Coeurs : 167 Messages : 503 Couleurs : firebrick ou #585858 J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
« Mais c'est con, j'ai pas cet arbre. » Alors là c'est la goutte qu'à fait déborder l'vase. J'ai pas pu m'empêcher de rire quand il a dit ça. Non mais pour de vrai quoi, pas pour le fun d'avoir l'air d'une conne qui s'éclate pour rien, mais surtout parce que ce mec il est trop marrant. Enfin là il l'a été. Ouais je sais je suis bizarre moi et mon humour à deux balles, mais quand tu traînes qu'avec des mecs, tu t'habitues un peu à rire de tout c'qui touche aux relations entre un gars une fille. Quand c'est drôle. Et quand y a des sous-entendus de malade - bon je dis pas que là c'était le cas, mais ça a quand même eu le mérite de m'amuser un peu. Des fois j'me dis que si jamais ... Ou non j'ai rien pensé du tout. J'avale à mon tour le dernier bout de biscuit - t'sais le truc pointu triangulaire super dur avec lequel t'peux rendre aveugle quelqu'un, mais qu'tu gardes quand même parce que y a de la glace dure au fond ? Bah c'est celui là dont je te cause. -, le regard toujours posé sur lui. J'aurai pu lui sortir un truc moi aussi, mais il a enchaîné avec une autre phrase qui m'a de nouveau faite rire. Discrètement, pas comme la première fois. Comme j'ai pas envie de dire quoique ce soit - j'voudrai pas sortir de la merde à côté de c'que ce mage a pu sortir comme vanne - et que j'arrive pas à de-scotcher ce putain de sourire de mes lèvres - ahlalala l'effet quand on est plié en deux, c'en est presque nostalgique ! Non je déconne. -, je décide de garder le silence. Du moins un assez long moment - d'une minute même pas mon cul oui -, jusqu'à ce que je lache un « J'aurai su, j'aurai préféré le vert au rouge plus tôt. ». Puis on a continué à marcher pendant un instant, jusqu'à ce qu'on arrive de nouveau face à un carrefour. Deux routes qui ne me sont ni inconnues à moi, ni à lui. Mon regard est posé au loin, sur le côté gauche. Étrangement j'ai pas envie d'aller vers là bas. Pas tout d'suite. Parce que ... Parce que ... Bah parce que y a plein de raisons. Genre j'ai pas envie de rentrer alors que j'trouverai sans doute personne, ou s'il est là parce que j'ai pas envie de revoir la tronche de tous ses potes car à force ça fait bien chier les mêmes têtes et puis l'odeur de l'alcool j'ai jamais aimé ça on va dire. Et tout simplement parce que se serait grave con de me barrer alors que j'commence tout juste de faire plus amplement connaissance avec Matthew - bref t'as pigé de quoi j'ai voulu parler -. J'étais donc perdue dans mes pensées ou sur la Lune s'tu préfères (ehway j'devrai faire astronaute moi parce qu'depuis l'temps hein, j'ai beaucoup d'expérience). C'est mon interlocuteur qui m'a tiré de mes pensées. Heureusement qu'il est là. Sinon j'aurai clamsé depuis looong looong time pour cause de manque d'oxygène. « Droite. » ai-je dit en un seul souffle. Après tout si au début de notre rencontre je l'ai suivi pas très convaincue de mon choix, là je le suis mais à deux cent pour-cents. J'crois pas qu'ce soit un psychopathe pervers trisomique un truc dans l'genre t'façon. Il en a pas la gueule en tous les cas. Et si s'en est un, alors c'est le diable incarné. Bahwi, ce dernier (Satan) est un p'tain de génie j'te signale. On sait TOUS sans exception qu'ils agissent pas la tête baissée, les êtres du mal. « Dommage pour toi, tu vas pas t'débarrasser de moi d'si tôt. » J'aurai pu lui dire de me raccompagner comme je le lui ai dit y a je sais pas combien d'heures à gauche par la suite, mais j'ai tellement pas envie de m'casser que j'préfère garder cette phrase pour moi. T'façon on sait pas c'qui s'passera d'ici là. Y a deux heures - façon d'parler - j'aurai jamais cru qu'je serai toujours en sa compagnie et qu'il aurait presque réussi à me faire rire jusqu'aux larmes. « Allez viens on y va. » Lui ai-je dit en inclinant légèrement la tête (je fais souvent ça, c'doit être un tic. Ou un toc. Oooh et puis on s'en fout de toute manière. C'est pas ça qui va régler les problèmes de l'humanité.), et m'éloignant doucement de lui. Quelques pas lents et un mètre et demi plus tard, je me suis arrêtée de marcher pour le fixer pendant une vingtaine de secondes dans le silence total, lorsque soudain j'ai crié un : « Bleeeeeeeeeeeeeeeh. » en tirant la langue, l'air de dire " attrape moi si tu peux " plus qu'autre chose. Ahlalalala voilà un autre délire. Quitte à être déjantée et passer pour une tarée de la tête qui s'en fout du monde et des lois universelles, autant le faire à fond ! C'est donc avec un air de gamine collé au visage que je lui ai fais un clin d'oeuil avant de me mettre à courir. Peut-être trop vite. Ehwi va pas croire que je suis une bimbo qui se contente de pas bouffer pour garder la ligne, hein. J'te signale quand même que j'suis une sportive et tu vois c'est dans des moments pareils que j'suis bien heureuse de pas me balader en escarpins tous les jours que les Divinités *tousse* (?) - les obsédés du sexe qui vont coucher à droite à gauche tu veux dire, oui - font. Une fois arrivée à une certaine longue distance, je me suis retournée. Pour entendre des bruits de pas à proximité d'où je me trouve à présent. J'fais quelques pas en arrière. Tio il est rapide lui. Et merde, Matthew va m’attraper. J'ai nulle part où aller. Enfin si ce n'est me fondre dans la foule et disparaître de sa vue - sauf que ce jeu servirait alors à que dalle -. Bien. S'il me chope, j'ai un gage ouchépluquwé. C'est comme ça que ça marche. C'est qu'un jeu de gamins dont j'ai oublié le nom, mais c'est obligé qu'il le connaisse. A moins qu'il n'ait pas eu d'enfance comme tout autre morveux - bah quoi ? On a tous été morveux une année au moins durant notre vie. Truc peu probable. Maintenant tout c'que j'peux espérer, c'est qu'il va pas me sortir un grand truc. Quoique... ça pourrait être marrant. Après tout j'veux m'éclater, nah ? Et bah j'sens que j'vais être servie.
V'là la vieille réponse que j'ai pondue. & Ouay, je plussoie. ~
Coeurs : 103 Messages : 224 Couleurs : seagreen J'ai traversé le portail depuis le : 23/12/2012 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. Mon nom est : William Matthew Harrington. Actuellement je suis : complètement fou d'elle (Judith) Il paraît que je ressemble à : Flippy from Happy Tree Friends & quelques oeuvres originales et à ce propos, j'aimerais remercier : moi-même (edit)
Droite. « J'vais finir par croire que t'es devenue accro à moi si tu continues. » J'eus un sourire. Quand même.
C'est à cet instant que la demoiselle fit un demi-tour, me tira la langue et se mit à courir, me laissant planté comme un con au milieu de la rue. Je la regardai un instant, incapable de savoir quoi faire, et passai une main dans mes cheveux. Dire que deux heures plus tôt, j'aurais cru que Judith était une bimbo qui se prenait pour une diva... Sans réfléchir un instant de plus, je m'élançai à sa poursuite en bénissant les dieux de m'avoir donné la musculature d'athlète qui ne me servait pas qu'à draguer. Pas que je fasse du sport simplement pour ça, mais croyez moi les filles préfèrent les mecs fins que les espèces de monstres qui pèsent cent kilos de muscles. Ces gars qui ont un petit pois - c'est vert un petit pois - à la place du cerveau et qui ne savent même pas s'en servir, vous voyez le genre ? Il y a un moment où faut se mettre au courant les mecs, et arrêter de croire que plus t'as de muscles, plus t'as de chance de pécho... Le pire dans cette histoire, c'est que Judith avait le mérite de courir vite. Depuis quand c'est aussi rapide une nana ? Les gens sortaient de leurs appartement luxueux pour se prendre dans des bars en pensant qu'ils partaient pour célébrer la fête de l'année, et remplissaient les rues tandis que les plus travailleurs rentraient chez eux après une longue journée passée à avoir l'impression de bosser. Je jouai des coudes pour me débarrasser du peu de monde qui me séparaient de Judith tandis que l'adrénaline de l'instant montait à une vitesse fulgurante. Si on m'avait dit que je pourrais montrer une telle performance après la cuite de ce matin, je vous aurai craché mon verre à la figure. Je ne saurais dire si ce fut elle qui ralentit, ou moi qui accélérai, mais toujours était-il que je la rattrapai au détour d'une rue. Just like that, comme disent les anglais.
J'ignore quelle mouche me piqua à ce moment, mais le premier réflexe qui me prit fut de prendre appui sur mes jambes et m'élancer sur elle comme un joueur de rugby en plein dans un match décisif. Heureusement pour moi, mes réflexes ne s'arrêtèrent pas là. La plaquer au sol comme un rustre n'était pas mon genre, et pour avoir fait ce genre de conneries des tas de fois avec ma sœur et ma cousine - entre autres - j'eus tout de même l'intelligence de nous faire tourner de sorte à ce que je tombe au sol avant elle. Et elle sur moi. Ça paraît surréaliste comme ça mais dans la vraie vie ça marche, vous devriez tester les mecs. Le choc avec le sol me coupa le souffle, mais au moins je ne passais pas pour la brute épaisse qui plaquait les nanas au sol pour le seul plaisir de se retrouver coincé entre leurs longues jambes et la tête dans leur généreuse poitrine. Certains le font, mais pas moi... parce que j'en ai pas besoin pour me trouver dans cette position. Ahah. Un peu sonné par la chute, je mis un certain temps à reprendre mes esprits, et me redressai sur mes coudes. « Si tu voyais ta tête... » lançais-je avant d'éclater d'un rire qui dévoila des fossettes qu'on n'avait pas l'habitude de voir. Miss Levy se trouvait allongée sur moi, et par pure habitude je dégageai les mèches de cheveux trop courts qui lui couvraient le visage. Une fois que je me rendis compte de ce que j'étais en train de faire, je laissai ma main retomber au sol et la fixai dans les yeux, sans pour autant lâcher mon sourire amusé. « T'as gagné un gage. » C'était la règle dans ces jeux-là, tout le monde le savait. Je détournai le regard au bout quelques secondes, et feignais de regarder les gens passer, lesquels nous lançaient de petits regards peu discrets dans l'espoir de comprendre ce qu'il se passait.
« Je t'ai pas fait mal au moins ? » Me soucier de l'état des gens c'est pas spontané chez moi. Il fallait toujours un petit temps pour me rendre compte que, peut-être, mon comportement trop impulsif pouvait nuire aux autres. Ce soir c'était surtout parce que j'étais de bonne humeur - et que Judith avait l'air d'en valoir la peine - sinon quoi je ne me serais même pas posé la question. Je n'attendis pas qu'elle se lève pour me redresser, manquant de lui donner un coup de tête dans le nez au passage. « Ça va, t'es bien installée sinon ? » lançais-je dans un sourire en voyant qu'elle ne se dégageait toujours pas d'au-dessus de moi. Je jetai un dernier coup d'œil aux passants dans la rue adjacente et reportait mon attention sur Judith dont les cheveux commençaient à sérieusement m'agacer. La chevelure parfaite d'Haylei y était sûrement pour quelque chose, psychologiquement... Je ne contrôlai donc pas mon bras lorsqu'il porta ma main jusqu'à son visage, pour dégager d'un geste lent les mèches qui lui tombaient sur les yeux. « Tes ch'veux m'perturbent. » expliquais-je avant de laisser tomber mon bras. Encore.
by Willou
HRP - Ce post est très moche, très petit, très nul... Mais je l'ai écrit en 20 min, faut pas m'en vouloir :'(
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« Super bien. Mais comme t'as l'air de vouloir qu'je bouge ... » lui a-t-elle dit en se redressant à son tour, et en s'éloignant d'au dessus de lui. Il faut croire que tout ce qui se passe en ce moment, Judith n'y aurait jamais pensé. Par contre si vous lui auriez dit que ça serait parti en cacahuètes entre eux deux, elle vous aurait cru. Allez comprendre sa logique, mais bon. Elle est comme ça et c'est pas aujourd'hui qu'on va la changer. Et puis c'est pas comme si c'était une mauvaise chose par rapport à ses nombreux autres défauts. D'ailleurs son caractère ne colle absolument pas à son physique. Une effrontée mauvaise, franche, bagarreuse, vulgaire, maligne et antipathique dans le corps d'une bimbo - pour ne pas dire quelque chose d'autre. C'est ainsi que tous la connaissent, mais il lui arrive parfois d'être tendre, douce, attentionnée... - ouais non on enlève le dernier adjectif - 'fin une autre quoi. Sauf que ça arrive pas tous les mardi de la semaine, ni tous les samedis de shabbes (שבת) - chabbat en yiddish -. Il faut vraiment que miss pète la forme, perde la boule ou encore tout simplement vouloir l'être en la compagnie d'une certaine personne. Et ce soir celle-ci n'est d'autre que Matthew. Le beau Matthew. Yup Judy est pas insensible à son charme mais c'pas ce qui l'importe le plus. T'façon ... Qui dit qu'ils se verront (pas) une autre fois ?
Qui sait ? Bah l'ange déchue n'en sait rien et ne le saura sans doute que lorsqu'ils se croiseront de nouveau - ou alors s'ils fixent un rendez-vous, là c'est une autre affaire. M'enfin bref. Là tout de suite cette dernière s'en fiche éperdument. C'pas le temps de penser à ça. Pas encore. La nuit vient tout juste de commencer, ils ont encore largement de temps à passer ensemble, alors pourquoi se poser quatorze mille questions maintenant alors qu'elle peut se les poser plus tard ? Ce serait totalement débile. Une nouvelle fois : oui, Soraya est une fan du " pourquoi faire tout d'suite tout c'qu'on peut faire plus tard ? ". C'est une jeune femme sans aucune éducation - si quand même, mais elle le montre pas forcément -, tout le monde le sait, mais les gens l'aiment comme ça. Parce que notre tête de mule adorée ne se laisse pas marcher sur les pieds, parce que notre " mauvaise " nationale veut toujours placer un commentaire cinglant ou avoir le dernier mot, parce qu'elle est tout simplement elle-même et donc parfaite à sa manière car elle assume entièrement tout cela. Y a des gens qui pigent pas qu'au fond - à 200 kilomètres - y a quelqu'un de vraiment bien et ça c'est chiant. Y en a d'autres qui le comprennent ou qui s'en doutent facilement, ou alors une majorité qui la kiffe comme ça, même en se disant que c'est une salope narcissique avec le point de vue exact d'un garçon manqué et la même douceur qu'un boulanger lorsqu'il aère la pâte du pain avant de la mettre dans un four. Non je l'avoue j'exagère, mais c'est ainsi qu'un bon nombre d'individus imaginent d'elle, lorsqu'on leur parle d'une Judith Levy. Bref. Le regard plongé dans celui du mage, un léger sourire étirant ses lèvres, cette dernière le laissait faire sans ouvrir une seule fois la bouche. Lorsque la main du Harrington s'est de nouveau éloignée de son visage, la pécheresse arqua un sourcil avant de lui dire du même ton humoristique employé de nombreuses fois plus tôt : « Crois moi y en aurait beaucoup des mecs qui feraient attention à autre chose qu'à mes ch'veux, à ta place. »
évidemment c'était pas pour lui déplaire, qu'il soit différent des autres. C'était néanmoins une connerie qui n'avait pas à être dite, mais c'était vrai et dans des situations pareilles la petite sœur du dit Judickaël ne pouvait pas s'empêcher de sortir un truc pareil. Après avoir dit ça, elle a détaché ses longs cheveux noirs, éloigné les quelques mèches qui étaient sur son visage, puis s'est allongée sur son dos, non loin de celui qui quelques heures avant, ne lui a semblé comme étant rien d'autre qu'un simple gars - certes au physique agréable - assis sur une chaise dans un coin à l'éclairage merdique de la Taverne. « N'empêche... Les gens nous regardent comme si on est des extra-terrestres. » Bah en même temps pour s'allonger à terre dans une rue - 'fin plus une ruelle peu fréquentée qu'autre chose -.. En plus deux jeunes.. Z'allez pas me faire croire qu'ils vont compter les étoiles ou chanter une berceuse non plus hein. Les gens pensent exactement pareil, Judith s'en doute, sauf qu'elle peut pas leur en vouloir parce que c'est logique. Mais quitte à les décevoir, y se passe rien. Son regard s'est posé sur le visage de Matthew. « Et mon gage ? » Un sourire amusé étira de nouveau ses lèvres. « Par contre j'ai trop la flemme de me tirer de là. » lui a-t-elle avoué, plus l'air de dire " Pas de truc en rapport avec mes capacités physiques parce que j'suis bien ici en mode partisane du moindre effort. T'sais genre une course ou quoi. " C'vrai tout de même. Ils sont bien comme ça. C'est sûr qu'ils vont pas rester ici toute la nuit, mais c'pas nul. Si d'habitude rester en la compagnie d'un habitant de l'île est une chose que la Levy n'apprécie souvent que très peu - la solitude c'le bien ; okay à petite dose -, celle de son interlocuteur ne lui fait pas du tout le même effet. Allez piger pourquoi. Mais faut s'le dire en face : il est mignon marrant, ce mec.
Luchy
Je peux pas t'en vouloir n'Ananas, puisque c'est la même de mon côté ! Et au fait, ici c'est à la troisième personne, mais dès l'prochain post je vais m'remettre à la première. C'était juste pour test. ~
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"La vie n'a qu'un charme vrai : le charme du jeu."
- Jean-Claude Killy
Mon sourire ne me quitta pas lorsque sa remarque me parvint aux oreilles. Ce que ne comprenaient pas les filles, c'est qu'arrivés à un certain stade, les garçons prennent de la maturité et cessent de juger une fille par la taille de sa poitrine. C'est à ce moment-là qu'ils se rendent comptent que, peut-être, c'est pas si joli que ça une paire de seins en comparaison avec un visage. Judith avait les deux - joli visage et jolie poitrine pour ceux qui n'auraient pas pigé - mais lui faire la remarque serait me faire perdre ma crédibilité. Elle détacha sa longue chevelure brune et s'allongea sur le dos, face aux étoiles qui avaient enfin décidé de pointer le bout de leur nez. Pour ma part, j'étais encore appuyé sur mes coudes et baissai les yeux vers elle. « On va pas les blâmer pour ça, après tout. » fis-je pour appuyer sa remarque. Deux jeunes allongés par terre au détour d'une rue, les gens d'ici ne sont pas habitués à le voir. Je me remis en position allongée, car mes coudes commençaient à avoir du mal à me soutenir, et regardai longuement les étoiles en passant outres les commentaires que les passants faisaient sur nous. C'est pas comme s'ils me dérangeaient, car à force de vivre avec une famille comme la mienne, j'avais fini par considérer ces remarques comme une partie du décor.
« Dommage, j'voulais te faire courir dans le quartier en hurlant que "Matthew Harrington est le roi du monde"... » fis-je d'un ton faussement déçu. Mais un sourire étira à nouveau mes lèvres et je me mis à réfléchir sur ce que j'allais lui faire subir. J'avoue ne jamais m'être préparé à cette situation étant donné que tous les gages que j'avais l'habitude de donner se résumaient à "va boire l'eau des chiottes où les autres ont décuvé" ou "fais un strip-tease devant la baie vitrée de la maison de retraite" et autres délires dans le genre... mais il fallait que je fasse un effort ce soir. Un strip tease serait certes le bienvenu mais l'ambiance ne l'encourageait pas, alors ce sera pas pour ce soir désolé les mecs. Je regardai les étoiles. Ah ouais, on peut voir les étoiles... Ça faisait longtemps que je n'avais pas levé les yeux au plafond, j'avais donc fini par oublier. « Tu... » Je marquai une pause. Non, je ne trouvais rien à faire dans l'immédiat. En même temps, tu veux faire quoi dans une rue où y'a même pas un chat qui passe pour fouiller les poubelles ? Ben non, au centre de la ville les poubelles sont trop propres pour qu'on laisse les chats fouiller dedans.
« J'suis un artiste, moi. J'ai besoin d'une muse pour trouver l'inspiration. » prétextais-je. Je lui trouverai un gage, mais plus tard... et à ce moment-là, je saurais m'en servir à mon avantage. En attendant, rester allongé à l'angle de cette rue peu fréquentée me paraissait être un bon endroit pour faire une pause. Je croisai mes bras derrière ma tête pour me faire un appui plus confortable que la pierre au sol, et fixai les étoiles dont la lumière me semblait si proche que j'avais l'impression de pouvoir les toucher rien qu'en tendant la main... Le sucre, ça monte au cerveau très vite. Mais là, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même si je sortais des conneries. Enfin, c'est sa faute à elle, si je me comporte comme ça car en me penchant sur mon cas, je remarquai que jamais je n'avais rencontré de nana comme elle, et que jamais je ne m'étais comporté de cette manière lors d'une première rencontre. « Paye le mec qui vient juste pour chercher ses clés et qui se retrouve couché au milieu de la rue à regarder les étoiles. » La raison de ma présence à la taverne me revenait à présent, et bien que l'envie de retourner dans mon appart' était encore très loin, il fallait tout de même que je retrouve l'imbécile qui avait embarqué mon pantalon.
« C'est ta faute en fait. » L'accusais-je dans un sourire. Si elle n'avait pas été là, si je n'avais pas eu envie de prouver aux poivrots de la taverne que je ne jouais pas dans la même cour qu'eux - on ne me change pas, même si j'essaye de me persuader du contraire - et si elle n'avait pas accepté de me suivre... on ne serait pas là. Mais au fond, j'étais bien, là. Je fixai un long moment les étoiles et étouffai un bâillement avec ma main gauche, qui retomba aussitôt sur mon torse. « Va pas croire que je m'ennuie, mais j'ai pas assez dormi aujourd'hui. » Et puis la nuit mouvementée que j'avais eue - putain, commencez pas à avoir des pensées bizarres: j'vous rappelle que j'ai juste fait la fête - la veille avait eue raison de mon énergie. Je fermai les yeux un moment, le temps d'une petite brise qui souffla vers moi les effluves du parfum de Judith. « J'peux te demander un truc ? » Mes yeux se rouvrirent doucement, et passé l'état un peu dans les vapes dans lequel je m'étais laissé emporter, je repris: « Dis moi que quoiqu'il se passe, on couchera pas ensemble ce soir. L'envie de me tourner vers elle pour guetter sa réaction fut grande, mais je me retins. Inutile de la mettre mal à l'aise alors que la situation était déjà pas mal dans le genre. « J'aurais l'impression que ce sera vrai sortant de ta bouche. » Personnellement, je me sentais serein et tout à fait détendu, car le tabou chez les F-H, c'est genre... normal.
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Un léger rire s'échappa de ma bouche. « Pourquoi ? ». C'était " ma faute "... Il rigolait quand il a dit ça et je le sais bien, mais j'me demande pourquoi. En même temps je suis la cause de beaucoup de choses donc qu'on on me dit ça je vais pas m'alarmer, au contraire. Et quand je parle de ce grand nombre de choses c'est pas des trucs super roses hein. 'Fin qui le sont pas du tout quoi. Genre quand tu brises un couple, quand tu casses la vitrine d'un magasin, quand tu fais tout pour qu'une fille qui marche tranquillement se ramasse le sol devant la personne qu'est à ses côtés ou quand tu t'arranges pour effrayer des gamines pour rien juste parce que t'es de bonne humeur et que t'as rien d'autre à foutre de ton temps ... Ouey. Faut croire que les gens aiment bien me traiter de tous les noms qui leur passent par la tête, mais on s'en fout. Tant que je m'éclate, les autres, j'en ai rien à foutre ! Comment ça, je parle trop de moi ? Nan mais c'pas pour dire mais j'ai beau être fière comme un paon - c'est plus classe qu'un coq mon chéri -, têtue comme une mule et j'en passe, je m'adore comme je suis et d'ailleurs les gens aussi. Nan chui pas modeste et je t'emmerde. Atta'... Haha t'y as cru ? Meuh non chui pas comme ça. Pas tout à fait on va dire. Je suis humble. Comment ça j'suis en train de me vanter là aussi ? Mais qu'est-ce que vous attendez de moi au juste ?! Quand on se décrit, on parle en " je " ou en " moi " pas à la troisième personne que je sache. Roh et puis allez vous faire voir tous autant que vous êtes.
Alors que je suis en train de m'imaginer des formes tracées par les étoiles dans le ciel - yup j'ai une imagination du tonnerre des fois -, Matthew m'a posé une question. Il veut m'demander un truc. Bwah. Bien sûr que ça me dérange pas. Et puis même, chui presque certaine que ce sera pas une question super chelou. Genre " tu veux pas me .. " ou non oubliez, j'ai rien dit du tout. Encore un peu et j'passe pour une prostituée. Nan mais vous pensez à n'importe quoi vous les gens, c'est un truc de fou ! Bon on va pas se leurrer, la suite de la phrase on la connaît tous, mais pas de panique, ça se termine par une gifle ou une insulte.
Oopas.
Quand c'est un pote et qu'il est bourré, j'peux pas le traiter comme ça parce que perso' ça me fait ni chaud ni froid. Enfin ça dépend des gens aussi, et de l'état dans lequel le mec qui a osé m'dire ça - on me prend pas pour une pute facilement. Et non je ne le suis pas. - se trouve. Puis quand c'est pour rire on va pas en faire tout un plat. Déjà que je fais déjà assez la bouffe comme ça à la maison, j'ai pas envie d'me mettre à bouillir la marmitte qu'est à l'intérieur de moi pour un truc comme ça qui peut que foutre en rogne une gamine de quinze piges à peine. « Hm ? » Il a pas tardé à me répondre. J'avoue que j'm'attendais pas à quelque chose comme ça. J'ai eu un peu de mal à retenir ma surprise au début, mais ensuite je l'ai troquée contre un sourire. Du coup histoire d'être plus à l'aise, j'me suis mise sur mon ventre, posant mes coudes contre le sol de la rue et levant ma tête pour que je puisse mieux voir le visage du Harrington. « J'te promets rien. » ai-je dit en arquant un sourcil. « Non j'déconne. » Puis je me suis de nouveau mise sur le dos, après lui avoir fait un clin d'oeuil et lui avoir assuré que je ferai tout pour qu'on couche pas ensemble ce soir. Bah heureusement qu'il a dit " quoi qu'il arrive " parce qu'autrement je m'serai posée des questions. Sérieux quoi t'imagines un couple - je parle pas forcément de nous deux puisqu'on l'est pas - qui fait l'amour sur le sol, en pleine rue ? V'là la scène de malade. En tous les cas ça doit être vachement pas confortable. Mais ça m'étonnerai pas qu'on vienne me dire un jour que des passants ont vu ça dehors à une heure tardive. Il s'passe tellement de choses ces temps-ci... Et les jeunes sont devenus de véritables obsédés du sexe. Si si j'te jure. Bon ok je fais partie de cette communauté mais c'pas de ma faute. Pis tu vas me dire que j'suis la seule ? Euheh mon chou ; j'crois paaaaas nan.
« T'as parlé de tes clés tout à l'heure... » j'me suis arrêtée un certain temps pour qu'je reprenne ma respiration et qu'je termine de compter les étoiles dans le ciel - ouais c'est con mais j'voulais savoir c'que ça faisait de le faire pour une fois dans sa vie -. « Tu sais où elles sont au moins ? » Désolée mais monsieur l'beau gosse - ouais je sais que tu sais que je me doute que ce surnom (ta gueule, je sais que tu te sens obligé de faire un commentaire sur c'que je déballe là) lui colle parfaitement à la peau - me l'a pas précisé quelques minutes plus tôt. Encore une fois, j'ai remonté mon haut. Qu'est-ce qu'il est chiant n'empêche à descendre tout le temps. Et il commence à faire quand même un peu frais. J'vous signale qu'il fait pas trente deux degrés à l'ombre non plus. Allô quoi t'es sur l'île céleste, t'es pas aux Maldives mon amour.
... Putain. Qu'est-ce que j'viens de dire, moi ? Yeeeeeeuw. Ça fait long long time que j'ai pas dis ça à voix haute à un gars. Bah j'me verrai pas dire ça au premier venu non plus. Puis les répliques style je sais pas quelle pouffiasse non, sspassiba. Je parle le russe (ça veut dire merci), ça t'en bouche un coin hein ? Non en fait juste quelques mots. C'est que à Israël on parle plusieurs langues - pas couramment bien sûr, mais c'est juste qu'on aime bien avoir des connaissances un peu partout -. Tu devines que la première - et donc la langue nationale - c'est l'hébreu et que la deuxième c'est l'arabe. Après tout ils sont les cousins du peuple juif. 'Fin ça c'est pas tout l'monde qui pige que la plupart savent ça. Bref. Tant pis qu'est-ce que tu veux ? C'est pas maintenant que je vais m'emmêler les câbles à l'intérieur de mon crâne à cause de conflits stupides qui condamnent à jamais des innocents qui n'ont rien demandé du tout. Arg. J'ai lâché un soupir malgré moi, tout en fermant les yeux. Des pensées pas très heureuses me repassent par la tête. Dès que ça touche à des innocents qui se font assassinés pour rien, ça me rappelle ceux qui m'ont permis de naître. Si je n'en parle pas c'est surtout que c'est pas fun d'y repenser. Tu devines que quand je vois des parents qui se baladent avec leurs enfants, je les envie pas pour autant. Mais des fois il m'arrive de penser dans des moments pareils que ceux qui comme Matthew en veulent à leur père ou à leur mère font une énorme erreur. Après il est vrai que quand t'as pas connu les tiens, tu peux pas savoir ce que ça fait et donc t'as rien à dire. Comme je suis assez logique, je me retiens de donner mon impression. De toutes les façons j'me doute bien que souvent il y a des tentions entre les membres d'une même famille qui font qu'ils peuvent tout simplement pas se blairer. Et comme je respecte un minimum et que j'aime pas fourrer mon nez dans les affaires des autres, je ferme ma gueule. Pour le bien de tous. « T'as toujours envie que j'me mette à courir dans la rue comme une tarée en clâmant haut et fort ta magnificence ? » Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres, tandis que mes yeux s'étaient ré-ouverts quelques secondes avant que je ne me remette à lui parler et par la même occasion de briser le pesant silence qui s'était installé entre temps.
« Ou tu préfères le garder pour un autre encore meilleur ? » Enfin par " meilleur " ne veut pas dire pour moi mais surtout pour lui. Pas grave. « C'pas tout ça mais ... J'ai repris du poil de la bête moi. » ai-je dit tout en me mettant tant bien que mal sur mes genoux. « Tu t'lèves ? On fera la sieste ailleurs si t'en as envie. » Bahwi, il a dit pas de sexe. Soit. Je me suis donc relevée. J'ai mal aux jambes et j'dois avoir pleins d'égratignures dessus - j'ai un short j'te fais remarquer - mais au pire on s'en bat les steaks. Il fait nuit t'façon. J'crois pas que les gens vont y faire attention. Et puis même ça va hein c'est pas moche, juste qu'on dirait que j'me suis fracassé la gueule à plusieurs reprises sur des cailloux.
Coeurs : 103 Messages : 224 Couleurs : seagreen J'ai traversé le portail depuis le : 23/12/2012 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. Mon nom est : William Matthew Harrington. Actuellement je suis : complètement fou d'elle (Judith) Il paraît que je ressemble à : Flippy from Happy Tree Friends & quelques oeuvres originales et à ce propos, j'aimerais remercier : moi-même (edit)
"La vie n'a qu'un charme vrai : le charme du jeu."
- Jean-Claude Killy
Elle se retourna sur le ventre, m'offrant une agréable vue sur son visage - et autre chose aussi... mais c'est pas ma faute si son haut descend hein - qui me permit de sonder ses expressions faciales. Un sourire fleurit sur mes lèvres alors qu'elle me donnait sa réponse pour ensuite se remettre sur le dos. Je me gardai de la remercier, car la soirée n'était pas encore terminée. Il y avait quelque chose qui me disait que considérer Judith comme une histoire d'une nuit n'était pas... envisageable. Tant qu'on ne coucherait pas ensemble, je me réservais le droit de la revoir, point. C'était une logique de merde, mais suffit de demander, on est beaucoup à l'adopter. « Là tout de suite, j'en ai franchement aucune idée. » répondis-je en toute franchise, lorsqu'elle remit le sujet de mes clés sur le tapis. Cela devait bien faire deux heures que l'autre idiot avait fini son service, et quelque chose me disait qu'il avait embarqué mes affaires avec lui sans même s'en rendre compte... D'autant plus que c'était moi qui avait les clés de son appart. Tant pis, il irait dormir chez sa copine j'ai envie de dire. Parce que lui il a le droit de le faire, mais pas moi... Vu que j'ai pas de copine, ahah. Forever alone Matthew, ça t'apprendra. Louka sortait ce soir, comme tous les vendredis... et Lorelay ne devait sans doute plus être à l'appart puisqu'il faisait nuit. Je me retrouvais comme un con dehors, à compter les étoiles avec une nana dont la compagnie m'était aussi agréable que son physique. C'est à dire très beaucoup, mais ça c'est dans ma tête seulement.
« Ça ferait du bien à mon ego, surtout qu'il en a pris un coup ce soir le pauvre. » Je faisais allusion à la crise que j'avais fait devant la mer de nuages, durant laquelle je m'étais senti tellement pathétique que ça donnait envie de vomir. Pendant qu'elle me disait qu'elle avait "repris du poil de la bête", je me rendais compte que cette pause soudaine m'avait légèrement assommé. Cela ne m'empêcha pas de me lever à mon tour - l'air pas très motivé au passage - en me frottant négligemment l'arrière du crâne comme si on venait de me tirer du lit après une bonne nuit de sommeil. Même si je ne conseille à personne de me sortir du lit, surtout si vous tenez un tant soit peu à la vie. Je m'étirai et m'avançai vers Judith - pour constater une nouvelle fois que je la dépassais d'une tête - avant de jeter un regard vers la rue qui avait depuis accueilli du monde supplémentaire, dans le sens où les rues étaient plus animées qu'une heure auparavant. « Ouais, ça m'semble être une bonne idée. » conclus-je. Sans la prévenir, je la saisis par les hanches et me baissai afin de l'asseoir sur mes épaules. Ça n'était pas comme si c'était difficile, les filles ici étaient du style "poids plume" en général, bien que certaines trouvaient encore le moyen de se plaindre d'être grosses. J'avais fini par adopter le discours « Ouais, t'as raison » maintenant que j'en avais marre de voir mes potes essayer de convaincre ces demoiselles qu'elles avaient un poids tout à fait dans la moyenne. Judith avait de longues jambes et était légère, la porter sur les épaules équivalait à le faire avec Haylei, qui avait - globalement - les mêmes caractéristiques physiques. Vous constaterez bien vite que ma soeur est à mes yeux - physiquement parlant - le type de femme parfaite, pour la simple et bonne raison que c'est moi au féminin. Ben oui, chez les F-H on est gatés par la nature; même Kaori qui est minuscule peut s'en vanter.
« J'te donne un coup de main, tu devrais m'en être éternellement reconnaissante. » lui dis-je en haussant la voix, étant donné qu'elle se trouvait un peu plus loin qu'à l'ordinaire. Je m'avançais dans la rue et constatai sans grande surprise que beaucoup nous dévisageaient l'air de se demander si nous étions de ces jeunes adultes complètement pétés en ce début de vendredi soir. « Ça y est, t'es prête à crier à toute la ville à quel point Matthew Harrington c'est trop de la bombe ? » m'exclamais-je en levant les yeux vers elle. C'était un peu difficile de la voir étant donné que j'avais la tête entre ses jambes - sans mauvaise pensée évidemment - mais l'entendre suffirait amplement. Je repérai les lieux et décidai de m'éloigner un peu de l'ambiance de la ville. « Je peux courir jusqu'au parc. Ça te dis d'y faire un tour ? » proposais-je. Sans attendre de réponse, je me mis à courir en bousculant sans retenue ceux qui refusaient de nous céder le passage. Fait pas abuser non plus, j'allais pas ralentir à cause d'eux hein.
Coeurs : 167 Messages : 503 Couleurs : firebrick ou #585858 J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
Ou hurler comme une folle, si tu préfères. M'enfin ça c'est un secret pour personne. Judith Soraya Levy passe son temps à gueuler lorsqu'elle ouvre sa bouche. Ouais parce que mine de rien je suis pas le genre super bavarde d'habitude, et quand je décide me mettre à parler le plus souvent c'est surtout pour faire une remarque à quelqu'un, l'insulter ou même remettre la personne à sa place. Mais c'est tout. Sinon... Bah j'aime déconner. Et faire la conne. Un peu comme maintenant quoi. D'ailleurs, j'ai du mal à m'retenir de mourir de rire tellement c'était trop fun d'hurler ça. J'dis pas que c'est vrai que ce mec c'trop de la bombe, car j'le connais pas assez - allez on va dire -, mais il en a tout l'air. J'me trompe que très rarement sur les gens, mais quand il arrive que ce soit le cas ... J'm'en prends plein la tronche. Ensuite j'vais pas me fier à cette première impression que j'ai de celui qui me porte en ce moment même, surtout qu'je suis un jour sur deux en train de bouillir intérieurement à cause des gens qui disent des choses dans mon dos sans même chercher à me connaître (un peu plus). Hey va pas croire que je m'en fous pas royalement de tout c'qu'ils peuvent dire comme insultes ou critiques péjoratives sur moi et mes potes, c'est juste que c'est ... Chiant. Anyway. T'façon ils ont qu'à aller se faire foutre, j'ai pas besoin de gens comme ça à mes côtés. Je me contente pas des restes trouvés dans les poubelles moi : je prends que les plats préparés avec des ingrédients de qualité. Mmh ? Comment ça, j'me prends pour qui ? Haha. Pour moé bien évidemment. J'vois pas pourquoi j'chercherai m'prendre pour quelqu'un d'autre alors que je m'aime déjà comme je suis. Yup je sais pas la peine de me le faire remarquer, je suis absolument pas complexée. Hein, tu t'attendais à m'entendre dire " hautaine " en parlant de l'humble personne que je suis ? Looooool. T'as complètement craqué toi.
Bref.
Pour en revenir au beau couple que nous formons aux deux tarés que nous sommes, et bien... J'suis encore assise sur ses épaules. Si tu t'poses la question alors non, je n'ai pas eu peur de tomber lorsque Matthew était en train de courir super vite (au passage), pour la simple et bonne raison que j'avais pas que ça à fiche de faire attention si j'allais m'rétamer au sol oui ou non, car j'étais en pleine action t'vois et quand j'fais un truc j'kiffe le faire à fond, sinon c'pas la peine j'ai envie de dire. Ouais au fait il court vite, c'est que. 'Fin c'est un mec et ça s'voit que c'est un sportif quand même. J'préfère les gars comme ça qu'ceux qui ressemblent à des machines ou encore à des tapettes, crois moi. Comme beaucoup d'autres jeunes femmes, si tu veux tout savoir. Et puis non mais sérieusement quoi tu penses que c'est que le physique qui compte pour les filles dans " mon genre ", comme les gens le disent ? Alors je t'arrête tout de suite. Comment ça je suis pas du tout crédible ? Bon ok je l'avoue, ce mage est beau comme un Dieu, et c'pas facile de me prendre au sérieux dans la situation dans laquelle je suis, et tralala, mais ... Oh et puis c'est bon hein. T'vas pas me prendre la tête avec ça.
Sinon, heuwm... Où en étais-je ? Ah oui, je disais donc que j'ai pas du tout flippé tout à l'heure. T'façon on m'a souvent fait ça. Bien qu'au début quand il m'a soulevé du sol, je m'y étais pas attendue at all. Bwef. En tous les cas je viens de me rendre compte que je suis ... Assez haut, en effet. Tomber maintenant, ce serait... Outch. Bye bye la belle gueule. Quoique. Si chute il y a, c'est impossible qu'il ne tombe pas en même temps que moi. C'est pas ce que je souhaite, bien sûr. Bon. Faut sérieusement que j'arrête de penser à des trucs pareils car la plupart du temps et bah ... ça m'arrive. Ouais, je m'apporte la poisse une fois sur deux. Comment ? Aucune idée.
« Alors ? C'était comment ? »
Bahwi, autant demander. Sauf qu'il m'a pas répondu. Donc soit j'ai dû parlé tellement doucement que le mec m'a même pas entendu, soit il le fait exprès. Pas grave. Dans les deux cas je peux pas lui en vouloir. J'ai plus dit ça pour balancer un truc qu'autre chose. C'est pas que je déteste le silence ou quoi que ce soit, bien au contraire. Mais essaye d'me comprendre ne serait-ce que cinq secondes, meuf -ouais, je passe du mec à la meuf-... Quand t'es fringuée comme moi alors qu'il fait pas chaud du tout, et que le seul bruit qu'il y a est celui du vent qui soulève les feuilles des arbres/plantes et toutes les autres conneries qui peuvent appartenir à ce qu'on peut nommer " nature " ; bref t'as pigé la comprenance de ce que j'veux dire. « Tu veux que je recommence ? Dans ce cas là, fais moi descendre. » J'pourrais faire des gestes bizarres et agir encore plus comme une gogole une fois mes deux pieds sur terre. J'ai baissé les yeux vers lui, mais pas moyen de croiser son regard comme ça. Quelques mèches sont retombées sur mes yeux - encore -, ce qui m'a rappelé que mes cheveux sont détachés depuis quelques minutes déjà, et que je m'en étais même pas rendue compte. Et quitte à encore être sur ses épaules, autant en profiter un peu. Du coup j'ai refais une queue de cheval, mais cette fois-ci sur le côté, parce que j'ai trop la flemme de m'en faire une haute. On me dit que ça me donne un air moins méchante quand j'me coiffe comme ça, mais j'm'en fous. De toute manière j'aurai beau faire, y aura toujours un rageux pour me critiquer sur ceci ou sur cela. « Tu veux faire quoi toi au parc à cette heure-ci, au fait ? » qu'je lui ai demandé, un sourire en coin étirant mes lèvres. Avec arrières pensées. T'as cru que j'allais dire " sans " ? Fonce dans le mur. Et pis j'rigole. Il doit bien s'en douter.
« J'espère pour toi que t'as rien de prévu tôt dans la journée de demain. Autrement... T'es dans la merde. » Il a pas l'air d'être le genre à rien avoir à foutre de sa vie. Ca se voit qu'il passe pas ses journées adossé contre un mur à mater les derrières des femmes qui marchent. « Ensuite moi j'dis ça j'dis rien, hein ... » Ou comment se rattraper après avoir fait une boulette selon Judy. Pire que du made in China j'te jure. C'est que j'fais pas dans la dentelle et que j'parle en me rendant souvent compte de ce que j'peux dire juste après, voir plusieurs jours/minutes/heures plus tard des fois quand je suis en rogne. Chui pas sûre d'être en colère tout l'temps, nan ... C'est plus que je suis facilement irritable. Très facilement. TROP facilement même. Et t'façon quitte à passer pour une garce hautaine aux yeux de je sais pas combien de débiles mentaux, autant agir comme telle avec eux. Aussi simple que ça. « A ton tour de faire un truc. » lui ai-je dit, avant de rajouter " à moins qu'tu sois claqué " en moins fort. Du coup si j'ai bien compris ... Il est à la rue ce soir. Bah, j'pourrais bien lui proposer rappliquer chez moi, étant donné que John est pas là et que d'après c'que j'crois, monsieur le frangin qui s'en bat les bonbons de mes relations avec les autres gars risque pas de ramener son popotin avant demain après-midi. Sûrement vers 16 heures, pour pas changer des autres fois quand ce drogué s'était cassé sans prévenir. T'as vu un peu comment je parle de celui que je suis censée aimer le plus ici ? Oui je sais : je suis très gentille. J'pense que c'est ça qui fait mon charme. Comme celui de tous ceux qui sortent du lot. Geeenre ... Bah chépa. Le seul prénom qui m'passe par la tête là, c'est " Matthew ".
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"La vie n'a qu'un charme vrai : le charme du jeu."
- Jean-Claude Killy
« Mouais... tu peux mieux faire. » répondis-je quand elle me demanda comment c'était. À vrai dire, ça avait été l'éclate de courir avec cette nana sur les épaules, et cette réponse n'avait été qu'une plaisanterie de plus; on n'était pas à une blague près au point où on était. Je passai le portail du parc, qui semblait soudainement bien vide en comparaison avec la ville, et pour cause: il n'y avait absolument personne. Judith me proposa de la faire descendre, et automatiquement un « La flemme. » franchit mes lèvres, quoiqu'à la hauteur où elle de trouvait, sans doute ne l'entendit-elle pas. Peu importe, puisque je n'avais aucune idée de comment la faire descendre dans l'immédiat. Du moins pas à moins de lui mettre une main au cul qui me ferait passer pour un sale profiteur. Je la sentis un peu bouger, mais impossible de savoir ce qu'elle pouvait bien faire dans l'état où nous étions, alors je me contentai de suivre les lampadaires qui éclairaient le sentier de sable, cailloux et autres machins dont on n'en a rien à foutre tant que ça s'écroule pas sous nos pieds. « Que peuvent bien faire deux jeunes adultes laissés seuls au parc en pleine nuit, à ton avis ? » répondis-je, d'un ton qui sous entendait un « à part des choses interdites aux moins de 18 ans » peu dissimulé derrière un sourire en coin. Elle devait avoir le même en ce moment, bien que je n'eus rien pour le confirmer.
En continuant d'avancer, je vis une sorte de très grand arbre, dont les branches les plus basses ne devaient pas être à plus de deux mètres du sol. Je m'en approchai et écoutai l'ange déchue me parler de mes projets pour le lendemain. « J'avais un rendez-vous avec une fille. Tant pis pour elle. » que je répondis à Judith. Un petit silence s'installa tandis que je me mis à rire. « Relax, j'déconne. Je suis pas ce genre de salauds. Enfin pas à ce point. » À y repenser, peut-être bien que j'avais des projets pour demain... mais étant donné que ma mémoire avait connu quelques dommages la nuit dernière, ils allaient tomber à l'eau. Se faire gifler à cause d'un lapin posé suite à une promesse non tenue était fréquent après ce genre de soirées... Juste parce qu'on n'avait aucun souvenir d'avoir promis ce rendez-vous, aussi jolie eût été la fille qui avait attendu. Bien sûr que je parle en connaissance de cause, j'suis pas encore un baratineur. On arriva sous l'arbre, et je m'arrêtai en-dessous d'une branche qui arrivait au niveau des épaules de Judith, quelques dizaines de centimètres au-dessus de ma tête. « Vas-y, grimpe. »
Sans vouloir faire le gars, Judith ne pesait pas bien lourd sur les épaules. Peut-être parce qu'elle était légère, mais vu sa silhouette, cela ne m'étonnait pas. La garder sur moi n'était pas dérangeant, mais pas indispensable non plus... et puis en toute franchise, ça faisait longtemps que je n'étais pas monté dans un arbre alors autant en profiter tant qu'on y était. Judith grimpa et je fis de même, avec je l'avoue bien moins d'agilité que lorsque j'étais plus petit, et plus jeune aussi. Lorsque je fus à sa hauteur, je ne pus réprimer un sourire et m'installai sur la branche, largement assez épaisse pour nous soutenir tous les deux. « On fait la course jusqu'en haut ? » proposais-je en repliant une jambe. « Ça te donnera l'occasion de m'donner un gage. Si tu gagnes bien entendu. » Sans préciser que tous les coups étaient permis, je me hissai sur la branche du dessus et débutai une course dans un arbre. Normal.
by Willou
HRP - Je t'en veux pas, le mien est pas top non plus :o
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« Rien. On s'demande à qui la faute... » ai-je dit tout doucement, histoire qu'il ne puisse pas m'entendre. Nan pour de vrai ? Chépa. De toute manière même si j'aurais augmenté légèrement le volume je doute que ce mage aurait pu m'écouter parler. Bref. Je me suis parlée à moi même et alors ? On s'en fout. Puis y en a qu'aiment bien ça, les filles qui pensent tout haut - bien que la plupart d'entre elles se gardent bien d'avouer ce qu'elles jactent tout bas avec leurs amies -. Moi je trouve que ça fait flipper, et que celles là doivent avoir un sérieux problème, mais puisque je viens de le faire et que je ne me qualifie absolument pas comme telle, on va faire une petite exception. Ouais je sais que c'est pas du jeu, et tout et tout, mais c'est inutile de s'voiler la face : je m'adore comme je suis et je crois pas être la seule à penser ça de ma propre personne - en toute modestie -. Certains me trouvent trop hautaine par moments quand je m'y mets, et kiffent me balancer un " t'es qui pour nous juger " à chaque fois - t'inquiètes je les remet bien à leur place après -, mais ce n'est pas de ma faute. Que ce soit clair : je ne les insulte pas, je ne fait que dire la pure et simple vérité. Non mais allez pas piger un truc totalement à l'Ouest (la gauche c'est le mal, je suis une droitière), je m'amuse pas à traiter les gens alors qu'ils me font rien. J'ai plus seize ans pour faire ça. C'est juste que ... 'Fin c'est trop compliqué. Je suis la seule à pouvoir me comprendre et c'est bien comme ça. Si si je vous jure, même ceux avec qui j'ai grandit ont du mal. Tout ce qu'ils savent c'est que je suis drôle/antipathique/manipulatrice (mais ça c'est juste quand il faut que j'me sorte de la merde)/franche et bla bla bla. En résumé : que j'ai assez de défauts pour être l'ennemie publique numéro 1 mais aussi assez de qualités pour qu'on ne me traite pas de garce, de salope, de fille à papa - pour moi, c'est une insulte -, de pu- ... Z'avez pigé. Pour changer un peu, moi et Matthew on s'est remis à parler ensemble (ouais sinon ça craint trop si on garde le silence encore plus longtemps). Sa réponse m'a tout à coup rendue muette, jusqu'à ce qu'il m'a assuré -entre autre - qu'il n'est pas ce genre d'homme. Bien sûr.
« Mmh, c'est ça. » Ou comment sous-entendre que j'ai énormément de mal à croire ce qu'il vient de dire. En même temps c'est assez normal pour moi de penser ça au lieu d'autre chose - voir rien du tout-. Le gars est un jeune de vingt ans, beau et tout, et vous allez me dire qu'il s'amuse pas à jouer avec les femmes ? Bon ok. J'veux bien vous croire. Difficilement. Mais ça reste quand même assez confus dans ma cabessa. Vous m'direz quand ses amis les plus proches sont en majorité des briseurs de coeurs coureurs de jupons, c'est normal. Sauf que ... J'pense qu'il faut que j'me fasse à l'idée que celui qui me porte sur ses épaules en ce moment même ne leur est pas semblable. Tant mieux, j'ai envie de dire. A présent la seule chose à espérer c'est que ce soit réellement le cas, histoire de ne pas tomber dans un des nombreux pièges que les autres enfoirés s'amusent à mettre au point.
Pfiou.
J'ai lâché un soupir. Franchement, à quoi suis-je en train de penser ? N'importe quoi. Il arrive des fois où je me laisse aller, et dans des moments pareils je me met à rêver. Trop peut-être. M'enfin bref. J'aurais pu continuer à foutre le bordel à l'intérieur de ma tête, mais les paroles de Matthew m'ont sorties de mes pensées. Comme il me l'a dit, j'ai grimpé sur l'arbre. J'me suis assise sur la branche d'arbre, et ait attendu qu'il soit à mes côtés pour le regarder et attendre qu'il se mette à parler de nouveau. Une course ? « Sans problème. » A peine avait-il terminé de dire sa phrase, qu'il s'était déjà mis à grimper jusqu'en haut de l'arbre. « HEY ! C'est pas du jeu. » ai-je crié tout en rigolant, et en ayant commencé de monter jusqu'en haut de l'arbre à mon tour. C'est qu'il est rapide celui là en plus. Mais il a bien dit que si je gagne, il aura un gage. Et même si à présent je n'ai aucune idée de celui que je pourrai lui donner, j'ai bien envie de le battre cette fois-ci, histoire de prendre ma revenche - bah oui j'te signale que tout à l'heure j'ai pas pu lui échapper -. Du coup j'ai commencé à être super rapide par je ne sais quel moyen - c'est ce que les cons doivent appeler la volonté -, et j'ai fini par le dépasser. Après je ne sais combien de temps, nous avons enfin atteints la dernière branche du grand arbre qui se situe tout en haut de ce dernier. Moi la première. J'ai plus envie de bouger d'un centimètre, mais ça va. Y a pas de dégâts. Une fois que le mage s'est assis à côté de moi, je l'ai regardé droit dans les yeux. « A ton tour d'avoir un gage. » Puis j'ai fait semblant de refléchir tout en plissant les yeux pour donner l'impression d'être encore plus crédible. Environ une trentaine de secondes plus tard, j'ai arrêter de jouer à l'intello (roh t'as compris c'que j'veux dire) et ait haussé les épaules tout en faisant une mine plus ou moins triste.
« J'ai pas d'idée. » lui ai-je dit en baissant les yeux et en croisant les mains. Je parie que j'ai l'air tout à fait adorable. Dommage que ça n'est que du cinéma. Des fois je me dit que je ferai une parfaite comédienne. Un grand nombre de personnes me le disent aussi. Je prends ça pour un compliment ; les critiques péjoratives sont pas faites pour moi. « Tu veux faire quoi ? » Allez hop, carte blanche. Bien sûr que je m'attends à tout et n'importe quoi. Décidément ! Ma gentillesse me jouera un mauvais tour. Heureusement que je suis apparemment méchante selon les autres. Et puis ...
J'ai envie de croire que c'qu'il décidera de faire ne sera pas une mauvaise surprise (ou du moins pas tant que cela).
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"La vie n'a qu'un charme vrai : le charme du jeu."
- Jean-Claude Killy
Mon rire retentit dans le parc tandis que je grimpais non sans jeter quelques coups d'oeil narquois à la demoiselle qui, mine de rien, commençait à me rattraper. Je ne sus pas exactement combien de temps il nous fallut pour atteindre le sommet de l'arbre, mais toujours était-il qu'elle me dépassa à un moment donné et toucha la plus haute branche deux petites secondes avant moi. Secondes qui me coûtèrent un gage, mais ça n'était pas comme si je m'étais donné à fond... j'vous rappelle que face à une fille, il faut faire preuve d'un minimum de fierté et éviter de se dire qu'elle vous a mis une pâtée alors que vous avez donné le meilleur de vous-même. Retenez bien ça les mecs: c'est la seule manière de garder la face après s'être fait défoncer. Encore cette fois je parle en connaissance de cause. Je me hissai sur la branche, puis m'assis aux côtés d'une Judith qui me regarda dans les yeux avant de déclarer qu'elle avait gagné par le biais d'un « A ton tour d'avoir un gage. » suivi d'un instant d'intense réflexion. Du moins osais-je le croire vu la tête qu'elle faisait. Bon, je n'y crus pas plus que ça mais ne fit aucune remarque, attendant sagement que ma sentence tombe.
Elle n'arriva pas, car l'ange déchue sembla manquer d'inspiration. « Ah, c'est bê...te. » La fin de ma phrase se perdit un peu en cours de route, puisque je fis l'erreur - c'est un bien grand mot dites donc - de la regarder, au moment où son visage avait changé d'expression. À cet instant précis, Judith avait vraiment l'air d'une poupée fragile, bien loin de l'espèce de petite caïd - il fallait ouvrir les yeux - qu'elle montrait depuis tout à l'heure. Je ne pouvais que l'applaudir pour ce talent de comédienne que je venais de lui découvrir, et sa question me fit revenir à la réalité. Je clignai des yeux comme le mec que l'on vient de réveiller et secouai la tête, geste qui eut le don de me décoiffer plus que je ne l'étais déjà. « Waw, qu'est ce que c'était ? » murmurais-je pour moi-même, croisant les doigts pour qu'elle n'ait pas remarqué cet instant d'absence durant lequel je prouvais que, de te en temps, l'homme pouvait se montrer terriblement faible face à la femme. En bon macho que je suis, je ne vous cache pas que cette simple pensée me déchire le cerveau, mais je me garde de faire tout commentaire; inutile de m'enfoncer encore plus.
« Ce que je veux ? » répétais-je, comme si ça ne suffisait pas. Je m'adossai contre le tronc et repliai une jambe pour me mettre à l'aise sur la grosse branche, laissant l'autre pendre dans le vide. Je me retrouvai alors face à elle, puis levai la tête vers le ciel - on dépassai largement du feuillage - histoire de faire mine de réfléchir. Je dis bien "faire mine", car tout le monde sait qu'on ne réfléchit jamais réellement à compter de vingt heures, un vendredi (samedi ?) soir. Je laissai ma tête tomber contre le tronc. « J'voudrais un verre de vodka. » Non je suis pas alcoolique, je suis juste - un peu - en train de mourir de froid. On est une famille d'exhibitionnistes, certes, mais cela ne vous empêche pas d'avoir froid, quand il fait moins de 15 degrés. J'suis pas Niji moi, je suis pas chaud bouillant à toutes les heures. Ce gars c'est un chauffage ambulant, et on a décrété que c'était juste parce qu'il était grand - fuck la logique chez les verts - et qu'il avait une imposante masse de cheveux. Moi je dégage pas de la chaleur, juste des phéromones.
J'eus un sourire. « Quoiqu'un câlin suffirait, dans l'immédiat. » Je croisai mes bras et attrapai mes épaules avec la main opposée. « J'ai froid. » expliquais-je en lui faisant un air de chien battu pas du tout crédible quand on me connaissait, mais qui faisait son effet lorsqu'il le fallait. Je lui laissai un instant pour répondre, et bien que je sois tenté pour lui dire qu'il s'agissait d'une plaisanterie... Une petite part de moi-même préféra attendre sa réaction. Machinalement, j'arrachai l'une des feuilles de la branche d'en face - c'est pas parce que je prône le vert que je suis écolo - et commençai à dessiner dessus avec le crayon que m'avait lancé mon serveur préféré lorsque j'étais encore à la taverne. « Un bisou ce serait pas mal non plus. Il paraît que ça réchauffe. » ajoutais-je dans la foulée, sans lever le regard vers elle.