Coeurs : 119 Messages : 401 Couleurs : #00CCCB J'ai traversé le portail depuis le : 16/07/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama/Etilya. Mon nom est : Nayla. Actuellement je suis : en profonde introspection. Il paraît que je ressemble à : création d'omocha-san/weiss schnee de RWTB et à ce propos, j'aimerais remercier : Dimée ♥♥♥.
Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Sam 23 Mai 2015, 19:42
Comme le veut la logique, le grand noiraud n’avait pas manqué de lui faire la remarque qu’il l’avait de toute façon touchée à maintes reprises depuis le moment où il l’avait trouvée dans la forêt. Au fond d’elle Nayla le savait très bien, mais le rappeler le fit remonter à la surface. Elle ne sut que répondre à cela, aussi elle ne dit rien, préférant s’occuper de sa blessure. Lorsqu’elle eut expliqué à quelle race elle appartenait, elle ne fut guère étonnée de la réaction de son hôte. Il n’était pas le premier et ne serait pas le dernier à ignorer, ou être surpris, par la révélation des kirin. Ou des mythologiques en général. Aussi elle resta muette, n’affichant aucune expression sur son visage pâle. Après l’avoir mis en garde sur ce qui allait suivre, elle put enfin commencer son affaire. La douleur fut des plus intenses, mais elle parvint à sortir la balle et demeurer consciente assez longtemps pour se soigner. Ensuite, lorsqu’elle glissa dans les bras ténébreux de l’inconscience, son pouvoir s’activa de lui-même et continua son œuvre.
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, la kirin se trouvait adossée à la baignoire, enveloppée d’un linge déjà humide et teinté de rouge. Elle venait de s’éveiller d’un sommeil sans rêve. Elle avait l’impression d’avoir dormi des heures, alors qu’il ne s’était écoulé qu’une petite demi-heure, et encore. Sa tête l’informait à l’aide d’un mal de crâne qu’elle n’avait pas encore totalement récupéré de sa mésaventure. La pensée de sa blessure revint à la charge. Nayla se dégagea de la serviette, et inspecta son flanc droit. Il n’y avait plus aucune trace d’une quelconque plaie causée par une balle. Elle en soupira de soulagement. Et ses côtes lui semblaient ressoudées, même si l’endroit était encore endolori. Elle passa une main sur son front en fermant les yeux. Elle se sentait un peu nauséeuse, mais avec l’effort fourni, c’était somme toute normal. A présent, le seul mal qui la rongeait, si on put appeler la chose ainsi, était vieux comme le monde : la faim. C’était évident, en même temps. Après une telle épreuve elle avait besoin de manger pour se ressourcer. Si elle pouvait retourner au lac se ne serait plus un problème.
La kirin se releva doucement pour ne pas forcer le tournis. Elle aperçut son reflet dans un petit miroir. Elle était pâle et des cernes soulignaient ses yeux. Elle ne s’était jamais vue dans pire état… exceptée lorsqu’elle était emprisonnée. Elle eut soudain le besoin de respirer un air nouveau. Elle quitta la pièce exiguë qui commençait à l’oppresser, et elle gagna ce qui devait être l’endroit où il demeurait la journée. Il se tenait là, assis sur le rebord de la fenêtre, une grande paire d’ailes noires repliées dans son dos, en train de manger… quelque chose. Ainsi donc, il s’agissait d’un démon. Elle débarqua discrètement juste au moment où il laissait échapper une remarque pour lui-même, dont elle ne loupa pas un mot grâce à son ouïe fine.
« J’en déduis que ce sont les humains qui t’ont fait ça. » déclara-t-elle d’une voix presque compatissante. « Merci pour le linge…et le reste. »
Elle réalisa subitement que sans lui, elle ne serait peut-être plus en vie à l’heure qu’il était. Cette pensée la troubla profondément, elle qui était tant habituée à ne compter que sur elle-même, à vivre seule et n’attendre rien de personne. Certes, deux jeunes gens l’avaient libéré il y avait de ça plusieurs mois, mais… sauvé la vie, au sens propre du terme ? Peut-être aussi, vu que sa raison était en danger à cet instant. Rester plus longtemps dans cette cage l’aurait sans doute rendue folle. Légèrement mal à l’aise, elle resta debout sans rien dire, l’observant intensément.
« Je m’excuse pour tout à l’heure » dit-elle au bout d’un moment de réflexion. « Quand je me suis réveillée… j’ai cru être à nouveau emprisonnée. »
Elle n’ajouta pas qu’elle ne l’aurait pas supporté, car c’était évident, pour elle, et si son hôte ne l’avait pas compris, eh bien il n’en mourrait pas. Façon de parler, bien sûr. Elle le quitta des yeux pour observer l’endroit où il vivait. C’était typique des mortels dits « communs » autrement dit qui ne vivaient pas aussi longtemps que les mythologiques ou les vampires, et encore, ces derniers avaient une longévité plus courte. Elle ne pourrait jamais vivre entre quatre murs ainsi. Elle avait besoin du grand air, de sentir le vent sur son visage, de humer le sel marin, de se baigner dans le lac ou dans les océans sur Terre. On l’en avait privé pendant des années. On ne le lui reprendrait jamais. Elle préférerait mourir. Nayla posa une main sur son estomac qui protestait du mauvais traitement, id est, être vide.
« Je ne vais pas t’ennuyer plus longtemps. Je dois manger quelque chose, il vaudrait mieux que je retourne au lac… à moins que tu ne saches où je peux me procurer de la viande, ou du poisson ? Et aussi… » elle fit une pause en le fixant avec reconnaissance. « J’ai une dette envers toi. Que voudrais-tu que je fasse pour m’en acquitter ? »
Il y avait une chose sur laquelle Nayla ne statuait pas : l’honneur. Elle lui devait la vie. La logique voudrait qu’elle lui sauvât la sienne à son tour, un jour. Mais quelque chose lui disait que cet homme ne chercherait peut-être pas aussi loin.
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
Coeurs : 84 Messages : 124 Couleurs : Wolfgang tente de parler en #BF3030 et Ghost l'encourage par télépathie en #9683EC J'ai traversé le portail depuis le : 26/04/2015 et on me connaît sous le nom de : Wolfgang Mon nom est : Wolfgang Uriel Demyx Enderstar. Il paraît que je ressemble à : Vincent Valentine de FF VII et à ce propos, j'aimerais remercier : Soraaa ♥
Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Dim 24 Mai 2015, 16:22
Not twice. Never, EVER.
Nayla & Wolfgang
Combien de temps était-il resté là, assis à manger des barres de céréales ? Pas bien longtemps, le temps d'en manger deux quoi. Enfin, une et demi la deuxième ne pût être terminée parce qu'un bruit de respiration juste derrière lui l'arrêta. Au même titre qu'il arrêta tout geste avec son bras mécanique, comme pour préférer écoute ce qu'elle pourrait lui dire, que de se concentrer sur cette sensation désagréable. Étrangement, il la sentait différente, plus calme. Ce qui pourrait paraître logique, étant donné qu'elle avait jusqu'à maintenant une balle énorme planté dans le flanc et tout. Mais... Oui. Elle était moins sur les nerfs et lui semblait moins agressive. C'était parfaitement compréhensible. Lui même pouvait se montrer agressif sans vraiment de raison, parfois il était bien, parfois non, cela dépendait de la journée, il était changeant, comme dans ses décisions et ses envies. Mais visiblement, il n'avait jusqu'alors pas trouvé de raison de s'énerver après elle, pourtant, il aurait pût, rien que parfois le ton qu'elle employait alors qu'il était son sauveur, qu'il aurait tout aussi bien la laisser mourir dans la forêt et faire genre qu'il n'avait rien vu parce qu'il n'en a rien à faire. Mais non, dans cette hargne et sa détresse qui la rendait agressive, il se reconnaissait. Et lui rappelait des périodes de sa vie pourtant pas si vieille que ça, enfin pour un mortel comme lui, cela devait certainement être beaucoup, mais pour un immortel, c'est l'équivalent d'un clignement de yeux. Son regard pourpre ne s'était pas clairement tourné vers elle, en fait, il avait eut visiblement la flemme de bouger correctement et donc un regard en coin était mieux. Apportant un bref instant à nouveau son regard vers son bras, cette dernière avait bien sûr bien compris la chose, c'était un cadeau des humains. Y avait-il réellement besoin d'en dire plus ? Non, il n'était pas du genre à étaler sa vie, c'est pourquoi je pense qu'on pouvait largement comprendre l'approbation dans son regard, confirmant ses dires. Avant d'avoir droit à des remerciements. Faut avouer, il ne s'y attendait pas. Non pas qu'il la prenait pour une mal-polie, mais, je ne sais pas, c'était une impression.
Silencieux. Sa tête se tourna vers elle. Bien qu'il n'en dit rien, la haine subite qui lui avait donné envie d'aller tuer de l'humain avait disparut pour juste la regarder, comme ça. Calmement. Il supportait son regard azur, physiquement, ils n'avaient absolument rien en comment c'était assez marquant, si on exceptait les marques rouges du sang et les traces de fatigue, elle semblait blanche, et pur, tandis que lui était d'une pâleur tranchante avec son physique et son allure sombre, sans compter son regard qui avait pris une couleur sanglante depuis sa renaissance. Se perdant dans la mer qu'elle avait pour yeux. Il finit alors par hausser les épaules pour toute réaction. Avant de lâcher.
Y a pas d'quoi. Ça aurait été bête d'y rester à cause d’abrutis dans leurs genres alors au final, ça fait une raison plus qu'excellente de t'avoir aidé.
Wolfgang était du genre à avoir un esprit de contradiction, quand il était d'humeur à vouloir ennuyer les autres, il contredisait tout le temps, mais aussi sa vie était une contradiction pure et simple. On avait voulu lui pourrir la vie, l'empêcher de vivre, le tuer. Bref, plein de choses joyeuses. Très franchement en sortant de l'hôpital il n'était voué à rien, et pourtant il s'était accroché comme pour se venger de ce qu'on avait voulu lui retirer. De même que même Hadès semblait être de son côté, lui offrant alors une nouvelle vie alors qu'ils avaient enfin réussit à l'arrêter une bonne foie pour toute. Alors bon, s'il pouvait aider une femme les détestant autant que lui à faire pareil, il n'était pas contre. Avec un peu de chance elle ferait d'autre victimes derrières alors c'était que du bon. Il ajouta d'ailleurs.
Je comprend, 'fin. Si quelqu'un avait voulu t'emprisonner utiliser des sangles est certainement le mieux. Mais au final tout va bien, c'est ce qui compte.
Non pas très regardant le pauvre homme. L'important souvent pour lui était le résultat, après ce qu'il y avait entre, cela pouvait être oublié si le résultat convenait après tout. De toute façon, ce n'était pas comme si elle avait réduit son appartement en miette et comme si elle s'en était prise à lui. Bon, mis à part les tâches de sang qu'on pourrait trouver, mais ça, un d'alcool et ça partirait. Hm ? La suite ? Eh bien, c'est le ventre de Nayla qui prit le relais, annonçant haut et fort qu'il avait faim. Ce qui était logique, il faut reprendre des forces après ce genre de chose. Souriant en coin, il lui aurait volontiers donné une barre de céréale, mais il doute franchement que cela soit le genre de chose dont elle avait besoin. Viande et poisson, quel bon choix. Mais d'après ce qu'il pût comprendre elle vivait au lac ? Haussant très légèrement les sourcils, il se disait que c'était un drôle de lieux d'habitation après... pourquoi pas, la nature c'est bien et tranquille, il aimait s'y rendre sans raison particulière. Mais lorsqu'elle affirma qu'elle avait une dette envers lui, notre homme eut une idée. Souriant en coin, et sautant alors de son perchoir du moment tout en prenant garde à garder ses ailes bien repliés pour ne pas renverser quelque chose ou quelqu'un sans le vouloir. Il fit sur un ton presque devenu léger.
Une dette dis-tu ? Je ne cherchais pas à avoir ta reconnaissance, mais maintenant que tu le dis... Je connais des bons restaurants dans le coin. Si tu me payes le repas, on est quitte. … Et si tu n'a pas d'argent, ça te fera un légère dette supplémentaire pour moi. Qu'en dis-tu, Nayla.
Eh bien quoi ? Non il ne l'invitait pas à manger ! C'était à elle de le faire, mais vrai qu'après mûre réflexion si on prenait le temps de la regarder, on pouvait se demander... Où elle pourrait le cacher l'argent. Sauf si elle sortait un sac ou autre magique de sous sa robe, elle n'en avait pas. Auquel cas eh bien, il verrait bien. Au pire il oublierait même qu'elle lui doit quelque chose, ce n'est pas bien grave. Il avait fait d'ailleurs exprès d'employer son prénom, puisqu'elle le lui avait donné. C'était une occasion de passer un peu plus de temps ensemble, c'était peut-être bête, mais bien que lui-même ne pourrait le dire tel quel, sa présence apportait un peu de fraîcheur à notre homme et lui apportait même quelque chose tout court je devrais dire. Faut dire qu'il était capable de garder parfaitement son calme presque, ce qui est déjà pas mal, et de ne pas changer d'avis à tout va, il avait un objectif et était resté dessus jusqu'au bout. Il ajouta même, tout en la désignant alors.
En revanche, si tu acceptes, je te suggère de faire quelque chose pour ta tenue. Enfin. C'est le soucis du blanc, c'est salissant.
Vrai qu'elle était plus rouge qu'autre chose, sans compter qu'elle avait baigné dans de l'eau teintée de rouge. Pouvait-elle faire quelque chose encore avec son eau magique et tout ? Ou bien fallait qu'elle aille faire les boutiques comme tout le monde.. ? Attendant sa réponse, il mis dans sa bouche le reste de sa barre de céréale pour.. Eh bien la finir quoi. Il semblait encore plus impressionnant physiquement face à elle avec ses ailes qui avaient tendance à l'élargir. Et encore, déployés, cela rend encore mieux.
Coeurs : 119 Messages : 401 Couleurs : #00CCCB J'ai traversé le portail depuis le : 16/07/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama/Etilya. Mon nom est : Nayla. Actuellement je suis : en profonde introspection. Il paraît que je ressemble à : création d'omocha-san/weiss schnee de RWTB et à ce propos, j'aimerais remercier : Dimée ♥♥♥.
Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Dim 24 Mai 2015, 19:04
Nayla avait conscience, la plupart du temps, de son comportement froid et distant. Ce n’était pas un hasard ; elle préférait dissuader les perturbateurs plutôt que de tenter de tisser des liens. Elle aimait la tranquillité, ce n’était pas nouveau, et la ville représentait tout le contraire. Bruit, pollution, lumières, cris, bousculades… tout ce bazar ne lui convenait pas. Et elle ne supportait pas de rester enfermée dans des endroits tels que les magasins, aussi elle s’y rendait si nécessaire seulement, et y restait le moins longtemps possible. Elle appréciait la solitude, alors elle faisait tout pour la garder. Mais avec cet événement, elle commençait à réaliser certaines choses. Commençait, seulement, car il ne faut pas abuser, non plus. Elle se souvint des paroles d’Eole. Outre l’avoir provoquée volontairement tant sur ses talents de couturière que sur son passé, il avait insisté sur la solitude et la lassitude qui l’accompagnait. Nayla ne se sentait pas lasse. Par contre, il avait eu raison pour une chose : on ne pouvait pas toujours s’en sortir seul. La situation le soulignait bien. Elle pinça les lèvres, contrariée de devoir accorder raison à cette divinité. Elle aurait pu bien s’entendre avec lui, s’il ne l’avait pas abordée de la pire manière qui fut pour lier une relation amicale avec la kirin.
A la remarque qu’elle lui fit concernant son bras métallique, il se contenta d’un regard en coin accompagné d’un hochement de tête. Lui non plus en semblait pas désireux d’étaler son passé, et cela elle le comprenait parfaitement et le respectait. Ce n’était pas ses affaires de toute façon. Quand bien même Nayla avait révélé certains détails la concernant, elle n’exigeait rien de lui en retour, c’est même plutôt lui qui devrait. Elle lui exposa ses remerciements, tant qu’elle y songeait. Mais la réponse du jeune homme… la laissa interdite. Quand Nayla soignait des créatures, c’était par devoir, mais aussi par affection pour elle, et parce qu’elle refusait, en tant que guérisseuse, de laisser une vie s’éteindre sans rien faire. Lui affirmait l’avoir aidé pour ne pas « y rester » à cause des idiots d’humains, autrement dit, comme une sorte de… contestation. Comment dire… elle s’attendait à une raison plus construite que ça. Elle ne savait trop qu’en penser. Enfin, cet homme n’était pas un guérisseur, après tout.
« J’imagine que oui. »
Elle laissa sa phrase en suspend pour croiser les mains dans ses manches. Elle passa l’éponge sur ce fait et lui présenta plutôt des excuses pour son comportement quelque peu… excessif au début. Mais elle ne doutait pas qu’il comprenait. Elle avait lu dans son regard qu’il n’était pas étranger à ce genre de traitement. Elle ne lui en demanderait pas plus, mais il lui confirma son opinion.
« Des sangles… »
Nayla frissonna à l’idée d’être encore plus entravée. Ils avaient essayé au début. mais chacune de ses transformations réduisait en charpie les liens qu’ils utilisaient pour la priver de la liberté de mouvement. C’est pour ça qu’elle s’était retrouvée dans une cage. Spacieuse pour accueillir sa forme animale. Mais une cage tout de même. Ce fut un léger gargouillement qui interrompit le flot de ses pensées. Quelque peu embarrassée par cette démonstration de la faim, elle détourna les yeux, tout en s’enquérant d’où elle pouvait trouver de la nourriture. Ainsi elle ne le vit pas immédiatement s’approcher d’elle. Elle recula subitement la tête en le voyant, appréhendant ce qu’il allait faire… ou dire. Elle n’avait pas tout à fait tort.
« Un… un restaurant ? je ne sais pas si c’est une bonne idée… Je veux dire, je n’ai… Je n’aime pas les espaces exiguës, surtout quand il y a du monde. J’ai l’impression d’étouffer. »
Reconnaître qu’elle n’y avait jamais mis les pieds en quatre siècles, c’était un peu dur à le dire, donc elle avait changé son discours. Elle était seulement en train de chercher une excuse… non, la facilité ne résolvait rien. Si c’était ce qu’il désirait pour qu’elle payât sa dette, alors soit, elle ne reculerait pas devant l’effort à fournir.
« Mais si c’est ce qu’il faut pour m’acquitter, alors soit. Mais tu as vu juste, je n’ai pas d’argent sur moi. »
Elle n’alla pas plus loin, notamment parce qu’elle ne voulait pas dire à voix haute qu’il devrait le payer lui-même. Elle n’aimait pas cumuler des dettes, mais il lui suffirait de récupérer un des trésors qu’elle conservait et de lui donner sa part pour rembourser toutes ses dépenses. Il lui rappela l’état dans lequel se trouvait sa pauvre robe, conçue si consciencieusement par sa mère. Elle baissa les yeux et écarta les mains pour contempler le triste spectacle. Quel gâchis…
« Effectivement, ce n’est pas très… convenable. Malheureusement, je ne pourrai pas la rattraper. L’eau me soigne, mais elle ne fait pas ma lessive pour autant, du moins pas à ce point-là. »
Oui, le blanc c’était salissant, mais elle affectionnait cette couleur. Elle ne savait guère pourquoi.le bleu lui convenait également, car il lui rappelait la mer. En tout cas, elle se trouvait dans une situation délicate. Sa tenue tâchée attirerait les regards et elle détestait par-dessus tout qu’on lui posât des questions. Elle n’aimait pas dépendre de qui que ce fût. Et pourtant c’était le cas depuis qu’il l’avait trouvée dans les bois.
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
Coeurs : 84 Messages : 124 Couleurs : Wolfgang tente de parler en #BF3030 et Ghost l'encourage par télépathie en #9683EC J'ai traversé le portail depuis le : 26/04/2015 et on me connaît sous le nom de : Wolfgang Mon nom est : Wolfgang Uriel Demyx Enderstar. Il paraît que je ressemble à : Vincent Valentine de FF VII et à ce propos, j'aimerais remercier : Soraaa ♥
Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Dim 24 Mai 2015, 22:49
Not twice. Never, EVER.
Nayla & Wolfgang
Pourquoi ne savait-il toujours pas dire les choses tels quels. Enfin, Wolfgang était généralement le genre d'homme plutôt honnête à dire tout ce qu'il lui passait par la tête même, mais faut avouer que lorsqu'il lui arrivait de se montrer bon avec quelqu'un parfois sans raison apparente, il n'était pas capable de l'assumer. Se trouvant alors des excuses en cours de route aussi farfelues soient-elles. Dans le cas présente, notre homme affirmait l'avoir aidé par intérêt, même s'il n'y en avait jamais eut aucune. Au début, on lui avait un peu forcé la main, mais au final, il avait bien prit la décision de l'embarquer, que son affilié le lui demande ou non. Notre démon n'était pas un homme de toute bonté, il n'était clairement pas du genre à vouloir aider les autres à tout va, après il n'était pas un monstre, parfois, il lui arrivait de tendre la main à quelqu'un. Cela marchait selon la situation ou le jour on va dire. Aujourd'hui était un bon jour. Et bien que ce soit une femme plutôt étrange -certainement autant que lui à sa façon-, il ne regrettait pas de l'avoir aidé, puisqu'il en venait à se dire qu'elle n'avait pas à mourir comme ça. C'est comme ça que marche la vie, chacun la sienne et puis il y a son entourage. Très franchement on n'est pas obligé de se sentir concerné par le malheur des autres. Mais finalement, étant donné ses propos, notre homme y voyait bien plus de similitude qu'il n'aurait pût imaginer entre eux, le poussant alors à se dire, qu'au final, leur point commun les rendait dans un sens proche. C'est peut-être pour ça qu'il ne chercha pas à profiter de l'offre qu'elle lui faisait. Une dette ? Sauver la vie de quelqu'un est certainement la meilleure chose et l'une des plus importante que l'on puisse faire, donc elle devait lui être sacrément redevable, mais non, monsieur ne trouvait rien de mieux que de lui demander un restaurant. Et encore, il trouvait le moyen de dire qu'il payerait d'avance sa part si jamais elle n'avait pas d'argent sur elle. Quel idiot, il le pensait en ce moment-même, pourtant, cela ne lui avait pas empêché de parler...
D'attendre une réponse à sa proposition et de même dire que si elle acceptait il faudrait faire quelque chose pour sa tenue qui n'était pas des plus présentable. Au moins, l'ambiance était devenue plus légèrement, faut dire qu'il n'avait eut nullement l'envie de parler d'avantage de ses histoires de sangle. Cela lui rappelait de mauvais souvenir, et elle frissonnait presque tout autant que lui visiblement. Alors bon. Parler de restaurant c'est mieux. Il eut même la surprise de la trouver gêner. Chose dont il n'était pas habitué de sa part. Oui, il ne la connaissait pas tant que ça, mais il avait l'impression que ce n'était pas quelque chose qui ressortait chez elle si facilement en fait. Du coup, il haussa les sourcils. Vraiment. Elle n'aimait pas ce genre d'endroit ? C'était presque à se demander si elle y avait déjà mis les pieds, mais notre Ange ne pût que comprendre, n'étant lui-même pas un grand fan de trop de monde autours de lui, bien que cela soit à un degré bien moindre pour ce qui était de son cas. Mais bon, prête à faire un effort pour rembourser sa dette, elle accepta, bien qu'au final, le soucis de la robe n'était pas réglé, puisqu'elle ne pouvait pas la rendre à nouveau blanche par un nouveau tour de passe-passe. Eh oui, l'eau magique ça ne marche pas à tout les coups... Faisant alors disparaître ses ailes, il eut un sourire en coin, très léger, presque doux.
Il suffit de le dire. Je connais des endroits moins fréquentés que d'autres. Avoir trop de monde n'est pas trop mon truc de tout façon, mais on ne peut pas te laisser sortir comme ça.
La regardant de haut en bas. Il pensa alors que lui proposer quelque chose à lui serait totalement déplacé. De un cela ne lui irait pas, de deux pas sûre qu'elle veuille et de trois cela ne la rendrait pas plus présentable pour sortir donc bon, pour faire simple, cela ne servait à rien. Et là, bim une idée. Bon pas très recherchée, mais plutôt simple et efficace on va dire. De toute façon, elle se doutait qu'elle n'allait rien lui réclamer, bien qu'elle n'ait pas un rond sur elle. Il fit alors simple.
Hm. Viens, devrait y avoir quelque chose qui te convient, tu peux prendre une veste si jamais tu ne veux pas sortir ainsi, mais il va falloir le faire quand même.
De toute façon il y avait ce qu'il fallait dans le hall d'entrée, des manteau, long et souvent sombre. Sinon elle sortait comme ça, comme elle voulait. Mais oui, aujourd'hui notre homme était décidément bien chevaleresque. Lui qui est pourtant du genre flemmard de première à ne pas vouloir se bouger. Pourtant, en tant que protecteur quand ça lui prend, cela pouvait arriver, c'est juste. Plutôt rare. Quoiqu'il en soit, il avait osé faire une pression légère sur le dos de la Kirin pour tenter de la pousser et lui indiquer une direction une fois en dehors de l'immeuble. Avant de se rappeler de quelque chose.
Ah vrai, t'aime pas quand on te touche.
C'est pourquoi d'ailleurs il se contenta d'indiquer la suite simplement avec son index, il n'y avait pas trop de monde dans les rues, ce n'était pas le coin le plus fréquenté de la ville. Et le magasin où il l'emmena n'était pas loin et pas très grand, mais il y avait ce qu'il fallait à des prix abordable. Bref, rien de bien extraordinaire quoi. Les bras dans le dos devant l'entrée. La regardant de haut, à cause de leur différence de taille, il l'invitait plus ou moins à rentrer et faire son choix. C'est d'ailleurs pourquoi il fit tout simplement.
Alors ? T'en dis quoi. T'y trouve ton bonheur ?
Un rayon de robe s'étendait devant eux, il y en avait pour tout les goûts, du clair au sombre, à des plus osées au choses plus prudes. Wolfgang en train de faire du shopping, ok, je crois qu'il y a des choses qui sont un peu inédites pour lui, non pas qu'il ne le fasse pas pour lui même, mais pour quelqu'un d'autre... Comme quoi, il peut y avoir du nouveau pour tout le monde. Il n'avait pas vraiment imaginé ça ce matin en se levant, en même temps il n'aurait pas pensé à ramener une Kirin chez lui pour la soigner non plus. Il n'était donc plus à ça près ? Elle non plus je crois.
Coeurs : 119 Messages : 401 Couleurs : #00CCCB J'ai traversé le portail depuis le : 16/07/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama/Etilya. Mon nom est : Nayla. Actuellement je suis : en profonde introspection. Il paraît que je ressemble à : création d'omocha-san/weiss schnee de RWTB et à ce propos, j'aimerais remercier : Dimée ♥♥♥.
Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Lun 25 Mai 2015, 11:38
La vérité est que Nayla était embarrassée par la situation. Elle ne savait que dire, ni que faire, alors préférait rester passive dans ces cas-là. Ne rien faire était aussi une décision. Elle qui était solitaire et s’était toujours sortie seule d’une mésaventure, la tournure des événements la perturbait quelque peu. Elle n’en montrait rien bien sûr, sinon peut-être un silence gêné. Elle avait retrouvé ce visage impassible, neutre, sans expression particulière. On pouvait toutefois distinguer dans son regard une touche positive, car après tout cet homme l’avait sauvée… même si elle en détestait l’idée. Son hôte fit disparaître ses ailes, qui le rendaient plus imposant. Mais Nayla n’avait nullement été impressionnée. Juste… indifférente. Elle en avait croisé bien plus impérieux. Il lui apprit que lui non plus n’appréciait pas les espaces trop peuplés. La kirin hocha simplement la tête. Voilà qui leur faisait un autre point en commun… Etrange sensation.
« Non merci, ça ira. » répondit-elle immédiatement à sa proposition d'emprunt.
Notre kirin ne supportait pas l’idée de porter le vêtement de quelqu’un d’autre, ou porté par quelqu’un d’autre ne serait-ce qu’une fois. C’était une forme de pudeur chez elle. Nayla s’interrogea sur ce qu’il avait l’intention de faire. Mais elle suivit la direction qu’il pointait sans discuter, se contractant en sentant sa main dans son dos. Mais il se souvint qu’elle n’aimait pas le contact et ne recommença pas, ce dont elle lui fut reconnaissante. Et en un sens, elle appréciait cette attention de sa part. Ils sortirent du bâtiment pour rejoindre la rue, peu fréquentée pour l’instant, au grand soulagement de Nayla. Il la mena jusqu’à la devanture d’un commerçant de vêtements, apparemment. Nayla resta un moment à observer le lieu, se demandant comment les gens pouvaient aimer passer du temps à l’intérieur. Elle pinça les lèvres avant d’entrer, peu enthousiaste. Fort heureusement il n’y avait pas grand monde à l’intérieur. Le magasin n’était déjà pas très grand, alors avec une foule, elle ne voulait même pas imaginer. Elle observait les tissus à droite et à gauche, curieuse. C’était la première fois qu’elle y mettait les pieds. Elle s’arrêta devant un rayon de robe. Une femme devant elle se saisit de l’une d’entre elle et se dirigea vers un espace exiguë. Elle la vit ressortir une minute plus tard en portant l’objet de sa convoitise, pour se contempler dans le miroir et, finalement indécise, rentrer pour l’enlever et ressortir pour la remettre en rayon. Nayla fixa à nouveau les vêtements, hésitante.
« Je me demande comment ils peuvent supporter d’enfiler un vêtement porté par d’autres. »
Elle n’imaginait même pas le nombre de personne qui avaient dû passer avant. Cela la répugnait en un sens. Pourtant il lui faudrait bien trouver quelque chose, car sa tenue ne passait pas inaperçue. Quelques clients la dévisagèrent avec curiosité, la détaillant de la tête aux pieds. Elle leur renvoya ce regard glacial dissuasif et ils détournèrent les yeux, mal à l’aise, pour retourner à leur occupation première. Nayla soupira ; ce genre d’indiscrétion l’insupportait. Est-ce qu’elle dévisageait les gens comme ça, elle ? Non. Son regard glissa un certain temps le long du rayon, qui proposait des tenues parfois… osées.
« C’est à la limite de l’indécence. » commenta-t-elle sur une robe au décolleté plus que plongeant.
Nayla était exigeante sur certains points. Et comme elle n’aimait pas changer ses habitudes, elle recherchait une robe similaire à celle qu’elle ne pourrait plus porter. Ce qui n’était guère évident avec le style de vêtements proposé ici. Une vendeuse s’approcha du duo pour leur proposer de l’aide. Nayla aurait pu être aimable et l’envoyer paître diplomatiquement, si elle ne les avait pas pris pour un… couple.
« Cessez donc vos suppositions erronées. Ais-je une tête à avoir besoin d’aide ? » dit-elle alors sèchement, furieuse de son incompréhension.
Elle passa à côté d’elle, choisissant de l’ignorer royalement plutôt que de déclencher un scandale. D’autant plus qu’elle aussi l’avait dévisagée. Tssss. La kirin s’arrêta devant une robe isolée, sans doute par sa « sagesse » comparée aux autres. C’était l’article qui ressemblait le plus à ce qu’elle portait actuellement : blanche, longue et sans décolleté. Seul bémol, elle n’avait pas de manches longues… mais elle s’en passerait pour aujourd’hui. Il y en avait plusieurs, de différentes tailles à chaque fois. Nayla se leva sur la pointe des pieds pour toucher le tissu. Pas aussi doux que la soie, mais cela ferait l’affaire, pour un jour. Sa mère lui offrira sans doute une autre robe en apprenant sa mésaventure, c’était une couturière de talent. Décidée, Nayla n’avait plus qu’une chose à vérifier. Elle se saisit d’une robe et l’apporta à son visage pour… humer son odeur. Elle sentait la sueur, donc elle avait déjà été portée. Nayla en prit une autre et recommença son manège jusqu’à ne rien sentir d’autre que l’odeur du neuf. Satisfaite, elle se tourna vers son bienfaiteur.
« Celle-ci fera l’affaire. »
Elle réfléchit à la suite des événements. Il lui fallait se changer… mais l’idée de rentrer dans ce qu’ils appelaient « cabine d’essayage » ne l’enchantait guère. Il y avait de quoi être claustrophobe. Elle ne savait pas cependant ce qu’il convenait de faire. Se changer tout de suite et aller aux caisses, ou passer aux caisses et enfiler la robe après ? Elle se tourna vers lui, le regard inquisiteur.
« Doit-on régler d’abord, ou bien puis-je me changer tout de suite ? »
Une question certes légitime pour une mythologique comme elle qui n’avait jamais acheté de vêtement auparavant… Mais qui paraissait saugrenue pour d’autres. Heureusement, personne d’autre que lui n’avait pu l’entendre. Sans quoi on l’aurait encore dévisagée, ce qui l’aurait contrariée d’avantage.
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
Coeurs : 84 Messages : 124 Couleurs : Wolfgang tente de parler en #BF3030 et Ghost l'encourage par télépathie en #9683EC J'ai traversé le portail depuis le : 26/04/2015 et on me connaît sous le nom de : Wolfgang Mon nom est : Wolfgang Uriel Demyx Enderstar. Il paraît que je ressemble à : Vincent Valentine de FF VII et à ce propos, j'aimerais remercier : Soraaa ♥
Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Lun 25 Mai 2015, 18:09
Not twice. Never, EVER.
Nayla & Wolfgang
S'il s'attendait à devoir faire les boutiques avec une femme aujourd'hui ? Non pas vraiment, faire les boutiques tout court en fait, ce n'était pas trop le genre de la maison d'aller dans les magasins plein de monde juste pour le plaisir de faire ça, il n'y allait que lorsqu'il en avait le besoin, ou envie de quelque chose. Hors ce n'était même pas le cas aujourd'hui, puisqu'il ne comptait de toute façon pas s'acheter quelque chose. Alors quoi ? Il était soudainement intéressé par cette activité ? Non pas vraiment. Mais bon, ce n'est pas comme s'il avait le choix. Enfin, sur le principe il l'avait toujours, il pouvait très bien se concentrer de lui dire de partir, ou alors de la laisser se débrouiller avec la robe tâchée de rouge. Mais vu que notre homme faisait un peu toujours ce qu'il voulait quand il voulait, il avait visiblement envie de l'aider sur ce coup-là encore, allant même jusqu'à au final la guider à un petit magasin des plus simples pour qu'elle fasse se choix, ayant alors refusé son offre de remplacement pour se balader dans les rues. C'était comme elle voulait, faut avouer que sur le principe il n'en avait rien à faire, elle pouvait rester comme ça ou même se balader à poil, c'était pareil ! … Oui bon pas exactement mais vous avez compris le truc quoi. Une fois devant le magasin, et entrés, notre brun resta alors un peu en retrait pour la laisser et bien, tout simplement faire hein, elle était largement assez grande pour pouvoir se débrouiller toute seule et donc sa présence n'était nullement nécessaire. Même s'il ne pût que regarder d'un œil curieux et observateur ce qu'elle allait choisir. Non sans avoir le regard dérivant de temps à autre sur ce qu'elle regardait et ce qu'ils proposaient dans ce magasin. Silencieux, il releva juste la tête vers ce qu'elle semblait commenter. Une femme en train de faire des essayages, hésitant alors sur ce qu'elle comptant potentiellement acheter ou non. Eh bien, ce que disait Nayla avait un sens, c'était même logique, mais faut avouer que techniquement pour les gens normaux et propres cela ne posait pas trop de problème. Il se contenta de répondre.
Vaut mieux être sûr de son choix, et techniquement, les vêtements sont lavés avant d'être utilisés.
Généralement c'est ce que l'on fait, du moins, sans passer par l'étape essayage, notre homme enfilait rarement quelque chose de suite, il y avait toujours l'étape machine à lavé avant quoi. Mais bon, vaut mieux toujours être sûr de son choix que de devoir ramener parce que le vêtement a été mal taillé ou tout simplement qu'il ne va pas avec le reste de la garde robe. Mais ça, c'était bien un truc de fille selon lui. Et donc, il se contenta de la laisser continuer à se décider dans les rayons et commenter ce qu'elle pouvait trouver non sans un léger sourire en coin. Cependant, il ne fit aucun commentaire. Après tout, il y avait de tout parmi les femmes, des plus prudes, tout comme des total dévergondés. Wolfgang était un homme, il appréciait souvent les belles femme, mais la vulgarité, très peu pour lui, faut avouer... Planté comme ça à côté d'elle, presque sagement en fait. Un employer vint alors à leur rencontre pour certainement proposer son aider, non sans faire une allusion. Un couple ? Où ça ? Haussant les sourcils. Ça, plus la réaction de Nayla ne fit que sourire un peu plus notre homme, il aurait pût tout simplement rire, mais pour éviter d'en remettre une couche, il se contenta de faire un tapotement sur la tête de l'employer avec son bras mécanique avant de lui emboîter le pas. Que dire de plus ? Très franchement, y a rien à dire à ça...
Finalement une robe blanche semblait faire son affaire, simple, relativement longue, bien que l'absence de manche semblait quelque peu la déranger pour une raison qu'il ignorait. Et c'est alors qu'il la vit en train de... Renifler les robes.. ? Oui c'est cela, visiblement elle cherchait une qui n'avait jamais été essayée, mais faut avouer que la scène ne le fit que légèrement rire dans son coin discrètement. On lui avait souvent reproché d'être un peu bizarre dans sa tête, mais cette Nayla semblait tout autant être une originale que lui quand elle s'y mettait ! Au moins, ils faisaient la paire, entre ça et leur passé un peu sombre et douloureux. Sortant de ses songes que lorsqu'elle trouva son bonheur, la blanche se tourna alors vers lui pour lui demander s'ils devaient régler d’abord ou bien après l'avoir mise. Haussant les sourcils devant cette question qu'il n'aurait pas cru entendre dans un magasin. Il semblait alors enfin se réveiller et délirer sa langue pour répondre.
Avant, tu vas partir avec l'anti-vol sur toi sinon... Mais tu te changera ici, plus simple que de repartir jusque chez moi, ça fait un détour.
Oui, il avait carrément la flemme de remonter jusque chez lui juste pour se changer, alors que cela ne changeait rien de le faire ici quoi. Ce n'était pas la mort, on n'allait rien leur dire voilà tout. Cependant, il crût juger bon d'attraper une robe bleu clair dans le rayon pour la placer devant elle. Comme s'il jugeait de quelque chose. Elle remontait jusqu'au niveau des genoux un poil au dessus, le décolleté était des plus classiques quoiqu'un peu plus présent que sur la robe qu'elle tenait. Mais allez savoir, il avait de le dire et de poser la question, du coup, il ne se gêna pas pour le faire.
Pourquoi tu ne mets pas autre chose que du blanc ? Puisque l'eau est ton élément, le bleu c'est bien aussi. Ou du plus foncé, c'est moins transparent... Enfin comme tu veux.
Le pauvre, il venait de croiser son regard et de se dire qu'elle allait le regarder avec deux billes à la place des yeux, en train de se demander de quoi il se mêle. Il ne faisais que donner son avis après tout. Et d'ailleurs, il reposa cette robe comme si de rien était dans le rayon avec les autres. Il s'était senti un peu bête sur le coup et donc s'était plutôt vite ravisé dans sa lancée. D'ailleurs il se dirigea de lui-même rapidement vers la caisse, se disant que oui c'était trop bête de sa part, viens je te paye ta robe plutôt ! Ahem. Il fit tout simplement.
Je t'attendrais à l'entrée quand tu iras te changer.
Et attendit donc qu'elle le rejoigne à la caisse pour ben... Tout simplement lui payer sa robe pardi et qu'elle puisse aller se changer pour être enfin un peu plus présentable. Faut dire qu'ils se poseraient des questions au restaurant sinon... Mais non. Sur ce coup. Il ne faisait pas du tout le fier, s'étant réellement sentit con d'avoir voulu donner un pseudo-conseil d'esthétisme à cette fille. Ça lui apprendra à toujours dire ce qui lui passe par la tête, aussi étrange que cela puisse paraître. Mais le pire c'est qu'il n'arrêtera certainement pas de le faire...
Coeurs : 119 Messages : 401 Couleurs : #00CCCB J'ai traversé le portail depuis le : 16/07/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama/Etilya. Mon nom est : Nayla. Actuellement je suis : en profonde introspection. Il paraît que je ressemble à : création d'omocha-san/weiss schnee de RWTB et à ce propos, j'aimerais remercier : Dimée ♥♥♥.
Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Jeu 28 Mai 2015, 18:47
S’il y avait une chose que Nayla détestait presqu’autant que les humains, c’était bien qu’on la prît pour madame tout le monde. Aussi, être confondue avec l’une de ces godiches énamourées fut pour elle une des plus grandes insultes. Elle avait l’air d’une femme amoureuse ? Elle avait une tête à être en couple ? Non, je ne crois pas et elle non plus. Ainsi, cette vendeuse avait-elle récolté la monnaie de sa pièce. Nayla ne faisait jamais de cadeau quand il s’agissait de dire ses quatre vérités, et en particulier pour remettre les gens à leur place. La réaction de son camarade en fut presque comique, à consoler la pauvre femme qui, décidément, ne comprenait rien. Mais, dos tourné, Nayla ne put le voir.
« Certes » répondit-elle à son bienfaiteur une fois l’incident clos. « Les clients peut-être, mais je doute que les tenanciers lavent leurs articles matin et soir… je n’ose imaginer le nombre de sancturiens qui sont passés avant. »
Nayla ne supportait pas l’idée de porter un vêtement déjà utilisé au moins une fois par une autre personne, même si ce n’était que pour quelques minutes. C’était suffisant pour que l’odeur s’imprégnât dans le tissu. Elle frissonnait à l’idée d’être en contact de la sueur d’une autre personne. Oui, je peux le déclarer ouvertement, Nayla était assez pudique sur certains points, et celui-ci plus que tout. Enfin, une fois son choix fait, elle interrogea son accompagnateur sur la marche à suivre. Il lui répondit qu’il lui faudrait d’abord régler à cause d’une histoire d’antivol… elle regarda la robe d’un air méfiant, se demandant à quoi pouvait ressembler cet antivol qui ne se voyait pas vraiment. Etait-ce de la magie, qui vous immobilisait avant que vous n’ayez pu faire un pas hors du magasin ? Hum, dans tous les cas, il valait mieux écouter le grand brun.
« Je suis d’accord… inutile de perdre du temps. Très bien. »
Malgré l’assurance de sa voix, l’appréhension se cachait derrière. Elle jeta un rapide coup d’œil à l’endroit où les gens ressortaient vêtus des articles du magasin afin de se contempler dans les glaces. Des cabines d’essayage si elle se souvenait bien… Elle détestait l’idée de se retrouver enfermée là-dedans ne serait-ce que cinq minutes. Quand vous avez passé une dizaine d’années de votre vie enfermée dans une cage, on peut le comprendre. Avait-elle vraiment le choix cependant ? Oui, on a toujours le choix, seul l’habilité à en assumer les conséquences nous manque. Mais elle n’allait pas se défiler si facilement. Parfois dans la vie il fallait faire des sacrifices. Elle pourrait bien faire cet effort-là. Le jeune homme détourna son attention. Elle le fixa avec stupeur, puis posa les yeux sur la robe qu’il lui présentait. Elle remontait trop au-dessus des genoux pour elle, et le décolleté lui paraissait trop osé, mais c’était ses goûts… Certes la couleur serait assortie à ses yeux, quoique plus foncée, mais voyez-vous notre kirin n’était pas une adepte du changement –raison pour laquelle les derniers événements la laissaient pantoise. Elle cligna des yeux plusieurs fois avant d’hausser un sourcil sur son camarade. Celui-ci, devant se sentir soudain ridicule, choisit de reposer l’article sans plus insister.
« Et pourquoi porterais-je autre chose que du blanc ? » demanda-t-elle finalement en retour. « Contrairement à ce que tu penses, l’eau est incolore. Les mers, les océans, les lacs sont bleus uniquement parce que le ciel s’y reflète. As-tu déjà vu de l’eau bleue dans les bouteilles ?»
Elle avait peut-être eu un ton trop professoral sur le sujet, mais tout ce qui touchait de près ou de loin à l’eau se trouvait être dans son domaine de connaissance, et elle n’avait pu s’empêcher de le corriger. Toutefois cela leur permit de passer le temps jusqu’aux caisses, et ce fut leur tour, enfin, le tour du jeune homme de payer puisque concrètement elle ne débourserait pas un drachme pour cette fois. Elle attendit patiemment que l’échange se terminât, ignorant royalement les coups d’œil interloqués de la caissière sur sa personne. Elle n’accordait pas si facilement son attention, voyons. L’employée glissa le vêtement dans un sac plastique et le tendit à la demoiselle –oui parce qu’elle avait assez de jugeote pour se douter qu’elle lui était destinée. Nayla le prit avec un remerciement formel. Au moins elle saurait où entreposer son habit tâché. Elle n’avait pas l’intention de s’en débarrasser si vite. Sans plus de cérémonie, elle se dirigea vers les cabines, bien que sans enthousiasme.
La kirin fit très vite, car aussitôt les rideaux d’intimité tirés, elle sentit l’angoisse la submerger. Elle se convainquit qu’elle ne risquait pas de rester bloquer, mais c’était limite. Fort heureusement elle ne portait rien d’autre que sa robe tâchée, elle eut donc tôt fait de se changer. Avant de l’enfiler, elle trouva la force d’invoquer un peu d’eau pour se débarrasser de la saleté, du sang et des odeurs inconvenantes. Il serait dommage de salir sa nouvelle acquisition. Après avoir rangé son ancienne robe dans le sac, elle tira les rideaux, heureuse de retrouver l’air libre, et sortit. Elle passa devant une glace et s’y arrêta pour vérifier qu’elle avait une tenue saillante : pas trop haute, un décolleté quasi absent… Elle n’aimait pas avoir les bras à l’air libre –encore une forme de pudeur chez elle – mais cela conviendrait pour la journée. Sa mère pourrait toujours lui coudre des manches en plus. Elle passa ensuite une main dans sa queue de cheval. Nayla n’était pas coquette, mais elle veillait toujours à être bien coiffée. Elle adorait ses cheveux. Aussi, elle décida de les détacher, retirant l’étrange élastique sombre pour le passer autour de son poignet, ce qui lui faisait presque un bracelet. Elle rejoignit ensuite le jeune démon à l’extérieur.
« Je te suis » dit-elle sans plus de cérémonie, retrouvant son habituelle mutisme.
Elle le laissa prendre les devants –de toute façon elle ne connaissait guère le quartier, et la ville en général. Alors seulement, elle se fit la réflexion qu’elle n’était jamais sortie en ville de la sorte, avec une nouvelle tenue, et de surcroît, en compagnie d’un homme qui lui payait un peu tout…
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
Coeurs : 84 Messages : 124 Couleurs : Wolfgang tente de parler en #BF3030 et Ghost l'encourage par télépathie en #9683EC J'ai traversé le portail depuis le : 26/04/2015 et on me connaît sous le nom de : Wolfgang Mon nom est : Wolfgang Uriel Demyx Enderstar. Il paraît que je ressemble à : Vincent Valentine de FF VII et à ce propos, j'aimerais remercier : Soraaa ♥
Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Sam 30 Mai 2015, 19:40
Not twice. Never, EVER.
Nayla & Wolfgang
Quel était donc cette façon de voir les choses ? Lui qu'on trouvait souvent bizarre, il en avait conscience qui plus est, il avait au final l'impression d'être tombé sur une femme au moins aussi originale que lui, si ce n'est plus. Enfin, c'est pas de la même façon, du coup on pourrait dire que c'est chacun qui se bat dans sa catégorie. Mais voir les choses ainsi le faisait alors sourire, très légèrement en coin. La trouvant autant amusante que la situation. Drôle de journée quand même pour finir. Même lui faisait des trucs étrange en plus, pourquoi proposer bêtement une robe de couleur différente alors qu'elle avait visiblement faire son choix, ah Wolfgang, ou l'art et la manière de toujours l'ouvrir alors qu'il n'y a nulle besoin d'en rajouter... Mais c'est pas bien grave, s'étant de lui même rendu compte de la bêtise de ses propos, il n'avait plus qu'à reposer l'article dans le rayon l'air de rien, en se disant qu'on va faire comme si rien ne c'était passé. C'est pas dur de faire ça nan ? C'était un peu la spécialité de notre homme, pouvoir passer du coq à l'âne comme si de rien était, donnant alors carrément l'impression qu'il était capable d'oublier les choses sur commande, même si je rassure en affirmant que ce n'est pas le cas hein... Ahem. Enfin bon, c'est sans compter sur Nayla pour le rejoindre, non sans l'avoir regardé avec une drôle d'expression. Eh bien quoi ? C'était pas aussi bizarre que les questions qu'elle pouvait lui poser si.. ? Aucune idée, mais le voilà en train de se prendre un cours sur la couleur de l'eau. Étrangement, il était persuadé qu'elle était le genre de femme ultra terre à terre qui trouverait le moyen de dire à un couple qu'un cœur ne ressemble pas du tout à ça dans la vrai vie et que c'est donc de lui donner cette forme. Bon, je vais chercher loin, mais vous voyez un peu le concept dans sa tête.
Silencieux, il la fixait, tout en se demandant s'il devait réellement répliquer quelque chose à ce qu'elle disait, ou bien se contenter de la laisser faire, se disant que ça lui ferait peut-être plaisir de lui faire comprendre qu'elle lui apprenait quelque chose. Rah. C'est de Wolfgang Enderstar qu'on parle hein, et donc c'est une évidence qu'il ne se tait jamais quand il a une idée en tête. Aussi bête soit-elle. C'est pourquoi il lâcha tout simplement, tandis qu'ils arrivaient à la caisse et donc cherchant de quoi payer dans sa poche.
Oui enfin. C'est ainsi qu'on représente l'eau de façon basique quoi. Mais... Puis ça pourrait changer... Mais tu fais ce que tu veux.
Son ton s'était fait changeant dans sa phrase, un peu comme le pauvre homme qu'il était qui tentait de se justifier, avant de finalement accélérer le rythme et faire celui qui veut vite changer de sujet parce qu'il s'était sentit complètement ridicule. Du coup, il préféra répondre à la caissière pour payer la dite robe et laisser la blanche à ses côtés vérifier son bien et se diriger vers les cabines d’essayage, donnant alors l'impression qu'on était en train de l'envoyer à l’abattoir... Haussant les épaules, il la laissa partir et... Et bien se changer tout simplement. Allant alors l'attendre juste à côté de l'entrée dehors, appuyé contre la vitre les bras croisés. Son passe temps durant ce court instant fût d'observer les gens en silence, c'est tout bête, mais parfois c'est amusant du moins on s'occupe comme on peut. Il ne releva la tête, dégageant alors les cheveux qui tombaient et lui barraient encore plus le visage qu'à l'accoutumé, que lorsqu’elle revint alors vers lui. De nouveau toute en blanc vêtue et les cheveux détachés cette fois-ci. Il resta pendant une demi-seconde à la regarder, comme si son cerveau avait mit un peu trop de temps à donner l'ordre à ses muscles de bouger. Ainsi planté devant elle. Son regard revint alors se planté dans le bleu de yeux. Il maintenant, c'est plus classe pour elle de dire le bleu de ses yeux comme la mer clair que le bleu du ciel, m'enfin, l'eau n'a pas de couleur alors soit. Il ne pût s'empêcher de quand même dire l'air de rien.
Ça te va bien les cheveux détachés...
Ni plus. Ni moins, je crois qu'on peut pas faire plus clair ni sans détours. Certains auraient tournés autours du pot pour sortir une telle phrase, lui c'était juste, il disait ce qu'il voyait voilà tout... Cependant, le Démon ne tarda pas à montrer le chemin du doigt, indiquant alors le chemin à prendre. C'était des ruelles un peu plus petite, pas moins accueillantes pour autant. Avec un peu plus d'air frais non négligeable pendant les périodes d'été, un point qui est d'ailleurs plutôt non négligeable selon le point de vu de notre ténébreux de service. Faut avouer qu'il ne savait pas trop quoi dire sur le chemin, ce n'était pas long, mais sa capacité à ne pas savoir parler comme il faut parfois ressortait ici. Ce n'est qu'une fois devant un restaurant qu'il lui présenta alors la chose calmement. C'était un restaurant Japonais. On pouvait y trouver bien sûr les classiques sushis et maki, mais aussi de la nourriture plus traditionnelle peut-être moins connus par certains. Un endroit qu'il apprécie. C'est bon et pas trop cher selon lui. Mais aussi c'est calme, c'est un peu à l'écart des gros restaurant qu'on trouve sur les rues principales. Et puis l'environnement et sympa quoi, l'intérieur ou la terrasse derrière étaient plutôt du genre calme, même lorsqu'il y a du monde, le genre de restaurant un peu zen on va dire quoi. C'était apaisant. Mais bon, il n'allait pas la forcer à venir ici si elle n'aimait pas hein, il avait bien dit plus tôt qu'il allait lui trouver un restaurant à sa convenance.
Ça te conviens ? Pour ma part je suis un habitué et je n'ai jamais été déçus.
Il attendait, voulant être sûr quoi. Oui, il avait envie de bien faire, il était polis et galant pour une fois, cela ne lui arrivait pas tous les jours. Attendant donc sa décision, à l’intérieur un serveur se ferait certainement une joie de leur proposer une table en extérieur ou intérieur. Et faut avouer. Il avait faim rien que d'imaginer ce qu'il pourrait manger le pauvre. Son regard sanglant resta braqué sur elle.
Coeurs : 119 Messages : 401 Couleurs : #00CCCB J'ai traversé le portail depuis le : 16/07/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama/Etilya. Mon nom est : Nayla. Actuellement je suis : en profonde introspection. Il paraît que je ressemble à : création d'omocha-san/weiss schnee de RWTB et à ce propos, j'aimerais remercier : Dimée ♥♥♥.
Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Dim 31 Mai 2015, 15:37
Nayla avait un esprit cartésien, autrement dit elle était très terre-à-terre. Ceci, ajouté au fait qu’elle n’avait presque jamais fréquenté les villes contemporaines, expliquait pourquoi elle avait autant de mal avec les expressions, métaphores et autres proverbes. Elle les prenait au pied de la lettre et n’en comprenait que le sens propre. Vous conviendrez donc que lui dire « j’ai les yeux qui se croisent les bras » (signifiant qu’on est très fatigué) la rendra pour le moins perplexe… et dans le pire des cas, elle vous croira aliéné. Outre ce genre d’expression, elle serait tout à fait du style à vous expliquer que non, un cœur ne ressemble pas à ça, mais à un organe qui bat à 70 pulsations par minute au repos pour irriguer votre corps. Bref, parler par image avec elle pouvait se révéler bien souvent… surprenant.
« Je te garantis que l’eau ne changera pas, elle restera toujours incolore. »
Bien évidemment elle n’avait pas tout à fait compris ce que voulait dire le jeune démon, mais ce ne serait pas la première fois. Et oui, elle faisait ce qu’elle voulait, cela lui paraissait évident. Le premier à le contester se trouverait confronté à un sérieux problème… écailleux. Enorme et griffu. Avec une impressionnante rangée de crocs acérés. Enfin bref, plutôt que de s’attarder sur le sujet, lui décida de payer tandis qu’elle attendit d’avoir le feu-vert pour aller se changer –quoiqu’avec un chouia de réticence. Elle le retrouva à l’extérieur du magasin, appuyé sur la devanture, visiblement passionné par les passants. Lorsqu’il l’aperçut, il posa ses prunelles rouges dans les siennes. Le contraste de leur couleur d’yeux n’en fut que plus marquant. Il fit un commentaire sur sa chevelure immaculée.
« oui je sais, merci » répondit-elle naturellement, d’un ton neutre.
Ah, le jeune homme allait devoir s’y faire : elle répondait toujours ça quand la vérité lui paraissait évidente. Ce n’était pas de l’arrogance, ni de l’orgueil, encore moins de la vantardise. Simplement, elle considérait comme cela vrai, et sa vérité valait mieux que toutes les autres, bien souvent. Bien sûr, elle savait qu’elle ne pouvait pas avoir toujours raison et qu’elle était loin de tout savoir. Mais voilà… elle raisonnait ainsi. Donc bien souvent, les compliments n’avaient strictement aucun effet sur elle, puisqu’elle ne les reconnaissait pas en tant que tel.
Le ténébreux lui désigna le chemin du doigt, et ouvrit la marche. Elle le suivit sans discuter, retrouvant son habituel mutisme, car elle ne parlait jamais pour ne rien dire. Et en l’occurrence, elle n’avait rien à dire. Elle se demandait certes où il souhaitait l’emmener, et à quoi ce restaurant pouvait ressembler, ainsi que le personnel et les gens qui le fréquentaient, mais puisqu’ils s’y rendaient, poser la question aurait été inutile. Et elle ne disait jamais rien d’inutile. Les ruelles se resserraient progressivement, devenant plus petites, mais également plus chaleureuses, pour autant que ç’eut de l’effet sur notre kirin. Son hôte s’arrêta devant un petit établissement, à l’écart des grands restaurants, un peu isolé, mais d’autant plus calme. Elle leva les yeux sur l’enseigne et fut agréablement surprise d’y reconnaître l’écriture japonaise. Elle cligna une fois des paupières avant de lui répondre.
« C’est un restaurant japonais n’est-ce pas ? J’apprécie beaucoup leur nourriture et leurs traditions. »
Il faut dire que le comportement de la kirin et sa compréhension du monde se rapprochaient assez de ceux des japonais. L’honneur, le respect et la bienséance en particulier. Elle détailla l’architecture à la fois moderne et occidentalisé, mais avec cette petite touche de tradition. Certes, cela n’avait pas grand-chose à voir avec les endroits qu’elle avait fréquentés longtemps auparavant quand elle patrouillait dans les mers asiatiques. Mais le cadre restait serin et sympathique. Un put presque distinguer la pâle esquisse d’un sourire sur son visage. Elle ne pensait pas qu’il y en aurait ici.
« C’est très bien. Y’a-t-il moyen de manger à l’extérieur ? Je préférerais le grand air. »
Ils entrèrent, attirant aussitôt l’attention des gérants, d’aimables japonais souriants et avenants, qui leur proposèrent aussitôt de prendre place sur la terrasse. Elle ne pouvait demander mieux, aussi elle acquiesça et suivit le mouvement. Elle n’était guère habituée à ce genre d’endroit, aussi pouvait-on lire une certaine hésitation quant à la façon de se comporter. La serveuse leur désigna une petite table pour deux personnes, à l’écart des autres, juste à côté d’un aquarium. Nayla s’assit et se plongea aussitôt dans la contemplation des créatures qui y nageaient gracieusement. Elle trouvait toutefois regrettable de les voir ainsi privés de liberté. Mais elle doutait que de les sortir de là serait très convenable aux yeux des gérants. Elle avait appris à ses dépens que ce qui lui paraissait juste était compris tout autrement par les autres. Ses réflexions furent interrompues par l’arrivée d’un serveur qui donna à chacun la carte.
« Merci… »
On sentait le suspens dans sa voix. En fait, elle ne savait pas quoi en faire. Elle en ignorait l’usage, bien qu’elle pût lire ce qui était écrit. Aussi elle observa le jeune homme faire et imita ses mouvements. Néanmoins, elle ne voyait pas en quoi cela l’avancerait. Elle se contentait surtout de regarder les quelques photos de plats. Elle posa à nouveau ses prunelles marines sur le jeune homme, et ce fut là qu’un détail qui la chiffonnait lui sauta enfin aux yeux.
« Tu es japonais ? »
Elle ne l’avait pas vu tout de suite, mais elle distinguait sur son visage des traits qui trompaient rarement. Ça, et son goût pour ce restaurant suffisait à faire le lien. S’il était bien nippon, il n’en laissait toutefois pas d’indice sur sa tenue et sa façon de se comporter. C’était d’ailleurs ce qui l’avait distraite au début. Néanmoins, le savoir affilié à ce peuple qui l’avait longtemps vénérée en tant que Kirin lui inspira de la sympathie à son égard.
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
Coeurs : 84 Messages : 124 Couleurs : Wolfgang tente de parler en #BF3030 et Ghost l'encourage par télépathie en #9683EC J'ai traversé le portail depuis le : 26/04/2015 et on me connaît sous le nom de : Wolfgang Mon nom est : Wolfgang Uriel Demyx Enderstar. Il paraît que je ressemble à : Vincent Valentine de FF VII et à ce propos, j'aimerais remercier : Soraaa ♥
Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Lun 01 Juin 2015, 22:17
Not twice. Never, EVER.
Nayla & Wolfgang
Je crois qu'il allait devoir s'habituer à avoir quelqu'un ayant un peu le même répondu que lui, c'est à dire les choses si simplement comme on le pense, sans se préoccuper de si c'est assez long ou court comme réponse. Ne pas tourner autours du pot, juste dire les choses telles quelles sont, ou telles qu'on les voit. Cela le faisait légèrement sourire en coin, trouvant alors ça amusant et quelque peu changeant. Même si le pauvre c'était retrouvé à avoir une leçon sur le couleur de l'eau, il n'était pas si terre à terre, elle l'était réellement. Et encore c'est presque peu dire en fait. Mais bon, il avait dit son avis, après elle faisait bien ce qu'elle veut une fois de plus. C'est donc ainsi vêtue de sa nouvelle robe blanche qu'ils purent se rendre à un petit restaurant qu'il avait découvert une année après son arrivée sur l'île. Japonais, sympa, bon pas cher, lui rappelant alors ses origines qu'il préférait. Il ne savait guère si cela lui irait, et donc, il avait attendu avant de rentrer pour lui proposer de s'asseoir. N'ayant pas vraiment l'envie d'avoir quelqu'un qui fait la tronche en face de soit parce que ce n'est pas à son goût ou autre. Mais après tout elle parlait de poisson ou autre tout à l'heure, alors pourquoi cela ne serait pas à son goût ? On ne sait jamais, la cuisine Japonaise aussi bonne soit-elle ne fait pas forcément l'unanimité. Mais il semblerait qu'il ait visé juste, sans vraiment le chercher en fait, puisqu'il avait tenté de commencer parce qu'il aimait bien lui-même. Répondant simplement d'un hochement de tête à son interrogation évidente sur le type de restaurant que c'était, puisque tout le monde était content, autant ne pas se gêner et rentrer de suite alors. Poussant la porte, saluant d'un bref geste de la main le serveur qu'il connaissait plutôt bien, et qui semblait être bien content de le voir revenir. Après des salutations en bonne et due forme et sympathiques. Avant de se contenter de demander.
Une table en extérieur pour cette fois.
Ils étaient habitués à la façon d'être de Wolfgang et puisqu'il revenait, c'est qu'il était toujours satisfait d'eux hein. C'est pourquoi il acquiesça et les conduisit alors de l'autre côté de la salle pour ressortir et les installer à une terrasse tranquille. C'était là l'un des points fort de cet endroit, il n'était pas proche des rues passantes et donc, il n'avait pas une terrasse bêtement sur le bord du trottoirs avec tout ce monde. Certains aiment bien pas lui. C'est mieux ainsi. S'installant du coup face à elle, vint alors le dilemme toujours aussi dur de quoi choisir à manger. Fixant alors cette carte qu'il commençait à connaître par cœur. Il partit alors dans un espèce de débat interne pour essayer de se décider entre ses plats favoris ou alors en tenter un autre. Déjà que c'est dur de faire des choix quand on aime plusieurs choses, alors quand on s'appelle Wolfgang, c'est encore plus dur, lui qui change toujours d'avis si facilement... Un petit coin de sa tête se demandant tout de même si la demoiselle savait quoi faire, étant donné les regards qu'elle lui lançait, comme pour vérifier qu'elle faisait ce qu'il faut, c'est à dire, comme lui. N'ayant pas vraiment le choix de terminer de choisir, ou alors de lui demander quelque chose, ce fût elle qui ouvrit la conversation en première. Posant alors une question étonnante. Du moins, il ne s'y attendait pas vraiment non. Restant un instant à la regarder comme ça. Il répondit tout simplement.
Oui.
Je crois, qu'un jour quelqu'un devrait lui dire d'arrêter de répondre juste oui ou non quand on lui pose une question, sans aller à étaler sa vie comme ça d'un coup, ce genre de question peuvent ouvrir une conversation. C'est un peu le même genre de personne qui vous réponde juste un « ça va » quand vous lui demandez si elle va bien. Cela ferme toute conversation, et vous avez l'impression de forcer la personne à parler, pour parler plus vulgairement, que ça lui troue le derrière de dire quelques mots supplémentaire. Son regard pourpre dévia sur le plat qu'il convoitait, avant de reporter son attention sur elle et tout de même reprendre.
Enfin à moitié, ma mère l'était. Mais je suis né au Japon et c'est le Pays où j'ai préféré vivre.
Bon, il en disait assez mais pas trop ? C'était déjà beaucoup selon lui, elle ne lui avait pas demander le pourquoi du comment après tout. Mais en fait, il avait beau ne pas être du genre à parler forcément pour rien, il n'y a rien d'étrange à vouloir tenir une conversation, c'est même mieux pour un repas non ? Il trouvait en tout cas. Sinon, vaut mieux rester manger chez soit ou seul dans son coin, ça va plus vite et on perd moins de temps. C'est pourquoi, il en profita pour poser une question en échange, c'est pas mal les échanges de questions après tout, c'est mieux pour cerner les gens, choses qu'il aime bien faire en général.
Je suppose que tu y es déjà allé ?
C'était une déductions parmi tant d'autres, mais elle ne semblait pas du tout être une habituée des restaurant, étant donné ce qu'elle faisait de la carte des menus, c'est à dire pas grand chose, devait-il lui dire de choisir quelque chose là-dessus ou bien elle avait comprit seule.. ? C'est pas bien difficile à déduire,mais faut avouer que cela trottait dans sa petite tête. S'accoudant sur la table.
Tu as choisis ce que tu voulais ? .. Tu n'as vraiment pas l'air habituée des restaurants.
Son regard se baissa un bref instant sur la carte des menus, comme pour indiquer que... Eh bien c'est là-dedans que ça ce passait quoi. Ça deuxième phrase d'ailleurs le faisait bien comprendre, il ne lui en voulait pas, pourquoi pas hein, chacun faisait bien ce qu'il voulait. Mais il se demandait comment on pouvait être si perdue que cela dans le monde moderne... C'est d'ailleurs à cet instant qu'il en vint à se demander si puisqu'elle était une créature un peu étrange des mythes, quel âge avait-elle. Parfois, il avait l'impression qu'elle est restée un peu bloquée à une autre époque. C'est amusant oui. Mais il attendait une réponse, une réaction quoi. Le serveur ne tarderait pas à venir les voir pour demander s'ils veulent une boisson, et commander. Il n'y avait pas beaucoup de monde, ils n'attendraient pas une heure avant de se faire servir au moins.