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 C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥]

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C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Dim 27 Juil 2014, 23:52



« C'est l'histoire de deux neurones»

C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] 1406497183-athe
Attends... As-tu bel et bien deux neurones ?


Athéna n'est pas vraiment le genre de femme flemmarde. Du moins, elle pouvait l'être comme tout le monde, mais disons qu'elle faisait partit de ceux qui pensaient qu'on ne peut réussir dans la vie que lorsqu'on se bouge un minimum. Hors. Vous pourriez me dire ce qu'une Déesse pourrait faire pour réussir dans la vie hein. Eh bien. Vous n'avez pas tord, tu le principe pas grand chose, pour ne pas dire rien en fait... Être une Déesse ou même un Dieu est en soit l'être le plus élevé sur terre, on ne peut faire mieux, c'est représenter quelque chose, et ce au Dieu de la plupart des mortels. Ce qui n'est pas rien vu leurs nombre. Les Dieux sont des êtres qu'on ne côtoie pas mais cela ne les empêche pas de se battre, de croire en eux. Il ne faut pas s'étonner que l'égo de certain n'ai jamais baissé en fait. Athéna était une femme avec généralement la tête sur les épaules, n'étant pas du genre alors à s'auto-aduler, sans pour autant se dénigrer hein. Au contraire. Elle est plus que largement consciente qu'elle a un peu tout pour elle la belle. Mais voilà, ce n'est pas une Déesse flemmarde et ce tant d'un point de vu intellectuelle que physique. C'est certainement cette combinaison qui faisait d'elle une bien meilleure Déesse que l'autre tenant du titre pour représenter la guerre. Certes, il sait se battre mais elle aussi. Mais la blonde elle, sait réfléchir calmement. Tout le temps, peut-être parfois un peu trop, mais au moins elle n'avait que rarement de mauvaises surprise, analysant toujours la situation pour parer toutes éventualités. Mais aujourd'hui, son cerveau serait au repos. Du moins que partiellement hein. Jamais son cerveau ne s'éteint, c'est un coup à devenir complètement débile. Non disons juste qu'elle ne s'était pas levé trop tôt aujourd'hui, ce qui expliquait alors le fait que la journée soit bien entamée déjà lorsqu'elle se décida à sortir de sa chambre. Ayant visiblement préférée rester au lit, sans être dérangée par personne. Suivie d'une préparation assez longue pour s'habiller et se coiffer. Rarement vous la verrez les cheveux lâché, pourtant ils sont beaux. Mais bien trop long à son goût pour être laissé ainsi. Et ne lui parlez pas de les couper s'il vous plais...

Fin prête à sortir, la voilà en train de se diriger vers la bibliothèque du palais. Endroit immense et pourtant si vide de monde. Pourtant, cet endroit était toujours réapprovisionné de divers ouvrage du monde entier. Souvent très intéressant en fait. Mais les Dieux ne sont pas forcément toujours du genre très sérieux c'est pourquoi elle était très souvent la seule à se servir là-dedans. Ce qui n'est pas plus mal en fait. Au moins elle pouvait se vanter de savoir des choses par rapport aux autres. Même si c'est certainement des trucs totalement inutiles à leurs yeux. Mais voilà. Aujourd'hui il semblerait que la jeune femme ne se rendrait pas dans la bibliothèque pour y prendre un ouvrage ou deux. Puisque son attention fût finalement totalement accaparée par autre chose. Traversant un des nombreux couloir ouverts qui longeait le jardin, elle pût voir au loin un certain jeune homme qu'elle connaissait bien. Qui donc ? Mais Arès bien sûr ! Que faisait-il dans les jardins ? Question que tout le monde aurait pût se poser, connaissant l'énergumène on peut certainement penser qu'il était en train de faire une bêtise comme toujours. C'est pourquoi pendant un bref instant elle s'arrêta, sans même s'avancer vers lui. Observant. Il semblait occupé au dessus d'un tas blanc, face à un semblant de statut. Ah. Il avait encore fait des siennes et Père avait décidé de le corriger ? Ce n'est pas plus mal, Athéna le poussait de temps à autre à tenter de remettre ce pauvre Arès sur le droit chemin. Être vif c'est bien, mais de là à faire n'importe quoi... Il n'y a parfois qu'un pas, et son Demi-frère savait le franchir très facilement, selon la blonde c'est un idiot finit, mais c'est bien parce que c'est un idiot qu'on lui pardonne et qu'on se dit qu'un jour il se fera soigner. Esquissant un léger sourire en coin, la jeune femme attrapa alors légèrement sa robe pour pouvoir descendre dans le jardin d'un pas léger. Finalement, elle finit par arriver doucement derrière lui, en silence. Ce n'est qu'une fois à quelques mètres derrière lui, laissant alors quelques secondes s'écouler comme pour avoir la joie d'observer ce spectacle de plus près, elle finit par simplement dire.

« Bonjour à toi Arès. Te voilà bien occupé. Tu t'es mis à l'Art ?»

Elle avait parlé sur un ton neutre comme d'habitude, bien qu'on pouvait sentir que la question était posé comme si de rien était. En fait, elle donnait l'impression qu'ils s'entendaient bien et qu'elle le saluait et s’intéressait à ce qu'il pouvait faire. Du moins... Si on ne les connaît pas. Qu'il prenne ça normalement ou comme une moquerie après, cela dépendait de lui. Et certainement de savoir comment il prenait son activité du moment. Observant alors le visage de la statut, Athéna eut alors la confirmation que c'était le visage de Zeus qui était totalement défiguré, le pauvre, il avait dût subir ça lors d'une dispute ou quelque chose de ce genre, voilà ce qui arrive quand on est trop impulsif. Appuyant son coude sur son autre bras qui était accroché à sa taille, Athéna appuya sa tête dessus. Lâchant une nouvelle fois simplement.

« Je doute que Père ait un tel nez. Tu devrais passer plus de temps avec lui tu pourrais ainsi le savoir. Elle marqua un bref instant de pause. Tu t'es encore disputé avec lui ?»

Un léger sourire en coin. Puis elle ne bougea plus. Tout simplement. Peut-être qu'aujourd'hui il la surprendrait, qu'il resterait calme et avouerait que c'est mal de s'emporter pour un rien, notamment en agressant les statuts du palais. Qu'il allait s'assagir et tout... Hm. Non... On parle d'Arès. Et puis Athéna serait bien embêté qu'on en veuille à son titre de Déesse de la Sagesse... Encore pour cela faudrait-il pouvoir rivaliser...

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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Mer 13 Aoû 2014, 19:44

Vous vous souvenez de ces fameuses statues que Arès avait gentiment explosé sans tenir compte des heures qu'avait dû passer l'artiste sur ces oeuvres. Bon cela avait commencé par celle d'Héphaïstos,où il s'estimait être en droit de le faire. Puis, bon il y avait eu celle qui l'avait conduite jusqu'à ces événements,mais attardons nous encore un peu dans le passé. Arès avait bien entendu tenté d'oublier chaque instant. Il avait voulu voir père pour lui parler de certaines choses qu'il ne supportait pas,l'ayant trouvé encore absent, il sortit par cette allée de statue... Il rageait pour évacuer toute cette rancœur qui sommeillait en lui. Tout lui paraissait être en trop, vous savez cette sensation que vous avez quand rien ne marche comme vous l'entendez,multipliez la par cent et vous obtenez le degré d'agacement de notre cher Arès. En effet, ses colères n'étaient pas exceptionnelles,loin de là. Certains les attendaient presque comme le mauvais temps, comme une pluie qui devait arriver et qui tombe sans que l'on ait pu prévoir son intensité. Respirant bruyamment, il avait cherché un endroit pour poser son coude et faute à pas de chance, il tomba sur la statue qu'il aurait dû éviter ce jour: celle de Zeus, le tout et puissant Zeus et son paternel à ses heures perdues. Heures qu'il avait dû bien perdre ces temps, Arès avait une force étonnante et l'utilisait souvent rapidement surtout contre des objets qui ne risquaient pas de lui faire trop offense sur sa place en tant que dieu.

Alors il avait pris son élan et lui avait explosé la tête, ah mais bien correctement, si bien que le reste s'écroula jusqu'à la moitié du torse. Il fixa les débris, haussa un sourcil et partit sans plus se hâter que cela. Arès oublia cette histoire, mais cela le rattrapa. Un matin sans qu'il ait rien fait encore de sa journée,et pourtant dieu sait qu'il est une personne active alors oui on avait fait appel à lui quasiment au saut du lit avec sa bonne humeur matinal... Grognant,il s'était rendu pour se faire juger pour offense aux dieux, tiens donc il doutait être le seul à porter ce coup. Bon, il était le seul à le faire de façon si excessive parfois. D'accord. Toujours utile qu'il fut appelé à réparer les dommages causés. Il eut beau dire : "Je suis un dieu de destruction,vous l'avez bien vu !". Arès allait devenir un artiste tenez vous bien...

Quelques jours plus tard, il était là en train de buriner contre de la pierre. Il ne voyait pas l'intérêt d'une telle activité et comme il avait la patience d'un enfant capricieux. Alors dès que c'était loupé,  il explosait ce qu'il faisait. Cela faisait une certaine animation, on en vint à parler de ce sculpteur du dimanche toujours insatisfait. Ce n'était pas de l’insatisfaction mais de la haine, cela l'horripilait qu'on ait pu lui demander une telle chose... Même si la rumeur était bien là, personne n'aurait eu le culot et l'audace de le voir s'exciter comme un pou sans des mètres et des mètres de sécurité. Personne ? Hé ! Vous oubliez quelqu'un... Quand il entendit sa voix, il se retourna aussitôt avec son burin dans les mains comme s'il tenait un poignard, c'était pour vous dire s'il était heureux.


"La guerre est un art. J'y suis depuis longtemps."

A en juger par cette  oeuvre, oui... on voyait bien que l'art était une seconde nature. Le   nez avait l'air d'une patate atrophiée, les yeux c'était deux trous vides, les oreilles des espèces de crevasses et les cheveux alors attention Arès avait fait des sillons. Résultat Zeus avait l'air d'un aveugle qui s'était mangé une porte avec des oreilles vaguement d'elfe . Les sillons donnaient l'impression que peu de cheveux tenaient encore...  Bref ça vendait du rêve en barre. Il n'avait pas pris la peine de la saluer, non mais elle ne venait pas prendre de ses nouvelles. Il n'était pas à ce point fou de croire à une telle chose. Autant être clair et lui montrer qu'elle n'était pas la bienvenue par ce ton sec. Athéna ne savait pas mais sa phrase suivante visa juste dans le sujet initial de toute cette affaire. En même temps, Arès était un sanguin ce qui rendait parfois ses réactions prévisibles. Elle souriait légèrement, lui fronçait les sourcils...

" En quoi ça t'occupe? Tu as fini par quitter ton poste? Oh tu t'en vas ?", se moqua t-il en tournant le dos à l'horreur qu'il avait encore créer et qui dans deux secondes serait détruite.

C'était vrai que son activité autour  de cette fameuse statue faisait que l'on parlait de lui sans qu'il ait à faire de colère, ce qui était inhabituel. C'était peut-être la raison de sa présence. Arès ne savait nullement les bruits qui couraient. En général,  comme il les savait tous mauvais plus ou moins à son encontre, il ne les écoutait plus. C'était fatiguant  de s’énerver alors s'il écoutait tout,le connaissant il s'énerverait pour tout.




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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Dim 17 Aoû 2014, 01:11



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Attends... As-tu bel et bien deux neurones ?


Généralement , la Déesse de la Sagesse n'est pas quelqu'un de mauvais. Enfin, disons qu'elle n'est pas le genre de femme à prendre son plaisir en écrasant les autres pour son petit plaisir. En revanche si vous tendez le bâton pour vous faire battre, ce n'est pas cette dernière qui prendra des pincettes, elle le prendra pour vous frapper avec... On pourrait penser qu'avec Arès elle fait une exception, ce qui peut être un peu vrai en effet. Parfois elle allait juste le voir comme ça. Sachant très bien que ce dernier réagirait au quart de tour et qu'il sortirait de ses gonds juste en la voyant. Et pourtant, la demoiselle n'avait pas besoin de faire grand chose en fait, sa simple présence avait un bien drôle d'effet sur son petit frère, lui faisant alors enchaîner actions stupides sur actions stupides à son goût. Comment ose-t-on les considérer comme des rivaux franchement ? Il n'arrive même pas à sa cheville... Mais visiblement, Athéna avait eut la preuve qu'il n'avait pas besoin d'elle pour agir toujours sans réfléchir, et visiblement, père avait été bien moins patient que d'habitude en lui donnant une punition. Elle se demanda alors ce qu'il avait pût dire, et ce qui l'avait poussé à réduire ainsi des statuts à l'état de pauvres morceaux ne représentant plus rien. Un peu de respect pour la personne qui avait fait cette œuvre voyons ! Ah mon cher Arès. Non seulement malgré les siècles il était encore réduit à faire des punitions comme on peut en donner aux enfants, mais en plus il n'était même pas capable de faire sa punition correctement. Faut être doué de ses deux mains que diable ! Et la finesse il connait ? Ah non, pardon j'oubliais de qui je parlais... Le regardant les bras croisés, la blonde avait l'air parfaitement calme, mais on pouvait nettement lire dans son regard qu'elle riait doucement à cette situation. Et une fois de plus, Arès agissait comme ses prédictions, c'est dommage d'être si prévisible non ?

Les répliques cinglantes ne tardèrent pas à voler, lui annonçant que la guerre était un art et que donc il avait toujours été un peu un artiste ? Cette réponse ne fit avoir qu'une seule réaction à Athéna sur le coup. Un haussement de sourcils. Non ? Sérieux ? Arès avait remarqué que la guerre était un art ? Wouah ! Mais c'est qu'on avance vers un progrès enfin je crois ! Encore faudrait-il qu'il le comprenne le dit art. Il est bien connu que ce dernier n'aime que le côté violent de la Guerre, tandis que l'autre Déesse préfère mener les batailles avec stratégie et finesse, et je vous laisse bien sûr deviner ce qui marche le mieux hein. Pas besoin de deux mains pour compter les points entre les deux Divinités, vous pouvez garder les deux mains pour un seul partit... Celui d'Athéna bien sûr ! Finalement, un léger rire s'échappa de ses lèvres, tandis que ses épaules se secouèrent alors sous le coup du rire. Elle aurait bien éclaté de rire, mais la situation n'était pas propice pour la jeune femme pour se laisser aller à un fou rire. Un peu de dignité que diable ! Finalement, elle répondit presque du tac au tac lorsqu'il eut finit de râler après elle. Tentant certainement de l'envoyer sur les roses pour continuer sa punitions honteusement dans son coin. Effectivement, ce n'était pas bien glorieux comme activité, elle avait parfaitement conscience qu'être venue en spectatrice ne pouvait que le toucher dans son orgueil. En même temps. Quand on a des siècles pour ne pas dire plus d'un millénaire d'existence, on sait se tenir sans casser ce qui nous entours comme un gamin colérique qu'on vient de privé de dessert. Ah. Et dire que ce genre de personne est un Dieux. Comme quoi, on peut trouver de tout, même parmi les Divinités.

« La Guerre ? Un Art ? Elle appuya sa moquerie par un léger applaudissement. Bravo, je commençait à me demander si tu comprenais ce que tu est censé représenter. Maintenant tu n'as plus qu'à tenter de comprendre cet Art mon cher.»

Son sourire s'élargit alors. Bon sang, qu'est-ce que la moquerie faisait étrange sur son visage, une vrai langue de vipère. Et pourtant, ce n'est pas de la mauvaise fois, disons qu'elle ne faisait que s'appuyer sur ses faits réels à son sens. Et puis, laissez donc la Sagesse en paix, nul être n'est parfait, pas même les Dieux. Finalement elle s'approcha, passant alors sans crainte juste à côté de lui. Eh oui. C'est comme ça avec elle, peut-être que les mortels ont peurs d'un Dieu si colérique et violent, à juste titre certainement. Certaines Divinités moins puissantes aussi. Mais Athéna avait quant à elle entièrement confiance en ses capacités. Et l'avantage entre elle et lui, c'est qu'elle ne sous-estimait pas son adversaire. Arès frappait peut-être fort. Mais encore faudrait-il qu'il sache frapper juste. Chose que notre femme sait particulièrement bien faire surtout avec lui en fait. C'est si facile. S'arrêtant alors juste devant la statut, elle tapota légèrement le visage, pour bel et bien se rendre compte que le travail d'Arès n'était pas des plus remarquable. Le nez retomba sur le sol, le défigurant encore plus, ce qui était peu dire. Pauvre Zeus. Soufflant légèrement, donnant l'impression pendant une fraction de seconde de pouffer un peu de rire. Elle se tourna vers son frère cadet pour finalement lui tapoter la tête. Mais bien sûr c'est de l'affection ! Ahah...

« Mon pauvre frère. Quand apprendras tu à te tenir. Tu n'es plus un enfant. Père est pourtant quelqu'un de très indulgent. Allez. Dis-moi tout, qu'as-tu encore fait pour te faire remarquer ? Je vais finir par croire que tu manque d'affection.»

Elle retira tout de même sa main, étant alors tout le long resté prête à tout élan de brutalité de sa part, ce qui ne serait pas étonnant en fait. Mais allons, il n'allait pas se frotter à elle même physiquement n'est-ce pas ? On sait tous qui serait le vainqueur... Ne surtout pas se fier à l'allure de demoiselle en longue robe et gracieuse... C'est une Guerrière notre Athéna. Mais connaissant la stupidité d'Arès, ce dernier pourrait bel et bien tenter d'agir ainsi. Elle finit cependant par ajouter, daignant réagir à ce qu'il avait dit plus tôt.

« Et puis. Je suis bien gentille, je viens te tenir compagnie. Tu en as pour un moment vu comment c'est partit.»

Elle resta ainsi, planté juste devant lui. Une vieille querelle hein, en même temps, ce n'est pas nouveau. Athéna ne le craint pas...

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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Mar 23 Sep 2014, 13:13

Toujours présente à ses côtés, à croire que l'on croirait un vieux couple, Athéna et lui étaient souvent visibles ensemble sans jamais se concerter. C'était presque une surprise sans l'être en fait. A chaque fois que Arès était dans le pétrin, sa chère associée, si l'on pouvait dire, pointait le bout de son nez. De son côté, Arès était présent à chacune de ses réussites pour essayer de la lui pourrir. C'était un juste équilibre. Pourquoi il ne lui rendait pas la juste monnaie de sa pièce ? Tout simplement parce qu'Athéna était très discrète lorsqu'il lui arriver un ennui quelconque et qu'il ne l'apprenait souvent que trop. Je vous laisse imaginer son degré de frustration lorsqu'il la revoyait rayonnante et pimpante. Depuis lors, il avait renoncé à la surprendre à ce moment précis, préférant agir quand elle était sur le sommet de sa gloire. Une fois, elle avait convié les dieux à un repas, il avait fait en sorte de truquer les invitations et de le reporter ailleurs pour qu'elle se retrouve seule, ce qui par la suite s'était bien sûr arrangé... mais il lui avait fallu tout reprendre. Disons que lui se contentait de lui mettre des bâtons dans les roues et que elle le narguait quand il en avait le moins besoin.

Quand elle se mit à rire, il s'irrita au point que son front devint plus marqué. Il ne se plissait pas mais c'était un visage courroucé qui aurait pu faire peur à bien d'autres personnes sauf elle ...bien entendu. Il ne voulut pas lui faire ce plaisir de contempler la fureur qu'elle faisait naître en lui aussi lui tourna t-il le dos les bras croisés. Il se retrouvait de nouveau face à cette statue pendant que cette acolyte de seconde classe lui parlait d'art. Ah elle reprenait ses paroles, cela l'amusait, c'est cela? Bon Zeus avait une sale tête sur cette statue, mais avait-il besoin d'avoir un double à son image? N'en avait-il pas assez ? Il avait envie de l' exploser toute entière cette statue de malheur... Au moins la question de laideur ou de beauté serait réglé, on, passerait un coup de balai et zou. Soupirant d'agacement, il lui répondit de façon cinglante :


Ton animal est bien la chouette, tu n'es pas censée dormir ? T'as rien d'autre de mieux à faire que de me sortir ça... Sans intérêt."

Comme d'habitude lui dire de partir de façon la plus polie possible n'était pas suffisant, non on aurait dit une hyène ou un vautour. N'y avait-il pas un fusil pour descendre ce volatile volant au-dessus de sa fierté engourdie?

[color:5c48= #660099] "Au moins ça tient de....bout"

Pile au moment où il ouvrit la bouche, le nez se détacha... Et dans le même temps parce que la loi de l'emmerdement maximum existait dans ce monde aussi, Athéna pouffait en toute élégance. C'était l'action de trop.


[color:5c48= #660099] Manquer d'affection ! Tss ! Toi tu manques d'activité. ", fit-il d'une voix tonitruante qui n'avait rien à voir avec le ton préventif d'avant.

Arès dut supporter en plus qu'elle lui touche la tête, pour le rabaisser toujours davantage. Sa main partit comme un réflexe vers son visage, mais comme elle se recula il s'accrocha à elle pour ne pas tomber dans cet élan de brutalité. Il n'avait nullement entendu sa dernière réplique comme il se trouvait dans une position très compromettante, ses mains se trouvait au bas de son coup, sur le haut de sa robe et l'avait déchiré... Là il eut le réflexe de reculer en voyant de façon plus prononcé la poitrine de sa soeur...


[color:5c48= #660099]" Un peu de tenue...voyons", fit-il d'un ton sec.

Finalement... la statue n'avait rien eu...en revanche Athéna devenait plus aguicheuse. Bien entendu, Arès en profita :

[color:5c48= #660099]" Et je ne te pensais pas prête à cela pour que je te fasse des aveux... Enfin c'est sans doute une de tes nouvelles tactiques... ça fait un peu désespéré tu ne crois pas?

Arès lui refaisait face avec son sourire supérieur, bien que tout ceci soit causé par sa maladresse. Pour une fois, il s'était passé un truc pouvant lui donner une ouverture.




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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Dim 05 Oct 2014, 00:33



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Attends... As-tu bel et bien deux neurones ?


Arès était au goût d'Athéna quelqu'un d'un peu, pour ne pas dire beaucoup pitoyable... C'était un idiot de première. Elle en venait à se demander pourquoi on le considérait comme son rival. Il n'en avait absolument l'étoffe. Mais bon, il fallait bien faire avec le supporter ? Moui. Il faut bien avouer que l'ennuyer était amusant... Pourquoi ? Mais vous l'avez vu en train de s'énerver pour rien ? Quand les deux s'engueulait, l'une paraissait calme et cinglante, tandis que l'autre donnait l'impression de battre de l'air... Il parlait pour rien oui, à son goût. D'ailleurs sa réflexion n'était pas des plus intelligente. Il devait se sentir vexé qu'on lui reproche de si mal représenter ce qu'il est, la Guerre. Oui, il n'est que la brutalité, l'idiotie même. Il est évident que c'est un côté de la guerre, mais il est bien connu que la Stratégie pouvait faire des merveilles, chose qu'il ne savait visiblement pas employer. Pourquoi se souvient-on d'elle en tant que Déesse de la Guerre et de la Sagesse mais pas de lui ? Parce qu'il est moins bon. C'est aussi simple que ça. Il lui aurait fallut tous ses siècles pour comprendre que la Guerre est un Art ? Oui. Athéna pouvait se permettre d'applaudir de façon totalement ironique cette stupidité qui venait d'avoir un instant de lumière. Il lui restait maintenant à méditer là dessus au lieux d'associer la fidèle chouette d'Athéna à cette dernière. Quel était le rapport ? Comme si l’affilié représentait le Dieu, qu'il laisse cette brave chouette en train de se reposer, qui plus est, il lui arrivait assez souvent de suivre sa Déesse bien aimée dehors la journée. Qu'il veuille lui tenir tête est une chose, mais qu'il sache dans ce cas répondre correctement. S'en prendre à cet animal était bien bas, qu'il ne s'acharne pas sur lui, certes, cet oiseau est bien plus intelligent que lui -ce qui n'est pas difficile en soit, ce serait le comble pour l'affilié d'Athéna qu'il ait une cervelle d'oiseau comme on dit-, qu'il déverse donc sa jalousie ailleurs. Pour toute réponse, comme pour appuyer que sa bêtises ne méritait même pas qu'elle y réponde, la blonde se contenta de hausser les épaules en roulant légèrement des yeux. Qu'il est agaçant... Mais elle était certaine de pouvoir le faire encore plus s'énerver...

Et comme pour approuver la Déesse de la Sagesse, la statut montra visiblement qu'elle était de son côté en laissant le nez de ce qui devait initialement représenter Zeus tomber par terre. Laissant le pauvre Dieu albinos avoir sa joie cassé alors qu'il était visiblement fier du fait que son « oeuvre » tenait debout. Moui. Elle tenait debout oui, il y a quelques minutes, ou peut-être simplement avant qu'il ne l’explose, elle ressemblait même à quelque chose à cette époque, mais ce n'est plus le cas. Le sourire large en coin que la Déesse fit à cette vue voulait plus que grandement dire ce qu'elle pensait... Raté mon pauvre... Plus qu'à tout recommencer. Elle n'avait même pas besoin d'ouvrir la bouche selon elle pour appuyer sur le fait qu'il était ridicule, il devait le savoir tout seul et dans le pire des cas, son regard devait en dire long sur la situation. Finalement, il s'énerva encore à nouveau sur sa réflexion faite plus tôt comme quoi il manquait d'affection. Pure ironie bien sûr, en revanche manquer d'attentions serait certainement plus exacte en fait. Hochant légèrement la tête lorsqu'il tenta tant bien que mal de lui répliquer en lui annonçant qu'elle manquait d’activités, la Déesse ne semblait pas plus affectée que cela par sa réponse. Au contraire. On va dire qu'elle n'était que très rarement, pour ne pas dire exceptionnellement surprise dans le mauvais sens du terme, mais Arès trouvait le moyen de lui arracher une expression presque mauvaise sur le visage. Un sourire aussi raffiné que carnassier. Comme si au final elle se délectait de le voir se débattre pour tenter d'être à sa hauteur. Jamais il ne le saurait, du moins, pas avec cet esprit actuel... Arès est le seul être sur terre qui lui donne du plaisir lorsqu'elle appuie sur le fait qu'elle lui est supérieur. Et pourtant... Techniquement en tant que Déesse on pourrait dire qu'elle est supérieur à bien des gens.

« T'ennuyer est une activité très divertissante Arès. Malgré le temps tu agis de façon si prévisible. Utilise ta tête de temps à autre ça te changera et te permettrait de viser plus juste dans tes propos.»

Et bam. Aussi simplement que ça. En même temps Arès passait son temps à tendre le bâton pour se faire battre. Il faisait partit de la catégorie de gens qui pourrait trouver de quoi répliquer correctement peut-être... Mais en fait non. Dire des bêtises était certainement. Cela lui rappelait une discussion avec la mère de ce dernier tient.. Héra... La dernière fois elle lui avait tout de même sortie une sacré bêtise. Mais bon là n'était pas le sujet. Mais plutôt à cet imbécile heureux qui... Heu. Il avait tenté de faire quoi en fait ? Il s'était approché d'elle, peut-être pour se mesurer physiquement à elle, lui coller un claque peut-être? Il ne savait pas trop, un truc du genre quoi. Toujours est-il qu'il manqua de tomber, ou même d'un peu  basculer en avant et cet imbécile eut alors le réflexe parfaitement stupide de se raccrocher à sa sœur. Notamment à sa robe. Faite de tissus donc que l'on peut déchirer... Le regardant de haut, les sourcils levé, surprise par cet initiative, Athéna lui aurait volontiers coller un coup de pied dans les parties si sensible mais.. Se retient. Allons... N'exploitons pas une telle faiblesse si facile chez l'homme. Mais faut l'avouer. Elle n'appréciait guère cela. Surtout qu'il eut le culot d'en prime annoncer qu'elle devait savoir se tenir et qu'elle lui faisait des charmes pour le calmer ? Ou... 'fin vlà, mais qu'elle se mettait dans cette situation de façon intentionnelle ? C'est le pompom des accusations débiles je crois... Soupirant fortement d'agacement, sans même bouger d'un pouce Athéna lâcha.

« Ta stupidité ne cessera jamais de m'étonner. A croire que même une fois sous terre tu trouves le moyen de creuser un peu plus dans la bêtises encore.»

C'est suivit de ces mots dit sur un ton tellement sympathique. Pour ne pas dire que c'était tout simplement cassant, que la jeune femme fit apparaître une nuée de papillons qui se collèrent autours d'elles. Comme s'ils consumaient sa robe, ces dernières laissèrent alors une armure argenté recouvrir son corps. C'était un moyen comme un autre de se changer sans bouger de là. Qui plus est, il était certain qu'il n'allait pas pouvoir déchirer ceci. Étant donné que ce n'est pas qu'un bout de tissus. Sur cette tenue qui appuyait sur son côté guerrière que la Déesse pouvait avoir, elle fit un geste qui attrapa le menton du jeune Dieu, d'une main ferme. Un peu comme une mère qui attraperait la tête de son enfant pour qu'il la regarde dans les yeux, mais on va dire qu'à sa poigne et à sa tête on se doutait que ce n'était pas une simple engueulade « gentille » va-t-on dire. Ce type l'agace c'est tout. Il parle mal et a en prime des gestes déplacés. Qu'il s'achète un cerveau tient. Oui. C'est agaçant de se faire à moitié désapé par un imbécile comme lui, déjà qu'on peu facilement douter qu'elle n'apprécie guère ce genre de... Rapprochement va-t-on dire.

« A défaut de savoir utiliser ta tête, apprends à te taire au lieux de t'enfoncer d'avantage. Elle le lâcha et fit un sourire. La prochaine fois que tu me fais une telle approche mon cher frère, je te retire le seul cerveau en marche chez toi.»

Oui. Elle parlait bien de son bas ventre et c'était bien une menace. Athéna avait déjà saisie ce genre de chose pour punir les hommes trop entreprenant. Elle était certes patientes, mais il ne fallait pas franchir ce genre de limite. Qu'il tente de faire le fier et de la prendre de haut ok, mais la déshabiller pour en prime faire une remarque idiote là dessus non. C'est un taux de bêtises trop haut pour elle. Mais la jeune femme patientes lui indiqua la statut derrière lui. Oui. Celle qui ne ressemblait à rien.

« Tu devrais t'y remettre. Ton art ne ressemble actuellement à pas grand chose. Tu risque de devoir t'y remettre demain. A moins que tu ne comptes supplier père..»

Elle imaginait bien ce pauvre Arès demander à ce qu'il lève la punition... Elle conseillait souvent à Zeus d'être aussi têtu que lui. Certes c'est une vengeance personnel, mais dans un sens... Il était bien difficile de faire comprendre des choses à Arès...
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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Dim 19 Oct 2014, 21:09

Arès dérapait souvent, trop souvent. Certains remontaient souvent dans une embrouille et il était probable qu'il soit au bout. Sans en être l'investigateur, il pouvait l'y avoir encouragé de façon plus ou moins volontaire. Lorsque l'on a un caractère aussi explosif, on pouvait avoir tendance à tout faire exploser autour de soi dans des gerbes d'étincelles et que s'il le pouvait parfois de sang. Mais, il fallait se contenir, toujours se contenir. C'était d'autant plus difficile quand se tenait devant vous une femme que vous aimeriez secouer jusqu'à faire disparaitre ce sourire suffisant... Elle ne faisait que lui répéter depuis qu'elle la connaissait qu'il fallait qu'il utilise sa tête, mais qu'en savait-elle ? Très divertissante, mais prévisible, sa personnalité n'était-elle que cela ? Une image s'imposa à son esprit, celui de la voir le supplier à genoux. Oh quelle douce image, un jour il la soumettrait. Aujourd'hui étant en situation d'infériorité, c'était de toute façon compromis.

"La sagesse s’ennuierait-elle ? Tu réfléchirais un peu toi aussi, tu arrêterai dès maintenant. Je me demande ce qui me retient de te faire la peau toi. Mais j'y pense oui, tu m’enverras faire des statues à ta gloire peut-être, histoire de ne pas être seule avec moi... Vraiment que ça à faire. Le jour où la guerre s'abattra, je serai là, je t'écraserai. Je te le promets. Et tu devras reconnaître ma supériorité. Arrête de me coller, tu veux, y en a qui bossent !"

Il avait parlé si vite que ses mots avaient jailli d'une traite, si fort qu'il devait reprendre son souffle, puis se redresser. Elle était toujours là, ça le rendait fou. Si jamais il devait y avoir un conflit, il irait la trouver et la provoquerait, qu'importe si le monde court à sa perte. Un jour, elle devra s'incliner, parce qu'il en était ainsi. La force prime sur l’intelligence. Qu'avait été Hector face à Achille, une brindille face à un homme plein de potentiel qui l'avait trainé sur toute l'île derrière son chariot. Arès avait aimé cet homme plein de détermination et de courage. Hector, ce fils de Troie si bien entouré, si intelligent, était tombé face à la force de son adversaire. Ce qui faisait la force d'un homme c'était cela : sa détermination et sa force, le reste s'improvisait et se discutait.

" De toute façon que sais-tu des batailles, hein !"

Sa colère commençait à l'aveugler, ce fut dans cette même maladresse qu'il s'élança vers elle, trébucha et s'agrippa à son col. Son regard bien sûr fut dirigé là où il se rattrapa. Au delà du fait qu'elle lui cassait les pieds, elle devait avoir de jolies formes. Il l'avait un peu plus vu à cause de cette mésaventure. Quand il entendit son soupire, il lui fit un beau sourire et rien de ce que ce serpent siffleur pourrait dire n’assombrirait ce décor. Il allait se remettre à sa tâche à présent qu'elle allait sans doute rentrer chez elle. Il la connaissait. Athéna voudrait rester digne, surtout devant lui... Enfin c'était sans compter sur la puissance... de ses papillons. Quoi depuis quand possédait-elle une garde-robe portative ? C'était compris dans son forfait d'emmerdeuse professionnel ou c'était une option, parce que là il était très déçu. Contre toute attente, il applaudit :

" Bravo maestro. Rideau. Le show est fini."

Non, Arès, tu te crois seul dirigeant de ce vaste théâtre, de ce jeu de rôles où tu sembles te perdre. Il oubliait une chose : certes Athéna n'aimait pas qu'on la ridiculise, mais elle restait rarement inoffensive. Elle était bien loin de la femme soumise à qui l'on joue un vilain tour et qui retourne chez elle, tranquillement. Hé non, il allait bientôt pouvoir de nouveau savourer cela. Toute lumineuse dans son armure, elle faisait bien plus agressive de cette façon.


"Ah ben voilà, tu as enfin un peu plus de classe. Il était temps de changer. C'est une fausse, oh allez laisse moi deviner. "

Arès s'avança vers elle, elle le prit par le menton pour le mettre à sa hauteur, ou plutôt le tasser pour le dominer. On aurait dit qu'il se faisait rouspéter. Son visage se fit plus dur. Même sa remarque lui donna envie de lui envoyer une belle dans la figure. l'envie se faisait toujours plus forte. Arès fit ce qu'il savait le mieux faire : profiter de sa force. Peut-être qu'elle le tenait par le menton comme un enfant, le dos courbé, mais il avait son bras contre lui et son coude contre sa poitrine. Si le bas-ventre était point faible des hommes, la poitrine était celui des femmes et lui il n'hésiterait pas. Il lui donna un coup de coude contre elle en utilisant sa force de dieu pour l'envoyer contre une statue. Puis il la plaqua contre la statue, hors de lui. La dite statue sous le choc se cassa, on entendit que des morceaux de roche tombaient de part et d'autres. Fort heureusement, ils ne reçurent rien l'un comme l'autre.

" Tu crois qu'une armure peut rivaliser avec ma force. Mon cerveau te remercie bien, toi être violente, mais regarde à qui tu t'adresses! Tu te moques là ! Et si ty cherches à m'affronter, mais vas y ! Cela me distrait ! Cela me plaît et puis ce ne sera pas père que je supplierai ! TU me supplieras ! Tu n'as rien à faire ici et en fait... j'en ai rien à faire de ces statues, tout comme j'en ai rien à faire de ce que tu penses. Enfin, tu as quelque chose d'intelligent à dire ? Déesse de la sagesse.

Arès comptait mettre les choses au clair, elle voulait une confrontation : elle l'obtenait enfin.


"Alors que veux-tu dire ? Vas-y parle, j’attends que ça là !

Le jeune homme comptait bien l'obliger à demeurer face à lui. Prenant bien soin de l'empêcher les jambes, il prenait en compte qu'elle pouvait se rebiffer de cette manière si lâche.

"Cette fois, pas de plan foireux. "


Un jour, on lui avait raconté l’histoire d'un dirigeant plein de volonté qui voulut se plier à écouter cancaner chacun de ses concitoyens. Il les écoutait tous jusqu'au dernier jusqu'au jour, où il embrocha l'un d'eux en riant. Son nom était bien connu dans tous les livres d'histoire comme étant l'un des pires tyrans, la folie l'emporta mais son esprit était particulièrement fort. Caligula. L'homme qui voulut tester la limite de la patience humaine. Elle ne pouvait se prétendre au-dessus de lui de cette façon, elle devait apprendre à sa place.

"Qu'importe que j'ai cette allée à refaire. Mais tu parleras, oh oui tu parleras face à moi cette fois. Tu comptes être ainsi encore combien d'années ? "


Il se mentait même s'il s'énervait, il avait besoin qu'elle l'affronte, besoin de se sentir n'allons pas jusqu'à dire indispensable, le mot serait mal approprié mais besoin de se sentir un minimum important. Quelque part, Athéna lui disait qu'elle le distrayait et au delà du fait qu'elle lui montre ce sourire rabaissant, elle venait le voir. Elle n'avait pas peur, ne le craignait pas. Cela le rendait fou, mais parfois il aurait tendance à la considérer comme une personne proche. Pour certains le mot "proche" désignait une personne avec qui il s'entendait bien, pour Arès c'était tout simplement une personne dont la présence lui était nécessaire. Il était convaincu de sa puissance, mais le fait d'avoir un adversaire face à lui le motivait pour en faire plus, toujours plus. Tandis qu'il la maintenait avec son épaule et son bras contre la statue, le plus collé possible pour ne pas qu'elle puisse lever la jambe et faire l'impardonnable, il la fixait sans rien dire... Il attendait sa réaction.




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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Lun 27 Oct 2014, 19:22



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Attends... As-tu bel et bien deux neurones ?


Son demi-frère est quelqu'un de bruyant, brutal, irréfléchie, voir totalement idiot. C'est bien des mots qui peuvent le définir, mais même la Déesse de la Sagesse était incapable de se décider pour savoir lequel lui correspondrait le mieux. D'ailleurs je pense avoir oublié le mot impatient, mais bon à ce stade je crois que ce n'est plus très important. La femme le regardait de haut, elle savait que cela l'agaçait, il était si simple à irrité, pire qu'un enfant à qui on retire sa sucette, Arès avait toujours été quelqu'un de très capricieux mais je crois que vu son âge cela le rendait d'autant plus ridicule. Etait-il possible de s'énerver à ce point et de manquer de répondant ? Il ne savait faire qu'une seule chose en faire pour répondre aux gens devant lui, frapper. Sinon, il était bien mou. Visiblement assez peu ravi de se faire remettre à sa place par une femme, mais surtout sa rivale certainement, il s'énerva. Et... En fait la Déesse de la Sagesse n'avait même pas envie de répondre à la moindre parole qu'il pouvait dire, il se donnait en spectacle tout seul. Il suffisait de les regarder. Elle calmement les bras croisés, un sourire légèrement moqueur sur les lèvres histoire de soutenir ce pauvret dans ses histoires et lui, limite en train de suer à grosse goutte et à tourner en rond parce qu'il s'énervait tout seul... Il était bien le seul à avoir de telle réaction. En fait, la blonde trouvait Aphrodite Déesse de l'Amour bien plus sage que lui en cet instant. On va dire que même si elle avait un caractère assez gamin, soyons franc hein, elle était capable d'être bien plus posé que lui. Après, le pauvre peut-être n'agissait-il ainsi qu'uniquement parce qu'il s'agit là d'Athéna devant lui hein. Mais même. Un bon guerrier et commandant de guerre se devrait de rester impassible en toute circonstance, mais ça, c'est visiblement quelque chose qu'il ne connaître pas. Cela se voyait au simple fait qu'il l'attaquait sur des sujets qui... Ne collait pas tout simplement.

Qu'est-ce que je veux dire par là ? On va mettre de côté les menaces et le fait qu'il sous-entend que lui travaillait de temps en temps contrairement à elle. Je crois que cela se passe de commentaire. Mais lui demander ce qu'elle connaissait à la guerre était une blague. Des deux Dieux, je crois que celui qui a le plus de batailles gagné à son noms, s'il faut compter, c'est rapide, pas besoin de sortir la calculette bande de mauvais élève, la comparaison est flagrante et c'est un fait indéniable. Elle était meilleure que lui voilà tout. Elle tenait d'avantage à son titre de Déesse de la Sagesse, mais si on voulait révolutionner la chose en lui accordant le titre de Déesse de la Guerre avant tout, cela passerait ni vu ni connu. Pauvre Arès, a toujours être dans l'ombre, cela lui était monté à la tête, le voilà bêtement jaloux... Athéna avait perdu espoir de le voir un jour remonter un peu en fait, il ne faisait rien de bon, il était toujours au même endroit, non, il n'évoluait pas. La jeune femme aurait volontiers pris une mine dépitée à cette pensée si ce bougre n'était pas si facile à provoqué. En plus de se permettre de lui arracher une robe, il se permettait de la frapper ? Moui. C'est cela. Puisque la Déesse se retrouva dos à la statut. Enfin non, le semblant de statut vu ce qu'il en restait. Ah. Visiblement elle avait employé des mots qui montait enfin dans son petit cerveau ? Oui. Autant il ne sait rien répondre quand on attaque avec des mots, mais quand il est question de poing Monsieur réagit vite hein. Hélas, même là, Athéna le trouvait bien mauvais. Pourquoi gueuler ? Pourquoi vouloir se convaincre qu'elle était le meilleur ? Elle avait pitié de lui. Il lui donnait l'impression qu'il cherchait par tous les moyens à se donner une importance quelconque aux yeux de la Déesse, qu'elle pourrait voir en lui un rivale ? Un truc du genre. Puisqu'il ne sait pas répliquer oralement, il y va avec les poings ? Mouais. Cela n'avait pas empêcher la belle femme de le fixer sans ciller et avec cette même expression qui prouvait qu'elle lui était supérieur. Ce n'était pas en la menaçant avec ses poings qu'il la ferait plier. Pas du tout. Ce n'était pas en hurlant qu'il était plus fort et qu'il voulait la mettre à terre qu'il le fera. C'est un combat puérile.

Immobile, de toute façon il faisait visiblement en sorte qu'elle ne puisse pas bouger, Athéna soupira. Il parlait trop. C'est dans ce genre de moment qu'elle le trouvait agaçant et puérile, ce n'est pas digne des combats qu'elle avait pût mener, cela équivaut à une bataille de cours de récréation là... Inutile de perdre du temps. Arès c'est la force, Athéna c'est la rapidité et la précision. Inutile de vous faire un schémas pour vous expliquer qui gagne tout le temps.

« Comme toujours tu parles trop Arès.»

Ce fût la seule chose qu'elle lui dit alors, avant de laisser une nuée de papillon jaillir d'elle. Tel un torrent de feu. Bon soyons franc, déjà c'est deux Dieux alors ça règle beaucoup de question. Mais lui aussi contrôle le feu, l'attaquer avec cet élément serait idiot. Non, elle ne fit pas ça pour le brûler mais pour le repousser. Tant que ces petits être volants qui le repoussait loin d'elle, arrêtant se rapprochant assez dérangeant il faut le dire. De là, elle ne mit pas bien longtemps à chercher quoi faire ou autre, puisque sa jambe alla rapidement se loger pour lui donner un coup dans les parties génitales. Il ne serait pas un Dieu, il est évident qu'il ne serait pas prêt de faire des enfants de nouveaux le pauvre. Disons qu'il était surtout question de le calmer un bon coup avec cette douleur. Athéna lui aurait volontiers appris des choses, lui expliquer ce qui ne va pas dans son attitude ce qui le rend inapte à être un rivale digne de ce nom à ses yeux, mais elle connaissait déjà sa réaction. Têtu... Pire qu'un âne. Le pire était peut-être la différence entre son attitude physique et sa voix, puisqu'elle lâcha ça comme si c'était une grande sœur qui faisait une remarque à son jeune frère. Alors que bon, elle venait de le mettre à terre avec un coup si bien placé. Elle n'y était clairement pas aller de main morte. On ne dirait pas, mais elle sait particulièrement bien frapper fort.

« Tu es trop bruyant Arès. Tu cherches quoi ? Attirer l'attention sur toi ? Tu ne comprends pas grand chose mon pauvre. Je t'interdis ce genre d'approche à mon égard.»

Cela allait de paire avec le coup de la robe hein. Non seulement il lui déchire la robe, mais en plus se permet de la plaquer ainsi ? Non mais, où va le monde. Il s'agit la d'Athéna, on ne fait pas n'importe quoi. Elle-même n'étant pas très tactile, on ne peut pas vraiment lui reprocher d'envahir les autres. Remettant ses cheveux en place correctement après cet « incident », gardant un regard en coin sur le jeune homme elle ajouta.

« Puisque tu es un homme qui travaille beaucoup dans la vie je te conseil te d'y remettre. Bien que tu ne puisses plus rien rattraper à ce stade. Es-tu aussi idiot avec Aphrodite.»

Ah ben... Je pense que là, il fallait avoir des pouvoirs pour faire des statuts pour rattraper la chose. Mais ce n'était pas elle qui irait s'y coller. S'il n'en avait pas assez ? Oh. Elle comptait bien frapper plus fort cette fois-ci... Le couper où il faut au niveau des jambes ou des bras serait une idée. S'il fallait arriver au stade de lui faire perdre l'usage de ses membres hein... C'est là qu'on voit la pensée des Dieux... Un peu de repos ferait passer ce genre de chose, contrairement à un mortel. La Déesse n'est pas violente par nature, mais il est évident qu'elle n'hésitera pas à le frapper encore plus fort s'il le fallait. Heureusement qu'Aphrodite n'était pas témoin de ça... La pauvre. La Déesse avait d'ailleurs eut la curiosité d'aborder le sujet d'Aphrodite... Sa jeune sœur qu'elle apprécie tant, si ce rustre en venait à la faire souffrir il était certaine qu'elle lui ferait ravaler sa virilité. Oui, ça s'appelle avoir des solutions radicales. Quand on ne comprend rien en face de soit hein. Qu'il s'approche d'elle et il tâterait de son bouclier tiens. On ne pose pas ses mains sur Athéna, jamais.
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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Mar 11 Nov 2014, 16:27

Ses yeux rouges regardaient ce regard qui lui faisait face qui n'était pas celui d'un vaincu, mais bien d'un vainqueur. S'il avait pris le temps de bien l'écouter, il aurait sans doute saisi la raison exacte. Il faisait preuve de force cetes, mais comme c'était la seule capacité, dont il pouvait faire usage comme le disait bien avant Athéna. Se sentir aussi dupé l’énerva d'autant plus même s'il en était le principal fautif.

En vérité, il voulait tellement lui prouver quelque chose que il se fermait à bien d'autres. Alors qu'il ne faisait que la maintenir de plus en plus contre le grès de cette statue comme s'il voulait la faire rentrer dans la pierre, il sentit qu'en cet instant sa chance allait tourner de façon violente. Au lieu de jeter un regard inquiet, son visage se fit revanchard, oui il avait tout compris et là il comptait bien dès qu'elle lèverait le petit doigt à lever à son tour le sien. Arès avait hâte de la voir à l'oeuvre en vérité, tout simplement parce que le titre de rivale lui était dévolu, qu'il ne pourrait le donner avec autant de force à personne et que dès le jour où il serait déçu d'elle... cela l'affecterait certainement d'une façon ou d'un autre. Elle lui dit qu'il parlait trop, très bien alors qu'elle agisse; il n'attendait que cela, pire il le réclamait. Des papillons passèrent sous ses yeux ce qui le força à un mouvement de recul. Il allait vivement le regretter s'il ne faisait rien aussi rapprocha t-il ses jambes  tout en se mettant un peu en avant pour éviter le coup qu'il avait venir. Il voulait au besoin rattraper la jambe d'Athéna et l'humilier en la déstabilisant. Néanmoins les papillons l'empêchèrent d'avoir une bonne vision. Le coup, qu'Athéna lui asséna, fut tout de même plutôt fort bien qu'amorti plus ou moins amorti... Amorti était un mot bien fort, puisque il se redressa avec une grimace croisée d'un sourire persistant. La question "avait-il mal ?" ne se posait pas, mais il n'allait pas ramper devant quelqu'un et certainement pas elle, surtout pas, depuis quand le ferait-il ?


" M'interdire ? Ah bon et tu crois ... avoir ce pouvoir ? ", fit-il de ce ton le plus convainquant.

Son entrejambe lui faisait mal ainsi que ses cuisses pour le coup. Mais et alors ! Il resterait debout comme un homme. Elle se refut une petite beauté de son côté en remettant ses cheveux en place. Arès ne s'en préoccupait pas. Un rire nerveux le démangeait et en dépit de la douleur qui lui tenaillait le bas ventre, i s'exclama :


" Mais quelle attaque spectaculaire dis moi. Bravo, c'est ton meilleur coup. Impressionnant. Des papillons, pourquoi pas des fleurs ?"

Campant les mains sur ses hanches, il la toisait tout en gardant des rictus de douleur de ce dernier coup. Si ce coup avait été infligé par un mortel, cela n'aurait pas été grand chose, mais là il s'agissait de sa propre soeur. Même s'il disposait d'une force supérieure, elle pouvait quand même lui causer de bons dommages, même si en cet instant, il s'en moquait royalement.


"Idiot...", s'approcha t-il en tournant à nouveau autour d'Athéna. " Tu n'as qu'à lui demander, toi qui es si fine, finit t-il en lui lançant des boules de feu dans plusieurs directions.


Tout d'un coup, une ombre arriva, sauta sur la statue en miettes, observa la scène et rugit. Tiens donc, cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu ce lion plein de fougue, qui avait toujours le don d'arriver quand il menait un combat. Il arrêta ses assauts en s'écartant, jugeant que cette lutte ne pouvait se dérouler ici... Oui, après avoir tout saccagé, on réfléchit, aucune importance. Cette allée était affreuse de toute façon. Le lion observa Athéna de ses yeux d'or, bondit non loin d'elle, passa non loin en ronronnant. Encore un détail qui horripilait Arès... son affilié appréciait Athéna. Il baissa les yeux de consternation tout en se préparant à la venue de son affilié.


"Aphrodite est heureuse, c'est tout. Et c'est pas le sujet."


Sa parole était sèche, mais la venue de son lion l'avait perturbé quelque peu... Néanmoins, il la fusillait toujours du regard du fait qu'elle lui ait asséné un coup si bas... qui le forçait à rester debout douloureusement. Leios vint se poser à côté de lui dans l'attente de la reprise ou non de ce combat. Il bailla, visiblement il avait bien dormi pendant tout ce temps. Il n'était pas très assidu à le suivre, toujours très solitaire et n'intervenant que lorsqu'il sentait... Cette pensée irrita Arès. Leios intervenait lorsqu'il sentait que son maître allait perdre. Relevant le menton, faisant comme si rien ne s'était passé, il continuait de fixer Athéna comme s'il maitrisait toujours en bon obstiné qu'il était. Il reprendrait sa statue quand elle serait partie, pas avant. Et si elle voulait continuer, bien il avait son affilié dans ses rangs à présent et son envie d'en découdre... Des images sanglantes lui passaient en tête, des images de batailles qui s'étaient déroulées... qui n'étaient plus. IL réussirait à s'imposer à ses yeux de façon ou d'une autre.




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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Sam 29 Nov 2014, 17:55



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Elle avait assez souvent tendance à trouver sa relation avec Arès ridicule. C'était d'ailleurs le seul membre de sa famille avec lequel elle avait réellement du mal à prendre sur elle et faire comme si de rien était. Tout chez lui était fait pour l'agacer. Il ne pouvait pas être calme, jamais. Et pourtant, ce n'était pas faute de lui donner des conseils à ce pauvre garçon, mais lui, plus que tout autre homme encore, il avait une fierté très très mal placé. Le rendant alors irritable pour un rien. C'était certain, il devait tenir son caractère de cochon de sa mère, après, il était juste disons... Plus violent. Tandis qu'Héra serait d'avantage du genre fourbe, un peu le cliché du mec bourrin et méchant et de la fille vicieuse dit comme ça je sais. Tous les Dieux sont des sacrés spécimens dans un sens, chacun unique, avec leurs façon de voir les choses. La blonde était une femme généralement tolérante, elle l'était grandement avec les mortels et faisait partit des grandes Divinités ayant certainement le plus de respects pour ses êtres qu'on pourrait qualifier d'inférieur -c'est méchant dit comme ça, mais pas faux non plus, ils sont réellement bien plus faibles et c'est logique en fait.- Mais être tolérante avec Arès était parfois difficile. Parfois elle passait à côté en l'ignorant, mais c'était à croire qu'elle ne perdait pas espoir qu'un jour il comprenne ses paroles, au lieux de tout prendre au pied de la lettre comme des moqueries là pour le descendre. Pourquoi ne ferait-il pas comme sa femme un peu ? Savoir calmer ses ardeurs. C'était bien une attitude machiste tient, vouloir prouver qu'on est plus fort et refuser de courber l'échine même quand on perd. Athéna ne comptait plus depuis bien longtemps le nombre de fois où il avait perdu face à elle. Ce n'était un secret pour personne, la blonde était bien plus forte que lui. Elle vive et rapide et savait utiliser ses capacités comme il fallait et quand il fallait. S'adaptant souvent à la fureur de son adversaire. Lui il ne cherchait qu'une seule chose à chaque fois. Lui faire mal et la faire plier.

C'est d'ailleurs pourquoi Athéna soupira, ne répondant même pas lorsqu'il affirma qu'elle n'avait pas le pouvoir de lui interdire des choses. Mon pauvre Arès. Faudrait vraiment qu'il apprenne à écouter sa sœur aînée de temps en temps. Mais je crois que c'est peine perdue. Il n'avait pas mûrit malgré son âge plus qu'avancé, comme beaucoup d'autres Dieux. Remarque il n'était pas le seul à être incroyablement puérile vu son âge, mais c'est l'exemple le plus proche de lui le plus frappant aux yeux de la belle jeune femme. En tant que mauvais perdant, il tenta de lancer de l'ironie sur son attaque. Des papillons de feu ? Ces dits papillons qui l'ont repoussés, l'avantage de cette forme assez particulière du feu, c'est que cela le rend vivant et encore plus imprévisible que l'élément dont il est fait. Et puis, c'est esthétique aussi, faut l'avouer, la Déesse aimait assez cela. Elle souffla en haussant les épaules, appuyant son front contre sa main, comme si elle ne savait décidément plus quoi faire de lui.

« J'y songe Arès j'y songe. Un jour je soignerais ton égo' va, ne t'en fais pas.»

Le remettre à sa place avec des fleurs. Ouais, faut avouer que c'est assez marrant dit comme ça. Et ce serait une nouvel fois un coup dur pour son égo. Mais bon, depuis le temps, vu le nombre de fois où il a été piétinée, il fallait se rendre à l'évidence que son égo était décidément une maladie bien ancrée en lui. Tous en avait, mais alors le sien était le pire de tous, ou alors il était d'autant plus gonflé lorsqu'il était en présence de la femme, allez savoir. Ne bougeant pas d'un pouce lorsqu'il se mit à lui tourner encore, la pauvre femme dût alors se demander s'il allait encore lui sauter dessus comme une brute sans cervelle ou pas, ce à quoi elle se serait contenté de l'esquiver en bonne et dût forme, avec un peu de chance, il se serait rétamé un peu plus loin en fait. Mais non, à la place, ce fût un élément assez improbable qui vint s'ajouter au groupe de... Oui bon, c'est un groupe de deux. Mais c'est un groupe quand même ! Bref. L'affilié d'Arès. Elle le croisait assez peu souvent, mais la jeune femme l'aimait bien, il était bien plus réfléchit que son propriétaire. En le voyant passer juste à côté d'elle, la blonde fit un léger sourire en le regardant, avant de finalement le saluer en haussant un coup la voix.

« Bonjour Leois, cela fait longtemps que je ne t'ai pas vu. Faudrait sortir de ta cachette un peu plus souvent.»

Ben quoi ? En général Athéna aimait bien les affiliés et les animaux en général. Sa chouette évitait de croiser Arès, le trouvant tout aussi idiot que sa propriétaire, donc moins elle le voyait et mieux elle se portait. Après, le lion d'Arès c'était une tout autre histoire. Elle l'appréciait et parfois lui donner un steak ou une bêtise de ce genre parce que c'est une femme tout de même gentille. Ce pauvre Arès devait être vert de jalousie, savoir que sa rivale et son affilié s'entendent. En même temps, ce dernier ne prenait absolument pas bêtement partit de son maître, trouvant certainement que c'était puérile... Et il n'avait pas tort. Mais elle daigna tout de même reporter son attention sur l'homme aux cheveux blanc.

« Tu devrais prendre exemple sur son affilié, c'est un être intelligent. Peut-être que lui tu l'écouterais d'avantage. Avant d'ajouter en haussant les épaules avec un sourire en coin. Aphrodite me concerne largement, mais vu ce que je sais de vous, tu es d'une bêtises non agressive avec elle. A croire que ta violence soit capable de devenir une guimauve.»

Oui bon, il faut avouer. C'est facile d'affirmer qu'il était capable d'un peu -beaucoup?- se ramollir en présence de la femme qu'il aime. Parce que justement il l'aime. Bien des hommes sont ainsi, elle l'avait souvent vu. Impitoyable avec les autres, mais doux comme un agneau lorsqu'il s'agissait de la seule personne sur Terre qu'ils aimaient. Dans un sens heureusement qu'il était ainsi avec elle, la pauvre brune serait sinon bien malheureuse avec lui et c'était bien la dernière des choses qu'elle voulait. Le toisant les bras croisés, Athéna attendit. Soit qu'il se calme comme un gamin boudeur qui contient sa rage pour ne pas recevoir une fessée de la part de ses parents, soit qu'il attaque comme un idiot en manque de castagne voulant prouver -en vain- qu'il était le plus fort. Athéna aimait bien démontrer qu'elle avait souvent raison, mais il était assez rare qu'elle porte le premier coup en fait. C'est une guerrière, mais ce n'est pas non plus une femme qui déclenche les conflits physique pour un oui ou pour un non. Comme toujours s'il l'attaque, elle esquivera ou le repoussera avec habilité avant de lui clouer encore le bec. Et ainsi de suite. Cela se résume souvent à cela. Il attaque, et se reprend le coup mais en pire...
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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Jeu 25 Déc 2014, 01:13

L'air qui passait entre les deux dieux était particulièrement lourd. D'un côté, il y avait une déesse qui se tenait droite et de l'autre un dieu qui tenait de lui tenir tête de façon plus ou moins habile. Sa dernière tentative lui avait valu un rappel à l'ordre plutôt douloureux même pour lui ainsi que pour sa dignité d'homme. Elle avait visé son entrejambe la fourbe, ne pouvait-elle décidément lutter à arme égale? Il lui fallait toujours des stratagèmes plus ou moins justes pour prendre l'avantage sur lui.

Cet avantage, son affilié l'avait senti puisqu'il s'était montré inopinément. Sa présence ne faisait que rendre Arès plus énervé, il ne savait que faire. Son affilié était un animal très calme, très puissant aussi qui ne tolérait pas un seul échec sans s'être battu. Lors de différentes batailles tant qu'il rugissait la bataille se poursuivait et gagnait en férocité. Il soutenait son maître de toute sa fougue et de toute sa majesté; il était le parfait affilié. Enfin... en théorie, en pratique là il paraissait comme le gros chat pointant du doigt l'imperfection de son maître. Cette perspective ne lui plaisait absolument pas. Arès l'avait fixé à son arrivée dans les yeux tandis que l'animal se léchait les babines tout en avançant prestement.

Arès revint aussitôt sur la remarque sur son égo après que sa rivale ait cru bon de saluer son affilié qui poussa un grognement de salut en guise de réponse. Ainsi donc même Athéna remarquait que son lion se terrait.


" Tu surveilles même Leios, tu as vraiment du temps à perdre, ma pauvre. Mon égo va bien, il se porte bien, okay ??!"

En disant ses remarques, il se tenait droit avançant son corps en avant tout en la désignant. Quand il était plus jeune... cela lui faisait mal de lui dire, mais il avait envié Athéna. Ils étaient tous les deux à la même fonction, dès le début ce rôle était voué à la compétition, au conflit. Arès ne faisait que poursuivre cette logique avec obstination, comme s'il ne pouvait en être autrement. Athéna le relança avec toujours cette mine qui montrait qu'elle ne le comprenait pas.


" ... Je me dispenserai de tes conseils, rit-il. Je crois que... je ne vais pas laisser passer ça. Si tu as quelque chose à dire, dis le maintenant."

Elle entretenait à nouveau cette position dominante qu'il ne supportait pas, il ne la laisserait pas avoir le dessus, pas encore. Ses yeux devenaient d'un rouge si prononcé que l'on dirait que le sang de nombreux soldats étaient dans chacun d'entre eux. D'abord, elle ne restait pas à sa place, puis elle le comparait à quoi... à un animal. Il ne pourrait rentrer dans son foyer en sachant cela... Tout son corps s'entoura de flammes, il utilisa même son don de provocation.


"Alors quoi cette attaque c'est tout ce qu'est capable la grande Athéna, tu me fais pitié, juste pitié."

Il avait tenté d'être plus gentil, enfin gentil à sa sauce... en fait, parfois il songeait à cette amitié idiote qui reliait ces deux soeurs. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il que ce soit la seule personne avec qui il ait autant de mal ? Leios se mit à gronder, à rugir face à Arès, mais devant les flammes, il recula. Arès n'allait pas se faire humilier par son affilié et il connaissait l'aversion de son affilié pour cet élément dont il avait le contrôle. L'animal possédait une force comme lui importante, mais n'avait aucun atout dans cet élément.

" Leios, tu restes en dehors, va t-en ! Je n'ai besoin des conseils de personne, j'en ai pas besoin ! Vous m'entendez ! La préférée encore et toujours partout ! Et pourtant tu ne fais rien ! Et tu rigoles de tout, mais tu n'as rien.. "

Athéna avait été parfois désignée comme la favorite de son père, elle avait remporté bien plus de batailles que lui, elle le devançait sur tellement de plan. Déjà, il ne savait que penser de cette habitude qu'elle avait de toujours trainer dès qu'il se passait un truc en sa défaveur, elle aimait se moquer de tout cela. Et en fait, à chaque fois, il s'emportait c'était le même refrain. Il se pencha pour ramasser sa lance en plissant les yeux. La douleur lui donnait envie de se plier, mais à l'image de l'arbre qui plie mais ne rompt pas, il se tiendrait là, avec la dignité qu'il avait pour lui_même à défaut qu'on lui accorde au vu de la situation.


"... Tes prouesses guerrières, me fais pas rire. Juste un coup entre les jambes. C'est quoi le prochain stade, tirer les oreilles ! Et ça se dit soldat ! MAIS viens !

Le mettre au niveau de son affilié, cet affilié qu'il adorait mais qui là n'était venu que pour lui attester d'un fait qu'il voulait nier en bloc.




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C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥]
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