Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Dim 24 Aoû 2014, 20:44
« Il fût un temps »
Où nous n'étions pas si jeune que ça...
Assise sur un banc, Athéna n'était pas seule non. Pourquoi le serait-elle ? Eh, ce n'est pas parce qu'elle a l'allure d'une jeune femme inaccessible qu'elle l'est réellement hein. La femme possède certes des points commun avec Artémis mais c'est tout, elle n'est pas totalement semblable. En effet, la blonde a beaucoup moins de mal à se faire de la compagnie et à discuter, disons même qu'elle a pour manie de se faire généralement assez apprécier, à moins de se heurter à son caractère, après on ne peut pas plaire à tout le monde hein. Mais voilà, elle n'était pas seule, n'allez pas dire que c'est un cas social je ne vous permet pas... En compagnie de sa jeune sœur Aphrodite, cette dernière était bien bavarde, pour ne pas dire que visiblement le fait de ne pas voir Arès aussi souvent qu'elle le voudrait la rendait bien bavarde sur ce sujet. Ah cet idiot, à se demander comment pouvait-il s'attirer les faveurs à ce point d'une jeune femme si douce et naive. C'est du moins la vision qu'Athéna avait d'elle et ce depuis qu'elle était toute petite. Les yeux clos, elle l'écoutait, de toute façon Aphrodite devait avoir l'habitude de comment elle réagissait, Athéna a pour capacité d'être une assez bonne oreille pour écouter ce qui voudrait sortir du cœur... Ce n'est finalement que lorsque la conversation sur ce sujet pris fin qu'elle peut ouvrir les yeux à nouveau et effleurer légèrement du bout des doigts la longue chevelure chocolat de la cadette. Que répondre à ça ? Pas grand chose, parfois simplement écouter sert tout autant, et de toute façon, ce n'est pas comme si elle avait donné pour habitude de répondre n'importe quoi histoire de répondre quelque chose. En revanche, un sourire amusé laissais sous-entendre que cela lui faisait fortement penser à quelque chose. Mais quoi ? Aphrodite n'allait pas tarder à le savoir.
« Tu sais, tout ça me rappel la vieille époque. Tu étais si jeune, et pourtant terriblement bavarde, à toujours venir me voir pour me poser des questions. A écouter, mais pas forcément appliquer aussi bien que tu le pensais mes paroles. Et puis... Jusqu'à ce fameux jour où tu m'appris pour lui.»
Son visage habituellement si neutre laissait place de temps à autre à une expression plus douce et sympathique, généralement réservée aux personnes qu'elle connaissait réellement, et avec qui son attachement pour eux n'était plus à prouver hein. Ah... Ce fameux jour.
//Flash-Back//
Il faisait exactement le même temps que maintenant, il faut dire, il y a plus changeant dans la vie que le climat au Mont Olympe. Même l'environnement n'était pas vraiment différent... C'est surtout sur Terre que le temps n'était pas le même, les Dieux ne sont que peu affectés par le temps qui s'écoule. Athéna n'avait pas changé d'un poil, il faut dire que même pour une Divinité, cette jeune femme était un peu étrange. Pourquoi ? Eh bien, jamais elle n'avait grandit. Elle avait toujours été tel quel. Mais bon, je pense qu'à leur stade il en faut bien plus pour les impressionner. Ahem. Mais revenons-en à la journée. Déambulant dans l'immense palais, le hasard voulu qu'elle passa non loin d'une Aphrodite bien rêveuse. Remarque, ce n'était pas quelque chose d'exceptionnel non plus si on y réfléchit un peu. C'était une jeune femme bien vive, qu'Athéna avait déjà eut le plaisir de croiser voir même de passer un bon moment avec. Allez savoir, mais la Déesse de l'Amour pouvait se montrer très pot de colle avec son aînée et même très bavarde. Au début elle lui posait beaucoup de question, au fil du temps l'échange s'était transformé pour laisser deux jeunes femmes parler comme des sœurs, ou meme des amies. Se confier. Souriant légèrement, la Déesse de la Sagesse s'approcha finalement, semblant glisser sur l'herbe toujours parfaite de l'environnement. Aucun jardin sur Terre ne pourrait être aussi beau que celui-ci, c'était une certitude. Une fois derrière elle, la jeune femme se pencha alors, bien que toujours plus haute qu'elle.
« Bonjour Aphrodite. Tu es bien calme aujourd'hui.»
Un très léger rire sortit de ses lèvres, non ce n'est pas de la moquerie voyons. C'était juste pour souligner le côté un peu étrange de la chose. Il faut dire qu'on pouvait se demander comment ces deux-là pouvaient s'entendre. Leurs caractères s'opposaient, et pourtant on pourrait dire que dans un sens c'est comme s'ils se complétaient. Se mettant finalement accroupis, écartant au passage la robe qui n'était pas la même que celle qu'elle pouvait porter assez souvent actuellement. Bien plus légère, plus clair, mais lui allant toujours aussi bien c'est un fait. Athéna prit une fleur entre ses doigts pour la cueillir et la placer dans la longue chevelure plus sombre de la cadette. Il était tout de même assez rare de la voir ainsi tactile, car oui, c'est être tactile ça pour elle. Marcher par des gestes de ce genre ou même par effleurements légers et gracieux. Mais après tout, c'était bien la sœur avec laquelle elle s'entendait le plus étrangement. Et pourtant ce n'est pas le nombre de sœur qui manquait hein.
« Je te trouve bien rêveuse aujourd'hui. J'ai l'impression que quelque chose a changé ou te tracasse. As-tu fais une bêtise?~»
Son regard clair se planta dans le sien. Il n'y avait aucun reproche, on pouvait même dire qu'elle ne posait pas la question avec sérieux, mais au vu de son visage il était presque difficile de ne pas la prendre au sérieux. Et pourtant il est plus qu'évident qu'elle ne vient pas ici pour lui faire un sermon ça non ! De toute façon, sans même trop savoir pourquoi Athéna semblait faire partit des gens capable de calmer les ardeurs de la cadette, de se faire un minimum écouter. Bien que je vous laisse imaginer qu'elle ne lui obéissait pas au doigt et à l'oeil hein. Pas du tout, cette pauvre Aphrodite ne devait même pas se rendre compte parfois qu'elle faisait tout l'opposé. On ne change pas un caractère, il faut s'adapter avec ce dernier voilà tout. Et dans un sens, cela ferait bien de la peine à notre Déesse si cette dernière venait à changer tient ! Et je pense qu'il n'y a visiblement pas de quoi s'en faire.
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Lun 25 Aoû 2014, 04:04
Il fût un temps.
f e a t ; athéna ♥
E
t voilà qu'une fois de plus la déesse de la Beauté avait pris en otage sa sœur aîné pour lui parler de ses aventures – ou plutôt de ses mésaventures. Qui aurait pu croire qu'Athéna soit aussi proche de la pimbêche de service, hum ? C'était difficile à croire, vu leurs caractères, mais c'était pourtant bel et bien le cas. Dire qu'Aphrodite était d'abord venu auprès de sa sœur pour la copier, pour devenir la fille parfaite... Quelle gamine elle avait pu être. Une gamine pourrie gâtée, on pouvait le dire – même elle ne le niait pas. Cela aurait pu mal finir, vu les intentions immature de la plus belle des déesses. Mais non. Athéna et elle s'étaient entendues. Très bien entendues. Si bien qu'elles étaient devenues amies et confidentes. Il est vrai qu'Athéna ne parlait pas beaucoup d'elle dans leurs échanges... Néanmoins quand cela arrivait, Aphrodite était toujours à l'écoute, à la fois contente et fière que sa sœur lui parle un peu d'elle. Depuis le temps qu'elles entretenaient cette conversation, Athéna devait parfaitement savoir comment sa sœur cadette fonctionnait : un peu pipelette, mais surtout pour ne rien dire. Aphrodite était beaucoup dans l'apparence – l'inverse serait choquant pour une déesse censée représenter la Beauté. Elle ne parlait donc que très rarement de ses problèmes à son entourage proche, préférant s'abandonner à des discutions futiles qu'elle tenait merveilleusement bien – pour ne pas se venter. Mais quand Aphrodite déversait des flots de paroles à sa sœur sur des sujets aussi sensible que son mariage ou son amour presque impossible, la déesse de la Sagesse savait que se sœur n'était plus dans l'apparence. Elle savait à quel point sa sœur pouvait être sensible, elle la connaissait et la comprenait. Même si elle ne disait pas grand chose. Mais leur relation fonctionnait dans les deux sens : Aphrodite savait aussi qu'Athéna n'était pas du genre à parler pour ne rien dire. Et qu'elle préférait écouter, intégrer et réfléchir à une solution plutôt que de balancer des paroles en l'air. La déesse de l'Amour le savait et... cela la touchait beaucoup. Surtout qu'Athéna venait de passer quelques dizaines de minutes à écouter sa sœur parler de son... ennemie ? Aphrodite ne savait pas trop comment les qualifier, au final... Mais elle savait qu'Athéna et Arès se disputaient souvent, ne se supportaient pas trop. La déesse de l'Amour les avait souvent observés. On ne pouvait pas dire qu'il y avait que de la Haine entre ces deux là. Ils se chamaillaient plutôt. Cela faisait d'ailleurs rire Aphrodite qui ne prenait pas partie dans leurs histoires – bien qu'Arès soit l'Amour de sa vie, cela ne justifiait aucunement de se « prendre la tête » avec sa demi-sœur préférée. Athéna était donc bien courageuse d'écouter toutes ces histoires... Et de ne pas être saouler ? Cela faisait des siècles qu'Aphrodite la bassinait avec cela... Enfin... Non. Maintenant, c'était différent. A vrai dire, ça faisait longtemps que la plus jeune ne l'avait pas embêtée avec cette histoire, ces coups de blues. Mais dernièrement, la déesse de l'Amour n'avait que cela en tête. Elle en avait marre de cette situation – elle avait fermé les yeux depuis trop longtemps.
Alors que la déesse de l'Amour avait les yeux rivés sur le sol, son aînée afficha un petit sourire et prit la parole : cela lui rappelait le bon vieux temps. Intéressée, Aphrodite releva la tête rapidement et posa un regard interrogateur dans celui de sa sœur. Bavarde ? Aphrodite sourit. Elle l'avait toujours été bavarde. Ses gouvernantes, lorsqu'elle était plus jeune, n'arrêtait pas de lui rappeler qu'une jeune femme n'était pas obligée de parler autant. La suite la fit rire. Oui, elle demandait des conseils mais avait du mal à les appliquer. Était-ce sa faute ? Non. Puis elle aborda Le sujet du jour où Aphrodite rencontra Arès. Puisque ce sujet était sur la table, la déesse ne répondit pas aux histoire de bavardage de sa sœur, ni même aux allusions aux conseils inappliqués. Athéna savait comment changer les idées de sa sœur. Elle savait comment la faire penser positivement.
« Ah... C'était le bon vieux temps, hein ? Compter les siècles ne nous rajeuniraient pas... Pourtant, je m'en souviens comme si c'était hier ! » répondit Aphrodite, ne quittant pas des yeux le visage inhabituellement si expressif de sa sœur.
flashback
Assise sur la merveilleuse pelouse d'un jardin du palais divin, Aphrodite contemplait le ciel, un air rêveur sur le visage. Elle le savait, elle en était sûre : elle venait de tomber. Mais sa chute ne lui avait pas fait mal – pas encore. Non. Elle était simplement tombée amoureuse. Tout c'était passé très rapidement, un croisement de regard pour être exacte, mais cela avait paru être comme un éternité dans la vie de la déesse. Cela s'était passé plus tôt dans la journée, il y a quelques heures déjà, mais Aphrodite n'avait pu effacer cette tête d'imbécile heureuse qu'elle avait sur le visage, ainsi que l'image des yeux intenses de ce jeune homme. Après cette fameuse rencontre – bien trop brève à son goût, la déesse était allé se prélasser dans un des jardins somptueux qui entourait le palais. C'était un de ses lieux favoris. L'herbe était douce, la chaleur agréable et l’ambiance reposante. Si on tendait l'oreille, on pouvait entendre de l'eau. Selon la déesse de l'Amour c'était le son le plus reposant que la Terre puisse produire. Vêtue d'une simple robe blanche lui arrivant mi-cuisse et d'un long kimono en voile, la déesse était restée des heures à contempler le ciel. Ce n'était pas rare de la voir rêveuse, mais aujourd’hui, elle était complètement perdue dans son monde. Si bien que lorsque sa sœur passa sa tête par dessus son épaule, venant de derrière, Aphrodite ne réagit pas. Elle qui habituellement était si trouillouse, elle n'avait même pas sursauté. Le rire de sa sœur, Athéna, c'est ce rire unique qui sortie la déesse de ses pensées et l'obligea à redescendre sur le mont Olympe. Elle observa sa sœur saisir une fleur dans l'herbe et la plaça dans la chevelure sa sa cadette qui lui fit un grand sourire. Si Athéna avait été plus tactile, Aphrodite lui aurait certainement sautée dessus. Mais elle respectait sa sœur et son intimité. Elle se contenta donc de la remercier du regard, comme à chaque fois. Vient ensuite une seconde réflexion sur son attitude calme. Athéna lui demanda si elle avait fait une bêtise en croisant posant ses yeux azur dans les yeux émeraudes de sa demi-sœur. Aphrodite rigola bêtement.
« Oui... je crois que j'ai fais une bêtise. » répondit la déesse avant d'ajouter en baissant d'un ton « Pour changer... »
Rien n'enlevait l'air distrait de son visage. Repensant encore une fois au regard flamboyant qu'elle avait croiser il y a quelques heures de cela, la déesse de l'Amour lâcha un soupire. Son regard était retourné se planter dans le ciel, tout aussi bleu que les yeux de sa sœur adorée.
« Si tu L'avais vu... je suis sûre que tu aurais fait la même bêtise que moi. » Ajouta-t-elle toujours dans les nuages.
Elle changea rapidement d'attitude, saisissant le bras de sa sœur le plus proche et la regardant dans les yeux, sa pupille remplie d'étoiles :
« Je crois que je suis tombée Amoureuse ! » lui annonça elle comme une enfant. « J'en suis certaine ! »
Évidement, Athéna n'entendait pas cette phrase pour la première fois de sa vie. Non. Aphrodite avait du lui faire le coup des dizaines de fois – pour ne pas dire des centaines. Aphrodite adorait parler de ses histoires de cœurs avec sa sœur, parfois elle lui demandait des avis, des conseils – même si elle savait que c'était elle l’experte en amour, un avis extérieur n'était jamais refusé... surtout de la part de la déesse de la Sagesse.
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Lun 25 Aoû 2014, 22:44
« Il fût un temps »
Où nous n'étions pas si jeune que ça...
Mis à part le changement éventuel de vêtement, la scène qui se déroulait sous vos yeux se déroulait bel et bien il y a de ça des siècles. La plupart des êtres actuels sur Terre ne devaient même pas exister, c'était il y a si longtemps, mais franchement, qu'est-ce que le temps pour un Dieu ? Rien du tout on est d'accord. Même Aphrodite paraissait inchangé, on pourrait dire qu'elle semblait encore plus naïve et vive, mais non, même pas. Elle était pareil. C'est à se demander si les Dieux peuvent évoluer. Oh certainement un peu oui. Athéna en est un exemple, même si physiquement elle était toujours la même, on peut dire qu'on apprend toujours des choses. Ce n'est pas parce qu'on est Déesse de la Sagesse qu'on sait forcément toujours tout sur tout hein. Même si actuellement, vu le temps qu'elle avait pût voir défiler, on pourrait se demander sur quoi elle n'est pas incollable. L'amour peut-être ? Oh, disons qu'elle avait une vision très simple de la chose, mais elle s'y connaissait largement assez à cause d'une certaine personne. Non, je n'accuse pas du tout Aphrodite de souvent parler de son Amant pas du tout. Mais à défaut de vivre elle-même les aléa de la vie d'amoureuse, elle avait eut le loisir de vivre ceux de sa sœur Cadette. Histoire plutôt intéressante dans un sens. Qui aurait cru qu'Aprhodite, Déesse de l'Amour et de la Beauté ce serait décidé à n'aimer réellement qu'une seule personne ? Même Athéna ne l'aurait pas crût... C'est pourquoi elle était ainsi vers elle. Curieuse de savoir ce qui pouvait la rendre si rêveuse. Etant quelqu'un du genre à l'être, on peut dire qu'il fallait vraiment que son état ait quelque chose de différent pour attirer l'attention de la Déesse de la Sagesse. Même si on pouvait noter que cette dernière avait généralement un assez bon instinct pour ce genre de chose. C'est là toute la différence entre quelqu'un qui parle et exprime souvent son ressentit, à quelqu'un de plus silencieux mais qui observe. Elle est capable de détecter tout changement de voix ou même d'expression presque ! Sans pour autant être médium hein.
Et vous savez quoi , elle avait vu juste. Comme sortie de sa rêverie soudainement, la plus jeune dût certainement réaliser qui était là à ses côtés. Je voulais bien croire que la demoiselle était discrète mais tout de même. Avant de finalement lui répondre le regard planté dans le sien qu'en effet, elle pensait avoir fait une bêtise. Ajoutant même plus doucement que c'était pour changer hein. Cette réponse eut le don de légèrement surprendre Athéna, allons-bon, depuis quand se rendait-elle compte aussi rapidement de ses bêtises ? Et surtout quelle genre de bêtises cette fois ! Il était connu qu'avec son caractère un peu enfantin, la Déesse faisait tourner en bourrique certains Dieux plus âgés avec ses caprices, mais elle ne voyait pas en quoi cela pouvait la choquer. Ni même ce qu'elle aurait pût faire derrière dans un excès de colère ou autre, allez savoir, quand on est impulsive. C'est pourquoi, affichant cette mine, la Déesse de la Sagesse resta silencieuse, attendant qu'elle lui explique d'avantage le pourquoi du comment. Laissant la cadette sortir de plus en plus de son état second. Qu'est-ce qui pouvait la mettre dans tous ses états franchement... Les bras croisés, restant à son niveau, la réponse ne se fit pas attendre. Elle se mit à parler de lui, de si elle l'avait vu, qu'elle aurait fait la même bêtise qu'elle. Pardon ? Qui est ce lui ? Quelle bêtise ? Cela n'éclairait pas d'avantage la lanterne de notre pauvre Déesse qui se demandait dans quelle situation elle avait pût aller se fourrer encore... Elle n'eut pas le temps de songer à poser une question pour en savoir d'avantage que l’étreinte de sa sœur se fit sentir sur son bras, la tirant presque en avant. Athéna tomba alors sur les genoux, la regardant s'accrocher à elle comme une enfant à qui on aurait offert le cadeau de ses rêves. Les yeux grands ouvertes devants un telle réaction, elle aurait dût être habitués aux parfois élans soudains de tendresse de sa sœur. Voir même ses réactions tactiles un peu excessive au goût d'une femme aussi réservée que la blonde. Cependant elle se laissa faire, bien que devant forcer sur les abdos pour ne pas tomber lamentablement par terre sur le coup de la surprise. Tout ça pour dire quoi en plus ? Quelle était amoureuse. Quoi encore ? Ne lui avait-elle pas dit déjà pleins de fois qu'elle l'était ? Pour au final revenir quelques jours plus tard et dire que ce n'était qu'un gars de passage... ? On ne la changera pas décidément... Elle souffla, ne comprenant visiblement pas qu'elle parlait carrément d'une autre Divinité, et pas n'importe laquelle, ce cher et tendre Arès qu'elle apprécie tant.
« Encore ? Tu en es à ton combientième cette année ? Il faut arrêter de tomber amoureuse du premier venu Aphrodite...»
Ce n'était pas dit sur un ton de méchanceté... Un peu froid peut-être, mais son expression permettait d'acoucir un peu le tableau. Disons que c'est un conseil, voir même une constatation, bien que cette fois-ci, l'état de sa sœur semblait bien plus affectés que les autres fois. Il ne fallait pas qu'elle se fasse de faux espoirs non plus. Sans vouloir être pessimiste, mais la blonde n'avait nullement envie de ramasser sa sœur à la petite cuillière à cause d'un chagrin d'amour. Même si elle s'en remettrait tout aussi rapidement qu'elle avait pût affirmée être tombée amoureuse. Finalement, s'asseyant de façon plus confortable sur les genoux, tant pis pour la robe blanche hein. Elle la regarda, lui tapotant légèrement la tête, comme pour lui indiquer de se calmer.
« Allons-bon. De qui il s'agit cette fois ? Explique moi tout au lieux de rester vague sur ce fameux lui. Cette bêtise te passera va, j'ai l'habitude.»
Un léger sourire en coin histoire de souligner sa légère moquerie. Avant de finalement remettre les cheveux de la jeune fille en place, elle était décidément tête en l'air hein. Et puis c'est une façon comme une autre de prouver son affection non ? Telle une grande sœur qui s'occupe de la petite. Le tableau presque parfait en fait. Cependant, on peut noter qu'Athéna eut alors l'audace de... Blaguer.. ?
« Tu peux tout me dire hein. De toute façon ce n'est pas moi qui irait te le prendre ton prince.»
Oui oui c'était de la blague je vous jure hein... Ahem. Quoiqu'il en soit, elle savait visiblement comment s'y prendre avec la jeune femme, pas étonnant qu'elles s'entendent bien. Vous savez, ce n'est pas parce qu'on adapte son discours selon la personne en face de soit que cela signifie qu'on ne l'apprécie pas.
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Mar 26 Aoû 2014, 23:24
flashback
il fût un temps.
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A
théna avait encore vu juste. La déesse de l'Amour ne savait pas si c'était sa sagesse, mais elle était impressionnée que son aînée arrive si bien à lire en elle. Mais... Pouvait-on vraiment dire que tomber amoureuse était une bêtise ? Évidement non. Ce n'était pas une bêtise, pas ce qu'Aphrodite faisait habituellement. La demoiselle aimait bien embêter ses domestiques, faire enrager les Dieux les plus vieux. Aphrodite prenait un malin plaisir à jouer de ses charmes – les yeux de biches, c'est l'idéal – ou faire des caprices afin de parvenir à ses fins. Il ne faut pas se fier aux apparences, la jeune demoiselle a beau être magnifique, elle cache derrière sa beauté un caractère de gamine pourrie gâtée. Mais... Quand on observe son histoire d'un peu plus près, on comprend pourquoi elle agit de la sorte. Tout était compréhensible, mais pas pardonnable. Il arrivait à la déesse elle-même de se reprocher certaines de ses actions, mais... c'était plus fort qu'elle. Comme tomber amoureuse non ? Non pas cette fois. Cette fois elle savait que c'était autre chose. D'ailleurs, était-elle habituellement si sonnée ? Si c'était le cas, alors elle ne s'en rendait pas compte. Enfin, Athéna jugerait bien. Malheureusement pour elle, la déesse de la Sagesse allait encore une fois avoir le droit d'écouter une des histoires de sa sœur. Pourquoi l'écoutait-elle ? C'était des fois ce qu'Aphrodite se demandait. Athéna était d'un naturel calme, reposée, pensive... comment pouvait-elle apprécier des histoires d'amour comme celles d'Aphrodite. Mais Aphrodite appréciait le fait d'être écoutée. Tous les dieux n'étaient pas à son écoute, et les plus âgés, comme sa tante Amphitrite, qui daignaient à lui porter de l'attention pour ces choses là n'était pas toujours disponible. Aphrodite avait donc arrêté de se poser des questions depuis bien longtemps, profitant de la compagnie et l'attention de sa sœur préférée.
Lorsque la déesse de l'Amour prit sa sœur par le bras, Athéna ne troncha pas, au contraire, elle s'installa même aux côtés de sa cadette. En revanche, elle lui fit une remarque qu'Aphrodite était certaine d'entendre : le combientième ? La brunette ne répondit pas, elle se contenta de regarder sa sœur avec un regard blasé. Ce regard lui laissait sous entendre qu'Aphrodite s'attendait à cette réponse de sa part et que... NON, cette fois elle était bien sérieuse ! Ne l'avait-elle pas dit d'ailleurs ? Elle en était CERTAINE ! Bon, je vous l'accorde, elle le disait à chaque fois, mais Athéna devait bien se rendre compte qu'il y avait quelque chose en plus cette fois. Aphrodite ne répondit à sa sœur que par l'intermédiaire de ce regard. Elle savait que c'était plus un conseil qu'un reproche. Les remarques d'Athéna n'étaient pas souvent marquée par de la méchanceté, surtout quand elle s'adressait à Aphrodite, alors la déesse de l'Amour comprenait que ce n'était vraiment pas un reproche. La seule personne qu'Aphrodite « connaissait » qui s'attirait les foudres de la belle déesse blonde était un mystérieux jeune homme. Impossible de mettre un nom sur ce personnage, mais elle savait qu'il mettait parfois sa sœur dans tous ses états. La preuve ? Aphrodite avait eu vent de cette histoire, Athéna lui en avait parler elle même ! Enfin, le regard blasé disparu bien vite, les étoiles se réinstallèrent dans les pupilles de la cadette lorsque sa grande sœur lui demanda d'être plus précise sur ce fameux jeune homme ! Aphrodite passa sur le fait que sa sœur se soit un peu moquée d'elle. Après tout, elle n'avait pas tord. Combien de fois était-elle venu en courant à sa rencontre pour lui dire qu'elle avait trouvé l'amour de sa vie ? Combien ? Elle ne les comptait plus. Donc, pour toutes ces fois où elle avait embêter sa très chère sœur avec de pareilles histoires, Aphrodite se dit qu'elle pouvait bien laisser passer cette remarque. La déesse se remémora alors dans le moindre détail le visage du beau jeune homme qu'elle avait croisé il n'y avait que quelques heures. Elle allait prendre la parole quand elle réalisa que sa sœur avait... BLAGUE ? Aphrodite rigola à cette blague, elle se rendait compte que sa sœur était bien audacieuse aujourd’hui, et décontractée sans doute : elle se permettait de blaguer ! Aphrodite ne put s'empêcher de surenchérir !
« Ah ~ qui sait ? » dit-elle d'un ton charrieur, « Peut être que j'aurai un jour la chance d'être tata nan ? Et puis... tu ne l'as même pas vu ! Tu ne peux pas savoir ~ »
Elle gloussa gentiment puis passa aux choses sérieuses : elle devait décrire un peu plus l'Homme de sa vie ! Oui, c'était déjà l'Homme de sa vie, bien qu'il n'ait pas plus parler que cela... d'ailleurs non. Ils n'avaient pas vraiment parler. Même pas du tout. Un regard, c'était tout ce qu'ils avaient échangés, faute de temps. La déesse s'allongea dans l'herbe pour contempler le ciel. Elle leva les mains en sa direction et n'arrêta pas de les gesticuler alors qu'elle décrivait l'Homme de sa vie :
« Si tu l'avais vu ! Je n'ai jamais vu quelqu'un avec un tel regard de TOUTE MA VIE ! Et toi mieux que personne sait que j'en ai croisé des regards... C'est d'ailleurs la première chose qui m'a marquée chez lui. » Elle s'appuya précipitamment sur ses coudes pour regarder sa sœur dans les yeux : « Il était... Rouge ! Comme... Comme... Flamboyant. Oui, c'est ça, flamboyant ! J'ai tout de suis été ensorcelée. »
La déesse reposa sont dos sur l'herbe verte. C'était la première fois qu'elle croisait un regard avec une telle ardeur. C'était peu commun de croiser des yeux pareils, non ? Aphrodite ne voyait pas cela souvent chez les humains ou les autres dieux qu'elle fréquentait habituellement. Habituellement Aphrodite était du genre à regarder les cheveux ou le corps athlétique des hommes qu'elle fréquentait. La beauté était très importante pour elle, elle pouvait passer par le regard ou les cheveux, le corps était aussi très parlant pour la déesse. C'était la première fois qu'elle était aussi ensorcelée par le regard de quelqu'un... Et cela lui faisait penser que cette « rencontre » était différente !
« Et puis... Ses cheveux... Ils étaient spéciaux aussi... Argentés ! C'est peu fréquent non ? Mais du coup, ça faisait contraste avec son regard... C'était... Parfait ? » elle fit une pose « Je sais que nous avons déjà parlé de cet adjectif, toi et moi, disant que ce n'était pas vraiment un compliment ni la meilleure des quêtes mais... je n'ai pas d'autre mots en bouche... C'est l'Homme idéal ! L'Homme de ma vie ! »
Il arrivait que les déesses parlent d'autre chose que des histoires de cœurs de la plus jeune – fort heureusement. Parfois, elles philosophaient. Aphrodite posait souvent des questions à Athéna, essayant de réfléchir de son côté, de confronté leur différente réalité. C'était intéressant de voir comment Athéna pouvait fonctionner. Et aussi très étrange de voir qu'elles s'appréciaient autant ! Aphrodite regardait constamment le ciel. Elle cherchait das les nuages le visages de ce jeune homme. Elle finit par compléter sa description par son fameux :
« Et puis tu sais quels sont mes goûts : il rentrait dans tous les autres critères ! C'était un homme! » dit-elle avant de se rasseoir. « Il faut que je te le présente ! Évidement... Cela ne sera pas pour maintenant puisque... Puisque... je ne sais pas trop Qui il est vraiment... » elle ajouta précipitamment : « Je l'ai simplement croisé, mais tu sais, c'était ce genre de rencontre ! C'était vraiment unique, je sais que quelque chose s'est passé entre lui et moi ! J'en suis sûre ! J'avais l'impression que la scène se passait au ralentie, tu vois ? »
Aphrodite avait ajouté la dernière partie de sa phrase en rougissant presque. Elle savait qu'Athéna allait rire parce qu'elle n'avait même pas le prénom de ce beau garçon ! Et évidement, Aphrodite s'était gardée de dire cela à la fin de sa « tirade ». Elle voulait que sa sœur l'écoute jusqu'au bout sans rire. Maintenant elle le pouvait. Aphrodite elle-même avait passé sa journée à rire intérieurement : elle ne savait pas qui il était, mais elle l'aimait déjà. Elle en était persuadée. Elle allait d'ailleurs tout faire pour savoir de qui il s'agissait ! D'ailleurs, si Athéna avait une idée elle se DEVAIT de le dire à sa sœur. C'était une question de vie ou de mort pour la déesse.
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Mer 27 Aoû 2014, 21:24
« Il fût un temps »
Où nous n'étions pas si jeune que ça...
Aphrodite amoureuse ? La belle affaire, sur le principe cela n'avait rien de bien étonnant. Même si on pouvait affirmer sans mal que la belle demoiselle n'avait pas connut réellement l'amour jusqu'à présent. Et pour qu'Athéna puisse le dire, il faut le faire tout de même hein. Autant la plus jeune accumulait les aventures, telle une adolescente découvrant les joies des amourettes quoi, autant la plus âgée n'avait connu que l'éternel célibat jusqu'à maintenant. Et ce n'était pas près de changer, n'allez pas la prendre en piter, de un c'est pitoyable et de deux c'est son choix à elle. Mais bien que n’ayant qu'une connaissance assez limité dans le domaine, Athéna était généralement capable de reconnaître quelqu'un d'amoureux, à quelqu'un ayant eut un coup de foudre juste physique. Éventuellement après une nuit ensemble cela passerait. Bien qu'Aphrodite ait avant tout flashé sur le physique de ce mystérieux jeune homme, la Déesse de la Sagesse la trouvait un peu différente de d'habitude. Incapable de mettre le mot exact sur ce qu'elle ressentait en la voyant, mais pour elle cette histoire cachait quelque chose de bien plus gros que cette demoiselle rêveuse en repensant au beau garçon qu'elle avait pût croiser. Encore faudrait-il pour cela qu'elle en sache un peu plus, Athéna ne se gênerait alors pas pour donner des conseils ou autres, mais il faut avouer que mis à part essayer de la calmer, elle ne pouvait pas faire grand chose de plus. Maintenant installée à coté d'elle, la jeune femme attendait, bien qu'ayant juste avant tenté de détendre l'atmosphère avec une blague. Disons qu'elle s'était dit que cela détournait l'attention de sa jeune sœur et qu'elle pourrait descendre de son nuage un peu. Ce qui ne loupa pas, bien qu'elle ait cherché de se prendre une telle réponse. Athéna mère ? Et puis quoi encore. Encore faut-il pour cela avoir un rapport sexuelle, chose qui était totalement à exclure pour elle. De toute façon, elle n'avait nullement besoin de répondre à ça, un simple haussement d'épaule avec un sourire en coin, ajouté à son regard, je pense qu'il était facile de comprendre ce qu'elle voulait dire. Oui, tout ceci n'a aucune importance à ses yeux, tant mieux pour les autres, mais les histoires d'amour, très peu pour elle.
Comme a son habitude, Aphrodite était une vrai pile électrique, il faut dire que cela se remarquait d'autant plus à côté d'elle, toujours si calme et sereine, comme si rien ne pouvait la perturber... Mais c'était pour le coup bien pire que d'habitude je vous l'assure ! Comme si le simple fait de rester en place était tout simplement impossible pour elle. Passant du dos, à sur les coudes, à de nouveau sur le dos pour finalement se rasseoir. Tout ça pour dire quoi ? Eh bien, ne donner qu'une partie de la réponse demandé. On va dire qu'Athéna pouvait s'estimer heureuse d'avoir un bout de description physique ? Un truc du genre oui... Commençant par ses yeux, la blonde apposa alors son menton sur son index, semblant alors réfléchir. Hm, il faudrait... Plus de détail ? Cependant elle ne manqua pas de réagir, étrangement rapidement. En fait, il faut se méfier, elle donner l'impression d'être toujours lente dans ses mouvements ou autre, mais elle est bien plus rapide qu'on le pense. Bizarre non... ?
« Hm. On va dire que je ne compte pas le nombre de fois où tu m'as dis ça d'accord ? Sourire en coin légèrement moqueur. Bien que sympathique. Difficile pour moi de te comprendre ma chère Aphrodite, je ne sais ce qu'est aimer, en revanche j'affirme que je pensais avoir une autre description de ta part au vu de tes goûts...»
Ah. Ben justement quand on en parle de ça, voilà qu'Aphrodite confirmait qu'il entrait dans la catégorie qu'elle aimait, même si la seule chose visiblement de notable chez cet homme sont ses yeux rouges et ses cheveux d'argent. Attend. Vraiment ? Il avait le yeux rouges et des cheveux d'argent ? Elle d'ordinaire si impassible, on aurait dit qu'elle avait vu la Vierge Marie -ahah ironie-. Ahem. Non sans rire, si seulement je vous disais à qui elle était en train de penser... Il y aurait de quoi rire... Mais ne me dites pas qu'elle était tombée amoureuse de ce type si... ? Pour le coup, la voilà presque distraire, bien qu'elle assimile distraitement les paroles de sa sœur cadette. Bien trop préoccupé par le fait qu'elle venait plus ou moins de lui faire la description très rapide d'Arès. Cet idiot était l'élu de son cœur vraiment ? La belle affaire... Le mieux était de s'en assurer... C'est pourquoi elle secoua légèrement la tête comme pour tenter de s'en remettre, geste assez étrange venant d'elle il faut le dire. Elle tenta d'aborder la chose le plus doucement possible, commençant par réagir à ce qu'elle avait pût dire. Eh oui, Athéna sait réfléchir et écouter et assimiler en même temps hein.
« Je vois je vois... Un jeune homme aux yeux rouge qui attire ton regard, j'aurais volontiers dis que c'est comme toujours si tu n'étais pas une vrai pile électrique. Si c'était possible je crois que des étoiles sortiraient de tes yeux.... Elle marque une pause. Avant de finalement se lancer. Mais dis moi... Rassure moi. Cet homme, ce n'est pas Arès tout de même ? Le fils de Zeus et Héra.»
Se demandant alors si ce serait assez clair pour elle, ou si son cerveau était bien trop déconcentré pour réfléchir à qui était Arès ou autre, eh oui, c'est ça avoir de la grande famille, Athéna se décida à décrire sa façon habituelle de se vêtir ou même de se comporter. Se gardant bien pour l'instant de dire ce qu'elle pensait de lui, à commencer par dire que ce n'est qu'un idiot finit et une brute épaisse sans cervelle... N'allons pas la vexer la pauvre. Mais si c'est lui, alors Aphrodite s'est entiché du seul type capable d'agacer notre Déesse, le type dont elle entend parler de temps à autre... Comme pour insister et être sûre d'avoir une réponse, Athéna se faisait plus pressante. Elle avait d'ailleurs saisie les deux bras de sa cadette pour la maintenir en place et la regarder dans les yeux. Pitié, dis lui que c'est un mortel ce ne serait pas si grave tout compte fait...
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Lun 01 Sep 2014, 03:03
flashback
il fût un temps.
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L
e contraste entre les deux sœurs était visible plus que jamais. D'un côté, nous avons une Athéna impassible, attentive aux moindres « paroles » de sa sœur ; et de l'autre, une Aphrodite qui n'arrivait plus à tenir en place. Cette dernière avait l'impression que plus elle avançait dans sa description, plus son cœur s'emballait. Des étoiles étaient constamment en train de s'entrechoquer dans ses yeux quand elle parlait de ceux qu'elle avait croisé plutôt, de cheveux de ce jeune homme. Malgré tout, durant quelques instants, Aphrodite avait remit pieds sur terre. Sa sœur, en plaisantant, l'avait rappelée à la réalité. C'était rare d'entendre la déesse de la Sagesse blaguer, Aphrodite avait sauté sur l'occasion de répliquer ! En vu de la tête de son aînée, Aphrodite se dit que sa réplique ne lui avait peut être pas plu. Athéna avait simplement haussé les épaules en gardant son petit sourire en coin : elle n'était pas intéressée par la rôle de mère. En même temps, le jour où La Grande déesse de la Sagesse se retrouvera mère n'était pas encore venu -et pas près d'arrivé. Aphrodite le savait parfaitement, mais qu'importe, elle s'était permise de remettre cette histoire sur le tapis – ou plutôt une de ces grandes histoires. Les deux déesses, bien que s'entendant parfaitement, étaient très différentes l'une de l'autre. Tombée amoureuse était presque une habitude pour la plus jeune alors qu'Athéna n'avait et ne toucherait certainement jamais à cela. Bien que cette dernière détienne le même cheminement de pensées que sa plus jeune sœur Artémis, Aphrodite avait toujours apprécier parler de tout cela avec Athéna. D'accord, la blondinette était parfois froide, un peu cassante, mais le discours était toujours présent. Aphrodite l'admirait tellement dans sa façon d'être qu'elle ne pouvait complètement s'énerver contre sa sœur. La déesse de la Sagesse avait toujours été à l'écoute. Parfois, elle avait atténué les propos de la déesse de l'Amour qui se laissait bien souvent emportée. Mais elle avait toujours été là, ne s'était jamais dressée tel un mur sur son chemin. Et pour cela, Aphrodite adorait sa sœur. Bien qu'Athéna ne comprenait certainement pas tout ce que sa cadette lui racontait, la déesse de l’Amour sentait comprise et écouter. Cela est peut être difficile à croire, mais la déesse de la Beauté avait beaucoup retenu de ses entretiens avec Athéna.
Après ce petit arrêt sur la blague de sa sœur, Aphrodite avait tenté de décrire le bel inconnu qui hantait ses pensées. Le portrait que la déesse de la Beauté avait présenté à sa sœur n'était pas très précis. Des yeux rouges, flamboyants, des cheveux argentés... Athéna n'avait pas de quoi comprendre pourquoi sa sœur était si emballée au sujet de cette rencontre : il n'y avait pas grand chose à tirer d'un échange de regards. Aucun nom, aucun goût, aucun trait de caractère. Juste un physique. Mais c'était déjà amplement suffisant pour la déesse de l'Amour. Elle savait que ce jeune homme était l’Élu de son coeur, elle avait sentit en lui une puissance sans nom. A la fin de cette ébauche, Athéna ne pu s'empêcher de se moquer sympathiquement de sa cadette. Aphrodite se dit alors que sa sœur était d'excellente humeur. Elle lui répondit par un simple sourire blasé, simplement, ne préférant pas répondre à cela à haute voix. Elle savait que sa sœur avait parfaitement raison, pourquoi le nier ? Suivit ensuite une autre remarque de la part d'Athéna qui fit tilte dans la tête de la brunette : ce physique n'était pas si... habituel. Il tait vrai que la déesse de l'Amour avait l'habitude de tombée amoureuse. A croire que son titre se retournait contre elle. Elle s'était donc souvent retrouvé à parler avec sa sœur de ces beaux garçons – ou ces jolies filles – qu'elle avait été amenée à fréquenter. Les deux déesses ne comptaient plus toutes les fois où c'était arrivé. Et il est vrai qu'habituellement, Aphrodite s'entichait plus du même type d'homme – dans le cas présents. Bruns, de beaux yeux – oui, le regard comptait toujours – et un corps parfait. Dans le cas présent, seulement les yeux et les cheveux changeaient... Maintenant qu'elle était revenue sur ses fesses, assise presque correctement, Aphrodite était plus apte à se concentrer, elle réfléchissait aux dires de sa sœur, laissant cette dernière dans ses pensées. Quand la déesse de la Beauté retourna son regard sur son aînée, elle fut surprise : il n'était pas habituel d'observer une telle expression sur le visage impassible de sa sœur. Que sa passait-il ? Aphrodite avait-elle dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? La plus jeune ne savait si elle devait rire ou bien s’inquiéter... Mais vu dans l'état dans lequel elle était depuis ce début d'après midi, elle ne pu s'empêcher de rire. Légèrement certes, mais rire quand même. Comme une imbécile heureuse – ce qu'elle était actuellement. Elle fut presque sérieuse lorsqu'Athéna continua de lui poser des questions.
Arès. Le fils de Zeus et Héra. Leurs premier fils légitime, si Aphrodite se souvenait bien. Oui, elle connaissait ce nom, mais elle ne pouvait pas dire qu'il appartenait au joli minois qu'elle avait croisé plus tôt. Les paroles d'Athéna l'avait inquiétée : comment ça, « rassure-moi » ? Elle n'eut le temps de plus réfléchir à cette affaires que sa sœur s'embarqua dans une longue description de ce dieu de la Guerre. Physique, façons de se comporter, façon de se vêtir, Aphrodite eut le droit à un tableau très bien dressé. A croire que sa sœur connaissait bien ce Arès. Se faisant insistante en ayant saisi les deux bras de la brunette, Aphrodite répondit à sa sœur, avec les mêmes étoiles dans ses yeux : il était vrai que cette description collait parfaitement au jeune homme de tout à l'heure.
« T-Tu le connais ? » dit-elle précipitamment, comme si son excitation était tout à coup remontée au pus haut. « Non parce que, comme je te l'ai dis, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de lui parler... Mais c'est peut être bien lui ! La description que tu viens de faire correspond parfaitement ! »
Aphrodite repartit ensuite sur sa planète. Arès. Elle pouvait mettre un nom sur l'Homme de sa vie. Enfin, si c'était bien lui. Mais elle avait confiance en Athéna, elle ne se trompe que très rarement. Ce qui intriguait la déesse de l'Amour, cependant, c'était le fait que la déesse de la Sagesse ait fait une description aussi précise. Intriguée, elle ne put s'empêcher de taquiner sa grande sœur :
« Mais dis moi, tu as l'air de bien le connaître ce Arès... Non ? En fait, peut être que tu ne me dit pas tout, ce Arès t'intéresse ? » Elle la regard en coin avant de froncer les sourcils : « Si ce n'est pas l'Elu de mon cœur, je veux bien te donner un coup de pouce ! »
Un petit clin d’œil histoire de faire passer cette petite blague... Aphrodite était de bonne humeur, mais cela ne l'empêchait pas de se dire qu'elle aurait peut être mieux fait de garder cette blague. Mais... Qui sait ? Peut-être qu'elle arriverait à détruire l'impassible expression de sa sœur avec ses gamineries ? L'amour rend bête...
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Lun 01 Sep 2014, 16:55
« Il fût un temps »
Où nous n'étions pas si jeune que ça...
Quand on s'appelle Athéna, on est généralement quelqu'un d'assez froid, distant, parfois cassant, même sans vraiment le vouloir hein. Autant parfois elle sait se montrait neutre et froide quand il faut, autant parfois on pourrait associer cela à de la maladresse... Mais assez savoir, on va dire que c'était d'avantage dans sa nature. Généralement ses proches le savaient et faisait avec sans se prendre la tête et parfois... On se butait alors à se caractère un peu trop digne et sûre d'elle. Ce n'était pas le cas aujourd'hui, je pense que vous avez pût remarquer qu'Aphrodite ne s'enflammait pas à la moindre remarque que la plus âgée pouvait lui faire, comme par exemple sur le fait qu'elle avait un peu beaucoup tendance à enchaîner les « histoires de cœur » pour qu'on puisse la prendre de suite au sérieux lorsqu'elle venait vous en raconter une nouvelle pour vous affirmer qu'elle venait de trouver le grand amour. Pauvre Aphrodite, vivement qu'elle le trouve finalement, en tant que Déesse de l'Amour cela devait être bel et bien quelque chose qui la préoccupe... Mais quand on s'appelle Athéna, cela signifie rester digne, oui ça, vous avez dût le comprendre, mais je parle en toute circonstance ! Sembler être impassible face à tout, je vous jure, c'est parfois dure... Enfin, pas pour elle, du moins pas généralement, mais je pense qu'aujourd'hui cela allait être une épreuve et pas sûre finalement qu'elle reste aussi impassible aux mots de la cadette. Pour commencer, elle eut doit à sa description, certes assez bref voir imprécise, mais cela semblait suffire pour que notre Déesse puisse émettre une hypothèse sur l'identité du voleur de cœur de notre Déesse de l'Amour ? Très franchement, et cela devait être inédit en fait, Athéna souhaitait s'être trompé, être partie dans une déduction complètement farfelue et voir sa cadette la contredire.... Qu'elle profite de la situation, c'est plutôt rare. Mais non... Elle ne semblait pas vraiment décidé à la contredire, c'était presque affligeant de se dire que la brune semblait découvrir le portrait de cet homme avec les mots de la plus âgée. Elle ne le connaissait pas plus que ça ? Oh... C'est habituel, ne vous moquez pas, il est rare qu'elle vienne lui annoncer être amoureuse de quelqu'un qu'elle connait depuis des mois en fait, cela serait même plus étonnant encore !
Est-ce qu'elle le connaissait ? Oh ça, si elle parlait bel et bien d'Arès depuis tout à l'heure, pour sûr elle le connaissait ! N'ayant peut-être pas le jugement le plus impartial qui soit envers ce dernier peut-être certes, mais tout de même. Depuis le temps que ce dernier prenait mal qu'on la considère comme la Déesse de la Guerre, mais qu'en plus elle lui vole des victoires... On peut dire que ce dernier tentait depuis bien longtemps déjà de lui mettre des bâtons dans les roues, pour au final trébucher bêtement sur ses propres pièges... Hélas... Pourquoi la description correspondait ? Aphrodite... Pourquoi ? Bien qu'elle était resté relativement -oui, je dis bien relativement...- calme, Athéna dût mettre quelques secondes avant de lâcher ses mains qui agrippait fermement sur sa cadette... Bon, aller souffle. Faut pas lui en vouloir, elle le connait mal et... Non ! Rien à faire ! Pourquoi cet idiot ? Sans compter que c'est une brute épaisse, si ce dernier réagit mal envers sa sœur hein vous y avez pensé ? Non parce que bon, idiot comme il est, si jamais elle n'est pas à son goût il pourrait très bien mal réagir. Même si ce serait un peu le comble que quelqu'un se refuse à la Déesse de la Beauté... Ahem. Pis non, pas cet imbécile heureux ! Si Athéna était du genre stressé, elle serait certainement en train de se ronger les ongles en tentant d'imaginer les choses, mais au lieux de cela, elle se contentait de la fixer, l'air... Ailleurs ? Voilà... De toute façon, la brunette faisait depuis tout à l'heure des allers retours entre sa petite planète et ici... D'ailleurs la seule chose qu'Athéna laissa échapper suite à sa réponse fût.
« Hm...»
Oui. Pour qu'elle ne dise que cela, je vous laisse imaginer l'état de son esprit qui fusait à toute vitesse en réflexion... Quelqu'un d'attentif noterait d'ailleurs qu'il est rare de voir la blonde garder le silence, puisqu'elle est réputée pour dire tout ce qu'elle pense tout le temps, et généralement sans mentir même ! Ce qui est un avantage... Mais aussi un inconvénient, tout dépend de la personne. Finalement, cette voix familière la ramena sur terre, l'obligeant alors à cligner des yeux pour se remettre les yeux en face des trous comme on dire. Il faut dire que vu ce qu'on venait de lui dire, elle avait intérêt à s'accrocher. La Sagesse a certes de très bon nerf, mais parfois, ils lâchent et laisse alors s'exprimer de bien drôle de réaction.... Bon, c'est pas négatif pour le coup hein ! Ce n'est pas de la colère ou même de l'agacement, juste... Marrant ? Ouais c'est ça. Lui dire qu'Arès l’intéressait, même de façon non sérieuse est certainement la chose la plus risible qu'on puisse lui dire... C'est pourquoi un premier sursaut d'épaule trahit alors sa pensée. Avant de finalement se mordre la lèvre tout en laissant ses dernières s'étirer d'un large sourire. Pour finalement rire, tout simplement, la main devant la bouche par réflexe, elle ne riait pas vraiment à gorge déployée, mais disons que c'était suffisant pour faire perler quelques larmes sur le coin de ses yeux. Mon Dieu. De l'aide pour elle et Arès ? Ce serait presque quelque chose à lui ressortir en fait... Aaaah. Soufflant un coup pour se reprendre aussi rapidement qu'elle s'était laissé aller pour un petit fou rire, tout en essuyant avec son indexe la petite larme perlant au coin des yeux.
« Aaah. Moi et Arès, non vraiment, il ne faut pas me sortir des bêtises de ce genre Aphrodite... C'est impossible, encore moins que n'importe quel autre homme en fait. Mais vois-tu. Elle s'appuya alors légèrement sur son épaule pour souffler encore plus proche d'elle. J'aimerais vraiment m'assurer que ton cœur ait pris cet homme pour cible, car oui, si c'est le cas je le connais très bien. Et, on peut même dire que dans un certains sens tu le connais bien plus que tu le penses dans ce cas...»
Voyons voyons... Elle allait comprendre le rapport tout de même non ? Sa réaction, sa réponse... Cétait tout cela un rapport avec le fait que la brune avait plus d'une fois entendue parler d'un grand idiot qui passe son temps à vouloir lui faire des misères sans y arriver. Ou alors qu'il est trop bruyant, exaspérant. En bref, même pas un bon rivale. Et encore... Actuellement Athéna n'avait pas encore l'usure du temps qui avait œuvré sur leur relation, mais elle avait tout le temps pour se rendre compte qu'Arès n'avait guère évolué ni même appris de ses erreurs, à cette époque elle pouvait encore lui laisser le bénéfice du doute. Se redressant pour apposé ses doigts sur son front, elle agissait comme si rien en s'était passé ou presque.
« Dans quelle galère t'es-tu embarqué, c'est tout toi ça.»
Ah. Je crois que ce genre de phrases définit bien le genre de relation qu'on ces deux sœurs... N'est-ce pas adorable.. ?
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Mer 03 Sep 2014, 01:01
flashback
Il fût un temps.
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T
rouver l'Amour, le vrai, n'avait jamais vraiment été un objectif pour la déesse. Elle savait que cela arriverait tôt ou tard, qu'elle avait juste à attendre sagement. Enfin sagement, tout cela reste bien subjectif. La déesse avait décidé de s'abandonner dans les bras de plusieurs hommes ou femmes, selon ce qui la séduisait, et de passer un certain laps de temps à leurs côtés. C'était très aléatoire à chaque fois. Des relations passionnelles d'une nuit, des relations plus sérieuses pouvant prendre quelques années... Elle avait tout connu, tout vu, tout essayé... Sauf le grand Amour. Il lui était déjà arrivé de repenser à une personne, qu'elle hante une partie de ses pensées... Mais cela restait bref. L'image de se visage s’effaçait rapidement avec le temps, ne laissant que quelques souvenirs. Rien qui aurait forcé la déesse à retourner vers cette personne. D'ailleurs, elle n'était retournée vers personne. Toutes les histoires qu'elle avait vécu avait été classées et archivées dans un coin de sa tête une fois que ces dernières furent finies. Aucune histoire, aucun individu avait plus hanté notre déesse de l'Amour plus que le visage qu'elle avait en tête. C'était la raison pour laquelle Aphrodite paraissait absente, ailleurs. C'était la première fois qu'elle vivait cela aussi fortement. Et cela l'intriguait. C'était donc très bien qu'Athéna soit venue s'installer à ses côtés. Il fallait qu'elle fasse ressortir tout cela. Ou du moins, qu'elle essaie. Et en vu de la description qu'elle venait de faire du jeune homme, ce n'était pas gagné gagné (Calcifère 8D). Mais Athéna avait de nouveau mit en marche ses neurones – façon de parler, tout le monde sait qu'ils ne s'arrêtent jamais de fonctionner – et avait déceler l'identité de celui qui avait volé le cœur de sa cadette en croisant son regard. Aphrodite pu alors posé un nom sur ce visage : Arès. Même si elle n'était pas vraiment sûre qu'il s'agissait de lui. Si Athéna avait vu juste, Aphrodite s'était entichée d'un dieu. Cela la rassurait, cet amour était tout à fait possible.
Comme le disait souvent la déesse de la Beauté, il n'existait pas de bonnes ou de mauvaises manières d'aimer. Toutes étaient différentes des unes des autres car les protagonistes de cet Amour étaient eu même différents des autres, et donc leur union formait quelque chose d'unique. Mais il existe des amours possibles et des amours impossibles. C'était bien triste à avouer, mais c'était une vérité. Une cruelle vérité. Aphrodite avait beaucoup réfléchis sur ses histoires passées et c'était dit qu'elles n'avaient peut être pas été L'histoire de sa vie pour la simple et bonne raison qu'elle s'entichait de mortel. Les dieux et les mortels n'étaient pas fait pour être ensemble. C'était un amour impossible. L'un mourrait alors que l'autre vivrait jusqu'à la fin des temps. Une condition parfois bien trop dure à porter. Mais cela pouvait aussi être pensé d'une autre manière : peut être qu'Aphrodite avaient réellement aimé des mortels, mais que l'idée de les perdre un jour lui avait été trop difficile à accepter. Elle s'était donc écarté d'eux, au fur et à mesure, lentement pour ne pas les briser lorsque c'était une relation vraiment sérieuse... Mais cela n'avait jamais vraiment bien fini. Aphrodite &tait donc réjouie par le fait que ce mystérieux voleur de cœur soit un Dieu. Un Dieu qu'Athéna semblait connaître en plus ! Cette annonce avait distraite Aphrodite. Maintenant, elle voulait savoir qui était ce cher Arès, comment sa sœur le connaissait et pourquoi elle avait changer aussi rapidement de comportement tout à coup. C'était rare de voire un Athéna aussi émotionnelle. A vrai dire, bien que la brune passe beaucoup de temps avec son aînée, elle n'avait eu l'occasion de la voir s'emporter – par toutes sortes de sentiments – que quelques fois. Le pire c'était quand elle parlait de ce Dieu qui l’agaçait. Aphrodite n'avait jamais eu son nom, ni même un brève description de lui. Elle le connaissait pas l'intermédiaire de surnoms comme « L'idiot », « L'imbécile » ou d'autre chose dans ce genre. Elle ne s'était jamais intéressé à l'identité de ce dieu, préférant profité du fait que sa sœur, ATHENA, se confiait à ELLE.
Aphrodite affirma. La description qu'avait fait sa grande sœur correspondait, c'était peut être Lui qu'elle avait vu plus tôt dans la journée. Cette affirmation n'eut comme réponse qu'un « Hum. » de la part d'Athéna. Était-elle repartie dans ses pensées ? Se dit Aphrodite. Décidant de brisé le silence, la jeune déesse avait tenter une approche un peu plus... taquine, demandant à sa sœur si elle connaissait ce Arès. C'était la première fois qu'Athéna offrait la telle description d'un homme. Et cela intriguait Aphrodite. Elle savait que sa sœur n'était pas intéresser par les histoires d'Amour, qu'elle ne cherchait pas à en vivre une... Mais elle ne put s'empêcher de lui faire la remarque et même de lui proposer un coup de pouce si jamais elle en avait besoin. A son grand étonnement, Aphrodite eu le droit de voir Athéna rire aux éclats. A croire que ce qu'elle avait dit était drôle. Voir sa sœur s'emporter l’entraîna à faire de même. Elle accompagna le rire de sa sœur ; c'est vrai, après tout son histoire de cupidon entre Arès et elle était une plaisanterie. Aphrodite allait pouvoir se venter d'avoir fait rire sa sœur de la sorte ! Elles se reprirent en même temps, Aphrodite regardant sa sœur essuyer une larme de rire. C'était si drôle que cela ? Comme la cadette d'y attendait, elle avait encore dit des bêtises. Mais cette fois, elle était presque fière d'elle pour l'avoir fait rire ! Aphrodite allait lui faire la remarque quand sa sœur reprit la parole pour lui annoncer que si c'était bien Arès, elle le connaissait, elle aussi. Elle le connaissait avait cet échange de regard. Cette réflexion laissa la déesse de l'Amour assez perplexe. Pourquoi le connaissait elle ? Ou plutôt, comment ? Ce n'était pas logique. Elle n'avait jamais parler au fils de Zeus et Héra avant... Et avait peut être croisé son regard... Mais tout cela ne restait que supposition. La déesse de la Sagesse se redressa et posa ses doigts sur son front, ajoutant à tout cela qu'Aphrodite s'était encore embarquée dans une belle galère. Ah bon ? Cette phrase fit tilte dans la tête de la plus jeune qui se ressaisi.
« Attends, » dit-elle avait de saisir le bras de sa sœur « Cette description... Elle ne correspond pas aussi à ton... Rival ? »
Est-ce qu'elle pouvait l'appeler ainsi ? Elle croisait les doigts pour que sa pensée ne soit rien de la vérité – même si elle savait que, quoiqu'il arrive, cela ne changerait ses sentiments.
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Jeu 04 Sep 2014, 01:12
« Il fût un temps »
Où nous n'étions pas si jeune que ça...
N'étaient-elles pas adorable ? Pourtant, je vous assure que si. Deux sœurs en train de partager du bon temps, à rire de bon cœur dehors. Même si... Je pense qu'on pourrait noter quelque chose de très important. Hm quoi donc ? Je ne sais pas, peut-être que le fait qu'une de ses sœurs n'était personne d'autre qu'Athéna. Déesse de la Sagesse, qu'on pourrait tout compte fait presque rebaptiser Déesse de l'impassibilité. Si si je vous jure, il fallait en général se lever de bonne heure pour espérer la faire réagir. Et pourtant, c'est une Aphrodite un peu tête en l'air qui l'avait fait, comme quoi, il suffisait parfois de juste sortir les bonnes paroles. Et je pense que sous-entendre une Athéna amoureuse ou même simplement en couple avec Arès était tout compte fait la meilleure des choses à faire. De temps en temps, cela faisait du bien de rire. Mais la blonde fait partit des gens qu'on ne peut impressionné qu'une seule fois avec une chose, ainsi, n'essayez pas de lui ressortir la même chose juste pour le plaisir de la voir éclater de rire, car elle ne ferait qu'éventuellement vous regarder avec un sourire en coin et un haussement d'épaule, comme pour souligner que cela reste quelque chose de ridiculement amusement à imaginer. Désolée donc, c'est sa sœur cadette qui avait prit les devants sur ce coup. Faut dire que ce serait un bien drôle de passe-temps que voilà ahem... Enfin voilà ! Toujours est-il que le sujet n'était plus vraiment de savoir si Aphrodite était encore amoureuse de la même façon que les autres fois, où si cette fois-ci il y avait un petit plus. Disons que dans la tête de notre blonde, c'était un peu passé au second plan depuis qu'il y avait la potentielle idée que cet homme soit le pire des hommes possible sur terre... Bon ok. Il faut l'avouer. La Déesse n'avait pas forcément un point de vue très objectif sur ce dernier, il devait bien y avoir des gens pour le trouver sympathique ce brave bougre non ? Moui. Ne lui en demandez pas trop, elle avait du mal à comprendre en quoi un bourrin violent et colérique pouvait être agréable à côtoyer. Mais qui sait, peut-être trouverait-il une personne capable de le rendre plus doux.. ? Ne connaissant pas le sentiment amoureux et n'ayant aucune envie de le connaître, elle ne pouvait assimiler le fait qu'on puisse changer pour une personne...
Mais soudainement, notre demoiselle se mit à imaginer la chose. Et pour être franc, pour la première fois, elle avait du mal à activer ses neurones pour le faire concrètement. Bon. Allons respirons. Peut-être qu'elle faisait fausse route. Oui. Pour une fois qu'elle voulait avoir tort hein... Pourquoi hélas elle n'avait que rarement tort hein.. ? Pourquoi ? C'est parfois à en être dégoûté d'avoir tant de Sagesse et de réfléchir autant tient ! Limite le mieux pour être sûr était d'aller lui faire voir de loin le dit « monsieur. » En évitant par la même occasion de le croiser de trop près pour ne pas lancer une énième débat sans fin avec ce dernier, qui ne servirait probablement à rien. De plus. Il faut avouer que bien qu'elle n'avouerait que rarement ce genre de chose, Athéna avait au fond d'elle même la légère peur de voir sa sœur s'éloigner d'elle parce qu'elle aurait trouver une nouvelle personne à qui se confier, surtout si cette dernière est en relation un peu tendue avec elle. Bien qu'au fond, elle se disait qu'Aphrodite ne serait pas à ce point une girouette non ? Hm. Tortillant un mèche de ses cheveux blonds elle semblait bien soucieuse d'un coup. Ce n'est que la force de la poigne de sa sœur qui la ramena sur Terre. Enfin façon de parler puisqu'ils n'étaient pas sur terre mais vous m'avez compris... Elle se demandait la même chose hein... Elle pourrait lui faire une description très longue de lui tellement elle le connaissait, mais visiblement, la brune ne le connaissait pas plus que ça... Mais elle répondit non sans soupirer.
« Eh bien. Je ne peux pas en être certaine, mais ta description physique ressemble plus que fortement à cet Idiot de service...»
Le ton n'était pas bien méchant. Généralement, Athéna était quelqu'un d'assez calme dans sa façon de parler, ce qui la rendait uniquement froide, mais pas forcément méchante ou cassante. Elle ne voulait pas blesser cette pauvre Aphrodite, mais c'était un fait, elle serait tombée amoureuse d'un pur idiot... Finalement, notre Déesse se releva, non sans passer un coup de main rapide sur sa belle robe blanche légère, avant de tendre la main vers elle. Le plus simple était de s'assurer de cette histoire, elle aurait tout le loisir de lui faire une description plus approfondis de cet imbécile heureux si cela s'avérait vrai. Même si elle y avait au final déjà eut droit plus d'une fois. Hm... Voyons où le trouver. Cette brute devait encore faire le mariole avec son arme en se disant qu'en s’entraînant il arriverait enfin à désarmer Athéna. Bon courage à lui... Sa réflexion c'était faite plus que rapidement, puisqu'elle eut le temps d’enchaîner de la façon la plus naturelle qui soit.
« Si tu le désire. Je peux te montrer Arès. Tu pourras me confirmer ou non si c'est lui. Ou du moins, ton simple regard, et ton filet de bave au coin de la bouche me le confirmera.»
Et hop ! Encore une moquerie légère pour elle avec un sourire en coin ! Sa relation avec elle reste bien plus simple qu'avec son frère en fait. Qu'on dise des moquerie ne veut pas forcément dire qu'on n'aime pas ou qu'on veut être mauvais avec la personne. Mais en fait, je pense que notre pauvre Athéna possède peut-être un point faible, du moins si on peut appeler ça ainsi. Lorsqu'elle aime bien quelqu'un, à défaut d'être tactile ou à rire tout le temps, elle est du genre à taquiner. Ou alors à donner des conseils. Telle une grande sœur avisée. Mais si Aphrodite l'avait compris, n'importe qui pouvait comprendre cette facette de sa personnalité non mais oh ! Lui tendant la main, elle attendant. Ne doutant pas vraiment qu'elle refuserait de pouvoir l’apercevoir encore une fois... Après ce serait direction le terrain d'entrainement. En tout discrétion si possible... Histoire de ne pas se donner en spectacle.
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Re: Il fût un temps. [pv : Aphrodite ♥] | Sam 06 Sep 2014, 21:32
flashback
Il fût un temps.
f e a t ; athéninja ou athéneko ♥
C
ette histoire devenait insensé. Depuis qu'Aphrodite avait croisé le regard flamboyant d'Arès – bien que ne sache pas encore que c'était le sien –, c'était comme si le monde s'était métamorphosé. A croire que quelqu'un s'était amusé à le dérégler pendant que la déesse faisait son petit voyage dans les nuages... Ou alors, elle était en train de rêver ? Elle s'était endormie ou bien taper la tête je ne sais où et ces événement n'étaient que le fruit de son imagination. Tout cela était bien probable, connaissant Aphrodite et ses rêves étranges. Vous ne le saviez pas ? Aphrodite était une professionnelle des rêves abracadabrants et des cauchemars. Petite, elle s'amuser à tenir un cahier où elle les contait tous. Avec le temps, elle avait perdu cette habitude, changer de passe temps, mais malheureusement, ses rêves la suivait encore. La déesse de la Beauté se souvenait aussi que son père, Zeus, lui avait donner une technique pour sortir des plus horribles d'entre eux : se pincer. Il en avait sûrement marre de la voir arriver en pleurant les nuit et demander à être consolée. Ce qui était tout à fait légitime de sa part puisque que sa fille n'était pas facile à satisfaire : petite capricieuse qu'elle était – enfin, cela n'a pas vraiment changé... Se souvenant de cette imparable technique, Aphrodite se pinça discrètement l'intérieur du bras. Mais malheureusement rien ne se passa ensuite : elle était bien dans la réalité. Athéna venait donc bel et bien de rire aux éclats avant de faire comme si de rien n'était. Cette déesse était tout à fait surprenante. Comment pouvait elle agir de la sorte ? Non... Comment pouvait elle rester habituellement aussi stoïque, comment pouvait elle faire comme si de rien n'était après avoir versé une larme tant elle avait ri ? Aphrodite n'avait jamais su comment elle faisait. Et pourtant, elle l'avait étudiée de près, Athéna. Et c'était sûrement la première fois qu'elle la voyait rire autant. A cette pensée, la cadette sentit la fierté se répandre dans son sang : elle venait de faire rire la déesse de la Sagesse, elle, Aphrodite ! Il y avait de quoi pouvoir se venter avec une anecdote comme celle-ci – enfin, fallait-il encore convaincre que cela c'était bien passé ainsi, ce n'était pas chose gagnée. En tout cas, pour l'instant, la déesse de l'Amour pouvait être fière de ses blagues, elles avaient eu le mérite de distraire sa grande sœur habituellement imperturbable. Comme quoi, Aphrodite n'était pas au bout de ses surprises !
D'ailleurs, en parlant de surprise, une nouvelle arriva bien vite dans la conversation des sœurs. En vu des réactions d'Athéna et de la description qu'elle avait fait d'Arès, Aphrodite fut traversé par une idée. C'était bien la première fois qu'elle arrivait à deviner où sa sœur voulait en venir sans que cette dernière ne lui dévoile le pot-aux-roses avant. En effet, pour qu'Athéna connaisse aussi bien les habitudes, les comportements et les manières d'être d'un homme, il fallait que celui-ci ne soit pas n'importe qui. Et puisse qu'il était peu commun – ou absolument improbable – que la déesse de la Sagesse soit amoureuse, l'idée qu'Arès soit le vrai nom de celui qu'Aphrodite connaissait pas l'intermédiaire de petits surnoms est vite montée à la tête de notre brunette. Arès, c'était le nom du Dieu rival d'Athéna, non ? Ce dieu de la Guerre que la déesse de la Sagesse considère comme un idiot, une brute sans cervelle, c'est bien cela ? Afin d'en être sûre, Aphrodite posa la question. Bien qu'elle n'est pas vraiment envie de connaître la réponse. Si c'était un non, alors il n'y avait aucun soucis à se faire... En revanche, si il y avait un oui, cela créait un conflit : Oui, Aphrodite était peut être tombée amoureuse de la personne qu'Athéna déteste le plus au monde. Athéna n'avait jamais réellement dit les choses comme cela, elle s'était toujours contenté de donner des surnoms et critiquer les manières d'agir du Dieu. Elle ne l'avait jamais vraiment évoqué comme un grand ennemi, plus comme un... enquiquineur. Mais Aphrodite avait compris qu'elle ne l'aimait pas bien, que la déesse de la Sagesse se portait mieux si elle ne croisait pas le chemin du Dieu... Donc si Arès était bien celui qui avait volé le cœur d'Aphrodite en un regard.... Alors il y allait certainement avoir un petit soucis. Enfin... Manière de parler. Aphrodite ne pensait pas que sa sœur puisse la rejeter parce qu'elle s'était entichée d'Arès. Elle était bien plus mature que cela. Mais bon. Aphrodite restait embêter. Peut être n'avait-elle pas envie de... décevoir ? La jeune déesse – enfin manière de parler – commença à réfléchir : comment savoir si Arès était bien le bel inconnu de tout à l'heure ? Avant qu'elle n'eut le temps d'élaborer un plan, la cadette reçue une réponse de la part d'Athéna. La fameuse réponse : Arès était-il celui qu'Aphrodite connaissait sous le nom de « l'Idiot » ? Et cette réponse n'arrangeait pas vraiment la situation : Athéna elle-même ne savait pas vraiment. Mais la description physique ressemblait étrangement. Aphrodite se détacha de sa sœur, laissant son bras tranquille. Elle replongea dans ses pensées, fronçant presque les sourcils. On pouvait voir qu'elle était assez embêter. Elle était partagée entre les paroles de sa sœur, toutes les histoires qu'elle lui avait conté sur Arès, et ce qu'elle avait vu, ce qu'elle avait senti elle-même. Tout commençait à s’emmêler. Il allait falloir qu'elle repense à tout cela une fois qu'elle sera seule, à tête reposée. Aphrodite fut interrompu par les mouvements de sa sœur : Athéna c'était levée, elle lui proposa d'aller à la rencontre d'Arès, cela permettrait de vérifié si c'était bien le mystérieux inconnu de tout à l'heure. Toujours aussi taquine, Athéna ajouta qu'elle n'aurait même pas besoin de mots pour savoir si c'était bien lui. Elle n'aurait qu'à se fier au regard ou au filet de bave sur le visage d'Aphrodite. Cette dernière sourit amèrement.
« C'est ça, moque toi ! » répondit elle en se levant à son tour, s'aidant de la main de sa sœur. Une fois debout, elle donna un coup d'épaule à a sœur en lui faisant un clin d’œil « On verra bien laquelle de nous deux aura l'expression la plus marrante, après tout, avec cette histoire j'ai réussi à te faire rire aux éclats ! »
Aphrodite passa sa main sur sa robe histoire de faire tomber quelques brins d'herbe puis s'accrocha au bras de sa sœur. Elle qui habituellement respectait son côté distant sentait le besoin de saisir son bras. Peut être était-ce l'appréhension ? Dans les deux cas, Aphrodite serait... surprise. Soit elle allait avoir l'agréable surprise d'observer ce bel inconnu, soit, elle allait faire la connaissance d'Arès.
« Bon alors, où allons nous ma très chère sœur ? Sais-tu où se cache ce cher Arès ? » demanda la cadette.
Elles commencèrent à avancer alors qu'Aphrodite tentait d'être présentable. Ne savait-on jamais. Si jamais c'était bien ce bel inconnu et qu'elle se faisait remarqué, il fallait qu'elle assure, qu'elle soit parfaite. Physiquement du moins. Bon, peut être n'avait-elle pas trop de soucis à se faire là dessus, après tout elle était considérée comme la plus belle de toutes... Néanmoins, cela ne l'empêchait pas d'être nerveuse.