Un amoureux est un homme qui se met à quatre pattes en croyant n'être qu'à genoux. [Pv : Euros ♥]

« Un amoureux est un homme qui se met à quatre pattes en croyant n'être qu'à genoux. »

L'amour te rend bête. Mais ça te fais un certain charme ~

Quelle belle et douce femme qu'est notre Athéna. Vous ne trouvez pas ? Comment ça non ? Je ne comprend pas ce que vous voulez dire. C'était une belle femme, agile, semblant un peu frêle et délicate. Il ne fallait juste pas s'y frotter de trop près. Il suffisait de voir comment cela se finissait généralement entre elle et son frère tient. Il ne faisait pas long feu et bien souvent, il n'en ressortait pas indemne. Alors quoi ? C'était une brute ? Non pas vraiment, certainement une femme juste forte, libre et indépendante. Il y aurait du soucis à se faire si elle avait besoin de quelqu'un dans la vie tient. On pourrait penser à une catastrophe qui provoquerait la fin du monde en fait. Mais ce n'était pas le cas. En fait c'était le contraire. Ce n'était pas rare que l'on fasse appel à elle pour demander conseil et ce. Peu importe le domaine. On s'est très rapidement rendu compte que la jeune femme était capable de couvrir beaucoup de domaine de son savoir. Elle ne savait pas tout non. Mais le nombre de chose qu'elle ignorait était tellement minime que cela ne se remarque pas. Et puis, si elle ne sait pas quelque chose, elle est capable de le retenir ou même de l'apprendre d'un facilité déconcertante. De quoi dégoutter tous les grands esprit tient. Qu'ils soient mortels ou divin. Je pense qu'on peut sans l'ombre d'un doute affirmer qu'elle était la personne la plus intelligente qui soit. L'intelligence a bien des formes, mais elle était au dessus de tout. Pour certain c'étaient la beauté. Pour d'autres la force brute, pour ce qui était d'elle c'était son intelligence. Et ça, même son pauvre neveu pouvait le savoir, malgré son esprit d'amoureux transit qui lui brouillait le cerveau. Le rendant maladroit et en fait. Terriblement ridicule aux yeux de la Déesse. Mais cela ne l'empêchait pas de le rendre mignon. Un peu. Écoutez, on se trouve parfois les occupations qu'on peut dans la vie, surtout quand elle est aussi longue que la sienne. Mais Euros était décidément un bien mauvais élève. Ce n'était pas de sa faute s'il n'était vraiment pas doué avec la femme hein.

Mais monsieur était de mauvaise foie. Rejetant la faute sur elle. Et pire encore. Allant en plus dire qu'elle n'était pas une vrai femme et que du coup il n'y avait aucun doute à avoir sur eux. Qu'on ne pouvait bien sûr pas penser qu'il puisse offrir ce bouquet à une non-femme comme Athéna hein. Ayant pris la direction de l'arbre où elle comptait se poser pour attendre que Monsieur ait finit de bouder. Elle s'arrêta un instant. Soulevant légèrement sa robe pour ne pas se prendre les pied dedans et surtout louper une racine. Elle le regarda un bref instant. Son visage semblait si doux. Si calme, c'était un peu ce qu'elle était au naturel. Mais le bleu de ses yeux était aussi froid et mordant que la glace. Autant dire que même si c'était un compliment de sa part, c'était tout sauf bien accepté de la part de la femme. Elle lâcha alors sur un ton tellement neutre pourtant.

« Les femmes ne sont pas toutes des créatures ne s'intéressant qu'à leurs apparences. Une femme de savoir reste une femme. »

Bon. Je crois. Que c'était clair hein ? Je doute qu'Euros soit assez fou pour oser s'aventurer d'avantage sur ce terrain là. En fait, la femme n'était pas une féministe, elle les trouvait ridicule. Mais le machisme est également quelque chose qu'elle ait. Et Dieu sait qu'il vaut mieux éviter de l'être devant la Déesse tient. Elle avait déjà eut affaire à des personnes doutant d'elle d'un point de vu Guerre parce que c'est une femme. Parce qu'Arès à côté semble être un Dieu fort et tout. Mais lorsqu'ils avaient la Déesse là pour mener l'autre camp à la victoire. Ils avaient tôt fait de changer d'avis. La femme était certes du genre à ne pas apprécier toute forme de moquerie ou alors de bêtise à son égard. Mais loin d'être violente. Elle écrasait sa victime de la façon la plus gracieuse qui soit et en bonne et due forme. N'est-ce pas beau ? Ahem. Quoiqu'il en soit. Elle s'installa. Avec son livre. Et n'ouvrit plus la bouche. Attendant juste. Malgré la dureté de son regard et de ses propos, elle semblait toujours parfaitement calme. Comme si elle n'avait pas réagit. Que tout glissait au dessus d'elle. Et vous savez quoi ? Il fût le premier à rompre le silence. S'installant non loin d'elle. Prenant même la peine de se téléporter pour aller chercher de quoi se préparer une petite tasse de thé tranquillement. Avant de se pencher au dessus d'elle l'air curieux. Et finalement. Enfin reprendre la parole. Soupirant. La jeune femme ne daigna sur le coup pas lever les yeux. Pour finalement tendre la main et.. prendre la tasse qu'il venait de se faire et la porter à ses lèvres pour en boire le contenu. Elle souffla alors. Son sourire pouvait presque la rendre effrayante en fait. Elle était si calme, si douce. Et pourtant elle était terrible dans les propos qu'elle tenait. Mais ce qui était le pire était certainement qu'elle était loin d'avoir tord. Mais il est évident que l’orgueil de la belle blonde était bien gonflé, un peu comme tous les Dieux. A juste titre. Ça elle en avait conscience. Mais agissait en tant que tel tout de même.

« Je ne suis pas une experte. Non. Reconnut-elle. Tu devrais te tourner d'avantage vers Aphrodite ou même Eros pour ce genre de conseil. Après Pour ma part à défaut de vivre l'amour, j'ai pût aisément me rendre compte de l'art de la séduction. Et toute « moindre valeur » qu'ont mes conseils. Je peux t'assurer que tu ne sais pas t'y prendre. »

Et bim. Pourtant elle reconnaissait ses tord. Mais juste non. Il était mauvais. Incapable de se débrouiller... Pauvre neveu. Soupirant alors de plus belle, tout en reposant la tasse de thé, appuyée sur son livre. Elle ajouta.

« Aphrodite a tous les mérites de l'affaire. Mais la différence était qu'elle le désirait et donc, qu'elle s'est approché de lui. Pour ce qui est de ta part, c'est toi qui lui court après. Et visiblement, elle a bien du mal à rentrer dans ton jeu.»

Le pire. C'est qu'elle n'avait pas tord. Tout était correct, et logique dans ses propos. Toujours tout. Même lorsqu'elle disait ce genre de vérité qui rappelait à ce pauvre Euros à quel point il était bien misérable à courir après la demoiselle. Mais bon, l'amour rend aveugle. L'amour fait faire des choses irraisonnée aux gens. Et c'est certainement pour cette raison que la Déesse était incapable de tomber amoureuse. Haussant les épaules, avant de reprendre une gorgée de sa boisson. Elle fit téléporter le bouquet qui était plus loin pour le voir apparaître dans sa main, celle du côté d'Euros. Pour lui tendre ce dernier. Un bouquet ne se jette pas. C'est pourquoi d'ailleurs avec ce geste elle lui mit certainement le nez dans le nez sans réellement le vouloir...

« Et sinon. A-t-elle déjà eut des prétendants ? Des aventures qui ont marchés ? Peut-être que tu arriverais enfin à voir ce qui cloche chez toi à ses yeux. Ou alors te rendre enfin compte que cela fait trop longtemps que tu lui cours après.»

Non j'vous jure qu'elle voulait pas être si pessimiste. Mais franchement ses chances étaient infimes. Il faudra bien qu'un jour il arrête. Mais après. Peut-être arriverait-il enfin à surprendre notre Déesse. Qui sait. Quoiqu'il en en soit. Sa chouette semblait soutenir sa maîtresse en venant se poser droit devant le jeune Dieu roux et le regarder. Fixement. Étrange cet animal parfois vraiment

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« Un amoureux est un homme qui se met à quatre pattes en croyant n'être qu'à genoux. »

L'amour te rend bête. Mais ça te fais un certain charme ~

Comme quoi, même les Dieux peuvent avoir des petits problèmes aussi débiles que est-ce que telle personne m'aime ou a de l'intérêt pour moi. Vous savez, ces petites histoire que l'on peut retrouver même chez les humains et bien malgré la toute puissance des Divinités, certains en étaient encore au stade à se poser des questions, à tenter une drague digne d'un étudiant un peu coincé. Tient, mais en fait, voilà à quoi il lui faisait penser. A un jeune étudiant trop coincé qui chercher à attirer tant bien que mal l'attention de la fille qui sait visiblement ce qu'elle veut dans la vie. N'est-pas là amusant pour un Dieu qui lui même adore passer son temps le nez dans un bouquin et que donc, il devait avoir un sacré savoir qui va avec ? Comme quoi, l'intelligence peut prendre bien des formes. La forme pure et simple qu'on lui donne souvent, le savoir, ce qu'Athéna avait énormément, pour ne pas dire qu'elle en avait limite trop dans un seul être. Euros était également un homme de savoir alors oui, il était un homme intelligent. Il y a encore l'intelligence dans la façon de raisonner, la débrouillardise à analyser les choses en temps réel. Chose qui était de suite plus corcés pour ces jeunes gens si terre à terre et attachés à des faits réels et scientifique. Autant Athéna pouvait se débrouiller, elle était une femme indépendante, aimé et qui savait faire de même en retour. Son point faible résidait dans sa capacité à adapter son comportement aux autres, ayant un peu tendance à être égale à elle même en toute circonstance, soit dire ce qu'elle pensait et peut-être analyser un peu trop de ce qui l'entours. Mais dans le cas de son neveu, ce dernier était bien pire. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Il avait du mal à s'adapter tout court, voir même à carrément analyser correctement la situation. Depuis tout à l'heure, elle essayait de lui faire comprendre une chose : il n'avait aucune chose. Surtout ainsi. Depuis combien de temps était-il à lui courir après ? Lui même ne devait plus trop savoir la date exact à force. Mais ça le rend d'autant plus perservant, mais également terriblement naïf. De croire qu'un jour, elle changera d'avis à l'usure. Ne sait-il donc pas que c'est ce qui agace le plus les femmes souvent ?

Visiblement non. Et les conseils de sa chère et tendre tante semblait bien peu important sur le coup. Trouvant alors le moyen de caser qu'elle n'était pas une femme à ses yeux, que ce n'était donc pas pareil. Ce à quoi elle répondit alors d'une phrase certainement aussi courte qu'intelligente. Heureusement qu'il ne s'était pas engagé sur ce terrain, Athéna était du genre très doué pour defendre l'honneur des femmes quand cela était necessaire, la preuve à Athène ou elle avait fait son possible pour les mettres en valeur. C'est une femme, une femme de savoir, une femme de guerre. Mais belle et bien une femme. Juste avec le coeur complètement fermé c'est tout... L'avantage de vouloir faire entendre raison à quelqu'un d'aussi intelligent que têtu, c'est qu'au bout d'un moment, les sages paroles finissent toujours par atteindre le cerveau. Et donc le pauvre bougre boudeur qui tentait de se racheter à coup de tasse de thé -oui oui j'ai vu clair dans ton jeu sache le !-. Souriant alors légèrement, bien que semblant bien calme face à cette petite victoire, Athéna se contenta alors pour toute réaction à tourner une page de son livre. Oui. On peut dire que ça, c'est de la réaction... Il n'y avait de toute façon rien de plus à ajouter, il avait enfin dit quelque chose de censé, inutile de remettre une couche, la femme n'aime pas parler pour rien. Toujours pour un but précis, qu'il soit intelligent ou non, mais là n'est pas le soucis...

Reprenant une gorgée de sa tasse. Elle était en revanche bien déterminée à lui prouver que son rival n'était en rien meilleur qu'elle. Il vivait juste quelque chose qu'elle ne désirait pas, et c'était tant mieux pour lui, tant qu'il rendait Aphrodite heureux et que cela lui convenait, que demander de plus ? Elle n'était pas méchante à ce point... Depuis quand Euros favorisait le partit de son rival ? Il était bien l'un des premiers à affirmer qu'Athéna était bien plus forte sur bien des points et lui était supérieur. Le regardant du coin de l'oeil. Elle hocha la tête.

   

« Ta déduction n'est pas fausse, elle serait même correct. Mais dans le cas présent, Aphrodite n'est pas une idiote, ni une femme de mauvais gout. Ce sont juste là ses gouts à elle et en est heureuse ainsi. Alors. Au final, c'est un bon choix. L'intelligence ne fait pas tout, ne compte pas sur cette dernière pour l'amour, il y a d'autres facteurs qu'on ne contrôle pas qui rentrent en compte. »

Elle reposa alors sa tasse à la fin de sa phrase. C'était des choses qu'elle avait apprit et observé, mais ne pouvait réellement le comprendre. Elle n'était jamais tombée amoureuse, et ne pensait pas que quelqu'un en ait déjà fait de même dans le sens inverse, il serait bien mal tombé le pauvre. Mais Aphrodite en était là un parfait exemple, la femme fatale qui finit par succomber littéralement...

Mais bien décidée à régler son problème, c'est non sans lui faire manger son bouquet de fleurs presque au sens propre du therme qu'Athéna posa diverses questions pour d'avantage cerner la chose. Et faut avouer, qu'elle tira une drôle de tête à la mention d'un mariage qu'il la courtisait à cette époque. La blonde roula alors des yeux. Décidement à croire que c'était propre aux Dieux d'avoir ou de vouloir des relations en dehors des mariages des un et des autres. S'il était mortel ne pouvait-il pas attendre ? Une question lui vint directement à l'esprit et elle ne se gêna pas pour la poser, non sans glisser une phrase.. disons, de reproche au passage.

   

« Hm hm. Une femme mariée, c'est un vice que même les Dieux apprécient visiblement... Comment a-t-elle réagit à tes premières approche ? »

Si elle n'avait pas apprécié qu'il ignore son statut de mariée et surtout si elle tenait à le converver, il ne faut pas s'étonner qu'elle réagisse mal derrière. Elle devait le prendre pour un gros collant, voir même un homme n'ayant pas de parole. Enfin de toute façon, ce qui est fait est fait. Le regardant alors se lever, le rouquin se prit alors la tête tout seul fasse à la chouette, qui d'ailleurs lui répondit dans son propre language, comme pour appuyer les propos de sa maîtresse. Ils étaient bien sur la même longueur d'onde ces deux-là. Avant de finalement se détourner pour rejoindre son ami l'affilié oiseau bleu. Regardant vaguement son ami faire, c'est une question qui sonnait presque terrible à ses oreilles qui la remana sur terre. Hm ? Abandonner ? C'était quoi cette voix de perdant ? Cette phrase de perdant ? Athéna leva son regard vers lui, avant de soupirer. Son livre entre ses mains disparut, la tasse se téléporta pour se poser à un endroit plus sûr pour éviter toute casse. Tandis qu'elle se releva gracieusement.

   

« Tu passes rapidement du tout au rien mon pauvre. Il faut être objectif, tenter sérieusement quelque chose si tu en as la chance, ou alors abandonner si tu n'en as aucune. Rester entre les deux ne t'apportera rien. »

Du coup, elle devait lui poser une question qui pourrait tout déterminer. Les bras croisés, elle claqua des doigts, et alors diverses fleurs, qu'on pourrait se demander leur provenances firent alors leurs apparitions à leur pied. Classé en différents tas selon leur nature.

 

« S'est-elle déjà montré ouverte à tes avances ? Peut-importe la réponse. Mais choisis des fleurs en fonction de la réponse, et fais lui passer un message. Inutile de tourner autours du pot avec des courbettes inutiles. Les femmes aiment souvent les hommes forts qui savent ce qu'ils veulent et ce qu'ils font. Cela doit se voir dans tes faits et gestes. »

Et étrangement, vu le tempérement de la femme du peu qu'elle en avait vu. Cela ne l'étonnerait guère que c'est le genre de chose qu'elle pourrait rechercher chez ces messieurs. Tapant alors dans ses mains. Un livre plus gros apparut, sur le language des fleurs, tombant alors sur la tête de ce pauvre Euros si ce dernier n'avait pas la reflexe de l'éviter ou alors de l'attraper avant...

 

« Soit clair et précis. Si tu as une chance, dis clairement ce que tu penses en tenant compte de ton comportement digne d'un stalkeur. Si ce n'est pas le cas, demander le pardon est necessaire. Tu ne laisserais pas cette affaire ainsi comme un lâche non ? »

Que de mots durs... Pourtant c'était un fait. Si elle aimait les hommes fort, un lâche ne serait pas son genre. Si elle hésite faut lui prouver qu'il ne faut pas hésiter. Ou encore coup de poker, le pardon d'Euros fait intelligement pourrait carrément lui attirer ses faveurs. Au final, Athéna c'était un peu prise au jeu, c'est comme à la guerre, faut faire des stratégies un peu... Cela lui rappelait une vieille conversation, et surtout, une preuve que malgré tout, elle avait une façon bien à elle d'aborder la chose. Mais pas si débile que ça.

 

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