienne. Entrelace vos doigts. Serre sa main comme si ta vie en dépendait. Puis tu t’écartes de ses bras, lentement, en vérifiant qu’il ne va pas s’écrouler si tu le lâches. Et tu prends la direction de la salle de bain, cette pièce où tout à commencé. Et où tout recommencera.
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Re: I Want you more - Feat Déio | Sam 22 Nov 2014, 17:32
I Want you more
Déiopée & Eole
Je caressais ses joues, toujours emplies de larmes, comment les effacer avec efficacité. Je continuais à voir sa tristesse dans ses yeux. Elle est triste, brisé intérieurement, elle avait espérer tout ce temps, me voir réel devant elle devait tout changer. Les données étaient si différentes à présent. Le vent changeait de direction, il allait toujours dans mon sens, je m'en faisais violence pour que chaque jour cela soit le cas. Elle voulait bien partir, quitter cet endroit, vivre ce qui rendait ma vie si palpitante. Mon cœur battait à nouveau pour elle, c'était le moyen pour rester moi en sa présence, agir parfois comme un gamin, m'émerveiller devant les beauté de ce monde. Je prenais sa main doucement et déposais un baiser dessus. Je souriais doucement à celle qui était ma femme, elle le sera toujours aux yeux de Héra. De tout le panthéon, malgré mes infidélités, elle était à attendre mon retour, moi je l'évitais, quel genre de personnage étais-je ? Elle sourit à nouveau, il est là pour lui. Je souriais, puis j'allais la serrer doucement, c'était agréable comme moment, cela m'avait manqué tout ce temps. Je prétendais le contraire, mais cette tendresse était mon moteur, ce qui me rendait en partie si protecteur envers mes enfants. Je voyais ses grimaces, je sentais l'alcool, Las Vegas m'avait laissé de grosses séquelles, son regard est doux, il me fait fondre. Elle proposait de se laver ensemble, l'avait-n fait un jour, je n'en sais absolument rien, mais cette idée m'émoustillait. Je frissonnait de tout mon long. J'avais du mal à me faire que ma chère et tendre me proposait une telle chose, elle qui était si timide, elle osait faire ce genre de choses, combien de comportement avais-je changer par mon absence ? Pas choqué, juste surpris, ce piment me rendait tout chose. Ses mains liant les miennes, sa main et douce, mais ferme, j'aimais ce caractère qu'elle avait pris. Je souriais. Je la suivais docilement dans la pièce d'eau . Elle n'avait pas changé d'un pouce, je lâchais un petit soupir d'agacement, je la détestais cette sale, elle était trop classique, trop ancienne, dégoûtante. Certes, elle était propre, mais trop datant d'un temps révolu. J'en lève mes vêtements doucement, les vêtements que je porte sont légers, tellement que quand il touchent le sol, ils ne font presque aucun bruit. Je regardait doucement mon reflet, mes deux yeux vert pétillant de malice, ma musculature, mes cheveux roux avant de tenter de les plaquer en arrière. Je tirait la langue à mon reflet puis riait, j'étais comme un enfant quelques secondes avant de me tourner et apprécier les formes de mon épouse, tellement d'élégance émanait d'elle, cette douceur qui contrastait avec mon côté sauvage. Je nais la serrer doucement, j'étais quasiment nu comme au premier jour, j'avais garder mon caleçon. Je posais mes lèvres sur sa peau pâle, attendant sa réaction.
-Déio chérie, je suis agréablement surpris de ce revirement de situation, sache que j'apprécie grandement cette idée. Tu vas finir par me rendre fougueux. J'adore ce genre de surprises, continue ma belle, les miennes seront d'autant plus belles. Je ne perdrai pas face à toi.
Joueur, je m'amusais de cet face de ma femme, c'était pour son bien, je ne me moquait pas, je voulais juste rendre les choses encore plus amusantes, tout tenté avec elle, je verrai ses formes à nouveau, je les apprécierai encore. Après tout ma femme était une nymphe, une femme qui comme moi pouvait vivre des millénaires, c'est ce qu'elle avait fait d'ailleurs, toutes ses années à pleurés, pourrais-je les occulter avec le bonheur que ma promesse à ma cousine et mon fils. Peut-être que comme elle j'éprouverai ce sentiment de jalousie, celui que j'avais vu tant de fois dans les yeux des mortels. Je ne pouvais pas savoir. Je posais une main sur sa tête. Avant de me mettre complètement à nu.
-Prête ? Car il va sans dire que nous nous laverons l'un et l'autre en tout bien tout honneur. Je n'ai point envie d'unir son corps dans la liesse de la luxure, je veux une tendresse, tes câlins me suffissent amplement pour le moment.
Je souriais, elle était belle et ce malgré que ses pleurs formaient des poches sous ses yeux peu élégantes. Elle était belle, infiniment belle.
(c) LADY PATPAT
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Re: I Want you more - Feat Déio | Sam 22 Nov 2014, 18:18
I want you more. « Fais-le t'aimer comme toi tu l'aimes. »
feat. Eole
Nostalgie.
C’est avec ce sentiment débordant de ton fragile petit cœur, que tu pénétrais dans la salle de bain en tenant la main de ton homme. La dernière fois que vous étiez dans cette sale au même moment, fut également la première fois où tu as vu son corps en entier, la première fois où il t’a fait succomber. Depuis ton cœur n’a cessé de battre pour lui. Certains ne savent identifier à partir de quand leur affection se change en amour, toi tu peux y mettre une date précise. Le quatorzième jour. Il t’a fallu deux semaines entières après ton mariage pour tomber dans ses bras, et tu ne t’es pas relevée, depuis tout ce temps. Il semble pourtant qu’il n’apprécie pas cette pièce. Tu ne l’aimes pas vraiment non plus, à vrai dire. Il est vrai qu’elle est vieille et mal décorée, trop simple. Trop blanche. Trop bien rangée. Vous n’êtes tout de même pas à l’hôpital. Demain, tu y mettras des couleurs et des parfums qui te ressemblent.
Timidité.
Tu as essayé de passer outre, rien que pour lui plaire. Car naturellement, tu n’as pas fais cette proposition sans en analyser les circonstances. Tu connais ton homme. Tu sais qu’il aime le changement et l’imprévu. Et passer au-delà de ta gêne maladive t’a semblé une bonne idée pour le surprendre. Eole aime être surpris. Et tu n’as pas fini de l’étonner. Ces six mois seront les plus beaux de ta vie, Déiopée. Toi la Nymphe timide qui s’est caché derrière les volants d’Héra lors de ta première rencontre avec ton homme, te voilà prête à prendre une douche avec lui. L’idée t’émoustille, mais en même temps, tu es embarrassée. Zeus sait si ton corps n’a pas changé depuis la dernière fois qu’Eole a pu l’explorer. Et ça remonte, tu pense bien. Tu ne l’as pas laissé te toucher depuis qu’il a marié vos enfants. Depuis qu’il a commencé à te tromper. Tu refusais d’être simplement un lit à visiter une fois de temps en temps parmi les autres. Et ton corps t’a toujours mise mal à l’aise. Ce n’est pas pour rien que la plus grande majorité des ébats que tu as partagé avec Eole se déroulaient dans l’obscurité la plus totale. Et pourtant tu t’apprêtes à e dévoiler totalement devant lui. Tu lui tournes le dos, encore gênée par le fait de le voir nu. Et aussi car tu ne veux pas passer pour une fille facile. Tu l’aimes, certes, mais tu ne comptes pas le laisser en profiter.
Fais-toi désirer.
Il rit. Tu n’as pas vu pourquoi, mais au moins il est de bonne humeur. Peut-être à cause de toi ? Oui, ça ne peut être que ça. Il vient coller sa peau presque nue contre ton dos, alors que tu ne t’es pas encore dévêtue, et embrasse ta peau. Un instant, tu fermes les yeux. Il te serre contre lui. Et t’assure qu’il aime ton idée. Alors tu souris, satisfaite. Il t’encourage à continuer sur cette voix, et c’est bien ce que tu comptes faire. Bercée par ses « chérie », des mots tendres que tu n’osais plus espérer. Tu glisses ta main sur sa joue, avance ton visage. Tes lèvres frôlent à peine les siennes, sans les toucher, sans les étreindre. Et tu recules. Fais-le languir. Se languir de toi.
- Tu m’en voies ravie. Mais je ne compte pas perdre non plus.
Malice.
Tu as su être joueuse, autrefois. Il avait semblé apprécier. Alors tu recommencerais à l’être, à jouer avec lui jusqu’à lui faire perdre la tête. Lentement, tu te libères de son étreinte afin te retirer ta nuisette. Tu lui as tourné le dos pour se faire. Tu le laisses, juste une minute, contempler ton dos. Tu ne portes plus qu’une culotte, et rien d’autre. Tes longs cheveux retombent sur ta peau pâle. Tu te tournes lentement vers lui, osant lui montrer tes seins nus, que tu tentes tant bien que mal de cacher avec tes bras. Tes joues sont rouges. On ne se refait pas, après tout. Et voilà qu’il te dit qu’il ne veut que des câlins, et rien d’autre. Tu lui souris, et hoche la tête.
- A vrai dire, je n’étais pas vraiment d’humeur à t’offrir plus que mes câlins. Et puis tu penses bien que je ne te laisserais rien me faire alors que je ne t’ai pas vu depuis des lustres, et qu’en plus, tu dois avoir deux grammes dans le sang.
Malgré cela, ta voix ne traduit aucun reproche. Tu restes douce et aimante. Alors que lui est déjà nu, tu lui tournes le dos pour ôter ton dernier sous-vêtement, puis te dirige d’un pas rapide vers la cabine de douche, ta chevelure flottant derrière toi.
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Re: I Want you more - Feat Déio | Sam 22 Nov 2014, 19:59
I Want you more
Déiopée & Eole
Derrière toute cette timidité se cache un être extraordinaire, je le savais depuis des années, elle était toujours emplie de bons gestes pour moi, à croire qu'elle avait été faite pour moi. Sa peau si blanche, je me devais de la marquer, la faire mienne à nouveau, pas s'unir, juste lui donner des baisers et des câlins. Il était donc révolu le temps de l'obscurité dans nos ébats, voilà une idée qui me rendait tout fou. Elle me tournait le dos tout de même. Dans d'autres moments, je l'aurai retourné et plaqué contre un mur, je n'était pas d'humeur à le faire. Elle me touchait, je fermais presque les yeux, attendant son baiser qui ne ne viendra pas de toute manière. Elle joue avec le feu, cela me plaît, elle allait comme moi mettre du piment dans notre relation, mes yeux exprimait ma joie, ainsi que mon sourire espiègle. J'étais prêt à tout pour faire des efforts, aimer quel sentiment compliqué, pas étonnant qu'il ai sa déesse. Un frôlement, j'en étais presque vexé, mais cela m'amusait au fond. Elle voulait participer, tant mieux, cela rendrait les choses plus passionnante. Jouer avec quelqu'un était plus amusant. Elle est presque nue, sa poitrine pas trop imposante me plaît. Aucune envie de la toucher, elle la cache, elle a honte. Elle semblait pas prête et à redonner ce plaisir que seul les adultes peuvent avoir ensemble. Elle se braquait, elle avait eu mal toutes ses années , qui plus est, l'alcool dans mon sang ne lui plaisait pas des masses, j'avais oublié son caractère fort, celui que j'aimais beaucoup, comme je le haïssais. Elle se retourne, toujours gêné par son corps et cours presque sous la douche, je lâchais un soupir avant de la rejoindre, nu dans cet espace clos. Je prenais le savon doucement et frottait sa longue chevelure, la massant avec une attention particulière, je me me lavais les cheveux comme cela, c'était très détendant, je n'était pas un pro du massage, mais je me débrouillais très bien. Je continuais, tentant de rester doux, après tout, je ne voulais pas la brusquer, déjà se trouver nue devant moi avait demander des efforts. J'allais embrasser son cou. L'eau coulant entre nos corps, mettant en sommeil ma libido qui en demandait bien trop pour mon état mental. Je grognais presque d'être dans un état pareil, je n'avais pas besoin de cela. Je massais son crâne.
-Chérie, tu as changé de parfum de shampoing, je suis un peu étonné, mais j'aime celui-ci, il est tellement plus floral que le précédent, il te corresponds à cent pour cent. Je me demande si il en est de même pour mes soins. J'ai hâte de le découvrir. En tout cas ma belle, c'est l'heure du rinçage. Attention aux yeux ma fleur.
J'augmentais le débit de l'eau pour le rincer les cheveux, elle avait si longs, je les aimais beaucoup, une fois rincés, je plongeais mon nez dedans, collant mon corps au sien, comme autrefois, nos être semblaient se compléter. Je souriais doucement en la débarrassant de tout ce savon en douceur. Je posais un baiser sur sa joue. Elle m'avait manqué, lui dire le contraire serrait mentir. La serrer contre moi semblait toujours me plaire, ce n'était pas lassant, c'était agréable doux et parfois très libidineux. Mais ma soirée avait enlevé toute pensée pour la suite, je voulais juste dormir à ses côtés, que sa chaleur m'entoure comme autrefois. Je la serrai, laissant mes cheveux roux tomber sur sa chevelure sombre. J'étais fatigué, las, me reposer à ses côtés était une bonne idée, même si elle répondait positivement à mes idées, je n'avais qu'une idée, l’enlacer dans le lit et m'endormir avec elle dans mes bras.
-dNe me refuse pas ton lit ma belle, j'ai envie de sentir ta chaleur, fais-moi oublier le froid que j'ai du supporter sans toi. Laisse ton odeur m’imprégner encore. Je peux laver le reste ma chérie ? Ne t'inquiète pas, même si je touche ta poitrine ou tes fesses, je ne tenterai rien. Je te lave, c'est une marque de respect envers toi. Laisse-moi dormir à tes côtés. Serres-moi, berce-moi. Mon sommeil est depuis le temps trop irrégulier. Le tien ne doit pas être mieux, t'inquiéter 'est pas bon pour toi. Je suis là à présent et je compte rester à tes côtés un moment.
(c) LADY PATPAT
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Re: I Want you more - Feat Déio | Sam 22 Nov 2014, 21:33
I want you more. « Fais-le t'aimer comme toi tu l'aimes. »
feat. Eole
Il soupire.
Il faut dire que tu l’as quelque peu fui, à filer sous la douche plus vite que ton ombre. Tu étais trop gênée qu’il puisse regarder ton corps, après tout ce temps où il ne l’avait plus vu. Mais il était certain que si, à l’avenir, tu comptais à nouveau t’ébattre avec lui, il bouderait certainement si tu éteignais la lumière. Tu céderais à ses désirs, de toute manière. Une fois sous la douche, tu allumes l’eau, et la laisse te rincer. Tu lèves le visage. L’eau purifie ta peau. Comme une enfant, tu ouvres la bouche en souriant, afin d’en faire un récipient qui contient le liquide transparent. Puis tu vides ta bouche, et lâche un petit rire. Quelques souvenirs de ta vie de Nymphe innocente, habitante de l’île de Nimos. Les Nymphes, toi et tes sœurs, sont connues pour aimer le jeu, pour rire de tout et de rien. Tu n’as pas perdu cette part de ton âme.
Et les nymphes sont séductrices, aussi.
Bien que tu fus l’une des moins aguicheuses de tes sœurs, après tout avant ta rencontre avec Eole tu étais aussi vierge qu’Artémis, tu as tout de même cette part en toi qui ressort aux occasions propices. Un véritable paradoxe en sachant que tu es si timide. Tu restes d’ailleurs dos à ton homme, jusqu’à ce qu’il ne vienne te laver les cheveux. Tu souris et ferme les yeux pour profiter de ses massages sur ton crâne. Ca te fait un bien fou. Tu soupires d’aise, longuement, sans bouger pour le laisser prendre soin de ta crinière. Alors il remarque ton changement de shampoing. Tu rouvres les yeux. Et tu lui souris doucement, en hochant la tête.
- Ca fait un moment que j’ai ce parfum. C’est du lilas. J’en portais le jour de notre mariage, tu te souviens ? Dans les cheveux. Héra m’avait fait une couronne en lilas. Tu sais, toutes les fleurs veulent dire quelque chose. La signification du lilas, c’est « Mon cœur t’appartient. »
Tu lèves les yeux vers lui pour guetter sa réaction, avant de refermer les yeux, les plissant fortement pour ne pas avoir de mousse dans les yeux. Il ne manquerait plus qu’une douleur supplémentaire. La mousse coule le long de ton corps. Ce dernier se retrouve collé contre celui de ton homme. Tu te retournes, pour être face à lui, tes formes épousent parfaitement les siennes. Tes bras se glissent autour de lui. Tu le serres tendrement dans tes bras, laissant l’eau glisser sur ta peau sans l’arrêter. Tu le laisses renifler tes cheveux puis embrasser ta joue. Et tu la lui embrasse à ton tour. Tu es folle de lui. Tu as besoin de sentir son corps contre le tien, qui te sert de toutes ses forces. Encore un ou deux câlin en plus, et tu ne pourras plus du tout t’en passer. Tu ne supporteras plus son absence, plus jamais. S’il s’en va encore, il ne te restera qu’à t’en aller aux enfers supplier Hadès de prendre ton âme, de mettre fin à tes souffrances. Alors tu le serres pour le supplier de ne pas partir. Surprise par ses mots, tu relève les yeux vers lui et hoche la tête.
- Tu peux me laver, mon amour. Je te fais confiance. Et bien sur que tu peux dormir avec moi, tu es le bienvenu dans mon lit. Notre lit. Je t’ai toujours gardé cette place, personne ne l’a occupée à part toi, quand tu n’étais pas là.
Tu aimes souligner à quel point tu lui es fidèle. Pourtant tu aurais pu profiter de son absence pour aller voir ailleurs, toi aussi. Ca n’est jamais arrivé. Tu l’aimes trop, beaucoup trop. Lui seul peut te voir telle que tu es. Tu prends le shampoing à ton tour pour laver sa crinière de feu, tes doigts se glissent entre ses cheveux roux pour le masser. Ton regard se perd dans le sien. Tu n’as même pas réalisé que tu ne cherchais plus à cacher ton corps. Tu es si proche de lui que tu ne fais même plus attention à ça. Et pour la première fois depuis longtemps, tu fais le premier pas. Peut-être sera-t-il surpris ? Tu l’espères. Agrippant ses cheveux, tu te mets sur la pointe des pieds et dépose tes lèvres sur les siennes. Tes paupières se font lourdes, tu les laisses tomber sur tes yeux désormais clos. Tes lèvres s’entrouvrent, offrant à ton homme le passage qu’il souhaiterait certainement avoir. Ce n’est qu’un baiser, tu n’as rien l’intention de faire de plus. Rien qu’un baiser. Ce baiser censé lui faire perdre la raison.