Coeurs : 117 Messages : 286 Couleurs : #400000 & #007C7C J'ai traversé le portail depuis le : 02/10/2011 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. (aka Kao'). Mon nom est : Noah Lhyov Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : pas intéressé. Il paraît que je ressemble à : Fuwa Mahiro & Kurosaki Tasuku, deux BG pour le prix d'un. ♥ (IRL: Hunter sexy Parrish) et à ce propos, j'aimerais remercier : moi (avatar) + baby Melichat superawesome (gifs) + super gingin (gif signa)
Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Mar 09 Avr 2013, 19:20
De grosses larmes salées roulaient le long des joues de porcelaine de la belle Déesse. Cette gifle qu'elle avait balancée à Hermès lui avait fait le même effet que si elle se l'était infligée à elle-même. Il se mit à rire, un peu nerveusement. Pourquoi se forçait-il ? « Hermès... » Un murmure, un souffle entre deux sanglots. Elle se mordit la lèvre fort. Tellement fort... mais rien à faire, elle si mal intérieurement que la douleur physique n'était que minable et superficielle. Honteuse de lui infliger tout ça, Iris baissa les yeux et n'osa pas les relever, quand bien même il parla d'Artémis. Elle eut l'ombre d'un sourire, pour ne pas le vexer, et lui lança malgré tout de même l'une de ses habituelles répliques, même si lui parler devenait un effort quasi-insurmontable. « Arty aura le temps de te tuer trois fois avant que tu ne puisses ne serait-ce que poser ta main sur elle. » Oh Artémis, si tu savais à quel point Iris avait besoin de toi. Artémis serait certainement la première personne chez qui Iris irait se réfugier dès le lendemain, pour lui raconter désespérément ses aventures d'héroïne incomprise et probablement plus amoureuse qu'elle ne semblait le croire.
La Chasseresse avait beau avoir promis la chasteté éternelle, elle restait tout de même de très bon conseil sur ce plan là... du moins Iris le supposait-elle, compte tenu de la grande spiritualité de celle qu'elle considérait comme sa meilleure amie. Hermès finit par se lever, et elle se détacha de lui presque à contre-cœur. Il la laissa au sol, horriblement belle dans son énorme robe noire, les épaules brûlantes mais les cheveux recouverts de flocons de neige. D'un geste délicat de la main, Iris essuya ses joues et écouta Hermès lui mentir, terriblement docile. Et elle savait Ô combien elle était cruelle de leur faire subir une chose pareille. Pourtant, elle était persuadée au fond d'elle d'avoir fait le bon choix que celui de faire traîner leur relation en longueur. Ils souffriraient. Oh oui, bien sûr qu'ils en souffriraient. Les messagers célestes allaient s'en mordre les doigts, mais il fallait encore faire rêver. Les faire rêver tous : mortels, et immortels. La rivalité entre Hermès et Iris devait être à l'image de la tension qui régnait entre Zeus et Héra, c'était leur devoir en tant que représentants officiels des souverains. Iris se laisserait tomber dans les bras d'Hermès quand Héra déciderait de pardonner à son mari, parce que la fille de Thaumas dépendait trop de la reine pour prétendre lui faire un tel affront.
Et quel affront était-ce au juste ? Iris était superficielle ; sympathique mais superficielle. L'image qu'elle donnait était si importante à ses yeux qu'elle la mettait derrière ses propres sentiments, derrière ceux de son éternel rival. Elle se pinça le bras et se mordit la lèvre dans une expression douloureuse. Quand arrêterait-elle de se comporter de façon aussi égoïste, bon sang ? Depuis toute petite, on lui avait répété qu'elle était belle, qu'elle avait les ailes les plus magnifiques du monde, que son visage respirait l'innocence d'une jolie fleur qui venait d'éclore... mais quelqu'un avait-il déjà attendu d'elle autre chose que la beauté ? Sois belle et tais toi. Voilà ce qui avait rythmé son enfance pendant si longtemps qu'elle y pensait même aujourd'hui. Voilà pourquoi elle était si dévouée à la Déesse du mariage : elle avait été la première à avoir exigé d'elle autre chose que son joli minois. Jamais Iris n'oublierait le jour où Héra était venue à elle, majestueuse dans sa robe immaculée, pour lui proposer de devenir sa messagère attitrée. La prestance de la Déesse l'avait presque éblouie, et la petite Iris de cette époque s'était dit à ce moment « C'est à elle que je veux ressembler, plus tard. » L'admiration qu'Iris vouait à Héra venait de là et n'avait cessé de croître au fil des millénaires.
« Idiote, t'es juste une trouillarde qui se cherche des excuses. » Cette petite voix au fond d'elle n'était rien d'autre que la voix de la raison. La voix de sa raison. La demoiselle prit son visage entre ses mains. Il était hors de question de se remettre à pleurer comme une lavette : elle valait bien mieux que tout ça. Avec délicatesse, elle se leva et regarda autour d'elle. Il avait beau y avoir d'autres personnes, d'autres événements dignes d'attention... le regard d'Iris s'attarda sur le dos d'Hermès. Ne pas le voir de face mettait tellement de distance entre eux. Tellement qu'elle imaginait une sorte d'oppression inconfortable qui ne lui convenait pas. Ses membres la guidèrent d'eux-mêmes vers son rival, et elle s'arrêta à son niveau, mais ne risqua pas de lever le regard vers lui, et se contenta de laisser son regard planer vers Chloris qui s'étendait, silencieuse, devant eux. « J'aurais pas dû te frapper. » Une constatation ordinaire, comme elle avait l'habitude de le faire. Comment savoir de quelle manière se comporter après un échange pareil ? Elle leva la paume vers le ciel et fixa les flocons de neige fondre au contact de sa peau brûlante, avant de fermer le poing et le laisser tomber contre sa robe. Il était temps de se réconcilier, comme chaque fois qu'ils se disputaient.
« Pardon... » Capitulation totale. Bravo Iris, tu as réussi à agir en adulte pour une fois. Dans sa vie – et Hermès le savait bien – Iris ne s'était que très peu franchement excusée. Enfin, elle put esquisser un sourire amusé, divertie par sa propre naïveté. Elle lui avait fait du mal, alors de quel droit revenait-elle pour réclamer son pardon ? Les mœurs de la vie étaient bien plus subtils que ça, et elle le savait mieux que personne... mais quand savoir n'était plus suffisant, il fallait subir, et c'était effrayant.
Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Mar 09 Avr 2013, 21:01
« Dance with me if you dare. »
IRIS&HERMÈS
EVENT #3.
L’alcool peut à peut se diluait parmi le sang, bientôt je ne serais plus la proie de gestes interdits et je n’attendais d’ailleurs que cela. Je ne l’avais pas regardé, depuis que je m’étais redressé et porté jusqu’au bout du balcon pour ainsi me forcer à faire le tri des nombreux événements de ce milieu de soirée. Après tant d’éthanol, mes paupières devenaient lourdes, lourdes de sommeil, lourdes de chagrins, de désespoir et de douloureux souvenir brulant. Un fantôme, le souvenir de ses lèvres contre les miennes m’arrachèrent des frissons le long de mon bras couvert de tissu impeccablement repassé, le voile noir retomba. Un mal de tête insoutenable me tiraillait le cerveau, et impossible de me concentrer sur la fête. Celle-ci avait bien largement avancé depuis notre sortie, tellement que je ne serais pas surpris de me retourner et de voir la salle noir de monde avec seulement quelques centimètres carrés pour danser. Je ne me retournai pas. Ma main portée à mon front, j’entreprenais quelques petits massages crâniens pourtant complètement inefficaces, ce qu’il me fallait ? Un cachet d’aspirine et une bonne nuit de sommeil. La voilà qui s’avança à mes côtés et plus sa présence se faisait grande plus mon mal de tête s’accentuait, un crescendo de douleur et un cœur battant à la chamade. J’avais chaud, j’avais froid, indécis. J’évitai son regard, elle évitait le mien, je restai silencieux. Que faire dans ces instants ou tout nous échappe ? J’avais l’air d’un enfant perdu et je n’avais plus envie de rire à présent. L’envie m’était passée, la comédie avait assez duré d’autant plus que la connaissant, elle n’y avait point cru une seule seconde. Même son pardon, pourtant si rare sonna plus juste que ma petite comédie. En temps normal, j’aurais souri, je l’aurais rabaissé au point qu’elle aurait pu regretter ses mots. Je ne fis rien.
Désormais, je n’étais plus capable de la regarder sans que mon cœur vienne se déchirer dans ma poitrine. Demain … J’espérai tellement que le soleil se lève enfin, que le voile brumeux et froid soit remplaçait par une nouvelle journée et que tous ces événements partent dans l’oubli ou demeure secret au fond des mémoires en même temps que des rayons déchirent la nuit. Douze coups de minuits. La grande horloge frémissait à chacun des tintements de ses douze cloches, une harmonie pure qui eut l’effet de mitraillettes dans ma tête. Déséquilibré, je déposai un genou sur le sol, ma main enveloppant une partie de ma tête, ébouriffant mes soyeux cheveux bleus. Quelques secondes passèrent ainsi, sonné et incapable de me relever, j’offrais une pitoyable scène de tragédie. Tout me sembla long, alors que seulement cinq secondes plus tard je me relevai en titubant légèrement sur la gauche puis sur la droite. Complètement instable. Comment j’allais ? Mal. Mon égaux m’obligea toute fois à sourire et de finalement la regarder. De bas en haut, commençant par les pieds, remontant le long de sa belle robe, esquivant la poitrine et déboulant sur son cou si blanc, je fis une halte sur ses lèvres rosées et cette sensation se calqua de nouveau sur les miennes. Puis ses yeux. Ses grands yeux bleus, pires que les océans les plus violents un soir de tempête.
Une bourrasque de vent s’infiltra entre nous. Créant une barrière invisible, je me sentis que plus mal de temps de distances. Si j’avais réfléchi, si mon cœur n’avait pas pris le contrôle de ce corps qu’était le mien, je serais toujours l’homme qu’elle avait toujours connu : celui qui ne perd jamais un instant pour se moquer et de démontrer sa supériorité au niveau du travail. Il avait disparu, mais réapparaissait peu à peu, encore dévasté par les vapeurs d’alcool devenu toxique. Je n’avais rien dit, pas un mot, pas une seule onomatopée ne se faufilèrent hors de mes lèvres scellées, juste un regard inexpressif à l’étincelle de vie disparut. Je souris néanmoins, juste pour ne pas qu’elle s’inquiète davantage, je ne devais plus l’inquiéter autant ou sinon elle allait se faire des cheveux blancs. Je me risquai à capturer l’une d’entre elles, humant son délicat parfum, je ne la quittai pas des yeux une seule seconde, littéralement hypnotisé par sa seule présence.
Coeurs : 117 Messages : 286 Couleurs : #400000 & #007C7C J'ai traversé le portail depuis le : 02/10/2011 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. (aka Kao'). Mon nom est : Noah Lhyov Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : pas intéressé. Il paraît que je ressemble à : Fuwa Mahiro & Kurosaki Tasuku, deux BG pour le prix d'un. ♥ (IRL: Hunter sexy Parrish) et à ce propos, j'aimerais remercier : moi (avatar) + baby Melichat superawesome (gifs) + super gingin (gif signa)
Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Mer 17 Avr 2013, 23:08
Un long silence s'installa entre les Divinités, qui sentaient peu à peu leurs organismes expulser cet excès d'alcool. Le temps était tellement futile pour eux que les heures nécessaires aux mortels se réduisaient à de simples minutes à leurs yeux. Iris risqua un coup d'œil vers la fenêtre, apercevant la tête blonde d'Apollon qui, bien qu'au bras d'une ravissante brune, semblait chercher quelqu'un du regard. Cela aurait pu être Artémis si seulement elle avait daigné mettre les pieds à cette fête, mais Iris était persuadée qu'il les cherchait eux, ces deux abrutis de messagers sur qui il misait tant. Plus les secondes passaient, plus elle regrettait son geste, sa manière de penser et surtout sa lâcheté. Un jour, il faudrait qu'elle se détache de tout, qu'elle apprenne à voler de ses propres ailes... mais elle était devenue au fil des siècles totalement dépendante à certaines personnes, comme Héra et Hermès. Elle regarda le messager, pendant que son regard à lui se perdait sur l'horizon, où la neige tombait, encore et encore. Iris baissa les yeux vers le balcon, sur lequel elle n'osa pas s'accouder de peur de se faire surprendre par le froid, et sursauta lorsqu'elle sentit Hermès tomber presque à terre.
Il avait posé un genou sur le sol mouillé. De loin, on aurait pu croire à une scène des plus romantiques, où lui s'apprêtaitl à la demander en mariage... mais leur histoire de ce soir avait plus des allures de tragédie que de romance. Le prénom d'Hermès resta coincé dans sa gorge, alors qu'elle aurait voulu le hurler pour l'aider à reprendre ses esprits, et elle eut juste le temps de s'approcher de lui qu'il se levait déjà. Ses joues prirent une certaine couleur et elle laissa tomber ses bras sur sa robe tandis que Hermès lui faisait face. Un vent léger souffla à cet instant, faisant virevolter les cheveux d'Iris ainsi que les volants de sa robe. La brutalité de l'instant sembla leur mettre une claque de rappel à tous les deux, rendant cette simple brise presque violente, distante. Elle ramena ses mains pâles vers sa poitrine et entremêla ses doigts, les serrant les uns contre les autres très fort. Elle attendit qu'il termine de la regarder de bas en haut, comme si elle attendait un verdict qui ne viendrait jamais.
Un sourire peu convaincant se dessina sur les lèvres du Dieu messager. Il voulait la préserver d'une inquiétude certaine, et le fait que ce soit encore lui qui prenne les coups la rendait malade. Elle voulut lui dire que ce n'était pas la peine, qu'elle méritait ce qui lui arrivait, et qu'elle voulait être la seule à avoir mal, car elle l'avait cherché. Mais il fallait se rendre à l'évidence : Iris était bien trop peureuse pour affronter une telle douleur toute seule. Elle le laissa faire lorsqu'il promena ses doigts dans ses cheveux, capturant une petite mèche pour jouer avec. Iris attendit, le regard baissé puis finit par poser sa main sur celle d'Hermès occupée à s'emmêler dans sa chevelure bleutée. « T'es pas obligé... » Elle avait beau ne rien avoir dit, elle savait qu'il devinerait aisément ce qu'elle laissait entendre. Il n'avait pas à se forcer de sourire devant elle alors qu'il souffrait. Elle préférait qu'il lui dise la vérité, mais avait peur de l'entendre. Après tout elle l'avait cherché : n'était-ce pas elle qui venait de lui mettre une claque ?
Iris et Hermès adorent se détester. Qui avait bien pu dire une chose pareille ? Apollon ou Artémis, très certainement. Oui, bien sûr qu'ils adoraient de détester... du moins jusqu'à ce soir. Mais la phrase marchait-elle aussi dans l'autre sens ? Iris et Hermès détestaient-ils s'aimer autant qu'ils avaient osé le prétendre durant les millénaires précédent ? Ses doigts se refermèrent sur la grande main d'Hermès, bien que sa raison lui hurla de s'arrêter tout de suite. Ses yeux fixèrent ces deux mains, incapables de croiser le regard de son rival, d'affronter la réalité qu'elle avait créée de toutes pièces. Mais il le fallait bien, alors elle ouvrit les yeux et ancra son regard turquoise dans celui couleur ciel d'Hermès, rendant la situation encore plus embarrassante qu'elle ne l'était déjà. « Hermès je... » Elle allait encore s'excuser, mais se ravisa : si elle voulait que tout redevienne comme avant, il fallait qu'elle fasse un effort et se ravise. Sauf qu'elle se rendait compte petit à petit que, quoiqu'elle fasse, leur situation ne serait plus jamais la même. « Tu veux rentrer à l'Olympe, ou alors on retourne à l'intérieur ? » Elle redevenait sobre. Petit à petit, suffisamment pour se rendre compte qu'il était peut-être temps de faire la paix avec Hermès mais surtout avec elle-même. Iris, sans s'en rendre compte, garda les doigts d'Hermès enroulés dans les siens et attendit sagement une réponse. C'était le moins qu'elle puisse faire après tout...
After reading. ~ Je te laisse choisir si on continue ou si on s'arrête là, c'est comme tu veux !
Invité Invité
Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Mer 24 Avr 2013, 12:56
« Dance with me if you dare. »
IRIS&HERMÈS
EVENT #3.
Sa main posait sur la mienne me fit frémir et je sentis mes jambes tressaillir de nouveau. Je déglutis, une envie soudaine de retirer ma main de la sienne avant que sa voix ne vienne me rappeler à l’ordre. Oui, je n’étais peut-être pas forcé de sourire, mais mon erreur déjà grande, je devais tout faire pour qu’elle n’est rien à supporter. Si elle souffrait, je ne m’en remettrais certainement jamais et même cette claque énorme qu’elle m’avait donnée mentalement semblait beaucoup moins dure à supporter. J’avais chaud, chaud à ses côtés. Le temps sembla enfin vouloir s’arrêter alors qu’il était déjà trop tard. Beaucoup trop tard. Le mal était fait, j’avais avancé d’un pas de trop et je m’étais brûlé les ailes. Si seulement j’avais su profiter de la soirée comme le sage enfant que j’étais … Si je m’étais contenté de lui lancer des piques à longueur de temps, je n’en serais pas là, à souffrir tout au fond de mon cœur et à tenter de ne pas en faire de même avec celle qui me hantait au plus profond de mon âme. Je l’aimais, c’était indéniable et pour elle, j’étais près à faire tout et n’importe quoi ! J’avais envie d’être son preux chevalier, de lui rendre ce sourire qui lui allait si bien une bonne fois pour toutes. Je voulais être le seul à hanter son cœur, mais pas de cette manière qui la faisait souffrir et culpabiliser. Alors je souriais. Même s’il faisait un peu faux, je m’y forçais en espérant que cela ne la fasse pas plus souffrir. Tout ce que je faisais, c’était pour elle et elle seul. Je pouvais même ressentir l’effort monstre qu’elle faisait pour que tout redevienne comme avant, comme dans le bon vieux temps. Cependant, il était trop tard pour se raviser immédiatement, je ne me sentais pas prêt et une boule laissait au fond de ma gorge. Je me sentais cupide de la faire réagir de la sorte. Après tout, j’avais été égoïste, je l’avais voulu pour moi tout seul, je ne m’étais point retenu. L’impression de m’être brûlé les ailes me réveilla doucement de ce bain d’alcool dans lequel j’étais plongé alors que mon mal de tête persisté. Même si ce mal de tête n’était point là, je ne pouvais revenir au milieu des mortels comme si de rien n’était. Je n’en avais point le courage. Dans un rapide coup d’œil, je voyais Zeus nous chercher, cela ne faisait aucun doute et je me crispai.
Dans un brusque sursaut, j’avais libéré ma main de son étreinte et lorsque je ne ressentis plus sa chaleur, je lui tournai le dos, les petites ailes de mes chaussures battantes délicatement ainsi prête à s’envoler. Je m’étais ainsi un peu éloigné, toujours les pieds au sol, je pris finalement mon envole « Je vais rentrer ! J’ai un mal de chien épouvantable ! À bientôt ! » mentis-je. Il y avait du vrai, mais beaucoup de faux. Et en particulier sur la dernière petite phrase : c’est deux mots qui signifiaient le désir de revoir la personne n’étaient pas des mieux utiliser. Pour le moment, je n’avais point envie de la revoir, j’avais déjà du mal à la regarder droit dans les yeux sans flancher alors plus tard … Lorsque l’alcool ne serait plus une bonne excuse … Je frémis et parti sans attendre qu’elle me réponde, la laissant seule à la fête. « Pardonne-moi » avais-je murmuré alors que j'étais déjà loin d’elle.
Code by Anarchy
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Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » |