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 Deux chemins… qui n’auraient jamais dû se croiser. (pv Arès)

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Anonymous
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Deux chemins… qui n’auraient jamais dû se croiser. (pv Arès) | Mer 20 Aoû 2014, 06:51





Arès Ψ Zeus




« Tuer n’a rien de satisfaisant. »
ΨΨ

Des pas provenant d’un long couloir s’empressaient d’accourir à une large porte sculptée dans le marbre. Le rythme effréné en disait long sur l’importance d’atteindre cette immensité séparant l’individu dans son objectif. Sans prendre la peine d’y reprendre son souffle, l’inconnu poussa la porte pour qu’elle cède, lui laissant la vision d’une salle vide de toute présence. Le trône imposant en plein milieu de la salle était déserté, le pauvre infortuné se laissa choir sur ses genoux dans une mine déroutée. Le désespoir le consumait qu’on aurait dit qu’un lot de larmes allait émerger sur ses joues creusées. Son regard baigné de tristesse ne pouvait se détourner du trône gigantesque.

-Zeus… où êtes-vous…?

Ledit individu recherché était reconnu pour ses fugues incontournables. Il pouvait disparaitre du jour au lendemain sans avertissements, un professionnel de la filature, certes, mais pour un roi… un acte immature. Un souverain digne de ce nom avait pour obligation de rester à la disposition de tous, même dans les moments difficiles. Sa présence plus qu’importante avait une influence immense sur l'avenir du peuple, par ses ordres et ses choix, les citoyens pouvaient jouir de la paix. Mais malgré tout ce qu’il représentait, le blondinet se permettait de quitter son rôle pour vaguer à des occupations beaucoup plus intéressantes, celle de la Terre. Sous une subite nostalgie venue de nulle part, Zeus avait choisi de passer quelques heures en Grèce, le pays du passé. Lors de la création de la Terre, le souverain avait apporté une plus haute importance au pays de Grèce, ce fut même le premier où il mit les pieds pour en évaluer leur transformation. Au tout début, ses mortelles se promenaient en toge et adhéraient à une technologie si peu enviable, mais leur croyance envers les dieux s’était perpétuée. Quelques’un les voyaient comme des histoires anciennes inventées de toute pièce par l’homme, dont il avait besoin d’une croyance pour avancer. Pourtant, la réalité était toute autre nature. Pour commencer, Zeus leur avait apparu sous leur regard d’ignorant et avait partagé ses aventures et donc celle des dieux. C’est par ce contact que les habitants de la Grèce connurent les heureux dieux de leur monde. Ses histoires avaient circulé telle une rumeur parmi les mortelles et les nombreuses mésaventures chez les dieux concernant des femmes mortelles firent le tour. Le grand roi n’était pas le seul à prendre son pied quand une belle beauté se trémoussait devant ses prunelles or. C’est bien connu que le péché de la luxure soit si attrayant. Pour l’instant, Zeus n’avait aucunement l’intention de tomber dans les bras d’une enchanteresse, préférant pour aujourd’hui admirer le passé. Enfin, ce qu’il en restait. Accoutré de sa veste favorite et de simple habit simple, le dieu circulait en tout anonymat parmi la foule admirative sur les nombreux écrits de l’histoire. Il racontait les nombreux hommes importants du passé, sauf que cette partie du musée était inintéressante pour un personnage aussi important tel que lui. L’historique des hommes se répétait continuellement, on usurpe le trône sous le meurtre, le peuple se plaint et un héros apparait. Une répétition peu distrayante. Cette panoplie de situation n'avait cessé de se jouer devant ses yeux, c’est l’une des raisons que Zeus avait eues pour envie d’influencer la vie des hommes par sa présence glorieuse. C’est par le temps, les hommes avaient su écrire un futur plus divertissant, même si le meurtre restait toujours aussi flagrant. L’immortel qu’il était ne pouvait comprendre l’attirance du meurtre, qu’est-ce que ça apportait qu’un corps git sous vos pieds, le rouge tachant vos habits et ce sourire satisfait? Quel plaisir immonde!

Sans déranger le bon plaisir des touristes, il s’engouffra au fond du musée, le lieu où reposait l’histoire des dieux. Contrairement à la salle historique, celle des dieux était peu occupée. Quelques petits curieux de l’’’invention’’ des hommes restaient concentrés aux dires exaltés par un guide si fier de son discours si finement retenu. Zeus pouvait en supposer que ce guide insignifiant avait eu pour tâche d’étudier d’arrache-pied et ainsi fournir toujours la même explication à longueur de journée. Ça ne ressemblait plus à de l’histoire, mais un ramassis de mise en scène répétée de nombreuses fois.  Pour rajouter de la puissance dans son interprétation, l’homme exprimait grotesquement des émotions et changeait sa voix par rapport aux évènements passés. À fond cet homme, encore plus, il danserait sur place dans un costume ridicule. Enfin, il avait une raison à cette agitation déconcertante, le guide ne cherchait qu’à obtenir de l’attention chez sa jeune assistance. Des gamins de 8 à 10 ans. Beaucoup s’ennuyaient et d’autres se moquaient des statues nues des dieux. Les hommes avaient un penchant pour mettre les supériorités dans leur habit de naissance, alors que Zeus n’avait pas le moindre souvenir d’avoir traité avec ces mortels sans porter une toge. Les seuls individus qui auraient sans conteste pu présenter la nudité du roi ne sont autres que ses amantes. Encore là, aucune n’oserait exhiber le dieu de la sorte! À quoi bon autant réfléchir sur une stupidité ne changeant rien au cours des évènements? Sur une poussée narcissique, Zeus se dirigea vers sa propre effigie nue, tel un artiste admirant son chef-d’œuvre, il examinait les moindres détails en évaluant le faux du vrai. Les muscles bien dessinés et la perfection du corps exaltait le grand dieu. Cette effigie, quoique pas ressemblante, possédait des qualités sans conteste. Tout dans la posture et l’expression lui offrait une stature de vrai dirigeant! Nul ne doute que nul ne pourrait se moquer de sa splendeur. Cependant, derrière le blondinet s’y cachait un gamin plus que malpoli. D’un doigt grossier, il pointa le portait de Zeus nu et s’écria sans gêne que cet homme est un vieux pervers ne sachant pas s’habiller. Des éclats de rire se produisaient dans la salle alors que le véritable Zeus sentait son sang bouillir. Quelle insulte sur sa personne venant d’un mortel! S’il n’était pas si indulgent, un éclair dévastateur aurait frappé ce misérable, mais un enfant c’est complètement innocent. Et que dire de son anonymat qui s’évaporait en moins de deux secondes. Il ravala donc sa colère et laissa plutôt les adultes pour contrôler ce sale gosse.  

Au plus grand bonheur de Zeus, une femme cria sur le gamin en le tirant à bout de bras. Le pauvre éclata en sanglots, bien fait pour lui:  pensa Zeus. Pas qu’il avait quelque chose contre les enfants, mais il ne supportait pas qu’on l’attaque de la sorte. Toutes insultes envers sa grandeur l’horripilaient. Une chose en plus le contraignait, le bruit acensant du gamin et de la femme lui crachant de cesser ses larmes de crocodile. Ce jour qui aurait dû être un moment de repos se transformait en vrai cauchemar bruyant. Essayant plus que mal de faire le vide dans son esprit, la voix d’un autre gamin surgi à ses oreilles, il porta son attention sur la fascination que portait le jeune homme à la statue d’Arès. Dans son regard brillant se lisait l’admiration de ce dieu baigné dans le sang de nombreux mortel. Comment était possible? Admirer un dieu de guerre dont sa colère lui dictait ses choix et la violence était roi! Les mortels étaient si bêtes. Plus ses yeux or observaient Arès, plus de la honte émergeait dans le reflet de ses prunelles. Tout l’entourant évoquait ce fils, la colère, l’admiration du meurtre… tout ce que Zeus s’interdisait d’accomplir! Ne voulant plus s’éterniser dans le passé, il tourna les talons laissant derrière lui son fils si bien présenter devant tous. Une petite fille à l’attention facilement dérangée avait lu dans les yeux de Zeus un sentiment négatif face à la statue. Curieuse, elle accourait vers le blondinet se dirigeant dans un croisement, sous ses yeux ébahis, l’homme disparut comme par magie.

Zeus apparut dans le ciel de Grèce par l’utilisation de la téléportation. Les murs du musée lui avaient paru étouffants que l’air frais lui vidait de toute vibration négative. Ses cheveux brillants tel que le blé dansaient au rythme du vent, le menton haut, il profitait du moment paisible. Un lieu surgissait en sa mémoire, un endroit où il adorait se reposer en toute liberté sans craindre qu’un évènement malencontreux mette fin à son amusement. Le Théâtre grec de Syracuse, ce théâtre parsemé d’une longue lignée de sièges, était un lieu de choix pour la tranquillité. Oui, celui-ci comportait par moment des touristes intéressés par l’architecture, mais jamais personne ne l’avait dérangé. Et si un osait, il usait de sa persuasion pour le faire déguerpir. L’individu qui le fera quitter ce lieu n’est pas encore de ce monde. En quelques secondes, la téléportation l’entrainait au théâtre. Le soleil très haut dans le ciel surplombait le monument qu’une vague de chaleur lui tapait sur le crâne. Un temps magnifique pour griller de toute part, si seulement le dieu avait la capacité de bronzer. Dans une énergie nouvelle, Zeus escalada les marches avec souplesse jusqu’à atteindre l’emplacement idéal pour se reposer. La place idéale se trouvait à la deuxième rangée de sièges. Ni trop haut ni trop bas, il pouvait jouir de la splendeur du monument en tournant tout simplement la tête. L’architecture ancienne des hommes le charmait, surtout lorsque cet emplacement est choisi avec soin par Zeus lui-même. Bien installée contre un des sièges, sa tête bascula vers l’arrière, sans conteste, le soleil l’aveuglait. Ne pouvant aller contre la force de la nature, il fut contraint de retirer sa veste verte pour se l’écraser contre la figure. Il était bien.
ΨΨ

© Macha




Le théâtre> http://his.nicolas.free.fr/Monuments/Zoom.php?mnemo=SyracuseTheatreGrec1




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Re: Deux chemins… qui n’auraient jamais dû se croiser. (pv Arès) | Mer 27 Aoû 2014, 19:17

Tout cela n'avait aucun sens. En ce moment, quand il écoutait les conversations, tout le monde parlait de son père. Aucun sens. Pourquoi toujours parler de ceux qui nous ont donné naissance sans cesse ? En quoi était-ce une preuve d'évolution ? Il était entré enrage contre les créatures qui en parlaient. Contrairement à d'autres dieux, elles n'osèrent pas le contrer ce qui l'énerva d'autant plus. il s'éloigna en faisant de grands signes. Sincèrement, ils parlaient pour ne rien dire alors autant se taire non ? Cela lui sortait par les yeux. Il leur tourna le dos en faisant voler sa cape blanche comme pour montrer qu'il ne comptait pas rester avec eux. Aucun intérêt. Et même s'il était un dieu,il ne pouvait pas rester avec des personnes aussi inintéressantes. Les mortels s'imaginaient toujours que les dieux avaient plus de temps pour faire ce qu'ils voulaient.La vérité était tout autre. Même si elle avait été différente, il préférait affronter mille soldats plutôt que d'avoir à nouveau affaire à de telles sottises. En même temps, il se trouvait à Chloris, soit une ville qui respirait une niaiserie profonde.

Quand il passa devant le théâtre, il eut comme un moment de nostalgie. Il se souvint que quelqu'un sans qu'il puisse se rappeler son identité l'emmener dans ce genre d'endroit. Cependant ce lieu n'avait rien à envie à cet endroit. C'était un grand hémicycle circulaire dont l'estrade donnait à la scène ou comme les Grecs l'appelaient la Skene toute sa forte.C'était curieux qu'il ne se souvienne que de ce lieu mais pas de la personne qui l'avait fait découvrir,enfin peu importe. Il marchait sans plus se poser de questions. Dans sa tête se jouait de grandes pièces tragiques qu'il avait sans doute vu dans sa jeunesse. Comme en dépit de sa volonté, rien ne partait et qu'il ne parvenait pas à faire le lien entre toutes ses pensées : il prit  le premier portail visible pour atteindre la Terre et sa terre de souvenirs : la Grèce. Il détestait être ainsi. C'était sans doute la faute de tous ces gens qui discutaient pour ne rien dire...

Ses traits s'altérèrent pour devenir plus bestial jusqu'à ressembler à un chien blanc tout comme sa chevelure. A la recherche d'une odeur connue, il recherchait avant tout à se refaire une mémoire.C'était curieux que ce souvenir soit aussi insistant et le force à se déplacer.La colère qu'il aurait eu à demeurer dans l'ignorance plus ces sottises l'auraient achevé ; il avait préféré lever le voile sur ces doutes... Truffe au vent, il humait l'air c'est alors qu'il sentit quelque chose. Son apparence lui donnait un avantage quand il pistait quelqu'un ou recherchait quelque chose. C'était dans ce genre de moment qu'il ne crachait absolument pas dessus même si cette apparence était loin d'être aussi imposante que son apparence d'origine. Il évitait souvent de la prendre,préférant se montrer sous son vrai jour. Les odeurs de pins secs et d'épicéas lui parvenaient. Nous étions bien en été dans sa chère Grèce. il se revoyait enfant... d'ailleurs pourquoi se revoyait-il ainsi ? Il ne chercha pas la raison et entra par la  fosse menant à la scène. Il fut ébahi par autant de lumière et d'espace. C'était bien ce lieu. Il en fut si heureux qu'il ne put retenir un instinct primaire : japper. Son aboiement résonna dans le lieu, le son portait si loin depuis le centre de ce théâtre qu'il observait dans ses moindres détails. Il se souvenait aussi des criminels que l'on menait ici pour les exécuter pour le réalisme des scènes. Arès regardait les bas-reliefs illustrant cette époque pleine de lucidité et de savoir-faire. Oui,il était chez lui ici. Enfin jusqu'à ce qu'il aperçoive... quelqu'un au loin. Là il déchanta complètement. Que faisait son père ici ? Tout se passait si bien. Enfin, peut-être ne se souviendrait-il pas de son fils sous cette forme. Ah,Arès trouverait alors une occasion pour rire de ses dépends. Le chien blanc monta les marches pour s'asseoir au début de la rangée où se trouvait Zeus  et se contenta de le fixer avec rancœur.




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Re: Deux chemins… qui n’auraient jamais dû se croiser. (pv Arès) | Ven 05 Sep 2014, 03:17





Arès Ψ Zeus




« Tuer n’a rien de satisfaisant. »
ΨΨ

Les yeux complètement closent et le visage bien couvert, le roi ne trouvait pas le repos recherché. Son esprit éveillé par le passé refusait de reposer au coin de sa mémoire le temps d’une brève sieste. Et avec les alentours désertés, la sieste aurait dû lui permettre de faire le vide… ah, si seulement il avait le pouvoir d’effacer ses souvenirs ne serait-ce qu’une heure le temps d’avoir la tête reposée. Les tourments et les regrets étaient bons pour les mortels! Borné jusque dans la chair, il souffla un air doux sur le bout de tissu, tout chaud à force de requérir le souffle du Dieu qui en réchauffait en ce moment même son visage. Le soleil donnait assez sa puissance pour réchauffer l’extérieur, que voilà sous le tissu, l’air devenait irrespirable. Il avait une impression que ses soupirs remplis de fatigue revenaient dans ses narines pour le consumer de nouveau. C’était peut-être l’une des raisons de son impossibilité à dormir? Qu’importe, temps que les alentours restaient calmes, son repos était divin. À peine auditive sous l'épaisseur de la veste, un jappement de chien lui chatouilla les tympans. Ses paupières à peine lourdes s’ouvraient doucement aux ténèbres offertes par son bouclier. Les canins détenaient une place de choix dans les créatures que Zeus ne pouvait supporter, dès lors ils commençaient à japper sans cesse. Ce bruit hystérique démolissait son havre de paix si recherché. Pas que cela, il provoqua chez lui une pensée sur les affiliés des dieux, tous si différent dans leur nature et leurs comportements. Et dans tout le lot, son Fos, un aigle majestueux à la grande capacité de pousser des cris stridents lorsque l’envie le prenait. Pourquoi détester les jappements des chiens alors que ceux de son aigle étaient à toute épreuve? L’amour rend sourd? Quelle baliverne de réfléchir à la question causée par un seul jappement… et avec un peu plus de concentration, aucun autre bruit ne suivit celui-ci. La bête était partie ailleurs? Zeus ne pouvait rien savoir sous la  veste obstruant sa vue. Une nouvelle chose se produisit, son cou mal placé contre les marches lui faisait subir une douleur. Finalement, ce n’était pas une bonne idée de dormir dans des marches avec la tête balancée vers l’arrière, chose qu’il n’avait pas réfléchie.

Se résignant à quitter sa position à moitié confortable, le dieu retira sa veste de son visage pour le laisser à découvert. Un pur soulagement de retirer la veste sur son visage, car il faisait aussi chaud en dessous. Oubliant sur le coup les rayons du soleil, il lui accueillit à grand coup de lumière éblouissant ses yeux. Seule sa main lui sauva la vue à l’instant où il l'utilisa comme bouclier. Il aurait mieux dormi dans son lit que dans un théâtre, si seulement on ne pouvait pas le déranger à l'Olympe. À peine qu’il y mît les pieds, on venait tout de suite à sa rencontre le réclamant sans plus attendre. Pas une seule fois il pouvait souffler tranquillement dans son royaume. Quand il n’était pas question d’obligation royale, quelques confrères dieux lui racontaient leurs aventures dans l’espoir de parler avec Zeus. Les seuls moments où il pouvait être tranquille, le soir, mais déjà là, il n’était pas seul. Sa Héra dormait à ses côtés et il arrivait qu’une conversation puisse bien vite commencer entre les draps ou une nuit chaude. Le souverain aimait bien converser, par contre, un individu avait besoin de s’entretenir seul quelquefois. Il avait déjà eu l’idée de s’enfuir dans le monde d’Hadès, ce n’est surement pas son frère qui le dérangerait. Sauf que… l’atmosphère de la mort qui y règne n’était pas appréciable. Dire que son frère supportait ça chaque jour, quel courage! Pourquoi pas le monde aquatique? Une seule raison, son grand frère taquin! Il était sûr à cent pour cent que Poséidon en profiterait pour l’empêcher de dormir et le provoquer. Cet énergumène avait un de ses plaisirs malsains de provoquer Zeus et ce depuis toujours. L’idée de déménager chez ses frères se retirait bien vite de son esprit, mieux vaut les cieux.

Sa main droite caressa l’arrière de sa nuque dans l’espoir d’adoucir la douleur. La douleur agaçait Zeus, qu’elle soit minime a tout ce qu’il avait pu ressentir, ça restait déplaisant! C’est bien beau d’être immortel, on n’est pas immunisé contre la douleur physique! Un soupire de fatigue s’échappait à nouveau de ses lèvres, tandis qu’il tourna la tête pour voir l’état de son cou. Ce qu’il vit en ce moment précis le surprit, la supposée bête bruyante se trouvait dans la même ranger que lui, mais a une distance respectueuse. Elle le regardait fixement d’un air presque enragé. Voilà que les bêtes sont aussi contre lui?! Pas nouveaux, ils existaient encore d’innombrable être humain dont Zeus était rejeté de leurs cœurs. Ce n’était pas cette constatation qui allait le faire chialer. Ses iris or ne lâchaient pas de vue le chien, il n’allait tout de même pas se métamorphoser en chien pour lui demander de dégager! L’envie n’y était pas. D’un mouvement las de la main, il lui fit signe de ficher le camp, mais le chien ne bougea pas de sa place. Quelle tête dure! Un peu comme lui.

-Hey le chien, je n’ai rien à t’offrir, alors, va voir ailleurs!

Toujours rien du côté de la boule de poil blanche. Zeus se gratta la tête un peu hérité de la non-réaction de la bête. Il devait se l’avouer qu’un chien ne comprend pas non plus le langage humain, malheureusement. Il se calma un peu et observa la bête immobile depuis un petit moment, il était là depuis combien de temps d’ailleurs? Surement depuis le jappement… il était resté ainsi à le regarder depuis? Le chien n’était tout de même pas affamé au point de voir Zeus comme un steak?! Mais en voir son allure de toutou soigné, rien à s’inquiéter de ce côté-là. Et s’il tenait quoi que ce soit, c’est plutôt cette boule qui finirait en steak. Le souverain qui ne quittait plus le chien des yeux se trouvait à jouer au jeu du regard, qui des deux allaient baiser les yeux?! Qui aurait cru que le grand dieu jouerait avec un chien? Le canin se révélait comme un ennemi redoutable par sa persistance à fixer Zeus, ça provoquait chez Zeus une irritation profonde, il déteste ce regard. C’est comme s’il accusait de quelque chose dont lui-même ignorait la source. Ses sourcils se froncèrent à la constatation que ses yeux lui disaient quelque chose, si seulement il se souvenait. Une impression de déjà vue… mais, quel que soit le souvenir, ça ne devait pas être agréable. Atteins la limite de ce combat ridicule de regard, il leva la main dans les airs, ce qui en provoqua un éclair frappant directement en face de la truffe de la bête. L’éclair provoqua un grognement lorsqu’il frappa le sol. Zeus n’avait pas l’intention de blesser l’animal, mais l’effrayer, n’importe qui s’enfuirait après cette démonstration.
ΨΨ

© Macha






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Re: Deux chemins… qui n’auraient jamais dû se croiser. (pv Arès) | Lun 13 Oct 2014, 22:41

On se serait cru dans un mauvais western, où les deux acolytes ne pouvaient détacher le regard l'un et l'autre jusqu'à ce que l'un baisse la tête. Tel père, tel fils aucun d'eux ne renonçait. Les yeux marqués du chien blanc affichaient toujours ce même air culpabilisant. La culpabilité était la plus grande aspiration que lui inspirait ce grand sire qu'il pouvait appeler ou aurait pu appeler " papa" sous de meilleurs auspices. Ses yeux de canidé se délectaient de voir dans les yeux de cette personne une forme d'agacement. Il lui avait dit de décamper comme il l'aurait fait de n'importe quel autre animal vagabondant en ces lieux. Sortant de son repos, il n'était sans doute que peu emprunt à ce genre de regard. Mais Arès se demandait : " Avait-il été si peu préset qu'il ait pu oublier ce regard?"Depuis le premier jour où il s'était opposé à lui de son impérieuse autorité, il avait gagné ce regard plein d'arrogance. Il se tenait là assis sur son derrière, battant de la queue.

Amusé par tout ceci, il ne pouvait s'empêcher d'éprouver une satisfaction en même temps qu'une déception. Ainsi donc le plus grand des dieux, sous les traits d'un chien de berger blanc ne parvenait pas à reconnaître son fils. Le reconnaitrait-il s'il s'approchait davantage, ce n'était pas sûr mais qu'il serait lassé de ce petit jeu, il essaierait. Tout d'un coup, une vague sensation de faim le saisit et le poussa à se lécher les babines. Non, sa faim attendrait. Il comptait bien demeurer encore à l'ennuyer autant qu'il le pouvait. A cause de lui, il avait dû récemment refaire des statues alors qu'il n'avait rien d'un artiste... cela avait été agaçant. Il avait juste détruit une statue à son effigie, une parmi tant d'autres... Un peu de trop à son goût d'ailleurs. Penchant la tête, tout en gardant, son regard ancré vers lui, il allait se gratter l’oreille, quand il entendit un bruit terrible sitôt que son père eut baissé le bras. Alors il se redressa aussitôt, voulut s'écarter en glapissant, mais personne ne pouvait aller aussi rapidement que la lumière. Un éclair s'abattit devant lui. Là à l'endroit exact où se tenait une trace noir sur le pavé. Il aurait pu finir en toast grillé. N'ayant nullement les intentions de Zeus en tête, il se mit à grogner, le poil hérissé. Il n'avait plus l'air d'un animal noble de cette façon. Écumant de rage, laissant un peu de bave glisser le long de sa gueule entrouverte, il jappa avant de prendre élan sur ses pattes. Comme il était doté d'une grande force, ses élans étaient d'autant plus puissants et son bond fut loin d'être celui d'un chien normalement constitué. Lorsqu'il se posa juste devant lui dans toute sa rage, on y aurait vu presque un loup, un loup enragé. Finalement, il allait le bouffer le papa, oh ça oui ! Il changea de forme au bout de plusieurs grognements menaçant pour qu'il voit un jeune homme aux cheveux gris, aux yeux rouge sang dont la couleur faisait bien vive en cet instant.


" J'y crois pas ! Tu m'as reconnu et tu as osé ! Assassin ! Devant moi ! Et ça se veut roi des dieux, tss !", tonna t-il près de lui en le pointant du doigt d'un geste accusateur.


En vérité, il ne savait pas s'il avait fait ça en plein état de conscience ou non. Il lui semblait qu'il ne l'avait pas reconnu, mais il s'était peut-être trompé. Le jour où il parviendrait enfin à comprendre cet homme plein d'élégance qu'il rendait si bien auprès de nombreuses dames, il aurait gagné quelque chose.

" Cherche un autre moyen de te débarrasser de moi ! Essaie encore, vas y que je rigole ! ", provoqua t-il en criant toujours plus fort.


En vérité, il savait bien Zeus incapable de se débarrasser de quelqu'un gratuitement. En revanche, si ces mots lui venaient spontanément à l'esprit, c'était que cette idée lui venait souvent. S'il n'était pas assujetti à une discipline, il en ferait à sa tête sur cela. Il termina son entrée par une petite pique à ce sujet.

" Enfin ne tuons personne, allons cueillir de fleurs ça ferait désordre sinon. J'oubliais, il ne faut pas ce genre de pensée ici."




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