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 doppelganger | tia&heylin

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doppelganger | tia&heylin | Dim 01 Mar 2015, 15:36

heylin&tia
doppelganger

Heylin se foutait bien de savoir comment il s'était retrouvé dans cette situation. Il y était, maintenant. Alors chercher à comprendre, cela ne lui apporterait rien; il y perdrait juste du temps, voilà tout. Ce qui était con et inutile. Et contre-productif quand on prenait en compte que sa vie était en jeu. Prendre trente secondes pour réfléchir, c'était risquer d'y laisser sa peau. Au pire il se pencherait là-dessus plus tard - ou pas. Encore es-il que la situation restait la-même, soit, un cas de danger de mort imminente. Il était là, en pleine forêt, entouré d'hommes qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, lui lançant des regards noirs et évidemment meurtriers, avec un pot de fleur brun à sa gauche. Le pot de fleur en question était une jeune femme brune qui semblait se promener simplement jusqu'à ce qu'il ne lui rentre dedans alors qu'il courrait pour sa peau.

Ok, on récapitule. Heylin avait vraisemblablement encore cherché la merde à la mauvaise personne, et c'était par la suite retrouvé coursé par une horde d'individus qui avaient tous leurs règles. Le quelqu'un qu'il avait cherché l'avait tellement marqué qu'il ne s'en souvenait déjà plus, et ce même si sa vie en dépendait fortement, à présent. Puis, pendant cette course-poursuite effrénée dont il faisait l'objet, il avait physiquement percuté une gamine qui avait eu la mauvaise idée - la très mauvaise idée - de venir se balader dans le coin. Ils étaient tombés, et après une petite pente à rouler, ils se relevèrent tous deux, des feuilles dans les cheveux et de la terre partout. Encore qu'ils n'avaient pas pu se blesser, c'était trop petit comme descente. Mais cela avait considérablement ralenti le jeune adulte qui avait donc du faire face à ses poursuivants.

En plus d'avoir leurs règles, ils avaient certainement la rage, et certains devaient être soient constipés, soit souffrir d'une diarrhée aiguë; ce qui expliquerait la raison pour laquelle ils étaient pressé de lui faire regretter d'être né, et ce le plus douloureusement possible. Le demi-dieu était habitué à se mettre dans des emmerdes pas possibles. Tellement habitué qu'il en ressenti un peu de crainte surement, mais seule l'adrénaline prépondérait réellement. Après tout, il risquait le plus généralement sa peau juste pour s'occuper; sauf que là, il savait qu'il n'allait pas s'en sortir avec trois égratignures. Surtout qu'il avait un poids en plus, alias la jolie brunette qui ne semblait strictement rien comprendre à la situation - ce qui était logique il va sans dire.

Seulement Heylin est un connard qui avait déjà éradiqué le problème 'brunette' de son esprit en décidant qu'elle se démerderait toute seule. Oui, même si elle en était là par sa faute. Il voulait sauver sa peau, là. Et - je l'ai déjà dit me semble-t-il - seule sa peau comptait; à la limite, foutez une Lilith au milieu ou un membre de l'Atlantis, et il pensera plus du tout à préserver son intégrité physique. Mais sinon, c'était du chacun pour soi, avec lui. Donc il pensait à sauver sa peau. Il sortit ses crocs, se mordit la main, et se mit à saigner. Il forma une épée avec le liquide écarlate qui s'échappa de la plaie; tant pis si ça faisait trip maso chelou, faut sauver sa peau on a dit. Et puis, parler à Henriette-Marie-Jeanne de la Maison-de-Villes-Saint-Pierre, la vieille morte il y a cinq siècles, ne l'aiderait pas.

Un combat s'engagea donc tout naturellement. Enfin, c'était logique quoi. Évident. Logique. Voilà. Tout comme le fait qu'il prit cher, en effet. Il s'approcha du premier type qui lui venait sous la main, esquiva une droite et tenta une percée jusqu'à son aisselle; il esquiva à son tour et un second arriva, un troisième... Bref, un combat absolument épique lors duquel il dut se prendre au moins cinq droites, évita une castration expresse et j'en passe. Puis un cri l'interpella, et il lança un coup d’œil. Il était décidé à ne pas l'aider, rappelons-le, sauf que la curiosité, tout ça... La jeune femme ne semblait pas s'être beaucoup éloignée - peut être assez pour préserver sa peau dans l'immédiat - et deux hommes avaient décidé de lui faire sa fête - surement était-elle à leur goût. Au moment où il allait se désintéresser à nouveau à elle, la jeune femme, au sol, fit une chose pour le moins... Étrange. Disons que cela l'interpella. Beaucoup. Mais comme dans beaucoup. Parce que voir un mec se faire attaquer à coup de pierres précieuses, disons que c'est assez inédit; on voit pas ça tous les jours. En fait, cela l'interpella tellement qu'il oublia de se défendre et se prit un poing dans le ventre. Pauvrechose.

Il tomba au sol à son tour, et son regard s'accrocha aux prunelles vertes paniquées de l'inconnue. Il n'avait pas compris, mais c'était supra cool. Et quelque chose dans son visage, maintenant qu'il y réfléchissait un peu plus, lui était familier. Mais ce n'était, encore une fois, pas le moment de se pencher sur la question. Il lança un regard en arrière, envoya son pieds dans le visage de celui qui croyait déjà être son bourreau, et se releva rapidement. Paradoxalement, il avait très envie de leur faire comprendre leur douleur et la motivation était à son paroxysme. Il s'empressa donc de se faire plaisir, pensant cette fois à protéger l'adolescente au passage. Puis ils étaient trop, alors il se pencha promptement pour récupérer son bras, la soulever sans la moindre délicatesse et le tout en courant déjà. Bien, il l'embarquait volontairement, cette fois.

Sauf que Nox est un putain de boulet qui n'était pas capable de voir des racines quand il courrait en traînant une pauvre innocente qui n'avait pourtant rien demandé à la vie. Et donc, il se prit le pied dedans avant de se casser la gueule, suite logique découlant de la première action. Réflexe aussi con que logique, il ferma les yeux. Quand il les rouvrit, il avait juste eu le temps d'avoir mal sa race, avec la certitude de s'être mangé le sol; sol qui semblait s'être ouvert sous son joli faciès. Le sang-mêlé passa une main dans sa tignasse neige en faisant la grimace. Il lança un regard en haut; ils étaient juste tombé dans un piège. Okalm. Il fit la grimace. Encore qu'il n'entendait plus leurs poursuivants. Bref, il était dans un trou, gé-nial. Il baissa le regard pour s'agresser à la brune et se stoppa net. En fait, il doutait être dans un piège, subitement. Parce que dans un piège, il y a rarement une sortie sur le côté. Ok, ils devaient être tombé dans un terrier.

Il attendit cinq minutes, n'entendit rien, baissa à nouveau les yeux sur la brune. Elle était toute sale, ce qui était, encore une fois, plutôt logique...

« T'es qui ? »

Bonjour, désolé de t'avoir entraîné là-dedans, et de t'avoir laissée presque te faire tuer. Maintenant, je vais te protéger d'accord ?

Un jour, il dirait quelque chose comme ça. On peut toujours rêver. Il la regarda de haut en bas, sans la moindre lueur de douceur ou de gentillesse dans le regard, nonchalant et agressif. Un peu. Il lâcha une sortie de "Hmpf" puis secoua la tête.

« Qu'est-ce que t'as fait, là haut ? »

Si vous avez espéré qu'il allait se présenter, je suis désolée de détruire vos espoirs, mais... Non. On parle d'Heylin. Heylin, le type tellement pas civilisé qu'il pourrait en faire pleurer des pandas. Pourquoi des pandas j'en sais rien, j'avais envie de mettre des pandas dans cette phrase. En plus son affilié est un panda-roux tu vois, donc panda, panda roux... Ok je m'égare. D'ailleurs, Drink n'était pas là ce jour-là, c'était une chance dites donc. Il aurait pu finir en bonnet avec les psychopathes enragés qu'ils avaient précédemment croisé. A cette pensée, il lança un nouveau regard en hauteur.

« C'était... Impressionnant ? »

La question était plutôt à son égard propre. Mais en même temps, elle avait attaqué des gens avec des cailloux - des cailloux qui valent un bras, mais des cailloux - faut avouer, ça pète comme contre-attaque. Il se mit à rire.

« Non, sérieusement. C'était... Inattendu. »

Cette journée pourrait se montrer intéressante.

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Re: doppelganger | tia&heylin | Ven 06 Mar 2015, 20:33

doppelganger | tia&heylin ErFJqmh
Je n’aurais jamais du aller dans la forêt. C’était ce que la petite se disait sur le coup, les fesses collées par terre, ses grands yeux verts levés vers les visages autour d’elle. Elle ne savait pas comment elle faisait pour se faire embarquer dans des affaires comme celles-ci, surtout par accident, mais depuis qu’elle l’avait rencontré, elle n’arrivait plus à passer des mois tranquilles; il fallait toujours que quelque chose intervienne. Bien souvent elle espérait que ce soit son frère, Matteo, qui la retrouve. Elle n’avait pas abandonné les recherches, loin de la, mais c’était difficile de le chercher tout en s’occupant de ses ballets, du Salon et de ses cours. Pourtant, cela faisait bientôt sept mois qu’elle avait quitté la Terre et elle n’avait eut aucune nouvelle de son jumeau, ce qui l'attristait profondément.

La famille lui manquait. A part Matteo, elle n’en avait pas vraiment eut une, puisque Julian et Angelina étaient différant, et elle les avaient perdus. Enfin, elle savait qu’il allait revenir, mais ses deux amis pouvaient aussi bien être des humains que des êtres magiques, elle n’en savait rien. D’un autre côté, Sirius avait appris depuis quelques semaines qu’elle avait du sang divin dans les veines. Lequel? Personne ne saurait le dire, puisqu’elle n’avait pas de marques particulières qui déterminait son lien de parenté: par exemple, Elliot, un informateur totalement imbu de lui-même qui semblait mépriser Sirius, ressemblait physiquement à son père Hermès. La brune, elle, n’en avait aucune idée, et aucun Dieux ne semblait lui correspondre physiquement et psychologiquement -peut-être à part Eros mais le voir comme un frère était nettement suffisant. C’était en se demandant si Matteo en savait plus qu’elle sur leur origine, qu’elle s’était fourrée dans les embrouilles.

En fait, elle n’avait vraiment rien fait. Ce n’était absolument pas de sa faute, mais plutôt celle du garçon qui lui était rentré dedans avec une telle violence qu’elle s’était vue rouler sur quelques mètres, sur une pente de terre. Elle avait dut étouffer un cri paniqué sur le coup, mais l’élan lui coupait le souffle, qu’elle ne retrouva qu’une fois étendue sur le sol, joue contre terre et yeux clos. Ses lunettes avaient volé dans sa chute et ses longs cheveux noirs s’étaient détachés. En récuperant l’objet pour le replacer sur son nez, elle avait enfin remarqué la petite troupe d’hommes qui poursuivaient l’inconnu l’ayant percuté.

Elle n’y comprend pas grand chose, si ce n’est qu’elle est en mauvaise posture car les hommes pas content semblaient en vouloir au jeune garçon, et elle avec. Sirius se demandait s’ils n’avaient pas remarqué qu’elle avait simplement été entraînée dedans par erreur, mais vu leur visage exprimant clairement leur colère monstrueuse, elle ne doutait pas qu’il s’en fichait totalement. Ce qui était plutôt dommage. Leur proie, quant à elle, ne prêtait pas du tout d’attention à la petite fille chétive et s’occupait de ses propres problèmes. Tout comptes fais, elle devrait se débrouiller toute seule. Essayant de ne pas céder à la panique -elle n’était pas du tout douée pour se battre et était plutôt passive, ce qui éliminait la possibilité “fille d’Arès” de sa liste- elle réfléchit à toute vitesse. Que pourrait-elle faire face à deux hommes barraqués qui s’approchaient dangereusement d’elle? Elle ne voulait pas les mordre, même si c’était la seule attaque qu’elle pouvait faire. Son poison était mortel, et son souvenir du vampire mourant devant elle l’avait assez traumatisée pour qu’elle ne s’en serve qu’en dernier recours; et ce n’était pas sûr qu’ils lui veuillent tant de mal que ça. Aussi dut-elle recourir à un autre moyen, ce qu’elle estimait entre le ridicule et le moyennement efficace: toujours accroupie par terre, elle effleure du bout des doigts la surface du sol pour en faire immerger un gros rubis. Puis elle le lance le plus violemment possible à son assaillant, qui, contre toute attente, tombe par terre. Il a dût trébucher sous l’effet de la surprise. L’autre fait quelques pas en arrière, la jauge du regard, et Sirius préfère ne pas imaginer ses pensées. Mais, avant qu’elle n’ait le temps de se relever pour prendre ses jambes à son cou, l’autre victime de la troupe l'attrape par le bras pour la soulever et se met à courir entre les arbres, l'entraînant dans sa course.

Ses pensées tournaient à toute vitesse dans son esprit. Tout passait trop vite pour qu’elle n’ait le temps de tout assimiler, et à peine eut-elle compris qu’il l’emmenait plus loin pour x raison, elle avait chuté avec lui dans, sans doute, un ancien terrier superficiellement rebouché. Dès qu’elle s’était redressée, elle avait observée les alentour et remarqué la continuité du trou, ce qui la rassurait dans un sens: il devait sûrement y avoir une autre sortie de l’autre côté, puisque remonter à la rencontre de la petite bande était hors de propos. Et puis, sous terre, elle se sentait bizarrement à l’aise, alors que le manque d’air aurait dut faire peur à tout asthmatiques. Au bout de cinq minutes de silence pesant pendant lesquelles elle attendait que son simili-kidnappeur ne lui explique la raison de toutes ces embrouilles, il finit par laisser échapper deux mots qui n’avaient rien à voir avec ce à quoi elle s’attendait.
T'es qui ?
Elle cligne des yeux, surprise, avant de répondre machinalement sans vraiment faire attention.
Je n’ai pas d’objets de valeur, et, euh, je m’appelle Tia.
En s'apercevant de ce qu’elle venait de dire, elle faillit se cogner le front en s’excusant, mais on lui avait dit qu’elle s’excusait trop souvent, aussi se tût-elle. Lui y répond avec un petit soupir agacé, secouant la tête. Malgré l’obscurité, elle parvenait à distinguer ses traits grâce à la lumière du jour: ses cheveux blancs épais qui encadraient son visage et ses yeux d’un bleu si clair et tirant sur le vert qu’ils étaient presque hypnotiques, lui rappelant le regard d’Eros.
Qu'est-ce que t'as fait, là haut ?
Elle penche la tête, faisant rouler ses boucles brunes de son épaule, sans comprendre de quoi il voulait parler. Qu’avait-elle fait la-haut, si ce n’est dévaler une pente? Surtout qu’il était avec elle à ce moment-là et l'expérience n’avaient pas dût être plus agréable pour lui que pour elle.
C'était... Impressionnant ? Non, sérieusement. C'était... Inattendu.
Elle passe une main dans ses cheveux, contre son crâne en réflechissant à ce qu’il racontait et qui aurait put être impressionnant. Elle se relève, décidant que le sol de terre n’était pas très propre, puis époussette sa jupe noire qui se fondait dans l’obscurité.
Tu veux parler de ça?
Son ton était hésitant, mais elle ne voyait que ça qui aurait put piquer sa curiosité: elle s’accroupie, pose un doigt au sol et se redresse, tenant plusieurs petites pierres précieuses entre les doigts.
C’est très récent, mais je crois que je peux faire remonter certains objets précieux de la terre. C’était si impressionnant? Je n’en ai pas beaucoup parlé…
Ses sourcils filent vers le haut, elle se met à jouer avec un émeraude, ayant laissé tomber les autres pierres sur le sol qui les avait ravalé. Elle était loin de se vanter de pouvoir faire ceci, d’autant plus qu’elle refusait de s’en servir. Pourtant elle savait que n’importe qui d’autre aimerait pouvoir le faire. Sursautant à cette pensée, elle referme les doigts sur le petit objet en levant son regard craintif vers le jeune homme, puis recul dans l’ombre. Si tout se déroulait mal, elle avait au moins l’avantage du terrain: sous terre, tout lui paraissait logique, donc elle n’avait pas peur de se perdre. Sa voix était un peu tremblante, mais elle se forçait à se montrer déterminée.
Je...Je ne les donne pas, ce n’est pas la peine d’essayer de me les prendre, ils peuvent disparaître si je veux.
Elle déglutit, se recroquevillant contre le mur, son coeur battant trop fortement à son goût entre ses côtes.  





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Re: doppelganger | tia&heylin | Mer 01 Avr 2015, 20:43

heylin&tia
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« Je n’ai pas d’objets de valeur, et, euh, je m’appelle Tia. »

S'il était vrai que le demi dieu était un étrange phénomène, il se rendit subitement compte – ou du moins cela fut confirmé – que la brunette était dans ce même registre : space. Ou du moins, elle avait des réactions un peu inattendues. Il haussa un sourcil alors qu'il se figurait qu'il n'avait pourtant jamais ne serait-ce que sous-entendu qu'il était intéressé par des objets de valeur. Bon, il est vrai que les pierres qu'elle avait plus tôt utilisé comme missiles expliqueraient certainement cette remarque. Mais le blanc s'en ficha un peu, se contentant de pencher la tête en haussant un sourcil dans une espèce de mimique sarcastique. Il secoua la tête, faisant au passage l'impasse sur ce qu'elle venait de dire, ne retenant ainsi que le nom de la gamine – Tia.

« Qu'est-ce que t'as fait, là haut ? »

C'était légitime. Sa question était parfaitement légitime. Elle ne sembla cependant pas comprendre, c'est pourquoi il se vit obliger d'expliciter un peu ; quoi que cela ne l'agaçait pas spécialement, cela avait d'avantage tendance à attiser sa curiosité.

« C'était... Impressionnant ? », il se mit à rire, « Non, sérieusement. C'était... Inattendu. »

Il n'avait pas trouvé d'autre qualificatif à accoler ici. Son regard de glace vint à nouveau se poser sur la brunette qui se fixa un moment l'air de ne pas comprendre, passa une main dans ses cheveux toujours l'air de ne pas comprendre, et finit même par se redresser, encore et toujours l'air de ne pas comprendre. Il plissa un peu des yeux, l'impatience montant quelques peu alors qu'il songeait à quel point la boîte crânienne de l'adolescente devait être vide. Ou alors, c'était devenu tellement habituel de jeter des rubis dans la face des gens qu'elle ne s'en formalisait plus. Mais il avait étrangement tendance à ne pas pencher pour cette possibilité. Une gamine avec une telle capacité aurait mieux fait de la cacher, elle s'exposerait trop... à de mauvaises aventures, disons. Elle épousseta sa jupe alors qu'il restait de marbre, la trouvant même horriblement longue à la détente, et une lueur de compréhension sembla s'allumer dans son regard émeraude. Dans les turquoises d'Heylin, c'est une faible lueur d'espoir qui s'alluma alors qu'il songeait que peut être, un cerveau était miraculeusement apparu entre ses deux oreilles.

« Tu veux parler de ça? »

Son ton hésitant le fit un peu lever les yeux au ciel ; elle avait un petit quelque chose de niais et... profondément exaspérant. Néanmoins, il continua de la regarder faire, et elle se baissa pour toucher le sol... pour se redresser avec pleins de pierres précieuses dans les bras. Le blanc cligna des yeux une fois, puis deux. Puis trois. Puis dix-huit. Ouais il voulait parler de ça ouais. Et il peinait à comprendre pourquoi la gamine ne comprenait pas.

« C’est très récent, mais je crois que je peux faire remonter certains objets précieux de la terre. C’était si impressionnant? Je n’en ai pas beaucoup parlé… »

Heylin se sentit con, sur le moment. Il papillonna à nouveau des yeux, ouvrit la bouche pour la refermer plus tard sans avoir émit le moindre son, et réitéra cette suite d'actions dans une magnifique imitation du poisson rouge. Il fronça les sourcils quelques instants, pencha la tête en fronçant les sourcils et tentant de dire un truc... Qui ne venait pas. Attendez. Elle plaisantait, pas vrai... ? Comment ça, « c'est si impressionnant » ? Mais oui, TOUT LE MONDE peut faire monter des milliers de drachmes en cinq secondes, TOUT LE MONDE. Voyons ! Il ne put s'empêcher d'effectuer un magnifique facepalm alors que sincèrement, il trouvait la brunette désespérante avec une question pareille. Puis son comportement changea du tout au tout alors qu'elle devait subitement user de ce que l'on appelle cerveau. Elle sursauta, dans un premier temps, puis son regard s'emplit d'une crainte sans fond. Elle recula, habitée de cette même crainte qui se reflétait dans ses yeux et sa voix se fit tremblante, bien qu'elle tentait vraisemblablement de la garder faible.

« Je...Je ne les donne pas, ce n’est pas la peine d’essayer de me les prendre, ils peuvent disparaître si je veux. »

Heylin pencha la tête, restant dans un premier temps parfaitement indéchiffrable, alors que la brunette se repliait sur elle même et respirait presque la terreur, à présent. Contre le mur de terre, elle le fixait comme une bête traquée l'aurait fait à l'égard d'un prédateur. Il restèrent quelques secondes, peut être minutes, comme cela. Puis il se redressa, s'approcha d'elle alors qu'elle semblait tenter fusionner avec le mur, et s'accroupit pour être à son niveau. Il continua de l'observer en silence, puis pencha la tête.

Elle lui rappelait vraiment quelqu'un. Mais qui... ? Ses traits pourtant ne lui étaient pas inconnus... Mais il n'arrivait pas à savoir s'ils lui rappelaient de bons ou de mauvais souvenirs. Il se contenta de se mordre l'ongle du pouce avant de cesser et de secouer la tête. Cela lui reviendrait en mémoire tout seul, là, ça voulait pas.

« Je m'appelle Heylin. »

Il ne voulait décidément rien faire dans l'ordre. Il continua de la détailler quelques instants jusqu'à venir soulever son menton de son indexe pour prendre ses yeux dans ceux de sa vis-à-vis. Puis, au bout de quelque chose comme cinq secondes, il lâcha.

« Je ne veux pas de tes pierres. Plutôt, je me demande d'où ça te vient... C'est récent tu dis ? »

De la curiosité, beaucoup de curiosité, brillait dans ses yeux.

« Je vois mal un mage avoir ce genre de capacité, si ? Les fées et les elfes... Non. Un truc en lien avec les richesses terrestres... »

Il pencha la tête, se disant que demander directement à l'intéressée serait peut être plus simple, concrètement.

« t'es quoi ? »

...Que de politesse.
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Re: doppelganger | tia&heylin | Lun 06 Avr 2015, 21:17

doppelganger | tia&heylin ErFJqmh
Elle ne savait pas si le jeune homme devant elle avait l’intention de lui faire peur, mais, si c’était le cas, elle ne pouvait que dire qu’il avait grandement réussi. Et si ce n’était pas le cas, il devrait modifier quelque chose dans sa façon de faire. Collée contre le mur de terre dont elle supposait qu’il allait bientôt s’effondrer si elle continuait de vouloir fusionner avec, elle déglutissait en fixant le sol devant lui. Au bout de quelques minutes, sûrement, il finit par s’approcher en la faisant frissonner, et s’accroupie devant elle, l’obligeant à le regarder.
Je m'appelle Heylin.
Quelque part, le fait de connaître son nom la rassure légèrement. Elle détend les épaules sans se décrisper totalement, puisque son prénom ne disait pas ses intentions. Il l’observait comme s’il cherchait quelque chose dans son visage, mais sans vraiment rien trouver. Sous son regard paniqué, le-dit Heylin la détaille longuement, lui prenant le menton entre les doigts pour le soulever et la regarder sous toutes les coutures. Mais qu’est-ce qu’il fait? Beaucoup de scénarios possibles passaient dans l’esprit de la fillette, mais aucun n’était très crédible. lorsqu’il finit par la lâcher, elle colle l’arrière de son crâne contre la terre, mais se ravise en la sentant bouger. Oups.
Je ne veux pas de tes pierres. Plutôt, je me demande d'où ça te vient... C'est récent tu dis ?
La petite brune hoche timidement la tête, mais se détend tout de même; l’agressivité, si elle n’avait pas disparue, s’était amenuisé dans son regard et elle croyait y discerner une lueur d'intérêt pour son pouvoir.
Je vois mal un mage avoir ce genre de capacité, si ? Les fées et les elfes... Non. Un truc en lien avec les richesses terrestres...
Elle le regard en faisant marcher son cerveau; il devait parler de son pouvoir en lien avec sa race, mais elle avait déjà cherché de son côté. Définitivement, le basilic n’était pas connu pour faire pousser des pierres précieuses; à la limite, il devait s’agir de son côté fée, puisqu’elle ne voyait pas autre chose. Quel parent divin pouvait faire apparaître des trésors? Il y avait bien Ploutos, mais elle ne pensait pas être sa fille.
T'es quoi ?
C’était peut-être plus direct et simple, mais Sirius se disait que ça n’allait les avancer à rien. Elle n’en savait pas plus que lui sur l’origine du pouvoir, sachant, en plus, qu’il n’était apparu que récemment. Elle n’avait pas eus le temps de faire beaucoup de recherches, puisque son travail lui demandait, en ce moment, trop de temps pour passer ses journées à la bibliothèque.
Ma “race” ? Eum, un de mes parents était un sang-mêlé fée et Basilic.
Beaucoup plus détendue que les minutes d’avant, elle passe une main sur sur crâne, tirant ses cheveux en arrière.
L’autre était un Dieux, ou une Déesse, je sais pas du tout.
Elle penche la tête en le regardant, aussi curieuse que lui. Il avait l’air d’avoir quelque chose en tête, et si il en savait plus qu’elle sur cette Île -expérimentalement parlant, ce n’était pas bien compliqué- il pouvait savoir une chose qu’elle ignorait et pourrait l’avancer dans ses recherches.
Pourquoi? Tu sais qui c’est? Si tu s-
Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle sentit la terre bouger derrière elle; usant de ses réflexes reptilien -sisi- et de sa connaissance inée des souterrains, elle se jeta sur le garçon pour l'entraîner sur le côté, in extremis avant que le morceau de terrier par lequel ils étaient arrivés ne s’écroule juste à côté d’eux. Si Sirius n’avait pas réagit, elle n’osait même pas imaginer la façon dont ils seraient morts.
Zut.
Très vulgaire, tout ça. Couchée sur Heylin, elle regarde autour d’elle mais ne voit pas grand chose, voir bien du tout. Elle n’était pas spécialement claustrophobe mais n’aimait pas particulièrement se retrouver enfermée sous terre dans l’obscurité. Elle se pousse sur le côté pour laisser le jeune homme se redresser, retenant ses larmes.
C’est...Je sais pas, la sortie doit être quelque part.
Bizarrement, elle savait qu’elle se trouvait à droite. Elle tire le jeune homme par la manche -ou par ce qu’elle attrapait-, à quatre pattes sur quelques mètres avant de se relever totalement et sortir un briquet de sa poche, qu’elle enclanche.
Je sais pas si ça va beaucoup aider, mais c’est déjà ça...





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