Coeurs : 117 Messages : 286 Couleurs : #400000 & #007C7C J'ai traversé le portail depuis le : 02/10/2011 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. (aka Kao'). Mon nom est : Noah Lhyov Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : pas intéressé. Il paraît que je ressemble à : Fuwa Mahiro & Kurosaki Tasuku, deux BG pour le prix d'un. ♥ (IRL: Hunter sexy Parrish) et à ce propos, j'aimerais remercier : moi (avatar) + baby Melichat superawesome (gifs) + super gingin (gif signa)
[EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Dim 13 Jan 2013, 00:16
Depuis une semaine, tout le monde ne parlait que de ça. Cet événement qui chauffait les esprits de toute l'île, qui faisait rêver les Divinités comme les simples mortels. Ce bal, que les Olympiens eux-même avaient décidé d'organiser, pour célébrer l'anniversaire de l'île céleste qu'ils avaient construite au début de leur ère. Alors depuis une semaine, que ce soit sur l'île ou sur l'Olympe, tout le monde sans exception s'activait. Iris et Hermès avaient été chargés de surveiller plus ou moins le travail de préparation des mortels, et en ce qui concernait la décoration du théâtre, il fallait avouer que les invités auraient de quoi être fascinés. La directeur du théâtre de Chloris avait tout misé dans la magie, et le rendu se devait d'être irréprochable. Dieux et Sanctuariens allaient se mélanger pour la première fois depuis des siècles, le temps d'une soirée; et cette soirée se devait d'être mémorable. Pendant sept jours, Iris avait fait des allers-retours innombrables entre le Mont Olympe et Sanctuary of Heart, s'occupant de faire un rapport à sa protectrice chaque fois qu'elle en avait l'occasion. Elle ne savait pas bien si cette fête avait une quelconque importance aux yeux d'Héra, ni si elle allait y participer... mais elle continuait à faire son travail aveuglément, avec une certaine curiosité tout de même. Iris, pour sa part, était catégorique : elle serait de la partie, avec ou sans la reine. Comme si elle allait attendre qu'on lui donne la permission, et puis quoi encore ? Aussi, elle n'avait pas croisé Hermès depuis un moment déjà. À quand remontait leur dernière rencontre ? Plus d'une semaine en tout cas, et elle ne savait même pas s'il serait présent à cette petite fête. Mais elle ne se faisait pas d'illusions : si elle désirait y aller, il le voudrait aussi puisqu'ils avaient tendance à penser de la même façon, malheureusement.
Iris se regarda une nouvelle fois dans le miroir. Derrière elle, sa chambre, doré et ivoire, à l'image de toutes les autres pièces du Palais Divin. M ais cette robe qu'elle avait tant peiné à enfiler était la seule chose que la Déesse pouvait voir. Les nymphes qui l'avaient cousue avait vraiment fait du bon travail. Elle ne leur avait rien demandé, mais les demi-Déesses avaient insisté pour habiller la messagère, si bien qu'elle se retrouvait ce soir avec une robe grenat, bien différente des tons blancs et turquoise qu'elle avait l'habitude de porter. Pourtant, cette énorme robe lui allait à la perfection, à croire que les nymphes l'avaient suivie toute sa vie. Ses mouvements n'étaient aucunement entravés par le tissu rouge et noir, et les pans de la tenus avaient une longueur si parfaite qu'elle donnait simplement l'illusion de toucher le sol, sans le faire réellemment. Quel genre de magies les nymphes avaient-elles bien pu utiliser pour confectionner ce véritable bijou ? Iris en aurait pleuré, si la fête n'avait pas eu lieu dans les heures qui suivaient, et si elle n'avait pas été maquillée par Apollon. Véritable artiste dans l'âme, le Dieu des Arts avait réussi à lui faire un maquillage très discret, et pourtant visible. Être chouchoutée ce soir avait été un véritable amusement pour la messagère, et ce soir elle allait tout enflammer. La déesse regarda ses longs cheveux retomber le long de ses épaules, de même que la fleur rubis qui s'y tenait, agrémentée de rubans blancs et rouges, qui se glissaient entre les mèches de cheveux bleus, dans un mariage tout ce qu'il y avait de plus parfait.
Un long soupir s'échappa de ses lèvres. Elle termina d'enfiler les bijoux qu'on lui avait offerts et enfila enfin les escarpins qui l'attendaient sagement au pied du siège. Heureusement, elle avait eu tout le loisir de s'entraîner à marcher avec des talons hauts lors de ses millénaires d'existence, et même si les sandales plates étaient assurément les plus confortables, marcher avec des chaussures qui la perchaient aussi haut ne lui posait plus aucun problème. Elle se dépêcha de les enfiler et se regarda une nouvelle fois dans le miroir. Divine. Le mot prenait aujourd'hui tout son sens, à ses yeux du moins. Un sourire satisfait se dessina sur son visage tandis qu'elle disparaissait brutalement. La téléportation n'était qu'une option de secours pour elle, et il s'agissait là d'une obligation, puisqu'elle ne pouvait simplement pas se permettre d'arriver en volant. De plus, elle allait tuer sa tenue, alors mieux valait prendre le moins de risque possible. Le temps de rouvrir les yeux et voilà qu'elle se retrouvait à l'entrée de la ville. Chloris de jour était une ville absolument magnifique, avec ses fleurs, ses décorations, sa chaleur... mais ce soir. Oh, ce soir la ville était aussi divine que l'était Iris dans sa robe. Les lumière flottant dans le ciel, ainsi que les petites lucioles artificielles faisaient comme un chemin étoilé conduisant tout droit vers le théâtre, et vers où tout ce beau monde affluait en masse. Les quelques individus présents lors de l'apparition de la Déesse ne mirent que peu de temps avant de se rendre compte de l'origine de cette magnifique créature toute de rouge vêtue, mais le sourire dont elle leur gratifia les calmèrent aussitôt. Alors Iris se mit à avancer sur les pavés de pierre, suivant comme tout le monde la route parsemée de points de lumière blanche. Le théâtre ne mit que peu de temps à faire son apparition, et il était assurément impossible de le louper tant il étincelait. Le directeur avait fait un travail de pro, et l'ambiance enchanteresse demandée par les Divinités avait été largement respecté. À l'entrée, on avait placé un comptoir, où les gens venaient simplement donner leur prénom. La Déesse s'approcha, un sourire amusé aux lèvres. « Iris, fille de Thaumas et d'Électre. » lâcha-t-elle presque machinalement, avant de se mettre à pouffer de sa bêtise. Le vieil homme responsable du check lui souhaita une agréable soirée, et Iris put enfin entrer dans le hall de l'énorme théâtre qui servait le temps d'une soirée de salle de fêtes. La décoration intérieure était plus somptueuse encore que celle de l'extérieur. Toutes les saisons semblaient s'y mêler, et l'esprit de l'île s'y reflétait à la perfection. Iris était, pour la première fois, bluffée par le travail des mortels.
Elle parcourut la salle du regard, à la recherche d'un visage familier. À plusieurs reprises, elle croisa le regard d'un Olympien, avec qui elle échangea un sourire ou un signe de la main. Puis la Divinité se faisait engloutie par la foule, et disparaissait comme elle était apparue, laissant la jeune fille aux cheveux bleus au milieu de la salle, seule et presque mal à l'aise. Quelle idée de ne pas être venue accompagnée ! Elle aurait dû demander à Apollon d'y aller avec elle, lorsqu'il s'occupait de la maquiller. De plus, le jumeau de sa meilleure amie était un garçon absolument adorable, et de très bonne compagnie en plus. La messagère gonfla les joues et leva les yeux au ciel, croisant ses bras gantés en attendant de trouver une solution. La salle était grande, mais noire de monde. On arrivait encore à se déplacer avec aisance, mais c'était juste tout de même. Elle regarda à droite et à gauche pendant cinq bonnes minutes, avant de se rendre compte qu'elle commençait déjà à s'ennuyer. Ben voyons, elle était comme une enfant : rester plus de dix minutes sans rien faire était un supplice. Attrapant une coupe de champagne présentée par un serveur qui passait avec son plateau, elle s'engagea dans la foule, verre à la main. Ce qu'elle avait oublié, c'était que les Divinités ne savaient pas supporter autre chose que le nectar et l'ambroisie. Leur palais s'était comme habitué au summum de la nourriture et de la boisson, si bien que quelques gorgées de l'alcool "impur" des mortels pouvait les rendre complètement saoûls. Oh, elle s'en rendrait bien vite compte, en espérant qu'elle ne le fasse pas trop tard. Guidée par son seul instinct, la Déesse se mit à avancer sans but, pour finalement se retrouver nez à nez avec... la dernière personne qu'elle aurait voulu voir sur la planète. Elle n'eut besoin que de lever le regard pour se rendre qu'il se trouvait là, devant elle. Plus beau que d'habitude, prêt pour la soirée sans aucun doute. Elle ne se l'avouait même pas à elle-même, mais savait pertinemment que son avis sur le physique d'Hermès était plus que positif. « Oh, Hermès... ? » Ce fut les seules paroles qui parvinrent à sortir, si bien qu'elle se sentit stupide. Ce garçon qui se trouvait devant elle était bien loin du bon vieux rival qu'elle connaissait depuis aussi longtemps que le monde existait. Habillé, il semblait être une toute autre personne... même si elle savait éperdument qu'à la minute où il ouvrirait la bouche, elle le retrouverait. À y repenser, elle ne se rappelait pas l'avoir vu depuis le moment où tous deux avaient découvert l'existence de sa fille. D'ailleurs, elle n'avait même plus envie d'y repenser, à l'heure qu'il était. « Et... quel bon vent t'amène dans mon champ de vision ? » lança-t-elle d'un ton plein de reproches, ne parvenant pas à oublier le fait qu'il ait porté son attention sur une autre qu'elle, le temps d'une partie de cartes et ce qui s'en était suivi.
Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Lun 14 Jan 2013, 21:47
« Dance with me if you dare. »
IRIS&HERMÈS
EVENT #3.
La fête … La fête, et encore la fête ! Ce mot était scotché sur toutes les bouches, sans presque aucune exception. Moi-même, j’étais obligé d’en parler, car le boulot m’y forçait, je devais donc me plier aux ordres sans discuter, où je pouvais risquer gros. Cette fête semblait beaucoup plaire à Zeus qui s’y jetait corps et âme de son côté, mais j’avais bien l’impression qu’il ne faisait rien au final, puisque je devais me trimbaler entre les deux mondes encore et encore. Je n’avais presque plus un moment pour moi, et encore moins un instant pour embêter Iris, elle me manquait ? Non, non … Sûrement pas, remarque, plus voir ses cheveux bleus, c’était reposant. Chaque jour durant, je pouvais admirer l’avancement des préparatifs, cela avançait vite, très vite même. Le jour J, lorsque je passai une énième fois devant, tout était fin prêt, le moindre centimètre portait des décorations, rien n’était laissé de côté et malgré le chargement abusif, c’était resplendissant. Mais moi dans tout ça, je n’avais pas acquis le goût de faire apte de présence, c’était plus fort que moi. Sans même demander plus de renseignements, je me voyais déjà coincé entre la vie et la mort, étouffé par des vêtements impeccables ou par l’incapacité de tourner dans la future salle. Malgré le fait que cette dernière soit immense, il n’était pas difficile de deviner le monde incroyable qui allait répondre ‘oui’ à notre charmante invitation. Je pouvais très bien m’imaginer les mille robes virevoltantes, les nœuds de papillons impeccables, tout cela se mélangeant lors d’une valse endiablée ; je frissonnai rien qu’à l’idée de danser … Certes, les années derrière moi m’avaient permis d’apprendre chacun des pas, chacun des rythmes à adopter, mais ce n’était pas pour autant que je m’étais exercé entre temps. Cela devait bien faire plusieurs années que je n’avais pas suivi scrupuleusement les temps de valses, je n’avais d’ailleurs pas à m’en plaindre, du moins jusqu’ici. Et bien à présent, je me sentais un peu bête de n’avoir pas pris au sérieux tous ces cours avec mon cher demi-frère.
Couché d’une façon nonchalante dans mon plumard, j’avais enfoui ma tête dans l’un de mes coussins faits de plume et de soi. Je tentais désespérément de fermer l’œil, mais rien n’y faisait, je n’avais point sommeille. Qui plus est, l’envie d’aller à cette petite fête se faisait de moins en moins présente, tous mes habits reposaient sur le sol, ne laissant aucun chemin d’accès jusqu’à moi. J’avais beau avoir recherché de quoi me vêtir, il n’y avait rien de correct, pas un costar, ni la moindre ombre d’un quelconque nœud de papillon prêt à porter. Tous mes habits se résumaient à fantaisie, mode et décontracté, tout ce qu’il fallait pour vaguer entre les mondes d’une façon incognito. Même au fin fond de mon tiroir à chaussettes, il y avait quelque chose d’exploitable. Donc, conclusion : je n’allais pas aller au bal, point final. Bon, d’accord, il restait encore plusieurs heures avant que celui-ci ne commence, les magasins n’étaient de toute façon point ouverts.
Je grommelai dans mon coussin lorsque je sentis la présence de mon cher Apollon et je levais enfin mon nez de l’épais et moelleux tissu. Il me regarda avec un fin sourire qui m’arracha quelques frissons, d’autant plus qu’il tenait un curieux sac en cachemire sur son épaule. Cela n’annonçait rien de bon. Et quand je dis que cela n’annonçait rien de bon, c’était que réellement rien de bon aller me tomber dessus. Généralement il m’aurait crié dessus à cause du bordel pas possible que j’avais fait dans ma chambre, mais la niet. Il m’observa avec un certain air amusé, celui qui m’avait quitté depuis quelques jours déjà, j’allais donc lui balancer le mot ‘voleur’ quand il me balança dans la tronche ce qui allait être mon futur costume. Choqué, je découvris ce qu’il m’avait soigneusement choisi, laissant s’égarer ma main sur la vraie rose qui ornait l’emplacement de ma poitrine. Le tissu noir était si fin et si doux que l’on se demandait s’il n’avait pas été fait avec des fils magiques, tellement que le rendu laissait perplexe. Seul problème : le col blanc qui me tira la grimace, laissant un regard réprobateur à mon cher frère. Je ne pouvais point porter cela ! Je préférai mille fois me ramener nu comme un ver plutôt que de m’étrangler, mais mon frère de nature têtue me força avec une si grande facilité que j’en fus déconcerté. Je lui fis donc plaisir, laissant le tissu recouvrir ma peau avant de batailler avec deux trois boutons comme un petit gamin incapable de s’habiller seul. Heureusement pour moi, il était resté encore à mes côtés et m’aida dans cette douloureuse tâche avant de disparaître comme il était apparu. Me retrouvant seul, je fis une halte devant mon miroir, avant d’enfiler mes traditionnelles chaussures avec des ailes sur les semelles. Étrangement, cela ne fit point tache et donnait un côté même très agréable, une petite touche que moi seul pouvais donner.
Mes fines ailes qui m’avaient emmené dans chaque recoin de ce monde me portèrent jusqu’au grand théâtre, et malgré mon immense avance, il y avait déjà quelques personnes qui faisaient la queue, presque impatient, ils s’arrêtèrent de parler face à ma présence. Quelque chuchotis se fit entendre alors que je les accueillais avec mon traditionnel sourire. Je fis très vite face au monsieur qui s’occupait de recueillir tout les noms de l’assemblés, guilleret je déclarai haut et fort « Jean Pierre, 35 ballets, éboueur à pleins temps ! » en vue de la tête qu’il tira, cette réponse ne lui plaisait point, mais moi je ne pouvais plus m’arrêter de rire. Au final, je rentrai sans même avoir été capable de prononcer mon prénom, j’étais trop célèbre, que vouliez-vous !
L’immense salle se présenta à moi, déjà rempli par une bonne centaine de personnes, toutes vêtues noblement, la beauté régnait en ce royaume. Tous ces bijoux sans surveillances … Cela me donnait envie d’en cueillir quelques-uns, mais la voix sévère de Zeus résonna à mes oreilles, me repassant en boucle la mise en garde de mon supérieur. Oups … Pas ce soir visiblement. Lorsqu’un serveur passa près de moi, son plateau en main, je pris l’un de ces verres en cristal qui contenaient un champagne bas de gamme. Peut m’importait dans quel était j’allais terminer, je m’ennuyais déjà, il n’y avait absolument rien à faire et en plus, j’étais seul. Quelques visages connus, certes, mais tous étaient accompagnés par de parfaits inconnus, m’obligeant à faire demi-tour.
Je m’isolai.
J’avais en effet trouvé une petite chaise, disposée dans un coin de la pièce, me permettant d’échapper à la cohue et de boire mon verre en toute tranquillité. C’est que ce truc n’était pas si mauvais que cela, en fin de compte ! Plusieurs minutes passèrent ainsi, avachi dans mon fauteuil peu confortable, j’observai la pièce se remplir rapidement jusqu’à presque ne plus pouvoir bouger. La flemme m’ayant quittée, je fis un tour parmi tout ce monde, m’enfonçant dans le tas, je fus surpris de voir la chevelure bleue de cette chère Iris. « Non, c’est le pape. » Déclarai-je comme réponse. Un sourire illumina mon visage, finalement, il se pouvait bien que cette soirée soit plus amusante que prévu. « Je pourrais te retourner la question. Mais je pense que nos réponses seront similaires. » Je la détaillai attentivement, admirant sa belle robe pourpre faite sur mesures s’adaptant à ses belles formes, ses longs cheveux lâchés ondulaient vers le bout, cascadant le long de sa robe. J’en restais presque fusillé sur place tellement elle était belle. « Ouaou ! Tu as fait un effort, ma parole ! ».
Dans le même fils, j’attrapai un nouveau verre de champagne que je bus très légèrement avant de l’attraper par son poignée couvert de tissus pour l’emmener un peu plus loin, évitant ainsi la vague de personne. Là où je me trouvais, quelques instants plus tôt firent parfaitement l’affaire pour mieux admirer sa robe, mes yeux bleus appréciant davantage les douces couleurs envoûtantes. Sans m’en rendre compte, j’avais fini le verre que j’avais attrapé, appréciant les dernières gouttes qui ornaient les fines parois de cristal. Etais-je déjà saoul pour penser ainsi? « Tiens ? Tu es venue seule ? Cela m’étonne venant de toi ! Surtout après avoir fait un monstre effort » lançai-je sur un ton amusé et provocant. Oui, j’insinuai qu’elle ne faisait point d’effort les autres jours, n’était-ce point assez clair ? N’importe quand, n’importe où, je lui lançais des piques telles que ceux-ci, c’était bien plus fort que moi.
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Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Dim 20 Jan 2013, 09:36
Elle le regarda, incrédule et incapable de voir la réelle surprise dans ses yeux. Aucun ne l'avouerait jamais, aucun ne pourrait le montrer... mais Hermès comme Iris ne pourraient nier ce soir à quel point l'autre était à son avantage ce soir. Elle sentit les doigts d'Hermès se refermer sur son poignet, et la Déesse se fit emporter dans une folle course visant à les éloigner de la foule. Elle ne saurait expliquer les raisons d'une telle réaction, mais toujours est-il qu'elle se laissa faire, jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent, le verre dans la main libre. Le Dieu termina le sien d'une traite, arrachant un léger froncement de sourcils de la part d'Iris qui commença le sien, pour en vider la moitié d'une traite. Sa tête commença à lui tourner sévèrement, et elle ne mit pas cela tout de suite sur le compte de l'alcool. On l'avait dit à la réunion pourtant : un petit verre de champagne pouvait causer des dégâts au sein de l'organisme Divin; et il était peu recommandé d'en prendre plus que nécessaire. Comme d'habitude, les messagers avaient été inconscients et prétentieux, alors les coupes furent terminées et reposées en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire. « Avec qui voudrais-tu que je viennes ? Et puis je peux très bien te retourner la question mon cher... d'autant plus que j'avais entendu dire que tu ne viendrais pas. » Son esprit légèrement embrumé ne lui permettait pas de se rappeler où exactement, mais Iris avait cru entendre des langues de vipère montrer leur étonnement devant la vue du beau Dieu des voleurs. Sa main glissa sur l'avant-bras d'Hermès avant de retomber le long de sa hanche. Malgré l'espace qui s'était créé entre les invités, Iris mourait de chaud. Elle poussa Hermès sur le côté et alla se poster près d'une fenêtre, trop mal en point pour se permettre de traverser la salle jusque sur le balcon du théâtre. Ce mal de crâne allait certainement passer, mais en attendant elle devrait attendre. Mais attendre quoi au juste ? Elle se trouvait un peu stupide, parfois. Elle ferma les yeux et inspira un bon coup, avant de se retourner vers son rival et laisser soudainement tomber sa tête contre son torse. « Si tu bouges, je te le ferai regretter. » Une simple menace balancée en l'air, sans plus de conviction que cela. Il fallait seulement lui donner une raison de ne pas reculer et la laisser tomber comme une merde. Elle garda les yeux clos, et ce parfum familier propre à Hermès commença à l'envahir. Iris avait l'impression qu'une éternité s'était écoulée depuis la dernière fois qu'ils s'étaient adressés la parole, d'autant plus qu'elle n'avait pas gardé un très bon souvenir de ce fameux jour où ils avaient découvert l'existence de Phoenix. Sa lange se délia sans lui demander la permission, et ce fut à cet instant qu'elle se rappela de l'effet nocif qu'avait l'alcool sur les êtres Divins. « Tu l'as retrouvée, ton humaine ? Elle a quel âge maintenant... la quarantaine bientôt ? » Son ton montrait un rabaissement total dû à l'âge. La pointe de jalousie était désormais évidente, mais elle ne se rendit pas de suite compte de sa bêtise.
Il lui fallut un peu de temps avant de réaliser à quel point elle avait été impulsive. Elle se mit alors à trembler, secouée d'un soudain élan de rire incontrôlé. Après l'irritation, un amusement sans raison valable. Plus jamais elle le dérogerait à ce qu'elle avait appris, et plus jamais elle ne toucherait à l'alcool. Mais ça ne comptait pas ce soir, évidemment. Son rire lui fit retrouver la forme, alors elle se redressa, manquant de donner un coup dans le menton d'Hermès, et glissa sa main gantée dans celle de son rival. « Cap ou pas cap de m'emmener danser ? » Iris était dingue. Jamais en temps normal elle n'aurait dit ça; mais ce soir elle était en pleine forme, et tout le côté négative de la chose disparut presque immédiatement. Hermès se laissa tirer jusqu'au centre de la salle, et la Déesse esquissa un magnifique sourire que lui avait très rarement la chance de voir. À croire qu'elle commençait vraiment à perdre la tête, la pauvre Iris. Le chef d'orchestre ordonna aux musiciens de jouer, et la valse débuta. Les messagers n'avaient jamais dansé ensemble. En fait, l'idée ne leur avait jamais effleuré l'esprit auparavant, tant leur gaminerie prenait le dessus sur tout. Alors elle fut très surprise de voir à quel point leurs gestes se coordonnaient bien, à quel point leur longueur d'onde était proche. À force de se côtoyer, ils avaient appris à se connaître l'un et l'autre plus que quiconque sur la planète, et se retrouvaient alors à danser comme n'importe quel couple dans la salle, sous les yeux ébahis de la minorité de personnes s'intéressant de près ou de loin à l'histoire sans fin des éternels rivaux.
Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Dim 20 Jan 2013, 11:49
« Dance with me if you dare. »
IRIS&HERMÈS
EVENT #3.
L’espace semblait se réduire à vu d’œil, la pièce se remplissait telle une coupe de champagne, les bulles représentaient la montagne d’individus venus s’amuser et bien se montrer auprès de nous, les Dieux et déesses du passé et du présent. L’ambiance était festive, tout le monde discutait tranquillement, attendant patiemment qu’une valse démarre, signifiant également le début de la fête et l’arrivée de tous les autres Dieux qui avaient envie de faire acte de présence. Moi et Iris, tous deux, nous semblions attirer l’attention, notamment celle de demoiselles fortes charmantes qui me flattaient avec aucune discrétion, ce qui sembla avoir comme effet d’énerver la petite messagère. Nos verres vides se tenaient cote à cote, la pauvre semblait en prendre un fâcheux coup, ce qui m’arracha un léger sourire. Je ne l’avais encore jamais vu dans cet état, et même si je ne devais pas être non plus des plus frais, j’étais encore assez conscient pour m’apercevoir qu’elle avait quitté ma main pour se aérer l’esprit, près d’une fenêtre après avoir souligné un fait : oui, je n’aurais point du venir ici. Je me retournai pour mieux l’observer, ses cheveux voletant au gré du faible vent « Oui, disons que c’est Apollon qui m’y a obligé. Avoue que t’es contente que soit là ! » dis-je avec une pointe d’ironie. Au final, je ne pouvais jamais rien refuser à mon cher frère, toujours là pour me dépanner de quoi que ce soit, toujours l’oreille attentive pour écouter mes exploits. Demain encore, lorsque mon mal de tête aura disparu, il aura le droit de savoir la petite bataille entre moi et Iris visant à savoir celui qui avalerait le plus de coupes de champagne. J’avais bien distinctement remarqué qu’elle m’avait suivie dans mon ‘cul sec’, nous étions ainsi, capable du pire pour ridiculiser l’autre. Pour ce coup, il fallait l’avouer que j’étais le mieux partie, car à peine elle me refit face que je sentis sa tête s’écrouler comme une pierre contre mon torse parsemait de tissus soyeux et de parfum. Un sourire illumina mon visage sans que je ne sache pourquoi, mon nez à quelques centimètres de sa chevelure bleue, je pouvais profiter de son odeur qui m’avait … Manqué ? Houla, non, non, non ! Je divague complètement moi ! Je n’ai rien dit, nous étions complètement à égalité dans ce match. Une distraite envie me fit tendre le bras, frôlant sa crinière de schtroumpf avant de retomber le long de mon corps. « Huhu, que tu peux être jalouse ! Tu ne sauras absolument rien ♥ » glissai-je pour ne pas paraître saoule. Non, je ne l’avais toujours pas revu, le temps ne m’avait pas donné une seconde pour m’égarer de mes devoirs, la lettre était donc toujours en ma possession.
La pauvre malheureuse semblait bien mal en point, d’autant plus qu’elle manqua de me frapper en se redressant, semblant perdre complètement la boule. Ma main se tendit et je vins la patpater comme on le ferait à un petit chien. Un geste amical, mais qui me donna quelques délicats frissons de bien-être. C’était comme si son contact, son odeur, sa présence pouvaient égayer ma vie et me redonner tout ce qu’il pouvait me manquer. Je me sentis partir au milieu de la salle, là où les premières notes musicales tintèrent enfin. La plupart des regards semblaient s’être tournés vers nous, vers notre beauté réunie à deux. Cette ambiance était agréable, j’avais approché mon corps du sien, libérant ce même sourire qu’elle connaissait si bien, nos mains s’étaient entremêlées et nous avions ensemble commencé sur le même pas, désignant une synchronisation sans pareille. Aucune fois je vins lui écraser le pied, aucune fois elle en fit de même, en temps normal, nous aurions dû nous piétiner le pied pour rendre ridicule l’autre aux yeux de tous, mais cette fois-ci était bien différente … Peut-être que l’alcool nous rendait meilleurs ? Mmmh, cela serait certainement bien étonnant, néanmoins le résultat n’échappait pas aux invités curieux. Je me sentais libre, profitant de cet instant présent comme si celui-ci était éphémère … Ah oui, il est éphémère, c’était bien la dernière fois que je me saoulais devant elle ! Cette substance liquide semblait être capable de réveiller tout ce qui sommeillait en nous, révélant la vérité qui était jusqu’ici invisible, tout en nous donnant envie de continuer tellement cela pouvait nous procurer le plus grand bien. Je me sentais aux anges, mon regard scotché dans le sien, je la fis tournoyer encore et encore, son jupon se levant gracieusement sans aller dans la vulgarité. Cet instant était magique …
Plusieurs minutes se passèrent ainsi, si bien que si je n’étais point assoiffé, j’aurais continué jusqu’au bout de la nuit. Mais même les dieux avaient besoin de se reposer pour après profiter d’une autre danse. Gardant ma main dans la sienne, je la kidnappai de nouveau hors de la piste pour la ramener dans le coin qui semblait toujours un peu désert. À aucun instant je ne la libérai de mon emprise, ma main valide s’empara de deux autres coupes de champagne encore bien remplies dont j’en tendis une à la belle messagère. Finalement, je lâchai enfin ses doigts et fit tinter nos deux verres avant de réaliser un autre ‘cul sec’, un de trop. Je perdis légèrement l’équilibre et m’aplatit la tête la première dans sa voluptueuse poitrine, juste le temps de regagner mes esprits. « Oups ! » avais-je marmonné entre ses deux coussins. Le rouge aux joues, j’eus envie de rester ainsi pour l’éternité, mais la réalité me rappela, je sortis donc brusquement de là pour éviter toute attaque. Dans le flou, mon regard la détailla de nouveau et ce qui était au fond de mon cœur commença à sortir de ma bouche, sur un ton doux et sincère : « Je ne te l’ai pas dit, mais … Tu es resplendissante ce soir … ».
N’ayant pas le temps de l’entendre répliquer, je me sentis embarquer de nouveau vers la piste de danse, dans les bras d’une demoiselle qui semblait fort heureuse de m’avoir pour quelques minutes … Heureusement pour moi que malgré mon ivresse, mes sens pour danser n’étaient point entravés.
Coeurs : 117 Messages : 286 Couleurs : #400000 & #007C7C J'ai traversé le portail depuis le : 02/10/2011 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. (aka Kao'). Mon nom est : Noah Lhyov Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : pas intéressé. Il paraît que je ressemble à : Fuwa Mahiro & Kurosaki Tasuku, deux BG pour le prix d'un. ♥ (IRL: Hunter sexy Parrish) et à ce propos, j'aimerais remercier : moi (avatar) + baby Melichat superawesome (gifs) + super gingin (gif signa)
Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Lun 11 Fév 2013, 08:18
Cette simple danse fut magique. Elle avait permis à la Déesse d'oublier à peu près tout. Les invités, la lumière, les parfums entremêlés, le froid qui mordait dehors. Sa robe, ses gants, le vent, la neige, le bruit, la musique. Rien n'avait plus existé autour d'elle si ce n'était son partenaire, dont l'identité lui avait quitté l'esprit, le temps d'une danse. Elle vous aurait ri au nez si vous lui aviez dit, quelques heures plus tôt, que sa première danse de la soirée se serait faite en compagnie de son éternel rival. Son esprit était trop embué pour qu'elle songe ne serait-ce qu'à réfléchir. Du nectar serait une bonne solution pour évacuer ce trop plein d'alcool qui se baladait dans ses veines. Mais où le trouver ? Les mortels n'y avaient pas le droit, car ils étaient trop faibles pour supporter la boisson divine. Elle aurait pu rester des heures si la musique ne s'était pas arrêtée, et si Hermès ne l'avait pas tirée hors de la piste, laissant leur place à un nouveau couple qui décidait de danser à son tour. Hermès chipa deux coupes de champagne pour en tendre une à la messagère, qui le regardait un sourire plaqué sur les lèvres. Leur comportement avait quitté le raisonnable, et leur mouvement quand ils vidèrent chacun leurs verres plus vite que l'autre ne tenait plus que de l'inconscient. Tout dans cette soirée était irréel aux yeux d'Iris. Un rêve de déroulait devant ses yeux, et elle ne s'en souviendrait certainement pas le lendemain... auquel cas quelqu'un se ferait un plaisir de lui raconter évidemment. Aussi ne broncha-t-elle pas du tout lorsqu'elle sentit la tête d'Hermès se nicher entre ses seins. Bousculé par on ne savait qui, le Dieu était simplement retombé sur sa rivale, qui sentit des joues s'enflammer, bien qu'elles soient déjà bouillantes. Elle s'empressa de l'aider à se relever et s'apprêtait à l'engueuler quand il la coupa dans son élan : « Je ne te l’ai pas dit, mais… Tu es resplendissante ce soir… » Elle resta un moment muette, aussi surprise que lui face à une telle déclaration. « Qu'est ce qu'il t'arrive à toi... ? » Elle n'eut cependant pas le loisir d'entendre sa réponse car une jeune femme tout à fait lambda aux yeux de la Déesse entreprit de lui enlever son rival le temps d'une danse, laissant Iris plantée seule dans ce coin de la pièce. Tant mieux, finalement, car elle n'aurait pas su répondre de toute manière. La messagère tourna les talons et sortit sur le balcon, essayant tant bien que mal de passer inaperçue – quoiqu'avec des cheveux et une tenue pareille, c'était raté. Elle s'appuya contre le mur gelé et soupira d'aise en sentait le vent frais venir lui souffler au visage, doucement. Tous ces gens commençaient à avoir raison d'elle, et sortir pour prendre l'air eut été la meilleure chose qu'elle ait pu faire. Sa tête lui tournait à un tel point que c'en était insupportable. Elle avait envie de s'évanouir, mais c'était une mauvaise idée; il ne fallait pas non plus montrer aux mortels que les Dieux étaient aussi vulnérables face à l'alcool terrien. Ses yeux se fermèrent un instant, mais son esprit vagabonda partout et nulle-part à la fois, cherchant un point sur lequel se raccrocher avant de tomber dans cet état d'ivresse totale pour lequel Dionysos aurait été fier d'elle. Bientôt les rires et les paroles extérieures ne lui parvinrent plus, et elle se reprit de justesse avant de commettre un certain nombre d'actes dont elle n'aurait plus de souvenirs et qu'elle regretterait sûrement à son réveil. « Il lui prend quoi, à Hermès ? » déclara-t-elle à mi-voix, tandis que le souvenir de sa dernière déclaration lui revenait en mémoire. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, c'était la première fois qu'il lui faisait un compliment. Elle soupira une nouvelle fois et plaça ses mains sur son ventre pour contrôler cette respiration. Non, ça n'allait plus; il fallait qu'elle arrête les conneries pour ce soir. Ce fut à ce moment que le Dieu décida de pointer le bout de son nez. Son Aura était reconnaissable à vingt kilomètres tant elle l'avait côtoyée, et elle ne fut même pas étonnée lorsqu'il s'approcha d'elle. Cet air frais l'avait aidée à reprendre petit à petit ses esprits, mais elle n'en était pas sobre pour autant. La messagère rouvrit lentement les yeux et, sans détacher son regard de la lune, interrogea son rival. « C'est moi ou l'alcool te fais dire n'importe quoi ? » Ce n'était pas le moment de gâcher la soirée, mais il fallait qu'elle sache. Elle sentait son esprit partir en plus, alors qu'il se dépêche de répondre, merde ! Ses mains remontèrent contre ses tempes, qui commençaient à lui faire atrocement mal. Elle avait envie de s'asseoir, mais le sol mouillé et sa belle robe l'en dissuadèrent, alors elle se contenta de rester appuyée de tout son poids contre le mur froid. Elle tira la manche d'Hermès à l'aveuglette et le força à se mettre devant elle, lâchant un « Viens. » qui ne correspondait même pas a sa voix. Quelques minutes plus tôt elle avait terriblement chaud... et maintenant elle crevait de froid. Doucement, elle laissa tomber son front contre le torse du garçon et ferma les yeux, sa force l'ayant tout bonnement abandonnée. Le parfum d'Hermès n'était pas différent de d'habitude, mais elle ne se serait jamais doutée qu'elle puisse un jour le sentir d'aussi près. Sa main se promena le long de la veste du messager, incontrôlée et incontrôlable... comme la plupart des actes qu'elle allait faire ce soir cela dit.
Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Lun 11 Fév 2013, 12:35
« Dance with me if you dare. »
IRIS&HERMÈS
EVENT #3.
Collé serré à ma nouvelle partenaire, j’avais bien du mal à me concentré sur mes actes. Mes sens seuls guidaient mes pas, alors que mon cœur semblait s’envoler ailleurs, loin de tout ce tumulte, comme si c’était elle, Iris, qui me l’emportait dans la même foulée qu’elle quittait mon champ de vision. Elle semblait aller plutôt mal, la petite joueuse avait véritablement du mal à s’abreuver de ce vin, si bien que cela ne m’étonna guère. Mon absence semblant éveillé les soupons de ma partenaire, je me sentis rappeler au qui-vivre par un brutal rapprochement, sentant la voluptueuse poitrine de la demoiselle contre mon torse envieux. C’était agréablement chaud, d’autant que mes joues trahissaient mon manque de retenue, elle gloussa et laissa glisser sa bouche le long de mon cou. S’attardant pour me faire des suçons, je me sentis soulagé de ne pas être à la portée de vue de la petite messagère. Va savoir pourquoi, d’ailleurs ! D’habitude, je ne me souciais guère de ce qu’elle pouvait ressentir, mais là, c’était comme si ce qui pouvait la rendre énervée pouvait me rendre malheureux. Depuis quand je me souciais de ses sentiments, d’ailleurs ?! C’était bien la première fois que ce genre de chose m’atteignait ! Que m’arrivait-il enfin ! Décidément, c’était bien la dernière fois que je m’abreuvai de ce nectar de mortel à deux sous ! Mon souffle court, seul mon corps semblait réagir, mon esprit s’en était enfin allé, loin, très loin, et toutes mes pensées étaient tournées vers Iris. Si bien qu’un instant d’inattention, j’eus cru la voir à la place de cette parfaite inconnue …
Lorsque la musique se tue, lorsque nos pas cessèrent dans un parfait timing, je vins m’évader de ces longs bras dans l’unique but de retrouver ma précieuse rivale. Elle s’en était allée sur le balcon, seul, je pouvais ressentir son mal aise à des kilomètres. L’air frais réveilla mon visage assoupît et je lui fis face comme si de rien n’était, dissimulant les marques d’affection derrière mon col trop grand. « Possible. » Dis-je simplement, dans l’incapacité de répliquer davantage, trop l’esprit embrouillé pour en faire autrement. Alors que je souhaitais m’accouder au rempart, je me sentis emporter vers elle, échappant quelques rougeurs involontaires lorsqu’elle fit reposer sa lourde tête contre mon torse. Décidément, nous étions tous deux en piteux état, drôle de manières pour deux Dieux aussi important ! J’étais certain que si Zeus était là, il m’aurait immédiatement rappelé à l’ordre ! Et s’en saurait suivi une punition sévère. Il nous avait pourtant bien prévenus, de vraies têtes de mules ! Inconsciemment, je me mis à rire, resserrant mon étreinte sur la demoiselle légèrement assoupie et frigorifiée. Je vins caresser, de mon bras valide, son bras parcouru par la chair de poule. L’autre bras servait juste à soutenir sa carcasse superbe qui menaçait de s’écrouler à tout moment, posé là, sur sa hanche. « Nous sommes vraiment pitoyables, surtout toi ma pauvre Iris ! » déclarai-je sur un ton amusé.
Conscient qu’elle se trouvait dans une position peu confortable, je fis glisser ma main le long de son corps jusqu’à atteindre le pli de ses jambes pendant que mon autre main parcourait son dos si blanc. De là, je la fis basculer dans mes bras, comme un prince pourrait porter sa princesse. Pour l’instant, je me sentais stable, et étrangement, j’avais envie de rester ainsi toute ma vie … Malheureusement, quelque chose me rappela à l’ordre et d’un seul coup, je me sentis partir en arrière, manquant de m’éclater la tête contre le mur, nous étions à présent tous deux à terre, elle sur moi, nos lèvres si proches que je pouvais sentir son souffle chaud contre ma peau. Mon cœur s’emballa et mon esprit s’embrouilla. Nous étions seuls, la musique semblait si lointaine tout comme les bruits des discussions dans la salle. Si vous m’aviez dit qu’un jour je me retrouverais dans ce genre de situation avec ma rivale, je vous aurais ri au nez et vous auriez traité d’idiots ! Non, non, à partir de demain, j’arrête de boire ce qui n’est pas bon pour ma santé morale ! D’ailleurs, arrêtez tous de boire, il n’y a jamais rien de bon qui en découle ! Ah, mais mince … Comme pourrais-je me souvenir de cette décision si demain je me réveille avec un trou de mémoire béant ?! That is the question ! Bon, et bien, on verra bien ! « Fail … » déclarai-je finalement en plongeant mon regard bleuté dans le sien, tout en rigolant légèrement de la cocasse situation …
Coeurs : 117 Messages : 286 Couleurs : #400000 & #007C7C J'ai traversé le portail depuis le : 02/10/2011 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. (aka Kao'). Mon nom est : Noah Lhyov Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : pas intéressé. Il paraît que je ressemble à : Fuwa Mahiro & Kurosaki Tasuku, deux BG pour le prix d'un. ♥ (IRL: Hunter sexy Parrish) et à ce propos, j'aimerais remercier : moi (avatar) + baby Melichat superawesome (gifs) + super gingin (gif signa)
Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Sam 16 Mar 2013, 01:15
Iris esquissa un sourire lorsqu'il avoua qu'ils se trouvaient tous deux dans un état pitoyable. Après tout, c'est vrai qu'ils étaient vraiment à plaindre, d'autant plus que des tas de gens pouvaient les voir. Rester sur ce balcon était la meilleure solution pour l'instant. « Pff, tu m'étonnes... » lâcha-t-elle dans un rire. Bizarrement, elle se sentait bien. Rester comme ça ne la dérangerait pas, mais Hermès décréta autre chose et décida de la prendre dans ses bras, à la grande surprise de la Déesse qui se sentit soulevée de terre. Elle planta son regard étonné dans celui d'Hermès qui ne tarda pas à perdre l'équilibre, pour finir par terre. La messagère leva les yeux vers son rival, constatant qu'ils se trouvaient à une distance peu négligeable compte tenu de leurs rapports l'un envers l'autre. Si elle ne s'était pas retenue avec ses mains posées sur le torse du jeune homme, elle se serait sans nul doute écrasée lamentablement sur lui. Elle avait terriblement chaud, et son esprit était parti suffisamment loin pour oublier qu'ils se trouvaient tous deux au théâtre de Chloris. « Fail... » Elle baissa le regard vers ses mains posées sur lui et son rire se joignit au sien.
« Si ton père nous voyait... » commença-t-elle, avant d'être secouée par un nouveau rire. Zeus se contrefichait bien de ce que pouvaient bien faire son fils et sa rivale. À vrai dire, elle n'interagissait que très peu avec le Roi des Dieux, puisqu'elle était plutôt assignée à son épouse, mais elle savait de source sûre que Zeus n'approuvait pas des masses les agissements de son fils qui pouvaient parfois faire polémique, créant des tensions entre le père et le fils par moments. Tout le monde avait tendance à considérer Hermès comme l'adolescent en crise de la famille divine, mais il semblait très bien vivre comme ça alors bon. Le regard turquoise d'Iris resta planté un long moment dans celui bleuté de son rival, et alors tout ce qui se passait autour d'eux sembla disparaître. Adossés derrière ce mur, ils étaient à l'abri des regards, même les plus indiscrets. Iris fit remonter ses mains jusqu'au cou du farfadet aux cheveux bleus, et posa son front contre le sien, en fermant les yeux. Elle savait que si elle les rouvrait, elle ferait une connerie qu'elle regretterait toute sa vie. Pourtant, Hermès était à ses yeux tout ce qu'il y avait de plus détestable. Sa voix, sa gestuelle, son attitude, sa mentalité... il l'exaspérait au plus haut point, et dans tous les domaines. Mais elle avait beau le traiter de tous les noms, une partie d'elle-même avait envie de le dévorer tout cru, au sens figuré du terme.
Iris ne résista pas bien longtemps à l'envie d'ouvrir les yeux. Elle battit presque des cils quand elle se rendit compte de la proximité de leurs visages et baissa les yeux, des rougeurs apparaissant sur son visage déjà en flammes. « Tu sais que je te déteste ? » lâcha-t-elle, comme pour s'encourager à penser à autre chose. Ses doigts se refermèrent sur le col de la chemise qu'il portait, et elle rejeta la tête en arrière pour regarder vers le ciel. Des flocons de neige tombaient de plus en plus nombreux, et elle conclut que la ville se recouvrirait d'un manteau blanc d'une minute à l'autre à ce train-là. Mais elle avait trop chaud pour vouloir rentrer maintenant, alors tant qu'elle ne l'aurait pas décidé, personne ne bougerait de ce balcon. « Pourquoi... chaque fois que je veux faire quelque chose, t'es là pour me pourrir la vie ? » Elle était peut-être un peu dure, mais elle avait besoin de parler pour ne rien dire, ce soir. En venant ce soir, elle avait cherché à se changer les idées, à arrêter de penser à lui. Mais il avait fallu qu'il se ramène, dans ce costume qui le rendait encore plus irrésistible qu'à l'ordinaire. Pourtant, ça n'était pas dans leur habitude de penser de telles choses l'un envers l'autre, alors pourquoi ? « T'aurais mieux fait de rester avec l'autre cruche, j'suis sûre qu'elle te cherche. » Iris baissa le regard vers ses mains et serra le col si fort que ses jointures en blanchirent. Oh jolie Iris, nous ferais-tu une crise de jalousie ?
Les sentiments, pensées et ressentis se bousculaient dans son esprit. La messagère ne savait plus du tout où donner de la tête, ni quel avis donner sur telle ou telle chose. Ce soir de Nouvel An, tout semblait tellement compliqué. « Je veux que tu m'expliques... pourquoi on n'arrive pas à s'entendre, tous les deux ? » Au fond d'elle, Iris savait à quel point ils étaient similaires. Alors pour quelle raison trouvaient-ils constamment le moyen de se contredire alors qu'ils se ressemblaient tant ? Elle se posait énormément de questions ce soir, et n'arrivait pas à y répondre elle-même. Le pire dans tout ça, c'était qu'Iris ne trouvait pas le moyen de mettre un nom sur ce qu'elle ressentait vis-à-vis de son comportement, mais aussi d'Hermès lui-même. Comme elle pouvait le haïr pour lui faire endurer une telle chose...
After reading. ~ Excuse moi pour ce regard impardonnable, mais j'ai eu une panne d'inspi ! >< (maybon, là ça va mieux. 8D) Je sais qu'Iris fait très lunatique dans ce post, mais on dira que c'est la faute de l'alcool. u_u
Invité Invité
Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Sam 16 Mar 2013, 19:47
Hors RP:
Bon, je crois que c'est un peu méli-mélo ce que j'ai pondu, en même temps, je ne me relis pas trop trop parce que la flemme mais l'important c'est que ce qu'Hermès fait soit bien compris XD Bonne lecture !
« Dance with me if you dare. »
IRIS&HERMÈS
EVENT #3.
Nous voilà seuls, complètement seuls alors qu’il y avait tant de monde derrière ce simple mur, tant de monde qui discutait joyeusement sans se douter de ce qu’il pouvait bien se tramer sur un des balcons éloignés. Personne ne s’y intéressera, il faisait bien trop froid et la neige tombait de plus en plus sur la ville afin de célébrer au mieux la fête. Les gens buvaient, les gens riaient et nous deux nous nous observions longuement, sans ciller. Son souffle chaud m’ait agréable, il me donne envie de rester ainsi jusqu’au restant de mes jours, même si je suis promis à vivre aussi longtemps que cette terre qui nous recueil. Quelques-unes de ses mèches dégringolaient le long de son bras qui retenait l’infime distance de nos deux visages divins, combien de temps allions-nous rester ainsi ? Pour l’instant, la question ne se posait même pas, il m’était impossible de bouger aussi bien physiquement que mentalement, je me noyais silencieusement dans son reflet, ses mains s’appropriant mon col je ne pouvais que sourire de ce geste gracieux. Nos deux rires s’entremêlèrent dans un brouhaha bien à nous, qui aurait cru qu’un jour nous serions sur la même longueur d’onde ? Comme je vous l’avais dit, certainement pas moi, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’apprécier cet instant éphémère que nous partagions tous deux. Je savais qu’après une bonne nuit de sommeil plus rien ne resterait de cette soirée hors, j’avais envie qu’elle soit inscrite au fond de mon être … Mais pourquoi ? Pourquoi lorsque je l’observai mon cœur se mettait à battre à la chamade ? Nous avons toujours été ensemble, depuis plusieurs millénaires, mais cela ne m’était encore jamais arrivé, je restai muet à l’intérieur de mon être, complètement abasourdi par ces gestes que je pouvais lui porter, eux qui avaient toujours été si bruts et si mesquins, je devais bien être tombé au niveau des enfers ! Même les désapprobations de mon cher père ne me faisaient plus rien, tout ce qu’il se passait maintenant ne le regardait pas, chacun de mes gestes allait devenir secrets à un point que peut-être même moi je ne serais capable de m’en souvenir au lendemain …
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, mon sang divin ne fit qu’un tour dans mon corps, elle qui était si belle j’avais envie de … De l’embrasser … De capturer ses lèvres, de la faire rougir, elle était si craquante lorsque ses joues étaient en feu … Je me gardai bien entendu tout cela en tête pour ne laisser que transparaître un sourire provocateur qui m’allait si bien au teint. Oui c’est vrai, j’étais toujours là pour l’embêter, jamais un instant ne passait sans qu’il me vienne à l’esprit de venir bousiller ses devoirs, un peu comme si je cherchai à être le seul fantôme de ses pensées … À présent que j’étais bourré, tous mes sentiments semblaient s’éclaircir, mais ma raison m’obligeait à ne pas croire ceux-là … Non, je devais sûrement faire fausse route, et puis même si cela n’était que mensonge rien ne me disait clairement que cela était réciproque … Je me mordillai la lèvre sans répondre à sa question, je mourrai d’envie de le faire, mais rien ne sortit de ma bouche scellée. Je n’étais qu’un incapable, un moins que rien et il fallait me bourrer la gueule pour faire jaillir ce que j’avais au fond de mon être … Cruelle façon de faire, je refermai mes paupières.
Alors que j’espérai ne jamais plus ouvrir les yeux sur la réalité, je sentis la jalousie envahir l’esprit de ma chère Iris, et étonnement cela me fit sourire et ouvrir les yeux. Sa voix ferme, ses sourcils froncés et ses yeux me fuyant, était-elle réellement jalouse ? J’éclatai de rire à ne plus en finir, ces temps-ci étaient devenus bien étranges à mon goût ! Alors que d’habitude elle n’était pas du genre à se fâcher rapidement, la venue de ma fille semblait avoir réveillé un sentiment enfoui au fond de son être. Ou alors je me faisais des idées … Incapable de définir la vérité d’une illusion. Plus bas que terre, voilà dans quel état je me trouvais. Cela me rassura en quelques sortes que personne ne nous voit ainsi, toujours assis par terre dans une position fort douteuse. Je me voyais mal expliquer à mon cher père sans qu’une idée idiote ne vienne hanter son esprit pas si pur que cela.
Mmmmh, en y réfléchissant au point où j’en étais, il ne m’était plus possible de revenir en arrière, il ne me restait qu’à avancer sur le chemin que l’alcool m’avait tracé. Cela ne me déplaisait pas, mais c’était plutôt gênant … C’est vrai ça, pourquoi jusqu’ici nous n’étions point capable d’avoir une conversation normale ? Pourquoi n’étions-nous pas en mesure de rire ensemble comme je pouvais aisément le faire avec Apollon ou d’autres filles ? A présent, tout devenait clair … Je me redressai légèrement en prenant appui sur mes deux bras tendus et j’approchai ma tête de la sienne qui se recula comme un simple automatisme. Le froid du carrelage n’était même pas capable de m’arrêter. Mon regard dans le sien, je n’avais rien dit, absolument rien et ce silence commençait à peser sur elle. Je l’embrassai.
Ma main préalablement libérée s’était emparée de son menton de sorte qu’elle ne tourna pas la tête et ainsi mes lèvres eurent accès aux siennes. Notre baiser dura longtemps, ses lèvres avaient un agréable goût pulpeux alcoolique, elles étaient si douces et si gourmandes que j’eus bien du mal à me détacher d’elles. J’y renonçai à contrecœur avant de fuir son regard. Gêné, je m’ébouriffai frénétiquement les cheveux sans me soucier de l’apparence que je dégageais en cet instant. J’avais qu’une seule envie : prendre les jambes à mon cou et aller me coucher, c’était trop bizarre pour moi, car j’avais envie de l’embrasser encore et encore jusqu’à perdre mon souffle …
Coeurs : 117 Messages : 286 Couleurs : #400000 & #007C7C J'ai traversé le portail depuis le : 02/10/2011 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. (aka Kao'). Mon nom est : Noah Lhyov Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : pas intéressé. Il paraît que je ressemble à : Fuwa Mahiro & Kurosaki Tasuku, deux BG pour le prix d'un. ♥ (IRL: Hunter sexy Parrish) et à ce propos, j'aimerais remercier : moi (avatar) + baby Melichat superawesome (gifs) + super gingin (gif signa)
Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Lun 01 Avr 2013, 00:50
Hermès décida de se redresser, pour des raisons qui échappèrent à Iris. Mais lorsque le visage du Dieu s'approcha du sien, elle eut un moment de recul mais ne détourna pas le regard. Elle attendait une réponse, mais savait au fond qu'elle ne la recevrait pas. Iris parlait trop, et Hermès semblait préférer agir. Alors le messager fit quelque chose qu'aucun des deux n'aurait pu anticiper, et qui aurait sûrement de lourdes conséquences sur leur futur. Respectifs comme commun. Les lèvres brûlantes du Dieu des voleurs se posèrent doucement sur les siennes, et contrairement à ce qu'elle aurait pu penser, ce premier baiser fut étonnamment doux. Il l'enferma dans une étreinte brûlante, si bien qu'elle ne tenta même pas de résister. À sa grande surprise, elle chercha à approfondir ce geste, et ferma les yeux comme pour savourer le moment. Elle garda une main appuyée sur l'épaule d'Hermès mais la deuxième tomba le long de sa hanche, comme si elle venait de capituler. Sa raison lui hurlait de se reculer, de lui coller une gifle et de l'engueuler pour l'affront qu'il venait de lui faire... mais quelque chose d'autre en elle l'en empêchait, tout bonnement. Quelque chose qu'elle n'avait jamais senti auparavant, du moins pas à son souvenir. Combien de temps restèrent-ils ainsi ? On aurait dit que l'horloge temporelle s'était arrêtée rien que pour eux, et bien qu'ils soient seuls, Iris sentait dans son dos des regards qui venaient tout droit des cieux. Quand bien même Zeus où Héra se tiendraient derrière elle, jamais elle n'aurait choisi de mettre fin à cet instant magique. Doucement et malgré elle, Iris prit appui sur son rival et caressa sa langue avec la sienne, ne pouvant s'empêcher à répondre à son baiser. Ce simple contact lui fit oublier tous ceux qu'elle avait eu antérieurement avec d'autres hommes que lui. C'était comme si tous les autres avaient été fades, n'avaient eu aucun sens à ses yeux. Iris se laissa tomber dans le tourbillon de sensations comme elle se laissa tomber dans les bras d'Hermès le temps de ce premier baiser.
Mais le messager décida par lui-même de rompre ce contact, les laissant tous deux haletants. Elle en avait oublié l'existence de son souffle et maintenant qu'elle revenait à la réalité, elle ne put s'empêcher de se trouver stupide. Il de tourna le regard et la laissa perplexe, comme une idiote à qui il aurait dérobé quelque chose de précieux. Hermès passa sa main dans sa chevelure bleue – qui était, à son souvenir, coiffée au début de la soirée – et n'osa pas affronter l'expression d'Iris, qui décida de les ramener tous les deux dans le monde réel. La gifle partit aussi rapidement qu'elle le pouvait, et Dieu savait à quel point la vitesse de la messagère aux ailes irisées était considérable. Il ne chercha même pas à l'esquiver – l'aurait-il pu de toute manière ? sûrement pas; ils étaient bien trop proches l'un de l'autre – et reçut le coup en pleine joue, laquelle rougit légèrement malgré sa couleur dûe à l'alcool. Le geste d'Iris resta en suspend, le temps de se rendre compte de ce qu'elle venait de faire. Sa paume lui brûlait tant le coup avait été fort, mais il était trop tard pour reculer. « Pourquoi t'as fait ça... ? » Sa voix n'était qu'un murmure rauque, à peine audible même pour elle-même. Iris baissa les yeux et l'attrapa par le col de sa tenue, pour se mettre à le secouer, puis répéter la question deux fois : « Réponds Hermès : pourquoi t'as fait ça ?! » Voilà qu'elle s'était mise à hurler. Au point où elle en était, c'était tout juste si elle se souciait d'être remarquée. La fête battait son plein, alors à quoi bon venir sur le balcon si ce n'était pour faire chier deux Dieux qui se rendaient des comptes à leur façon ?
La Déesse lâcha son rival et le frappa au torse, aussi violemment que ses petits poings faibles le permettaient. Elle baissa les yeux, mais sentit le regard d'Hermès peser sur elle. À quoi pensait-il, maintenant ? Comme elle pouvait se sentir débile, de démarrer au quart de tour comme elle l'avait fait. Comme d'habitude, Iris se mettait sur la défensive et cherchait à rejeter la faute sur Hermès. Même au bout d'une centaines de millénaires, ils n'avaient pas changé d'un poil, et pourtant... bien des choses avaient été modifiées au fil des années, sans qu'aucun des deux ne s'en rende compte. Aujourd'hui, c'était trop tard pour constater l'étendue de ces changements, et elle en faisait les frais à l'instant même. « T'es vraiment trop bête. Comme si c'était pas suffisamment compliqué... » De quoi parlait-elle ? Bien des choses étaient compliquées, dans leur relation comme dans leurs vie en tant qu'Immortels. Récemment, ils avaient appris l'existence de Phoenix, la ravissante fille d'Hermès qui aurait tellement pu être la fille d'Iris elle-même. Cette gamine qui s'était mise entre eux avait éveillé en Iris tellement de sentiments différents, dont un qu'elle n'aurait jamais, Ô grand jamais cru pouvoir ressentir à l'égard de personne. Cet horrible sentiments qui en entraînaient tellement d'autres que la simple relation de rivaux avait commencé à prendre des tournures si compliquées qu'elle cherchait à les fuir autant qu'elle le pouvait. Jalouse, Iris. Pauvre Iris qui, malgré ta prétention, trouvait le moyen de jalouser une pauvre mortelle que tu savais pourtant bien moins belle que toi...
Dans cette histoire, elle en avait plus qu'assez de prendre la fuite dès que queue chose devenait un peu difficile à suivre. Elle aurait aimé pouvoir tenir le coup, mais comment ? « C'était facile, avant. Tu me faisais chier, je te rendais la pareille. Tu te croyais plus fort que moi, et je cherchais à te prouver le contraire... c'était juste un jeu, tout ça. » Iris se contentait de résumer la situation, de constater des faits concrets et solides à l'époque où ils les avaient accomplis. Elle soupira et sentit une étrange sensation dans sa gorge, comme si un sanglot y était resté coincé. « On a vécu des centaines de milliers d'années comme ça alors... alors pourquoi on ne continue pas comme ça ? » Ses doigts se crispèrent sur le costume impeccable d'Hermès. Même avec toute la volonté du monde, Iris ne parvint pas à réprimer les larmes salées qui roulèrent le long de ses joues. Tout cela avait fini par la fatiguer, si bien qu'elle ne trouvait même plus le courage de lutter ni contre les pleurs, ni contre son corps qui agissait par automatisme. Elle prit une inspiration mais n'osa pas se laisser une nouvelle fois tomber sur Hermès, bien décidée à lui balancer ce qu'elle pensait de tout ça. « Est-ce qu'on a arrêté de jouer à tes yeux ? » Malgré tout, elle aurait aimé avoir une réponse négative. Le jeu, c'était tout ce qui leur importait avant que cet espèce de spirale les entraîne dans son mouvement. Arrêter de jouer avait la même signification que grandir, et ça Iris en avait peur. Prendre ses responsabilités, ça n'avait jamais été un truc pour elle. Iris ne se sentait pas prête à devenir comme tous ses aînés sur l'Olympe, et prendre en maturité lui faisait peur. « Si oui... dis moi quand, s'il te plaît... » Voilà qu'elle se mettait à supplier Hermès. Iris se trouvait tellement pathétique qu'elle n'eut même pas l'audace de rire pour atténuer ses pleurs. Ce qu'elle ne voulait pas admettre, c'étaient ses ressentis vis-à-vis de son rival. Elle avait réagi tellement brusquement, peut-être même avait-elle été trop dure avec lui. Mais tout ça était à cause d'elle, et bien qu'elle s'efforça de penser le contraire, la seule chose qu'elle avait envie de faire était de lui sauter au cou et s'emparer de ses lèvres. Au moins, elle n'aurait pas à entendre la réponse à la question qu'elle lui avait posée. Il fallait qu'elle se persuade qu'ils n'avaient pas fini de jouer... sinon comment ferait-elle pour trouver une nouvelle raison de vivre ?
charney
After reading. ~ Ce post est niais... OHMYGAD J'AI HONTE. Mais je viens de lire un shôjo tout mielleux, c'pas ma faute. On l'aime quand même la Iris, mais pardonne lui sa pauvre réaction d'héroïne mignonne et indécise... puis ton avatar il est trop cool au passage, Hermès c'est le plus beau !
Invité Invité
Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » | Lun 01 Avr 2013, 11:17
Hors RP:
Ouais il est trop beau mon Hermès sur ce vava *O* Très bonne réponse! J'espère que la mienne te plairas ~.~
« Dance with me if you dare. »
IRIS&HERMÈS
EVENT #3.
Notre baiser dura si longtemps que cela me perturba légèrement. Si j’avais été debout, je ne sais point si j’aurais été capable de rester droit et sans chancellement apparent. Nos deux langues tourbillonnaient d’une façon endiablée, tel le tango, chaud et passionné. Le temps s’était arrêté, les flocons semblaient figés dans l’espace, j’avais terriblement chaud, et, à bout de souffle, je fus obligé de mettre un terme à notre échange fougueux. Non, à présent que ce baiser avait été échangé, je n’étais plus capable de la regarder en face, je la fuyais, je me retrouvai face à des sentiments que j’avais cruellement enfouis au fond de mon être depuis très longtemps, aussi longtemps que je puisse m’en souvenir … Peut-être depuis que je l’ai vu la première fois, depuis notre première dispute en tant que messagers. Une vive douleur à la joue. Trop bouleversé par mes sentiments, je n’avais pas fait attention à ce qui m’entourait, coincé dans une bulle qui éclata brutalement, valsé par son simple geste qui me brûla la joue et la fit rougir. J’aurais aimé réagir, rire, briser cette ambiance lourde qui venait de se glisser entre nous, mais je ne fis rien. J’étais même incapable de venir cacher la blessure qu’elle m’avait faite, je la regardai droit dans les yeux sans dévier cette fois. Est-ce que je la regardai réellement ? Moi-même je n’étais pas capable d’y répondre, sa voix semblait partir au loin, dans le paysage qui reprenait peu à peu son cours normal. Les voix qui s’étaient tues quelques instants plus tôt revirent à la charge d’une façon amplifiée, un mal de tête épouvantable me prit d’assaut. Je demeurai silencieux. Petit à petit, l’alcool que j’avais ingurgité s’évacuer par son simple geste cuisant et ancré dans ma mémoire. Même si je ne l’avais pas vu venir, je pouvais aisément retranscrire son visage gêné, perdue et complètement déboussolée. Sa voix la trahissait, elle avait envie de pleurer, moi pas. Mes sentiments étaient devenus clairs, j’étais devenu peut-être plus homme qu’auparavant, mais elle avait envie de rester charmante jeune fille.
Le passé lui plaisait tant que ça ? Elle préférait me voir détestable plutôt qu’aimant ? Je devais me résigner, je n’avais guère envie de la voir à nouveau dans cet état pitoyable, elle qui était d’une beauté sans pareille … Son sourire était ce que j’appréciais le plus, ses énervements étaient pour moi une douce mélodie qui résonnait à mes oreilles et sa tristesse était mienne. Je n’avais pas envie d’aller là où elle n’avait pas envie d’aller : j’avais juste envie de la suivre comme je l’avais toujours fait jusqu’ici et peut-être renouveler l’expérience plus tard .. Ou alors c’était peine perdue ? Je me sentais légèrement assommé, sa voix résonnait en écho au fond de mon être et se perdait après un dernier ricochet. Que faire ? Je ris. Mon rire résonna sur le petit balcon, un rire légèrement forcé qui pourtant ne faisait pas si faux que cela. Je riais de ma stupidité, je riais de mes actions commises sans mon bon vouloir, mon cœur pleurait. Mes yeux livides me trahissaient un peu, mais j’espérai qu’elle ne le remarque pas. J’avais simplement envie de répondre comme j’avais l’habitude de faire pour qu’elle se sente mieux, comme avant. Je riais d’un rire nerveux. « Si tu … Voyais ta tête ! » je marquai un temps de pause car mon rire m’emportait loin, très loin, bien loin d’elle. J’étais incapable de me contrôler, je devais faire ce qui était le mieux pour elle : me mentir et lui mentir. Le mensonge était un acte impardonnable, pour les Dieux comme pour les vivants : j’allais posséder la vérité pour que jamais elle n’éclate au grand jour quitte à polluer nos conversations par d’autres mensonges, je le faisais uniquement pour elle et elle seule. « Je suis le Dieu des voleurs, ne l’oublie pas ! Je dérobe tout ce qui est précieux ! Quoique ce baiser n’était pas si intéressant que cela … Il faudra que je le compare à celui d’Artémis ! » avais-je déclarai comme improvisation. Les deux jeunes filles étaient tellement proches l’une de l’autre que je savais parfaitement quelle réaction elle allait avoir.
Je blessais mon propre cœur.
Je n’avais pas envie de lui mentir, mais au point où j’étais arrivé, le retour n’allait pas être des plus facile. Je m’étais enfoncé beaucoup trop loin, je devais me sacrifier pour lui rendre son sourire. Mon sourire idiot réapparu sur mes lèvres, quoiqu’un peu forcé, alors que mon cœur saignait douloureusement au fond de mon corps couvert de petits coups. « Hey ! Demain je vais avoir pleins de bleus, alors arrête ! ». Le réveil sera douloureux, peut-être que je ne me lèverai point … Coincé au fond de mon lit, recouvert par de nombreux draps, je pleurerai solitairement, mes sentiments trop forts devaient se taire encore et je devais continuer à me mentir pour son propre bien. Elle était celle que j’aimais, les Amours connus auparavant étaient certes vrais, mais point aussi forts que celui que je portai depuis toujours. Iris. Je t’aime.
J’avais enfin arrêté de rire, je m’étais alors redressé et je m’étais avancé jusqu’au bord du balcon pour observer les nuages et les flocons qui tombaient délicieusement sur le sol. Je tendais ma main pour en attraper un, il fondit aussitôt et ne laissa qu’une emprunte humide contre ma paume. La comparaison était fulgurante, j’étais le flocon, elle était cette chaleur qui me faisait fondre : dès que j’étais à ses côtés, je n’étais plus moi-même, j’étais un autre homme. Une discrète larme perla sur ma joue enflammée et vint se mourir au coin de mes lèvres étirées en sourire. Je m’étirai « Mmmmmh, je suis creuvé ! J’irais bien me coucher moi ! ». Mensonge !
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Re: [EVENT #3] I&H ღ « Dance with me if you dare. » |