Ratatouille ou vaisselle cassée? - Feat Feofan

Il était plutôt que je trouve la pommade, pauvre jeune garçon, il devait s'en avoir pris pour son grade et bien plus encore. Kojiro posé sur mon épaule regardais l'humain s'agiter dans tout les sens avec une certaine curiosité. Le jeune homme se dévêtit, encore une preuve qu'il ne me tentait même pas l'ombre d'une seconde, le regarder me faisait ni chaud, ni froid, j'avais de la peine en voyant certaines cicatrices sur son corps. Je haussais les épaules. Il commençait à se passer de la crème, elle pouvait apaiser la douleur que provisoirement, il devait faire attention à lui. Je rangeais correctement la pharmacie. C'était un vrai bordel dans cette dernière. Je me tournait, juste au bon moment, il semblait me regarder avec un regard suppliant. Je souriais doucement, il me demandais de l'aide. Pour son dos. Je reprenais la crème. Rien de plus simple que de l'étaler là où les coups commencèrent à apparaître. Je prenais un peu du contenu du tube. Je posais le bout de mes doigts sur les dos, effleurant à peine son épiderme appuyé n'allait que lui provoquer douleur. Je prennais soin d'en étaler sur chaque bleu, m'attardant sur les plus récents, certains semblaient être moins récent. Je soulevais un sourcil, ce jeune homme était-il si mal chanceux que cela ou était-il battu. Les deux options semblait bonnes. Je souriais, laissant Kojiro faire une mélodie que seuls les oiseaux connaissait, elle correspondait à rien en particulier. C'était sa façon d'être là et de communiquer, il sifflait doucement, c'était pour me dire de faire attention. Je pourrai plus le considérer comme un frère ou un jeune homme particulièrement blessé moralement et physiquement par ce qui pouvait lui arriver. Je sortais de ma poche de léger bandages, il était propres, c'était ceux que j'avais utilisé étant jeune, parce que je me coupais facilement et que je me prenais les pieds dans mon katana. Je les enroulais comme pour moi. Donc bien serré, mais pas trop, je faisais en sorte de ne pas trop toucher ces endroits violacés. Les bandages en place, je venais devant lui et lui sourit doucement. Je me mettais à sa hauteur, mon sourire illuminant mon visage.

-Faudra te passer de la pommade, mais ce n'est pas toujours facile tout seul. Ton os a bien dégusté, si j'étais toi, je dormirais sur le ventre ce soir et les quelques jours qui suivent, à moins que tu veuille ressentir ton dos te faire mal et vu le coup, ça ne va pas être agréable pour toi. Repos et repas équilibré, voilà ce qu'il vous faut jeune homme. Je vous souhaite du courage. Vous pouvez retrempe vos vêtements, bien que mettrai deux compresse sur vos épaules, la crème ne s'entends pas vraiment avec les vêtements.

J'allais vers la pharmacie avant de mettre des compresses sur ses épaules, c'est dans ces moments que je m'en rendais compte que comme lui étant jeune j'étais souvent blessé, un sourire nostalgique se peignait sur mon visage alors que je mettait les ruban collant pour faire tenir le tout.

Le jeune homme lui demandait sérieusement si j'étais médecin ou cuistot, je mettais à rire tant sa question était comique. Il avait demandé cela sur un léger ton taquin. Il est clair qu'avec mes instructions, je ressemblais un peu à ses hommes en blouse blanche, l'image restais en moi, me procurant des frissons. Je n'étais pas médecin, mais me voir ainsi était spécial, puis je me disais que les études pour être médecin ne feront rien pour développer mon instinct, la cuisine était un peu devenue une passion, surprendre les gens avec leurs papilles, avoir un odorat développé m'aidais à faire des plats inoubliable, même si au début c'était plus dans le mauvais sens que l'inverse. Il semblait en meilleure forme, je souriais comme un gamin, en avoir un face me faisait penser à quel point ils étaient mignons. Je ne pourrait sûrement pas en avoir. Je gardais mon sourire, bien que mes yeux se teintèrent d'un légère tristesse. Il me remerciait pour mon attention. Je venais lui frotter les cheveux. Puis il venait réclamer un peu de mon plat. Je riais avant de le quitter quelques instants. Je mettais un peu de mon plat dans un contenant en plastique et venais vers lui avec une fourchette propre. Pauvre jeune homme.

-Tiens pour toi. Puis tu peux pas le casser celui-là ou alors faut le chercher. Bon appétit. Je vais ranger la pièce en attendant. C'était un plaisir de te rencontrer Feofan et je suis et bien un cuistot. Je te ferai un plat un jour que seuls les pros peuvent faire. Pas nécessairement ici, j'habite en montagne dans un dojo, n'hésite pas à me faire un coucou. Par contre fait quand même gaffe.

Je riais doucement avant de me mettre au boulot, ramassant les morceaux de table, le balais devenant mon arme pour faire disparaître la bataille qui avait eu lieu entre cette table et ce jeune homme. Bien sûr j'avais que peu de boulot avec tout cela, mais je prenais bien mon temps pour faire cela correctement. Le restaurant devait être impeccable. Après tout même si les clients étaient rares. Je faisais ce que j'aimais. C'est tout ce qui comptait après tout. Je souriais sifflant avec mon oiseau doucement. Une mélodie de la forêt. Kojiro qui s'était mis aux côtés du jeune garçons. Son affilié serpent pouvant réapparaître à tout moment. Je savais que le volatile ne resterai pas proche de lui, il n'aimait pas trop être avec d'autres affilié, être failli être mangée deux fois avait de quoi le refroidir, mah, il passera ce traumatisme, j'en étais sûr. C'est un bon oiseau, gentil, il ne parle pas, mais je sais que si je le voulais, il le pourrait. Il était tel qu'il était et cela m'allait bien, ses chants me suffisaient. Je souriais, je pourrai en manger un peu, pour voir si le goût de mon sang changeait. Être amoureux d'un suceur de sang faisait cela. J'allais ranger le balais dès que j'avais fini avant de retourner vers le jeune homme.

-Je vous surveille jeune homme.

Je disais cela en riant.

Reconnaissant, le jeune homme me remerciait. Je souriais, comme à mon habitude, il m'avait souhaité bon courage pour ranger. Cela ne me dérangeait pas plus que cela de ranger, c'était quelque chose que faisait les gens pour avoir un semblant d'ordre. Au moins, il aurait quelque chose dans l'estomac, car l'estomac vide on ne faisait pas grand chose. Bien que le jeune homme soit assez mal placé, il se régalais de mon plat, je ne pouvais que me réjouir de cette idée. Il restait sous la régie de Kojiro qui s'amusait de le voir lutter contre sa malchance, il savait quand le danger arriverait, les animaux sentent se genre de choses. Je l'avais vu se questionner sur le sens de ma phrase. Je riais un peu en le voyant. Je ne me moquais pas, loin de là. Je trouvais vraiment amusant les réactions de ce jeune homme. Il me donnait l'autorisation de garder un œil sur lui. Il disait qu'il avait rien à craindre tant qu'il ne bougerait pas. Je m’installais sur une chaise haute. Je l'observais manger mon plat, il était vraiment bien fait, cela me rassurait un peu. Mah cela voulait dire que je cuisinais bien au palais d'un adolescent, pourtant connu pour être assez difficile. La privation de nourriture devait y être pour quelque chose. Je n'allais pas laisser un gosse mourir de fin parce qu'il avait cassé un plat, crée la zizanie. Moi j'adorai les jeunes, je faisais tout pour les proteger, ça sonnait un peu pédophile, mais j'aimais profondément Logan, à tel point que de penser à lui à cet instant me donnait envie de le revoir. Je suis un mec définitivement accroc à son petit ami, même si officiellement on était pas en couple, c'était un peu compliqué. Mais je faisais de mon mieux pour lui. Je laissais ma faim me faire nourrir comme quatre chaque jour, à chaque repas. Je vais finir par rouler, ou pas, les mystère de mon estomac en laisserait plusieurs scientifiques sur les fesses. Je secouais la tête doucement, chassant mes vilaines pensées. Je devenais presque aussi pervers que lui dans toute cette histoire. Je rougissais avant de rire comme un con. Je le regardais, vraiment de quoi j'avais l'air, mah, on s'en fiche.

-Alors ne bouger pas trop Feofan. S'il vous plaît, faîtes gaffe en sortant. Votre malchance est méchante, si je pouvais, j'en prendrais un peu. Je pense que cela ne sois pas possible.

De toute façon quoi qu'il m’arrivait, je pensais positif, car c'était ma façon d'être. Je me voyais mal changer parce que cela ne plaisait pas, puis cela faisait rire et plaisir à Logan, j'étais celui que j'étais. Ses lèvres, tout en lui me manquait, c'est grave à ce stade. Je pense que je devais encore plus cuisiner, afin de me le sortir de la tête. Confiant de ma façon d'être.

-Je vous souhaite tout de même bonne route. Feofan, je ne peux pas vous souhaité cela. Merci pour votre passage. Pleins de bonnes choses.