True love doesn't just wait | ft. Leyah ❤

Avais-tu une chance ? Voyais-tu cette infime lumière au fond de ce désert ébène. C’était peut-être ton esprit qui se jouais de toi, peut-être pas. La mort t’avait-elle trouvé, ce qui voudrais dire que tu étais au paradis ? Ou encore dans un rêve aux allures réelles. Tu n’en savais rien, et autant en profité, car une fois éveillé, tu ne pouvais qu’espérer. Alors, maintenant un peu plus tes sentiments, pour teindre la chose en réel, tu l’écoutais en fixant ses yeux bleutés. Elle répondait à la réponse déplacée que tu lui avais donnée. Toi-même, tu ne savais pas réellement pourquoi tu aimais son sang, et ceux des autres te dégoûtais. Dans ta vie passée, tu n’avais jamais réellement eu d’expérience. Tu avais Sophie, et avant cela des esclaves, ou plutôt des enfants que gardaient tes parents. Ce n’était pas vraiment plaisant de ce remémoré les scènes, les cris. Tu t’en souvenais comme-ci cela datait d’hier. Mais, tu n’avais pas le temps pour ces futilités, il était temps de lui répondre.

« Je te promets, même moi je trouve cela étrange. J’essaie de chercher la cause, mais rien ne me vient. Depuis que j’ai goûté le tien, tous les autres ont un mauvais goût. Pourtant normalement, tu as raison les vampires adore tous les sangs, je suis peut-être différent. »

Il fallait dire aussi, que vu l’éducation peut commune que tu avais eu, tu étais plus que différent. Martyrisé à souhait, ce n’était réellement pas une bonne époque, tu étais bien content d’avoir récupéré ta liberté. Car, même si tu devais périr, jamais tu ne souhaitais revenir. Tu relevais la tête pour faire face à la salamandre, pour une nouvelle fois croisée son regard, pour ensuite l’amener avec toi dans les profondeurs de l’étage. Tu t’étais laissé guidé par l’envie, tu n’avais plus qu’un seul désir, mais il fallait le retenir.

Mais, après quelques allusions étranges et idiotes, la conversation était passée à sérieuse. Tu avais même délaissé ton sourire, pour répondre honnêtement à Leyah. Elle ne paraissait vraiment pas bien, et tu ne savais pas pour qu’elle raison. Tu l’avais donc écouté une nouvelle fois, essayant de la rassurer avec tes mots, mais apparemment ça n’avait pas suffi. La drogue par morsure existait-elle vraiment ? Sophie ne l’avait jamais évoqué ou énoncé. Toi-même tu étais perdu, comment pourrais-tu faire une telle chose. Ça lui manquait carrément, mais qu’est ce que ça pouvait être. Tu avais beau cherché, rien ne te venait, qu’allais-tu lui répondre ? Que toi-même tu ne connaissais pas ton espèce ? Ça n’allait qu’appuyer le jugement de tes géniteurs à ton égard. Tu n’avais pas le droit de rester vague, tu te devais d’être franc même si cela te faisait mal. Tu avais vu son expression qui venait envahir son joli visage, non, tu devais l’effacer, tu n’avais pas le droit de faire une telle chose à une telle beauté.

« Je n’ai jamais entendu parler d’addiction à la morsure. Je vais essayer de chercher, mais c’est étrange. Je suis accro à ton sang, tu es accro à mes crocs, il doit sûrement y avoir une coordinence. En tout cas, je te promets qu’on trouvera une solution, si tout ça est encore ma faute. Il doit bien avoir un remède pour purger cela. »

Tu essayais de la rassurer, mais au fond toi aussi cela te faisait peur, c’était quoi tout ça. Les dieux se jouaient encore de toi ou quoi. Puis, tu avais cédé à l’envie, après tout c’était peut-être l’amour. Tu t’étais ensuite joué d’elle, tu l’avais fait valser, tu l’avais même embrassé. D’ailleurs, petit changement notable, elle avait appuyé ton baiser et tu n’avais pu t’empêcher de rougir. Elle aimait ça elle aussi ? C’était peut-être ça. Sans plus tardé, tu avais planté tes crocs, profitant de cet instant pour t’évader au paradis. Son flux sanguin, elle et toi ne faisait qu’un. Tu sentais la chaleur, tu entendais ce gémissement qui ne faisait qu’accentuer se ressentit. Tu l’avais rien que pour toi, que pour toi pour une soirée déjà. C’était déjà mieux que rien, c’était ce que tu avais désiré pendant ces longs jours sous la pluie. Alors satisfait ? Oui, tu l’étais, mais tu devais tout même faire attention aux répercussions de ton action. Tu t’étais ensuite retiré, te laissant glisser sur la droite pour te mettre à ses côtés. Sans plus attendre, tu avais exprimé ce qui t’étais passé par la tête. C’était sûrement ça, s’il elle t’aimait, c’était forcément le pacte pour être Symphonia. Cela avait l’air de la chambouler, pourtant c’était plutôt positif dans l’ensemble. Tu posais ta main sur la sienne avant d’entamer un long discourt, tout en prenant un air sérieux.

« Ce n’est pas péjoratif ne t’inquiète pas. C’était ce que Sophie était pour moi, avant qu’elle ne meure. Pour résumer, c'est une sorte de pacte entre deux personnes. Ce qui m’étonne, c’est qu’il faut l’accord des deux personnes, or je n’ai pas eu la tienne mais soit. Ce pacte crée un lien fort entre nous deux, si tu es en danger de mort, ou autre, je le ressens. Mais, c’est valable pour toi aussi, on peut même en devenir fou d’ailleurs. Après, nous sommes tous deux attiré, j’ai envie de boire ton sang et il sera bien meilleur que celui des autres. C’est aussi grâce à cela que nous pouvons parler par télépathie je suppose. Une dernière chose, un avantage pour toi. Personne à part moi pourra te mordre, car ton sang m’appartient désormais. Donc si un vampire s’aventure par malheur à te mordre, il subira les conséquences du lien sacré qui nous lie. Voilà, j’ai fait le tour, s’il te faut plus de précision n’hésite pas ! »

Pfiou, c’était long, tu espérais ne pas l’avoir perdu en chemin. Bon au moins, plus de doute n’était possible. Tu étais fixé sur l’origine du problème, et tout était de nouveau normal. Par contre cela n’avait pas un réel impact dans la relation. Mais bon, c’était peut-être ça, il ne fallait pas nier cette possibilité. Tu voyais sinon que ta question l’avait perturbé. Tu avais toi-même hésité à la poser, la pauvre elle était maintenant toute désorienté. Un meilleur ami qui l’avait trahi honte à lui, qui oserait abandonner une déesse en détresse. Tu espérais pour lui qu’il ne croise jamais ton regard, sinon c’était fini pour lui. Tu lui caressais le bras, lui donnant quelque tendresse pour assumer cette sentence. Mais, elle avait repris avec des mots, que tu n’avais une nouvelle fois pas calculé. C’était ta soirée ou quoi ? Elle voulait réellement t’achever. Tu n’en croyais pas tes oreilles, elle insinuait qu’elle t’aimait ? Non, comment, c’était possible ? Tu frissonnais de joie, c’était vraiment possible ? Mais tu n’avais pas le temps de répliquer, qu’elle effectuait un mouvement étrange. Elle avait dévié de trajectoire pour venir baiser ton visage. Elle n’arrivait pas encore totalement à briser cette barrière, et pourtant elle le désirait. Ce qui était sûr, c’était que tu n’allais pas la laisser insatisfaite. Tu posais donc ta main sur sa joue pour décaler sa tête sur tes lèvres. Tu faisais durer le baiser, le rendant presque sensuel. Avant d’une nouvelle fois te décrocher, avant d’entamer une réponse appropriée.

« Personnellement, je ne comprends pas pourquoi une personne à oser abandonner une telle beauté. Il était sûrement aveugle, et sourd, je ne vois pas d’autre solution. Merci de m’avoir fait confiance, et je te promets de ne jamais la brisée ou encore la compromettre. J’en fait le serment, ici, maintenant. Je ferais de mon mieux pour ne pas te décevoir, ou encore te blesser, et si malgré cela ça devait arriver, je ferais de mon mieux pour tout rattraper. »

À peine ta voix mignonne inaudible, tu l’avais saisi pour une nouvelle fois l’embrasser. Tu n’arrivais plus à résister, cette envie, tout ceci était devenu réel. Ce n’était plus un rêve à sens unique, tu n’étais plus un étranger pour elle, mais quelque chose. C’était le plus beau cadeau que pouvais te faire les cieux. Entendre ces battements s’emballer, ou encore exprimer tes émotions avec une telle personne, n’était-ce pas magnifique ? Tu avais le droit de la toucher sans être blâmé, ou encore sans la déranger. Tu la serrais contre toi, caressant sa chevelure céruléenne. Tu restais un instant dans cette position agréable avant d’user de ta voix mélodieuse.

« Tu sais au final, je reviens sur mes mots. Je peux rester quelque temps chez toi, jusqu’à trouver un logement ? Tu ne m’en voudras pas si je prends un peu mon temps ? Il n’y aucune maison qui vaut la tienne, du moins de mes connaissances. »

Tu laissais paraître un sourire, en lui rendant par la même occasion sa liberté. Oui, c’était bien de l’enlacer, mais tu ne voulais pas non plus la gêner. C’était ce que tu t’imposais de faire, ne surtout pas la forcer, toujours lui laisser sa liberté. Tu ne voulais pas être le même monstre que ton père, non tu ne désirais pas une telle chose. Tu voulais que ta relation avec Leyah soit le reflet de l’amour même.

Leyah Vlad

Tu sentais cet air qui n’allais pas. Pourtant, ça ne devait pas, ce n’était pas le moment, pas maintenant. Tu méditais, et même si tu ne voulais rien laisser paraître, tes mouvements, et tes traits était aussi clair que tes sentiments. Tu avais beau te morfondre, t’acharner sur ton sort, avais-tu au moins une fois pensée à elle ? Au fond, tu ne souhaitais que l’aider pour ton propre égoïsme. Tu voulais voir son sourire, la consoler et surtout ne pas la blesser. Mais, était-ce réellement ça aider ? Tu n’y avais pas pensé, tu étais resté coincé sur ta cupidité. Toi, qui m’étais en valeur ton talent d’observateur, utilise-le pour une fois à bonne escient. Alors, c’était si dur que ça d’aider une personne, tu étais totalement désorienté, jamais tu n’avais été livré à ce genre de situation que l’on pouvait définir de délicate. Tu n’avais même pas réussi à lui répondre correctement, pourtant tu étais un vampire, tu devais être supérieur sur le sujet. M’enfin bref, tu n’étais qu’un idiot qui ne servait que ses propres intérêts, tu devais prouver en cette soirée que tu valais mieux qu’un vulgaire mensonge. Ah ! Une nouvelle fois, il t’était impossible de répondre directement, pourquoi, comment ? Ton esprit calculateur t’avait donc quitté…

« Je ne sais pas, c’est vraiment étrange. C’est peut-être parce que j’éprouve des sentiments, je te promets de chercher et de trouver ! Je te donne ma parole. »

Ta voix était douce, et ta mine traduisait clairement ton honnêteté. Comme si tu pouvais, toi, la laisser comme cela. Impossible, même s’il fallait sauter plusieurs nuits pour la trouver, ça en valait la peine. Mais, encore une fois ce n’était pas toi qui lui en venais en aide mais l’inverse. Elle avait senti ton mal-être, et revenait vers toi tel un ange gardien. Sa voix, venait directement apaiser ton anxiété, et avait même refait couler ton envie dans tes veines trouées. Sa conclusion t’avait valu un sourire, et bientôt tu te lâchais complètement, laissant le calme reprendre son cours. Impossible de trouver plus parfaite pas vrai ? Tu avais de la chance qu’elle soit la, pour toi, rien que pour toi.

« Tu es mignonne Leyah, merci, ça m’apaise vraiment. Tu as raison peut-être que c’est aussi simple que ça, et puis c’est la vie qui nous le dira ! »

Une fois les mots dit, tu avais profité d’elle. Tu avais adoré la mordre une nouvelle fois, la sentir contre toi… Tu avais tout de même peur d’être le seul à en avoir profité, mais vu ses réactions, tu n’avais pas été trop méchant, peut-être même le contraire. Tu arrivais presque à le lire dans ses iris bleutées même si ce n’était jamais sûr à cent pour-cent. Tu sentais ton cœur battre, fort, si fort que même les morts pouvaient l’entendre. C’était une sensation extraordinaire, avec une personne extraordinaire. Tu ne pouvais espérer mieux dans son monde, elle était sans hésiter la chose la plus importante pour toi.

Une fois la folie terminée, tu étais revenue sur le côté, faisant de ton mieux pour lui révéler la vérité. Elle était ta Symphonia, et tu n’avais aucun regret à ce sujet, tu en étais même plutôt fier au fond, cela montrait que tu étais passé à autre chose, et il fallait dire que ça t’assurait que Leyah reste à tes côtés pour toujours. Car elle, c’était impossible que tu la laisses périr, impossible même si tu devais s’sacrifier la tienne en échange. Plus jamais, tu ne voulais entendre ses cris, plus jamais tu ne voulais voir une personne qui t’étais cher mourir. Alors cette fois-ci, tu allais être fort, tu allais prouver que tu en valais la peine, tu allais démontrer que tu étais son seul et unique chevalier. D’ailleurs, elle avait l’air blessé par le fait que tu avais énoncé Sophie dans ton dialogue. Elle ne devait pourtant pas s’en vouloir pour ça, actuellement elle était bien plus importante qu’une fille morte, qui n’était plus que des cendres.

« Je ne t’en veux pas du tout, je suis passé à autre chose grâce à toi… Tu es… bien plus importante pour moi que n’importe qui à l’heure actuelle, et pour toujours. Je suis sûrement le vampire le plus heureux de ce monde. Jamais, oh non jamais je n’aurais pensé avoir une Symfonia telle que toi, une personne si belle, si mignonne… J’ai toujours l’impression que cela est un rêve, j’espère donc si c’est le cas, ne jamais m’éveiller. »

Tu avais fait de ton mieux pour lui remonter le moral, même si tu n’avais fait qu’utiliser les mots que te soufflait ton cœur. Donc ton discours, tu n’avais pas évoqué le fait que tu avais souffert énormément à la mort de Sophie, tu ne voulais tout simplement pas l’inquiéter d’avantage, elle passait en première, plus besoin de soucier du passer. Et puis, avec sa main poser sur la tienne, tu ne pouvais qu’être calme.

Un instant après, pris d’envie tu l’avais une nouvelle fois embrassé. Même si pour une fois, ce n’était pas venu de toi, mais d’elle. Toi, tu n’avais fait que l’aider à trouver le bon chemin en t’aidant de ta main pour lui indiquer. Ça faisait du bien de se sentir aimer à ce point, de voir que le plaisir était partagé, et même si, ce n’était que le temps d’une soirée, tu ne pouvais qu’être heureux de l’avoir vécu au moins une fois. Tu n’avais pu t’empêcher de sourire, quand tu avais vu qu’elle tremblait elle aussi, tu n’étais pas le seul, tu n’étais plus seul ! Puis, venait le retour de la parole, alors tu t’exprimais, tu l’écoutais dire ces jolis mots.

« Je ne mets pas la pression, ne t’inquiète pas. C’est juste normal d’être comme ça avec une personne aussi importante que toi. Je n’angoisserai plus en tout cas, c’est promis ça aussi, et je le comprends parfaitement. De toute manière je t’appartiens, alors je me tiendrais à ton jugement. »

Tu l’avais dit d’une voix mignonne, la caressant tendrement pour qu’elle arrête de se mordre les lèvres. Cette caresse c’était d’ailleurs transformé en câlin, car tu le prenais dans tes bras pour la sentir une nouvelle fois contre toi. Tu avais ensuite joué sur les mots pour lui demander si tu pouvais rester à jamais chez elle, et elle celle-ci t’avais offert le feu vert. Ses mots te faisaient si plaisir, que tu venais resserrer ton étreinte.

« Moi aussi je te veux à mes côtés. Je te veux toute entière même, oups, ça sonne bizarre ça, pardon ! »

Tu laissais un petit rire t’échapper avant de reprendre d’une voix plus calme.

« Merci beaucoup, j’abuserais de ta gentillesse en restant très longtemps alors. La chambre d’amis me plaît après tout. »

Tu souriais une nouvelle fois, tu étais au courant au moins que tu n’étais pas du tout drôle ? Bref, tu étais irrécupérable, même dans ces moments-là.

« D’ailleurs Leyah, tu veux continuer à parler ? Ou alors tu veux dormir ? Je te sens un peu fatiguer. »

Tu prenais une mine inquiète, lui posant un petit bisou sur le front. Tu relâchais par la même occasion ton étreinte pour la laisser libre, tu ne voulais pas non plus l’étouffer la pauvre.

Leyah Vlad

Tout ceci n’était plus un rêve, tout ceci était réel même si ça ne semblait pas l’être. Tes sentiments, tu pouvais les laisser paraître, plus besoin de souffrir, plus besoin de fuir. Tous ces efforts, toutes ces larmes, ce n’était plus du vent, oui, tout avait payé. Tu pouvais vivre heureux, tu pouvais enfin dessiner un sourire sans de cacher de sombres pensées. C’était la liberté, c’était ce que tu avais toujours souhaité. Tu ne pouvais plus pleurer sur ton sort, ou encore te morfondre car de toute façon car tu avais eu ce que tu désirais depuis toujours. Elle, Leyah était à toi, et même si ce n’était pas inscrit dans la braise, elle était gravée à jamais dans ton cœur. Cette soirée, cette relation, elle avait mal débuté et pourtant, le destin t’avait récompensé pour tes efforts en t’offrant le plus beau cadeau.

Tu l’avais regardé, tu l’avais touché et même caressé. Tu étais proche d’elle, et par amour tu avais essayé de la rassurer. Ta salamandre avait l’air bouleversé, et c’était tout à fait normal. Tu lui donnais trop d’info, tu lui avais dit de nombreuses choses qui pouvaient la tourmenter, oui, tu avais carrément mal calculé. Elle avait évoqué le passé, elle avait évoqué Sophie et c’était rabaissé à elle, alors que les deux n’étaient pas comparables. Tu avais essayé de la rassurer, tu n’avais affiché que la joie qu’elle soit si importante pour toi, et pourtant ça n’avait pas suffi. Elle avait sûrement raison, peut-être qu’avec le temps elle avait si faire, et de toute manière tu allais l’aider. Il était impossible pour toi de la laisser douter, non, elle était trop adorable et tu l’aimais trop pour ça.

« Je serais là de toute façon, et je pourrais t’aider si tu n’y arrives vraiment pas. En tout cas, ne t’en veux pas, après tout c’est grâce à toi que je suis en vie, et surtout je suis très heureux de t’avoir moi aussi comme Symphonia. »

Tu lui avais souri, tes mots étaient justes, il n’y avait plus rien à calculer. Tu étais guidé par ton cœur, et tes sentiments abondant, c’était sûrement plus charment et romantique que tes autres techniques. Puis, ensuite, Leyah avait voulu t’embrasser, et toi tu l’avais remise sur le droit chemin. L’embrassant passionnément, et faisant durer la chose le plus longtemps possible. C’était sûrement le plus beau baiser de ta vie, et même le premier officiel avec ta princesse. Elle t’avait délivré à jamais, de tes solitudes et de tes souffrances. Tu étais le Vlad déterminé, le Vlad doux et attentif. Celui que tu aurais dû être depuis le début, même si d’avoir été con, t’avais tout de même permis de rencontrer ta déesse.

« Tu es tellement adorable quand tu dis ça. C’est vrai que tu as raison, enfin tu as toujours raison de toute façon. Mais si jamais, je te soûle dis le moi, tu es encore libre de tes choix et de tes actions. »

Tu l’avais ensuite prise dans tes bras, la serrant fort contre toi. Tu percevais ses battements de cœur régulier, et surtout sa chaleur corporelle monter en toi. C’était si agréable de la sentir près de toi, tellement que tu avais pris du temps à la lâcher, tu lui avais même chuchotés quelques mots à son oreille. Puis au moment, de ta phrase déplacée, elle te rappelait à l’ordre avec une petite pichenette des plus affectueuse. Tu lui avais adressé un sourire quand tu la voyais rougir, avant de rire avec elle. C’était si beau de la voir ainsi, oui, elle était semblable à un ange quand elle souriait ou encore rougissait.

Tu étais content aussi, de voir qu’elle voulait que je reste avec elle. Tu pouvais donc la protéger, et même l’aider. Tu avais donc le privilège de la voir chaque jour, chaque nuit, elle ne pouvait plus jamais te manquer. Tu te sentais rassuré, et surtout tu n’avais pas espéré mieux. Puis, elle avait commencé à t’évoquer le fait, que tu allais adorer sa chambre, du moins plus que la chambre d’amis. Tu lui avais donc montré un regard satisfait, de toute manière tant qu’elle était là, tout était parfait. En tout cas, elle était toute mignonne et toute gênée. Tu avais donc pris sa main, en plongeant tes prunelles dans les siennes, avant de lui répondre calmement.

« Assurément Leyah, ta chambre doit être parfaites tout comme toi. J’ai hâte de la partager avec toi. Et tu sais, tant que je suis proche de toi, tout est bien pour moi. »

Tu l’avais ensuite laissé parler, tout en gardant sa main pour contrer son anxiété. La pauvre, elle était donc fatiguée, tu ne voulais pas qu’elle soit en manque de sommeil par ta faute, alors peut-être qu’il était temps de clore la conversation. Quoique, Leyah te demandais de rester un peu, et si c’était son souhait tu n’allais pas lui briser. Tu t’apprêtais donc à lui répondre, mais au même moment, tu sentais ses lèvres se poser sur ton cou. Tu avais frissonné de plaisir, tout en serrant sa main. Tu rougissais ensuite, avant d’ouvrir la bouche.

« Parlons encore un peu alors. Si c’est le souhait de ma princesse, je ne vais en aucun cas dire non. »

Tu lui lançais un regard provocateur, avant de lui retourner son geste. Tu ne plantais pas les crocs bien sûr, même si cela était tentant, non, cette fois-ci tu lui avais juste déposé un court baiser. Tu attendais ensuite la suite de son discours, ne détournant pas une seule fois les yeux. Tu restais attentif à ses paroles, tout en laissant tes joues prendre une teinte rougeâtre. Elle était toute mignonne, tu n’en pouvais plus, au moins elle était toute aussi perdue que toi.

« Moi aussi je t’aime très fort ma Leyah. Oui nous sommes ensemble, on peut même dire pour toujours si je m’abuse. »

Tu lui caressais affectueusement le dos, pour l’aider à sortir le reste. Tu prenais toi aussi, une petite inspiration, tout en penchant légèrement ta tête.

« Pour moi, nous sommes plus qu’un couple. Mais si tu préfères oui, nous en sommes un… et j’en suis très fier et heureux. »

Tu souriais, et par la même occasion, tu avais relevé ta tête, pour te rapprocher de ses lèvres. Tu commençais le geste pour l’embrasser, puis alors que tu étais à mi-chemin, tu effectuais un mouvement de rotation pour la porter comme une princesse. Tu la portais donc, et tu glissais pour sortie du lit. Tu usais ensuite de ta vitesse accrue pour rejoindre la chambre de Leyah. Tu lui glissais par la suite, un petit rire, fier de ton action. Tu avais profité de sa faiblesse pour mettre à bien ton plan. Tu la déposais délicatement sur son lit, avant de t’allonger dessus. Tu avais totalement perdu tes manières, si tu ne te prenais pas une gifle après ça c’était un miracle. Tu lui adressais ensuite la parole, la voix étouffée par sa poitrine.

« Vous sentez bonne madame, vous êtes belle madame. Je vous aime madame, j’espère que vous ne m’en voulez pas madame. »

Tu remontais ensuite, pour la bisouter au niveau de la joue, puis pour décaler sur sa bouche. Tu fermais les yeux, laissant son odeur t’apaiser, et ses battements te bercer. Tu ne savais pas comment cela allait finir, et surtout, tu ne voulais pas que ça se finisse. Après un long moment, tu décalais enfin sur la droite, la laissant respirer.

Leyah Vlad

Totalement aveuglé par l’amour, tu sombrais dans l’océan. Tu laissais couler ta solitude au plus profond de tes entrailles. C’était de nouveau, le vrai Vlad qui refessait surface, trainer par les vagues du destin. Le soleil incolore, brillait pour éclairer ton bonheur. Les peurs, la mélancolie, les tourments tous étaient effacés par la belle réalité. Le passé déjà loin, faisant face au destin. Tu répétais sans cesse ce mot, à t’en briser les oreilles. Le destin, le destin et encore le destin, tu n’arrivais pas à employer d’autres mots mise à part « je t’aime ». L’ange noir, t’avait pris par la main, te traînant dans la joie et le bonheur. Si beau, tu n’avais jamais vu le monde de cette manière. Tu étais comme un enfant en train de naître, et de découvrir les tons clairs de cet univers. Sombre était ton passé, clair était ton présent, c’était ce qui t’avais permis de vivre, ce qu’il t’avait permis d’avancer. Tes efforts avaient payé, tes remords n’était pas vains et surtout tu avais gagné le combat que tu ne souhaitais pas perdre. En effet, tu avais gagné son cœur, tu avais su charmer une déesse, une divinité intouchable. Au fond de toi, tu te sentais comme un héros qui avait su faire face aux pires étapes de la vie.

Dans ces pensées poétiques, tu t’étais mis à sourire, faisant face à ta chère Leyah. Vous aviez parlé de tout et de rien, de chose aussi dramatique que magique. D’ailleurs, elle t’avait évoqué le fait que tu ne pourrais jamais la soûler. Cela te faisait plaisir, mais en même temps, rien n’était acquis, et seul le temps serait répondre à ces évocations.

« Oui, c’est vrai tu es la personne la plus honnête, je suppose. Ce n’est bien sûr pas ta seule qualité, il y en a tellement que je pourrais les chanter toute la soirée. »

Une voix douce avait honoré tes mots. Vous aviez ensuite sombré dans une multitude de câlin, et autre chose mignonne. Tu vivais dans un rêve, te faisant bercer et câliner par celle que tu aimais. Ça rembourser mille fois les souffrances, et les peines. Ses frissons, sa beauté et même sa timidité, t’apportaient un sourire et un bonheur indescriptible. Non, il n’y avait pas mieux dans ce monde, c’était impossible, même le paradis ne saurait rivaliser. Comme tu l’avais, une grande étape de ta vie était accomplie, le reste n’était que des quêtes secondaires, et encore on pouvait les cités d’annexe. Elles ne pouvaient pas t’arracher ta félicité, ou encore t’en apporté. Il n’y avait qu’elle, oui qu’elle dans ton cœur.

Le temps passait, et tu n’en voyais pas la vitesse. La fatigue prenait place dans ton esprit, et la discerné devenait de plus en plus compliqué. Tu restais néanmoins à l’écouter, et même à la regarder. Elle venait plonger ses astres bleutés dans tes prunelles incarnates, avant de te parler franchement. Ses mots étaient doux, et rassurants. Le premier, son premier, tu avais vraiment de la chance.

« Eh bien, j’ai hâte alors ! Et moi aussi je t’aime Leyah ! »

Si seulement, elle savait à quel point tu l’aimais, à quel point tu débordais de sentiment envers elle. C’était plusieurs jours d’abstention, plusieurs jours à s’être retenu de même l’effleurer, et maintenant… Maintenant tu pouvais la toucher comme bon te semblait. Même en priant tous les jours, tu ne pouvais remercier les dieux de t’avoir attribué cette chance.

Bientôt, tu sentais sa main te dorloter. Puis, elle t’obligeait à la regarder, chose qui ne te déplaisait pas du tout. Tu lui lançais un regard interrogateur, avant d’écouter son discours empli d’ironie. Et une fois les échanges et rire terminer, tu lui répondais.

« Je me sens protégé, d’un coup. J’espère que tu ne t’inclus pas dedans, je n’ai pas envie de te voir geler, après comment je vais faire pour t’aborder ? ‘Bonjour madame glaçon vous allez bien ?’ »

Tu te mettais à glousser, alors que ce n’était pas du tout drôle, mais bon c’était l’intention qui comptait. Tu apprenais tout de même, qu’elle était un peu possessive, et que ce n’était plus le moment de trainer avec des filles. De toute façon, cela t’importait peu, ce n’était pas comme si, tu avais un nombre incalculable d’amis.

Une fois ce petit moment de rire terminé, tu l’avais transporté jusqu’à sa chambre. Tu avais envie de voir à quoi elle ressemblait, et surtout ta petite protégée devait commencer à avoir sommeil. Tu étais ensuite tombé comme un imbécile entre sa poitrine, enfin si ce n’était pas fait exprès, petit coquin va ! Tu lui avais murmuré quelques paroles, et bientôt la voix de ta belle résonnait dans la pièce. Elle était adorable, tu levais donc la tête souriante.

« Alala je suis mort, mince aider moi princesse. Et puis aussi, Ah bon ? Tu n’es pas marié ? Je croyais que tu étais ma fiancée pardon, pardon. »

Tu te mettais à tourner la tête sur la droite, croisant les bras. Tu essayais de faire style que tu étais outré par la nouvelle, mais bon, tes tellement d’acteur était limité, surtout que tu mourrais d’envie de la regarder. Tu t’étais donc installé près d’elle, tu étais positionné sur le dos face au plafond. Le chagrin c’était tu, tout comme la pluie. Puis, ta mignonne salamandre venait briser le silence. Tu l’écourtais attentivement, avant de la serrer contre toi, et de la prendre dans tes bras. Tu sentais son parfum envahir ton esprit, et avant de sombrer dans les rêves, tu lui adressais une ultime parole.

« Oui, on est beaucoup mieux ici, c’est vrai… »

Tu marquais un temps de pause avant de reprendre, fatigué.

« Non, je ne t’en veux, pas bien au contraire. Je t’en voudrais si justement tu dors trop loin, mon cœur… »

Tu avais fermé les yeux, et tu trouvais le sommeil. La plus belle soirée de ta vie, venait de prendre fin, et ce n’était que le début d’une longue histoire !

Leyah Vlad