It's dark in here ~ PV Eole

Je passais donc un moment à marcher en direction d'un endroit dégagé, au moins, il avait pris le temps de répondre à ma proposition, juste un mot, pas un oui, mais c'était tout comme. J'ai même droit à un sourire, ce n'était pas rien, ils étaient sûrement rare de la part de ce garçon. Son but et le mien était pareil, je réagissais même plus au vieux, j'étais un dieu, c'était vraiment au-dessus de moi ce genre de détail. Cela me vexait en aucun cas. C'était aussi naturellement que le mortel au début de cette rencontre. Nous étions arrivé à un endroit dégagé, je lui laissais le temps de se préparer mentalement et physiquement, il s'était dévêtu, même en le matant, il ne faisait aucun effet, si c'était pas une preuve que j'étais en train de changer. Je l'observais sans rien penser d'autre que j'avais hâte de voir son premier envol. Il m'avait remercier de mon aide, j'étais aussi gagnant dans cet idée, j'aidais un homme à voler, le rêve d'une humanité clouée au sol ou presque. Avant qu'il transforme en oiseau géant. Je souriais en l'entendant râler sur le fait que je n'avais commencé mon cours. Il supposait bien. Je le regardais avant de m'envoler grâce aux vents. C'était moi je prof en effet.

-Oui, effectivement tu dois battre des ailes aux départ et ne t'en fait pas pour moi, je saurai éviter tes ailes grâce à mon agilité dans les airs. Ce n'est que le commencement, tu verra par la suite.

Il va sans dire que je le soutiendrai au début, après il ferait sans mon intervention, c'était une histoire de confiance, je savais aussi à moment, je devrai lui expliquer comment planer. Avec des ailes ailes grandes que les siennes, il pourrait le faire de longues distances, et c'est cela que je voulais arriver à la fin, qu'il sache parcourir de longue distances sans battre des ailes en permanence, juste de temps à autre. Il va sans dire que ma méthode de vol était différentes des oiseaux ou ceux possédant des ailes, il n'empêche que j'enseignais à des gens possédant des ailes. Je n'était pas le meilleur prof du monde, mais je faisais de mon mieux en tout cas pour le vol, j'étais un spécialiste. Je souriais grandement. Je le regardais attentivement.

-L'air déplacé par ce geste va t'aider à te décoller du sol, continue quelques temps comme cela.

C'était juste quelques mots, pas besoin de grand discourt, c'était bien mieux de découvrir par soi-même certaines choses, la pesanteur qui te ramenait au sol, le vent qui glissait sur les plumes, vent que j'avais mis en place pour le soutenir. Finalement peu d'oiseaux avait ce privilège, il avait eu de la chance dans son malheur. Ce n'était que pour moi une manière de laisser de côté ce qui m'occupait l'esprit, je faisait mon devoir apprendre à voler, pourquoi pas. Je ne suis pas de ces dieux trop imbu d'eux-même, je suis parfois un peu prétentieux, mais bon, ce n'était rien.

Hrp:

Je sentais vraiment qu'il avait difficile, rien que pour décoller, il galérait. Pauvre oiseau. Je sentais que ma leçon serait longue. Je laissais un sourire sur mon visage, j'avais eu besoin de ce changement d'idée. Je pensais et à juste titre que cela serait plus simple que cela. Il riais un peu. Je ne me moquais pas, c'était déplacé, je diminuais la pesanteur autour de lui et aidait de mes vents à se qu'il se décolle du sol. Il avait râler sur son incapacité un peu plus tôt, alors je me devais de mettre tout en place pour diminuer ses difficultés. Je l'aidais à se soulever du sol avec mes pouvoir, il volait, mais pas seul, je l'aidait beaucoup. Mon but était qu'il vole sans que moi je le suivent à chaque fois pour l'aider. Il faudra qu'on travaille le décollage en solo, mais avant il doit prendre confiance en son vol. Bien sûr, mes leçons n'étais qu'au commencement, l'envol et l'atterrissage faisait partie d'un tout harmonieux. Je respirai à fond. Je le regardais.

-Jeune homme, ne te compare aux autres oiseaux, tu as déjà vu un oiseau aussi grand que toi ? Je ne pense pas. Alors sois fier car à présent tu vole, de part mon aide, mais je te ferai la leçon sur le décollage. Tu n'est pas au point, mais il y a espoir, je vais diminuer mon aide progressivement. Spencer, tu n'est pas encore haut, essaye de te détacher avec plus du sol.

Je le regardais, il avait bien besoin de mes pouvoir, je sentais qu'après ce moment avec lui, je dormirai comme un gros bébé. Je savais que cela m'épuiserai, c'était pour la bonne cause, alors ma fatigue, ce n'est rien. Le lit à côté de ma femme accepterait-elle que j'y reviennes, en temps normal oui. Mais rien n'est normal en ce moment. Je passais une main dans mes cheveux roux, je revenais sur le gamin, hé pour moi, c'était qu'un enfant. Je lui laissais le temps de le faire. Après tout, c'était son souhait de voler. Je pense que j'étais un prof attentif et assez bon pour le vol. Car le vol c'était pas seulement battre des ailes, il découvrait cela. Je me sentais vraiment comme avec mon fils. Mon sourire s’élargissait, il était le fils de mon cousin, pourtant il avait besoin de mon aide pour voler, pour qu'il vole seul au final. Je participais sûrement indirectement à une vengeance, elle n'était pas de mon ressort, j'avais les vents sous mon contrôle.

-Si tu te sens plus léger, c'est normal, j'ai diminuer le poids de pesanteur sur toi. Je vais le retirer, mais te sens-tu prêt, tu ne tombera pas, tu te sentira plus lourd, mais il faut que t'habitue à cette sensation, jeune homme.

Je disais cela sur un ton rassurant, je ne me moquait pas, je rigolais rarement quand il s'agissait de voler. Car pour la divinité que je suis, être dans les airs c'était comme respirer. Un phénix volait. Dans la nuit presque noire.

Je prenais soin de diminuer mon pouvoir sur la pesanteur de façon lente et progressive, c'était un oiseau qui avait besoin qu'on l'aide mais aussi plein de fierté, il fallait le provoquer, comme si c'était Arès. J'adorais mon cousin, surtout faire des conneries avec lui. Il me disait d'arrêter mes pouvoirs, donc, je les retirait entièrement d'un coup. Je voyais bien ses difficultés, mais je gardais le vent sur lui, je ne laisserai pas tombé, sinon, je serai un mauvais prof. Je le regardais se débrouiller, je savais qu'une leçon ne serait pas assez. Cela voulait dire que je devrais le revoir ou lui donner des conseil pour qu'il se débrouille un peu sans moi. C'était une solution comme une autre. Je gardais pour le moment un œil sur lui, car il avait besoin de mon aide. Je renforçais le vent afin qu'il le sente à travers ses plumes. C'était quelque chose que je faisais sans me fatiguer, pour moi créer les courant d'air était commun, je suis un dieu, donc je suis habitué à mon boulot. Je le tenais avec mes pouvoirs, en grande partie.

-C'est chose faites, jeune homme. Ressens le vent, c'est important pour la suite. Comme tu vois, tu n'as plus besoin de mon pouvoir pour te tenir au dessus du sol, le vent est là comme sécurité. Tu peux maintenant te soulever seul si le désire. Regarde comme le ciel est beau, il t'attendait.

Bien qu'il faisait noir, voler sous les étoiles avait quelque chose de magique. Je faisais tout pour qu'il soit chez lui dans les cieux, c'était le coin de volatile, en plus du mien et celui de mes enfants et ceux qui ont des ailes. Je savais que ce n'était pas simple, qu'il se fatiguait beaucoup à le faire. Je me mettais un peu plus loin. Profitant de la puissance de mes vents, je souriais, ce n'était pas rien ce que j'avais en place, cela me rappelait les leçons que j'avais donné à Zephyr et ses frères. Je me demandait ce que de venais ces derniers. Je verrai cela plus tard. Mes enfants avaient droit à être libre, comme je le suis. Je souriais et retournais près de lui.

-Pour un premier vol, je trouve cela très bien. Quand bien même ce que tu en pense. Ta puissance est valable sus cette forme. Ton vol est imparfait, mais ai confiance en toi, c'est le plus important pour la suite. La prochaine étape et d'avancer, tu est capable de faire quelques centimètres, sans que je t'y pousse avec mes vents, essaye.

J'étais investi dans mon rôle d'enseignant de vol. J'étais parfois doux, parfois sévère, mais avant tout j'étais là pour leur donner une chance dans le ciel immense. Je gardais le vent sous lui, un sécurité, afin d'éviter qu'il tombe s'il fatiguait. Car je savais que les premiers vols épuisait, les miens se sont fait, il y a des millénaires. Mis c'était frais dans ma tête. Je gardais mon sourire sur mon visage. J'étais content de l'aider.

Je savais que cette séance ne serrait pas longue. La fatigue viendrait, comme une fatalité. Je devais être prêt à le réceptionner si ce jeune homme tombait. Je pouvais voir son regard sur le ciel, il était à l'image de ce que j'avais imaginé sur son visage. Je ne voyais pas l'avenir, pour moi c'était quelque chose d'extrêmement modifiable. Tout chemin pris avait ses conséquences. Ma rencontre avec ce garçon était agréable, pour moi. Car j'avais fini par m'arrêter de me prendre la tête pour des choses, un poil plus futile. Il était comme un enfant, difficile de croire l'adulte qu'il était sous forme humaine. Je respirai à fond en le voyant tenter quelque chose, avancer un peu. Ce n'était pas évident. Il galérait bien plus qu'un oiseau normal. Puis sans que je comprenne pourquoi. Voilà qu'il était à nouveau humain, rapidement, il tombait, donc, je mettais les vents en place pour faire en sorte qu'il ai rien. J'avais dis que je ne le laisserai pas tomber. C'est donc ainsi que je mettais les vent sur lui et pouvait dire qu'il volait, en quelque sorte, encore maintenant. Cela devait être quelque chose de magique. Je souriais, me mettais sur le sol. Il disait qu'il n'avait plus d'énergie.

-Je suis content que tu ai réussi, tu as dépassé mes attentes au départ de cette aventure. Tu as avancé, j'avais même prévu cela à la base, bon, si je te menais tranquillement au sol, tu ne crois pas que c'est la meilleur solution ? Ce vol a du être émouvant pour toi. Je suis heureux d'y avoir assisté.

Je venais frotter ses cheveux, comme si il était mon fils, ce qu'il n'était pas en fin de compte. Donc je m'éloignait avec un léger sourire, je n'allais pas faire chier un gosse de mon cousin, au risque de l'avoir sur mon dos et qu'il me fasse la guerre pour une raison ou une autre. Je me tenais droit vérifiais mon bandeau, toujours en place, il n'avait pas bougé d'un poil, comme si mes mouvement n'avais eu aucun impact. Les lucioles semblaient danser dans la nuit. C'était quelque chose de beau, quoi qu'on puisse en dire. Le ciel avait cet avantage. Les étoiles étaient belles.

-Les marins se servaient des étoiles pour se guider, maintenant ce temps est révolu, par les inventions des mortels ordinaires. Ils ne prennent plus le temps de voir ce spectacle enchanteur. La nuit et le jour on chacun leur beauté. Si tu vole de nuit apprends cette ancienne manière de faire pour toi et éviter que tu te perdent à moins que tu vois mieux sous ta forme d'oiseau, comme un hibou.

Je ne lisais pas dans les pensées, je pouvais les influencer, c'était déjà pas mal. Au moins je n'avais pas à m'occuper de ce que ces gens avaient en tête. Je mettais mes mains dans mes poches, car oui, j'en ai depuis le début. Je prenais chewing-gum et le mâchait doucement. Je suis un dieu, mais je pouvais m'amuser comme un gamin en faisant gonfler la pâte jusqu'à l'explosion.

J'étais enchanté par la nuit, ce n'était guerre la première fois que je le voyais, pourtant le revoir maintenant avait un impact particulier sur moi. C'était une façon pour moi de voir que malgré tous les soucis, il y a des choses qui restent magiques et belles. Je souriais, proprement, ce moment pour moi était cool, bien que je n'avais pas prévu de rencontrer quelqu'un. C'était cela être un dieu, on pouvait avoir des rencontres avec des mortels à des endroits inédits. Bien qu'il ai du sang de mythologique, donc, il n'était pas si mortel que cela. Un peu comme ma chère et tendre. Je me demande comment elle prendra mon expédition nocturne, elle pouvait comprendre mon besoin d'air. C'était une des seules personne qui pouvait le comprendre. Il me remerciait pour l'aide donnée. Je gardais mon sourire. Je n'avais même pas fait gaffe à sa nudité, bien la preuve que je ne ressentait plus les mêmes plaisirs qu'autrefois à voir les corps d'homme ou de femme entièrement dévêtu. Pourtant j'aimais voir cela en temps normal. Il me demandait de l'aide pour l’habiller. Je me dirigeais vers les vêtements et me penchais pour les prendre sur le sol. Comme un jeune enfant. J'avais une pensée pour mon fils. Lui, aussi, je l'avais aidé, il y a longtemps à se revêtir. Je m'approchais de lui. Je le soulevais de mes vents. Ils étaient puissants et doux pour lui.

-Bien, je vais t'habiller. Cela fait des siècles que je n'ai pas fait cela à quelqu'un d'autre. J'espère que je n'ai pas perdu la main.

Je riais un peu avant de me mettre au travail. J'avais beau le toucher, aucun frisson, aucun sentiment,juste un geste ordinaire. Pourtant, il n'était pas moche, c'était même assurément un garçon très beau que j'aurai dragué. Mais j'aimais à nouveau la personne à laquelle j'étais lié pour l'éternité. Ce que je ressentais pour lui s'apparentait à de l'amitié et peut-être presque comme un fils. Mes enfants, je les adoraient. Ils étaient tellement adorable que je ne pouvais m'empêcher de vouloir les protéger de toute ma force de dieu. Ce qui faisait beaucoup au final. C'était normal pour moi. Je finissais le tout. Je regardais le résultat, je tirais doucement sur ses vêtements. Il n'était pas parfaitement mis. Après mon passage, il avait un air un peu décoiffé. Je riais un peu avant de m'éloigner. Je diminuais le vent afin qu'il puisse se tenir tout seul.

-Tu es épuisé, gamin, je te prête mon épaule pour te trouver un endroit ou pieuter. Je connais bien les environs. Donc je sais quel endroit sont agréable où dormir. Ne me remercie pas, c'est un plaisir de te voir voler. Un jour tu ne sera qu'une silhouette au loin que je regarderait, cela me fera sourire. Le ciel n'est pas à moi, il est à tous.

Je n'avais pas besoin de plus que cela. Je savais que son amitié, je ne pouvais pas compter dessus. J'avais celle de cet autre jeune homme, faudra que je revois un jour. Il me manque ce crétin.