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 C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥]

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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Mer 07 Jan 2015, 17:14



« C'est l'histoire de deux neurones»

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Attends... As-tu bel et bien deux neurones ?


C'est les débats les plus stériles qui se reproduisent le plus. C'est étrange, j'ai l'impression d'avoir utilisé cette phrase il y a peu, alors que pour la Déesse c'était il y a plusieurs siècles déjà pour ne pas dire qu'il y avait carrément plus d'un millénaire qui s'était écoulé. Mais je crois que pour une Divinité c'est du détail, donc on va dire que c'était hier. D'ailleurs, en parlant du temps qui s'écoule, la blonde aurait pourtant juré qu'elle venait de faire un bond dans le passé. Pourtant... Bon ok. Elle n'est pas un bon exemple étant donné que la jeune femme avait justement toujours eut ce corps de jeune femme. Mais le gamin en train de s'énerver devant elle serait un exemple je pense un peu plus pertinent. Pourtant, il avait toujours la même tête, celle d'un jeune homme visiblement en pleine forme. Mais mentalement c'était pas tout à fait ça. Parfois, ça allait. Mais là je crois qu'on touchait le fond. Parfois cet homme qu'on appelait pour elle Rival avant de l'appeler Frère avait un peu de répondant. Mais depuis quelques instant, Athéna avait l'impression que les deux derniers neurones en état de marche chez lui venaient de disparaître. Où ? Aucune idée, mais certainement bien trop loin pour qu'il puisse les récupérer dans l’immédiat ça c'est sûr. Le pire avec lui, c'est qu'il a tendance à tout prendre comme une attaque. Il doit bien y avoir une part de vérité pour qu'il se sente à ce point vexé. Ou alors le complexe d'infériorité qu'il a envers la blonde est tellement fort que cela le rend encore plus bête. Allez savoir. Mais je vous laisse imaginer qu'on voyait clairement sur le visage d'Athéna l'ennuie profonds. On va dire qu'il avait réussit à la surprendre dans le sens où elle ne pensait pas qu'il se retrouverait si bas. Tellement bas qu'il est en dessous des pâquerette là-en fait. Il piaille tellement, pourquoi autant parler ? Pourquoi gesticuler dans tous les sens comme ça ? Il était pire qu'une puce, et s'en est presque épuisant. Vous savez ? Le même épuisement que peu ressentir une mère face à son enfant qui n'arrête pas de courir et de brailler. Ben c'est un peu pareil. La seule différence étant qu'Arès n'est pas son enfant – ce serait à se demander comment elle l'aurait engendré mais bon c'est des Dieux faut pas trop se poser de question- mais en plus le dit enfant a des millénaires de vie et devrait être un minimum censé. Et pour cause, la Déesse de la Sagesse obtenait gain de cause envers sa sœur cadette Aphrodite pourtant réputé pour être bien têtue dans son genre hein. Mais là, c'est d'un tout autre level.

Parce que bon. Pour aller dire qu'elle surveiller Leios, je crois qu'il faut aller le chercher loin. Son pauvre égo devait en avoir pris un sacré coup là. D'ailleurs, Arès était à ses yeux un cliché de la genre masculine. Quelqu'un qui voit exclusivement tout en rapport de force, qui veut gueuler plus fort pour se faire entendre et qui essaye d'entretenir son égo pour qu'il se porte bien. Pourtant la demoiselle était assez ravie de voir parfois même que très brièvement des légers mimique de douleurs face à ce coup qu'elle lui avait porté. C'est là que réside la différence entre-eux. Il essaye de frapper un peu partout verbalement essayant de viser juste. Athéna ne porte souvent qu'une attaque juste. Cela se remarqua également lors des guerres qu'ils ont pût mener. Non pas qu'il n'avait pas les qualités des meneur et d'un stratège hein ? N'allons pas en rajouter là où il n'y a pas de raison de le faire. Mais il n'est souvent pas capable de s'adapter. L'arrivée inattendue de son affilié en était la preuve. Il en venait même à se retrouver seul face à deux. Pour que son propre compagnon soit contre lui hein... Sans compter que cela devait être vexant pour se dernier de se voir ainsi rabaissé de la sorte. Il est bien connu que les affiliés entretiennent un lien particulier, il va donc de soit que l'affilié d'un Dieu se doit d'être largement au dessus des autres. Ah... Pauvre Arès... Ne t'en fais pas, cela fait bien longtemps qu'elle n'espère plus vraiment avoir de réel impact sur toi avec ses conseils.

Cependant qu'il veuille à ce point se faire attaquer... C'est. Juste. Ridicule. Allant même jusqu'à user de son pouvoir pour tenter de la pousser. Quoi ? Il se sent seul à gesticuler dans tous les sens et a besoin de soutient ? Visiblement oui. Puisqu'il était en train de se chauffer tout seul, usant inutilement de son pouvoir des flammes pour tenter de... De faire quoi au juste ? Je n'espère pas que c'est pour impressionner la Déesse hein, on va dire que c'était pour repousser son affilié, autre preuve de stupidité, même le lion noir ne pouvait lui faire entendre raison. Obligeant la Déesse à lâcher dans un soupire. Même pas certaine que le jeune homme face à elle l'entende tellement il était en train de brailler rouge de colère.

« Si même ton affilié ne peut te raisonner. Personne ne le peux. Je crois que seul le temps pourra faire son effet et encore.»

Elle n'avait pas parlé fort de façon voulu. Cela ne sert à rien, généralement ce genre de personne haussera de toute façon toujours un peu plus le ton pour se donner de l'importance. Immobile. Les mains crispés sur ses avants-bras recouverts désormais de son armure. Athéna le laisser continuer. C'est la meilleure chose à faire hein. Cependant. Ce n'est qu'une fois qu'il fût à nouveau armé de sa lance qu'elle daigna faire quelque chose. Laissant ses bras tomber le long de son corps fin. Elle souffla.

« Arès...»

Sa bouche resta un instant en suspend. Comme si elle était tellement dépitée et qu'elle en cherchait ses mots. Cependant ce n'était plus sa bouche qui bougeait. Mais son corps. Pour être exact son buste et bras. Une lance d'or s'était matérialisé à toute vitesse dans sa main pour se retrouver propulsé à forte allure vers sa cible. Ils étaient tellement proche, impossible de se louper. Sans compter que sa phrase en suspend laissait sous-entendre qu'il y avait une suite à attendre de sa phrase. C'est bête. Aucun des deux ne peut tuer l'autre, encore heureux remarque. Bien qu'au final, Athéna ne souhaiterait absolument pas la mort de son frère. On va dire qu'encore une fois c'est des Dieux. On voit tout en plus grand, mais la finalité reste assez moindre. Il n'empêche que son but restait de le faire taire. Une lance planté dans la gorge, ça devrait lui couper l'envie d'user de ses cordes vocales non ? Récupérant quoiqu'il en soit son arme une nouvelle fois grâce à la magie de la téléportation -que c'est pratique-, la blonde lâcha tout simplement.

« Tu parles trop arrête. Tu as toujours été trop têtu, tu as toujours vu les choses comme il ne fallait pas. Tu es aveuglé. Cela fait une éternité que c'est ainsi. Même te tirer les oreilles tu ne comprendrais pas.»

Elle s'appuya sur sa lance, le regardant de haut -pardon mais c'est logique ahah..?-. Le pire c'est qu'elle ne l'apprécie pas, mais ne le déteste pas. Dure la vie d'un Dieu. Oh, on va dire que ça pimente. Son regard se posa alors sur son affilié. Elle soupira doucement, intimant que peut-être ce serait lui qui arriverait à lui faire entendre raison. Peut-être Arès avait oublié qu'en plus de savoir manier les mots, Athéna était une guerrière, et pas qu'au sens figuré. … S'pèce de tête de linotte va !
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[HRP : J'ai n'ai qu'une chose à ajouter... Aie..? Non sérieux pardon D: /sbaf/]




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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Lun 19 Jan 2015, 13:44

Du temps qu'ils se souviennent ce genre de dispute survenait tellement souvent depuis un nombre d'années qu'il serait bien vain de compter. Arès ne parvenait pas d'arriver avant lui dans toute chose, de tout simplement aussi ne jamais lui reconnaître une puissance, donc d'après lui une légitimité. Elle était une des favorites de papa, quand cesserait-elle de lui rafler tout ce qui lui revenait de droit. Il essayait de la défier dans ce qui lui semblait être son point faible : la force brute, mais ce n'était pas encore évident. Qu'était la sagesse face aux armes ennemies face à l’improvisation d'un véritable guerrier ? Ces flammes qui l'entouraient étaient chacune d'elles empreintes de toute cette rage et de cette jalousie qu'il lui dévouait. Jamais, il ne parviendrait à s'en défaire. On l'avait hissé à cette tâche qu'un autre occupait, un autre qui avait toujours eu une distance d'avance et cela même dès la naissance comme si cette existence face à lui n'était là que pour le narguer et l'humilier. Il voulait son jour de gloire face à elle, que cela vienne aujourd'hui ou un autre jour. La patience n'était pas son fort, mais tant d'années avaient passé qu'il l'était par la force des choses.

Multipliant ses gestes et ses provocations pour qu'elle passe à l’attaque, mais une attaque sérieuses, il ne porta aucune attention à ses propos.

" Athéna, arrête de te la jouer, pas à moi, pas depuis tant d'années. Tu vaux si peu que ça, sérieux retourne chez toi ! Laisse moi gérer ces affaires ! Tu ne m'impressionnes pas, tu te crois au-dessus, mais au dessus de qui ? De papa ? "

Pourquoi se sentait-il obligé d'aligner toutes ces questions ? Qu'avait-il à lui prouver ? Il n'en savait rien. C'était sa soeur mais il ne supportait pas qu'elle soit au dessus de lui et pourtant cela pourrait être intéressant d'échanger leurs façons de faire, mais non il subsistait toujours ces ressentiments. Il poussait sa gueulante comme s'il affrontait une tempête qu'il ne parvenait pas à cerner. Toutes ces années avaient passé, il  n'était pas parvenu à réellement prendre le dessus. En l’occurrence à ses yeux, elle était son meilleur adversaire, puisqu'il ne parvenait pas à la faire fléchir ne serait- qu'à lui faire plier le genou. Toujours debout, elle ne le toisait même pas. Dans le fond, s'il s'était arrêté, il n'était pas jaloux  vraiment juste de sa fonction, mais de tout ce qu'elle était. Il n'aurait pas conçu l'olympe sans elle toutefois, c'était une relation, bien compliquée. Tout cela, il n'en avait pas vraiment conscience, mais bien au fond de lui battaient toutes ces certitudes. Jamais il n'entendrait raison face à elle, il allait lui faire mordre la poussière même avec cette douleur gênante entre les jambes. Il avait vécu bien pire...

Athéna avait parlé doucement, il n'avait juste vu que ses lèvres bouger, mais il s'en moquait. Elle pouvait bien parler, tout ce qu'elle pourrait dire n'aurait aucun impact. Quand il l'a vit baisser son bras en soufflant comme un soldat s'avouant vaincu, il se redressa aussi pour lui jeter son venin à nouveau. Elle avait enfin eu un moment de faiblesse. Il ne sentait nullement qu'elle était juste dépitée par son attitude qui ne se renouvelait pas. Elle pouvait se recoucher et se lever le lendemain Arès serait toujours là à multiplier des paroles dans le vent en cherchant à se prouver quelque chose qu'elle ne comprendrait pas ou comprenait trop. Il y avait là bien matière à faire ce soupire lent et profond qu'elle venait de faire. Il se gaussait de ce qu'il allait bien pouvoir lui dire pour asseoir ce progrès. Comme quoi rien n'était perdu d'avance, c'était toujours ce qu'il avait pensé, un sourire de vainqueur s’affichait sur sa mine si colérique. Le feu disparu tout autour de lui, il s'apprêtait à avancer vers elle. Il était bien loin de se douter de ce qui se préparait. Il n'eut même pas le temps de réagir, encore que fois son impulsivité et son analyse rapide de la situation allait lui coûter bien cher.

Une lance se matérialisa dans les mains de sa soeur qu'elle envoya vite vers lui vers sa tête il crut d'abord. Le jet était puissant et rapide, il eut beau lever les bras pour la stopper. Il fut projeté contre une colonne dans la même position, où il l'avait placée voilà quelques minutes avant. La lance se dématérialisa à nouveau pour revenir dans la main de sa propriétaire après qu'elle lui ait transpercé le bras et le haut du thorax, non loin de ses cordes vocales également touchées. Il l'avait un peu dévié comme il disposait d'une certaine force. Son titre l'avait au moins un peu sauvé, mais n'avait pas pu éviter la catastrophe. Le corps allongé au sol, il toussait en crachant au sol de ce sang dont le haut de son corps se couvrait. Arès n'était pas un mortel et encore moins un être humain. Il lui faudrait sans doute des soins bien sûr mais il n'en mourait pas du fait de son immortalité. En revanche, le regard qui lui fit témoignait d'une grande haine, elle l'avait mis à terre de façon humiliante. C'était son point de vue. Dès qu'il voulait parler, du sang coulait de ses lèvres. Il essaya une fois, puis s'en abstint. Il ne cherchait plus qu'à partir tête basse. Cette blessure n'était rien en comparé de ce qu'il ressentait, il rampait sur cette colonne brisée sur laquelle il tentait de se redresser. Le corps tremblant, il se détestait... et c'était si rare qu'il éprouve ce sentiment qu'il ne souhaitait plus qu'une chose : fuire. La fuite n'était jamais envisageable d'après lui, elle était d'usage auprès des faibles, mais il y avait des choses bien plus grave que la fuite : l'honneur. Et là il se sentait souillé, souillé de sa défaite. Son regard se fit plus absent, de toute évidence il tentait de s'isoler déjà à défaut de pouvoir se dérober rapidement de cette situation.

Sa fierté avait mal, si mal. Qui plus est, on l'avait empêché de parler pour le vocaliser, c'était là une punition bien terrible pour lui. Il détestait voir son propre sang ainsi répandu au sol, c'était toujours synonyme de faiblesse. Il ne voulait pas être faible, surtout pas face à elle et là... il voulait fuir. Des larmes de colère coulèrent sur ses joues tant tout l'oppressait en cet instant, il glissait à chaque fois qu'il se relevait. Il finit par rester dans cette position où ce coup l'avait conduit. Serrant les dents, il appuya sur sa blessure tout en la fixant de toute sa hargne.


"... Crois pas... que... t'as... ... "

Ses mots venaient bien difficilement. Il tentait de garder la tête haute pour son ego mais également pour sentir le moins possible le sang couler de ses lèvres.




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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Ven 23 Jan 2015, 19:35



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Athéna est une femme violente ? Mais non, même pas en plus. Comment ça ce n'est pas crédible vu ce qu'elle venait de faire ? Mais pas du tout. Le pire, c'est que la blonde est le genre de personne très calme. Croyez-le, la Déesse était plutôt réputée pour justement un peu trop garder son calme en tout circonstance, qu'on se demanderait si quelque chose est capable de l'affecter. Mais oui, c'est juste qu'elle ne le montre pas. Elle ne veut pas paraître non, n'allez pas dire ce que je n'ai pas dit, mais elle n'exprime pas non plus son ressentit aussi facilement. Elle préfère généralement garder les choses pour elle, ou alors exprimer via des petits gestes qui ont pourtant une grande importance venant d'elle. Certaines personnes sont capable de les décrypter, d'autres non. Arès dans tout ça ? Oh pas grand chose. Car il faut bien avouer que ce homme faisait partit de ceux ayant une relation toute  particulièrement avec la belle. Mais dans son cas, ce n'était pas forcément une bonne chose. En effet, cela réveillait une bien drôle partie en elle, notamment la tendance à vouloir toujours lui prouver qu'il est en tord. En même temps, ce dernier lui tend de sacré perche, et vu que la femme n'est pas du genre à prendre des pincettes, elle attrape ce qu'on lui tend, et mieux encore elle vous frappe avec. Avec justesse et délicatesse, mais le principe n'en reste pas moins le même. Mais en plus Arès avait pour capacité de lui faire perdre son calme, bien que physiquement, il n'en est rien, elle ne s'agitera certainement pas dans tout les sens. Ne braillera pas des paroles en l'air juste sous le coup de l'énervement non non. Juste elle agira plus vite. Mais Athéna a pour principe de ne jamais vouloir faire quelque chose d'inutile. Et actuellement ce pauvre Arès en faisait les frais.

Mettons ça sur le compte d'une dispute entre frère et sœur hein. Même si des deux il était bien le seul à avoir réellement haussé le ton. Comme toujours, elle était restée digne et immobile. A le regarder faire. Les sourcils levés. Certainement en train de se demander quand est-ce qu'il arrêterait de foncer droit devant quand elle le faisait chanter. Autant elle agissait vite en sa présence, autant lui c'était à se demander s'il était encore plus nerveux que d'habitude en sa présence. Certainement que oui. Mais ça, elle ne pourrait jamais réellement le vérifier, étant donné qu'il veut se donner de suite des grands airs quand elle est là. Sacré Arès. Ainsi, quand deux Dieux se prennent le chou comme on dit, la situation se règle de façon simple et expéditive ? C'est du moins le choix qu'avait fait la Déesse de la Sagesse. N'en pouvant plus de l'entendre et de le voir ainsi. Une lance plantée dans la gorge ? Extrémiste ? Mais pas du tout mon cher, je vous rappel tout de même qu'on parle de la fille qui est sortit de la tête de son père qui avait été fendue par une hache hein, donc on va dire que c'est normal. Et puis comme si ce genre de chose pouvait tuer un Dieu, ils sont immortels. On va donc dire que c'était une façon comme une autre de le faire taire hein. Et vous savez quoi ? C'est qu'elle n'a pas tord, la Déesse n'est donc pas folle. Mais une nouvelle fois elle pourrait presque se vanter de quelque chose, arriver à faire fermer le claper d'Arès sans partir pour l'esquiver. Non non. C'est bien lui qui se tût. Il avait bien tenté d'arrêter le lancé, mais un peu en vain, à juste cause. Le lancé était fort, précis, et la distance entre les deux assez moindre. C'est ainsi que son frère cadet se retrouva planté avec violence contre un pilier. Pissant alors du sang et pas qu'un peu. Dieu ou pas, il devait tout de même le sentir passer hein. Cela se voyait à sa tête d'ailleurs. Un mortel ne se serait jamais relevé, il serait mort sous le coup, ou serait alors tombé rapidement vidé de son sang. Mais pas lui, il tentait de rester digne ? Il fallait vraiment qu'il se regarde et il verrait que toute dignité en lui avait disparut. Il était en train de fuir, la queue entre les jambes, comme pour essayer de sauver sa vie. Mais le Dieu de la Guerre devait certainement essayer de sauver le peu d'égo qui lui restait.

Les bras sur les hanches, elle s'était faite silencieuse. Ok, faut l'avouer, la Déesse était capable de se monter plutôt cruelle avec lui. Mais elle n'en faisait pas des tonnes non plus et actuellement... Elle avait gagné. C'était bien le principal. Une fois de plus, la femme avait fait comprendre à cet homme qu'elle lui était supérieur. Qu'il n'était pas prêt de lui faire courber l'échine. Le voyant tenter de se relever, la femme hésita alors si elle devait se contenter de partir comme ça, ou si elle devait faire autre chose. Parce qu'au final juste le regarder en train de se traîner ainsi, c'est également une sorte de sadisme. Et non, je vous jure qu'elle ne l'est pas. Au contraire, autant elle détestait autant elle l'aimait. C'est une relation un peu étrange qu'ils entretenaient. Mais au fond, peut-être s'améliorerait-elle si Arès était capable de changer. Mais c'est en fait à se demander si les Dieux le peuvent réellement. Faire des efforts parfois, un peu oui. Mais c'est à croire qu'ils sont prédestinés à être ainsi. Pour toujours. Le temps de ne impactant pas. Sachant qu'ils sont en plus censé représenter quelque chose, cela peut paraître logique... Imaginez une Déesse de la Sagesse complètement délurée et un Dieu de la Guerre poltron... Non cela ne le ferait pas. Cependant elle détendit ses bras. La tentions était retombée net, c'était le cas de le dire, pas comme si le pauvre albinos avait eut le choix, mais pour la demoiselle c'était nettement plus appréciable.

« Tu vois, quand tu veux. Tu sais être calme et silencieux.»

Oui bon. C'est de la belle ironie je l'avoue. Mais c'est tentant et c'est vrai. Il est nettement plus appréciable de le côtoyer ainsi étrangement. Mais n'étant pas un monstre, la blonde se décida finalement à s'approcher. Sous les cliquetis que provoquaient son armure, pour finalement se mettre à accroupis devant lui. Même sans sa belle robe, la femme semblait toujours élégante, donnant alors l'impression de glisser sur le sol. C'est la même femme qui l'avait mis dans cet état exactement... Là, elle planta son regard bleu dans le sien rouge. Pour lui dire. Fermement, mais aussi doucement. De toute façon vu qu'il ne pouvait plus parler, pas besoin de tenter de hausser le ton pour se faire entendre hein.

« Tente de retenir ta leçon du jour. Rien ne sert de bouger dans tous les sens, mieux vaut viser juste et bien. Désolée, mais je ne participe pas à ton jeu quotidien de savoir qui hurle le plus fort.»

La logique aurait voulu qu'elle lui tende la main, ou même qu'elle le relève, une bêtise de ce style. Mais on va dire qu'elle eut la bonté de ne pas le faire, cela serait un coup supplémentaire pour son pauvre égo que de se faire relever par Athéna certainement. C'est pourquoi elle se contenta de dire.

« Souviens-toi à l'avenir de cette lance quand tu parlera trop pour dire des bêtises. Cela te fera peut-être réfléchir. Et je ne te tendrais pas la main, j'ai la bonté de laissé ta dignité en paix.»

Oui. Elle dit ce qu'elle pense exactement, ni plus ni moins. Au moins, elle était honnête. C'est une femme qui dit ce qu'elle pense sans détours inutiles. Un truc ne lui va pas elle le dit, un truc l'agace, pareil. Eh bien là... elle lui fait une leçon de moral dont elle a le secret. C'est un peu la réputation d'Athéna. Une femme sage, très sage. Qui tente de parfois faire comprendre des choses aux personnes autours d'elle. Ils sont juste plus ou moins réceptifs, certains même encore moins au fait qu'elle soit pas la Divinité la plus âgée. Mais c'est une femme plutôt sûre je pense. Quelle agitation. La femme lança un regard sur ce qui restait de la statut. Père devait certainement en avoir rien à faire, mais c'était certainement histoire de punir ce cher frère qui est pire qu'un enfant quand il s'y met. Peut-être retiendra-t-il quelque chose. Peut-être ses oreilles seront un peu plus tranquille à l'avenir. Y a pas à dire. Leur relation est unique.
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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Mer 28 Jan 2015, 22:49

Arès était scotché au sol, il ne pouvait plus bouger tant la douleur était forte. S'il avait été un mortel, il n'aurait même pas pu se faire cette réflexion. Il lui était ben sûr déjà arrivé de recevoir des situations gênantes, ce n'était pas la première. Une fois, il avait été emprisonné dans un pot par des géants, des géants avaient menacé les dieux et lui était resté coincé dans son pot. C'était son domaine, sa branche et pour une fois qu'il y avait de l'animation, il n'avait même pas pu en profiter. Des suites de cette humiliation, il s'était fabriqué une nouvelle identité sur terre pour pouvoir se mêler aux mortels. C'était toujours plus facile de retrouver son honneur au milieu de tous ces insectes. Ici ce n'était rien d'autre qu'une dispute entre frère et soeur version Olympe. Vous avez les lampes, des objets sur terre, nous dieux nous avons quelque chose de moins commun pour juste dire "tais toi". Nous sommes immortels sinon que deviendraient ces pauvres mortels sans nous je vous le demande. En fait, non ça ne se demande pas.

Athéna se tenait face à lui immobile comme si elle constatait l'effet de son action. Arès fumait, écumait de honte. Sa colère ne lui donnait rien d'autre que de la douleur. Plus son souffle se faisait rapide avec des impulsions sèches, plus il sentait cette blessure. Quoi ? Elle lui voulait quoi ? Arès la fixait comme pour dire : " tu veux ton trophée, hein? En vérité, ce trophée, il lui aurait volontiers jeté à cette figure qu'elle lui faisait. Elle avait les traits bien de trop calmes en sa présence. Le dieu de la guerre se sentait impuissant face à elle. Quand elle lui parla d'être calme et silencieux, son regard se fit féroce. Il ne pouvait plus rien dire, on entendit tout juste un râlement de ce qui devaient être quelques mots qu'il parvenait tout juste à dire. Ce qui se répandait au sol, c'était toute sa fierté. Athéna avançait gracieusement vers lui dans cette armure étincelante sans rayure ou coup, à croire qu'elle n'avait jamais combattu avec ou qu'elle n'avait jamais essuyé de défaite.

Arès ne pouvait le croire et pourtant devant ses yeux elle était bien la déesse de la victoire. Ses yeux clignaient, il renonça véritablement à parler bien que l'envie l'en démange de façon tenace. Ses blessures étaient fortes, mais ce qui l'empêchait de se relever tenait aussi dans ce qu'il venait de perdre : sa crédibilité aux yeux de sa soeur. Il se disait toujours le meilleur au niveau de la force, lui arracher ça... Pour lui, elle aurait dû être vaincue, ce n'était pas son terrain. Son poing se serrait tandis que ses yeux la fixaient hargneusement. S'il avait pu, il se serait changé en chien pour lui grogner dessus, mais se changer en bête rendrait la situation plus ridicule qu'elle ne l'était déjà. Il encaissa en tant qu'homme et ne fuya aucune de ses remarques. Arès les écouta toute pour mieux les retenir et un jour pouvoir les renverser. Là, il n'en aurait plus la force avant un moment... Voilà donc qu'elle lui donnait des leçons de tir, son sourire s'allongea jusqu'à ce qu'il devienne un peu terrifiant.

Arès avait mal, mais tentait de lui sourire... quoiqu'il arrive. Il ne perdrait pas cette face là. Elle lui reprocha de trop parler... le fait qu'elle se soit mise à sa hauteur rendait néanmoins à ses paroles un côté moins hautain. Elles passaient déjà très mal, mais cela diminuait un peu leur impact. Tout son corps tremblait, il tremblait de fureur.. Ses mains se contractaient compulsivement. C'était comme s'il n'était plus réceptif qu'à tous ces nerfs qui ne demandaient qu'exploser. Honnêtement, Arès voulait lui sauter dessus, mais il visualisa son action et l'éventualité qu'elle contre encore. Comme elle le fixait, il se demanda une chose devant autant de calme... Comment faisait-elle ? S'amusait-elle vraiment à être son exact opposé...? Lui si impulsif colérique et elle si calme, posée... Ils ne pouvaient être frères et soeurs... Ils ne pouvaient avoir le même père. Cachant au mieux sa blessure, il se mit... à hocher la tête comme si toute volonté l'avait quitté sur le coup. Un sentiment fort battait dans sa poitrine : le désespoir... au delà de son sourire, il n'avait plus envie de rien. Il se fabriquait un personnage de vaincu juste pour elle. Arès avait tourné la tête tout de même quand elle lui avait parlé qu'elle lui sauvegardait sa dignité, depuis quand cela l'intéressait-elle? Ne l'avait-elle pas piétiné là tout juste.


".... Tu.... as.... gagné."

Pour dire ces mots qui lui arrachaient littéralement la bouche, il dut se mordre plein de fois les lèvres. Non, il voulait s'enfuir, il ne voulait plus être là, il voulait être un autre, cet autre qui aurait gagné et pas cette ... position de vaincu trop inconfortable pour sa condition. Il n'était pas de cette catégorie d'homme qui s'accoudaient aux statues comme seul dossier pour se maintenir debout, les épaules de plus en plus baissées, le cou rentré, le corps affessé. Il n'irait se voir ou s'imaginer, cela lui était bien de trop pénible. Par contre, première fois depuis des siècles, il lui avait reconnu oralement une victoire, qu'il n'acceptait pas, il fallait qu'elle savoure ce moment, surtout qu'il ne pouvait pas vocaliser beaucoup de mots...




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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Dim 01 Fév 2015, 21:04



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C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] - Page 2 1406497183-athe
Attends... As-tu bel et bien deux neurones ?


Athéna était une gagnante. Je crois qu'on peut l'affirmer. Surtout face à Arès. C'était bien un trait assez récurant dans leur relation, voir même quelque chose qui la résumait bien. C'était au centre même de ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. D'un côté une femme sûr qui cherche toujours à lui donner tort et lui montrer ses défauts ou autres. Et de l'autre, un type certainement à l'égo bien développé qui cherche à se donner raison justement et à faire plier la femme qui ose lui tenir tête. Pourtant, Arès n'est pas le plus fort du Mont Olympe, parmi les Divinités il y a en a des plus fortes ce n'est pas un secret. Mais il faisait certainement partit des plus chiants d'un point de vu caractère. Il était jeune pleine de fougue, à toujours l'ouvrir quand il faut pas. Même en tort, l'homme n'est pas capable de reconnaître ses erreurs. Ou alors il cherche les conflits au lieux de l'éviter. Il faut avouer qu'il n'était pas non plus le seul à blâmer dans cette situation. La Déesse de la Sagesse, elle qui préfère ne pas entrer en conflit pour un oui ou pour un non, disons qu'il faut aller la chercher longtemps ou alors lui donner une raison valable pour qu'elle le fasse, n'était pas du genre à forcément les éviter avec son frère. D'une certaine façon, on pourrait dire que c'est un espèce de lien fort qui s'était instauré entre eux, obligeant ces derniers à se mesurer pour savoir qui l'emportait. Hélas pour l'homme de l'affaire, c'est toujours la blonde qui l'emportait. Quel que soit la façon. La blonde finissait toujours par le faire plier, tandis qu'elle restait debout. Mais n'allez pas dire que c'est une femme prétentieuse qui se plaît à l'écraser avec un large sourire aux lèvres. Presque de quoi la rendre détestable mais non. Certes, elle aime gagner, c'est un fait. Concrètement, qui aime perdre ? Personne, à moins d'être un cruel dépressif et défaitiste hein. Mais sinon personne. Mais elle ne se vante pas. Du moins pas plus qu'elle ne le juge nécessaire. Généralement, Athéna le souligne une ou deux fois au concerné histoire qu'il assimile bien la chose. Puis elle retourne vaquer à ses occupations. C'est certainement ce qu'elle allait faire là tout de suite.

Maintenant qu'Arès était à terre, devant elle. Couvert de sang. Dans ce genre de moment, la Déesse était plus que ravie que sa sœur cadette préférée n'assiste pas à ce genre de spectacle. Certes ils sont immortels. Et d'ici une heure ou deux maximum Arès n'aurait déjà plus aucune plaie apparente. Mais finalement, le plus dur dans tout ça n'était pas la quantité monstre de sang qu'elle avait fait gicler pour le faire terre. Mais d'avantage le coup moral qu'elle lui avait porté. Et en fait, c'est généralement ce genre de coup que la femme préfère. Elle est forte physiquement oui, c'est sûr, mais ce n'est pas son terrain de prédilection, en tant que Déesse de la Sagesse, elle ferait partit de ces chefs de guerre qui gagnent leurs batailles grâces à leurs intelligences à avant tout. Si on regarde la Guerre de Troie, s'en est un parfaite exemple. Hector. Voilà un chef de Guerre qu'elle appréciait, dommage qu'elle était contre lui. Mais cet homme était capable de mettre à mal une armée bien supérieur à la sienne juste parce qu'il dirigeait bien les choses. Calmement, réfléchis, sans se précipiter. Si son protégé Ulysse n'avait pas fait ce stratagème de cheval, les Grecs auraient été les perdants de cet affaire. Comme quoi c’est bien là que tout pêche mon cher Arès. Mentalement, la femme est plus forte que lui et sur le fond, certainement bien plus sûre de ses capacités. Et une nouvelle fois, il était au sol en train de subir cette cuisante défaite.

S'étant décidé à ne pas l'aider à se relever pour laisser le peu d'égo qui lui restait tranquille. Son but n'a jamais été de le détruire mentalement, bien qu'on pourrait presque se dire qu'elle n'en était pas loin. Mais Athéna portait en fait presque à perfection le rôle de grande sœur quasiment général pour les Dieux autres que la première génération. D'une certaine façon. Faisant des leçons de moral que tout le monde n'apprécie pas forcément... S'étant mise à sa hauteur, la femme s'était relevé. Elle ne s'attendait pas à une réponse. D'avantage à ce qu'il fasse la tronche certainement, évite son regard, ou alors serre les poings en ayant pour idée de lui en coller une un truc du genre. Mais au moment où elle songeait à partir. L'homme parla. Une seule phrase. Mais o'grand Dieu. Quelle phrase. Il avouait sa défaite vraiment ? Arès avouait ouvertement avoir perdu ?! Je crois que c'est de l'inédit là. Pour ne pas dire qu'il faudrait presque enregistrer ses mots pour le lui faire écouter plus tard, mais je crois que ce serait méchant. Ouvrant de grands yeux sur le coup, son regard et son visage reprirent son air nature et habituel. Bien qu'un léger sourire en coin, moitié satisfait moitié doux fit son apparition. Non. Ce n'était pas réellement de la joie. Mais pour une fois, elle jugeait l'attitude de son cadet censé. Et c'est un fait qui était très soulignage selon elle. D'une voix peut-être légèrement moins dure, bien qu'il soit toujours difficile d'attendre quelque chose de très différent de la part d'Athéna. Elle lâcha juste.

« Ravie de t'entendre le dire.»

Dit comme ça. On dirait que c'est méchant, une façon de lui souligner qu'elle avait raison et lui tort. Mais non. Au moins, pour une fois elle lui reconnaissait qu'elle ne disait pas que des bêtises. Des papillons refirent leurs apparitions autours d'elle. Pour laisser son armures se changer en robe, comme toujours. Elle en avait remit une autre, en meilleure état. Pour retourner vaquer à ses occupations. D'un pas léger, elle s'éloigna. Laissant alors derrière elle le petit champ de bataille provoqué par leur discutions. Sacré Arès. Une nouvelle fois, il s'était prit une sacré claque. N'étant pas orgueilleuse ou autre, la femme se contenta de retourner faire ce qu'elle fait si souvent. Se plonger dans les livres ou l’étude du monde des mortels qui la fascine tant. Croyez-le ou non. Y a toujours beaucoup à dire et à apprendre...
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Re: C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥] | Mar 28 Avr 2015, 11:55

Alors tout devait se conclure ainsi, juste par un "ravi de te l'entendre dire", juste par un regard lancé rapide comme s'il n'était rien d'autre qu'un adversaire essuyé sur son chemin. Arès la fixait avec autant de hargne qu'un dieu de la guerre pouvait avoir, mais il sentait qu'il ne pouvait plus rien faire. La parole lui manquait pour le coup, il ne parvenait plus à articuler un seul mot. La lance lui avait transpercé à un endroit précis, il en serait mort s'il n'était pas un dieu. Cette humiliation ne serait pas oubliée, il reviendrait pour sûr quelques temps plus tard. Il serrait son poing, il aurait voulu la retenir dans  ce départ rapide selon lui. Il tapait contre le sol mollement, il n’arrivait même plus à faire de bruit. Tout se taisait autour de lui en le laissant dans un profond silence plutôt inconfortable. Il avait reconnu à sa rivale une victoire ... comment en était-il arrivé ici ? Arès se laissa glisser au sol pour n'avoir comme vision que le ciel au dessus de sa tête. Mordant sa lèvre, il ne parvenait pas accepter cette défaite même s'il l'avait dit quelques secondes plus tôt. Le dos contre le sol, il regarda Athéna partir en souriant bien décidé à ce que la prochaine issue de leurs confrontations ne se termine pas assez même si actuellement il ne se sentait ni la foi ni la forme pour l'entreprendre. Leios s'approcha de lui pour tenter de l'aider pour se redresser, il le repoussa sans tenir compte de ses rugissements. Pour une fois, il ne voulait pas se lever immédiatement. Cette échec l'affectait beaucoup, il allait sans doute y songer bien plus d'une fois par la suite. Au bout de quelques instants, il se roula sur le côté en regardant cette trace de sang qui était la sienne...

"Athéna... Athéna...", répétait-il comme s'il la maudissait d'une voix inaudible.

L'affilié d'Arès avait cru bon de se tenir près au cas où il changerait d'avis, son maitre était si impulsif que cela pouvait être plus que probable, mais il n'en fit rien. Il demeura silencieux en songeant à ce dernier regard qu'elle lui avait adressé. Il y sentait une profonde satisfaction, il se haïssait d'avoir perdu... C'était dans cet état d'esprit qu'à son tour, il partit de ce lieu sans avoir remédié à cette statue toujours dévastée. Elle était toujours sur son socle, du moins ce qu'il en restait. Arès marchait lentement d'un pas lourd et pesant comme si son corps faisait le double ou le triple de son poids. Il allait disparaître un moment, s'entrainer puis réapparaître. Pour le moment, il devait se remettre de cette claque. La main posée sur son cou, il cherchait à dissimuler sa blessure bien trop grande pour être cachée. Elle l'avait fait exprès pour lui faire honte, il en devenait presque convaincu. Ses dents se serrèrent, se firent plus pointues jusqu'à devenir des crocs. Ce fut sous sa forme canine qu'il rejoignit son foyer pour que le moins de personne possible le voient dans cet état... Qui se soucierait d'un chien blanc dont le cou se couvrait de sang ? De cette façon, il se sentait mieux. Il voulait rester l'invaincu mais avec sa rivale dans le secteur, c'était difficile. Bien sûr qu'il avait eu des défaites, il n'y pensait juste pas alors elles n'existaient pas dans son esprit et celle-là allait bientôt la rejoindre... Même s'il ne savait pas comment exactement. Quand Athéna s'était éloignée, il s'était senti désespéré, mais aussi plus combattif. Le regard qu'elle lui avait jeté l'avait sur le coup arrêté en plus de toute cette douleur. Son lion se mit à progresser à ses côtés... Il fallait qu'il trouve un moyen de répliquer... Il allait lui écrire une lettre dès qu'il serait en état.... Pour le moment son regard se voilait à toute possibilité et sa motivation ne valait plus rien.




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C'est l'histoire de deux neurones. [pv : Arès ♥]
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