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 it was enchanting to meet you – flashback 02

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it was enchanting to meet you – flashback 02 | Dim 22 Fév 2015, 02:02


flashback
it was enchanting to meet you
f e a t ; arès ♥

U
n bras se tendit, ou plutôt un coude, venant ainsi déformer les ombres déjà installées sur les murs de la pièce. Le soleil était déjà levé depuis un moment, il jouait avec les couleurs, mais cela ne réveillait pas la déesse de l'Amour et de la Beauté pour autant. Ni même l'adorable chat qui dormait dans ses bras. La seule et unique chose qui perturba l'animal dans son sommeil fut ce coude qu'Aphrodite avait tendu pour se frotter les yeux et s'étirer. Le chat, à cette action, avait d'ailleurs levé la tête pour regarder sa maîtresse d'un air blasé. Aphrodite lui répondit par une petite grattouille sur le crâne :

« Que t'arrive-t-il encore, fripouille ? Tu n'as pas assez dormi ? Il est déjà midi, Lysis, je pense que nous avons bien assez dormis... Enfin surtout toi, mon petit chat ! »

Et Aphrodite partit pour une tournée de câlins et de caresses sur le pelage crémeux de l'animal. Lysis ronronnait de plaisir, sentant les ongles de sa maîtresse sur sa tête, son petit ventre et le long de sa colonne vertébral. Depuis le temps que la déesse vivait en collocation avec cet amour de petit chat, elle avait compris ce que Lysis aimait vraiment. Les journées commençaient souvent comme cela, lorsque le lit d'Aphrodite était libre ou que la déesse rentrait chez elle après une soirée, comme il en était le cas aujourd'hui. Il était rare que madame amène quelqu'un chez elle pour partager une nuit d'amour, elle préférait se faire inviter au domicile de l'inconnu(e) rencontré(e) plus tôt dans la soirée. Hier soir, la déesse de l'Amour n'avait pas eu l'envie de partager sa nuit avec qui que se soit, bien qu'une demoiselle ait particulièrement attiré son attention. Mais elle avait préféré rétablir sa relation avec son conjoint plutôt que de profiter de cette opportunité pour lui faire connaître autre chose. Aphrodite avait l’œil pour ce genre de chose. Après quelques minutes, la déesse tira un drap et sortit du lit avec afin de prévenir ses domestiques de son émergence, qu'ils préparent le petit déjeuner, et...

« Copieux s'il vous plaît, la journée va être longue ~. »

Ce a quoi ils acquiescèrent en cœur, saluant à nouveau la déesse qui repartait du côté de sa chambre pour aller se doucher. En vérité, Aphrodite n'avait pas prévu quelque chose de spéciale, de particulier. Mais se balader pouvait la conduire dans des endroits tellement improbables qu'elle prévoyait toujours cette journée comme étant une longue journée. Le genre d'annonces qu'elle venait de faire en cuisine n'était rien d'autre qu'une excuse aussi pour passer un peu de temps avec ses domestiques, qu'elle invitait souvent à manger avec elle. Certes, ils ne détenaient pas le même rang qu'elle, et elle était celle qui donnait les ordres, mais rien ne l'empêchait d'être aimable, de leur montrer qu'ils étaient important à ses yeux, au bon fonctionnement de cette maison et qu'ils devaient être récompensés dignement. Aphrodite n'avait pas vraiment toujours fonctionné de cette manière, mais avait appris à dire merci. C'était dans son éducation. Petite, elle pouvait se permettre d'être un peu hautaine, de profiter de ses capacités pour mener tout le monde par la baguette et se montrer un peu cruelle par jalousie ou caprices... Maintenant elle avait bien grandis. Et même si ce côté d'elle n'avait pas vraiment disparu, il avait bien changer. Voir les choses autrement, se comporter autrement, cela avait pris du temps, mais avait fini par porter ses fruits. Et cela, Aphrodite le devait bien à une personne, mais devait-on vraiment la citer ?

Une fois lavée, séchée et enrouler dans sa serviette, la déesse couru jusqu'à son armoire afin de la vider. Tous les jours, c'était à peu près le même cirque, Aphrodite étalait ses vêtements dans sa chambre, n'épargnant quasiment aucune surface, afin de trouver sa tenue. Elle le faisait à l'aide de ses domestiques qui avaient reçu un entraînement de choc pour faire en sorte que la pièce ne ressemble jamais à une entassement d'habits, car la déesse détestait le grand bazar. Aujourd’hui, au vu du grand soleil et de le température élevée, le choix de la déesse fut porté sur une longue robe de couleur ocre. Aphrodite avait tourné son choix sur cette robe lorsqu'elle vit le dos nu, qui faisait aussi très estival. Ce n'était pas courant de voir une telle robe porter à cette époque en plus, alors la déesse n'allait pas se gêner pour peut être lancer une nouvelle mode. Ainsi, la robe se présentait comme très légère, souple, couvrant juste ce qu'il fallait de peau pour dévoiler les atouts de la déesse sans pour autant tout exposer et barrer la route à l'imagination. Un léger décolleté, un haut dévoilant la taille fine d'Aphrodite et des bretelles qui se croisaient dans le dos pour tenir tout cela en place. Fière de cette trouvailles – parce que chercher dans les armoires de la déesse, c'était encore pire qu'une quête archéologique – elle s'admira longuement dans son miroir tout en se maquillant et se coiffant. Les cheveux étaient lâches et le maquilla très léger, voir même totalement discret. C'était là tout l'art du maquillage ! Contente de sa tenue et de sa mise en beauté, Aphrodite embrassa Lysis sur le crâne avant de partir à la cuisine : un copieux repas l'attendait. C'était peut être difficile à croire vu le physique absolument parfait de la déesse, mais elle mangeait tout de même beaucoup. Aphrodite s’installa à la tablée et partagea un bon moment avec ses domestiques, échangeant sur les derniers potins de l'Olympe. Cela dura une bonne heure, puis elle se leva le monde des humain l'attendait. Elle prit la route directement, n'ayant qu'à se téléporter.

Une longue journée, c'est la ce qu'elle avait prédit, et c'est là ce qu'il s'était passé, ou plutôt était en train de se passer. Car la journée n'était pas tout à fait terminée. Assise sur le rebord de la fontaine, dans la merveilleux parc de la cité de Skyworld, Aphrodite s'éventait à l'aide de l'éventail qu'un gentil jeune homme lui avait offert, après l'avoir invité à boire un verre. Elle l'avait éclairer sur quelques problèmes conjugaux, refaisant naître en lui un amour inconditionnelle pour sa chère et tendre qu'il se décida à retrouver juste après. Cela avait été une petite pause dans ses boutiques. Aphrodite n'avait pas arrêté d'éplucher la ville à la recherches de nouveaux vêtements, d'habits, ou d'idée pour ses petits protégés. Il n'était pas encore trop tard, c'est pour cela que la journée n'était pas prête d'être terminée. D'ailleurs, une soirée allait certainement s'organiser non loin de là où elle était assise. C'était souvent le cas, dans ce joli parc. Les habitants aimaient se retrouver en soirée et danser aux musiques d'un orchestre assez sympathique. Aphrodite y avait participé quelques fois, mais se souvenait particulièrement d'une d'entre elle, une où elle avait eu un spectateur... Pouvait-elle dire de marque ? Elle n'en savait rien encore, ce monsieur avait l'air d'avoir du mal à faire le premier pas... Aphrodite traînait pourtant dans le parc depuis un moment déjà avec pour but de rentrer en contact rapidement avec lui. A croire qu'il n'avait pas compris les motivations de la déesse, ne faisant que l'interpeller ou l'observer... Et encore la premier cas ne s'était présenté qu'une seule fois, alors que la déesse venait de se faire offrir une glace. Elle n'avait même pas trop compris sa technique d'approche, ce qu'il voulait vraiment lui dire par « Certaines personnes savent se débrouiller seules. ». Oui, Aphrodite avait été un peu perplexe. Mais cela ne changeait pas vraiment l’attirance qu'elle ressentait pour lui. Arès, pour le nommer. Athéna l'avait présentée à lui il y a quelques semaines. Aphrodite pensait lui avoir fait un certain effet – elle en était même persuadée – mais cela ne motivait pas ce dieu à venir à la rencontre de la magnifique déesse qu'elle était. Ce qui la vexait un peu. Du coup, elle sentait qu'elle allait être obligée de faire le premier pas. Enfin, elle l'avait déjà fait : elle était venu à sa rencontre une première fois avec sa sœur, histoire de se présenter, et lui avait parler la première une seconde fois, il y a quelque temps de cela. Pour cette fameuse fois à la fête du parc. Aphrodite aurait pensé qu'Arès l'aurait invité à marcher avec lui, l'autre jour, qu'ils aient une occasion de discuter, d'apprendre à se connaître réellement. Mais non, ils se tournaient encore autour... Un peu désespérée par la situation Aphrodite continuait de s'éventer en profitant des lieux. Elle guettait sans réellement guetter l'arrivée d'un certain dieu de la guerre. Peut être oserait-il cette fois-ci.




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Dim 22 Fév 2015, 20:00

Une nouvelle journée débutait. Comme à son habitude, il la commença aux aurores avec un entraînement digne d'un titan. Tout d'abord, il accueillait le soleil en courant dans le parc, puis il se rendait dans la salle de sport pour parfaire cet exercice. La salle était peu remplie comme il s'y rendait à une heure, où peu se disent plein d'entrain pour ce genre d'exercice. Ses bras accomplissaient des levées de poids, d'haltères sans fléchir. Dans son esprit, il songeait à ces derniers jours. Il lui était arrivé de croiser à plusieurs reprises une femme d'une rare beauté qu'il avait eu le privilège aussi de rencontrer plus jeune. C'était étrange, mais il ne se souvenait plus qu'elle était aussi ravissante. Il la revoyait tournoyante, rayonnante, aussi étincelante que le soleil même. Il s'était cantonné à cette place, loin de la piste, loin de tout ce qui pouvait le compromettre. Chaque détail de cet événement se répétait dans sa tête. Que voulait-elle lui dire par «  ce serait moins étrange si vous participiez » ? Tout en soulevant et en abaissant son corps par de multiples pompes, il y songeait. Arès faisait quelques mouvements rapides au sol tout en souriant. Rien qu'en pensant à ces quelques moments, il se sentait bien. Il ne fallait pas être aveugle pour voir qu'elle ne restait pas indifférente à lui.

Son corps demandait un peu de repos, pourtant il sentait que il n'était pas à sa fatigue la plus forte. Il avait déjà en tête ce qu'il allait faire de son après-midi. Nulle idée de guerre, nulle idée de conflit, il voulait la consacrer d'abord à son affilié. Enfin ce n'était pas une chose évidente de le trouver. C'était le genre d'ami que l'on trouvait, mais qui surgissait quand on s'y attendait pas souvent. Il attrapa une serviette pour s'essuyer ce visage marqué par l'effort. De grosses gouttes glissaient dans son cou, il n'allait pas sortir tout de suite. Il se rendit aux bains pour se détendre et accessoirement se refaire une beauté. La salle aux bains se trouvait plus loin. Il fallait un peu ressortir, marcher quelques minutes pour l'atteindre. Après avoir réuni ses affaires, fait son sac, il marcha vers la sortie du bâtiment pour le quitter pour la journée. Ses jambes et ses bras n'étaient plus raidis par cet effort quotidien, c'était une prise d'habitude. Les crampes ne venaient que lorsqu'il prolongeait sur encore plusieurs heures à cette cadence, enfin non peut-être moins à y bien réfléchir. Il aimait se croire invincible, il l'était déjà un peu du fait de sa nature de dieu. Sa force surhumaine ne le dispensait pas des blessures, loin de là. C'était une des raisons pourquoi il maintenait son corps en forme. Plus il multipliait sa souplesse et sa rapidité, plus il s’assurait d'être réactif. Le soleil avait déjà parcouru une partie du ciel quand il sortit.

Se sentant ébloui, il se cacha le visage pour l'observer en souriant. La journée promettait d'être belle, elle serait sûrement au parc. Finalement Leios avait déjà attendu, il pouvait bien attendre encore. Ce n'était plus un lionceau pleurnichard. Il se souvenait quand il était plus jeune, c'était drôle. Son affilié était aussi impétueux que lui, mais il était beaucoup plus proche. Quand il jouait, son lion n'était pas loin, il était visible. Leios n'avait pas changé, il était toujours à veiller sur lui, mais on ne voyait plus sa crinière noire se balançait au vent. Il n'était pas visible. Son absence et sa présence étaient devenues deux choses faisant partie de la vie d'Arès. Il savait qu'il devait se trouver non loin de lui et que son regard perçant le suivait, ça lui suffisait. C'était étrange qu'un dieu de la guerre ait besoin d'un tel réconfort, mais il savait qu'un allié en situation désespérée était le plus précieux des atouts.

Les gens affluaient vers les bains par cette forte chaleur, mais il se renonçait à trop attendre, alors il poussa quelques personnes indésirables, c'est-à6dire celles arrivées avant lui et  pénétra dans l'enceinte. Arès ne voulait pas attendre, que l'on soit clair, il aimait l'efficacité, il fallait que cela bouge, alors attendre en regardant les passants se protéger du soleil, ce n'était pas son truc. Une fois à l'intérieur, il se pomponna comme jamais il ne l'avait fait. Non, il n'avait absolument rien en tête. Ses cheveux en bataille n'avait rien perdu de leur côté sauvage, il les embellit en les rendant plus brillants, plus souples. Les huiles pour le corps ne manquaient pas ici, il en profita, car il comptait bien poursuivre son entraînement au parc. Elle lui en avait mis plein la vue avec sa danse, il rivaliserait avec ses compétences sportives. Arès raisonnait beaucoup par pur esprit de compétition. Prenez un conquérant plein d'ambition et d'envie, vous avez presque l'état d'esprit dans lequel il se trouvait quand il sortit sa serviette sur son épaule ( et accessoirement dans le visage de la personne qui le suivait). Attention, il ne fallait pas qu'il soit trempé de sueur comme ce matin. Etre efficace tout en gardant la face était son ordre d'aujourd'hui.

La personne derrière lui rouspétait, mais il l'avait déjà oubliée, enfin l'avait-il seulement regardée c'était plutôt ça la question. Il se mit à trottiner sous ce soleil de plomb... La chaleur était tout de même conséquente, ça risquait de compromettre son entrée. La transpiration, le visage rouge et tous ces désagréments allaient sûrement survenir. Néanmoins il se mit à la tâche et fit plusieurs fois le tour du parc sans la voir une seule fois. Un, deux, trois au quatrième, il s'arrêta pour s'éponger le visage. En voilà, une occasion bien gâchée.

Pourquoi fallait-il que rien n'arrive comme était planifié ? Il avait beau se préparer, il n'arrivait jamais à la croiser, quand il le souhaitait ces temps. Arès avait tenté de passer, peut-être en décalé... il ne le savait pas, mais voilà. Enfin, il ne lui restait plus qu'à revenir sur ses pas pour rejoindre Leios. Encore un revirement de projet. Il respira fortement d'agacement en songeant que pour une fois qu'il révélait toute sa beau gosse attitude, elle n'était pas là... Il avait même retiré sa chemise, mais rien. Alors qu'il remettait sa chemise... il vit une silhouette familière de loin. Peut-être que sa journée n'était pas si gâchée que cela finalement... La femme, qu'il avait présentée comme faisant partie de son fan club pour frimer devant des connaissances de la salle de sport, se tenait juste là de dos s’éventant pour capter un peu de fraîcheur.  Doucement, il s'avança avant de dire dans un grand sourire :


«  Fais attention toi, tu vas choper un coup de soleil ».

Arès faisait son air malicieux, il avait fait exprès d'être silencieux pour la surprendre. Il se mit à côté d'elle debout tout en fixant droit devant lui comme elle le faisait quelques instants auparavant. Ses gestes étaient quasiment les mêmes qu'elle, oui il se moquait un peu de cette position d'attente tout en prenant le temps de la mimer. Il s'éventait de sa main avec un petit air charmeur taquin.

«  Alors, pas trop chaud ? « 

Arès bouillait de chaud, mais il avait pris soin de s'essuyer discrètement avant de l'approcher pour qu'elle ne voit que sa peau luisante de toutes ces huiles qu'il s'était mises, s'il en restait toutefois... Allez, on allait tenter ! Après tout, elle semblait attirée par lui vu toutes ces réactions et elle n'était affreuse à regarder alors oui, il se lançait à sa sauce bien sûr. Jetant un petit regard ça et là, il s'assurait aussi que personne ne les dérange, là il était en pleine approche. Il pouvait faire comme toutes ces fois, où elle ou lui s'était éclipsé, mais ça l'amusait de venir près d'elle.




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Dim 22 Fév 2015, 22:22


flashback
it was enchanting to meet you
f e a t ; arès ♥

P
erdue dans ses pensées, une phrase vint la sortir de ses rêveries. Une voix qu'elle connaissait, une voix qu'elle cherchait aussi à mieux connaître.

« Fais attention toi, tu vas choper un coup de soleil »

Aphrodite se tourna presque immédiatement vers son interlocuteur, pour découvrir ses magnifiques yeux rouges vifs qu'elle cherchait à attirer depuis quelques temps déjà. Elle ne s’attardait pas trop sur le physique de l'homme en face d'elle, préférant mémoriser ses yeux, la couleur de ses yeux... Si inhabituelle... Aphrodite le regardait avec un regard à la fois pétillant et surpris. Surpris ? Réellement ? Non pas vraiment. Elle cherchait à le rencontrer depuis de nombreuses semaines à présent, et se rendait dans ce parc de plus en plus fréquemment avec l'idée de lui parler, de l'observer... D'apprendre à le connaître. Ce qui n'avait pas vraiment fonctionner jusque là, puisqu'elle avait beau lui lancer quelques perches, Monsieur ici présent ne les saisissaient pas vraiment, ou faisait peut être exprès de les esquiver ? Telle était la question : le faisait-il exprès ou non ? Une chose était néanmoins certaine, Aphrodite lui plaisait. A voir la manière dont il l'avait dévorée du regard l'autre soir, lors de la dernière fête du village. Donc elle n'avait pas de doute, elle l'attirait – et encore heureux qu'il soit attiré par la plus belle femme que le monde n'ait jamais conçu. Cela lui faisait plaisir qu'il se lance enfin, même si la peur que ce ne soit encore une feinte restait bien accrochée dans le cerveau de la déesse. Mais elle allait tout faire pour qu'il reste, qu'ils parlent, au moins un peu plus longtemps que d'habitude. Enfin déjà, la conversation commençait plutôt bien... Un avertissement, une mise en garde face au soleil et les brûlures qu'il pouvait causer à la peau. C'était attentionné de sa part. La fausse mine surprise d'Aphrodite – car elle était très bonne comédienne – laissa place presque immédiatement en un sourire à la fois charmant, léger et chaleureux. Comme si cette mise en garde avait une toute autre signification. D'ailleurs, pouvait-elle en déduire qu'il était attentif aux autres ? Pourtant, ce n'était pas l'impression qu'elle s'était faite de lui. Ni même ce qu'elle avait entendu.

Lorsqu'Aphrodite s’intéresse à quelqu'un, vous pouvez être sûre qu'elle enquêtera discrètement sur cette personne. Arès n'était pas un parfait inconnu, en plus. Athéna avait beaucoup parler de lui, depuis longtemps la déesse de la Sagesse exprimait à sa petite sœur favorite à quel point ce dieu de la Guerre lui cassait les pieds. En connaissant Athéna, on pouvait aisément dire qu'il devait avoir un sacré talent pour  embêter les gens, Athéna n'étant pas vraiment facile à déstabiliser, à sortir de son clame. Rien que pour cela, Aphrodite s'était toujours dis que ce dieu devait être intéressant. Et cela, c'était bien avant qu'elle ne le voit en chair et en os. Même si elle s'était tout de suite laissées capturée par ses yeux, son regard. C'est d'ailleurs ce qu'elle avait cherché en premier ici aussi. Elle était contente d'avoir trouver le chemin immédiatement. Disons qu'en plus d'avoir un caractère un peu spécial, un comportement qui allait avec, ce Arès avait un physique assez atypique qui plaisait à la déesse. Ce qui lui avait un peu plus déplu, c'était le comportement assez distant qu'il avait l'air d'entretenir avec les Autres. Alors certes, nous n'étions pas dans le beau monde des dieux, mais à Skyworld. Aphrodite concevait que certains dieux considèrent les autres races comme inférieurs. Mais à priori Arès n'avait pas vraiment beaucoup d'amis... C'est ce qu'elle avait ouïe dire, ce qui l'intriguait aussi. Maintenant, vous pouvez comprendre pourquoi elle se permettait d'agir assez étrangement, lui adressant la parole quand elle le croisait seul, lui lançant quelques regards ou le saluant de loin quand l'occasion de présentait. Il lui avait répondu à chaque fois, ce qui montrait un petit intérêt et qui l'avait toujours fait sourire en retour. Aphrodite était quelqu'un de souriante au quotidien. Elle appréciait qu'on le lui rende. Le dieu de la Guerre affichait un grand sourire, et était venu discrètement avec cette jolie chose. Toujours assise, elle prit la parole d'une voix délicate :

« Suis-je réellement celle qui devrait le plus m’inquiéter des coups de soleils ? » rit-elle, « Sinon, au passage, bonjour ~ »

Elle le vit ensuite prendre pose à côté de lui, debout, le regard fixé dans le vide, s'éventant avec sa main. Cela la fit sourire, n'était-il pas en train de se moquer d'elle ? Non, vous vous imaginez bien que ce n'était pas le genre de la bête ! Cela fit rire la déesse qui posa ensuite à son tour son regard dans le vide. Il y avait du monde encore, à cette heure ci. Il n'était donc pas difficile de trouver un cible, quelque chose pour attraper ce regard qui avait plutôt envie de se glisser dans celui du jeune homme à côté d'elle. Il reprit la parole, lui demandant cette fois si elle n'avait pas trop chaud. Aphrodite regarda son éventail, toujours en action, et sourit. Non, elle n'avait pas vraiment chaud, et son dos nu, à défaut de lui faire quelques coups de soleils, était aussi un gage de fraîcheur parfaitement agréable. Lorsqu'elle l'avait regardé, Aphrodite avait remarqué qu'il avait chaud. C'était discret, mais voyant tout de même. Elle se serait bien passé de lui faire la réflexion, mais puisqu'il tendait la perche :

« En ce qui me concerne, je trouve le temps agréable, le chaleur ne m'a jamais dérangée. Mais ça n'a pas l'air d'être ton cas... Peut être est-ce à cause de tout ce sport ? »

Elle tourna la tête pour regarder Arès, toujours en souriant. Croyait-il qu'elle ne l'avait pas vu ? Cela faisait un moment qu'elle était dans le parc. Pas trop longtemps, certes, mais elle l'avait aperçu, de loin, et s'était demandé comment il pouvait faire une telle activité par une chaleur aussi étouffante. C'était de la science fiction pour Aphrodite qui ne faisait même pas de sport en temps normal ! Le voyant avec sa main, seule et unique élément lui faisant de l'air, elle se décida à lui tendre son éventail :

« Prends le, je pense que tu en as plus besoin que moi... Et quitte à m'imiter, autant le faire parfaitement non ? »

En parfaite Gentleman qu'elle était, Aphrodite déposa l'objet dans la main d'Arès toujours en souriant. Aphrodite appréciait particulièrement ce genre d'approche, où elle était un peu surprise. Cela lui faisait toujours plaisir de vivre quelque chose d'imprévu ! Alors elle n'allait pas se gêner pour lui faire savoir :

« En tout cas, si le but de cette approche discrète était de me surprendre, c'est tout à fait réussi ! Je ne savais pas que tu pouvais être aussi discret, mais en même temps je sais peu de choses à ton sujet ~  » elle le regarda malicieusement « La question que je me posais était "mais quand va-t-il enfin oser ?" ~ ! Même la petite fête ne fut pas l'occasion, alors que j'avais vraiment envie de vous parler ~ »

Aphrodite était du genre franche. Elle disait ce qu'elle aimait, ce qu'elle n'aimait pas assez facilement, mais surtout n'hésitait pas, parfois, à dire ce qu'elle attendait. Et là, elle le lui disait précisément. Peut être était-ce trop ? Oui, mais ne nous voilons pas les yeux, il y avait une réelle attirance entre eux : il serait stupide de le nier.




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Jeu 26 Fév 2015, 17:23

Arès la voyait comme une femme un peu inaccessible du fait qu'elle était tout de même assez courtisée, enfin il se l'était imaginée ainsi. Elle sortait rarement seule, souvent au bras d'une connaissance, d'ami(e) ou de sans doute plus. Quelque part elle l'intriguait suffisamment pour qu'il fasse d'elle sa prochaine approche et il n'en doutait pas sa prochaine conquête. Dans la tête d'Arès, il était séduisant, avait l'attention de tous qu'importe que ce soit bien en mal. Cela l'enchantait quelque part, il en jouait plus ou moins habilement. Une fois, il avait lu un livre qui l'avait beaucoup inspiré : Caligula. C'était un roi qui voulait tester les limites de l'être humain, c'était un roi dont il avait lu les chroniques, les plus souvent sanglantes, puisque ce n'était pas un roi plein de tendresse. A l'image de Néron, il avait tout écrasé en chemin. C'était de bien grands noms qu'Arès respectait beaucoup plus pour leur autorité que pour tout le reste. Comme il avait décidé qu'il allait la séduire, il allait le faire et ça allait marcher comme il le désirait. Ce n'était pas plus compliqué.

Quand il vit les traits de la jeune femme s'étiraient sous le coup de la surprise, il n'en fut que plus satisfait. Il se redressa davantage en se mettant en valeur comme une majorette pendant son premier défilé. Les mains libres le long du corps sans les mettre dans les poches ou les raidir. Le corps droit sans pour autant avoir l'air d'être le premier porte-manteau du coin, ni trop cool pour ne pas avoir l'air trop sûr de lui, même s'il l'était. Les pieds droits, posés comme s'il ne voulait pas décoller de sitôt et surtout ce que les filles apprécient par dessus tout selon son expérience : ce visage penché vers elle et ne dévisageant qu'elle sous un petit sourire. Cela les faisait craquer, il le savait. Il monta sa main dans son cou en le massant, puis massa ses cheveux en passant derrière son oreille. Aphrodite aimait son physique autant lui montrer qu'il le savait et qu'il comptait bien l'avoir dans la poche. Tout ce langage corporel devait lui être connu, puisque ce domaine était le sien. Cette drague serait sans doute la plus dure de toute. Une experte se tenait tout de même devant lui. Même s'il tenait pas en haute estime son activité, il savait que toutes ses astuces seraient vite perçues, du moins pour les plus connues.

Quand il lui parla qu'elle n'était pas celle qui devait plus craindre, il devina assez aisément la couleur de son teint, mais préféra ne pas le noter. Ne jamais noter ce qui fâche pouvait permettre d'aller tellement plus loin. Il étira ses lèvres dans un voluptueux et enjôleur bonjour comme s'il faisait partie de tous ces jouvenceaux pendus à la fenêtre de leurs aimées les soirées de pleine lune. Debout à côté d'elle, il chercha à la faire rire, car ne disait on pas dans un vieux proverbe : " Femme qui rit est à moitié dans le lit", alors autant chercher cette voie aussi. Il calculait chacun de ses coups comme s'il menait une bataille bien spéciale. Aphrodite ne fit que sourire, ce qui ne laissait rien présageait de la suite.

Tant mieux si elle ne riait pas facilement comme toutes ces bouffonnes qu'il avait connues ou plutôt qu'il avait eu le déplaisir de connaître. C'était des rires faux, des rires qui montaient si haut qui lui pétaient les tympans, pour résumer l'idée c'était loin d'être agréable. Sa voix était calme, posée, chantante au moins ce ne serait pas elle qui lui péteraient les oreilles à première vue. Quand elle lui parla qu'elle appréciait ce temps, il hochait la tête comme s'il adhérait derrière ses gouttes de sueur pleinement à cette remarque. Elle évoqua le sport lui donnant ainsi l'opportunité de parader librement devant elle en grande pompes.


" Je suis un vrai sportif, je ne vis que pour ça, j'aime me maintenir en forme. Je m'entraine souvent seul, car faut le dire, rit-il tout en marquant une pause et en se penchant vers elle pour mieux s'asseoir discrètement. " Ils n'arrivent pas à tenir le rythme. Je suis le meilleur dans ce domaine et j'en ai aussi bien d'autres... mais bon ça c'est autre chose. Donc tu m'as vu, tu as pu voir mes performances, avait-il dit en parlant d'un ton plus normal.

Monsieur Arès s'était pavané bien comme il fallait, il était content. D'autres auraient simplement dit j'adore la course à pied et la musculation et lui il lançait tout ça et il était content. Elle évoqua dans un sourire sa petite imitation en lui tendant son éventail qu'il se prit un malin plaisir à prendre délicatement en frôlant les doigts de la déesse. Ses huiles avaient dû rendre sa peau très douce au toucher, là il en était fier d'avoir pris sa place aux bains. Il glissa des bouts de ses doigts jusqu'au creux de sa main en faisant son grand sourire très innocemment bien sûr.

" Imiter une déesse de l'amour pour un dieu de la guerre, voyons. Enfin, j'accepte l'éventail."

S'en suivit une prise de parole décidé de cette déesse de l'amour qui tellement emballée par l'imitation se lança dans un petit commentaire franc et direct envers les méthodes d'Arès sans parachute ni assurance juste comme ça.

"Ahhh, mais ces choses-là s'arrangent, tu pourrais en connaître plus bien assez vite. Il faut savoir se faire désirer voyons, comme ça tu profites de cette rencontre. ", fit-il en faisant son visage le plus charmeur et le plus mignon qu'il avait en stock.

Ensuite, il marqua une pause pour attendre une nouvelle prise de parole de sa part, sinon il le ferait mais autant rester maître de ses réponses en la laissant faussement prendre la direction des opérations. Il allait la charmer de toute façon, elle était attirée par lui, donc elle allait bientôt lui manger dans la main. Arès n'avait aucun doute sur ça et sur bien d'autres choses encore. Son assurance se voyait dans sa voix, c'était bien une des choses qui pouvaient impressionner au delà de son apparence physique.




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Jeu 05 Mar 2015, 00:05


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f e a t ; arès ♥

I
ntérieurement, Aphrodite souriait. Tout se passait exactement comme elle l'avait prévu : Arès venait jusqu'à elle. Certes, il avait fallu se croiser pas mal de fois, voir même qu'elle soit la première à « engager » un dialogue, mais ce monsieur avait finit par prendre les devants. Enfin, c'est ce qu'il devait croire. Arès avait préféré lui tourner autour, c'est ce qu'elle avait compris de toutes ces « rencontres » dans le parc. Tout comme elle finalement. Et c'était la raison pour laquelle elle connaissait assez bien le petit jeu qu'il menait. Elle savait qu'elle plaisait, qu'elle lui plaisait – à qui ne plairait-elle pas ? Elle était  la Beauté en personne tout de même. Il était donc évident que ce soir, lors de la petite fête dans le parc, il avait passé la soirée à l'observé. Le pauvre n'avait même pas d'alibi pour contredire ce fait.. Aphrodite avait bien eu le temps de le repairer, discrètement installé dans son coin, et il n'avait même pas eu la bonne idée de venir danser. Il était resté à contempler le spectacle. C'est d'ailleurs pour cela que la déesse l'avait apostrophé en lui disant qu'il aurait pu participer, son comportement aurait été moins étrange – ou autrement dit, j'ai bien compris ce que tu faisais ce soir là. Mais il n'avait rien fais de plus. Donc elle avait été un peu frustrée...S'il s'était joint à la fête, cela aurait fait une belle occasion de faire connaissance. Une petite danse, un petit verre, une petite conversation et peut être plus ? Aphrodite connaissait ses atouts, elle savait donc parfaitement que c'était dans  ce genre d'ambiance qu'elle pouvait être des plus convaincante. Mais malheureusement, Monsieur semblait être assez réticent à ce genre d’atmosphère. Et il avait fallu attendre une autre occasion pour se parler, sans que cette dernière ne rencontre un franc succès non plus. Néanmoins, Aphorisme était patiente – dans la limite du raisonnable, évidement. Elle avait bien conscience que tous les deux connaissaient ce sentiment de frustration. A tour de rôle. Et c'était cela qui faisait que la rencontre, la véritable rencontre, serait intéressante. Créer cette envie, ce désir... C'était tout là la magie du « savoir se faire désirer », qui est, je le rappelle, la technique préférée de la déesse. Elle était un peu embêtée que son interlocuteur fonctionne sur le même registre. Peut être allait-elle devoir changer le sien ? Non, elle resterait fidèle à elle même. Cette tactique lui convenait tellement bien que se serait presque mentir que de ne pas l'utiliser... Car même si l'apparence compte beaucoup, la déesse ne mettait pas de côté le simple fait que la vérité fait une relation, la confiance. Il fallait qu'elle soit elle pour que cela fonctionne. Mais encore fallait-il qu'elle soit sûre des attentions d'Arès. Aphrodite savait ce qu'elle voulait, qui elle était, comment elle fonctionnait... Arès était-il aussi sûr de lui ? Était-il prêt pour se lancer à la conquête de la déesse de l'Amour ? Cette dernière était impatiente de voir cela. Elle attendait donc ici des preuves, des précisions.

Enfin l'occasion de le connaître arrivait. Voilà ce qu'Aphrodite s'était dite lorsqu'il s'était présenté, arrivant par derrière. Certes, il traînait dans le parc depuis un moment, elle l'avait vu, mais elle ne pensait pas avoir été vue en retour. A croire qu'elle se trompait. Elle trouva cette initiative très intéressante : alors qu'il lançait quelque chose, allait-il aller jusqu'au bout ? Intéressée, elle fit sa mine la plus surprise qu'il ne puisse exister. Elle n'allait certainement pas lui montrer les raisons pour lesquelles elle se trouvait ici. Il devait le savoir lui même. Il avait du comprendre qu'elle s'intéressait à lui – du moins c'est ce qu'elle cherchait à faire en fréquentant ce parc. Après, c'était tout ce dont il avait besoin pour se lancer. Le Physique a beau prendre une part assez importante dans l'équation de l'attirance et de l'Amour chez la déesse, il n'empêche pas qu'elle appréciait connaître personnellement – voire intimement – les hommes et les femmes avec qui elle souhaitait avoir des liaisons. Et par liaisons, je n'entends pas ici un simple soir dans les draps. Cela arrivait bien souvent à la déesse, ce n'était que des aventures. Ici, elle savait qu'elle pouvait obtenir plus qu'une partie de jambes en l'air. Ou du moins, elle y croyait fortement. Donc ce monsieur allait devoir prouver qu'il avait autre chose qu'une physique séduisant, qui finalement n'était que le minimum pour qu'Aphrodite s'intéresse à vous. Arès avait la curiosité d'Aphrodite, il fallait donc à présent attirer son attention, ce qui était une toute autre paire de manches.

Au grand désarroi de la déesse, Arès ne releva pas sa petite remarque sur les coups de soleil... Elle avait pourtant trouvé cela marrant. Il faut dire qu'il n'avait pas une couleur de peau très courante, un tel blanc... Mais bon, la déesse ne s'attarda pas sur cette histoire, elle le nota simplement. En revanche, il répondit parfaitement à son petit bonjour, lui en adressant un des plus beau de sourire qu'elle n'avait vu. Satisfaite, elle en venait à oublier toute la parade corporel qu'il mettait en place dans le but de certainement l'intimider, ou la faire craquer... Elle ne savait trop, mais cela ne lui paraissait pas vraiment naturel, alors que c'était ce qu'elle cherchait. Autant à obtenir qu'à montrer. Sa prise de parole spontanée, qu'elle fera par la suite, était tout à fait signe de l'attitude naturelle qu'elle cherchait à montrer, à avoir. Et évidement, naturelle pour Aphrodite ne s'écartait pas d'élégante, classe, gracieuse. Aphrodite pouvait réellement paraître comme très délicate, douce, chaleureuse... Ce qu'elle était, mais elle était aussi tellement d'autres choses... Pour le moment, Arès proposa de converser de la chaleur pour commencer un échange. Aphrodite répondit simplement, osant même proposer une question. Question sur le sport. Mais en vu de la réponse, elle se dite qu'elle aurait certainement du ne pas soulever ce point. Elle qui voulait simplement lui souligner un fois de plus qu'elle l'avait remarqué, lui avait répondu totalement à côté de la plaque. Et même si cela créait une situation assez inconfortable pour Aphrodite qui ne savait quoi répondre, elle n'en était pas moins amusé par la manière dont il avait de parler de lui. Existait-il autant de personne qui pouvait faire un tel monologue sur un sujet aussi simple que le sport en  présentation de soi ? Existait-il autant de personne qui aimait prouver qu'elle était meilleure que quiconque ? Aphrodite en avait croisé, cela l'avait toujours amusée. Surtout qu'il s'était discrètement installé à côté d'elle. La déesse se contenta de rire légèrement, n'utilisant que le strict minimum sonore, trois petits sons délicats, accompagnés d'un petit geste de la main qu'elle porta à sa bouche.

Ensuite vient cette histoire d'imitation. Elle lui tendit avec sympathie son éventail afin qu'il puisse s'éventer un peu et faire disparaître un peu cette sueur de son front. Et bien qu'il avait eu une manière délicate et douce, c'était encore une fois les paroles du dieu de la Guerre qui raidirent un peu Aphrodite. Qu'entendait-il par cela ? Imiter une déesse de l'Amour pour un dieu de la Guerre ? Elle fronça les sourcils une fraction de seconde et vraiment très légèrement tout en ramenant sa main vers on corps, l'appuyant à la pierre fraîche sur laquelle ils étaient assis.

« Comment cela « voyons » ? » sourit-elle légèrement, tendant quelque peu ses grandes lèvres.

Cela l'embêtait de poser une autre question, mais elle préférait éclaircir cette obscurité. S'en suivit ensuite une prise de parole spontanée de la part de la déesse, comme je le disais, qui cherchait à montrer à quel point elle pouvait être directe. Elle ne disait qu'une vérité, l'ayant pensé au fur et à mesure de leur petite interaction. Elle était contente qu'il n'ait pas souligné son petit changement de pronom. Il faut dire qu'elle ne s'attendant pas vraiment à être aussi familière avec lui tout de suite... Mais bon, finalement ce n'était pas si mal de sortir un peu des codes de drague traditionnels.

« Ah, je comprends maintenant pourquoi nous avons mis autant de temps à nous parler, tu avais tes petites techniques ~ » répondit-elle simplement d'une voix toujours mélodieuse.

Aphrodite ne comptait en rajouter plus. Elle n'était pas du genre à se dévoiler d'un seul coup, et était plutôt réputée pour être mystérieuse. Peut pouvait se venter de la connaître réellement. Et encore, car ceux qui la connaissait savait ce qu'il fallait et ne fallait pas dire. Aphrodite s’accommodait très bien de son image de princesse, de femme aux goûts luxueux, peu abordable. Elle y trouvait beaucoup de compromis. Mais du coup, ayant l’habitude de se retrouver face à des personnes un peu plus répondantes, Aphrodite n'avait pas vraiment l'habitude de poser les questions, qu'on ne s'intéresse pas à elle. Car malheureusement, c'est un peu ce qu'elle concluait de cette interaction. Il ne lui avait posé qu'une seule question, le reste était bien trop vague. Elle décroisa donc les jambes pour les recroiser dans l'autre sens et pouvoir ainsi se tourner un peu plus vers lui. Qui sait, peut être attendait-il un signe ? Peut être attendait-il qu'elle pose une question, encore ? Aphrodite était un peu perdue et cela l'embêtait bien. Aphrodite était un peu perdue et cela l'embêtait bien. Pour faire passer un peu ce temps silencieux, qui n'était pas vraiment gênant, la belle déesse rassembla ses cheveux d'un seul côté. Avec son éventail en moins, ces derniers lui tenaient chaud. Alors gracieusement, elle les installa d'un autre manière. N'étant pas du genre à rester sans rien faire, autant prendre des initiatives, surtout qu'une question traînait sur le bout de sa langue depuis un moment.

« Alors dois-je comprendre que tu viens ici uniquement pour faire du sport ? N'y a-t-il pas autre chose ? » et c'est ainsi que le petit regard d'Aphrodite se fit une fois de plus mystérieux.

Voilà comment à sa manière elle décidait de le tester ~ ! Accompagnant tout cela de son plus beau sourire, histoire de répondre à celui du dieu qui était tout à fait réussi.




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Dim 08 Mar 2015, 00:01

L'art de se vanter était une vraie pratique dans laquelle Arès était plus qu'un fin connaisseur, c'était un pratiquant confirmé, autant vous dire que pour séduire c'était une carte qu'il sortait rapidement. Vous savez c'était un peu la carte que vous gardiez non pas dans votre manche, mais dans votre jeu et qui revenait sans arrêt sans qu'on y fasse attention. C'était comme s'il cherchait une image qui lui plairait dans laquelle il pourrait parader devant ses yeux pour qu'elle ne les détourne pas de lui. Mine de rien c'était un peu un duel où les armes n'étaient que de la communication gestuelle, vocale, visuelle. Il n'osait la toucher en craignant pour le moment qu'elle ne le repousse. Pourtant les femmes aimaient les hommes entreprenants et ça il l'était pour sûr. Il n'allait pas se retenir longtemps de ne pas avoir de geste vers elle. Le poisson n'allait pas mordre tant qu'il se méfiait de l'appât lancé. Avait-il des remords à la décrire ainsi ? Aucun à vrai dire. Il se comportait comme un traqueur emporté par son jeu, jeu qu'il pouvait faire à tant de jeunes femmes seulement pour les sentir sous sa coupe. Et lorsqu'elles étaient à ses bottes, il laissait là son trophée qui se fanait. Il n'y avait plus aucun enjeu à demeurer avec des écervelées ayant suivi ses charmes.

C'était bien la stupidité qui pouvait rendre une personne incapable de vivre par elle-même. Il aimait se moquer de tous ces gens rendus mièvres de toute cette tendresse. Son grand sourire ne contenait rien d'autre qu'une arrogance, un sentiment de supériorité. Ses mains ne demandaient qu'à se saisir de cette femme qui avait des vues sur lui et profiter de quelques moments avec elle puis se lasser et partir de nouveau.  C'était comme un jouet trop connu, on s'en lassait et puis lorsqu'on avait assez tiré de lui, à quoi bon ? Autant en chercher un nouveau. Face à son étalage de prouesses sportives, elle n'eut que ce petit rire léger qui pouvait signifier : " écoute mon beau, c'est chouette pour toi, mais là t'es ridicule." Savez-vous quelle était la qualité la plus forte qu'Arès se donnait sans cesse ? Sa détermination. Même à terre, même sans aucun plan, même le corps dans un piteux état, hé bien il trouverait un moyen de foncer encore.

Une fois l'éventail en sa possession, il s'offrit le luxe d'avoir un peu d'air frais, ce qui n'était pas une mince affaire. Il l'agitait rapidement comme un ventilateur, il crevait de chaud à vrai dire. Sa force donnait aux mouvements de l'objet une telle vitesse qu'il en devenait moins visible. Quand elle fronça les sourcils, il fit une mine satisfaite heureux d'avoir piqué au vif la déesse de l'amour. La vantardise était une chose, mais il avait bien d'autres cordes à son arc. La provocation aussi était un de ses moyens pour que les feux de la rampe l'éclaire et là il sentait que le poisson était presque ferré.


" Ce sont deux choses différentes, lui fit-il le regard un peu bas, puis le redressa pour la regarder dans les yeux, mais si complémentaires."


Ah mais, il y allait fort le petit, le voici en plein mensonge derrière ce masque qui lui allait si bien. Dire que l'amour et la guerre se ressemblaient en voilà donc une bonne blague. Il aurait pu en rire s'il n'était pas en plein enjeu stratégique. Ce n'était pas le moment de céder à une franche rigolade. Il rapprocha sa main non loin de celle d'Aphrodite sans la toucher, mais en adressant un regard vers la main de cette dernière. Des mains fines, longues sans aucune cicatrice, des mains parfaites, c'était ce qu'il voyait tout près de lui. Arès remarqua alors qu'il n'était pas le seul participant à ce jeu lorsque la belle qu'il séduisait lui dit qu'elle avait bien remarqué ses stratégies. Arès n'était pas inquiet. Oui, et après cela ne voulait pas dire qu'il serait grillé à chaque fois. Ses poings se contractèrent un bref instant avant qu'il ne se mette à rire.

" Tu verrais des techniques partout toi", se moqua t-il pour la déstabiliser de toute cette assurance qu'elle avait.

Ce n'était pas bon qu'elle soit aussi assurée que cela, non car moins manipulable, non ce n'était pas bon pour ses affaires. Il fallait qu'il instaure une pointe de mystère en plus les filles aimaient les beaux ténébreux. Il ne lui restait plus qu'à savoir si pour les beaux albinos, il en était de même. Arès pencha la tête non pas du côté à Aphrodite, mais à l'opposé comme pour marquer une fausse distance. Si l'on se trouvait dans le cerveau d'Arès tout était en mouvement mais en apparence il semblait juste d'un homme dont les gestes étaient nets sans le moindre tremblement et les intentions visibles. Si ses intentions de tentatives d'approche étaient visibles qu'importe ! Son regard se porta sur ces jambes si gracieuses qui après un élégant mouvement se replacèrent, sérieusement ... elle était vraiment belle même dans ses gestes. Il se doutait bien qu'il faudrait aussi rusé en ce domaine. Elle ne semblait pas être le genre de personne avec qui il fallait se comporter de façon relâché. Arès s'étira pour pouvoir se redresser au maximum et ainsi avoir de nouveau une stature digne et fière.

" Je dirai qu'il est difficile de rencontrer certaines personnes", évoqua t-il sobrement sans trop en dire pour la forcer à renchérir.

Il allait la forcer à aller dans son sens et il y parviendrait, ce n'était pas la confiance en cette entreprise qui lui manquait.

"Tu es des plus radieuses. Les personnes comme toi doivent être avec des gens d'exception."

* Comme moi* lui soufflait-il presque ouvertement, mais il se contenta de faire son sourire de séducteur tout en maintenant son regard posé sur ses yeux. Les filles aiment qu'on leur dise qu'elles ont des yeux magnifiques alors que en ce domaine il y a rarement des yeux laids. C'était stupide, mais bon si ça marchait, il était prêt à lui faire croire après. Elle devait être de ces femmes fleur bleue... allez il y arriverait s'il creusait un peu.




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Lun 09 Mar 2015, 01:01


flashback
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S
éduire était un art bien facile pour une déesse aussi belle qu'Aphrodite. Elle n'avait aucun problème à plaire. Ses yeux, son sourire, ses cheveux, ses jambes, ses courbes, ses manières... Tout était fait, en elle, pour plaire. Et c'était ainsi depuis toujours. Petite, Aphrodite séduisait ses domestiques et gouvernants à coup de battement de cils et de petits regards charmeur. Aujourd'hui, elle était une femme, elle avait donc développé la panoplie d'atouts possible pour séduire en tant que telle, plaire en tant que telle. Cela était parfaitement naturel pour elle, si bien qu'elle se laissait emportée, guidée par la situation. Comme dans le cas présent avec le bel Arès. Il avait l'air d'être quelqu'un d'intéressant. Aphrodite avait pris un peu connaissance de son parcourt de vie, se laissant divertir par plusieurs histoires différentes. On disait beaucoup de choses sur le dieu de la Guerre, il laissait de quoi parler de lui après chacun de ses passages. Les gens racontaient les horreurs dont il était capable, les colères qu'il pouvait laisser jaillir de son être et les coups de tête qu'il pouvait avoir devant la ravissante déesse qui ne faisait que rire. Elle avait l'impression que personne ne connaissait réellement ce dieu. On parlait toujours de ses actes, ses actions, qu'il avait l'air de menée  assez indépendamment des autres... Mais on ne parlait jamais de lui vraiment. Ce n'était qu'une impression que la déesse avait lorsqu'elle entendait toutes ces histoires. Et c'est ce qui l'intriguait : comment se faisait-il qu'on s'arrête toujours aux horreurs qu'il était capable de faire, à cette attitude énervante qu'il savait si bien prendre. La déesse voyait cela comme un jeu, comme si il souhaitait attirer l'attention, en bien ou en mal peu importait, du moment qu'il était au centre de l'attention. Elle avait sourit à cette pensée... Finalement, il était un peu comme elle non ? Sauf qu'elle se contentait de donner une bonne voire une très bonne image d'elle, naturellement, en attirant cette attention des autres.

Les gestes actuels d'Arès correspondait bien à ce qu'elle avait entendu et l'image qu'elle s'était faire de lui sans lui avoir réellement parlé. Après tout ils ne s'étaient pas encore parler. Aphrodite l'avait interrompu une fois avec Athéna dans les jardins des palais divin... Il s'entretenait déjà à l'époque, elle avait pu ensuite le confirmer lorsqu'elle l'avait vu, comme aujourd'hui, faire un peu de sport. Même si cela avait l'air d'être intensif. C'était peut être la raison pour laquelle il se ventait à présent sur ses capacités dans ce domaines – qu'Aphrodite méconnaissait complètement. Il cherchait de l'attention, des compliment, de l'admiration... Mais ce n'était pas sur ce domaine que la déesse allait lui en donner. Combien d'Homme lui avait dit cela juste pour exposer leurs muscles ? Elle ne les avait pas compté, fort heureusement. Mais le liste était longue, et c'était un peu énervant d'entendre toujours les mêmes histoires. Pourquoi les hommes aimaient-ils tant frimer sur leur capacité à courir plus vite que les autres ou taper les autres plus fort que n'importe quoi... Surtout qu'Arès était un dieu, c'était un minimum non ? (Tu sens la femme avec des exigences assez hautes). Donc non, Aphrodite ne surenchérirait pas là dessus. Elle se contenta de sourire, d'un de ses plus beaux, comme pour mieux faire passer cette absence de réponse. C'était un peu un... « désolée, je ne suis pas intéressée ». Voila le plus dur à faire peut être avec la déesse. Attirer sa curiosité n'était pas très compliqué en soit... Attirer son attention était une autre affaire. Voilà ce qu'Arès devait faire, car oui, elle attendait toujours cela. Elle partait du principe que sa curiosité était quelque chose que n'était peut être par simple à obtenir, mais à garder un peu plus. Arès avait vraiment attirer sa curiosité... Alors, la méritait-il ?

L'éventail, quant à lui, était tout à fait mérité... Vu les gouttes de sueur qui se  présentait sur le front du dieu, Aphrodite pouvait aisément dire qu'il avait chaud. Tout comme elle sans son petit éventail. Mais à défaut d'avoir des mouchoirs sur elle à lui proposer pour s'essuyer, elle lui avait proposé son éventail. Elle fut satisfaite qu'il accepte. Certes, elle voulait qu'il lui prouve qu'elle avait eu raison de porter son dévolu sur lui, mais... ce n'était pas une raison pour le faire mourir de chaud, n'est-ce pas ? Aphrodite n'était pas sadique de nature, enfin... c'était à confirmer... Mais elle ne le serait pas avec lui. Arès n'était pas un danger pour elle.  Bien qu'il avait attirer son attention en la provoquant un peu sur un sujet assez sensible, sur lequel elle était impartiale : son rang. Aphrodite aimait être vénérée, elle adorait cela. Elle attendait cela de tous les être humains. Il était donc normal qu'elle attende du respect de la part des dieux. Elle avait cru qu'il allait faire une réflexion à la con, comparant Guerre et Amour... Car même si Aphrodite demandait se respect et arrivait à l'imposer aisément, certain dieux ne lui vouait aucun intérêt. Sa sœur, Artémis, était un très bon exemple. Elles étaient toujours un peu en conflit sur leurs différents valeurs... Et n'arrivaient malheureusement pas à trouver de points d'entente... Enfin, ce n'était pas la magnifique déesse qui allait se plaindre : elle profitait de la vie elle, en étant libre. Aphrodite écouta donc attentivement la réponse à sa petite question. Elle observa la gestuelle d'Arès qui semblait faire de la phrase qu'il prononçait quelque chose de difficile à avouer avec ce regard bas. Elle fut un peu choquée par ce comportement, elle ne l'avait pas imaginé ainsi... Ni même dire quelque chose comme cela. Complémentaire. Un sourire tira les lèvres de la déesse. C'était joliment dit, assez surprenant venant de sa bouche. Aphrodite le regarda dans les yeux tout en souriant. Elle n'arrêtait pas de se dire que ce regard l'hypnotisait... Mais il ne fallait pas qu'elle se déconcentre, alors elle répondit.

« Complémentaire selon toi... »Elle étira un peu plus ses lèvres « Il faudrait l'ajouter dans le débat. J'ai conclu avec la Sagesse en question que ce deux domaines étaient plutôt similaires... Mais qu'est-ce qui les empêcherait de se compléter ? »

En donnant cette réponse, Aphrodite n'allait pas totalement dans son sens mais ne le cassait pas totalement non plus. Elle restait fidèle à elle même dans le sens où cette phrase avait beau avoir pour but de tester Arès – voir comment il réagirait à l'évocation de leur sœur – la déesse parlait de choses qu'elle pensait. De vraies choses. Elle restait elle.

La chaleur commençait à la prendre de court, du coup, elle chercha un contact frai et rapide. Aphrodite aurait pu aisément retirer ses chaussures et tremper ses pieds dans l'eau de la fontaine comme elle le faisait bien souvent... Mais c'était un peu trop là non ? Elle pouvait attendre un peu, et se contenta donc de poser sa main sur la pierre fraîche. Elle remarqua que cette action attira l'attention du dieu de la Guerre. Du coup, cela faisait une situation assez rigolote. Arès regardait la main d'Aphrodite qui elle était concentrée sur le visage d'Arès, discrètement. Elle l'observait l'observer, cherchant à décrypter ce qu'il pensait. Il avait l'air... d'admirer cette main ? Peut être cela lui donnait-il des idées ? Tant mieux. Il fallait qu'il en ait... Aphrodite garda sa main sur la pierre lorsqu'Arès installa la sienne non loin. Peut être voulait-il la toucher encore ? N'en avait-il pas assez profité lorsqu'il avait pris l'éventail ? Aphrodite sourit et détourna le regard pour le perdre faussement dans le paysage.  Puis elle lui fit une remarque sur ses techniques, dont il se vantait aussi d'un côté. Elle rigola légèrement à sa réponse, très légèrement, mais n'en était pas moins désintéressée.

« Sûrement  » lâcha-t-elle d'un ton amusée « En même temps, ni toi ni moi pouvons dire le contraire : il faut des techniques dans chacun de nos domaines ~  »

Et ainsi elle reprenait un peu la discussion de tout à l'heure. Aphrodite aimait bien revenir à certaines choses, les souligner... Peut être une manière de vérifier quelques informations, quelques propos. Elle afficha à nouveau un grand sourire avant de changer de position, se tourna un peu plus vers Arès. Comme je l'ai dis, elle ne cherchait pas à le freiner, même si on pouvait aisément croire l'inverse. A vrai dire, il commençait un peu a attirer son attention, à l'attraper. Enfin, tout n'était pas encre gagné, hein... Mais il avait le droit d'y croire non ? La déesse fit ainsi un mouvement de jambe qui, elle en était sûre, attira le regard du dieu. Cela la fit sourire intérieurement. Surtout lorsqu'elle remarqua qu'il se redressait. Ah, alors il était capable de s'adapter, de jouer un jeu ? Intéressant. Pleine de grâce, la déesse lui adressa un sourire après avoir changée de position. D'ailleurs, elle retira sa main, la plaçant sur ses jambes en s'appuyant sur son autre bras.Voilà qui mettait une certaine distance, sans vraiment le montrer. Elle détourna la tête, comme gênée, à sa nouvelle prise de parole...

« Surtout quand certaines personnes ne se mêlent pas facilement aux autres ou préfèrent faire du sport, n'est-ce pas ?  »

Était-ce le genre de réponse qu'il attendait ? En tout cas, Aphrodite lui faisait savoir ici qu'elle avait compris qu'il mettait du temps à venir pour la faire bien patienter. Profiter de cette rencontre hein ? Ah oui, c'était une belle manière de voir les choses... Mais quelle genre de rencontre était-ce ? De la pur séduction ou... un peu plus profond ? Aphrodite reposa son regard sans le sien lorsqu'il la complimenta. Elle apprécia fortement son compliment, comme à chaque fois qu'elle l'entendait. Elle lui offrit un grand sourire en guise de réponse.

« Tu ne crois pas si bien dire ~ » commença-t-elle sur un petit son charmeur « C'est très gentil et original de dire cela à la plus belle des déesses » rit-elle « J'espère cependant que ce n'est pas ce cercle restreint qui t'as découragé à venir avant ~ »






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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Jeu 12 Mar 2015, 01:23

Arès était heureux de lui, elle avait bien mordu à son petit mensonge. Ce n'était pas le mensonge du siècle, mais tout de même. Tout était bon pour la séduire, il ne reculait devant rien. A la guerre, on savait parader, on savait recevoir les lauriers d'un effort bien mené à terme, mais surtout on tentait de savoir à qui l'on avait à faire. Lors d'une bataille, lorsque tout était à feu à sang, un général était venu le trouver, le visage en sueur, le front froncé par tous ces tracas. Il lui avait dit ces mots: " je n'avais pas saisi à quel point il faut connaître son ennemi". Arès n'avait pas vraiment de sympathie envers cet homme, qu'il laissa mourir en dignité loin du corps de soldats qu'il avait encadrés. Il était mort bravement sur le champ de bataille, personne ne pouvait avoir de plus belle mort que celle faite pour un objectif. Et cet objectif avait au final était remporté. Chacun avait repris le court de ses activités le plus simplement du monde.

Toute conquête nécessite d'apprécier le terrain, l'adversaire et les circonstances. Ici, le terrain était un endroit fréquenté par plein de gens plus ou moins au courant de ce qu'ils échangeaient. L'adversaire était experte dans son domaine et les circonstances étaient une forte chaleur dans un rendez vous inopiné. Certains éléments jouaient en sa faveur, d'autres rendaient la tâche plus complexe. Tandis qu'il tentait de tout faire pour la séduire, il vit aussi qu'elle jouait de tous ces aspects : l'éventail était un parfait exemple. Elle n'avait rien dit qu'il lui effleure les doigts... C'était pourtant ce qu'il croyait qu'il fallait faire. Ensuite vint le drame : l'évocation de sa chère et aimée soeur. Là, il ne savait pas quoi faire, ou plutôt si il le savait... ça le démangeait, ça le démangeait si fort qu'il se grattait la main gêné de revoir cette personne dès leur première discussion. Les sujets qui fâchent étaient censés venir plus tard si possible, c'était un peu un mur qu'il avait en face de lui actuellement...


" Par sagesse, t'entends Athéna... Si c'est le cas, c'est pas vraiment sa spécialité.
"

Dans l'esprit d'Arès, c'était clair qu'elle n'avait rien à faire dans ce domaine, c'était lui que l'on mettait à ce poste. IL savait tout des plans de bataille, des armes, des compétences nécessaires. Pourquoi lui coller cette femme ? Elle lui avait dit ça en souriant comme si cela allait de soi, mais pourquoi personne ne comprenait qu'elle n'était qu'une usurpatrice. Pourtant elle était là avant, mais elle était si curieuse et si débrouillarde que son domaine d'expertise s'étendaient à toute sortes de chose. Même une ville avait voulu lui rendre hommage comme si rien n'était assez grand pour elle... C'était ainsi qu'Arès ressentait les choses, il se sentait conquis sur son propre domaine. Rien qu'à cette pensée, il ne pouvait s'empêcher d'avoir ce petit rictus moqueur. Elle était insignifiante à ses yeux, enfin c'était ce qu'il se disait à chaque fois qu'elle venait fouiner dans ses affaires. Il allait bien s'abstenir de tout autre commentaire superflus. Elle le découvrirait ou non en temps voulu. Tout en se grattant la main en tentant de rendre son geste plus doux, plus calme; il chercha à effacer le sujet fâcheux par...... un beau sourire. Un énorme sourire. Il ne savait pas esquiver le sujet d'Athéna soyons honnêtes, alors quand on ignorait quelque chose, on improvisait. Lorsque l'inspiration manquait, il restait le sourire, n'est-ce pas ? L'air dégagé par l'éventail le calmait aussi bien qu'il ait eu peur sur le coup de devoir l'agiter au point de le casser. Pareil, il tenta de diminuer ses gestes de les rendre comment dire, des plus normaux. Il n'aurait pas voulu également lui donner un coup d'éventail dans son élan.

Elle l'observait plutôt discrètement, mais il ne pouvait deviner s'il s'agissait d'un bon ou d'un mauvais signe. C'était en cet instant qu'il sentit qu'elle serait peut-être pas si évidente que cela à séduire. Cela ne la rendait que plus désirable, mais chaque chose en son temps... Il chercha à rapprocher sa main de la pierre où se trouvait celle d'Aphrodite tandis qu'elle regardait le paysage. C'était un peu prendre en traître, mais les filles aimaient les garçons aventureux, n'est-ce pas ? Petit à petit, sa main glissait vers la sienne jusqu'à la coller délibérément sans chercher à davantage la toucher. Son pouce était tout contre son doigts, leurs mains étaient collées discrètement tandis qu'Arès jouait encore la copie conforme et fixait le paysage face à eux l'air de rien. L'innocence lui allait pourtant si mal, il devrait le savoir.


" Donc, oui ça se complète".

Il se sentait obligé de revenir fièrement sur cette phrase comme pour enterrer le sujet précédent, histoire qu'il soit bien caché au fond du placard. Aphrodite remanifesta ce rire dont elle avait bien le secret, une véritable joie de vivre, de vivre le moment présent. Cela attirait beaucoup Arès également. Une chose amusa aussi Arès, elle revenait sur ces sujets de chacun son domaine aussi, tiens donc. Il ne put s'empêcher de transformer son grand sourire en un sourire beaucoup plus discret, plus malicieux aussi. Quand elle retira sa main, il regarda sa main à lui sans comprendre ce qu'il se passait. Aphrodite posait tranquillement alors sa main sur sa jambe comme si tout cela était naturel. On dirait que tout comme lui elle se moquait sans se moquer de l'avancée de cette discussion, ça le rendait fou. Un petit soupire discret sortit qu'il cacha par un petit toussotement. Plus compliquée qu'elle ne paraissait la petite Aphrodite, elle lui souriait puis tournait la tête, quoi c'était quoi ça encore. IL n'avait pas perçu sa gêne qui montait rien qu'à l'évocation de cette espèce de poursuite qu'elle avait fait pour lui parler.


" Oui, en effet, lui fit-il le plus simplement du monde comme si elle ne parlait pas de son cas, il y a des gens étranges qui parlent et d'autres qui préfèrent se faire plaisir. Mais le plus beau, c'est de trouver un équilibre entre les deux..."


S'il avait esquivé la question, oui ce n'était pas une illusion. Il voulait sous entendre qu'il prenait plaisir à cette discussion, car il fallait le dire pour l'avoir dans la poche. Son visage tourné en plus ne le rassurait pas, déjà qu'il ne voyait pas clair dans toutes ses intentions alors là qu'il ne voyait pas ses expressions, c'était pire qu'un sport pour faire avancer tout cela. Il n'allait tout de même pas se baisser juste sous son nez pour voir la tête qu'elle faisait, enfin comme c'était tentant... il se pencha un peu, juste un peu... Son ton se faisait plus charmeur, ah elle appréciait les compliments. Il aurait dû le sentir venant d'une déesse de la beauté qu'elle aimait qu'on la flatte. Elle demandait des compliments plus originaux, très bien il était paré au départ. Quand elle parla de son cercle restreint, il se mordit un peu les lèvres tout en prétextant qu'il les humectait pour masquer son trouble.


" Ai-je dit seulement ravissante ? Cela englobe tant de choses, mais voudrais-tu toutes les entendre, c'est plutôt cela ma question."

Arès attendit qu'elle lui manifeste l'intérêt le plus beau de sa vie, il attendait que se tisse pour lui le voile d'un suspense si fort que ses mots sonneraient plus forts. Il devait reprendre la maitrise de cette discussion.

" Devrais-je parler de ta voix, de ton sourire, de tes yeux ? Car je suis prêt, crois moi..."

Le dieu de la guerre tissait la toile de son piège, elle tomberait dedans c'était presque gagné. Il se sentait tellement sur une bonne pente, qu'il mit sa main sur celle d'Aphrodite qui était sur sa cuisse. Arès montrait son côté plus entreprenant. A présent, il allait davantage risqué. Il avait saisi l'opportunité qui venait à lui en se disant qu'il la tenait sans voir que c'était tout de même elle qui l'avait provoqué dans cette voix. Dans sa tête, elle e faisait que suivre le chemin qu'elle lui traçait.




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Sam 21 Mar 2015, 17:17


flashback
it was enchanting to meet you
f e a t ; arès ♥

F
inalement peu de dieux comprenait la belle déesse de l'Amour. Elle était incomprise car son domaine de prédilection, l'Amour, n'était pas vraiment ce qu'on choisissait pour marier les gens. Bien souvent, on s'arrêtait à Aphrodite dans le cadre de l'Amour physique uniquement, la procréation, le désir sexuel. Mais ce n'était pas que cela l'Amour. Il fallait voir bien plus loin. Sa philosophie l'empêchait de s'entendre avec quelques personnes sur l'Olympe : sa très chère sœur Artémis et la reine des dieux Héra. Au fur et à mesure des années, la déesse avait appris à se détacher des avis des autres sur son domaine. Elle se fichait pas mal qu'untel pense en mal de son domaine – il finirait parle payer tôt ou tard et enfin comprendrait d'influence qu'elle pouvait avoir sur les gens. Cependant, Aphrodite ne cachait pas qu'elle appréciait quand ses amours comprenaient et partageaient ce qu'elle pensait. C'était une critère quasiment non négociable pour ses vraies relations, non les jeux. Alors, quand Arès lui débita ses petits mensonge, chantonnant que l'Amour et la Guerre étaient plus que compatibles était complémentaires, elle ne chercha pas la petite bête. Elle tomba dans le panneau, comme une enfant, satisfaite d'avoir entendue ce qu'elle voulait. Elle n'avait pas tiqué, pas une seconde. Un peu au début, parce qu'elle ne savait pas vraiment ce qu'il voulait lui dire. En tout cas, cette technique avait très bien marché puisque la déesse l'avait sauté dedans les pieds joins. Arès pouvait être fière de lui. Il venait  peut être de trouver première une faille. Or, même si c'était le cas, Aphrodite n'avait pas lâché l'affaire. Elle évoqua donc très légèrement la petite conversation qu'elle avait eu avec sa grande sœur, Athéna, qu'elle adorait depuis ses plus jeunes âges. Ce qui n'était pas le cas d'Arès. Lui et la Sagesse – comme elle l'avait appelée – étaient en guerre depuis bien longtemps. Et pourtant Aphrodite était certaine qu'ils s'appréciaient un peu, même un tout petit peu, donc il y avait bien un peu d'Amour sous toute cette guerre non ? Aphrodite savait qu'elle pointait ici un sujet sensible... Et elle était bien intéressée par la réaction d'Arès. Arès face à une contrariété. Ainsi, elle aurait une meilleure image de lui, elle pourrait voir si il est sincère, fair-play ou si, comme on le disait, il s'emportait bien souvent. Tout cela intriguait la déesse qui pour l'instant avait l’impression de se trouver devant quelqu'un d'assez égoïste, sur de lui, et beau garçon. Mais aucunement méchant, agressif ou colérique...

Elle comprendrait qu'Arès s'emporte un petit peu : même Aphrodite n'était pas très délicate lorsqu'elle parlait de ses ennemis – surtout si elle se prenait souvent le choux avec. Alors, elle l'observa et fut assez surprise par la réponse. Il restait soft finalement, même si Athéna en prenait un peu pour son grade. D'ailleurs, tout en continuant d'observer Arès, la déesse répondit calmement, espérant détendre l'atmosphère.

« Oui, c'est bien Athéna dont je parle » dit Aphrodite en souriant  « Et je sais bien ce que n'est pas sa spécialité... C'est pour cela qu'elle est la Sagesse comme tu es la Guerre et je suis l'Amour. »

Pourquoi chercher à détendre l’atmosphère ? Pour la simple et bonne raison qu'Arès c'était tout de même bien crispé et qu'elle ne tenait pas à le lancer entièrement dans une colère. Elle tâtait le terrain. Simplement. Elle avait compris que ce n'était pas le sujet à évoquer tout de suite. Il avait du se sentir assez déstabilisé, et finalement, ce n'était pas ce qu'elle recherchait vraiment. C'est ce qu'elle se dit quand elle posa son regard sur ses mains : il se grattait nerveusement la main, signe d'un petit gêne. Cela l'avait alerté, en plus de l’éventail qu'il agitait plus rapidement – mais encore, on pouvait dire ici qu'il avait chaud – et elle avait eu envie de... Calmer le jeu. Ensuite la déesse changea de scène et se mit à observer, devant elle, les passants, les paysages, les fleurs, les arbres du  parc. Elle ne vit pas Arès faire son coup, mais sourit légèrement lorsqu'elle sentit sa main se coller contre la sienne, très légèrement. Il était bien tactile... Cela na la dérangeait pas. Il avait la peau douce à vrai dire, pourquoi se priver d'un contact agréable ? Jamais pour Aphrodite, il ne fallait jamais se priver. Alors elle s'amusa à se balancer, très légèrement, de manière à faire bouger sa main légèrement, espérant chatouiller la peau d'Arès. Elle ne le regardait pas – ou alors que du coin de l’œil parce que finalement elle était très curieuse de sa réaction – et n'ajoutait pas grand chose. Arès aurait certainement quelque chose à redire. C'est ce qu'il fit d'ailleurs, enterrant le sujet « Athéna » et revenant sur le fait que la Guerre et l'Amour se complétait, ce qui fit rigoler Aphrodite, contente que ce petit moment de froideur soit passé assez rapidement. Ensuite revient le sujet de conversation des domaines et des techniques. Ah, il y avait à dire je pense. Et à rire aussi, c'est ce que faisait Aphrodite d'ailleurs. Elle aperçue que son sourire venait de changer : celui qu'il présentait maintenant était plus fin, plus mystérieux, beaucoup plus plaisant que sa grande bouche. Même si Aphrodite l'aimait quand même.

Et comme à chaque fois quand elle aimait, au début d'une relation, elle ne pouvait s'empêcher de jouer. Jouer encore et toujours. Elle retira donc sa main, l'installant sur ses jambe, changeant ainsi de position et de scène : elle le regardait à présent. Mais cela ne dura que pendant son temps de parole, pour bien lui assurer qu'elle lui parlait à lui. Elle ne voulait pas qu'il s'amuse à esquiver toutes ses questions. Ce n'était pas du jeu. Car la réflexion qu'elle faisait lui était tout à fait destiné, sur le sport. Mais cela n'empêcha pas Arès de répondre encore un petit peu à côté. A croire qu'il cherchait vraiment à esquiver toutes les interrogations de la déesse... Embellissant le tout avec des belles paroles. Aphrodite avait détourné la tête, elle souriait à présent, la secouant un petit peu. Elle se retourna vers Arès et n'ajouta rien. Elle se contentait de le regarder dans les yeux intensément. Comme si le fait de faire cela allait l'aider à comprendre ce qu'il voulait vraiment dire par trouver un équilibre. Mais non, elle en profitait juste. Parce qu'elle n'arrivait pas à lire en lui, certainement comme lui en elle.

Puis vient le moment des compliments, qui là... Était plus intéressant. Aphrodite aimait qu'on la flatte, qu'on l'aime, qu'on la désire. Elle voulait sentir cela dans les mots d'Arès, qu'il la désirait, qu'il la trouvait vraiment belle, voir même exceptionnel. Elle avait conscience qu'elle en demandait beaucoup, mais pour elle c'était presque un minimum. Puisque la déesse ne faisait pas dans le simple, elle ne s'arrêtait pas là,lui demandant aussi d'être plus imaginatif. Il est vrai qu’elle était souvent associée au adjectif « belle », « rayonnante » ou « ravissante ». Cela ne lui déplaisait pas, mais dans le cas présent, elle pensait avoir affaire avec un dieu. Un dieu qui s'y connaissait, un dieu puissant, alors il pouvait bien trouvé plus beau non ? Sur ce coup, elle était un peu méchante. Mais après tout, ils avaient du temps à rattraper non ? Autant forcer un peu les choses. Surtout qu'il se débrouillait très bien. Aphrodite ne lâchait plus le regard d'Arès, il l'avait totalement captivée en  lui demandant indirectement si elle était bien sûr de vouloir tout entendre sur sa beauté. Elle le regardait, des étoiles dans les yeux. Ah, il avait réussi à obtenir tout son attention, même si elle ne répondit pas vraiment l'obligeant à se manifester une nouvelle fois. C'était comme si Aphrodite était en bug, elle ne pouvait cligner des yeux, tellement absorbée. On aurait dit qu'il lui avait jeté un sort. Puis Aphrodite revient un peu à elle, susurrant quelques mots, histoire de lui répondre...

« De tout... Évidement que je veux savoir... »

Elle sentit ensuite la main d'Arès brisé la distance qu'elle s'était amusée à installer petit à petit. Elle le trouvait bien entreprenant tout à coup, mais ne comptait pas le rejeter. Ce n'était vraiment pas son attention. Elle voulait, au contraire, se rapprocher de lui... Peut être fallait-il commencer par quelque chose de physique avant de parler sérieusement ? Non, Aphrodite n'en avait pas vraiment envie. Elle ne voulait pas que les choses se passent comme cela... Mais c'était tentant... Alors elle se laissa un peut prendre au jeu, parce que c'était aussi le risque. Elle ne le quitta pas des yeux, ne bougea aucunement sa main.

« Je suis bien intéressée par ce que tu penses, Arès.  »

C'était la première fois qu'elle utilisait son prénom dans cette conversation. Cette nouvelle atmosphère lui donnait envie d'être plus intime avec lui. De se confier sur certaine de ses pensées, de ses impressions qu'elle avait eu jusque là.

« Qui sait, » continua-t-elle  « peut être que ça me donnera des idées ~  »




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Re: it was enchanting to meet you – flashback 02 | Jeu 26 Mar 2015, 12:58

Arès aimait se vanter, quand il le faisait pour d'autres soyez sûrs qu'il y avait un enjeu derrière. Ici, l'enjeu était de réussir à la séduire, à l'avoir elle qui attisait toutes les plus belles émotions. Quel couple étrange cela ferait ! Pour sûr, il ne tiendrait pas, c'était presque contre nature. Elle devait être fleur bleue comme toutes ces femmes accrochées à ce sentiment mièvre, pire car elle était l'Amour dans tout ce qu'il symbolisait comme contradictions et comme richesse. Arès pensait comme d'autres que ce domaine ne devait pas être bien étendu. Dans le fond, il avait une image très péjorative de sa fonction. Ce n'était pas nouveau, avec Eole il avait fait pareil. Quand il ne connaissait pas, il cherchait à détruire automatiquement, au moins cela éliminait le problème en le rendant aussi insignifiant qu'une poussière, qu'il pourrait balayer. Il ignorait la raison qui l'avait poussé à évoquer cette déesse...

Arès avait dû refouler une partie de ce qu'il pensait, le but n'était pas de la faire s'enfuir. Ce nom seul lui faisait dresser les cheveux sur la tête de notre dieu plein de rage. Il avait bien fait comprendre que ce n'était pas le meilleur sujet à évoquer. Arès fut surpris qu'elle laisse chacun à sa place, on les opposait parfois, cela pouvait être justement pour l'embêter, mais il n'y voyait là que pure provocation. Et si on le provoquait, on ne pouvait qu'en subir les effets. Il hocha la tête en murmurant entre ses dents: "C'est tout à fait ça." Oui, c'était tout à fait ça, chacun a sa place et les vaches seront bien gardées.  

Arès se le cachait mais il aurait bien voulu prendre sa place parfois tout en gardant la fonction de la guerre. C'était son côté conquérant, il voulait l’écraser pour prendre plus de pouvoir. Cela l'arrangerait si elle pouvait endormir sa vigilance par cette douce phrase du "chacun a sa place"... mais cette femme ne dormait jamais à croire. Il crisait intérieurement sans rien laisser apparaître à part un grand sourire. Il s'en passait des choses derrière son expression souriante. Le sourire n'était qu'une illusion, une arme de manipulateur ou de séducteur, Arès le voyait ainsi. Il n'était pas utile pour le guerrier invincible qu'il était. En tout cas, il se voyait écrasant Athéna, cela l'avait bien calmé. Tous deux se mirent à observer le paysage qui les entourait, enfin c'était sans doute une bonne excuse. L'excuse lui permettait de toucher sa main, il sentit même qu'elle bougea sa main pour lui chatouiller. Il se remit en place en sentant cette légère caresse, redressa les épaules en faisant un sourire taquin. Son regard se dirigeait en cet instant un peu vers elle, elle l'amusait par cette façon discrète. Aphrodite venait vers lui, ce n'était pas une illusion. Il allait la laisser venir à lui, pour mieux la prendre dans ses filets. Viens petit poisson, viens te prendre dans mon piège. Il sentait sa main effleurer la sienne et dieu sait que sa peau était douce. Arès s'imaginait déjà réussir son coup et s'offrir un peu de bon temps. Ce n'était qu'une question de minutes avant qu'elle ne tombe dans ses bras, après il pourrait la briser comme toutes les autres, même si elle était bien loin de les égaler. Oh, il ferait les choses en grand, même pour un jeu il verrait les choses en grand. Arès se répétait cette phrase sans cesse une, deux, trois fois comme un refrain tout en ne bougeant pas. Son regard faisait des allers et retours sur cette main comme la promesse qu'un truc se préparait et il était aux premières loges. Il sentit son regard se faire plus intense quand il parlait de lui, c'était trop beau là... Il fallait qu'il parle de lui, non ... il allait se réveiller, c'était ce qu'il faisait de mieux. Ne vous demandez pas comment Jules César a eu l'idée d'écrire ses mémoires, c'était un petit souffleur qui lui avait dit. Un bon guerrier sait appuyer ses faits et les faire connaître. Il se fait craindre par des ennemis et respecter de ses alliés. Enfin, c'était ce qu'il lui avait dit sans le penser. Pour sa part, il souhaitait juste se faire craindre, c'était déjà bien. Comme il ne pouvait se redresser davantage, il inspira puis arrêta de s'éventer pour rendre ce bien à sa détentrice. Oh, il ne lui en fit pas part, il se contenta de prendre sa main, de la poser sur la sienne, où se trouvait l'éventail. Après tout, elle lui avait chatouillé la main. Elle voulait du contact, elle en aurait la petite, oh oui elle n'avait pas de souci à se faire.

Le moment des compliments fut sa plus grande réussite. Aphrodite était on ne pouvait plus captivée, tiens donc le poisson avait bien mordu on dirait. Elle murmurait à son oreille qu'elle voulait tout savoir. Ah, ce serait si facile, ça en perdait presque de sa saveur pour le coup. Il la regarda amusé avec un air hautain, c'était tout ce dont elle était capable, hé bien il la servirait en terrasse tout de même. Comme elle avait murmuré des mots qu'il avait entendus, il allait faire l'imbécile, juste pour voir comment elle réagirait.


" Tu chuchotes ? Pourtant, ta voix est si agréable. Cela sert à quoi de parler, si personne ne l'entend"

Comme ça il la complimentait mine de rien et il lui faisait comprendre que c'était bien peu de choses qu'elle lui offrait là. Ah oui, il voulait du challenge le petit Arès et pour ça il était capable de dire ouvertement : " tu parles pour rien dire" avec autant de sentiment que pour dire la météo. Quelque part lui aussi voulait être flatté, c'était une juste récompense. Il aimait jouer et profiter de ceux qui avaient perdu à ses jeux . Il avait prévu de rétorquer sur le même ton, voir d'amplifier si elle avait joué la femme timide, mais non elle avait laissé sa main sur sa cuisse. Aphrodite l'avait laissé tout en disant qu'elle voulait savoir ce que lui personnellement pensait. Cela le perturba un moment, ça changeait un peu ses plans ça... Quand une fille disait " je veux te connaître plus" c'est soit que c'est sincère, soit de la pure curiosité maladive et ça bon il lui pardonnerait il se sentait exceptionnel, c'était évident qu'il y ait des gens curieux à son sujet, soit... et c'était ça qui le préoccupait qu'elle voulait connaître quelque chose... Après qu'en ferait-elle ? Il n'en savait rien. Toutes ces idées l'agaçaient. Mine de rien, il disait que ce serait facile et là il commençait déjà à se prendre le chou... Hum... Cela cachait sans doute bien des choses. Terminé de faire le coq en pays conquis, il fallait qu'il l'amadoue encore pour en savoir plus...

" Te donner des idées, je t'inspirais donc ? "

Comment se sortir d'un piège ? Tenter de le retourner vers la personne. IL prenait cela à l'humour, oui car c'était un jeu. Arès allait bien s'amuser avec elle, il le sentait déjà et ça lui donna plus d'enthousiasme à sa tâche, si on pouvait dire les choses ainsi. Il glissa vers elle pour coller son épaule à la sienne en disant pour excuser son comportement :

" Voilà, tu pourras parler, je t'entendrai. "


Mine de rien, sous des aspects pratiques, il justifiait une approche corporelle de plus en plus nette. De loin, on aurait pu les penser ensemble et c'était bien le but, il préparait le terrain par des approches de plus en plus fortes. Arès ne savait pas trop quoi penser d'elle, aussi mieux valait revenir dans cette espèce de fascination qu'il avait provoquée voilà quelques instants.

" Personne ne regarde les mains des gens, les tiennes ne sont pas laides à regarder. Pas moches à toucher non plus..."

Tiens donc, il disait un compliment moins fort que le précédent ? Arès essayait de ne pas en dire un fort, alors que là il tentait une approche plutôt forte, non c'était un coup pour qu'elle se braque et voit vraiment ce qu'il avait en tête. En même temps... plus il la regardait dans les yeux... plus ce qu'il pensait de sa beauté évoluait. Il ne s'était jamais trouvé aussi près il faut dire. Elle avait dit son nom à la fin de ses propos, cela avait eu son petit effet... Là... même s'il avait toujours un petit air fier de lui, son sourire charmeur, ses traits assurés, Arès la trouvait belle... Et belle sans trouver exactement comme dire ça, faut dire ... la déesse avait, il l'avait enfin trouvé à force de la fixer, un air inaccessible, mais malgré tout elle lui autorisait certaines choses.


"  Tu es bien mystérieuse Aphrodite."

C'était ce qu'il avait trouvé de mieux, pour lui le mystère avait un côté très séduisant, très aventureux. Son sourire se fit un peu plus léger, un peu moins marqué. Il attendait une réaction de sa part... Le dieu de la guerre avait consenti aux demandes de la dame, certes un peu en retard, mais il lui avait confié ce qui réellement était dans sa tête. Cela annonçait quoi pour la suite... aucune idée. Arès se dit que finalement quand il regardait sous cet angle... cette rencontre ne perdait pas en saveur, elle en gagnait. Il n'en était que plus satisfait.




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