It's dark in here ~ PV Eole

Je voyais ce jeune mortel être étonné par mes paroles, ceux qui rient de l'amour en sont les premiers qui en souffre. Mais je n'étais pas là pour l'emmerder avec ce genre de choses. J'étais là pour prendre de l'air, car j'en avais besoin. A force de m'enfermer, je devenais complètement fou à force. Il riait, je lâchais un petit soupir quand je l'entendais. Comme je disais précédemment, je ne vais pas me répéter dans mes pensée, c'est d'un ridicule. Bien que j'étais en train de me scander mon besoin d'indépendance, de voyage, de ce qui faisait de moi un homme à part entière. Il me demandait de cesser de l'appeler jeune mortel, en appuyant le fait qu'il n'était pas aussi jeune que ces traits semblait le dire. Je riais un peu. Il était comique.

-Désolé, c'est l'habitude, pour moi les gens sont jeunes. Je me ferai à ton prénom Spencer, fils de Arès.

Mon rire cessait suite à ces mots, car j'avais bien ris du fait qu'il n'était pas si jeune qui le croyait. Je haussais les épaules, je m'en foutais un peu de savoir qu'il était vieux ou non. C'était pareil, pour il restait une personne plus jeune que je le suis pour être plus vieux que moi, il fallait le faire. Seuls quelques dieux et un ou deux vampires pouvaient le prétendre. Il croyait en l'amour Arès et Aphrodite e doutant que cela lui arrive, je roulais des yeux. Avant qui le jeune homme me demande comment était ma cousine, après Arès, la déesse de l'amour intéressait donc cet homme, jeune ou pas, le comportement d'Aphrodite lui était presque inconnu.

-Elle est belle déjà, mais on est pas la déesse de la beauté sans être jolie. Après c'est une personne qui comme moi est fasciné par les mortels. Quand bien même tu sois imperméable au temps qui passe comme nous dieux, tu reste plus jeune que je le suis. Elle est gentille avec moi en tout cas, mais il lui arrive d'être méchante. C'est une femme formidable, pleine de vie et de surprises. Il en fait des jaloux ton père en l'ayant dans son lit. Même moi, cela m'as tenté un jour. Mais passons. C'est une femme plus forte que tu le crois.

Je pouvais aisément parler de la force que lui donnait l'amour, mais je laissais cela en suspend, ce garçon n'aimait pas savoir ce qu'est la magie des sentiments, c'était un chemin certes douloureux, mais que serait le monde sans son lot de souffrances, rien. Même moi un dieu, je souffrais, c'est pour dire à quel point c'est immuable. Je souriais regardant les alentours avec une pointe d'ennui dans mon œil vert qui scrutait le tout. Je restais là sur ce tronc profitant du grand air, j'étais presque tenté de fumer, bien que je savais que je n'aimerai pas cela. Beurk quoi.

-Peut-être, tu la rencontreras, là, tu comprendras que l'amour n'échappe à personne. Ou il faut être sacrément coincé ou con pour ne pas succombé à lui.

Agacement, je le voyais dans son visage, c'est cela avant tout de l'agacement, je n'étais pour lui qu'un inconnu à tête enflée. Je pouvais dire aisément qu'il n'appréciait pas mes amalgames, pourtant, ils étaient là. Je les avait dit, les mots ont un poids que peu de personne pense. Ils influencent nos destinées, c'est pour cela que l'ai comme pouvoir. Je le regardait, il était outré aussi, tiens un autre sentiment, c'est fou ce que cet homme était changeant, je me voyais un peu en lui, sauf que moi j'étais embourbée dans une mélancolie profonde, tout cela var j'avais ouvert ma porte en donnant les clés. Je finirai sûrement dans cette dernière grattant à porte pour sortir comme un chien demande sa promenade. Il était dégoûté par l'amour comme un enfant, on pouvait presque entendre « beurk une fille ». Il remarquait aussi mes piques. Je riais un peu, susceptible comme son père, le faire tourner en bourrique était très amusant. Je me tenais là sur ce tronc d'arbre.

-Monsieur à du sang de mythologique en plus, il s'embête pas notre cher Arès.

Puis vint l'envie de croiser Aphrodite, tiens comme c'était étonnant, curiosité d'un jeune homme tout à fait ordinaire.. Bien sûr que la déesse de l'amour était quelqu'un de bien, n'en déplaise à Zephyr. C'était quelqu'un de sensationnel, de doux et qui putain me faisait pas chier à vouloir que je change pour raisons x ou y. Je n'avais pas besoin d'eux pour cela. Je pouvais me débrouiller pour changer, car après tout qu'est qui était plus changeant que les vents ? Pas grand chose, bah voilà. Pas besoin de vos morales, je changerai encore. Il venait à dire que la personne qu'il attendait n'était pas encore née, pauvre gamine, tu vas avoir un pedobear chiant sur toi, je la plaignais d'avance. Pas qu'il lance, l'amour c'est pas pour moi, je suis une fier spartiate, aouh ahouh. Je tremblait devant l'amour, voyons cela, aurais-je découvert la faille dans ce fier guerrier ? Bonne question.... Il était d'accord sauf que lui en voulait pas. Je haussais les épaules. Il avait ses arguments et il n'en démordrait pas mordicus. Je lâchais un soupir. Après tout, moi aussi j'ai été aussi un sacré pédobear.

-Comme j'ai dit, ça ne se prévois pas, ça peut dans cent ans comme demain. Je ne vais pas chicaner des heures là-dessus. C'est une chose que tu vivra avec ton ressenti. Fille comme garçon, cela n'as guerre d'importance, cela doit venir de l'intérieur de toi. C'est une chose étrange, à la fois fragile et vivace. Bref, dis-moi Spencer pourquoi tu fumes autant serais-tu nerveux ?

Je restais là avant croiser mes jambes avec grâce, un sourire espiègle sur mon visage, il n'avait pas fini avec moi. Je vais un peu le rechercher, sans grande méchanceté, juste le pousser à réagir, je sais, je suis lâche et bas, mais que voulez-vous ? Je m'occupe et j'oublie mes soucis comme je le peux. Un mythologique, j'avais des enfants Déio, mort dans une bataille sûrement. Bah, au moins, ils avaient vécu à fond, puis vu les conflits sur terre à l'époque ça m'étonnait à moitié.

Je riais bien avec ce mortel, quand bien même il était imperméable au temps qui passe. Il réagissait comme Arès et comme je risquais rien avec lui. J'avoue, je prenais un malin plaisir à le provoquer, c'était quelque chose dont je ne pouvais pas me lasser. C'était ma façon à moi de me défouler, j'en avais bien besoin en ce moment. J'avais besoin de chambrer ce mortel, de me sentir libre de le faire chier. Pourquoi tant d'acharnement ? Je ne le savais pas. Sûrement était-ce du à cette sensation d'enfermement que j'avais eue. Il disait qu'il fumait pour son simple plaisir, je grimaçais, c'était un plaisir de mortel ce genre de truc. Cela le calmais, chacun son truc pour préserver son calme. Je ne voyais pas Arès calmer sa colère avec ce poison, non plutôt le genre de type à aller en Palestine pour se régaler du conflit quasi perpétuel dans ces terres. Je le regardais, sous la lumière des lucioles, il avait une aura de mystère qui flottait autour de lui. Fumer pour garder la contrôle, moi j'avais le vent dans les moments cool, comme dans les moments comme ceux-ci ou j'avais juste envie d’apaisement. Je riais à sa provocation. Je le regardais.

-En effet, je me suis pas embêté, maintenant c'est un peu différent, mais je retrouverai du plaisir bientôt. Celle qui m'est lié est une mythologique, donc de ce côté, j'ai rien à lui envier.

Tout ce qu'il avait de plus que moi c'est couché avec une autre divinité, malgré mes sentiments pour ma femme bien vif, je ne pouvais m'empêcher de me demander ce que ça faisait de le faire avec un dieu. Je n'allais pas le faire parce que je pense dans tout ces dieux, je risque d'être blessé. Bon, ce n'était une bonne idée, je préférai cent fois me consacrer à ma femme à présent. L'amour m'avait eu de nouveau, je souriais et laissais le vent jouer avec moi dans le creux de ma paume. Je souriais. Je voyais mes vents faire bouger un peu sa chevelure blanche.

-Chaque personne à sa manière de se calmer, cette balade est une manière de moi d'oublier un peu ce que je ressens. Vois-tu jeune homme, j'ai besoin moi aussi de calmer parfois mon énervement. Les vents sont une chose imprévisible sauvage et parfois douce, mais tu en rien à foutre de tout cela. Je le sais bien, pas besoin de faire semblant d'être compatissant, toute façon ça serait assez disgracieux sur ton visage. Fais gaffe au cancer, immortel face au temps, mais tu n'est pas à l'abri de toutes les maladies qui courent sur cette planète.

Il suffisait de voir la fragilité de ma belle-fille pour remarquer que les mythologique bien qu'immortels pouvaient être fragiles. Je pensais à cette petite, j'avais envie de la protéger pour sa fragilité. Je devais être sensible à la fragilité. Je me grattais le menton quelque peu pensif. Peut-être que c'était cela qui m'avait fait aimé ma femme.Sa fragilité dans son regard.

Je le faisais réagir, assez violemment d'ailleurs. Car il me répondait avec ses arguments, je les écoutait. Selon lui je n'étais pas compatissant pour un sou. Je l'écoutais bien sûr, mais j'avais réussi facilement à le faire grimper dans les tours. Il disait savoir les risques il courait en fumant comme il le faisait. Je soulevais un sourcil. Au moins on pouvait pas dire qu'il n'avait pas conscience de son erreur. Je le regardais, il était en colère, je le voyais fumer furieusement. Je gardais mon petit sourire sur le visage. Puis je pouvais observer un léger changement dans sa façon d'agir. Il semblait fuir quelque chose de puissant. Il tremblait, puis il lâchait une exclamation qui en disait long, il voyait un truc, moi, de mon côté, je ne voyais que les lucioles qui volaient doucement autour de nous. Ce qui semblait pas le cas de ce garçon. Il reculait, la peur fixée sur son œil. Il disait à nouveau des mots suite à ses illusions. Apparemment, il voulait qu'elles s'en aille. Je l'observais et me faisait crier dessus pour mon manque d'action. J'étais surpris par ces actions, il avait eu un moment particulier, une crise de schizophrénie sûrement, il ne fallait pas me prendre pour un imbécile, j'avais observer d'autres mortels avant lui ayant ce souci mental. Je le regardais avant de l'entourée d'un vent chaud, pas trop fort tout de même. Son cigare devait pas s'éteindre comprenant que cela le gardait plus ou moins sain.

-Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais c'est étrange. Mais je pense avoir compris. Cela ne doit pas être facile pour toi. Donc, je vais t'aider avec mes vents chaleureux. Détends-toi jeune homme.

Il aurait été un de mes enfants, j'aurai fini par le serrer contre moi, mais vu que c'était un fils de Arès, je ne voulais pas tenter un geste affectueux sur lui. Je le regardais, l'entourer d'un vent doux pourrait l'aider. Après il est agréable de le sentir, enfin c'était avant tout mon ressenti et ce que j'avais entendu sur ce genre de vent. Le cigare, c'était tout de même quelque chose de fort, moins artificiel que la cigarette. Cette dernière était remplie de cochonneries, une vraie plaie. Je passais une main dans mes cheveux. Et tapotais son épaule.

-Dis-moi, serais-tu un peu schizo ? Je ne te jette pas la pierre, si il y a bien quelqu'un qui change de personnalité, c'est moi. Donc explique-moi ce qui s'est passé, ce que tu as vu. Car moi j'ai rien vu, j'ai des capacités, bien sûr, mais pas toutes existantes.

J'étais bien sûr un dieu, donc j'avais des pouvoirs dépassant l'imagination, j'aurai pu m'amuser plus longtemps en forçant ce garçon à faire quelque chose que lui intimé doucement l'ordre. Mais sa crise et mon envie de tranquillité avait fait que je faisait ce que je faisais le mieux, c'est à dire maîtriser les vents. Des vents qui se voulait doux en cet instant.

-Spencer, désolé pour mon manque de gentillesse, j'ai transférer ma colère sur toi. Pardon.

Je continuais mon manège avec le vent chaud, ce pouvoir combiné que j'avais donné à un de mes enfants. Je souriais en repensant à lui, tout s’arrangerait entre nous, c'était sûr, nous étions trop proches l'un de l'autre pour s'ignorer trop longtemps. Il fumait son cigare, se calmant un peu, c'était déjà cela. Je restais sur mon tronc bien que j'aurai pu voler, j'aimais bien voler c'était aussi naturel pour moi que respirer. Il disait d'une voix grave que son cas a été diagnostiqué relativement tôt, je soulevais un sourcil. C'était tout de même assez étonnant comme maladie. Même pour un fils de Arès cela peut-être assez dangereux. Surtout si il a des moments comme ceux qu'il avait vécu, il y a peu de temps. Il avait vu des choses étranges, pas moi. Il prenait mes excuses pour argent content. Je souriais. Il fumait toujours avant qu'il se tourne vers moi, l'air un peu désemparé. Il me demandait si je n'avais rien vu. Il expliquait brièvement ses visions. Il avait peur de ces dernières. Je veux bien croire qu'elles sont effrayantes pour faire reculer un fils de mon cousin, c'était assez fort. Il se posait la question pourquoi il voyait ces choses. Je me levais et volais grâce au vents.

-Peut-être étais-ce un de tes pouvoirs, jeune homme, j'en sais rien, même si j'ai rien vu, je pense qu'il y a raison pour que toi tu les vois de tes yeux. Le vent ne se voit qu'à travers ses actions, il n'était pas visible en lui-même quand bien même tu n'est pas un être vivant équilibré, si des choses te poursuivent, tu en dois trouver une raison. Des morts te poursuivent, as-tu déjà tué au point de t'en vouloir ? Ce n'est qu'une hypothèse, enfin plusieurs. Je vais laissais le vent chaud autour de toi un moment, tu en as bien besoin.

Je volais pas très haut juste à une dizaine de centimètre au-dessus du sol. Faisant danser quelques brins d'herbe verte, même si on voyait pas trop leur couleur sous la timide lumière des lucioles. Il jetait son mégot, je le regardais faire un peu sceptique.Je restais à bonne distance de lui, je n'étais à l'abri d'un excès de violence de sa part. Je suis peut-être un dieu, mais je devais me montrer prudent, parler calmement, ne pas trop le brusquer. Pour ne pas avoir un autre moment embrassant comme celui-là. J'en avais pas particulièrement envie. Je déposais mes pieds sur le sol, j'avais envie sentir ce dernier pour une raison que j'ignorai totalement.

-Spencer, je ne suis pas dans ta tête, j'ai encore moins tes yeux, je ne peux qu'apaiser ce que tu peux observer d'un coup de persuasion. Je suis donc face à l'inconnu. Ce n'est pas tout les jours qu'on guide un dieu.

Je riais un peu, c'était un peu pour le détendre, mais surtout pas pour le provoquer, j'étais serein, mes soucis n'étaient rien face aux siens, je me sentais un peu piteux. Il y avait pire, j'étais toujours libre, les clés je le créerai pour m'en sortir.