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 Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite)

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Anonymous
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Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Mer 19 Nov 2014, 20:34

Arès était assis dans l'herbe, tenant son jus de fruits, il songeait en regardant des joggers à sa propre condition. Les voir s'échinait à courir le rendait des plus heureux. Il s'imaginait tous ces efforts pour parvenir à se maintenir. De son côté, depuis ce fameux événement, il avait repris la boxe, cela avait été si éprouvant même pour un dieu de la guerre. Non, il avait tellement morflé qu'il ne voulait pas revivre cela, absolument pas...


…..


C'était il y avait quelques années de cela, il était officiellement l'amant d'Aphrodite, mais ils avaient tout deux des sujets qui les faisaient bondir. C'était à cette époque qu'il avait pris le réflexe de se faire des pâtes dès que cela n'allait pas. Tout simplement parce que sinon il se mettait à  gueuler comme un putois et que cela finissait encore plus mal. C'était une sorte de compromis disons. C'était un compromis qui lui coûtait bien cher, surtout si cela se multipliait. En plus, il n'avait pas honte de dire que ses colères étaient répétées en ce moment. Il lui avait fait une crise parce qu'il ne l'avait pas vue revenir chez elle pendant un moment après qu'il ait lui-même disparu. Cependant il avait une notion particulière de ce qui devait se passer et pour lui trouver Aphrodite chez elle c'était le minimum quand il était de passage. Puis, il y avait eu tous ces délires maniaques de toujours vouloir tout remettre en place, cela l'avait mis hors de lui. Résultat, il s'était mis dans un coin en grognant avec son plat de pâtes tout chaud en refusant tout dialogue. C'était son grand échappatoire.

Souvent, Aphrodite allait câliner son chat pendant ce temps-là, ce qui n'arrangeait pas les affaires. Arès avait eu comme idée de kidnapper l'animal, mais il avait toujours été stoppé. L'animal l'aimait bien pourtant. C'était un amour non partagé, puisqu'il accaparait son amante et lui faisait de l'ombre. Il partait du principe qu'il n'y avait pas de petite concurrence. Toutes ses bouderies commençaient à se voir visuellement si on y prêtait attention, lui s'en fichait comme c'était quasi insignifiant. Quand il se regardait dans le miroir, il ne voyait qu'un beau gosse, alors ça lui allait ; il n'en demandait pas plus. Qu'il ait grossi quelque peu, qu'importe. Il avait appris en ces temps-là que la maniaquerie de son amante ne se limitait pas qu'aux objets, loin de là.

Il enfila un pantalon plutôt serré, une chemise puis sa veste. Ce matin, il faisait particulièrement froid, il se frotta les mains, mais sortit ainsi peu vêtu jugeant qu'il était bien assez for pour résister à cela tout de même, il n'était pas un dieu pour décorer sa liste selon lui étendue de titres. Tout en marchant, il essaya de ne pas céder à son envie de déjà chercher les ennuis tôt le matin. C'était pourtant un excellent moment puisque les personnes étaient parfois lentes à percuter. Oh et puis allez, il se rendit vers un groupe qu'il ne connaissait pas et les salua. Le groupe le regarda étrangement, tenta de reprendre leur discussion, mais Arès se faisait un malin plaisir à les couper jusqu'à tenter de leur sujet principal. Dès qu'il bougeait, le dieu de la guerre bougeait avec eux comme une sorte de fléau dont on arrivait pas à se défaire et qui faisait ce sourire horripilant de «  ah je vous embête hein, ben j'adore ça ». Au bout d'un moment, on éleva le ton, Arès fixa la femme qui avait pris la parole, puis bailla pour signaler que toutes ces remarques n'avaient aucun sens à ses yeux. Enfin, comme ce jeu ne l'amusait plus, il s'éloigna pour se poser sur ce même banc où il avait rencontré sa belle. Il inspira longuement en laissant l'air frais le purifier, il ne ferait rien d'autre aujourd'hui que d'être sur le dos des autres. Le jour promettait d'être délicieux. Arès n'avait pas fait de passage chez son aimée depuis un moment. Cela aurait été si simple puisqu'il se trouvait si près. En fait, il l'aimait de tout son être et son âme mais c'était plus fort que lui, il se faisait toujours désirer toujours et toujours. De façon non systématique, il se rendait chez elle, c'était plutôt selon ses souhaits qui pouvaient varier d'un jour à l'autre.

Le bois du banc faisait un peu limé, les années avaient bien passé, mais il était toujours là. C'était un banc important aux yeux d'Arès bien qu'il ne s'attache pas à grand chose. En fait, c'était parce que lorsqu'il passait près de lui, il s'imaginait toujours aphrodite qui restait à l'attendre ici qu'il fasse son passage quotidien. Souvent après qu'il ait fait du sport, il courait en passant par ce chemin qui traversait le parc et faisait quelques étirements contre l'arbre en face. C'était son entraînement matinal avant tous ceux qui suivaient. Il se maintenait en forme à cette époque. A présent, il ne faisait plus grand chose et était un chieur à plein temps et un bon boudeur même si bon il évitait de trop y penser ça... Affalé sur le banc, il sortit des lunettes factices qu'il mettait juste quand il lisait, mais qui ne lui permettaient aucunement de lire. C'était juste un petit accessoire, au moins cela lui faisait un peu des œillères avec les branches. Il était en plein lecture de l'histoire de la Grece, il aimait cet ouvrage, car il y avait participé pour certaines batailles. Ce livre était un peu un témoignage de son passage sur terre se disait-il non sans une pointe d'orgueil.

Ses doigts parcouraient les pages à la recherche de passages connus où son illustre présence s'était affirmée, mais peu d’ouvrages l'évoquaient. Les Hommes ces ingrats, voilà pourquoi il ne les considérait que comme des marionnettes, c'étaient ses jouets rien de plus. Ces insectes n'étaient rien d'autre que des pions qui pouvaient être sacrifiés sans peine. Arès regrettait qu'on ne fasse plus de Colisée. Aux temps des romains, là on savait s'amuser correctement. Le mot bravoure existait. Mais en notre temps, limite pour les mortels, être brave se résumait à se lever le matin. C'était déplorable... Arès soupira tout en tapotant ses cuisses e se demandant s'il allait bientôt se relever  pour aller voir d’autres personnes en quête de divertissement. Fallait bien qu'il s'occupe le petit Arès et quand il n'était pas sur terre ses jouets étaient les passants quia avaient le malheur de croiser son chemin. Après un long moment d'hésitation, il s'était levé en se disant : oh allez ça fait longtemps, je vais aller la voir ». D'un pas rapide, il se dirigea vers la demeure de sa reine. Une fois devant la porte, il pencha la tête. Personne n'avait remarqué qu'il était dans les parages ou tout le monde s'en fichait ? Il toqua rapidement pour signifier qu'il ne voulait pas geler sur le tapis en attendant qu'une âme charitable veuille bien lui ouvrir. Le dos calé contre l'encadrement de la porte, il attendit en soupirant. Pour lui plaire, il fallait vraiment répondre à tous ses souhaits, voilà pourquoi les Romains lui avaient à un moment rendu un culte aussi important. Il n'avait pas été aussi satisfait que dans cette période de l'histoire, c'était son âge de gloire. L'époque du dieu Mars.


«  Aphrodite, tu dors ! Je suis en bas. »

Il n'était vraiment pas délicat à cette époque, non c'était bien pire qu'à présent. Cela signifiait presque «  Femme, descends m'ouvrir la porte, ton amant attend ». C'était d'une délicatesse à frôler le zéro absolu. Comme personne ne descendait, il râla, s'éloigna pour retourner se poser sur le banc. Il n'avait rien à faire pour le moment, c'était ce qu'il avait de mieux en tête. En chemin, il leva la tête pour croiser une silhouette connue... C'était une femme à qui il avait offert un verre voilà quelques jours de cela. Très bien puisque la déesse ne répondait pas, il comptait bien occuper son temps. la discussion débuta tranquillement sur un échange d'idées rapides sur qui faisait quoi, quand, comment, pourquoi. Les banalités ennuyaient Arès, mais bon... Non, il faisait son plus grand sourire tandis qu'elle lui débitait des paroles à n'en plus finir. Cela faisait quelques années qu'il sortait avec Aphrodite, il ne s'était pas arrêté pour autant à faire ce petit jeu propre au célibataires, mais il se moquait ouvertement intérieurement. Son égo aimait se sentir courtisé enfin là cette femme n'était rien à ses yeux... Si elle savait. Il savait déjà la chance qu'il avait.. Enfin chance... Récemment, elle s'était mariée et ça aurait été parfait si cela avait été avec lui, mais non alors bon il jugeait qu'il ne la trompait pas, pas du tout.




Anonymous
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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Ven 21 Nov 2014, 22:22


flashback
le parc est-il vraiment un lieu de détente ?
f e a t ; arès ♥

L
a fraîcheur était au rendez-vous ces derniers jours, on sentait bien que l’hiver approchait. Aphrodite adorait cette saison. Les arbres nus qui donnaient une toute autre allure aux allées, la neige déposait son manteau blanc sur les paysages et c'était toujours un bonheur de se retrouver devant la cheminée, un chocolat-chaud à la main. Notre déesse se contentait finalement de peu de choses, du moment qu'elle n'était pas dehors à subir le froid. C'était le côté de l’hiver qui la gênait certainement le plus, le froid. Mais il était bien stupide de s'en plaindre : c'était de saison après tout. Donc, elle trouvait des techniques pour rester chez elle – bien qu'elle n’est pas réellement besoin d''innové : tout le monde savait qu'Aphrodite ne sortait pas vraiment de chez elle. Lorsqu'elle était amenée à sortir de sa maisonnée, la déesse faisait toujours bonne figure, restant fidèle à elle même, elle tentait de combiner chaleur et beauté. Évidement, c'était un franc succès à chaque fois. Elle arrivait donc très bien à cacher son côté un peu frileux.

Ce mâtin-là, Aphrodite s'était réveillée tôt. Elle matinale naturellement, ne traînait pas vraiment au lit les mâtins sauf si elle avait une bonne raison d'y rester. Ce mâtin-là, elle n'en avait pas. Donc elle était rapidement sortie de ses draps et se dirigea vers la salle de bain. Il n'y avait rien de telqu'un passage sous l'eau chaude pour bien démarrer la journée, surtout quand cette journée s'annonçait chargée et déplaisante. Ce qui était le cas. Comme conclu avec Héphaïstos, une réunion était programmée aujourd'hui afin de s'accorder sur l'organisation et les règles de la maison dans laquelle ils habitaient. Oui, nous étions à l'époque où notre belle déesse vivait encore avec son mari... Aphrodite allait saisir cette occasion pour se faire entendre : elle voulait vivre seule. Le mariage n'avait aucun intérêt à ses yeux, donc à quoi bon resté enfermée dans cette maison avec son imposé mari. Capricieuse, elle était obstinée à montrer à ce boiteux le fond de ses pensées. Elle avait déjà obtenu de sa part une aile rien que pour elle, certes, mais ce n'était pas assez. Elle pouvait bien espérer partir de cette maison à jamais, non ? En réalité, la déesse de l'Amour se sentait vraiment oppressée en ces lieux. Elle n'y était pas à ses aises... Cependant, en vu de ce mariage, elle était bien obligée de rester. Lorsqu'elle s'était faite prendre avec Arès en pleine tromperie, elle avait cru que les dieux se rendraient compte de l'hérésie de ce mariage et les sépareraient pour qu’elle puisse faire sa vie avec son Arès. Mais cela ne les avait pas décidé, elle était toujours condamné à être enfermée ici. Elle pouvait rester des journées entières enfermées sans qu'on ne la voit ou l'entende, à se demander si elle était encore ici. La plus part du temps, elle s'allongeait sur son lit, attendant que les heures passent. Sa seule compagnie était bien souvent Lysis. Elle n'avait pas vraiment besoin de communiquer avec son affilié. Les paroles n'étaient pas nécessaires, mais en ces temps, Aphrodite considérait son chat comme un de ses seuls interlocuteurs. Mais c'était souvent à la demande d'Aphrodite. Elle ne voulait voir personne. Ses domestiques lui préparait discrètement ses affaires et lui servait à manger rapidement... Ce n'était pas une période où elle était très commode. L’Olympe l'embêtait. Alors, elle regardait ce qu'il se passait sur terre. Les Hommes étaient un peu ce qui la faisait tenir : il n'y  avait bien qu'eux qui suivaient ses désirs et qui l'aimait simplement. Toutes les offrandes qu'elle recevait, Aphrodite les récupérait et les exposait dans ses quartiers, en prenait soin et les regardait quand le moral était bas. Cela l'occupait quelque peu et lui donnait un peu de baume au cœur. Entre Héphaïstos, son mariage et Arès qui lui faisait la vie dure, elle ne traversait pas vraiment une bonne période. Mais aujourd'hui, tout pouvait changer : elle était motivée, persuadée qu'elle allait gagner.

En allant à la salle de bain, la déesse avait fait en sorte de se faire entendre. Pourquoi ? Elle savait parfaitement ce qu'Héphaïstos faisait,  attendait. Il attendait qu'elle se prépare. Ils devaient être à l'heure pour cette fameuse réunion prévu avec les domestiques de chacun. Puisqu’il savait que madame prenait un malin plaisir à les mettre en retard, il allait se dire qu'elle suivait ses ordres, se réveillant plus tôt pour être  prête en avance... Mais Aphrodite était bien loin de vouloir aller dans le sens de ce dieu du Feux. Elle allait lui faire payer se reproche. Au lieu de prendre une douche rapide – ce qui la tentait particulièrement – elle prit un bain. Sa grande spécialité. Elle savait comment les faire durer des heures. Cela n'avait rien d'étonnant lorsqu'on savait que la déesse aimait prendre soin d'elle... Mais dans le cas présent, ce n'était pas vraiment par plaisir qu'elle restait enfermée sous la douche, mais plus par envie, envie d'emmerder son monde. Comme d'habitude, en grande capricieuse qu'elle était. Aphrodite savait qu'elle allait se faire sermonner et que ça n'allait pas aller en sa faveur lors de la réunion... Mais c'était trop tentant, elle voulait faire en sorte qu'Héphaïstos la déteste, qu'il ne veuille plus d'elle et lui demande de partir. Exactement comme elle le détestait pour avoir fichu sa vie en l'air. Si il lui demandait de partir, elle le ferait volontiers. Elle avait déjà une idée d'où se trouverait sa future résidence, tout n'était qu'une question de temps. Elle allait bientôt être libre.

Comme prévu, en sortant de la salle de bain, elle vit Héphaïstos qui l'attendait en tapant fermement les pieds. Trente minutes de retard ? Mais dites-donc, que le temps passe lentement ! Enfin, elle n'était pas tout à fait habillée, donc la partie n'était pas encore terminée... Ce qui fit sourire Aphrodite intérieurement. La déesse râla de le voir dans ses appartements, l'envoya paître et partie finir sa tenue : il fallait affronter ce froid ! Aphrodite s'empara donc des affaires qu'elle avait soigneusement préparées, enfin ses domestiques. Elle était gentiment restée allongée sur son lit à observer ses habits défilés avant de trouver une belle tenue. Une robe lui avait tapé à l’œil. Une récente, elle ne l'avait encore jamais mise. Elle était longue, bleu ciel, très clair, elle pouvait paraître assez simple à premier coup. Cependant, la manière dont elle marquait la taille avec cette ceinture épaisse en soie plaisait énormément à Aphrodite. La robe était parfaitement comme elle le souhaitait : légère et mettait ses attributs en valeurs – il fallait bien cela... Elle avait beau être à manches mi-longues (lui arrivant juste au dessous des coudes), la transparence faisait toute la différence. Elle laissait apparaître la naissance de sa poitrine sans pour autant la vulgarisée. Le buse  et les bras de la déesse se retrouvaient dont recourt d'une manière assez transparente, cachant à l'aide d'une sorte de dentelle très opaque ses seins, et quelques parties aléatoires. On aurait dit que le givre avait recouvert cette partie de son corps. C'était vraiment l'occasion de porter un tel vêtement. Après avoir enfiler son vêtement, la déesse passa au maquillage et à sa coiffure. Marquant ses lèvres d'un rouge alizarine, elle ajouta un coup de mascara à son maquillage ; puis passa au cheveux qu'elle décida de laisser finalement lâchés. Voilà, une heure de retard. Elle était plus que satisfaite ! Aphrodite arriva en bougonnant vers Héphaïstos, ne cessant de lui répéter que c'était comme cela, elle n'allait pas se presser. Comme elle le disait souvent : il valait mieux être en retard qu'arriver laide ! Une fois cette punch-line lancée et son manteau – pratiquement aussi long que sa robe - installé, ils se dirigèrent tous deux vers une salle de réunion, en dehors de leur maison. Il  préférait faire cela ailleurs pour que madame ne s'enfuit pas dans ses quartiers dès que les choses ne lui plaisaient plus... Il avait bien raison de se méfier d'elle, maintenant. Elle était si fourbe avec lui. Mais bon, il fallait l'avouer : que les réunions se déroulent le mâtin n'était pas une si mauvaise chose. Aphrodite était plutôt active le mâtin, c'était d'ailleurs pour cela qu’ils avait choisi cet horaire, non ?

Après une marche de quelques minutes dans la froid matinal – parce qu'il était tôt – où Aphrodite faisait sa fière en affirmant qu'elle n'avait pas froid, il arrivèrent  au lieu de la dite réunion et y passèrent les heures qui suivirent. Aphrodite étala son panel d’émotion : colère, frustration, fierté, larmes... Elle mériterait presque un oscar. Mais c'était sa manière à elle de faire les négociations. Malheureusement pour elle, ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait obtenir son petit chez soi. Elle prit donc son manteau, le mit sur ses épaules tout  en se dirigeant vers la porte, rouge de colère et les larmes aux yeux. Rien n'allait. Elle prit la chemin du retour, souhaitant s'enfermer dans ses appartements pour le reste de la journée. Elle ne voulait voir personne. En rentrant chez elle, elle déposa toute ses affaires et s'affala sur son lit. Une domestique, habituellement très discrète, prit la peine de se rapprocher de la déesse.

« Madame, ce n'est pas bon de rester enfermer ici, vous savez. Vous devriez aller prendre l'air, peut être que cela vous ferait du bien. » 

« De quoi vous mêlez vous ? » répondit la déesse à la fois surprise et offusquée.

« Ce n'est... Qu'une simple suggestion, madame. Nous n'aimons pas vous voir ainsi... Surtout que vous avez eu de la visite ce mâtin. Votre amant est passé pendant votre absence. »

C'est ainsi que la déesse de l'Amour reprit son manteau, comme poussée par ses domestiques, pour aller rejoindre Arès. Dieu sait où il devait traîner. Elle ne le trouverait certainement pas, et bien même si elle le retrouvait elle était persuadée qu'il allait encore se disputer parce qu'elle ne se trouvait point dans ses appartements lorsqu'il était passé tout à l'heure. Elle soupira longuement. Une marche ne lui ferait pas de mal. Au pire, elle irait aux côtés d'Athéna pour se changer les idées. Elle décida de faire un tour de ses jardins avant de se rendre dans le parc, ce parc qu'elle aimait tant. L'hiver le rendait si beau... Cela faisait un bon bout de temps qu'elle ne s'était pas baladée entre les allées... Pourquoi ne sortait-elle plus ? Elle avait oublié que cela faisait tant de bien, de prendre une bouffée d'air frais. Aphrodite prit le temps de s’asseoir sur un banc, puis un autre, profitant de la vu en regrattant de n'avoir pas prit un bloc de dessin pour tenter de reproduire cette beauté. Mais le froid l'obligea rapidement à se relever. Alors qu'elle errait sans vraiment se rendre compte d'où elle allait, elle se retrouva en lieu connu. Elle esquissa un sourire aux souvenirs de tous les moments qu'elle avait passé avec Arès en ces lieux. Le parc avait été leur premier lieu de rencontre. Le banc... Ce banc. Aphrodite s'en souvenait comme si c'était hier. Elle s'était directement faite repairer en s'arrangeant pour le voir assez fréquemment passer dans ses allées. Elle s'arrangeait bien souvent pour être accompagnée, mais cela n'avait jamais vraiment fonctionné. Il avait fallu trouver une autre excuse... Mais elle n'avait même pas chercher. Finalement, c'était la première fois qu'elle ne se cachait pas derrière des mensonges, des ruses. Arès était toujours flatté de la voir attendre, et ne se laissait pas tant désiré pour partager une petite discussion. La déesse souhaitait revoir ce banc. Elle partit donc dans cette direction tout en repensant à son adoré. Il lui menait la vie dure dernièrement... Mais elle l'aimait. Elle l'aimait à en mourir. Elle ferait n'importe quoi pour être avec lui... Même si il avait le dont pour l'emmerder au plus haut point, elle comprenait que cette annonce de mariage pouvait l'affecter et qu'il puisse être en colère. Elle arrivait à l’excuser à moitié. Mais elle n'y était pour rien, ce n'était pas elle la fautive... Elle n'avait jamais voulu ce mariage, elle avait été contrainte d'accepter. Il allait bien falloir qu'il comprenne ça un jour.

Apercevant le banc au loin, elle se rendit compte qu'il était déjà occupé. Arès lui même s'était assis aux côtés.... D'une autre femme ? Aphrodite s'arrêta net. Que faisait-il encore ? Ce n'était vraiment pas le moment de jouer avec le feu... Enfin, peut être se faisait-elle des idées. Elle les observa discrètement. Ce sourire. Oui. Elle ne le connaissait que trop bien. Il était encore en train de draguer la première qui venait. Aphrodite était repartie pour bouillir de colère. Pour le coup, elle n'avait plus vraiment froid. Cette balade l'avait réchauffée... En revanche, elle ne pouvait pas dire qu'elle était calmée, au contraire. Mais elle allait devoir jouer le jeu pour s'approcher d'eux. Évidement qu'elle n'allait pas les laisser tous les deux. Elle allait grandement s'imposer. Munie de son plus beau sourire et d'un visage parfaitement serein, la déesse s'approcha d'eux calmement. Elle adressa un tendre sourire à son Arès et un autre, beaucoup plus charmeur, à cette demoiselle tout en les saluant.

« Puis-je m'imposer ? » demanda-t-elle poliment en s'installant aux côtés de la jeune femme – ignorant totalement le regard d'Arès.  

Elle était assez élégante. Un certain charme. Où ? La déesse de la beauté ne savait trop. Peut être ses yeux... ? Non, aucune idée. Elle n'avait pas vraiment envie de s'y attarder. Elle adressa quelques sourires tendres à cette demoiselle qui était assez réceptive au charme naturel d'Aphrodite. De toutes manières, il suffisait que la déesse croise le regard de quelqu'un pour l'hypnotiser. Tout ne dura que quelques instants. Une histoires de 5 minutes au plus. Aphrodite fit une légère présentation, attendit que la demoiselle en fasse de même afin de captiver toute son attention. Arès n'était donc plus vraiment de la partie, comme totalement ignoré par la jeune femme et la déesse. Gentiment, Aphrodite la persuada de prendre son envol, laissant ainsi les deux amants ensemble. Évidement, elle ne dit pas un mot de sa relation avec Arès. Elle proposa même à la jeune femme de venir voir un verre chez elle, un de ses quatre, histoires qu'elles apprennent à mieux se connaître... L'avantage d'être la déesse de l'Amour et de la Beauté, c'est que rien ne vous résiste. Aphrodite avait, grâce à ce dont eu l'occasion de faire plusieurs expériences dans sa vie, et les femmes n'avaient pas simplement été des amies... La déesse avait encore de bons souvenir de ses aventures avec des femmes. De très bons même... Adressant une dernier clin d’œil à la jeune femme, elle l'observa partir. Maintenant les choses sérieuses pouvaient commencer.

« Moi aussi, je sais jouer à ce jeu Arès. Combien de temps cela faisait-il que vous parliez ? Histoire que je compare un peu nos scores. Je suis sûre qu'elle répondra positivement à mon invitation. »

En colère ? Glaciale ? Oui, pour le coup sa robe lui allait vraiment bien. Aphrodite était d'une humeur de chien à présent. Mais elle préférait se montrer odieuse que de s'effondrer pour la seconde fois de la journée. Même si elle aurait bien eu envie de se reposer dans les bras d'Arès.

« Tu n'arrêtera donc jamais de t'en prendre à la première venue... Tu la trouvais vraiment intéressante ? Et puis, c'était quoi cette vielle technique de drague ? » soupira-t-elle. « J'avais oublié que ce sourire t'allait si mal. J'ai connu de meilleurs coups de ta part. » murmurât-elle.

Son regard, alors perdu au loin ayant suivi cette jeune femme des yeux, se déplaça sur son amant. Elle l'observa de plus près, ne cherchant même pas à voir quel tête il affichait. Elle s'n fichait complètement. Il avait changer... Non ? Du poids, se  dit-elle, il avait prit du poids. Cela devait être à cause des quantités de pâtes qu'il s'était mis à manger. Quel andouille. Enfin, elle lui ferait part de cette observation bien plus tard, elle venait de cracher son venin sur lui, le connaissant, il allait se faire entendre tôt ou tard...




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Sam 22 Nov 2014, 01:05

Un souffle froid passait dans les arbres, il n'aurait pas été gênant s'il ne s'était pas attaqué à la nuque de notre cher Arès. Beaucoup disaient qu'il fallait couvrir en priorité les pieds, mais Arès avait un cou sensible un peu à tout. Comme il se trouvait à découvert, il frissonnait un peu. Il faisait moins son homme fort là même s'il continuait ce sourire de charmeur que le temps n'endurcissait pas bien au contraire. Arès se frottait le cou pour se réchauffer en faisant la grimace tant ça le piquait en cet endroit précis. La femme allait lui tendre une écharpe pour le réchauffer, Arès souriait toujours :

«  Vous savez comment vous y prendre vous... »

«  Vous semblez avoir froid », répondit-elle.
«  Ah sembler, paraître, c'est vague tout ça, rit-il. »

Son rire n'était pas moqueur, mais très enjôleur, il sentait qu'il l’attrapait de plus en plus dans ses filets. Il avança sa main pour la poser sur la sienne, puis la recula en voyant la personne qui s'avançait vers eux d'un air faussement paisible. Le pire dans cette histoire était qu'elle allait le prendre sur le fait, mais il ne la craignait pas. Arès trouvait qu'en ce moment, elle n'était pas très fréquentable... et puis il se sentait lui-même mal à l'aise qu'un autre puisse la toucher, lui parler comme lui pouvait le faire. L'air innocent, il la regarda s'approcher le sourire en coin qui signifiait «  oui, bonjour ? Ce que je fais ? Ça ne te regarde pas ». Oui, il avait cette allure d'homme inatteignable en la fixant tandis qu'elle s'approchait. Elle avançait dans cette robe bleu ciel qui lui allait si bien dans ce décor épuré de toute couleur, elle tranchait sur tout ce qui l'entourait par sa seule présence. L'ennui dan ce tableau c'était son regard qui ne le regardait pas. Arès comprit ce qu'elle avait en tête vu l'expression insistante vers la jeune femme qu'il avait abordée. La jeune femme referma sa main sur l'écharpe, captivée par Aphrodite. Arès la regardait l'air moqueur. Elle s'amusait bien la petite Aphrodite, il lui avait donné un jouet s'il saisissait bien. Arès s'assit en attendant la fin de leur conversation si passionnante, si palpitante qu'il n'en écouta pas une miette. De temps en temps, il parvenait à saisir quelques mots, mais il les oubliait sitôt après les avoir entendus... Quand la dame partit, il avait eu le temps de lui chaparder sans qu'elle s'en rende compte. Tout travail mérite salaire, pensait-il en couvrant son petit cou fragile. Ce dernier clin d'oeil fait, ils allaient enfin parler. Il se rendit compte qu'Aphrodite avait eu la même mimique, mais il était trop renfrogné pour vouloir le noter.


« Alors tu veux savoir si tu t'es bien imposée, tu t'es bien imposée », lui fit-il en sifflant ses mots sans trop ouvrir la bouche.

Quand elle lui dit qu'il se livrait à un jeu, qu'elle attendait de voir le score et que cette femme répondrait à son invitation, sous entendu qu'elle ne viendrait pas à la sienne, Arès s'étira pour pouvoir s'avachir sur le  banc de tout son aise. Si elle était venue ici pour se plaindre, elle était bien mal partie. Ils avaient juste parlé, oh ! Si elle avait été chez elle et non sans doute chez LUI, il aurait été avec elle. Levant un sourcil, il se pencha à nouveau en avant tout en gardant sa position assise.  .Les coudes appuyés sur ses genoux, il se mit à rire.

«  Et tu es fière de ça, c'est ça ? Remarque, charmer c'est ton job, j'oubliais. »

Elle était froide, il était méprisant. Après tout, elle l'avait abordé ainsi. C'était sa personne qu'elle venait d'agresser là, il ne fallait pas abuser. Aphrodite n'avait pas fini et quand y en avait plus, il y en avait encore. A toujours rire ainsi, il semblait se moquer de tout. Ce n'était pas faux. Elle prenait tout à la légère alors pourquoi pas lui !

«  Tu voudras que je t'invite la prochaine fois, tu te feras peut-être des amis ? Et ce sourire.. ah ! Je t'ai eu comme ça je te ferai dire, enfin Héphaïstos a fait mieux pardon. Ta bague est jolie j'espère.

En vérité, il était inquiet... inquiet de la perdre et en même il tentait de se convaincre que cela n'avait aucune importance. Arès se forçait à ne montrer que cela tout en fermant le poing, il retenait une partie de son agressivité actuellement. Il la laissa le dévisager enfin elle ne lui regardait même pas le visage, son regard s'était arrêté sur son ventre... pendant une seconde ou deux mais voilà il l'avait remarqué. Il pesta et se tourna... Cela aurait été à la maison, il se serait fait des pâtes pour éviter de continuer de dire des remarques blessantes, mais là il était plongé dans sa colère et sa frustration avec une personne qui l’entretenait.

« Au moins, elle, elle m'avait proposé son écharpe, elle me l'a donnée en fait. »

Par pure provocation, Arès se mit à toucher l'écharpe comme s'il s'agissait d'un objet délicat, puis il huma le parfum qu'il sentait en ajoutant:

" Tu lui demanderas son parfum, j'aime beaucoup."




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Sam 22 Nov 2014, 03:03


flashback
le parc est-il vraiment un lieu de détente ?
f e a t ; arès ♥

L
e vent soufflait mais n’atteignait que très peu Aphrodite : elle avait fait attention à bien se couvrir et rien qu'à la vision de SON Arès acceptant  l'écharpe d'une autre, son sang avait  commencé à bouillir. Quel con. Aphrodite l’insultait de tous les noms alors qu'elle tentait de se clamer. C'était une manière comme une autre de monter sur scène, de faire partir le « stress de l'artiste ». Même si je pense que dans le cas présent, c'était plus une grande colère, une jalousie combiné à une envie de lui sauté dessus. Arès pouvait être horrible avec elle, il l'avait été. Mais Aphrodite avait un problème que les autres n'avaient pas : elle l'aimait. Elle savait que même si elle s'en défaisait elle serait toujours remplie d'une gentillesse et d'une tendresse infinie pour lui. Il était au courant de cela. Il le savait. Cela était juste bien caché dans un coin de sa tête, il allait falloir qu'elle le secoue pour que tout revienne une fois de plus. Il le fallait. Elle le savait... Mais elle n'en avait pas envie pour autant. Si il pouvait être un peu moins têtue, les choses serraient certainement plus faciles à régler. Un discours serait possible. Il ne serait pas obligé de compenser sa colère dans des pâtes qui le faisaient affreusement grossir et elle ne serait pas obligé de le quitter pour caresser cet animale qu'il détestait tant. Lysis aimait pourtant bien Arès, elle savait qu'il était « bien » pour sa maîtresse, qu'il pouvait lui apporter du bonheur... Quand il était motivé. Arès était rarement motivé. Il fallait souvent que ça soit Aphrodite qui fasse le premier pas, comme toujours. Elle avait pris cette fâcheuse habitude depuis leur première rencontre. C'était elle qui était venue vers lui – même si ce n'était pas prévu du tout – pour mettre un nom sur ce visage plus que plaisant, c'était elle qui était venue fréquenté les lieux où il passaient fréquemment pour avoir une chance de se rencontrer, de parler... C'était elle qui faisait tout, et elle commençait sérieusement à en avoir ras-le-bol. Surtout qu'aujourd'hui n'était absolument pas une bonne journée.

Lors de cette fameuse réunion avec Héphaïstos – qu'elle n’appelait même pas son mari ou son frère – elle n'avait pas vraiment eu ce qu'elle désirait. Elle avait certes accentuer les  règles dans SA partie de la maison, souhaitant recevoir qui elle voulait, quand elle voulait dans que le « grand patron » de la maison ne soit au courant de rien. Elle voulait son entrée principale – il allait donc falloir faire quelques travaux – pour mener à bien ce changement. Elle aurait comme... Une maison dans un domaine. Il ne manquait plus qu'à cassé une cloison et mettre des barrière pour qu'elle est un bout de territoire bien à elle. Mais même si elle obtenait cela, elle ne serait pas satisfaite. Elle voulait sa liberté. Elle voulait retrouver sa liberté. Aphrodite songeait depuis un moment à faire un petit tour sur terre, pour une durée indéterminée évidement. Elle aimait bien faire cela de temps en temps, elle retrouvait un peu le moral. Chose qui manquait amèrement en cette journée froide. Il lui était arrivé parfois de s'absenter pendant dans années, souhaitant s'intégrer chez les Hommes et mettre son grain de sel dans leurs petites affaires en profitant des multiples plaisir que l'on pouvait trouver sur terre. Peu de dieux partageaient son point de vu... Et c'était bien dommage. Même si elle finissait pas trouver quelques avantages : elle était libre comme l'air sur Terre : peu de dieux passaient leur temps, comme elle, à observer les Hommes, et certainement pas leurs histoires de cœur. Alors elle se donnait une folle joie à prendre un rôle dans ses histoires et faire sa vie tranquillement. Dans ces périodes-ci, la déesse de la Beauté se fichait éperdument de ses devoirs. Elle n'en avait plus aucun. Aucune réunion, aucune relation ne la faisait revenir sur l'Olympe. Elle était en cure. Qui voulait la voir devait la trouver et la ramener. Elle reviendrait quand elle le souhaiterai. A son bon plaisir. Alors oui, peut-être qu'elle allait finir par craquer une fois de plus, partant sur Terre pour trouver un réconfort illusoire. Mais une réconfort quand même, personne n'était à présent apte à le lui donner. Même pas son amant. Au lieu de passer fréquemment la voir, de lui donner un peu d'amour, un peu de tendresse, il s'amusait à la faire enrager, ne faisait que comme bon lui semblait. Aphrodite se disait qu'il était un cas désespéré. Jamais il le comprendrait les attentes de l’autre dans un couple. Jamais il ne ferait un pas vers elle... A part cette fois, après qu'elle se soit mariée, où il l'avait presque convaincu que leur histoire tenait encore debout, qu'il fallait y croire, qu'il avait besoin d'elle. Mais peut être aurait-elle mieux fait de s'être laissée glisser dans le mariage ? Non... Héphaïstos... Jamais. Elle aurait reprit de plus belle les aventures avec les humains. Au final, ces dernières étaient peut être plus supportable que la peine qu'elle traînait de ses difficultés à être en accord avec le beau dieu de la Guerre... Au moins, ils finissaient par mourir, ils disparaissent à tout jamais et lui appartenaient pour l'éternité... Un dieu, c'est immortel. Un dieu, on le recroise. Un dieu, on le voit, on peut toujours l'observer.

Toutes ces histoires ne faisait que raviver des souvenirs chez la déesse. Elle en avait vécu, des histoires d'amour... Et elle commençait sérieusement à avoir sa dose de peine de cœur. Elle avait passé des années à se frotter contre Dionysos pour une histoire de gosse qu'Héra avait enlaidis pour savoir ce que ça pouvait donner. Elle avait été très affecté par cette histoire même si elle pouvait confirmer que la dieu du Vin n'était pas vraiment son âme sœur. Il lui ressemblait grandement, mais ce n'était pas lui. L'âme sœur d'Aphrodite se trouvait à l'autre bout du banc. Et il y avait cette femme entre eux. Cette femme qui les gênait et qu'elle fit dégager en peu de temps. Évidement, elle ne rigolait qu'à moitié quand elle disait qu'elle allait l'inviter pour la revoir. Comme je l'ai dis, maintenant, elle pouvait inviter qui elle voulait, quand elle voulait pour faire ce qu'elle voulait... Et ce n'était ni Héphaïstos ni Arès qui allait l'empêcher de faire comme bon lui semblait. Les Dieux n'allait pas diriger sa vie, aucunement, jamais. Elle se déferait toujours de ces chaînes, même si cela prendrait du temps... Mais elle ferait en sorte, du mieux qu'elle puisse, de veiller sur Arès et garder ce lien qui les unis... Tant qu'elle sentira chez lui que rien n'a changé, qu'il est encore fou amoureux d'elle... Car même pendant les colères, elle le sentait, elle le savait. En parlant de ça, Aphrodite afficha un sourire plein de fierté lorsqu'il lui lâcha qu'elle s'était bien imposée. En même temps, elle est naturellement douée pour aborder les autres, se faire des amis... Alors bon, elle ne pouvait que prendre ce compliment comme une éloge, comme à chaque fois. Son ego était grandement contenté.Elle enchaîna cependant comme si de rien n'était, n'hésitant pas à laisser jaillir sa jalousie. On aurait dit une sorte de poison, les paroles qu'elle déversait ne sonnaient cependant pas si faux. Vous savez pourquoi ? La franchise, Aphrodite disait toujours ce qu'elle pensait. Surtout quand son interlocuteur la connaissait. Dans le cas présent, je pense que l'on pouvait dire que nos deux protagonistes se connaissaient plus que personnellement, je dirais intimement. Est-ce que quelqu'un avait déjà réussi à creuser plus profondément qu'elle dans la carapace d'Arès ? Aphrodite n'en était pas si certaine. Cela montrait bien des choses... Non ? En regardant du coin de l’œil, elle le vit s'avachir sur le banc suite à ses propos... Bon, ce n'était pas étonnant que ça ne  lui fasse aucun effet – en apparence, tout le monde sait qu'il est un temps soit peu avec sa déesse – mais de là à le voir se positionné de la sorte... Il n'y avait aucune élégance là dedans. Si cela n'avait pas été Arès, elle aurait certainement pu partir dans l'instant, jugeant inutile la suite de cette conversation et préférant fuir plutôt qu'être installée aux côtés de quelqu'un qui se comportait de la sorte. Elle était certaine qu'il en jouait. Cela pouvait paraître étrange, mais au fur et à mesure qu'elle était à côté de lui, bien que leurs piques n'étaient pas l'idéal en matière de conversation, la déesse sentait sa colère redescendre. Petit à petit certes, mais redescendre quand  même. Il lui fit une remarque assez poignante à laquelle elle rit à son tour :

« Mon Job ? C'est plus qu'un job mon cher, mais ça, tu l'oublies aussi. Comme pas mal de choses finalement, non ? »elle marqua une pause, son regard toujours dans le vide ne faisant aucun effort pour le regarder en face. « Tu oublies même les êtres qui te sont les plus chers... » ajouta-t-elle sèchement.  

En disant cela, elle faisait écho aux « je t'aime » et aux mots doux qu'elle avait entendu un temps. Car à présent, cela faisait quelques fois qu'ils ne se voyaient que dans l'unique but de s'enfoncer et se gifler à coup de paroles. Les  mots peuvent  être vécus, les mots le sont. Mais sur l'instant de la colère, on dit un peu tout et n'importe quoi... Surtout les choses qui nous contrarient. Aphrodite était vraiment contrarié qu'il ne passe pas plus souvent, qu'ils n'essaient pas de communiquer normalement, comme des être que s'aimait. A les entendre, il était certes impossible de dire qu'ils se  détestaient... Mais on ne pouvait pas dire qu'ils s'aimait non plus. Mais Aphrodite ne se laissait jamais marché sur les pieds, et certainement pas par Arès. Elle existait en tant que personne et comptait bien lui faire comprendre en le  criant haut et fort. En lui présentant ce qui la mettait en rogne comme cela. Si elle s'écoutait vraiment, elle fondrait en larme dans ses bras en lui faisant savoir qu'elle n'avait pas encore réussi à se détacher du dieu du Feux, mais elle savait qu'il ne serait pas à  l'aise de la voir ainsi. Qu'il ne réagirait certainement pas comme il le fallait, donc elle préféra déverser son venin. Tout comme lui. Mais à la différence de son amant, Aphrodite ne faisait cela que très rarement. Aujourd'hui était une exception à la règle. En vu de sa mâtinée et de ce qu'Arès lui inventait, de la manière dont il la provoquait, elle ne pouvait que répondre sur le même ton : peut être se ferait-elle entendre ?

« Ne prend pas la peine de m'inviter. Je n'ai pas besoin d'un homme, et encore moins de toi et ton expertise en la matière, pour avoir des amis ou d'autre genre de relation, mais merci de te soucier de moi. Je pensais que tu m'avais... oubliée.  » Elle rigola nerveusement. « Oui, ce sourire... Tu sais quoi ? Je suis étonnée, je ne te pensais pas aussi peut attentif à tout ce que je te dis. J'ai toujours eu un faible pour tes yeux, eux, ils ne savent pas mentir quand on sait les lire... » ajouta-t-elle sèchement.  

C'était le fait d'avoir évoqué Héphaïstos et cette bague, qu'elle portait d'ailleurs au doigt. Elle la toucha légèrement puis sortit sa main se sa  manche pour le la lui montrer :

« Ma bague t'intéresse tant que ça ? Tu veux la voir d'un peu plus près histoire de bien te rendre compte ce que tu n'as pas su m'offrir avant Lui ? »

La discussion, si on pouvait encore dire ça comme ça, prenait une tournure catastrophique. Elle s'en redit compte. Mais c'était malheureusement une des seules manières de le faire réagir non ? D'ailleurs, il jouait encore bien la comédie, munie de cette écharpe qu'Aphrodite venait de remarqué. C'était ça de jouer les dur face au froid. Avec une simple veste par un temps pareil, il pouvait avoir froid. Elle le regarda légèrement inquiète. Il ne fallait pas qu'il attrape froid tout de même, le jeu ne serait plus aussi intéressant – enfin non, elle serait carrément inquiète. Mais il était préférable pour leur appartement respectif qu'ils se tiennent dehors à l'heure actuelle. Elle s'était d'ailleurs mise à scruter le corps de son amant, s’apercevant qu'il avait grossi. Il allait vraiment falloir qu'ils se reprennent en main tous les deux.  A croire qu'ils fonctionnaient en symbiose totale, sauf qu'Arès, c'était au niveau du ventre que ça n'allait pas, et Aphrodite, au niveau du moral. Ayant décelé les yeux de son amante qui portaient toute leur attention sur son ventre, il pesta et se tourna brusquement ce qui obligea la déesse à relever un peu la tête. Mais elle ne croisa pas pour autant son regard. L'écharpe. En plus il parlait de cela. C'est l'écharpe qui interpella la déesse.

« Bien, tu aura un souvenir d'une de tes défaite comme cela... Je suis bien contente de voir que tu t'améliore sur ce point.  » soupira Aphrodite. « Je ne manquerais pas de lui demander... Elle compte passer chez moi après tout.  » ajouta-t-elle sèchement.  

Aphrodite s'éclaircit la voix. Elle venait d'avoir un bon débit de paroles, mais que les choses soit claires, elle ne restait pas plus longtemps ici si c'était pour avoir ce genre de discussion... Tout en gardant son regard planté dans celui d’Arès.

« Maintenant qu'on s'est dit toutes ces horreurs qui, comme d'habitude, ne rime à rien... Passons aux choses sérieuses ! » commença-t-elle.  

Elle se releva délicatement et se positionna en face de son amant. Elle se pencha au dessus de lui, et, à l'aide de ses main gelées, lui souleva la chemise pour lui tâter le ventre.

« C'est bien ce que je pensais ! » s'exclama-t-elle avec horreur « Tu as grossis Arès !  »  

La déesse ne retira pas ses mains pour autant, elle profita de les avoir contre ce petit bout  de chaire pour les réchauffer et torturer son amant. Elle se fichait bien de ce qu'elle venait de lui dire et de ce qu'il allait lui répondre, il fallait qu'il change cela ! Elle avait pris une mine épouvantable, comme si c'était la pire des choses qu'il ne puisse lui arriver. Elle était bien d'accord pour tomper son mari, mais elle voulait le faire avec l'homme parfait...




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Sam 22 Nov 2014, 13:43

Arès aurait dû être content, lui qui cherchait à rencontrer Aphrodite. Il l'avait enfin à côté de lui et pourtant il fallait qu'il joue l'imbécile sous couvert qu'en ce moment Madame n'était pas fréquentable. D'ailleurs, dans sa conception que tout tournait autour de lui, Aphrodite était venue dans ce parc pour le trouver. Son égo faisait qu'il se hissait au-desssus de toutes les préoccupations. Ses provocations étaient la manifestation la plus exemplaire de son orgueil.

Il avait oublié qu'Aphrodite bien qu'elle soit folle de lui comme il se plaisait à le penser, n'avait pas que lui à s'occuper. Enfin non... peut-être qu'il ne le savait que trop. Elle était loin d'être une femme aussi superficielle qu'elle n'y paraissait, pourtant c'était ce pourquoi il l'aimait. Elle avait du caractère et pouvait charmer qui elle l'entendait lorsqu'elle l'entendait. Cette capacité lui avait fait si peur par le passé, lui qui avait l'habitude de diriger sa vie. Tomber amoureux d'une demoiselle ayant la possibilité de vous faire ressentir un sentiment pareil. Au début, il était très partagé parfois il s'énervait de ressentir un sentiment aussi fort pour elle. Il avait toujours su vivre plus ou moins seul, pourquoi cela lui était-il tombé dessus...? Quand il la regardait au délà de l'ambiance glaciale, il s'en rappelait. Même s'il présentait toujours ouvertement qu'elle était sa propriété de façon outrancière, il n'était bien qu'en sa présence, peut-être était-ce parce qu'elle ne le flattait pas ou qu'elle ne cherchait pas à le briser forcément. Si Aphrodite voulait se réfugier dans ses bras, lui ne voulait qu'une chose : sentir sa main chaude contre lui, la serrer pour sentir ses doigts contre les siens, sentir qu'il serait là pour elle à jamais. Enfin ce n'était pas vraiment la situation.

Aphrodite était la seule à le voir autrement qu'un dieu un peu bourru qui tape sur la table dès qu'une chose la fâche. Quand elle dit qu'il l'oubliait, il lui donna un coup de coude dans l'épaule plutôt sec. C'était presque instinctif avant de répondre... Qui lui avait dit qu'il avait beaucoup d'êtres chers, qu'il en avait quelque chose faire qu'une personne autre que lui fasse quelque chose. Pinçant les lèvres, il la toisait de haut. Il était bien au-dessus de toute cette conception primaire. Non, il n'oubliait pas, il se répétait dans sa tête qu'il ne voulait juste pas pas y penser, c'était son droit non?

Son regard se fit plus dur, il détestait qu'on lui ordonne quelque chose ou que l'on cherche à le remettre en question. il était comme ça point. Si elle avait quelque chose contre ça, mais qu'elle le dise, ce qu'elle était un peu en train de faire, même s'il ne voulait pas s'en convaincre. La mauvaise foi lui collait à la peau, pourquoi affirmer une personne que l'on était, il fallait à ses yeux qu'il soit tel qu'il l'avait décidé et pas autrement. C'était son choix, sa volonté et c'était comme ça que ça marchait. Arès pouvait paraître ne s'obligeait à rien, mais s'il cachait certaines choses, ce n'était pas pour rien. Dans leurs premières rencontres, c'était Aphrodite avec l'aide d'Athéna qui était venu vers lui. Même s'il avait du mal à se l'avouer ... Grâce à Athéna... La seule chose chose où il pourrait employer le mot grâce et encore juste le penser cela lui paraissait bieeeen suffisant.

"Hum... Pardon ? Des êtres chers ? Ah oui mes pions tu veux dire. Le mieux est de savoir rester à sa place tu crois pas? Hein, entre nous ! "


Arès avait des êtres chers, s'il perdait sa petite Aphrodite, il mettrait sans doute toute une armée à feu et à sang et même plus d'une. Il se moquait du sort de tellement de gens, mais des personnes restaient à son esprit. Tellement accroché à la réputation qu'il voulait se donner, il ne pouvait s'écarter de ce modèle. Ce qui était drôle, c'était qu'il se plaisait à ne pas suivre les autres, mais il suivait comme un petit enfant effrayé toujours le même chemin pour lui conférer toute son assurance. Il décrocha un petit sourire en coin très hautain, mais qui la dévisageait. Arès voyait ses yeux qui ne le fixaient pas... et ça lui suffit pour ne pas prolonger cette observation, pourtant il aimait la regarder, oh ça oui... là c'était un peu compliqué. Ensuite, elle lui montra cette main, qui lui fit grincer des dents, il voulait lui arracher, la mettre en miettes. Il songeait à bien des choses... et il ne répondit que tardivement à cette pique.

L'idée lui était venue... bien sûr un sanguin comme lui, mais voilà il ne savait pas, cela lui aurait fait beaucoup de bouleversements. Un jour, il ne s'en rappelle plus vraiment quel jour tant il avait pris soin d'oublier ce détail. Quand elle était venue pour lui faire l'aveu de son mariage, subitement il s'était mis à porter une bague à un annulaire. Il voulait se marier pour être sûr qu'elle ne soit qu'à lui, pour enfin lui montrer quelque chose... enfin du coup il avait porté cette bague tout durant la cérémonie, puis il l'avait jeté, ça ne servait à rien. C'était une défaite, il n'allait certainement pas l'évoquer, elle ne le saurait jamais... De toute façon, ça ne servirait à rien, en plus elle avait un mari maintenant alors bon.


"Oui, ben qu'est ce que tu fais là alors ? Hein, avec juste un petit amant comme moi ! De toute façon, j'ai jamais cherché à le faire avant, alors j'ai rien à prouver. Je l'aurais distancé de toute manière. "

Un faible pour ses yeux, oui elle lui avait déjà dit maintes fois. Elle les fixait toujours de cette lueur qu'elle n'adressait qu'à lui et qui lui plaisait tant. Arès restait parfaitement calme, du mieux qu'il pouvait, il y arrivait bien, mais sauf qu'il devenait tout d'un coup très calme, trop calme, surtout après s'être énervé comme un pou. Comme il savait qu'elle pouvait lire en lui, il tentait de faire le vide très rapidement pour qu'elle ne sente rien. Le dos tourné, il ne chercha pas à répondre à cette pique de façon exemplaire, elle avait réussi à vaguement le heurter, même si cela ne changeait pas trop son humeur en apparence.

"Tu pourras t'en inspirer de son parfum et changer le tien, ça te fera du changement, vu que tu aimes ça le changement. Vas y te gêne pas."

Alors elle ne se gêna pas à passer à autre chose et ne lésina pas pour le faire rapidement. Aussitôt qu'elle dit les choses sérieuses, il se retourna vers elle le dos droit l'air fier pour recevoir une remarque sur son poids et une main glacée sous sa chemise. Arès se plia à l'instant même où il sentit sa main et posa la sienne par réflexe sur la sienne à travers son vêtement. Sa main serrait la sienne pour l'arracher de ce lieu si sensible, il fit une pression telle sur sa main que l'on pouvait sentir sa colère sans problème. Puis il détendit ses doigts...tenta de retirer la main d'Aphrodite, mais pour se faire...il devait la toucher, ce qui paraissait logique. Il demeura dans cette position quand il dit :

" C'est pas la mort. Et c'est pas vrai. "


Deux phrases donnant deux sons de clocher. Pour lui, ce n'était pas important, mais ... Aphrodite avait ce regard sans appel, comme lorsqu'elle remarquait une tâche sur la table. Il la fixait en se demandant la nature de la tâche, l'expert en lui voulait parler, mais il avait à peine le temps qu'un domestique venait pour essuyer. Il redressait alors la tête pour voir une Aphrodite souriante, oui ... c'était mieux ainsi mais il ne fallait pas en rajouter.

" Ton mari ne te comble pas assez, lui aussi il grossit ?"


Jaloux. Jaloux. Jaloux.

"Moi je ne vois rien, okay. Je suis GROS, c'est ça ! gueula t-il. J'ai pas changé moi, continua t-il en murmurant.

Au même moment dans le parc, un père passait avec sa petite fille toute souriante qui s'amusait à lancer une espèce de spirale en l'air toute colorée qui se rétractait sitôt qu'elle revenait dans sa main. La petite fille observa le couple sur le banc, il faut dire que Monsieur était d'une discrétion... Elle observa la jeune femme à côté :

" Papa, papa, regarde une princesse ! "
" Oui, elle est jolie Amandine, allez ne prends pas froid"

La petite fille dans sa doudoune d'hiver regardait fixement cette femme qui avait le même coloris que ses yeux sur sa robe. Elle lui fit un petit coucou.

"Si elle savait les jolies choses que tu dis. Tss, au moins moi je reste digne", fit il en se redressant.

"Papa, papa, le gros monsieur avec un regard rouge, c'est le méchant?"

Gros... Attendez, c'était une gosse, elle avait voulu dire grand... sûrement, grand oui et elle avait dû entendre qu'il avait dit gros. Elle avait répété, c'est tout. C'est con un gamin, ça répète sans réfléchir, pensa t-il en grognant des mots incompréhensibles. Le père ne s'attarda pas, il prit sa gamine et se prit à trotter plus loin peut-être pour faire une bataille de boules de neige ou un bonhomme.

"Sale gosse... Tss".

Monsieur n'avait pas non plus beaucoup pris au niveau poids, mais dans ce tourbillon de circonstances... ça faisait beaucoup de réflexion. Il avait même laissé la main glacée sur son ventre tellement qu'il se renfermait... et qu'il se refusait de la toucher. Il finit par soupirer en se disant qu'elle méritait une bonne correction. Tout en songeant, il se mit sans le vouloir à caresser la main d'Aphrodite à travers sa chemise. Voyant qu'elle pouvait l’interpréter, il se décala en regardant ailleurs.

" Mets des moufles. C'est l'hiver."


Il se leva, bien décidé à rattraper cette gosse, puis il jeta un regard derrière lui... et se rassit en tournant le dos.

" Tombe pas malade. T'es déjà chiante sans ça alors."

Changement de sujet, changement de sujet, allait-il réussir ? Il préférait limite repartir dans la dispute que de parler de son poids. Elle avait posé sa main, pile sur une petite poignée d'amour, pas grand chose mais c'était dur de dire qu'il n'y avait rien. C'était peu visible, mais vu qu'elle lui avait toucher le ventre, c'était dur de mentir...




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Sam 22 Nov 2014, 18:18


flashback
le parc est-il vraiment un lieu de détente ?
f e a t ; arès ♥

C
e qui, au départ, n'était qu'une simple petite balade histoire de prendre l'aire – et peut être croiser Arès ou tenter d'aller frapper à sa porte – se changea rapidement en règlement de compte. Qui avait dit que le parc était un lieu de détente ? Qui avait dit une telle chose, qu'Aphrodite sache sur qui crier. Il n'y avait rien de plaisant à surprendre son amant avec une autre femme. Enfin, son amant. Aphrodite avait commencé à utiliser ce terme parce que c'était le nom qu'on lui avait donné depuis qu'elle avait été surprise avec lui et qu'ils étaient devenus un peu la risée des autres dieux. C'était ce que le rumeurs disaient hein, Aphrodite avait été très fière d'avoir été surprise avec Arès,  par Héphaïstos en plus... C'était une sorte de Jackpot, elle pensait que maintenant il comprendrait que tout cela n'était qu'illusion. Il lui fallait bien cela pour comprendre. Toutes ses crises qu'elle avait faites, tous ces hurlements et ses larmes qu'elle avait versée n'avait servie à rien. Ou n'avait pas eu beaucoup de résultats. Elle avait ses appartements, mais il ne comprenait pas qu'elle voulait le fuir comme le pire des fléau qui puisse exister... Alors peut être que ce faire prendre avec Arès marcherait ? Elle avait songé à l'idée, mais n'avait pas été jusqu'à la programmer – elle n'était pas aussi sadique. Mais en fait non... Et le mot « amant » arriva bien rapidement. Si bien qu'elle se rendit compte que cela illustrait parfaitement bien la situation... Et oui, elle était mariée. Cet événement lui avait envoyé cette claque : ce n'est que ton amant Aphrodite, ne l'oublie pas... Mais cela ne voulait pas dire qu'elle le considérait réellement comme tel. Elle n'avait pas rétrogradé Son Arès au faible titre d'amant, ils en jouaient simplement entre eux. Elle gardait toujours la même fièvre, la même tendresse et la même passion à son égard. Malgré toutes ces disputes. Malgré toutes ces piques. Malgré tout. Aphrodite ne changerait pas à ce sujet là. Elle était réellement folle amoureuse de lui. Et attention, pas simplement folle. On avait beau lui dire que c'était une folie que de s'aventurer dans des relations de ce type avec du dieu aussi violent qu'Arès, la traiter de folle... Elle remettait toujours les autres à leur place : elle n'était pas folle, mais folle d'amour. Et ils n'avaient plus rien à dire si son comportement. La déesse s'était bien trop pliée aux règles de la petite communauté des dieux. Et comment le lui avait-on rendu ? En la mariant avec le dieu le plus laid que l'Olympe n'ait jamais connu. Ah jamais plus elle ne suivrait ses règles. Elle voulait être libre. Elle voulait absolument gagner contre Héphaïstos. Lui montrer qu'il avait tord.

Arès était libre lui. Libre comme l'air. Il se fichait bien de ce qu'on lui disait, des règles ou des regards des autres. Aphrodite aussi me direz-vous, mais ce n'était tout de même pas au même degré. Lui ne suivait pas les règles, il les remettait en question et faisait comme bon lui semble. Il savait vivre en solitaire, il savait se défendre, attaquer. Alors certes on lui trouvait assez facilement une quantité de défauts, mais ces défauts s'étaient battis sur une base noble, une émotion, un sentiment noble. Il lui était arrivé d'être « puni » pour  ses actes barbares, on ne cherchait pas vraiment à le comprendre, à savoir pourquoi il s'aventurait dans de telle  expéditions, il s'abandonnait à de telles méthodes. Il avait appris à aimé cela. C'était un premier point. Cependant, quand on observait ses actions de plus près et qu'on tentait de toucher du doigt ce qu'il pensait, ce qui avait pu l'amener à faire cela, on pouvait y trouver une certaine logique. Elle lui était propre, certes, mais elle était tout de  même présente. Aphrodite aimait quand il lui comptait ses batailles. Elle se doutait bien qu'il en rajoutait un peu, cherchant peut être à l'impressionner finalement, mais elle les appréciait tout de même. Il n'avait pas besoin d'en rajouter pour qu'elle l'admire. On pouvait lire cela dans son regard assez aisément. Elle était fière de lui, elle l'admirait, elle l'aimait... Elle l'adorait ! Elle aurait vraiment dû passer sa vie à ses côtés, elle aurait été une femme mariée et comblée – et ce n'était pas négligeable. Elle ne se serait certainement pas autant repliée sur elle même. Mais voilà, c'était trop tard pour regretter le bon vieux temps. Les souvenirs qu'elle avait avec Arès avant son mariage restaient de bon, voire très bons, souvenirs. Elle ne changerait cela pour rien au monde, même si pour le moment, cela lui pesait plus sur le cœur qu'autre chose.

Les hommes étaient souvent venus se plaindre vers la déesse , lui demandant de leur faire oublier la peine que l'Amour non partagé ou l'Amour terminé laissait. Le vide que le manque d'un être cher pouvait laisser à son départ. Malheureusement, elle n'avait aucune capacités d'actions. Enfin, techniquement si, mais ne souhaitait  rien changer. Oublier cette personnes, oublier cette douleur ne rimait à rien. Il faut savoir que l'Amour n'est pas toujours rose, bien au contraire. Il fallait le prendre tel qu'il était : un sentiment puissant qui pouvait autant être cause de grand bonheur que de grand destruction. Chercher à oublier quelqu'un parce que l'on est triste ou en colère ne rime à rien. C'est en faisait un souhait dans ce genre que l'on en arrive aux regrets... Aphrodite ne voulait pas oublier, elle n'oublierait pas, comme chacune de ces fois où elle avait connu un chagrin d'amour. Arès n'était pas encore tout à fait sujet à un chagrin d'amour, il ne fallait pas pousser le bouchon plus loin qu'il ne l'était. Cela avait été le cas au début de son mariage, quand elle lui avait annoncé cet heureux événement. Mais depuis qu'ils s'étaient un peu rabibochés, qu'ils s'étaient revus, elle savait que ce n'était pas fini. Et peut être que ça ne le serait certainement jamais ? Aphrodite caressait le banc du bois. Elle touchait du bois pour que cela dur. Même si cette période n'était pas des plus agréable, elle ne voulait pas qu'il parte, qu'il la quitte, qu'il aille vers une autre... Elle ne s'en remettrait que trop difficilement... Elle l'aimait trop. Trop pour le laisser filer, trop pour ne pas s’accrocher à lui. Elle avait terriblement besoin de lui. Même si il était ce petit égocentrique, violent, tranchant Arès. D'ailleurs, il faut croire que ses paroles avaient fini par le toucher, elle venait de se recevoir un petit coup de coude sur l'épaule qui symbolisait exactement la violence qu'il contenait. Ah, il n'était pas content qu'elle lui dise tout cela, il n'aimait pas qu'elle disait qu'il l'oubliait elle, hein ? Aphrodite se massa largement l'épaule en poussant un petit « Aaah... » de douleur. Oui, il venait de lui faire mal. Mais elle ne daigna pas pour autant à tourner la tête et croiser son regard. 'ailleurs, quel regard ? Hautain ? A tous les coups il était en train de l'observer de la sorte. Il avait une fâcheuse habitude à l'observer de la sorte. Il allait falloir que ça se stoppe et vite. Elle n'était pas inférieure, elle ne le serait jamais, et il allait falloir qu'il change cela. Enfin, au moins qu'il change sa conception de la chose. Et cela, qu'il soit en colère ou non.

La déesse pouffa lorsqu'il parla de pions, était-il sérieux ? Venait-il réellement de dire cela ? Ah, il allait comprendre ce qu'elle disait. Elle ne répondit rien, préférant ne pas remonter sur le sujet, elle savait qu'il avait tout de même bien compris ce qu'il se passait dans la tête de la déesse. Elle n'avait pas besoin de se pencher sur le sujet. Elle ne lui adressa donc aucun gestes et aucunes paroles. Préférant sentir son regard sur son corps alors qu'elle observait ailleurs au lieu de répliquer quelque chose. Un sourire apparu néanmoins sur ses lèvres rouges lorsqu'elle sentait qu'il l'observait. Elle était contente. Elle ne lui offrait pas le plaisir de prendre son pied dans cette bataille. Elle n'allait pas se laisser faire aussi facilement. Le sujet de la bague arriva très rapidement, trop rapidement. Aphrodite aurait bien aimé ne pas l'évoqué, mais ce n'était pas elle qui avait tâté ce terrain. Elle se contenta donc de suivre Arès, lui montrant directement l'objet de leur discussion. Cette bague était encore bien installée sur son doigt, elle n'avait pas eu le temps de la déposé avant de partir. Il faut dite que sa domestique lui avait donné la très bonne idée d'aller voir son amant, alors elle y était aller en courant. Mais voilà, cette bague était là... Ah, c'était l'occasion pour qu'il la voit d'un peu plus près non ? Celte chose qu'il ne lui avait pas offerte ! Cette chose qui faisait qu'elle était avec un autre, qu'elle souffrait tant. Elle mourrait envie de voir sa réaction, de le voir s’énerver, être contrarié... Et elle n'avait pas loupé. Sauf qu'à le voir à présent, grinçant des dents, contrarié, elle n'était plus aussi certaine de vouloir lui faire autant de mal... A croire que la douleur était quelque chose qu'il cherchait constamment, la seule chose qui le faisait comprendre. Elle ne le quitta pas des yeux, regrattant déjà d'avoir fait cela... Un moment passa avant qu'il ne lui réponde. Il lui demanda ce qu'elle faisait là, avec un « petit amant comme » lui. Oui, vous voyez, ils en jouaient de ce rôle.

« Évidement que tu n'as jamais cherché à le faire... Tu avais bien trop peur de tomber amoureux pour demander quelqu'un en mariage ! » insista-t-elle. « Et puis, une bague au doigt, qu'est-ce que ça veut dire pour toi ? Tu... Tu... »

Non, elle ne dirait pas la suite. Parce que ce n'était que de la colère, que de la méchanceté. Aphrodite ne disait pas ce qu'elle ne  pensait pas, contrairement à Arès qui cachait ses vérités dans un coin de sa tête. Elle ne dirait dont pas que même avec une bague au doigt il continuerait à fréquenter d'autres nanas. Car même si tel était le cas, elle ne voulait pas entendre cette réponde.

« Laisse tomber... » lâcha-t-elle « Je n'ai rien à te prouver non plus... Je pensais juste que ça devait être rageant de se voir une fois de plus abandonné par la chance. »

Elle sous-entendait par là qu'il n'avait pas été énormément chanceux depuis qu'il était petit. Certes il avait su adopter de bonnes valeurs, mais une fois de plus cette histoire de mariage lui coupait son bonheur. Ce mariage était une hérésie, que ce soit pour Arès ou pour Aphrodite. La déesse de l'Amour avait beaucoup pleurer. Pour elle, mais aussi pour Arès. Une fois de plus On lui retirait quelque chose... Mais quand la chance tournera-t-elle ? Il méritait d'être heureux à ses yeux.... La jeune femme de tout à l'heure revient assez rapidement dans la discussion. Mais les manières d'Arès avait changé. Il était devenu plus calme... Bien trop clame. Quelque chose n'allait pas, Aphrodite le savait. Pourquoi étaient-ils obligés de se faire saigner à ce point ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas faire les choses simplement ? Aphrodite  prit simplement note des idioties de son Arès, elle changea de sujet. Car autre chose la perturbait, et c'était certainement plus intéressant de parler de cela plutôt que de continuer à sa balancer des horreurs toutes la journée – sachant que nous n'étions que le mâtin, la journée promettait d'être longue et mouvementée. Se levant, elle se positionna face à lui sans dire un mot. Elle avait glissé ses mains gelées sur la peau d'Arès en espérant se tromper... Mais non ! Ce pantalon le serrait bien trop ! Et c'était quoi ces petites poignées d'amour ? Sans attendre elle lui balança dans la figure qu'il avait grossi alors que lui se pliait au contact de ces mains si froides. Elle sentit ses mains se transformer en sandwich entre les hanches et les mains d'Arès, arrivées ici par pur réflexe je suppose. Elle ne bougea point, attendant une autre réaction de sa part, autre que sa colère apparente alors qu'il tentait de retirer ses doigts frais. Aphrodite rit lorsqu'elle entendit sa réponse : ce n'était pas la mort ? Mais il plaisantait non ?

« Ne te cache pas Arès, ne nie pas ce que tu viens d'affirmer... Ce sont des choses que je remarque et que je n'apprécie guerre. »

Continuant de le regarder tout en tâtant ces poignée d'amour, elle tentait de trouver une solution pour que ces dernières quittent le corps de son amant au plus vite. Il devait être parfait, absolument parfait. Il ne devait pas prendre de poids. Perdre cette vilaine habitude. Elle sortit de ses rêveries quand il lui demanda si c'était à cause de son mari.

« Tu te fiches de moi j'espère... Tu sais très bien ce que je pense de mon supposé mari. Ce n'est pas un mari, mais un voleur. Il ne comblera jamais rien chez moi. Jamais.  » lâcha-t-elle sèchement, son mari avait le dont de la mettre en colère assez rapidement. Mieux valait éviter de tenter ce sujet. « En revanche, mon tout petit, minuscule amant, lui, a grossi. Il a grossi à cause de toutes ces pâtes. Et ça ne va pas du tout. Quitte à tromper mon mari ouvertement, je préférerais le faire avec le plus beau dieu de l'Olympe, non l'ex-plus beau. »


C'était une manière comme une autre de faire un compliment me direz vous... A croire qu'elle copiait réellement les méthodes d'Arès. Qui sait, parler la même langue que lui pourrait peut être les aider à communiquer ? Il lui fit un autre speech en cirant haut et fort qu'il était gros. Oui, il le disait lui même... Bon, pas exactement, mais c'était ce que l'on avait le plus entendu dans le parc. Elle avait réussi à la faire gueuler. Leur attention furent captivé par un père et sa petite fille, alors de passage. Ils les coupèrent net dans leur élan. Le couple les observa en les écoutant. Aphrodite esquissa un grand sourire et regarda tendrement la fillette quand elle la compara à une princesse. Elle fut flattée. Cette gamine avait  de l'avenir... Amandine, c'était cela ? Aphrodite lui répondit gentiment en lui adressant un petit geste à sous tour toujours accompagné de ce beau sourire : n'était-elle pas adorable ? Puis elle entendit Arès et fit mine de ne pas changer d'attitude pendant que la demoiselle l'observait. Ce qui ne l'empêcha pas de marcher sur le pied d'Arès violemment à l'aide de son talon. Qu'il reste digne alors. La petite fille reprit alors la parole pour dire qu'Arès était le gros monsieur, cela fit bien rire la déesse qui ne pu contenir son rire. Elle s'arrêta cependant nette lorsqu'elle entendit méchant... Méchant ? Non. Arrêtez de tous faire cette analogie : Rouge n'était pas forcément méchant. Arès avait un  regard un peu dur, mais il n'était pas méchant... Pas si méchant. Mais ce n'était qu'une enfant, elle avait du répéter ce qu'elle avait entendu. Aphrodite n'ajouta rien... Pour le moment. Elle observa son cher Arès avec ce bon vieux regard du « Je te l'avais dis ! ».

« Salle gosse ? Non, elle a simplement l’œil. Bon pas pour tout, mais elle a l’œil... » finit-elle par ajouter.

La main d'Aphrodite commençait à s'habituer à la chaleur du corps d'Arès. Elle était toujours aussi bien installée sur sa hanche, profitant encore de cette peau si douce. Aphrodite ne pourrait jamais le nier. Elle aimait trop cette peau pour s'en détacher aussi facilement. Elle s'était donc faite discrète et l'avait gardée ici, bien installée. C'est donc avec surprise qu'elle le vit soupirer et sentit des caresses sur sa mains à travers la chemise de son Arès. Elle dirigea son regard dans le sien, pleine d'étonnement. Ah oui, ils s'étaient bien rapprochés... Trop ? Non, ils n'étaient jamais assez près l'un de l'autre. Cassant ce petit moment, Arès s'écarta et ordonna à la déesse de mettre des moufles, nous étions en hivers après tout. Oh, il faisait attention à cela maintenant ? Non, arrête Aphrodite... Tu sais que tu viens de le blesser... Elle le regarda se lever pour finalement se rasseoir... Mais que faisait-il ?

« Tombe pas malade, T'es déjà chiante sans ça alors. ». Cette phrase fit écho dans la tête de la déesse. Son regard se baissa sur sa robe. Hum... Elle n'était pas très fréquentable ces derniers temps. Mais vraiment pas. Et elle savait qu'il ne fallait pas attendre et espérer quoique ce soit d'Arès, autre que ses  petites... Attentions (?). Aphrodite se frotta les mains avant de les cacher une nouvelle fois dans son manteau. Elle regardait Arès. En fait, ce n'était pas si mal qu'il ait cette écharpe.

« C'est toi qui devrait faire attention. Avec un pantalon aussi serrer et aussi peu chaudement habillé. »

Il regardait ailleurs, cela donna une idée à la déesse. Elle venait certes de refaire une réflexion sur son poids. Mais elle était certaine que cela allait passer.

« On peut faire un accord alors... » commença-t-elle.

Se rapprochant de lui, elle retira son manteau. Elle se colla contre lui et lui fit profiter de la chaleur de cette veste, la déposant sur ses épaules. Elle s'accrocha à son bras, enroulant les siens autour et le serrant contre elle. Elle resta quelques instants comme cela à méditer.

«  Si tu acceptes de te reprendre en main, retrouvant ce parfait corps sans poignées d'amour et autres kilos en trop... Je peux te promettre de me débarrasser de cela. »

Elle sortie cette main de son étreinte, cette fameuse main avec la bague. Elle désignait la bague des yeux. Elle pouvait bien se permettre de la perdre non ? Accidentellement évidement... Héphaïstos lui ferait une nouvelle crise... Mais disons que cela serait une réponse aux accords qui n'avaient pu être convenu aujourd'hui ?




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Dim 23 Nov 2014, 00:47

Arès ne savait plus où regarder, que faire où aller, c'était curieux comme parfois les choses les plus simples comme adresser la parole à quelqu'un peuvent s'avérer ardues. On disait amant, on disait mari et dans une seule variante on changeait tout le sens d'une relation. Pourtant, bien qu'il n’était que son amant, il n'avait jamais voulu être plus il fut un temps. Il ne demandait que son amour, que de rester près d'elle et juste voir passer le temps. Ils étaient deux êtres qui aimaient leur liberté, qui ne voyaient que par elle et s'aimaient par leur simple volonté. C'était aussi pour cette raison qu'il avait hésité à lui offrir cette bague, il avait peur que quelque chose ne change. Il voulait qu'ils continuent leur jeu de charmes, où tout semblait pouvoir s'effacer, tout semblait être éphémère et en même temps ils se regardaient avec l'assurance d'un lendemain. Une bague statuait une union, mettait un lien brisant de ce fait une part de liberté. Comment aurait-il réagi lui qui s'affichait comme un être libre tout comme elle ? ... Et pourtant, il serait uni à elle et cela les empêcherait  non pas d'éliminer tous les sujets houleux, mais d'en exclure un qui revenait sans cesse sur le tapis comme un refrain lancinant.

Lorsqu'il s'amusait à deviner ce que devait être la fonction de déesse de l'amour, au début il n'en avait pas une bonne image, cela s'était ressenti quand il avait parlé de "job". Cela lui semblait sans intérêt, c'était à peu près le même discours qu'il avait dit à Eole sur sa capacité sur le vent. En fait, il pouvait être très optus, c'était ce manque de clairvoyance qui lui valait de ne vouloir pas changer ses habitudes. Pourtant, il était loin d'être incapable. On pouvait lui demander s'il était bien luné des informations sur les conflits, ah il pouvait être un atout si on le brossait dans le sens du poil. En étant avec Aphrodite, il s'était dit que son pouvoir pouvait être effrayant et pourtant jamais elle ne l'avait utilisé contre lui. Elle avait toujours été telle qu'elle était véritablement... Toujours.

Quand il lui infligea son coup de coude, il entendit un léger cri de douleur. C'était dur mais il ne s'en préoccupait pas, déjà qu'il se retenait en sa présence. Elle disait parfois des bêtises pour le faire réagir et souvent ça marchait. Ce n'était pas évident d'être avec lui, comme il ne facilitait en rien une relation...

Aphrodite ne dit rien à ses remarques... Sur le coup, Arès ne sut comment réagir, il soupira en baissant le regard sans ajouter grand chose, comme une sorte de déception. De quoi était-il donc déçu ? Son amante ne lui tenait pas rigueur pour cette remarque bien loin d'être courtoise. En vérité, il ne s'attaquait pas à elle, mais aux relations qu'il pouvait avoir avec les autres, à toute cette vanité qui le poussait toujours le haut.

C'était d'un ridicule parfois, il ne se remettait pas en question mais cherchait à connaître les réactions des autres, car les autres pouvaient bien changer. On ne se demandait donc pas pourquoi certaines de ses relations étaient difficiles pour ceux qui ne s'imposaient pas... Il n'avait nulle scrupule à être tel qu'il était et qu'importe si les autres ne suivaient pas, c'était tout simplement qu'ils n'étaient pas dignes de son intérêt. Enfin ça c'était pour la généralité... certaines relations faisaient bien sûr exception sur certains points... Coupé dans sa réflexion, il entendit une remarque d'Aphrodite. Elle insinua qu'il n'avait jamais rien tenté, qu'il était bien de trop... pardon peureux ? Et encore cette histoire de bague... Il se mit à partir sur un grand rire en penchant sa tête devant lui entre ses mains. Son rire partait en hauteur, mais se brisa vite.

" Peur... Tu veux rire ! C'est pour ceux qui me font face la peur, rit-il.

Arès était vraiment en train de rire, oui il riait, il riait à en pleurer légèrement. S'essuyant un peu le visage, il put à nouveau la regarder de façon aléatoire comme il le faisait depuis qu'ils étaient assis.

" Tu as tellement de bagues, ça sert à rien de t'en acheter d'autres, répliqua t-il en songeant à son anneau qu'il avait fait ciselé de leurs deux noms.


Les alliances qu'il s'était procurées étaient toutes simples. C'était une petite boîte ronde sur un petit couffin bleu outremer sur lequel étaient posés deux anneaux d'or. Il savait qu'Aphrodite aimait le faste, le somptueux. Elles portaient les inscriptions de leurs deux noms côte à côte suivie d'un petit sigle : une épée dans un coeur. Il ignorait pourquoi il avait eu besoin d'aller si loin, après tout il s'en fichait. A l'intérieur se trouvaient des petites écritures : combattre avec amour. C'était nul, voilà pourquoi ce slogan ne devait jamais être porté. La boîte tout petite devait être bien loin à présent. Arès l'avait laissée dans un coin sans en témoigner davantage de cet événement à Aphrodite.

"... Et pourquoi tu n'as rien à prouver dis-moi, de nous deux c'est pas moi le plus fautif. Abandonné par la chance... Tu sors ça d'où? Mais tout va bien, fit-il en écartant les bras comme pour saluer une victoire qui n'en était pas une. Mais où est le problème? Je me le demande hein...

En se mordant la lèvre, il tentait d'oublier la température des mains d'Aphrodite qui persistait à lui donner des frissons tenaces. Il disait qu'il avait froid, à croire que c'était à nuancer là maintenant il avait froid. Il pouvait sentir ses mains tâter sa peau comme pour mesurer si les dégâts si peu importants soient-ils pouvaient être vite remédiés. Quand il vit dans quel état cela la mettait sitôt l'évocation du nom, il sourit, de cette petite expression moqueuse. Il se moquait de son frère en se disant qu'il devait bien rager d'être à nouveau celui qui était tenu à l'écart.


"Les pâtes... non c'est la mauvaise cuisine surtout, se renfrogna t-il en plissant les lèvres l'air contrarié."

Il n'avait pas encore répondu à sa remarque sur ses mensonges, tout simplement parce qu'il était ainsi. Arès avait juste hoché la tête comme une marionnette d'un geste instinctif sans rien noter pour répondre un " mais oui, mais oui". Ensuite, il y eut cette môme mal élevée, forcément Aphrodite fut contente de cette rencontre. Comment aurait-elle pu réagir autrement elle se faisait complimenter ? Le regard d'Aphrodite ne l'atteignit pas, il continuait de garder le menton haut comme si cela n'aurait AUCUN impact.

Quand il voulut reprendre la parole, il sentit l'un des instruments de torture féminin lui écraser le pied tout en grâce et en dureté ce qui ne l'empêcha pas de laisser échapper un grognement. Ne faisant aucune remarque sur le compliment qu'avait formulé Aphrodite, il la laissa enchaîner. Arès se remémora soudainement cette bague, tandis qu'il tremblait un peu. C'est alors qu'elle lui fit encore la réflexion sur son poids, qu'il accompagna en roulant des yeux lassé de devoir répondre sur ça. Finalement, il sentit qu'elle venait contre lui, il se sentit tomber doucement vers elle en s'adossant
.

"Un marché... Tiens donc... c'est intéressant".

Arès sentir des bras l'entourer, il serra les dents puis en fit de même. Son corps était froid, ses joues rougies. Était-ce le froid ou bien l'émotion...? Il fixa les mains d'Aphrodite bien calfeutrées dans le manteau, il les saisit et les massa. Arès les frictionna, souffla dessus, puis il eut une idée en la regardant... Il se leva d'un coup, s'étira et... éternua.


"... J'accepte, mais j'ai très froid alors je vais courir hein, fit -il sèchement.

Il marcha un peu en faisant quelques pas, puis fit demi tour, prit aphrodite et se mit à courir avec elle dans ses bras. C'était un transport plutôt chaotique. Ses yeux avaient un peu rougi également avec le froid persistant suite à son rire étrange de tout à l'heure. Ses yeux n'étaient plus mouillés, il n'ajoutait plus un mot, il courait. C'était inutile de demander à Aphrodite de courir et pourtant c'était si tentant. En plein virage, il la lâcha tout en lui maintenant la main.


"Allez, on court ensemble !"

Bon, il tentait de l'embarquer dans son élan en espérant qu'elle ne trouverait pas un moyen pour fuir.

" Je cours, tu cours mon a..... Aphrodite"




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Dim 23 Nov 2014, 03:08


flashback
le parc est-il vraiment un lieu de détente ?
f e a t ; arès ♥

E
Est-ce que c'est normal de se crier dessus pour dire que l'on s'aime ? Oui, cela peut arriver. Le problème, c'est quand les disputes se font de plus en plus régulières... Une dispute de couple n'était  pas  mauvaise en soi, au contraire c'est plutôt l'inverse qui est inquiétant. Après, il ne faut pas oublier que deux êtres en couples ne sont pas là pour se descendre  à chaque fois qu'ils se voient ou se croisent... Ce qu'Arès et Aphrodite avaient tous deux assez de mal à faire. Ces derniers temps, ils n'arrêtaient pas de se prendre la tête. La plus part du temps pour des bêtises, ou sur les même sujets critiques. A se demander pourquoi ils s'étaient remis ensemble, finalement. Il n'y avait aucun intérêt à se marcher et se cracher dessus à longueur de journée. Surtout pour traiter toujours et encore des mêmes sujets... Enfin, chez la plus part des couples. Ce qui pouvait être assez compliqué à comprendre chez nos deux dieux, c'est qu'ils avaient beaux être fou amoureux l'un de l'autre, la discussion n'était pas aussi simple que l'on pourrait le penser. Et les colères, les frustrations mélangés à leur passion n'arrangeaient pas vraiment la situation. Il y avait toujours une pique mal placée qui leur permettait de bien commencer. Il n'y avait jamais réellement de fautif, ils savaient qu'ils étaient tous les deux en tord dans cette affaire ; mais comme tout le temps, chacun défendait son parti en crachant sur l'autre. Dans le cas présent, la déesse de l'Amour avait l'impression de jouer à qui fera le plus de mal à l'autre. N'était-ce pas u, beau jeu ? Avec votre ennemi, oui, mais l'amour de votre vie ? D'assez mauvais goût, je vous l'avoue, mais c'était le seul moyen de toucher le dieu que l'on appelait Arès. Cela poussait tellement Aphrodite à bout quand il se mettait à ironiser tout ce qu'elle disait, à ricaner bêtement et la regarder de haut... Ah elle détestait ça. Il avait l'art pour la pousser à bout. Elle ne l'avait encore jamais poussé à bout. Il faut dire que les seuls fois où cela aurait pu arrivé, il était allé se calmer en mangeant des pâtes. Une nouvelle habitude pour ne pas tout faire foirer je suppose. Il avait bien raison sur ce point... Parfois, cela aurait pu finir très loin... Et même si les paroles que l'on dit en étant énervé ne sont pas vraiment ce que l'on pense, il y a toujours une petite part de vérité, il se cache toujours quelque chose. Il ne valait mieux ne pas trop en dire, donc. Aphrodite appréciait donc ce geste de sa part. Finalement, il lui montrait qu'il pouvait prendre sur lui, et cela... C'était un vrai geste d'amour.


Les gestes, c'était vraiment le plus important avec Arès et Aphrodite. Ils ne passaient pas leurs temps à se dire des mots doux, à s'embrasser ou se coller. Au contraire. Chacun arrivait à vivre sa vie, à ne pas voir l'autre pendant un moment afin de plus apprécier les retrouvailles. Mais les gestes étaient primordiales. Ils pouvaient être parfaitement en opposition avec des paroles, et donc donner une toute autre signification à leur conversation. Avec l'expérience de quelques siècles déjà, la déesse pouvait aisément dire qu'elle comprenait la plus part des messages cryptés d'Arès, mais encore fallait-il qu'elle soit d'humeur à faire cela. Lors de dispute, je vous laisse donc comprendre que ce n'était pas son fort. Certains mouvements ne mentaient pas, cependant... Ce coup de coude, qu'il venait de lui donner à l'instant, par exemple... C'était bien ce qui montrait qu'il se contenait et que la situation ne lui plaisait pas. Ce qui était le plus gênant avec Arès, c'est qu'il vivait dans l'illusion que tout le monde le suivrait bêtement, lui servant tout sur un plateau d'argent. Il ne fallait pas qu'il espère ça d'Aphrodite. Elle n'était pas le genre de femme à se laisser marcher dessus par qui que ce soit. Et donc, Arès ne serait pas le premier à la faire transgresser cette règle. Elle n’allait pas faire comme bon lui plaisait mais selon ce qu'elle avait envie de faire elle, ce qu'elle ressentait, ce qu'elle voyait. Arès laissait beaucoup paraître par l'intermédiaire de ses sourires ou de ses yeux. Avec le temps, la déesse  avait compris lesquels étaient les vrais et lesquels étaient les faux. Elle n'avait pas bien souvent besoin de son empathie sur-développée pour comprendre ce qu'il se passait dans la tête d'Arès. Elle savait très bien lire en lui, même si il ne lui disait jamais rien. Enfin, jamais était un peu dur. Bien-sûr qu'ils étaient sincères par moment, comme tous les couples. Mais ce n'était pas tout le temps qu'ils s'engageaient dans une discussion calme pour parler de sujets délicats. C'était peut être le seul reproche qu'Aphrodite faisait et pourrait faire à  cette relation. Le reste, c'était de la passion, du jeu, de la tendresse, du charme et des moments passés ensemble. La déesse avait fini par comprendre qu'il tenait à elle puisqu'il revenait toujours sur des sujets qui leurs faisaient mal. Il le faisait pour montrer à quelle point ça avait une importance pour lui – certainement. Aphrodite ne pouvait que se dire cela...  Puisqu'elle fonctionnait un peu de la même façon. Les disputes étaient loin d'être de la faute d'Arès uniquement. Il lui arrivait bien souvent, comme dans le cas présent, de provoquer cette dispute en pleine conscience de cause. Le sujet avait plutôt bien démarré aujourd'hui. Il avait été rapidement hors de contrôle. On avait touché  à pas al de sujets sensibles : la fonction de madame, son mari et cette fameuse bague, les mensonges de monsieur, sa peur de s'engager. Oui Aphrodite en était sûre : ils ne s'étaient pas mariés avant de peur que leur relation change. De peur que l'un se fasse prendre pour une conne et que l'autre s'engage trop et perde en liberté. Cela aurait été plus  simple si il l'avait avoué.


Mais non, comme d'habitude, le grand Arès avait chevauché son grand cheval et était parti au galop. La fierté ne le manquait pas. Il rigola sous le nez d'Aphrodite qui ne savait quoi faire. Elle était désespérée de le voir réagir ainsi. Elle sentit d'ailleurs quelques larmes lui monter aux yeux. Il ne l'avouerait jamais. Elle savait que c'était cela, elle le sentait... Elle le pensait... Mais il ne le dirait jamais. Il préférait faire l'idiot et lui rire au nez en lui disant que ses blagues étaient vraiment trop bonnes. Si il lui avait demandé, elle aurait craqué. Elle aurait commencé par pleurer et lui aurait avouer qu'elle n'avait pas voulu lui demander pour plusieurs raison. La première ? Et bien monsieur aurait été atteint dans sa fierté. Ce n'était pas madame qui était censé faire cela. Alors allez savoir comment Arès aurait réagit si elle lui avait apporté la bague. La seconde ? Et bien, c'était simple : elle ne voulait pas qu'il se joue d'elle. Elle avait eu peur de se faire rejeter, qu'il la prenne encore de haut ou qu'il décide de partir en courant. Aphrodite n'avait pas honte de le dire... Mais Arès avait peut être pas envie d'entendre tout cela. Alors elle se tut. Préférant garder le silence pour faire le trie dans ses émotions. Il ne fallait pas qu'elle craque maintenant... Elle n'allait pas tarder à changer de sujet.  


Laissant son regard divagué, elle se recentra. Non elle ne craquerait pas. Elle en rajouterais même. Après tout, elle avait dit qu'elle n'avait rien à lui prouver.... C'était toujours mieux que ce qui lui était passé par la tête tant la colère était montée haute. Aphrodite se bénit pour s'être retenue. Heureusement. Vous voyez, elle aussi elle faisait quelques efforts, même si elle était particulièrement de mauvaise fois aujourd'hui. Cette réflexion sur la chance d'Arès n'était vraiment pas bien placée. Elle ne savait même pas si elle avait déjà parler de cela avec lui...  Mais il n'avait pas aimé, il suffisait de voir sa réaction : il en faisait des caisses.


« Parce que tu penses que c'est de la mienne peut être ? » rétorqua-t-elle « Je sors ça d'où ? Mais réfléchi un peu, veux-tu ? Au lieu de cracher toutes ses horreurs, tu te fais du mal Arès. »


Aphrodite n'avait certainement pas tord. Le voir lui faisait de la peine. Elle savait qu'il souffrait, mais pourquoi s'en prenait-il à elle maintenant pour lui dire cela ? N'était-elle pas celle qui faisait le plus attention à lui justement ? Peut être n’était-ce pas assez visible ? Il est vrai qu'il était exigent, mais loin d'être débile. Il devait se rendre un minimum compte de ce qu'elle faisait pour lui, tout comme elle le faisait. N'ajoutant rien après cela, elle décida de passer au choses sérieuses. Elle fut trop occupée à tâter ses petites poignées  d'amour pour le regarder dans les yeux et le voir se mordre la lèvre. Ce qui ne l'empêcha pas de rire lorsqu'il réagit à ses mains froides qu'elle venait de poser sur sa peau toute chaude. De la torture. Lorsqu'il parla d'Héphaïstos, elle le rembarra tout de suite, lui annonçant la couleur de ses sentiments envers le dieu du Feux. Si cela ne lui faisait pas plaisir, elle se demandait bien ce qu'il attendait. Mais malgré tout, elle ne perdait pas son objectif de vu : il fallait qu'il perde du poids, ce petit Arès. Perdre du poids pour continuer à être le plus beau de tous les dieux existant. Exactement ce qu'il fallait pour Aphrodite. Il lui fallait quelqu'un d'aussi parfait qu'elle, et original. Quelqu'un qui marquait la différence. Elle avait trouvé tout cela en Arès sans vraiment le chercher à l'époque. C'était un merveilleux hasard.


« Ce que tu voudras, mais cela ne me va pas. » répondit-elle sèchement.


Elle commençait à aller un peu dans son sens non ? Non, ce n'était qu'une illusion. Enfin, peut être un peu, mais c'était plus pour le faire taire qu'autre chose. La déesse resta les mains si son ventre en le regardant frissonner. Elle n'était vraiment pas gentille. Vu comment il était habillé, il devait avoir bien froid. Mais qu'est-ce qu'il se passait dans la tête de ses mecs pour qu'ils se croient insensible au froid ? C'était trop efféminé de dire que l'on avait froid ? Non mais c'était n'importe quoi. La déesse allait retirer sa main lorsqu'elle fut interrompu par une petite fille. Une adorable petite fille aux yeux aussi bleus que sa robe. Elle était vraiment mignonne, et ce qu'elle disait sur la déesse de la Beauté la flattait. Mais Arès en prenait encore pour son grade. Au moins, elle n'était pas la seule à trouver qu'il était gros ! Aphrodite se réjouit de cette interruption, et, afin de le faire taire, elle enfonça son talon dans son pied en observant une réaction. Il n'avait pas reprit la parole, simplement grogner, comme d'habitude. Son visage affichait presque un sourire amusé par la situation, mais elle ne laissa pas paraître grand chose. Elle le sentit trembler. De froid certainement. Ce qui l'obligea à se presser, elle ne voulait pas qu'il meurt de froid – même si c'était techniquement impossible. Elle lui proposa se marcher avant de l'envelopper dans son manteau pour qu'il ait plus chaud. Il trouait ce marché intéressant ? Sa réaction n'était si mal finalement, bien mieux que ce que la déesse imaginait. Après tout, elle ne lui promettait pas grand chose... Ce n'était qu'une symbolique... Elle savait que ce n'était qu'une petite solution, que cela rendrait fou Héphaïstos. C'était la première bague qu'elle allait perdre. Il allait falloir observer la réaction du dieu du feu de très près, histoire de voir si elle pouvait se permettre de faire cela assez souvent... Cela pouvait devenir un autre jeu !


Elle sentit qu'Arès se laissa faire. Lui ayant kidnapper le bras, elle profita de cette petit étreinte. C'est de cela qu'elle avait besoin depuis le début, d'être contre lui... Combien de temps avaient-ils perdus à se chamailler ? Il ne valait mieux ne pas comptabiliser cela. C'était déjà presque du passé. Soudainement, elle sentit Arès se saisir de ses mains gelées, comme d’habitude, pour les masser et les réchauffer en soufflant dessus. Aphrodite ne ininterrompue point. Elle resta sage et profita de ce petit instant en posant sa tête sur son épaule, le frottant doucement. Cela ne dura pas bien longtemps, mais bien assez pour que la déesse ne redescende sa colère et sa rancœur. Il s'étira et.. éternua avant d'annoncer qu'il acceptait ce marché. Aphrodite afficha une mine radieuse, elle aimait se rabibocher avec son Arès, même si il faisait ça très sèchement. Il lui annonça même qu'il partait courir, il comptait donc se  mettre à l'exercice dès maintenant. Cela ne pouvait que ravir notre déesse qui se leva à son tour, s'apprêtant à le regarder partir. Peut être allait-elle le suivre gentiment en marchant. Elle ne voulait pas rentrer maintenant. Elle le regarda partir devant et revenir aussi sec pour la prendre dans ses bras :


« Mais qu'est-ce... » Elle s’accrocha à lui. « Mais qu'est-ce... Mais tu es fou, tu vas tomber [/color] » dit-elle en resserrant son  étreinte.


La voilà qui se trouvait dans les bras d'un Arès qui se débrouillait tant bien que mal pour avancer. C'était assez chaotique, certes, mais ce n'est pas ce qui marque la déesse. Les yeux légèrement rougis du merveilleux dieu qui le portait ne lui échappèrent point. Il ne dit rien alors elle déposa un petit baiser sur sa joue, vraiment du bout des lèvres pour ne pas l'embêter avec une trace de rouge à lèvre. Même si cela avait été tentant. Après quelques mètres, il s'arrêta et le déposa au sol. Gardant sa main dans la sienne il lui annonça qu'il allait continuer de courir, mais avec elle. Sans qu'elle n'est pu dire quoique ce soit, elle se retrouva embarquer dans son élan, peinant quelques peu à avancer avec ses talons. Malgré tout, elle ne l'interrompit point. Elle afficha un grand sourire. Son Aphrodite ? Ah oui, elle était tout à lui. Entièrement... Elle le força tout  de même à s'arrêter afin de retirer ses chaussures et les prendre à la main.


« Voila, je nous ralentirais peut être moins ainsi ! »s’exclama t-elle.


Pour une fois qu'elle était motivée et contente de courir, il ne fallait pas qu'il se prive de l'avoir à ses côtés. Bien qu'elle n'est évidement pas la même cadences que lui. Ses pieds, avec le froid, ne lui faisait même pas mal, elle se contentait de courir dans l'herbe, histoire de ne pas trop avoir de mauvaises surprises... Mais finalement elle ne se plaignit point. Elle était plutôt heureuse de partager cette première course avec Arès. N'ayant pas la notion du temps, elle ne serait dire combien de minutes ils avaient tenus. Une demi heure ? Un peu plus ? Essoufflée, elle demanda à l'aide de petite pression sur la  main d'Arès si ils pouvaient faire une pause. En plus, il était eu niveau d'un pont, au dessus du lac. Elle s'accrocha donc à la barrière, reprenant son souffle.


« Ce... Ce n'est vraiment pas pratique... Cette robe. Si j'avais...Su. »lui dit-elle.


Ses joues étaient légèrement rosées par l’effort, leur corps s'étaient plutôt bien réchauffés du coup. Aphrodite observa l'eau jusqu'à ce que son regard tombe sur cette bague. Elle la retira de son doigt et la fit glisser dans le creux de sa main qu'elle tendit au dessus de l'eau en direction d'Arès.


« Bon, je pense qu'il est temps de remplir ma part du marché, je n'ai pas envie de rentrer avec ça au doigt... Tu souhaites le faire ? » lui demanda-t-elle en souriant.


Elle mourrait d'envie de voir cette bague disparaître. Cela ne la dérangerait pas de le faire, bien au contraire. Mais si son Arès le souhaitait, elle céderait bien cette envie à son roi. Mais, une idée lui passa par la tête, elle la proposa donc assez rapidement, sans qu'il n'est eu le temps de répondre. C'est comme si lorsqu'elle avait parlé, elle venait de trouver au autre solution à son problème :


« On peut aussi le faire ensemble si tu le souhaites, tu n'auras qu'à poser ta main sur la mienne pour qu'on la condamne à la  noyade. »


C'était tout ce que méritait cette chose, la noyade. Après tout, ne coupait-elle pas la liberté d'Aphrodite ?  On pouvait aisément parler de d'air pour évoquer la liberté, donc, ne pouvait on pas dire que cette saleté de bague coupait le souffle à notre déesse ? La noyade était une excellente vengeance non ? Aphrodite se ferait un malin plaisir à raconter cela à Héphaïstos.




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Lun 24 Nov 2014, 00:55

Arès n'était pas quelqu'un facile à comprendre. On ne pouvait pas dire qu'il ne communiquait pas, non ce n'était pas cela le souci ; il communiquait mal. Le pire dans cette histoire c'est que l'on aimerait dire qu'il ne le fait pas exprès, mais non avec lui c'était conscient et c'était même assez peu commun de le voir regretter quelque chose qu'il aurait dit. C'était comme s'il se savait ce défaut et qu'il s'en moquait. Il s'en portait bien même. La seule épine dans l'histoire c'était lorsque cela touchait des personnes auxquelles il tenait vraiment, vraiment là... il avait le réflexe idiot de ne pas s'excuser et de garder le silence. Pour lui, ne pas en rajouter c'était déjà une grande chose en soit. Alors oui il recherchait parfois les fautifs comme il le faisait d'ailleurs ici en souriant bêtement, car en plus il était persuadé de ce qu'il racontait, prêt à l’appuyer au besoin.

" Des horreurs hein... Pff."


Il s'était abstenu de poursuivre en pestant en lui-même, en se disant que elle réfléchissait tout autant que lui alors elle devait voir, il n'était pas le seul à être de mauvaise foi. Cela le lassait, cela l'agaçait de devoir se taire, car il aurait bien continuer là... Comme Aphrodite marchait plus ou moins dans son sens pour la suite, il se calma nettement. Enfin c'était sans compter sur ce magnifique coup de talon dans son pied qui allait être bien endolori. Sachant ce qu'il voulait faire par la suite, il avait mal d'avance. Il remua le pied pour vérifier qu'il pouvait au moins assurer une certaine flexibilité. Comme il la sentait qui massait son petit ventre, cela commençait à le motiver pour se prendre en main. Quand elle lui proposa ce marché, il sauta sur l'occasion. En plus, elle lui témoigna de cette tendresse dont elle savait faire preuve à son égard. Son bras était retenu par le sien, il se calait contre elle tandis qu'il faisait quelques pas l'un à côté de l'autre. Arès sentait cette fine pression, cette présence qui se contentait de si peu et de beaucoup à la fois. D'un air malicieux, il regarda ses talons en songeant que ces objets qui lui avaient infligé tant de mal allaient bientôt devoir disparaître. Dès qu'il vit ce sourire digne de la plus belle des joies, il lui fit ce qu'il faisait à chaque fois : masser sa tête en frottant son front. Il le faisait lentement pour sentir chaque moment de contact. Quand il se mit à presser le pas pour se détacher d'elle, il la sentit d'agripper. Adieu sa petite blague pas drôle ! Il se mit à rire en disant :


" Fou? ah peut-être, rassure toi j'ai encore mes deux pieds valides... Enfin je crois. Si TU tombes, je serai là."


A la fois une provocation, mais à la fois presque une promesse, il ne se voyait pas sans elle. Alors oui si elle tombait, il tomberait avec elle. S'il semblait ne pas l'appuyer ou se désintéresser de ses affaires, il n'en était pas insensible. Dès qu'il l'avait appris, il avait eu une envie folle de " péter la gueule" à son frère dans toute la violence et la férocité dont il pouvait faire preuve. S'il se déchargeait sur Aphrodite, c'était qu'il ne voulait pas de ce rival, même s'il n'était pas en rivalité avec au vue du marché qu'ils avaient conclu ensemble. Non, il n'avouait rien. C'était bien cela le souci.

Quand il accéléra, il sentit que la main qu'il tenait se faisait de plus en plus tendue. Arès s'arrêta en lui disant qu'ils n'y arriveraient pas à cette cadence. Aphrodite ôta ses talons, elle comptait le faire depuis le début si monsieur s'était donné la peine d'expliquer son projet. Comme d'habitude, il avait agi plutôt que parler... Ils traversèrent une longue allée d'arbres, Arès les observa en jetant un regard en arrière pour voir sa reine commencer à galérer. Ses ralentissements furent répétés dès qu'il s'en aperçut, mais cela ne suffit pas. Aphrodite serra un peu sa main pour lui signaler qu'elle n'en pouvait plus. Un peu déçue de devoir écourter cet exercice, ils se rendirent au-dessus d'un pont. Ce cadre faisait très romantique. Le petit cours d'eau circulait entre les pierres gelées, la nature était calme sans aucun passage ni à droite, ni à gauche. Ils étaient seuls. Rien que tous les deux. Il se moqua d'elle en lui disant qu'une robe en hiver, c'était évident qu'elle n'avait pas la tenue adéquate, même si plus il posait les yeux sur celle-ci plus il la trouvait ravissante et parfaitement bien choisie.

Arès se mit à fixer la bague d'un air énervé, il ne répondit rien à Aphrodite. Il ne se jeta même pas sur l'occasion de le faire lui-même. Il fit glisser son bras le long du sien dès l'instant même où elle évoqua l'idée de le faire ensemble. Sa main prit délicatement la bague tout en étreignant doucement Aphrodite avec une telle douceur que l'on jurerait qu'elle avait changé d'amant. Sa main droite pendant que son opposée tenait la bague, se posa sur la main d'Aphrodite. Arès finit enfin par lentement se tourner vers elle, il la fixa avec intensité et sans même regarder il fit fondre la bague dans un feu incandescent tandis qu'il embrassa sa reine avec fougue. Pas un seul regard pour ces débris qui n'atteignirent même pas l'eau. Au moins, le ruisseau ne serait pas empreint de cette alliance sans queue ni tête. Arès la câlina de toute ses forces tandis qu'il mettait toute son âme dans ce baiser. Il plaça sa main encore brûlante de ce feu qu'il avait généré contre cette joue si froide qu'il sentait sur le visage radieux de sa douce. Il cherchait encore à la réchauffer alors que c'était lui qui était si mal. Sa joie était immense et l'avait ramené à ce moment où il s'était décidé devant une vitrine à les acheter ces alliances... Ce geste qu'il n'avait pas pu faire et qu'il ne pourrait sans doute jamais. C'était comme ça. Tout comme ce froid qui lui brûlait la peau, il n'y pouvait rien. Après ce baiser, il ne bougea plus... il resta face à elle attendant quelque chose, mais il dut se reculer après plusieurs éternuements. Ses joues devenaient un peu rouges. Sa stupidité de vouloir se montrer fort lui coûtait que là il chopait une bonne vieille crève gratuite.




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Re: Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite) | Lun 24 Nov 2014, 22:22


flashback
le parc est-il vraiment un lieu de détente ?
f e a t ; arès ♥

C
omme précisé auparavant, Aphrodite n'aimait pas le froid. Elle a beau s’extasier devant la beauté des paysages, tranquillement assise sur un rebord de fenêtre, au chaud, le froid était un de ses grands ennemis – pour ne pas dire le plus redoutable. C'était désagréable d'avoir froid, de sortir sans vraiment pouvoir profiter d'une longue balade sans que votre nez rougissent, que vos mains gèlent, que votre peau  frissonne.  Il n'y avait rien de plaisant à grelotter, à s'enrouler dans des couches et des couches de vêtements pour finalement les enlever une par une en rentrant – ce qui en plus d'être contraignant mettait bien longtemps. En plus, à cause des changements de température, le corps devenait rapidement sensible et il suffisait d'une sortie pour tomber finalement malade et  rester au lit toute la journée, voire toute la semaine. Donc, selon elle, avoir froid n'était absolument pas classe. En revanche, les paysages eux l'étaient. Elle trouvait cette saison particulièrement belle et  magique, pensait qu'elle permettait de voir les paysages de tous les jours sous un autre angle. La neige scintillante qui se déposait où bon lui semble semblait redécorer tout un monde. La déesse adorait le parc dans lequel elle se trouvait, pour bien des raisons... Mais elle le trouvait encore pour élégant et agréable en cette saison. Les gens sortait moins, les allées étaient donc plus accessible, on pouvait être plus à l'aise, plus intime, se balader sans croiser personne, faire quelques folies. Repasser dans ces allées lui remémorait bien des balades. Balades qu'elle faisait la plus part du temps avec l'homme qui se trouvait à côté d'elle, l'homme qui la faisait la plus enrager, l'homme qu''elle aimait de tout son cœur, malgré tout. La plus parti du temps, ils ne parlaient pas forcément, appréciant le silence de l'autre. Peut être trop perdus dans leurs pensées respectives ou à se caresser la main. Les mains. C'était un peu une manière de se dire je t'aime chez Arès et Aphrodite. A défaut de clamer haut et fort qu'ils s'aimaient comme  le faisait certain couple, eux préférait entremêler leurs doigts et laisser leur corps respectif communiquer à l'autre tout ce qu'il ressentait plutôt que  le dire. Honte ? Non, ils n'avaient pas honte de s'aimer. Cet n'était vraiment pas pour de la honte qu'ils ne le disaient pas. C'était juste comme ça. Cela arrivait qu'ils se le disent, qu'ils se le répètent... Mais c'était compliqué. Aphrodite avait bien compris que ce n'était pas quelque chose qu'Arès dirait aisément, si ce n'était pas pour se jouer de la personne à qui il le disait. Il avait eu l'occasion de parler des relations qu'ils avaient entretenu avant de se rencontrer, et elle avait bien compris qu'il aimait jouer, qu'il n'aimait pas simplement. Peut être trouvait-il ça trop niais et manipulateur de le répéter tout le temps ? Et puis, il ne faut pas oublié que leur relation ne les avait pas forcément inciter à le crier sur tous les toits.

Durant la première partie de leurs relation, bien avant le mariage d'Aphrodite et d'Héphaïstos, leur relation était compliquée sans l'être. Ils se cherchaient, jouaient de leurs charmes pour se dire intéressé par l'autre. Mais des deux côtés, on pouvait aisément sentir une résistance et bien qu'ils se le disaient... Le pensaient-ils vraiment ? Je ne vous parle pas d'un simple « je t'aime » mais de sincérité, d'émotion, de sentiments. Donc Aphrodite avait peur de le dire, le vrai « je t'aime ». Peur de le dire et qu'il se joue d'elle, parce qu'elle savait qu'elle l'aimait éperdument... Bien plus que tout ce qu'elle avait vécu auparavant. Il faut dire qu'habituelle, c'était elle qui se jouait des autres. Les humains, bien que très passionnants et passionnés avaient un immense problème : une durée de vie déterminé. Partant en connaissance de cause, elle savait qu'elle ne pourrait l'aimer pleinement, elle savait qu'elle serait blesser au final. Dans la seconde partie de leur relation, juste après le mariage d'Aphrodite cette fois-ci, alors qu'ils venait de se remettre ensemble, cette option ne changea point. Il y avait toujours aussi peu de « je t'aime » présent dans leurs conversassions. Certainement à cause de l’habitude et de la situation dans laquelle ils se retrouvaient. Oui ils s'aimaient, mais ils n'étaient point mariés. Alors c'était peu approprié. On le disait, mais discrètement. On s'aimait en secret. Aphrodite avait eu peur à l'époque, elle lui avait dit... Peur des reproches des dieux, peur que quelque chose lui tombe encore sur la tête. Elle n'avait point envie de cela, elle était déjà assez en souffrance comme cela. En réalité, la seule chose qui lui avait permis à l'époque de continuer à se lever tous les matins avec cette même envie de se battre, c'était son Arès. Même si ils se prenaient la tête, même si ce n'était pas une période facile. Aphrodite avait été chieuse avec Arès. Elle l'envoyait sur les roses, le faisait attendre quand il venait lui rendre visite, tout cela pour finir à sa porte, à frapper désespérément, voir attendre toute la nuit... Tout cela pour quoi ? Finir par partir. Mais finalement, chacun avait su prendre sur  lui ou suffisamment bien extériorisé ce qu'ils ressentaient pour qu'ils en soient ici aujourd’hui – et que cela dure encore bien des années. Il acceptait ses défauts comme elle acceptait les siens. Et cela, c'était beau. Chacun avait ses défauts, les portait quotidiennement. Et malgré l'indifférence et les remarques d'Arès, il n'en restait pas moins sensible. La preuve, il avait été touché lorsqu'elle lui avait dit qu'il avait grossi. Et heureusement ! Il y pensait quand même ce petit Arès, même très rapidement puisqu'il souhait commencer sa course dès à présent.

Si ELLE tombait, il serait là, hien ? Aphrodite ne fit que resserrer son étreinte. Arès était capable de dire tant de belle chose – même si elle savait pertinemment qu'il avait insisté sur le TU afn de lui montrer que c'était de sa faute. Soit, c'était de sa faute, mais il serait là. Il ne l'abandonnerait pas. Avait-t-elle douté de cela dernièrement ? Depuis qu'ils s’étaient remis ensemble ? Non. Elle lui faisait confiance, elle savait qu'il ne fallait pas s'appuyer sur des schémas de pensées basiques. Arès n'était pas du genre à faire les choses simplement, de façons transparentes. Il fallait interprétée. Ce qui rendait la communication difficile, mais pas impossible. Donc, ce qu'il venait de dire avait un autre sens. Plus qu'un reproche. Aphrodite se retenait une fois de plus de verser quelques larmes, tant elle était contente d'entendre cela. Elle préféra rire, lui donnant cela comme unique réponse. Parfois, il n'était pas nécessaire de parler. Les gestes, le corps parlait de lui même.

C'était une course assez catastrophique, il est vrai, puisqu'il avait décidé d’entraîner la déesse avec lui. Courir n'avait jamais été le truc d'Aphrodite. Depuis qu'elle était jeune, elle avait toujours préféré les activités « intellectuelles » plutôt que sportives. Mais elle ferait un effort pour Arès, cette fois-ci – et peut être d'autre si le dieu de la Guerre le souhaitait. Finalement, elle se pliait bien aux désirs d'Arès non ? Oui évidement. Mais c'est uniquement pour la simple et bonne raison qu'elle désirait ces choses là elle aussi. Rapidement, à la fois par fatigue et à cause des mauvaises conditions de course, Aphrodite demanda à Arès de s'arrêter. Il avait eu beau ralentir, rien n'avait changé au fait que sa robe était embêtante et qu'elle ne tenait pas à l’endurance. Si il voulait qu'elle se joigne à lui plus souvent, ils allaient devoir trouver une façon de faire pour que monsieur fasse son quota et madame ne peine pas trop – y aller progressivement quoi. Alors confortablement installés sur ce pont, qui offrait un cadre plus que romantique par ce temps, Aphrodite proposa à son amant de conclure sa part du marché. Glissant sa bague dans sa main, cette horreur sans nom voleuse de liberté, elle sentit le bras d'Arès se caresser contre le sien et prendre cette fameuse bague. Au même moment, Arès se rapprocha de la déesse, choisissant une petit étreinte des plus confortables, des plus douces. Son Arès était totalement métamorphosé. Leurs regards se croisèrent, leurs corps se touchèrent, leurs lèvres échangèrent un baiser passionné pendant qu'Arès faisait fondre cette bague. Au contact de ses lèvres contre les siennes, Aphrodite ferma les yeux, profitant de ce moment. Elle en oubliait déjà cette bague, tellement elle était dévorée par la passion. Des larmes se formèrent au coin de ses yeux : elle était heureuse. Elle se sentait comme libérée. Elle se sentait aimée.

Le feu. C'était encore pire comme torture que la noyade – enfin non, elles se valaient. Mais disons que c'était parfaitement adéquat en vu de la situation. Aphrodite avait fini par déposer sa main sur la hanche d'Arès. Peu importe ces poignées d'amour, il serait toujours celui qui la fera fondre, celui à qui elle appartiendra à jamais, celui qu'elle aimait. Tout en remontant cette main dans son dos, se collant contre lui, elle sentit la main chaude d'Arès se déposer délicatement sur sa joue froide. Il était vraiment... Adorable.. Elle serra ses main sur sa veste, dans son dos, comme pour s’accrocher à lui. C'est ce qu'elle avait besoin. C'est ce qu'elle avait envie : être avec lui. Après ce baiser – car toute bonne chose à malheureusement une fin – il s'écarta d'elle pour éternuer. Elle en profita pour essuyer les quelques larmes qui avaient pris forme aux coins de ses yeux avant de  le regard, inquiète. Il allait attraper froid. Elle fouilla dans son manteau et en sorti des mouchoirs qu'elle glissa dans  le creux de sa main.

« Tu vois, tu attrapes froid... » murmurât-elle.

Elle se rapprocha de lui, l’entraînant une fois de plus dans un câlin des plus tendres afin de frotter ses mains contre son dos dans le but de le réchauffer. Ah ces hommes, mais qu'avaient-ils à prouver ? Ce n'était pas en montrant qu'ils résistaient au froid mieux que les femmes qu'ils allaient charmer... Surtout pas avec un rhume ou une grippe. Aphrodite posa sa tête dans le cou d'Arès, juste au creux. Elle avait tourné la tête de façon à ce que la menton du dieu lui arrive au niveau des yeux. Oui, avec ces talons, elle n'était pas si petite. Aphrodite n'était pas petite. Elle arrêta ses mouvements de mains dans  son dos pour le serrer contre elle. Elle repensait à tout ce qu'ils s'étaient dis, à sa réunion de ce  mâtin, ces droits qu'elle n'aurait pas... Finalement, elle sentit les larmes couler. Ah, c'était plus fort qu'elle, cela ne lui arrivait pas souvent, mais en vu de ce silence, de cet anneau enfin éliminé, de ce baiser qu'ils venaient de partager... Je pense que les circonstances étaient telles qu'elle se trouvait en sécurité, tout contre lui. Cela ne dura pas longtemps, juste le temps que quelques larmes tombent sur la veste d'Arès. Une question de dizaine de secondes. Elle resta silencieuse le temps de se reprendre. Oui, ce n'était pas le temps de pleurer, maintenant qu'ils s'enlaçaient. Secouant la tête, elle finit la changer de sens, plongeant son regard dans le vide le temps d’essuyer  discrètement ses larmes. Elle n'avait pas envie qu'il se sente obligé de faire cela. Elle n'avait pas envie qu'il la porte à se point, elle était forte, bien plus forte que l'on pouvait l'imaginer. Mais voilà, ses problèmes avaient pris la fâcheuse tendance à ne pas aller dans son sens...

« Et... Et si on prenait le chemin de retour ? Je n'ai certes pas encore le droit à mes appartements, mais j'ai réussi à négocier un peu plus de liberté. Je peux inviter qui je veux, quand je veux pendant la durée que je  le souhait sans que cet ingrat vienne me déranger. Il n'a plus de droit sur ma partie du bâtiment. » annonça-t-elle calmement, presque en chuchotant. « A moins que tu ne veuilles qu'on ailles chez toi... Mais dans tous les cas, on rentre. Je ne vais te laisser attraper froid aussi facilement, je te ramène au chaud  »

Sous entendu qu'elle allait prendre soin de lui. Aphrodite pouvait se venter qu'être assez douée pour prendre soin des autres... Surtout des êtres qui lui sont chers.




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Le parc est-il vraiment un lieu de détente ? Flashback 01 ( Pv Aphrodite)
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