Coeurs : 167 Messages : 503 Couleurs : firebrick ou #585858 J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
Ce mec plus je lui parle et plus j'ai l'impression que pour une fois avoir mis mes défauts de côté ça a servi à quelque chose. Au moins j'ai pu faire sa connaissance et même si Dieu sait que j'peux m'en faire plein si j'en ai envie et ce rien qu'en l'espace de quelques minutes, et bah celle là est différente des autres. Généralement les gars que je considère comme étant des " potes " me connaissent depuis que je suis toute petite, mais ils ne sont jamais là quand j'en ai réellement besoin. Pas que je les apprécie pas, pas que j'pourrai les oublier sans aucun regret, mais surtout que j'me dis qu'il y a mieux. C'est étrange, hein ? Plus on a de chose et plus on souhaite plus. Nous ne sommes jamais satisfaits de c'que nous avons et là est le problème. Y a des gens qui disent que le bonheur ne peut jamais être atteint, que ce n'est qu'une illusion. Moi je dis la même chose, même si parfois il m'arrive de penser que si on a l'ambition on peut arriver à faire n'importe quoi, même à se baisser et à le serrer fort dans nos bras avant qu'il ne s'échappe. Hmpff. Chui conne, hein ? Mais au fond j'trouve que c'est ça qui m'pousse à vivre, à m'battre chaque jour, à supporter toutes les critiques des autres et à endosser tout et n'importe quoi. Ouais. C'est ce qui s'appelle l'espoir. C'est quelque chose d'assez étrange. Quelque chose de profond ... Un peu comme ... Bah beaucoup de trucs.
« Y en a pas beaucoup des anges déchus, alors j'aimerai te dire... Hm.. oui ? »
J'ai répondu ... Par une question. En fait faut que je t'explique : nous les juifs - moi, mon frère et toute la tribu- , on fait souvent ça. Histoire de pas y répondre clairement quoi, on embobine la personne quand on est dans la merde ou qu'on veut tout simplement pas dire la vérité - sans pour autant mentir. Puis y en a marre de ce racisme, sérieux quoi. Les juifs aiment pas tous l'argent 'faut arrêter à un moment. Bon j'peux pas me considérer comme telle à cent pour-cents, mais j'ai un tout petit bout de ça en moi. Puisque... Avant de renaître en ange ma mère était une israélienne. En fait elle l'a toujours été hein. C'juste qu'elle a " déménagé " en haut. Oh. Un mage. C'des humains avec des pouvoirs magiques. Non non, pas le genre à la Batman ou à la Spiderman, mais plutôt des sorciers. Merde, pourquoi tu penses aux trucs vaudou ? Non t'y es pas du tout. Baah euuh.. C'des mages. Point. Mais en tous les cas chui rassurée que ce soit pas un démon. En même temps y a pas moyen qu'il le soit et ça c'est évident mais chui vraiment le type de fille qui fait un pas en avant et deux pas en arrière - très méfiante, s'tu préfères.
Il m'amuse. Perso' c'est quelque chose de bien d'mon point de vue. Une qualité en plus pour lui. Finalement Matthew m'intéresse. Étrange, hm ? Ehwi. Pour une raison qui m'échappe. En temps normal j'en ai carrément rien à foutre mais là c'est différent. Ooh allez pas croire que j'suis dingue de sa personne sous prétexte qu'je le trouve beau et marrant. Après je sais pas s'il est réellement comme ça. C'est p'têt un hypocrite qui fait genre de pas être pot de colle, allumeur ou j'sais pas quoi d'autre et qui fait exprès. M'enfin ça m'étonnerait. J'ai l'don de savoir quand quelqu'un est bien ou pas. Bon on peut pas dire que je suis une sainte parce que ça n'est absolument PAS le cas - et ça le sera jamais. Perdre son rang d'ange pour ensuite tout faire pour le retrouver ? Même pas en rêve mon chou.
J'admire la vue depuis déjà un bon nombre de minutes, perdue dans mes pensées. Plusieurs phrases me passent par la tête et elles commencent toutes par " Et si .. " en terminant par un point d'interrogation. Le mage me tira de mes pensées en me disant d'approcher pour qu'il me montre quelque chose. Je fais quelques pas en avant - donc - et une fois à sa hauteur - enfin pas tant que ça puisqu'il est assis et pas moi -. Lorsque je l'ai vu mettre sa main sur son dessin et le tirer comme s'il s'attendait à ce que le truc en sorte, j'me suis dit que je suis tout compte fait tombée sur un taré. Atta' atta' sérieusement, tu vas croire toi quelqu'un qui fait ça devant toi ? Et bah j'ai même pas eu le temps d'ouvrir ma bouche pour lui faire la remarque qu'un papillon est apparu et s'est envolé. J'ai pas cru au début. J'me suis dit que c'était moi qui m'faisait des illusions. Et bah non. Monsieur Harrington a le pouvoir de donner vie à ses dessins. Du moins c'est ma déduction. En plus logiquement c'peut être que ça. Mais j'avoue que ... Ça m'a plutôt étonnée. C'pas tout l'monde qui y arrive. J'aurai pu me mettre à applaudir mais faut pas trop abuser non plus.
Puis il m'a avoué qu'ici les mecs m'ont tomber les filles parce qu'ils ont du talent. J'ai pas pu m'empêcher de remarquer qu'il est plus beau quand un sourire étire ses lèvres. Il est amusant. M'enfin avec lui le temps passe relativement vite, donc je suppose que c'est une bonne chose. J'lui ai pas encore fait savoir, mais il a sans doute dû s'en rendre compte, malgré le fait que j'ai pas fait un seul sourire. Je le laisse parler en l'écoutant pour une raison qui m'échappe très attentivement.
« Sauf que je suis pas une fille d'ici. » ai-je dit en m'approchant de lui « En fait, si c'est Judy qui doit te répondre alors c'est un non. » Par là je parle bien évidemment de celle que tout le monde connaît comme étant une " racaille ". « Mais ... Judith ... Y a des chances. »
J'ai marqué un temps de pause. Mais qu'est-ce que je raconte moi, au juste ? Nan nan nan attends meuf t'es en train de parler de lui, là. T'as ouvert ta gueule pour dire un truc comme ça à ce mec. Autant lui dire que t'aimerais le revoir, non ? Pff. Chui trop trop conne.
« De toutes les manières j'vois pas qui peut bien être intéressé par quelqu'un comme moi. » ai-je murmuré, penchant ma tête de côté, un sourire triste m'étirant légèrement les lèvres.
Coeurs : 103 Messages : 224 Couleurs : seagreen J'ai traversé le portail depuis le : 23/12/2012 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. Mon nom est : William Matthew Harrington. Actuellement je suis : complètement fou d'elle (Judith) Il paraît que je ressemble à : Flippy from Happy Tree Friends & quelques oeuvres originales et à ce propos, j'aimerais remercier : moi-même (edit)
"Personne ne pense tout ce qu’il dit, et pourtant très peu disent tout ce qu’ils pensent, car les mots sont glissants et la pensée visqueuse."
- Henry Brooks Adams
Les mages de nos jours - et même avant je suppose - sont des saints. Enfin dans le genre "chacun pour soi et Dieux pour tous" nous étions passés maîtres. Raison pour laquelle les purs mages étaient en majorité et dirigeaient de grandes entreprises dans la capitale. Il fallait se rendre à l'évidence à un moment donné : ils évitaient de traîner dans les quartiers sombres, qui faisaient un peu trop peur en comparaison avec leur nids douillets baignés dans la lumière de Skyworld. De nos jour, le monde était régi par les apparences : tout ce qui n'est pas blanc est noir, et tout ce qui n'est pas beau est laid. Le juste milieu n'existait pas, raison pour laquelle les filles comme Judith ne pouvaient simplement pas être considérées comme belles, quand bien même elle l'était un milliard de fois plus que beaucoup de nanas que j'avais eu la (mal ?)chance de connaître. Je n'étais pas un individu tendre avec personne, mais je savais reconnaître la beauté quand elle se présentait devant moi. Je la regardai s'étonner devant le papillon d'encre qui venait de s'envoler entre mes doigts, et eut un sourire amusé - j'en étais capable, la preuve - en croisant une telle mine de sa part. Finalement elle était capable de faire autre chose que tirer la gueule, et malgré le manque d'expression de son visage, je trouvais que c'était un bon progrès.
« [color:d541=585858]En fait, si c'est Judy qui doit te répondre alors c'est un non. Mais ... Judith ... Y a des chances. » J'ignorais quoi répondre, et surtout quoi penser. Il y eut une pause pendant lequel mon cerveau tourna très vite. Ma vue se brouilla lentement, je mis fis violence pour résister à l'envie de basculer dans le vide pour stopper ce tournis qui me donnait la nausée. Je pris une grande inspiration dans l'espoir de me remettre les idées en place; tentative sans grand succès il fallait se l'avouer. Je levai des yeux que je devinai brillants vers elle, tandis qu'un semblant de sourire triste se dessinait sur ses lèvres. « C'est pas ce sourire que j'avais demandé à voir. » lâchais-je dans un souffle, tandis que sa dernière phrase restait ancrée dans ma mémoire. Il me fallut un certain temps avant de comprendre que ces mots étaient bel et bien sortis de sa bouche, que je ne venais pas de rêver. Il y a une heure, jamais je n'aurais pensé pouvoir tenir ce genre de conversation avec Judith qui, au premier abord, m'avait plus paru comme une bimbo sauvage qu'autre chose.
Les remarques de Riley à son sujet ainsi que l'ébullition qu'elle avait provoquée en faisant son entrée avaient contribué à me faire porter un jugement en partie faussé à son propos. Mais j'étais humain avant d'être mage, et Dieu savait à quel point la nature humaine était passée pro dans la matière de juger les autres sans les connaître. Mais je ne savais pas quoi répondre à Judith... ce genre de sourires signifiaient quelque chose, mais je n'étais pas capable mentalement d'y faire face, ce soir pire que jamais. Je descendis de la balustrade avant de risquer de tomber en arrière et m'appuyai dessus comme si de rien était, même si le sol commençait à se rapprocher de façon dangereuse. Simple impression, j'étais juste pris de vertiges dûs à un manque chronique de sucre. La pente sur laquelle nous avions décidé de nous aventurer était devenue un peu trop glissante, car ses derniers mots me poussaient à croire qu'elle doutait de ses avis à mon égard. Je le savais car j'éprouvais ce problème actuellement et que mon cerveau n'étai pas apte à m'aider. « Attention, ça glisse... » murmurais-je, constatant que mes actes suivaient - encore - le cours de mes pensées à la perfection. Sortie de cette manière, cette phrase n'avait aucun sens et j'osais sincèrement espérer qu'elle ne l'ait pas entendu ou ne passerais très certainement pour un taré. Ce qui en soi, était un trait de caractère familial. Ma famille était dingue, alors pourquoi y aurait-il une exception pour moi, sérieux ?
Avec difficulté, je tentai de me décoller de la rambarde et me tournai vers elle, dont le visage légèrement incliné sur le côté opposé ne me permettait pas de lire clairement dans ses yeux qui, au dernières nouvelles, étaient les seules fenêtres qui me permettaient de voir l'envers du décor, si je puis-dire. Je me penchai vers elle, pour essayer de capter chaque mouvement de son visage, et finis par déclarer : « C'est la différence entre nos mondes qui empêche "Judy" de répondre oui ? » Les sous-entendus avaient laissé place à une phrase franche, qui me correspondait un peu mieux. J'en demandais trop à mon corps, si bien qu'avant qu'elle ait pu en placer une, je lui tombai dessus littéralement. Prévoyant le coup, je réussis à me rattraper de justesse au rebord de la balustrade, diminuant de peu la violence de notre chute. Au lieu de terminer allongé sur elle, je me retrouvais à genoux au sol, une main fermement agrippée au support de la balustrade. « Bordel. » jurais-je entre mes dents sans oser croiser le regard de Judith qui devait se trouver dans une position similaire à la mienne puisque je l'avais à moitié entraînée dans ma chute débile.
Plus par abandon de mes forces qu'autre chose, je laissai ma main retomber au sol et fis un effort pour canaliser ma respiration devenue tellement lente que je me sentais... absolument pitoyable. Ça met un sacré coup dans l'ego ce genre de situations, je ne vous le fais pas dire. Ma tête tomba sur ce qui semblait être l'épaule de Judith, et malgré mes efforts pour essayer de la relever, je n'y parvins pas et me sentis vraiment misérable pour le coup.. « C'est une crise d'hypoglycémie... ça va passer... » soufflais-je avec peine, tandis que je devinais aisément qu'elle ne savait pas comment réagir. Je n'allais pas la blâmer pour ça, ce n'est pas tous les jours qu'un mec - aussi beau soit-il - vous tombe dessus sans prévenir. On se croirait dans un film. « Avant qu'il y ait une quelconque méprise... sache que je m'y serais pris autrement si j'avais réellement voulu te draguer. » Je commençais à la connaître, et savait qu'elle ne songerait pas à une telle chose venant de ma part, mais elle l'avait dit elle-même: les gens avaient tendance à se faire des idées à la con. Je fermai les yeux en voyant le monde tourner autour de moi et tentai de respirer, sans parvenir à ignorer le parfum de l'ange déchue.
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Je le regarde. J'hausse les épaules. J'reprends mon air habituel. Qu'est-ce que j'en sais moi si c'est à cause de la différence entre nos deux mondes oui ou non ? J'peux pas répondre. J'ai pas de quoi répondre de toutes les façons. J'ai pas à lui faire savoir puisqu'il l'a sans doute remarqué. Logique. Perso' j'pense que ça pouvait pas mieux tomber. Je suis la seule à savoir de quoi je parle là et franchement j'ai pas envie d'y penser. On sait jamais. Il est p'têt télépathe ou un autre délire dans le même genre. Après tout je le connais pas ce mec. Je lui parle que depuis quelques heures - quoique c'est déjà bien parce que d'habitude j'adresse jamais la parole à des gens comme ça, car chui de nature très renfermée et assez détestable ; surtout quand les personnes avec qui je suis ne me sont pas proches - mais le temps est passé relativement vite. Ce doit être parce que je me suis levée tard aujourd'hui si je suis pas claquée. Enfin ... On s'y habitue à force. On fait comme si de rien n'était même si on a sommeil ou bien on a carrément pas envie d'aller se coucher. Mais ... Il m'semble que je suis difficile à comprendre. Un coup j'ai envie de boire, un autre j'ai envie de dormir, ou bien encore de danser, de frapper ou de m'éclater. J'ai envie d'être seule la plupart du temps mais à la fin j'me retrouve toujours en compagnie d'un de mes potes. J'me confie pas, j'aime pas raconter ma vie. Chui à la fois très calme et impulsive. Quand on me cherche on me trouve et comme j'apprécie pas les disputes faites verbalement - ça c'est pour les pétasses qu'ont rien d'autre que leur langue pour insulter les autres de choses dont les gens s'en foutent mais alors là à un point inimaginable se défendre - alors je cogne fort. Je supporte mal l'injustice, l'irrespect et l'abus de pouvoir. J'aime pas les hypocrites. J'préfère ceux qui me font pleurer à ce qui me font rire. Il m'arrive de jouer avec les enfants dehors dans la rue quand ils sont seuls, de respecter leurs droits, d'aider les inconnus quand ils en ont besoin, de faire ma mère Theresa, mais aussi d'être contre l'insolence quand elle n'a pas lieu d'être et d'agir d'une manière assez dure envers ceux qui me " déçoivent " - un peu comme une mère. La famille Levy en a été une grande, il y a très longtemps. Maintenant elle est détruite. Quoique ... J'en sais trop rien. Tout c'qui ne m'échappe pas est le fait que moi, mon frère et mon oncle, on s'est détachés des autres membres depuis plus d'une dizaine d'années. Voir plus. Puisque depuis les fiançailles d'Abel et de Jum' même si ça a permis à mes grand-parents d'en vouloir un peu moins à leur fils, les relations ont toujours été tendues. Par pure fierté ni moi ni Jude n'allons les voir. Ils sont p'têt morts t'façon - depuis l'temps ils doivent être bien vieux ! Même pas nos cousin(e)s éloigné(e)s. On parie que ce sont tous des anges et qu'ils n'ont rien en commun avec nous, dooonc... J'vois pas pourquoi on irai chercher les problèmes alors qu'on est bien là où on se trouve. Non, on est pas pauvres. Bande de cons. C'juste qu'on vie modestement et qu'on dépense pas à gauche et à droite parce qu'on connaît la valeur des choses. L'appart' de nos parents nous suffit, pas la peine de déménager. On s'prive de rien par contre. Quand j'ai envie d'un truc je l'ai. D'ailleurs des fringues j'en ai plein. Des chaussures, pareil. Des accessoires, même chose. On montre pas forcément qu'on a de quoi vivre. Rester dans la discrétion est la meilleure des choses, crois moi. Les gens peuvent croire c'qu'ils veulent de nous - qu'on est des voyous, des voleurs, des assassins, des drogués, des agents secrets, des débiles, des sadiques, des êtres méprisables au plus haut point, bref tout ce qu'ils souhaitent - mais c'que j'peux te dire c'est que derrière tout ça pendant qu'eux ils sont en train d'ouvrir leur gueule histoire de bien gaspiller des litres de salive, nous on monte. Eux soit ils descendent, soit ils stagnent. Quand t'es tout en bas au début ça te permets de remonter jusqu'en haut. Quand t'es déjà en haut tu t'dis que c'est pas la peine de chercher plus et donc - si t'as un gramme de volonté - tu tiens fermement à ta place dans l'espoir de la garder. Comment ça manipulateurs ? Non. Pas du tout.
J'aurai pu penser pendant encore des heures et des heures mais Matthew m'a fait redescendre sur terre et ce en un coup sec. J'ai juste entendu le " bordel " sortir de sa bouche avant de me retrouver sur le cul. En tous les cas ça m'a fait mal, d'autant plus qu'on peut pas dire que y a des coussins sur le sol ... J'ai le derrière pété maintenant. On dirait que j'ai servi de " sex toy " à deux mecs en chaleur et que j'ai pas couché avec quelqu'un depuis cinq ans et demi. C'est trop abusé mais on s'en fout. J'vais pas penser aux détails de ma vie sexuelle dans une telle situation quand même ! Alors que j'm'apprêtais à lui dire quelque chose, j'sens la tête du Harrington qui se pose sur mon épaule. J'arque un sourcil et fait une mine assez étrange l'air de faire comprendre que j'ai absolument rien pigé à c'qui vient d'se passer durant ces cinq petites dernières minutes. J'suis donc - inconfortablement - assise, en train d'essayer de m'imaginer comment on a fait notre compte pour qu'on s'retrouve dans une position comme ça. « C'est une crise d'hypoglycémie... ça va passer... ». ... Bah j'espère bien, écoute - que j'ai envie de lui dire. C'pas cool qu'un mec crève sur mon épaule. Enfin il risque pas de clamser de si tôt, mais j'aimerai pas. Il est quand même pas con donc ouais, j'voudrai pas pour lui.
Chui censée faire quoi moi ? J'ai même pas de truc sucré à lui passer. Pourtant aux premiers abords il a l'air en parfaite santé. Lui aussi cache bien son jeu. C't'une bonne chose. J'en connais plein des gens qui clament haut et fort qu'ils sont malades, et si, et ça, et qu'il faut les plaindre, et qu'on doit écouter leur vie pour qu'ils se sentent rassurés, et blablabla. Histoire d'être installée un peu plus confortablement tout de même, je tends mes longues et fines jambes nues - parce que j'ai un short, crétin -. La nuit commence. J'entends au loin des voix de filles qui rigolent comme des poufiasses, des portes de voiture qui se ferment et des talons qui claquent contre le sol. C'bizarre mais j'ai envie de dire que pour une fois le silence et le calme sont les bienvenus. C'est à peine si on entend des chats qui miaulent. Hors le mage a quand même tenu à utiliser le peu de force qu'il lui reste pour me faire remarquer que s'il en avait réellement envie, il s'en serait pris autrement pour me draguer. Un sourire étira mes lèvres.
« Bha vu que j'ai pas remarqué que tu cherchais à m'baiser si c'était le cas, t'as pas à t'en faire. » lui ai-je chuchoté. J'ai remonté mon débardeur - enfin si on peut appeler ce bout de tissu comme ça - du coup la moitié de mon ventre est pas couvert. Heureusement qu'il est plat. On voit tout de même pas les os contrairement à de nombreuses bimbos qui s'croient plus belles en ressemblant à des clous et pas non plus de bourrelets donc ouais j'ai pas honte de ma taille. Mon piercing doré brille quand je bouge légèrement. Avec les reflets et tout c'est normal. Je regarde au loin, éloigne quelques mèches courtes et rebelles d'au dessus de mes iris ambrées, puis pose mon regard sur le Harrington.
« Deux jeunes dans une position pareille et seuls... » ai-je commencé « P'tain. On se croirait dans un film. » que j'ai dit en un seul souffle. « Sauf qu'à la fin ils s'embrassent. » j'me suis mise à rire légèrement « Et que là tu peux lire " et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants " avant le générique. »
Une brise fraîche est passée.
« Qu'est-ce que c'est con. »
Pire même : c'est totalement ridicule. Les contes de fée existent pas, 'faut se réveiller. D'un côté j'y ai jamais cru, j'ai toujours dit que c'est des imbécillités, qu'c'est fait pour se foutre bien de la gueule des gens et soutirer tout l'argent aux parents qui ne peuvent se retenir de faire plaisir à leurs gosses, pourris gâtés ou pas. De l'autre j'me dit qu'en fait les " Happy End " sont les bienvenues lorsqu'il s'agit de cas particuliers, comme pour Jum' et Abel. J'aurai voulu qu'ils meurent d'une façon naturelle mais il a fallu que des p'tains de sans-cœurs les bouffent. Je pose mes mains sur mon ventre, puis lâche un soupir.
Yeaaaaaaaay. C'est un post toutafé merdique. S'tu veux que je rajoute un p'tit truc hésite pas, j'suis à ton écoute mode I've Got The Power ! *sort*
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"Quand une situation est au pire il faut qu'elle cesse ou qu'elle se relève."
- William Shakespeare
C'était une situation vraiment bizarre. Deux heures plus tôt, je vous aurai ri au nez si vous m'aviez dit que je me retrouverai affalé sur une fille magnifique sans aucune intention de la mettre dans mon lit. Oui j'ai bien dit "intention" et pas "envie". Quoique dans mon état actuel, j'étais loin de garantir ma performance et... vas-y, faut que je trouve du sucre avant de partir dans des délires bizarres qui me feraient passer pour un gros porc. Mais quoiqu'il en soit, je maintenais malgré mon cerveau en surchauffe que la situation était vraiment bizarre. Cette crise aurait pu tomber pendant qu'on traversait la rue, pendant que je gribouillais sur les balustrades ou je sais pas moi... mais non, il avait fallu que ça tombe au moment où Judith était la seule personne susceptible de me servir d'appui. C'était du pur hasard, du moins j'osais l'espérer car contrairement aux fleurs bleues, je ne croyais pas à ce qu'ils appelaient "Destin". La richissime communauté de Skyworld commençait à faire tout juste comme s'ils venaient de se réveiller, comportement calqué sur les jeunes fêtards qui se débrouillaient avec leur salaire et pas l'argent de papa et maman. J'entendais les pseudo dragueurs qui ne tenaient pas plus d'une seconde face à une tentative de racket, accompagnés de leurs espèces de barbies qui ne savaient que glousser et parler fort pour qu'on les entende. Même au loin, leur voix arrivaient à me taper sur les nerfs. « Bha vu que j'ai pas remarqué que tu cherchais à m'baiser si c'était le cas, t'as pas à t'en faire. » Quelle finesse. Malgré ces dires un peu durs dans l'ensemble, son chuchotement - car oui, elle avait fait l'effort de ne pas me hurler dans les oreilles - me parut bien plus doux que les exclamations en amont de la rue.
Judith bougea, et étendit ses longues jambes pour se mettre à l'aise. Je me sentais minable, vu que j'étais dans l'incapacité totale d'esquisser le moindre geste sans que le trottoir ne se mette à tourner autour de ma tête. Elle se remit à parler, et à l'instant où ce rire léger retentit, mon regard se releva vers elle. À ce moment, j'avoue que le mouvement fut trop brusque, et une douleur atroce me lança dans le crâne... mais putain, elle venait de rire. Très légèrement, mais elle venait de rire. Je restai un moment muet, mais ses paroles me revinrent en mémoire, et en réponse à son observation, je ne pus qu'approuver. « J'te l'fais pas dire. » La brise légère se remettait à souffler, comme toujours lorsque nous nous rapprochions de la mer de nuages, et je me traînai jusqu'a la balustrade sur laquelle je parvins à m'adosser malgré mon mal de crâne. Je n'allais pas trop en profiter non plus, car malgré tout j'avais ma fierté, et rester indéfiniment appuyé sur elle allait lui mettre un coup. « Ils doivent bien se faire chier après le générique, quand même. » C'était là une façon de se dire que malgré tout, ces clichés possédaient leurs désavantages. "Vivre heureux et avoir plein d'enfants" n'était pas l'avenir auquel j'aspirais malheureusement, et même si je n'avais aucune idée de la vie que je voudrais mener, je savais que ça n'était pas celle-là.
Je levai la tête vers le ciel qui s'assombrissait et prit une longue inspiration. Quand je disais que ça allait passer, c'était plus pour me rassurer qu'autre chose. Mais sans piqûre - une seringue de médicaments, pas d'autre chose un peu trop illicite - ou un peu de sucre, je doutais pouvoir prétendre aller mieux. « Mais si tu tiens à un baiser ou des enfants, j'peux te dépanner. » Je me mis à rire, pour lui faire comprendre d'abord que c'était une plaisanterie, mais aussi que le manque de sucre ne me réussissait pas. « J'déconne, c'est juste que j'ai l'habitude de freiner les délires de ma sœur au sujet des Happy End et autres clichés dans le genre... » Haylei était une gentille fille qui semblait encore rêver de contes de fées. C'est mieux que la voir faire les trottoirs hein, j'ai pas dit le contraire mais... disons que ma soeur avait la fâcheuse manie de parler. Mais genre, beaucoup trop. Quand on a pas besoin de moulin à paroles, il fallait soit la foutre à la porte, soit l'obliger à cesser. Sachant que dans le premier cas, ça avait tendance à l'encourager à causer d'avantage, on préférait utiliser la seconde méthode. Je repliai à moitié ma jambe droite et laissai tomber mon bras dessus, tandis qu'en face de nous, les gens se mettaient à affluer pour tenter de se faire une place à la taverne.
C'étaient des gens passe-partout. Le genre de têtes que tu oubliais à la seconde où tu les voyais. Les visages qui ne s'oublient pas, il n'y en a que très peu au final... le mien par exemple. Celui de Judith entrait dans cette catégorie également, si bien que même l'allure que nous avions - deux jeunes assis côte à côte au pied d'un balcon, je veux pas dire mais ça n'a pas d'allure - ne les empêchait pas de nous fixer comme si nous venions d'une autre planète. Une planète avec plein de phéromones, si vous voulez mon avis. Ma tête tomba sur celle de Judith au moment où je m'apprêtais à lui dire que ça allait mieux et que j'étais capable de me lever. Heureusement qu'aucun mot ne sortit de ma bouche, ou ma crédibilité risquait de prendre cher. « Si tu devais crever dans 5 minutes, y'a des trucs que tu regretterais ? » Il y a des gens qui meurent des maladies comme la mienne, sans rire. « Je suis pas dépressif, c'est juste que je m'étais jamais posé la question. » Sérieux, je suis pas du genre à me poser des questions existentielles quand j'étais tout seul. C'est bon pour les gens atteints ou, comme je disais, dépressifs. Mon regard alla en biais vers Judith, mais impossible de voir son visage dans la position dans laquelle on était.
« Parle-moi de toi. De toute façon rien ne garantis que je sois encore vivant dans 5 minutes... » En toute sincérité, jamais je ne m'étais dit qu'on pouvait crever d'une maladie comme celle dont j'étais atteint. C'était vrai en plus ? Excusez-moi, j'suis un artiste, pas un médecin... Mais actuellement, j'étais curieux d'en savoir plus sur sa vie, et même si ma façon de lui demander manquait de tact, je pouvais aisément considérer que ça n'avait jamais été l'une de mes plus grandes qualités.
Coeurs : 167 Messages : 503 Couleurs : firebrick ou #585858 J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
J'avoue. J'hoche légèrement la tête de haut en bas pour lui faire comprendre qu'il a pas tout à fait tort. En fait, il a pas du tout faux. Après le générique, avec les gosses et tout, pouah bonjour la galère. Encore faut-il qu'ils soient riches, beaux, jeunes et amoureux éternellement, et qu'ils vivent jusqu'à quatre vingt dix ans, comme ça si les producteurs décident de faire une suite, ils pourront toujours les montrer, ces deux retraités fringués comme je sais pas quoi qu'est tout sauf stylé, se tenant par la main et le regard posé au loin sur leurs enfants ainsi que leurs petits enfants, qui s'amusent tous ensemble dans un jardin immense, un jour d'été ou de printemps. Sauf que ça c'est pas la vraie vie. Du moins ce sera pas la mienne. Déjà que c'est tout juste si je supporte quelqu'un de moyennement bavard - alors là par contre me retenir de traiter un moulin à paroles c'est au delà de mes capacités -, t'imagines un peu des gamins qui piaillent et qui courent partout ? L'horreur. Pas que j'aime pas les gosses, mais nooooon. C'juste que j'peux pas ... J'peux pas ... Bref. En gros je pourrai pas m'en occuper telle une mère de si tôt. A la rigueur jouer de temps à autre ça passe - et encore, pas tous les types d'enfants - mais être " maman "... Beurk. C'est tout juste si j'ai dix neuf ans et demi, faudrait pas que j'tombe enceinte. Autrement c'est primo la galère, secondo la merde, terzio techniquement impossible. Après environ un peu moins d'une dizaine de minutes sa tête sur mon épaule, Matthew décide de s'asseoir plus convenablement. Pas que ça me dérangeait, mais lui peut-être. Non je ne pense absolument à rien quand je dis que ça me dérangeait pas. Qu'est-ce vous êtes cons vous ! Puis même, faudrait que j'apprenne à le connaître plus que ça. Tu peux pas te faire une idée précise sur quelqu'un rien qu'avec son physique - genre certes, il est beau, mais c'est pas pour autant que j'en suis amoureuse. Et d'ailleurs je sais très bien que si s'aurait été le cas - oui, des fois je m'imagine comme étant toute autre dans une vie antérieure - ça n'aurait certainement pas été réciproque, j'parie. Mais à quoi est-ce que je suis en train de penser moi au juste ? A n'importe quoi. Seuls les gens en haut connaissent la vérité. Des fois j'ai l'impression qu'ils savent tout sur tout. Même ce qui va arriver dans le futur. Pour l'instant je pense pas trop à ça, j'me dis juste que ma rencontre avec ce mage n'est que le fruit du hasard - heureusement que j'aime les fruits et que celui là n'est particulièrement pas amère, par rapport aux autres -.
Un baiser ? Des enfants ? J'ai pas pu m'empêcher de faire un sourire en coin quand il a dit ça. Mine de rien dans ses gestes, ses paroles franches, sa façon d'être, son humour, j'ai envie de croire que c'quelqu'un avec qui je pourrai m'entendre. De toutes les manières on verra bien. Le hasard peut des fois aussi faire bien les choses.
Pour ma part je suis toujours restée dans la même position. Les jambes étendues, les mains croisées sur mon ventre couvrant ainsi le piercing doré que j'ai au nombril, le regard posé sur toutes les personnes qui nous observent au loin - je parie qu'ils nous prennent pour un couple ces crétins - et quelques fois sur le visage du Harrington, ou bien plongé dans le sien, retenu par la couleur de ses iris qui se trouve être si rare et si ... Mieux vaut que j'arrête de penser à ça. Je l'écoute donc en train de commenter l'attitude de sa sœur - cadette, ça en a tout l'air -. Ça me fait penser ... Et Jude, il parle aussi de moi à ses potes ? Non. Il prend même pas la peine de penser à une autre personne que lui ce gars. C'pour ça que j'vais chez Jasper la plupart du temps, quand il est dans l'appart' et que j'veux pas rester avec lui. Quoique c'est rare puisque le Walker a les clefs et que c'est presque entièrement un membre de la famille - bahwi, au nombre de trois, on est pas nombreux. J'éloigne de nouveau quelques mèches d'au dessus de mes yeux - ouais mes queues de cheval hautes valent pas un sous et je vous encacate ; ça va oh j'fais des efforts pour être polie - pour les mettre sur ma tête, ce qui à force leur donne une forme bombée. Tant mieux écoute, je préfère toutes les coiffures dans ce genre, à celles qu'on retrouve sur la tête de chaque meuf et qu'on a l'habitude de voir à chaque coin de rue. Eh ouais, c'est à prendre ou à laisser. Je suis comme ça et chui pas prête de changer aussitôt. Ni pour un mec, ni pour une fille, ni pour un vieux, ni pour mon image, ni pour un job, ni pour rien ni personne. « T'as bien raison de le faire. » ai-je dit, en parlant de ce qu'il m'a dit sur son attitude avec sa frangine. Cette dernière plus il en parle, et plus j'ai l'impression qu'elle correspond à la perfection à l’antinomique (ou opposé) de ma propre personne. Du moins à quelques détails près.
« Si tu devais crever dans 5 minutes, y'a des trucs que tu regretterais ? » que j'ai entendu, juste à l'instant où j'ai senti sa tête se poser contre la mienne. On est proches et pas dans la meilleure des positions mais à force, j'ai fini par la trouver plus ou moins confortable. Hum... Bonne question. Eh bien eh bien. Je regretterai beaucoup de choses. « Ouais. Beaucoup même. » Y a un grand nombre de choses qui m'passent par la tête. Des trucs futiles, bêtes, stupides, importants, drôles. Tout et rien. « Coucher. Rire. Manger. Cogner. Boire. Jouer. Et ... Aimer. » Ai-je dit en un souffle, en essayant de prendre un ton humoristique. C'est con hein ? Bahwi mais là, tout de suite, c'est tout ce qui me passe par la tête. Non, je ne souhaiterai pas être connue de tous, porter les plus belles robes de princesse qui puissent exister, me marier, faire une découverte incroyable, aller sur Terre et prendre une fusée pour aller sur la Lune, tuer des démons pour venger mes parents - ce serait totalement con - ou bien encore faire du bien, ou tuer pour rien des gens qui m'ont rien fait at all. Puis il m'a assuré qu'il est pas dépressif. Tant mieux... Ouais je sais tu dois te dire " Judy tu racontes n'imp', toi qui d'habitude en a rien à fiche des autres ! " mais.. Cherche pas. Par contre j'ai aucune idée de quoi pouvoir faire. Moi j'ai jamais eu de maladie - enfin des rhumes, des grippes, si de temps à autre, des petits trucs comme ça mais jamais de quoi s'affoler ou s'en occuper forcément - du coup j'ai jamais prêté attention à tout ce qui touche à la santé. Je sais que je suis intelligente - ouais, smart. Pour vrai. Je dis pas ça parce que j'arrive toujours à sortir de la merde dans laquelle j'me retrouve la plupart du temps mais surtout car j'en ai dans la tête. C'pas vide et ça c'est quelque chose qui pourrait m'pousser à me vanter, surtout quand je vois toutes ces bimbos écervelées entourées de gars qui ressemblent à Ken - enfin plus des pâles copies qu'autre chose, mais soit si ça peut leur faire plaisir.. On va pas se priver de se foutre de leur gueule, hein ! Hahaha. J'aurai bien ri d'eux en tous les cas. La voix de mon interlocuteur m'a de nouveau sortie de mes pensées. Que je parle de moi ? ... Oh, je pourrai lui dire un grand nombre de choses sur moi. Mais j'aurai trop peur qu'au bout de ces cinq minutes il ne meurt pas, et qu'il disparaisse de ma vue, emportant par la même occasion tous mes secrets. D'un autre côté, je n'ai pas envie qu'il perde la vie. Il n'a rien fait pour.
« Et bien... Je n'ai pas vraiment de choses à dire sur moi. » ai-je dit, en chuchotant. C'est un mensonge, bien évidemment. Je ne sais pas s'il s'en rend compte, mais ... ça m'a l'air d'être flagrant. Mentir n'a jamais été un truc bien de mon point de vue mais ça on s'en fout. Si j'suis une ange déchue, c'est pas pour rien. En même temps j'ai jamais menti pour rien. Faut pas croire que j'suis une menteuse ou quoi que ce soit d'autre. « Si ce n'est que je vie seule avec mon frère aîné, et ce depuis quelques années déjà. » Fatiguée, j'ai fermé les yeux, me posant contre Matthew et donc, me rapprochant encore plus de lui. « J'ai toujours aimé sa voix. Quand il chante, j'ai l'impression d'être sur un nuage. » ces paroles sont sorties de ma bouche sans que je m'en rende compte. Surprise par mes propres paroles, j'ai marqué un temps de pause. « T'sais, Matthew... Il a une sale réputation. » Et moi de même. C'est un secret pour personne, ça. Du coup les gens font toujours tout un plat, ils créent des rumeurs, nous cassent du sucre sur notre dos.. Mais nous on s'en fout. Parce qu'on sait ce qu'on vaut et que malgré tout, moi et lui on reste soudés. Ces dans des moments pareils que j'me rends compte que je tiens à lui. « Mais ... Qu'est-ce que ça peut te faire, de toute façon. » ré-ouvrant les yeux, j'ai continué : « Tu vas me faire croire que t'en as quelque chose à cirer ? » ai-je dit. C'est plus une affirmation qu'une question. C'est bien vrai après tout. Puis tout à coup, j'ai remarqué qu'il a rien dit depuis tout à l'heure - si c'est le cas, alors j'ai pas entendu -. Je me mets sur mes genoux, me met face à lui, puis lui agite doucement le bras. « Hey, meurs pas. » J'pose mon regard sur mes mains toutes blanches. Ah. J'ai pas fais attention, du coup ma couleur naturelle de peau est revenue. « Si c'est une blague, elle est pas drôle. » Ai-je dit après avoir baissé la tête.
Coeurs : 103 Messages : 224 Couleurs : seagreen J'ai traversé le portail depuis le : 23/12/2012 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. Mon nom est : William Matthew Harrington. Actuellement je suis : complètement fou d'elle (Judith) Il paraît que je ressemble à : Flippy from Happy Tree Friends & quelques oeuvres originales et à ce propos, j'aimerais remercier : moi-même (edit)
"On ne devrait jamais sortir indemne d'une rencontre, quelle qu'elle soit, ou du moins en sortir inchangé."
- Sylvie Germain
Sa réponse m'arracha un sourire. Je fermai les yeux et restai appuyé sur elle, la tête dans ses épais cheveux. Je décidai de ne pas l'enfoncer, elle devait très bien le faire toute seule dans sa tête supposais-je. Et puis je n'avais pas tellement l'inspiration ce soir, ma tête étant plus focalisée sur le fait de me maintenir en vie. Bien sûr que j'exagérais, j'avais bien connu pire... même si à ces moments, j'avais toujours un F-H avec moi armé d'une seringue de médicaments et prêt à me l'enfoncer dans la jambe. Ce qui, en soi, dédramatisait considérablement l'instant. Cette fois c'était différent, mais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même puisque j'avais voulu tester mes limites. Résultat : je me retrouvais plus pitoyable que jamais, affalé comme un pauvre rustre sur la magnifique fille qu'était Judith. « Tu sens bon. » me contentais-je de répondre à sa remarque au sujet de ce qu'elle désirait faire avant de mourir. Son ultime "aimer" avait quelque peu plombé la conversation puisque je suppose qu'aucun de nous deux ne s'y attendait, mais enchaînai avec la demande de me parler d'elle. Je me trouvais un peu con de poser de telles questions, et même si je m'y intéressais plus que je ne le laissais paraître, rien que le fait d'entendre sa voix suffisait à capter mon attention. Je me rappelai alors la fois où je l'avais vu entrer dans la taverne, quelques heures plus tôt, et la laissai parler sans la couper.
Elle s'appuya sur moi à son tour, et mon épaule soutenait sa tête comme cette dernière tenait la mienne. Son frère chantait. Une forme d'art bien différente que celle que je maîtrisais à l'image du reste de ma famille, que j'éviterais de commenter. Ça plaît aux filles, tant mieux pour eux. De toute façon, il suffit d'un rien pour les impressionner... « J'ai cru comprendre. » que je répondis lorsqu'elle me parla de la réputation de son frère, avec quelque chose dans la voix qui sous-entendait que la sienne ne devait pas être bien différente. Chez les Harrington, on tenait notre réputation de notre nom. On collait sur notre front une étiquette d'artistes jusqu'à la moelle, (très) doués dans leur genre, riches et donc snobs. Ce qui n'était pas faux dans le cas d'Haylei et moi qui donnions l'impression de mépriser tout le monde, mais pas forcément pour les raisons qu'on le pensait. Notre argent et notre nom, on n'en avait rien à foutre - à peu de choses près - mais malgré nos efforts pour sortir de cette image que l'on avait de nous, la joyeuse bande d'ados capricieux que nous étions restait la même aux yeux des autres.
Nouvelle douleur à la tête. Je passai discrètement une main dans mes cheveux et mes oreilles se mirent à siffler, m'empêchant d'entendre clairement ce que me disait Judith. Je fis un effort pour comprendre qu'elle remettait en cause mon intérêt sur sa vie, mais impossible de lui répondre. Tant mieux pour moi j'ai envie de dire, mais en même temps ça voulait dire que je me déconnectais de la réalité. Ma tête tomba lorsqu'elle perdit son appui sur celle de Judith, et mes yeux se fermèrent d'eux-même alors que j'apercevais les courbes floues de sa silhouette se dessiner juste en face de moi. Le contact de sa main sur mon bras ne me fait rien, de même que ses secousses que je ressens à peine. Je me sens tomber dans l'inconscience, et mes muscles s'alourdissent alors que j'essaye désespérément de me maintenir éveillé. « Hey, meurs pas. » me dit-elle, mais sa voix me semble tellement lointaine que je parviens à peine à l'entendre. Et pourtant, elle suffit à me faire l'effet d'une claque. Ne pas mourir maintenant, c'était une bonne idée effectivement.
Un moment de silence plana entre nous pendant lequel je fis un effort pour choisir mes mots. « Calme toi, j'vais bien. » soufflais-je en ouvrant sur elle des yeux fatigués. Elle ne me regardait pas et avait soudainement blêmi, ce qui eut le don de me faire rire. Je crus au départ que la possibilité que je sois mort l'avait surprise, jusqu'au moment où je je souvins que mademoiselle Levy avait le pouvoir de changer son apparence. Elle était à genoux devant moi, le regard baissé sur ses mais posées sur ses cuisses. Je me redressai tant bien que mal malgré mon état et me penchai sur elle, si près que les effluves de son parfum parvinrent à m'étourdir un instant. Je pris dans la mienne la main qui me secouait le bras et mon visage s'approcha de son oreille, à laquelle je murmurai un indifférent « Qu'est ce que ça peut t'faire de toute façon, que je crève maintenant ? » non sans un regard en biais dans l'espoir de capter la moindre réaction de sa part. Mais elle ne me laissait pas le loisir de voir visage, à mon grand regret. Ainsi je ne lui accordai pas le temps de répondre enchaînai : « T'es mignonne quand tu t'inquiètes. » Je concevais tout à fait qu'elle ne devait pas entendre cet adjectif très souvent la concernant, mais en même temps je ne trouvais rien d'autre à dire.
Je baissai les yeux vers ma main qui tenait la sienne, et notai la blancheur de ses doigts en comparaison avec les miens. Mon teint n'était pas forcément bien bronzé, mais je pouvais me vanter de posséder une peau très légèrement hâlée grâce au soleil qui tapait à travers la baie vitrée de l'atelier depuis quelques mois maintenant. Je finis par lâcher la main de la demoiselle - ça commençait à devenir bizarre - et me reculai, les yeux brillants tellement la maladie commençait à me monter à la tête. Alors je m'appuyai avec le peu de forces qu'il me restait sur la balustrade pour me lever sur mes jambes, pour regarder la ville allumer les lumières à cause du soleil qui s'était couché depuis une petite dizaine de minutes. Il faisait nuit à Skyworld, et les lampadaires terminaient de s'allumer tandis que les rues trouvaient une animation différente de celle que l'on connaissait en journée. « Tu veux une glace ? » C'est con. Mais un marchand de glace se trouvait à deux rues d'ici, je le savais parce que mon père nous y emmenait lorsque nous étions petits. La gérante me connaissait, mais cela devait faire dix ans qu'elle ne m'avait pas vu. Je me frottai la nuque avec lassitude et tendit l'autre main vers l'ange déchue, simple proposition pour l'aider à se relever.
Coeurs : 167 Messages : 503 Couleurs : firebrick ou #585858 J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
Me voilà assise par terre le visage baissé et le regard posé sur ma main ainsi que sur celle du Harrington, qui la tient à présent. Je n'aurai pas pensé être dans une situation pareille quelques heures plus tôt. Dieu sait que je pense à beaucoup de choses, mais là ... J'aurai jamais pu m'imaginer comme ça, en la compagnie d'un mec comme mon interlocuteur. Qu'est-ce que ça pourrait me faire s'il meurt maintenant ou pas ? Ha, la bonne question. Sauf que je sais pas quoi répondre. C'est pas une histoire de " je sais mais je lui dirai pas " parce que moi non plus je n'en ai absolument aucune idée. Et pourtant, je voudrai pas qu'il crève sous mes yeux, en ce moment même. Pour une putain de raison qui m'échappe. D'ailleurs un grand nombre de questions me traverse l'esprit en ce moment même. Des questions que je me serai jamais posées auparavant. Comme le pourquoi du comment je me retrouve toujours dans cette position et que j'ose même pas lever la tête. Dire qu'au tout début de notre rencontre la seule personne à laquelle je pensais c'était mon imbécile de frangin... Et que là sa place a été cédée à Matthew... C'est trop bizarre. Trop étrange pour moi de me rendre compte que je me suis inquiétée pour ce gars, puis que je me suis sentie rassurée lorsqu'il m'a dit de me calmer, parce qu'il allait bien. J'peux te dire que ça m'a foutu un sacré coup quand j'ai remarqué que finalement, je peux m' " inquiéter " de l'état de santé de quelqu'un d'autre que ma petite personne - qui plus est quelqu'un que je viens de rencontrer, même si le peu que j'ai pu déduire de sa façon d'être ne me déplaît pas du tout, j'ai l'habitude de ne pas trop me soucier des gens, surtout quand ce sentiment d'inquiétude ne se mêle pas à de la pitié, comme c'est le cas lorsqu'il s'agit des enfants avec lesquels je passe quelques fois des après-midi entières. Bref. En tous les cas si à la fin du temps qu'on va passer encore ensemble je suis pas morte d'une overdose de gentillesse ou de sentiments ressentis, c'est sûr que je garderai un souvenir de notre rencontre. Plusieurs même. Après, bons ou mauvais ... On verra ça.
« T'es mignonne quand tu t'inquiètes. » Oh putain. Il s'en est rendu compte - que je me suis faite du sang d'encre ; allez juste un peu on va dire -. Non non, c'est pas le fait qu'il m'ait dit que je suis " mignonne " qui me dérange bien qu'en temps normal j'aurai pris ça pour une insulte à mon égard, ni tout à fait le fait qu'il se soit rendu compte de ça, mais surtout que je commence à perdre le contrôle de mes expressions faciales. Au début c'était mes membres, là c'est ma gueule, bientôt ce sera quoi ? Ma langue ? Manquerait plus que ça. Enfin déjà là, je l'ai bien gardée dans ma poche. Je tourne la tête encore un peu plus vers le côté pour qu'il ne s'aperçoive pas que je suis légèrement gênée. Parce que ouais ; c'est une honte. The shame. LA honte de pas pouvoir tirer la tronche comme j'ai l'habitude de le faire. Puis tout doucement, j'ai senti sa main desserrer la mienne, pour s'éloigner d'au dessus de ma cuisse. A ce moment là je me suis retournée vers lui et les sourcils légèrement froncés, j'ai dit : « Tu t'fous de ma gueule là ? ». J'ai essayé de faire comme si j'étais en colère, mais ça l'a pas fait du tout. Ça m'étonnerait pas qu'il s'en rende compte une nouvelle fois. Mais bon j'ai commencé et quitte à être dans la merde, autant patauger un peu dedans, avant de s'en tirer. « J'peux encore m'inquiéter pour quelqu'un, malgré mon sale caractère. D'ailleurs tu devrais faire de même pour toi. » Entre autre ça veut dire " d'habitude je m'en bas les cacahuètes, mais bizarrement il a fallu que j'ressente ça vis à vis de ta personne, donc fais un peu attention à ton état de santé dorénavant, j'aimerai pas que ça se reproduise ". En même temps vous me direz, quelle tendresse. Mais si c'est pas un crétin, il pigera facilement le message. Du moins... Assez pour comprendre que c'est pas dit méchamment, même si ça en a tout l'air.
Je lève mon regard vers lui. Il s'est mis debout. Tant mieux, c'est rassurant de savoir qu'il peut encore tenir sur ses pieds. Arg faut que j'arrête mon délire là. Me soucier des autres c'pas mon truc alors j'vois pas pourquoi lui spécialement et pas un autre. Dieu sait que j'aurai dû plusieurs fois, mais ma bonté se limite aux gens qui sont dans le besoin - enfin jusqu'à aujourd'hui - ou qui sont réellement à plaindre. Quand le Harrington m'a demandé si j'voulais une glace j'ai d'abord gardé le silence. Le temps que mon cerveau se mette en marche. T'sais quand tu piges pas une phrase et qu'il te faut trente secondes pour enfin piger c'que la personne t'as dis, ce qui te fais passer pour un(e) arriéré(e) ? Et bah il a fallu que ça m'arrive maintenant. Lorsque j'ai enfin calculé sa phrase, j'ai serré sa main et me suis relevée. Je te cache pas que j'ai des fourmis dans la jambe et que c'est vachement désagréable. « Pourquoi pas ? J'suis ok. » ai-je dit avant de me mettre à marcher assez lentement. Tout allait bien jusqu'à ce que j'me suis rendue compte que j'lui tenais sa main depuis cinq minutes. « Oh. » ou comment s'excuser indirectement. Ouais je sais j'ai une manière propre à ma personne, originale, tout c'que tu veux, mais moi on me prend comme ça ou on me prend pas. C'est quitte ou double. Et cette règle, elle est valable pour tout le monde. Enfin " tout le monde " hein, on peut pas dire que y en a beaucoup des gens qui veulent m'approcher.« Et ... C'est par où ? ». Evidemment je vais pas continuer à marcher sans savoir où je vais, l'entraînant avec moi. Non va pas croire que je meurs d'envie de bouffer une crème glacée, que je suis affamée ou quoi que ce soit d'autre. C'est surtout que si mes souvenirs sont bons il faut un truc sucré à Matthew sinon il se sentira pas mieux de si tôt. Okay je me saoule à force de pas faire la gueule ou autre chose dans le genre, mais ce soir j'ai envie de prendre sur moi et de faire une petite exception - bon ok énorme, maintenant ferme ta gueule -.
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"On ne devrait jamais sortir indemne d'une rencontre, quelle qu'elle soit, ou du moins en sortir inchangé."
- Sylvie Germain
Elle sembla légèrement en colère face à ma réplique, mais je me contentais de laisser échapper un sourire. Il y avait déjà longtemps que j'avais arrêté de me soucier de mon état de santé, et bien qu'elle avait dû faire un effort monstrueux pour me faire cette remarque, elle n'allait pas me faire changer. En me levant pour lui proposer d'aller manger une glace, j'eus l'impression de lui poser une colle. Son expression désarçonnée me fit sourire de plus belle, mais elle attrapa tout de même ma main, et je la hissai vers moi pour l'aider à se lever. Alors elle accepta ma proposition et m'entraîna avec elle sans me lâcher. Je me laissai tirer vers une direction hasardeuse, jusqu'à ce qu'elle se rendre compte qu'elle ne savait pas où aller. Elle se stoppa net et regarda un instant nos mains accrochées l'une à l'autre. Mon manque de réaction était dû à l'habitude que j'avais de prendre ma sœur par la main, mais elle lâcha un « Oh. » qui en disait long sur ce qu'elle en pensait. Je haussai des sourcils et ne pus m'empêcher de rire. « J'voulais pas casser ton délire, t'étais tellement motivée... » ai-je dit lorsqu'elle me demanda où aller. On a du mal à stopper les gens quand ils sont déterminés à faire telle ou telle chose, souvent un peu bête. Je lui mis une pichenette sur le front - en regrettant un peu ce geste, que j'avais l'habitude de faire à ma sœur quand elle faisait l'idiote - et eut un sourire en coin qui m'avait valu plein de cris d'hystérie par le passé. « Allez viens, c'est de l'autre côté. » préférais-je dire plutôt que tenter de justifier cet acte trop familier peut-être.
Je la tirai vers l'arrière, profitant que nos mains soient encore liées l'une à l'autre puis la lâchai finalement lorsqu'elle fut retournée vers la bonne direction. J'avais du mal à marcher correctement, et l'espèce de mannequin qui roulait du cul - j'exagère, ma démarche était nettement moins efféminée que la leur - avait laissé place à l'espèce de rescapé de la guerre qui ne marchait même pas droit. Je fus bien heureux d'arriver enfin devant le comptoir du marchand de glace à l'italienne, et la grosse femme qui vint nous proposer un « Bonsoir les jeunes, qu'est ce que j'vous sers ? » stoppa longtemps son regard sur moi. « Chocolat. » Je n'aimais pas forcément ce parfum, mais disons que j'avais toujours choisi celle au chocolat tandis que Louka préférait celle à la vanille. C'était par pure habitude, ne voyez aucune nostalgie dedans. Judith fit à son tour son choix et la vendeuse nous tendit nos cônes, avant de définitivement décider de me reconnaître. « Harrington... Matthew ? » Mon regard doré tarda un peu à croiser le sien, et cet air un perplexe collé au visage de cette femme qui savait faire la différence entre deux gamins grâce au parfum de la glace qu'il choisissait me laissa un peu sur le cul. « [color:83da=b393d6]Comment va ton père ? » lança-t-elle pour entamer une conversation. Je baissai le regard vers la glace au chocolat que je venais de commander et mon visage sembla se fermer. Parler de mon père avec qui mes relations n'avaient jamais été bien fameuses avait tendance à me refroidir considérablement
« Il va... bien. Vous m'excuserez mais je dois la ramener chez elle. » finis-je par répondre, avant de poser une poignée de drachmes sur le comptoir. Je n'étais pas Louka, alors je ne lui souhaitai pas de passer une bonne soirée; la politesse et moi ne nous entendions pas super bien. En partant de la sorte, je ne remarquai pas le regard désolé qu'elle lança dans ma direction, mais le sentis peser dans mon dos jusqu'à ce que nous soyions assez loin. Les effets du sucre ne tarderaient pas à se montrer, mais en attendant je ne vis pas de grosses différences par rapport aux dernières cinq minutes. Faut pas croire qu'on est dans un film, même si tous les clichés que Judith et moi avons mis sur le tapis laisse penser le contraire. Mais revoir cette femme me rappela à quel point mes relations avec mon père avaient pu être désastreuses, et à quel point je ne pourrais jamais recoller complètement les morceaux aujourd'hui malgré ses efforts. Un silence s'installa entre nous, mais je n'avais pas tellement envie de discuter, même avec Judith. Ça avait été un exploit qu'elle parvienne à me faire parler autant que je l'avais fait ce soir.
Sans m'arrêter de manger ni de marcher, je finis par lâcher des mots que je regrettai aussitôt. « À mes yeux, mon père est mort. » Ce qui n'était pas tout à fait vrai. Pendant longtemps, il a été absent, et me considérait comme un enfant indésirable, qui montait mon frère et ma sœur contre lui à cause de mon sale caractère. Louka avait certes été solidaire avec moi, mais il n'avait pas eu le choix, vu que nous partagions notre corps... avant la semaine dernière. « Cet enfoiré voulait pas que j'existe, et maintenant qu'il a remarqué que j'étais pous doué que lui, il a décidé de refaire surface. » Pointer le bout de son nez dans ma vie alors qu'il a été absent durant vingt ans... il déconnait un peu. Mais le pire dans cette histoire, c'est que je fais des efforts pour pas l'enfoncer. « Qu'est ce que ça peut t'faire de toute façon ? » soupirais-je un peu plus bas, en levant la tête vers le bout de la rue pour ne pas avoir affaire au regard ambré de l'ange déchue.
by Willou
Hors RP - Excuse moi ce post pourave mais je l'ai écrit en 20 min à l'aéroport... au pire MP si tu veux que je rallonge.
Coeurs : 167 Messages : 503 Couleurs : firebrick ou #585858 J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
On vient donc d'arriver jusque notre lieu de destination. Bon c'est bien, cool. On aurait pu arriver plus tôt si je me serai pas égarée, entraînant avec moi le Harrington, mais il a fallu que je me mette à marcher tranquillement, tenant par la main ce dernier, pour finalement être gênée plus qu'autre chose - mais j'ai essayé de faire en sorte qu'il s'en aperçoive pas. Ouais je suis le genre à pouvoir très facilement retenir ses émotions et par la même occasion mes expressions faciales. Vous saurez jamais à quoi je pense. Derrière ce visage stoïque se cache une jeune femme qui a des sentiments et un cœur qu'est pas (tout à fait) en pierre - si si j'vous jure - mais là encore ça fait tellement longtemps qu'on me considère comme étant quelqu'un d'antipathique qui ne me ressentir rien d'autre que du mépris pour les autres, que même moi des fois je commence à croire que je le suis réellement. Bah. T'façon je sais qu'à l'intérieur je suis pas une mauvaise personne. Au fond. Mais alors quand je dis ça c'est VRAIMENT au fond. Oh et puis je t'emmerde. De toute manière qu'est-ce que ça peut faire à l'humanité que je sois oui ou non une sainte ? Yeeeuw. Dégueulasse. Non non non je ne l'ai jamais été, je ne le suis pas et je ne suis pas prête à l'être de si tôt - traduction : je ne le serai jamais. Ou alors le jour où on me qualifiera comme quelqu'un comme ça ... Faudra que je me trouve quelqu'un avec un flingue qui voudra bien me tirer une balle. Pas une personne que j'aimerai pas sinon ce serait être trop gentille pour lui faire un tel plaisir. Plutôt une personne que j'apprécierai. Finalement ... Y en a pas beaucoup si ce n'est Jude et tu vois je crois pas qu'il voudra m'assassiner - même si ce sera accomplir mon dernier souhait -. Pas parce qu'il voudra pas me perdre ou parce qu'ils regrettera ma présence, mais surtout que y aura plus personne qui pourra agir envers lui comme moi je le fais actuellement. C'est-à-dire chiante, mauvaise, sarcastique... C'pas vrai hein je rigole. C'est surtout qu'il aura sans doute ses raisons que la raison n'aura pas à cet instant. Bon ok je deviens tarée, mais c'est fun des fois ! T'sais quand tu perds la boule, que tu gueules pour rien, que tu danses à poil en pleine rue, que tu t'amuses à traiter les gens de tous les noms alors qu'ils t'ont rien fait, que tu fous la merde dans des lieux publics, que tu t'bats contre un être qui t'égale en puissance, bref que tu pètes un câble tout court quoi. Qu'est-ce qu'on veut. Heuum... Je réfléchis. Entre temps Matthew a répondu à sa question. Chocolat ? J'aime bien mais sans plus. J'te cache pas que je préfère largement fruits rouges. Mais c'pas pour autant que j'vais prendre une glace à ce goût là ce soir. Je jette un rapide coup d'oeuil sur le mage avant de poser mon regard sur la dame. « Pistache. » Bah quoi ? J'ai le droit d'aimer ça tout autant que saveur fruits rouges il me semble. L'inconnue nous tend les cornets de glace, que l'on prend. Je me retourne légèrement de telle sorte à pouvoir regarder le jeune homme à côté de moi de profil bien que lui il peut pas puisqu'il fait face à la vendeuse, qui d'ailleurs lui parle. J'ai pas vraiment suivi leur conversation parce que c'est pas mon genre de m'occuper des problèmes des autres. Premièrement parce que ça a rien à voir avec ma personne et deuxièmement parce que j'en ai déjà assez. M'enfin ça c'est dans le cas où je m'en fous pas tellement. Un peu comme maintenant. Bref. Mon cerveau a pas tardé à comprendre qu'il voulait pas rester plus longtemps ici à causer avec cette vieille dame - pas tant que ça, mais elle est plus toute jeune -. J'me suis donc retournée très rapidement, sans même daigner poser un seul regard sur cette femme ou même la remercier. Quoi encore ? C'est bon hein je sais " jour de bonté, jour de bonté " mais faut pas pousser le bouchon trop loin non plus. Déjà bien j'ai fais l'effort de me taire au lieu de lui signaler devant elle à mon interlocuteur que « se serait bien de lui dire de fermer sa gueule » parce qu'elle « fait chier avec ses questions » mais ça va j'ai pas eu à le faire. T'façon vous êtes sûrement en train de vous dire que j'devrais pas dire ça et tout le tralala car ça n'a aucun rapport avec moi et blablabla mais je fais c'que je veux et je vous encacate. Au lieu de me juger occupez vous un peu de votre vie, nah ? Haha. Ouais j'suis forte à ce jeu moi aussi.
« À mes yeux, mon père est mort. » Quand cette phrase est parvenue à mes oreilles, j'ai failli m'étouffer avec un bout de pistache. Après dix secondes d'étouffement en mode silencieux, j'ai dégagé ma fine main blanche d'au dessus de ma bouche, puis ait regardé un long moment le Harrington - sans pour autant m'arrêter de marcher. Quand il m'a avoué que son père ne voulait même pas qu'il existe, j'ai pigé qu'il s'entend pas très bien avec. Surtout quand il l'a traité d'enfoiré. Même la façon dont ce mec en parle est pas bien gaie. J'aurai pu être désolée pour lui, j'aurai pu m'arrêter un instant de marcher, prononcer les deux syllabes de son prénom d'une manière très lente et douce... Sauf qu'on est pas dans un putain de film d'amour. Yup, je sais je sais, j'ai le don de briser l'ambiance, mais j'fais pas dans la dentelle. Et d'ailleurs si dans une autre vie j'aurai agi comme ça envers lui, il me semble que la seule chose que je me prendrai c'est un râteau. J'ai pas l'impression que c'est le style fleur bleue. Bah tant mieux écoute. Je peux pas supporter les gens niais. Alors là les mecs comme ça. Yeeeeeuw ! Continuant de marcher et de manger ma glace en même temps, je regarde de temps à autre Matthew. « A c'que j'vois tu t'entends pas bien avec. » puis je continue dans ma lancée : « C'est tout à ton honneur, mec. » Comment ça je ferai mieux de fermer ma gueule au lieu de lui donner raison ? Désolée mais encore une fois c'est ma façon d'être. J'ai pas besoin de lui poser la question du pourquoi du comment ils ont fait pour pas s'entendre car je sais très bien que j'ai pas à foutre mon nez dans ses affaires, mais j'vois bien qu'il est pas fou ce gars et que doit sûrement y avoir une bonne raison derrière. « Après moi si tu t'poses la question c'est sûr que ça peut rien m'faire, ça regarde que toi et lui. » Au moins il risque pas d'me prendre pour une faux-cul, parce que j'le suis pas du tout et que très sincèrement des meufs franches comme moi y en a pas à chaque coin de rue. Non je n'me lance absolument pas de fleur. Je marque une pause. « N'empêche. J'trouve que t'es mieux quand tu fais pas cette tronche. » Un discret sourire étire mes lèvres lorsque je chuchote un " au fait, merci " timide. « Monsieur l'beau gosse qui m'paye un cornet de glace. » Je m'arrête de marcher, puis regarde la couleur de la crème glacée goût pistache, avant de jeter un bref coup d'oeuil sur le Harrington. « Finalement ... J'pense que j'ai bien fait de prendre ce truc vert. » Ai-je dit d'un ton assez humoristique avant de m'avancer de quelques pas puis une fois après l'avoir devancé, me suis retournée en lui faisant ainsi face. C'est sûr que je suis pas la meilleure personne pour dire à une autre que cette dernière est plus belle lorsqu'elle sourit, parce que j'envoie habituellement chier tout ceux qui me disent ça maiiis j'ai pas envie que cette soudaine ambiance assez désagréable reste entre nous deux. Je sais j'ai menti, ce mec est beau dans tous les cas et perso' je préfère les gens qui ont pas une gueule style " je suis l'habitant de l'île le plus heureux " ou bien " j'ai aucun problème et je vous encrotte avec mon sourire digne d'une pub pour dentifrice ".« Du coup on fait quoi maintenant ? ». J'ignore encore si ce qu'il a dit tout à l'heure à la vendeuse était vrai ou pas. Mieux vaut poser la question maintenant, au lieu de le découvrir au bout de la route.
P.M.A. : J'ai pas trouvé grand chose à lui faire dire. Moi j'trouve que ça pourrait être fun qu'on continue le RP, mais après s'tu veux pas, tu fais comme tu veux monsieur Pistache, hein ~ (ouais je sais. Décidément... o/)
Coeurs : 103 Messages : 224 Couleurs : seagreen J'ai traversé le portail depuis le : 23/12/2012 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. Mon nom est : William Matthew Harrington. Actuellement je suis : complètement fou d'elle (Judith) Il paraît que je ressemble à : Flippy from Happy Tree Friends & quelques oeuvres originales et à ce propos, j'aimerais remercier : moi-même (edit)
"Ceux qui disent toujours du bien des femmes ne les connaissent pas assez ; ceux qui en disent toujours du mal ne les connaissent pas du tout."
- Pigault-Lebrun
En toute franchise, je passais pour un gamin en proie à des problèmes débiles avec son paternel. Un pauvre gamin pourri-gâté qui n'avait jamais connu la vie sans le soutien - aussi indirect eut-il été - de ses parents. Si mon père ne m'avait pas chassé de chez lui - c'était ce qu'il s'était passé - je vivrai encore là-bas à l'heure actuelle. Mais il avait tellement peur que nos crises de "schyzophrénie" fasse polémique dans notre entourage qu'il acceptait de nous payer le loyer. Chez les Harrington, on dépendait de nos parents, et ce quoiqu'on dise. Il y a trois jours, une agence de mannequinat m'avait envoyé une lettre me proposant de passer un casting, et ce job m'intéressait plus que celui auquel me prédestinait mes cours de dessin. J'étais parti pour refuser l'offre, mais quelque chose me disait qu'essayer ne me ferait pas de mal.
Heureusement, Judith n'eut pas cette réaction cliché à laquelle elle aussi - je n'en doutais pas le moins du monde - pensa très fort. Elle ne s'arrêta pas, ne me força pas à le faire et ne prononça pas mon prénom d'une manière dramatique. Si elle l'avait fait, j'ignore comment j'aurais réagi, et je ne préférais pas y penser: ça fait trop pitié les mecs qui s'imaginent que leurs vies sont des films. Au lieu de ça, elle me donna raison, ce qui me fit rire. Cette fille était un cas social à elle toute seule, et manquait tellement de tact que c'en était fascinant. « En tant que copine qui remonte le moral j'ai vu mieux. » répondis-je sur le ton de la plaisanterie, en entamant le biscuit qui faisait office de cornet. Son sourire me fascina à cet instant et, comme je le pensais plus tôt dans la soirée, si elle m'avait demandé quelque chose de complètement dingue ou au contraire anodin, je le lui aurait offert sans l'ombre d'une hésitation. « J'te retourne le compliment. » soufflais-je en faisant mine de ne pas avoir remarqué le ton vachement moins assuré lorsqu'elle me remercia. Aucun « pas d'quoi » ne sortit donc de ma bouche, même si je n'en pensais pas moins.
« Bien sûr que t'as bien fait... tout ce qui est vert peut pas être mauvais. » lâchais-je. C'était une logique inventée par les Faräwell-Harrington juniors - notre bande de cinq couillons - qui soutenaient la couleur verte en prônant sa magnificence à qui voulait l'entendre. On pouvait passer des heures à trouver des arguments qui ne tenaient sur rien, qui ne servaient qu'à prouver que le vert, c'est le bien. Paye la famille de tarés, s'il te plaît. « Regarde, j'suis un beau gosse qui te paye une glace, c'est toi qui l'a dit. » renchéris-je sur le ton de la plaisanterie, en terminant mon cornet. Elle s'avança un peu et se retourna pour se retrouver face à moi. On avait une allure de couple sans en être un, et j'avoue que c'était une assez drôle de sensation. Elle me posa une question qui me laissai perplexe, tandis que je terminais d'avaler mon dernier bout de biscuit. La raccompagner chez elle me semblait un peu trop simple, la soirée ne venait que de commencer, et sa compagnie ne me faisait pas de mal, alors pourquoi pas poursuivre notre escapade nocturne dans les rues de la riche capitale ?
Skyworld était une cité énorme, qui regorgeait d'absolument tous mes souvenirs d'enfance sans exception, car j'y avais vécu toute ma vie. « Je sais pas. Tu veux jouer à reproduire des situations cliché ? » lançais-je dans un sourire. Je me penchai légèrement en avant - Judith était plus petite que moi - pour que nos visages se retrouvent à la même hauteur, ce qui eut l'effet de réduire un peu la distance qu'elle avait prise en me devançant. « J'pourrais t'emmener dans l'arbre où j'me réfugiais quand j'étais petit. On parlerait de mes problèmes, tu m'dirais que tu seras toujours là pour moi... » Je fis mine de réfléchir, sans décrocher ce sourire moqueur qui s'était dessiné sur mes lèvres. « Ensuite, on s'embrasserait comme si c'était le premier baiser de notre vie et... fin de l'histoire. Ils vécurent heureux e eurent beaucoup d'enfants. » C'était un scénario merdique, je sais. Mais il y a des gens qui payent pour voir des films dont l'histoire ne s'en éloigne pas tant que ça. Je me redressai finalement après lui avoir laissé le temps de digérer ma connerie, puis continuai d'avancer. « Mais c'est con, j'ai pas cet arbre. » Pas d'arbre, donc pas de clichés. Ces trucs-là c'est pas pour elle, ni pour moi.
« Sinon dans Titanic, y'a le mec qui tire le portrait nu de sa copine... c'est dans mes cordes si ça t'intéresse. » J'étais loin, très loin d'être sérieux à cet instant. Mais quitte à être deux incompris de la vie qui se sont trouvés le temps d'une soirée, autant bien le faire, en commençant par lyncher les grands classiques par exemple. Après avoir traversé quelques mètres, on arriva devant un carrefour, sur lequel on distinguait deux itinéraires bien définis à l'image de celui que nous avions croisé plus tôt. « J'te laisse choisir entre rentrer chez toi ou rester chez moi. » J'entendais par là son monde et le mien. C'était petit de distinguer les statuts sociaux de cette manière mais il y avait longtemps que j'avais arrêté de me voiler la face concernant les inégalités de ce bas-monde. Je m'avançai derrière elle, posai mon menton au-dessus de son épaule et lui chuchotai à l'oreille : « Gauche ou droite ? Le choix est tien. » Ce soir, je parlais trop. Mais je me gardai de lui avouer que la laisser partir me déplairait plus que de la garder pour moi. C'est pas tous les jours qu'on rencontre ce genre de filles, je suis bien placé pour en témoigner.
by Willou
HRP - On continue si tu veux, moi je le trouve cool ce RP 8) Au passage il est sympa ton header :o