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 Not twice. Never, EVER. {Wolfy}

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Nayla
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J'ai traversé le portail depuis le : 16/07/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama/Etilya. Mon nom est : Nayla. Actuellement je suis : en profonde introspection. Il paraît que je ressemble à : création d'omocha-san/weiss schnee de RWTB et à ce propos, j'aimerais remercier : Dimée ♥♥♥.
Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Sam 16 Mai 2015, 12:34

Son regard froid, sombre et tranchant comme un couteau, valait tous les avertissements du monde. Elle pouvait accepter pour une fois de leur laisser la vie sauve, s’ils déguerpissaient sans plus attendre. Nayla était sous forme humaine, car sur Terre, ce n’était pas très discret de se promener en kirin. Revêtant pour la première fois cette nouvelle tenue, confectionnée par ses soins – et améliorée par sa mère, elle devait l’avouer – elle était plus menaçante que de coutume, avec sa robe blanche. Ses cheveux, attachés en queue de cheval pour changer, reposaient sur son épaule en une même masse blanche. Mais, bien sûr, ces crétins d’humains ne se préoccupaient que de ce qu’ils voyaient. Pas de ce qui était réellement. Ainsi ils ne virent qu’une jeune fille bizarrement accoutrée, qui leur intimait de baisser leurs armes et de partir sur le champ, en abandonnant leur précieuse cargaison. Ainsi donc, ils firent ce qui leur parut de plus sensé, pour leur cervelle de primate dégénéré : rire. Nayla soupira, ennuyée. Elle faisait des efforts, n’est-ce pas ? Mais à quoi bon quand la planète fourmillait d’imbéciles de leur genre ? Elle se prépara à se battre, solidement campée sur ses jambes. Ce qui n’arrangea pas le fou rire des trafiquants.

« Allons gamine, je vais être gentil, rentre chez toi, et on te fera rien. »
« Bon, tant pis. Je vous aurais prévenu. »


Se battre avec ses propres armes, ça impliquait de ne laisser aucun témoin. Les rumeurs allaient bon train ici, et des histoires sur une fille qui pliait l’eau à sa volonté, ou pire, sur un monstre marin, ça lui ferait le pied. Elle restait un maximum discrète quand elle patrouillait sur Terre. Mais là, elle n’avait pas d’autre solution. D’un geste, elle commanda à l’eau du puit de remonter et de les désarmer. Le jet fusa à toute vitesse, si bien qu’ils n’eurent pas le temps de réagir. Mais ils se reprirent vite, malgré leur « putain c’est quoi cette merde ?! » et dégainèrent des couteaux. Un autre homme arriva en renfort, armé d’une lourde arme à feu. Franchement, ils n’avaient aucun honneur. Soit. Elle n’avait plus trop de choix. Elle se transforma sous leurs yeux effarés.

« Mais qu’est-ce qu… »

Il n’eut pas le temps d’en dire plus qu’un coup de queue les fauchait. Ils s’écroulèrent lourdement. Elle eut envie de rugir, mais ce lieu était trop proche de l’activité humaine. Ce ne serait pas très stratégique. Et puis, ils n’étaient sans doute pas seuls. Ils tentèrent de se relever, mais elle ne leur en laissa pas le temps. D’un coup de griffe, elle mit fin à leur misérable vie, en ignorant tout bonnement le kevlar dont ils étaient équipés. Ce n’était pas ça qui retiendrait ses coups. D’un coup de patte haineux, elle éjecta l’arme à feu. Elle les détestait. Ces outils responsables de massacre, sans honneur, qui servaient à se battre de façon déloyale. Bien, à présent elle devait… Une forte détonation retentit, l’assourdissant à moitié. Cependant, ce ne fut rien comparé à la douleur qui la submergea dans le flan droit.

Son rugissement de douleur et de rage chassa le silence. Elle se retourna agilement, malgré sa blessure, et ses yeux fous se posèrent sur l’auteur du crime. Un autre trafiquant, qui réarmait et se préparait à tirer de nouveau. Elle se rua vers lui, qui dans la panique tremblait et devenait maladroit, et elle l’égorgea d’un claquement de mâchoire. Mais elle ne pouvait plus rester ici. La douleur lui brouillait la vue. Il n’y avait pas assez d’eau pour lui permettre de se soigner. Elle n’avait plus le temps de s’occuper de leurs marchandises. Elle devait… partir. Elle rassembla l’énergie qui lui restait pour invoquer un portail, et elle le traversa en boitant, juste à temps, car deux hommes lourdement armés arrivaient. Ils ne virent que leurs camarades baignant dans leur sang. Ainsi qu’une grosse tâche de sang sur le sol.

Le portail conduisit la kirin à des kilomètres du lac, plus proche de la ville qu’autre chose. Elle avait mal calculé. Elle… elle souffrait, et la douleur l’avait pressée. Maintenant, elle n’avait plus aucune source d’eau à proximité. Et celle qu’elle créait ne pouvait pas la soigner. Poussant des gémissements de douleur, elle fit quelques pas chancelant en boitant. Mais elle dut reprendre forme humaine. Elle n’avait plus assez d’énergie pour conserver sa forme reptilienne. Elle se prit le flanc à deux mains en grimaçant, les yeux embués de larmes, qu’elle retenait pourtant avec ferveur. C’était trop bête ! Pourquoi ne l’avait-elle pas senti, ni entendu ? Ils étaient si bruyants… le vent avait tourné, très certainement. Elle retira une paume pleine de sang. Son sang. Elle en perdait trop… elle chancela jusqu’à un arbre pour s’y appuyer en grimaçant. Elle avait rarement subi une blessure aussi sévère. Elle devait absolument retourner au lac avant que ses forces ne l’abandonnent… ou trouver une rivière, n’importe quoi qui pût la soigner. Sinon elle perdrait connaissance ici, et se viderait de son sang. C’était trop stupide de mourir ainsi, après quatre siècles.

Elle se mit à marcher, lentement, mais elle peinait déjà à respirer ! la balle avait dû lui briser plusieurs côtes. S’était déjà un miracle qu’elle tînt debout. Elle se sentait faible, très faible. Elle était pâle, atrocement pâle. Pourtant, elle trouvait encore la force d’avancer. Mais elle entendit quelqu’un approcher. Telle une bête blessée –ce qu’elle était vraiment, dans un sens – elle releva la tête, ses yeux fous de douleur guettant l’approche de la personne qui s’avançait. Elle se battrait jusqu’au bout dusse-t-elle en mourir. Un homme fit irruption dans son champ de vision trouble. D’aspect menaçant pour elle, elle le prit sans réfléchir pour un danger et se campa dans une attitude défensive, luttant contre la faiblesse qui la gagnait. Elle redressa la tête, fière, en un ultime défi, et convint de frapper la première. Malheureusement, elle n’avait plus assez d’énergie, et l’activation de son pouvoir sur l’eau lui valut une affreuse migraine. Elle étouffa un cri et se prit le crâne entre les mains. Son corps et sa conscience ne purent supporter une nouvelle souffrance et elle perdit connaissance. Elle s’écroula sur le sol comme une poupée de chiffon.
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Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Dim 17 Mai 2015, 15:38

Not twice. Never, EVER.

Nayla & Wolfgang

Une voix retentit dans la forêt, troublant alors le calme habituel qui y régnait.

Raaah. Mais lâche moi.


Allez Wolfgang, un effort, je te le demande gentiment.


J'ai pas envie. Va pas me faire croire que tu peux pas te débrouiller.



C'est quoi ça ? Oh ben, visiblement, un jeune homme dans les bois. Qui n'était pas en triste compagnie, à ses côtés, un immense créature blanche ailé, dépourvu concrètement de plume pourtant. Lui tournant autours, lui barrant alors de temps à autre le chemin en penchant alors son long cou pour le regarder dans les yeux. C'était quoi cette histoire ? Tout simplement son affilié, son fidèle Ghost, il est très gentil c'est sûr hein, et il est le genre de bestiole qu'on pourrait qualifier d'utile et intelligente. Faut dire, c'est gros, ça n'a pas besoin de protection et en plus il peut parler de lui-même avec les autres, que demander de plus, après tout les Dieux auraient pût lui donner un papillon pour affilié, et faut avouer que cela lui irait de suite moins bien le pauvre. Mais bon, son affilié n'était pas une copie parfaite de notre homme et notre j'm'en foutiste de première lunatique se retrouvait avec une créature en générale affectueuse. Tout ce qu'il n'était pas au naturel en fait. Le voir affectueux serait juste à mourir de rire. Mais en voilà la preuve, on aurait dit un poulain qui cours après sa maman qui va plus vite que lui et pourtant, il ne lâche pas l'affaire. Que voulait-il ? Du poisson. Du moins. Visiblement Wolfgang n'en avait pas rapporté, mais sa créature semblait avoir décidé qu'il pouvait bien lui rapporter quelque chose de temps en temps. Pourtant, le brun n'en prenait jamais compte, se disant que de toute façon, il pouvait très bien se nourrir seul alors pourquoi s'enquiquiner à lui rapporter un gros poisson du magasin quand il peut faire pareil dans la nature ? Quel flemmard j'vous jure ! Parfois, ils étaient bien pareil. Et comme son Lugia était du genre taquin et à aimer ennuyer son pauvre lié, il le collait, le suivant alors jusqu'en direction de la ville, non sans cesser de lui donner des coups de tête, de l'interpeller mentalement. Bref, on dirait deux adolescent qui se disputent dans un dessin animé. Rien de bien palpitant, mais que voulez-vous, la vie ne l'est pas toujours hein. Et parfois cela se résumait juste à s'éloigner des gens qu'il pouvait trouver souvent agaçant et trop bruyant pour se retrouver avec son ami à faire la sieste tel un flemmard sur le bord de l'eau.

Mais voilà. Il voulait rentrer pour... Eh bien. Pour jouer à la consolé tient, on va dire ça. Il avait terminé une affaire récemment, et n'en avait donc pas reprit une de suite, ainsi il s'était offert quelques jours de repos. Agitant de temps en temps la main droite comme pour lui dire de lui faire de l'air. Son affilié s'arrêta, semblant alors avoir remarqué quelque chose. Il lâcha alors.

Hey, Wolf


Je t'ai dit d'arrêter d'insister...


Nan mais pas ça, t'as entendu ?



Hm ? Oui, vrai qu'il y avait eut un drôle de bruit. Comme un bruit de bête blessé, une très grosse bête blessé en fait. Se regardant l'un et l'autre pendant quelque seconde comme pour savoir qui des deux irait voir, notre homme se porta volontaire, lui intimant de rester ici et de venir que lorsqu'il lui dirait. Tant qu'à faire, autant ne pas se faire repérer si besoin... S'approchant en silence, notre homme pût voir que... Ah non c'était une femme. Une femme toute blanche, du moins c'est la vision qu'il eut d'elle pendant un instant, avant de se rendre compte qu'elle était tâchée de sang, en train de se tenir le flanc, visiblement souffrant le martyr. Ah bon, mais d'où elle sort comme ça, enfin il n'avait pas entendu dire qu'il y avait eut la guerre dans le coin récemment hein. Enfin bon. Soufflant, il sortit de sa cachette, curiosité certainement, mais visiblement approcher comme ça sans rien dire de quelqu'un de blessé n'était pas l'idée du siècle, puisque lorsqu'elle leva son regard vers lui, telle un animal blessé, elle bondit, voulant l'attaquer visiblement avec de l'eau... D'un geste instinctif, notre homme s'était préparé à éviter, ou alors à l'arrêter qu'importe, vu son état il aurait pût largement le faire, mais c'est magique, elle tomba toute seule sur le sol non souffrir encore une dernière fois pour la route. Ok... Presque de façon ridicule, il resta pendant quelques secondes à regarder cette femme étendu sur le sol. Sans même esquisser le moindre geste.

Woh ! Tu fais quoi ? Tu vas pas la laisser là hein ?


… Tu veux que je fasses quoi ? Que je la ramène chez moi et... Non non je connais ce regard, j'vais pas faire ça, j'ai aucune raison de le faire et.



Hm ? Non. Aucun commentaire, cette dite fille n'était pas du tout dans ses bras là tout de suite, vous vous trompez ! Je n'ai pas à me justifier moi de toute façon madame ! Ahem. Bref, je pense que vous l'aurez compris. S'il était en train de la porter avec un air dépité en volant, suivit de son affilié qui avait un air satisfait, ce n'est pas du tout parce qu'il lui avait dit trente fois de la sauver, qu'on ne laisse pas comme ça une femme toute seule dehors. Bon, après réflexion, notre homme voulait bien l'avouer, cela ne se faisait pas. Elle ne lui avait rien fait. Bien qu'elle aurait pût tenter quelque chose contre lui, mais, on va mettre ça sur le compte de la blessure ok ? Au moins le changement express d'avis de notre homme avait permis de passer à « je ne veux pas » à réfléchir à comment soigner quelqu'un. Faut avouer, ce n'est pas son fort, et ce n'était pas Ghost qui allait l'aider, puisque ce dernier dût le lâcher salement lorsqu'ils arrivèrent au dessus de la ville parce que de toute façon, il ne pourrait pas y atterrir. Pff. Lâcheur. C'est donc en soupirant, qu'il se posa devant son petit immeuble. Passant alors la demoiselle en mode sac à patate sur son épaule le temps de chercher les clés et d'ouvrir, avant de la reprendre de façon plus convenable et de la pose sur... Où la mettre en fait. Dans sa chambre sérieux ? Ça fait bizarre. M'enfin. Il n'a pas d'autre lit et... Y a trop de bordel sur son canapé. Soit soit. Va pour le lit.

Fixant alors la jeune femme, le pauvre homme se rendit compte qu'il était bon pour changer la literie à cause des tâches de sang. Gé-ni-al. Heureusement que lui-même n'était pas habillé de blanc. Bon. Que faire. Il était plus habitué à tuer qu'à sauver les gens, il en avait des belles son affilié tient. Bon, voyons voir. Puisqu'elle se tenait la tête plus tôt, l'Ange Déchu approcha sa main gauche pour... Non. On va dire la droite, pour vérifier si elle avait de la fièvre. Moui bon. On va se contenter de lui mettre un gant de toilette imbibé d'eau sur le front hein. D'ailleurs il tenta de nettoyer précautionneusement le sang sur son flanc pour d'avantage voir la plaie. Ah. Mais d'où elle se prenait des tirs comme ça celle-là ? Où traîne-t-elle donc ! Telle est la question. Quoiqu'il en soit. Non sans soupirer une nouvelle fois, il fouilla, espérant trouver un bandage. Chose totalement inutile chez lui, donc au final il dût sacrifier un vêtement pour le déchirer et faire quelque chose du mieux qu'il pouvait. Bon sang, quand on se régénère on a pas tout ce qu'il faut pour ce genre de soin, ça part tout seul !  C'est pourquoi il se contenta de changer la gant de toilette pour lui remettre de l'eau fraîche sur la figure. Avec un peu de chance elle se réveillera vite. Mouais. Quoi hôpital ? Et tu veux qu'il aille y mettre feu ou bien ça va aller ? Pff, tu sors de ces remarques toi vraiment... Prenant une chaise pour s'installer tel un flemmard et s'affaler. Il resta là, l'air particulièrement motivé, mais c'était habituel chez lui. La seul chose qu'il pût faire c'est redonner de l'eau à chaque fois et vérifier que le bandage tenait -quitte à re-nettoyer la plaie une nouvelle fois entre deux.-

Allons-bon. Qu'est-ce qu'il t'est arrivé pour finir comme ça.



Lâcha-t-il pour lui-même.

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Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Dim 17 Mai 2015, 16:55

Elle avait la vague sensation de planer. Outre la douleur insupportable qui lui irradiait le flanc droit, son corps tout entier lui paraissait engourdi. Comme si elle n’avait plus d’emprise dessus. Si elle ne souffrait pas autant, elle aurait pu croire qu’elle n’était plus de ce monde. Car on ne souffrait pas, aux Enfers, n’est-ce pas ? Les sons étaient étouffés. Elle revoyait dans le noir cette silhouette masculine, qu’elle avait vainement attaquée en se sentant menacée. Son visage se déformait dans ses songes et prenait des traits monstrueux. L’un de ses bras, de l’image dont elle se souvenait, était réellement difforme, et métallique. Elle n’avait aucune idée de ce qu’il se passait, si ce n’était cette oppression dans sa poitrine. Elle se sentait cloîtrée. Piégée comme un rat. Les murs autour d’elle se resserraient, sur le point de l’écraser. Ils étaient tout proches. Elle hurla, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle était seule.

Et soudainement, l’environnement cauchemardesque commença à s’effacer, pour ne laisser que du noir. Et cette même silhouette, penchée au-dessus d’elle. Une sensation de froid sur son front, le flanc toujours douloureux. Un mal de crâne titanesque. C’était les seules sensations qui lui restaient. Elle ne pouvait pas bouger. Etait-elle seulement consciente ? Sa vue se brouilla à nouveau et elle replongea dans un paysage sombre et dévasté. Une image de ce que sera la Terre dans un futur probable, si les humains s’enfonçaient plus encore dans l’auto-destruction. Plus de vie. Ni animal, ni végétal à l’horizon. Des océans il ne restait qu’une immense étendue d’eau noire et verte. Polluée à souhait, comme dans ses pires cauchemars. Et toutes ces créatures mortes sur la plage de sable noir. Une larme coula sur sa joue. Ce ne pouvait être. Les dieux n’auraient pas laissé faire ça. Ses pensées se bousculaient. Elle n’y voyait plus clair. Tout n’était qu’un amas d’appréhension et de souffrance. Elle ferma les yeux et se prit la tête entre les mains, priant pour que ça cessât.

Mais quand elle les rouvrit, elle se retrouva face à un mur. Sale et gris, sans ouverture, ni aération. Elle se retourna lentement, pour découvrir des barreaux. Non. Ce ne pouvait être. Elle ne pouvait être à nouveau enfermée là ! elle avait été libérée, elle… le visage haineux du général apparut dans son chant de vision. Haine et appréhension. Elle voulut se jeter sur lui mais elle était paralysée. Elle était à sa merci, sans pouvoir prendre sa forme mythologique. Sans eau à proximité. Elle avait déjà soif. Elle mourait déjà de chaud. Elle étouffait. Non. Elle n’avait pas pu se laisser capturer à nouveau. C’était impossible. Elle s’était jurée. Jamais, plus jamais… Elle ne se laissera pas torturer à nouveau ! dusse-t-elle en mourir… Le général éclata de rire, un rire cliché de psychopathe. Non. Non ! Plus jamais !

« Jamais ! »

Elle se redressa en sueur. Etait-ce… que s’était-il passé ? à son cri de refus, un nouveau cri de souffrance suivit. Une douleur dans son flanc droit la fit grimacer. Elle porta sa main à sa blessure, mais rencontra un tissu maladroitement bandé autour de sa taille. Elle fronça les sourcils, sans comprendre. Elle sentit un linge humide glisser de son front et tomber sur son ventre Elle le tâtonna. Cette sensation de fraîcheur lui disait quelque chose… Elle avait mal au crâne. Elle se sentait si faible… Elle prit le temps de détailler l’endroit où elle se trouvait. Car non, elle ne faisait pas partie de ces idiots qui parlaient tout haut « où suis-je ? » en espérant qu’on leur répondrait. Il ne faisait pas noir, de la lumière filtrait par une ouverture. Elle plissa les yeux, légèrement éblouie. Elle ne se souvenait pas avoir atterrie dans cette… pièce ? Elle écarquilla les yeux. Quatre murs. Un plafond. Pas d’issue.

« Non… »

La panique la gagna presque aussitôt. Elle prit de grande inspiration pour se calmer et maîtriser sa peur. Car oui, notre kirin n’en avait qu’une en ce monde : être enfermée. On l’appelle claustrophobie dans le jargon scientifique. Malgré son état, elle se leva en s’appuyant sur un mur pour se déplacer. Têtue, certes, mais surtout déterminée. Elle avait toujours les mêmes habits, tachés de sang autour de sa blessure. Elle ne se questionna même pas sur le comment du pourquoi. Tout ce qui lui importait était de sortir d’ici. Sa survie en dépendait. Sa santé mentale en dépendait. Elle aperçut la porte sur la gauche et s’y dirigea en chancelant. Elle appliqua délicatement sa main sur la poignée, persuadée d’être espionnée. Elle appuya doucement dessus, pour se faire le plus discrète possible. Mais comme elle n’était pas verrouillée –ce qu’elle trouva curieux, ce n’était pas très intelligent – elle tira de toutes ses forces. La porte s’ouvrit et elle se précipita vers la sortie… pour percuter une fraction de seconde plus tard un être vivant.

« Ah ! » laissa-t-elle échapper avant de reculer comme si on l’avait brûlée.

Ses yeux fous de panique se portèrent sur l’inconnu. C’était la même silhouette que tout à l’heure, mais les traits de son visage étaient… normaux. Seuls les yeux rouges tranchaient sur sa peau pâle, et sa chevelure sombre lui donnait un air ténébreux. Les prunelles bleues de Nayla glissèrent jusqu’à son bras… pour le découvrir exactement comme dans ses songes : difforme et métallique. Des sortes de griffes, qui lui rappelaient des lames de couteau, en ornaient le bout. Elle se sentit aussitôt menacée et recula d’avantage. Mais son visage afficha une expression partagée entre l’agressivité et une sorte de folie passagère.

« Laissez-moi sortir ! » ordonna-t-elle d’un ton menaçant.

Elle refusait de se laisser malmener comme dans son passé. Elle n’avait pas les idées claires, aussi elle n’associa pas les soins qu’on lui avait prodigué avec la présence du grand ténébreux –qui la dépassait d’une tête au moins. Elle sortirait d’ici avant de se faire torturer, dusse-t-elle y laisser la vie.
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Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Dim 17 Mai 2015, 22:48

Not twice. Never, EVER.

Nayla & Wolfgang

Et le voilà en train de faire un de ses fameux aller-retour vers sa salle de bain pour y remplir sa bassine. Enfin, enfin la vider, en espérant qu'elle crève pas vidé de son sang en fait, c'est pas cool d'avoir un cadavre chez soit, surtout pour en faire quoi. Enfin bref, pas de raison que cela arrive, après tout, à défaut d'être une expert en soin, il pouvait au moins tenter de la maintenir vivante pour la laisser se reprendre ? Un truc du style, ce n'était pas le genre de type à faire des miracles, pas du tout, mais au moins, on ne pouvait pas lui reprocher d'avoir fait son possible. Pourquoi l'avait-il embarqué chez lui déjà ? Ah oui. Parce que son affilié lui avait demandé. Je ne te remercie donc pas mon cher, mais bon. Sur le principe notre homme avait autant de raison de la laisser mourir que de la sauver, alors que ce soit l'un ou l'autre c'est qu'une question de fainéantise. Mais je crois que c'était raté pour passer du temps à glander. Au moins, ça changeait un peu. Soufflant, il se regarda dans le miroir. Ah. Il y avait ça et là quelques tâches de sang, rien de bien alarmant, au vu de la couleur de sa cape, cela passait ni vu ni connu, mais lui, ça le perturbait. Pff. S'il n'y tenait pas il l'aurait volontiers balancé à travers l'appartement. Mais bon. Au lieux de ça, peut-être valait-il mieux aller voir ce qu'il se passait dans la pièce à côté. Réveillée ? Peut-être, ou alors elle rêvait encore, puisque visiblement rester silencieuse en dormant n'était pas trop dans son programme. Enfin, si on peut appeler ça dormir, mais on va dire ça comme ça hein. Roulant des yeux. Il lâcha sa bassine encore rougeâtre dans son lavabo avant de se retourner et.. Eh bien de faire les quelques pas qui le séparaient de sa chambre, c'est à dire juste atteindre le couloir. L'appartement n'était pas bien grand, pour ne pas dire qu'il était juste muni d'un salon en guise d'entrée avec une cuisine américaine, un petit couloir avec le long chambre et toilettes, salle de bain. Rien de plus, donc bon, en quelques secondes le voilà pour. Ben non. La poignée de la chambre lui échappa tandis que la porte s'ouvrir pour se retrouver percuter par une petite fuyarde blanche et... Rouge.

Immobile, la regardant alors de toute sa hauteur, notre homme regarda presque bêtement ton torse, comme si une blessure horrible allait apparaître suite au choc, mais non, faut dire qu'au vu de la différence de silhouette entre les deux, c'est à peine si elle avait réussit à le faire bouger d'un centimètre. Et pourtant. Il lâcha alors de la façon la plus vive et pleine de conviction qui soit.

Aie



… Wouah. Bravo, je crois qu'on pourrait lui donnait la palme du plus mauvais acteur sur ce coup-là. Mais bon, vous savez, c'est le fameux Aie, que vous dites alors que très franchement, vos pauvres nerfs n'ont même pas pris la peine de vous faire parvenir à votre cerveau qu'il y a eut un choc à cet endroit-là. Ben là c'est pareil. Stupide non. Bien moins que sa réaction. Enfin, elle est chez un inconnu, mais s'il voulait la tuer, ce serait fait depuis longtemps et surtout, il aurait pût juste là laisser là-bas, cela se serait fait tout seul. Et si c'est pour... Ben autre chose, je vous laisse votre imagination faire son travail hein ! Il ne l'aurait clairement pas laissé se balader dans la maison. M'enfin. Exigeant qu'on la laisse sortir. Notre homme haussa les sourcils, comme s'il était en train d'assister à une pure blague. Ah ? Parce qui l'avait retenu ? Étrangement, cela lui rappelait étrangement sa réaction lorsqu'il était arrivé à l'hôpital, le nombre de fois où il avait exigé, pleuré ou supplié qu'on le laisse sortir en vain. Restant planté devant elle. Il ajouta alors en haussant les épaules.

Si tu veux.



Et c'est tout ? Tu dis rien d'autres ? Mon pauvre Wolfgang, t'as un problème hein, tu sais très bien que si tu la laisses sortir elle ira se faire manger par un chien dans un coin de rue. Oui bon, c'est un peu gros, mais voilà quoi. C'est clairement pas responsable. Puis quitte à perdre son temps à soigner quelqu'un autant le faire jusqu'au bout. Allez un effort ! Après quelques bêtes secondes à ne pas avoir bougé d'un pouce, il fit un pas dans sa direction. Partant du principe que comme tout à l'heure elle ne l'attaquerait pas, du moins ne pourrais pas avec de la magie, physiquement hein, pas besoin de vous faire un dessin de la différence de force entre les deux. Pour finalement se pencher et ramasser ce pauvre gant de toilette qui était tombé sur le sol lorsqu'elle c'était levé, pour tendre le bras droit et lui lâcha bêtement sur la tête. Ouais comme ça, plaf. Prenant cependant soin de garder son bras gauche le long du corps, des fois qu'elle pense qu'il souhaite l'égorger d'un coup de griffe hein, il haussa les épaules.

Faut remettre ton bandage en place, c'est pas du grand art, mais ça évitera que tu finisses par te vider intégralement dans mon lit, ça m'arrangerait pas des masses.



Cependant, il eut la sage pensée de ne pas non plus se mettre à toucher à s'approcher, faut avouer que vu son regard il n'était pas des plus certains d'une réaction s'il se lançait dans ce genre d'observation pouvant être douloureux. Qu'avait-il vécu ? Il ne pouvait le deviner, mais son regard lui rappelait de toute évidence le sien il y a de ça dix ans maintenant. Peut-être que sur le fond c'était ça qui le poussait à se dire que c'était vraiment bête pour elle de mourir. Cependant, n'étant pas décidé à la retenir contre son grès, puisqu'il l'avait si finement dit plus tôt, sa silhouette ne bloquait plus le passage, puisqu’il s'était installé sur la chaise face à elle. Bon si elle voulait partir il fallait le contourner mais voilà quoi, de l'autre côté il y avait une fenêtre donc bon il allait pas faire le tour faut pas déconner... Tapotant alors sa jambe, son bras gauche émettant de léger bruit métallique quand les plaques s'entre-choquait, très discrètement. Il demanda.

Bon alors t'explique ? D'où une pauvre fille se fait canarder avec du gros calibre dans des bois qui sont visiblement vides.



La logique voudrait qu'elle vienne de sur Terre alors. Un coup des humains ? Hm. Ne les accusons pas trop vite, il aura tôt fait de commencer à le faire.

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Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Lun 18 Mai 2015, 22:14

L’inconnu s’était contenté de lâcher un mot pour exprimer sa douleur. Bien que prononcé avec fort peu de conviction. Il n’avait pas tenté de l’attraper, ni de l’enfermer à nouveau dans la pièce. Bon point pour lui. Car sinon la kirin… quoique, non en fin de compte. Elle tenait à peine debout, alors utiliser l’eau contre lui, ou même se transformer ? Impossible. De toute façon le plafond était trop bas pour sa forme mythologique qui avoisinait les 3 mètres au garrot. Elle le détailla longuement, méfiante, restant sur ses gardes malgré la douleur qui fusait dans son flanc droit. Elle avait un peu de mal à respirer, certainement à cause de quelques côtes fêlées voire cassées. Si seulement elle avait de l’eau à proximité… mais elle devait sortir pour cela. L’homme affichait un air plus blasé qu’autre chose. Et certainement pas menaçant. Mais pour elle, cloîtrée entre quatre murs et blessée, cela ne suffisait pas. Il se trouvait devant la seule sortie, alors s’il le fallait, elle… la réponse qui fusa coupa court à toute sa réflexion. Elle la balaya même comme le vent soufflerait une bougie. Nayla écarquilla les yeux, avant de froncer les sourcils, méfiante.

« Vraiment ? » insista-t-elle d’un ton méfiant, mais surpris. « vous allez me laisser partir… comme ça, si je le souhaite ? »

Bien évidemment, cette question, si elle trouvait une réponse, ne la mènera pas très loin, mais elle était tellement surprise par la réaction de l’étranger qu’elle avait été prise de court et n’avait rien trouvé d’autre à répliquer. Vous dire qu’il en fallait beaucoup pour la surprendre serait mentir ; il suffisait d’agir tout autrement de ce qu’elle avait l’habitude de voir. Autrement dit, à peu près n’importe quel citoyen sortant un peu de l’ordinaire pourrait la surprendre par son vocabulaire, ses manières, son comportement… être solitaire et asociale avait ses désavantages. Elle ne se mêlait jamais à la populace, alors forcément, elle n’avait l’habitude que des vieux us et coutume, exactement comme pour le langage.

L’homme fit un pas dans sa direction. Elle plissa les yeux, et s’apprêta à reculer, juste au cas où. Cependant il n’avait pas une attitude agressive, et ses yeux, bien que couleur de sang, n’évoquaient nulle intention malveillante. Enfin, là encore, il lui faudrait plus de preuves pour la convaincre qu’il n’était en rien un danger pour elle. Il se baissa pour ramasser le gant humide tombé un peu plus tôt, puis se releva. Et il fit une chose à laquelle elle s’attendait le moins. Une chose qu’elle n’aurait même pas imaginé, puisque sans véritable utilité. Il laissa tomber le gant sur sa tête. Cette fois-ci les yeux bleus de Nayla s’ouvrirent comme des soucoupes, son regard partagé entre la surprise la plus totale, la consternation, et la pensée qu’il était vraiment, vraiment très bizarre. La bouche entrouverte, elle le fixa pendant quelques secondes sans pouvoir rien dire, interdite. Puis elle se remit de sa stupéfaction et prit le linge humide dans sa main. Elle ne posa même pas la question qui lui brûlait les lèvres, à savoir pourquoi il avait fait ça, parce que ça ne l’amènerait à rien d’en connaître la réponse. Qu’elle devinait peu instructive de toute façon. Non, il était tout simplement étrange.

Son langage était étrange aussi. Il utilisa de drôles de mots pour lui parler ensuite. Il s’exprimait sans réel soin dans son accent, déniant certains mots. Si elle n’avait pas compris le sens de l’expression « des masses », elle avait parfaitement saisi qu’il n’apprécierait pas de voir ses draps tâchés de son sang. Comme c’était délicat de sa part. Elle s’apprêtait à lui répliquer d’un ton cinglant lorsqu’elle percuta le début de son discours. Puisqu’il la tutoyait, elle délaissa le vouvoiement, comme avec Spencer.

« C’est… c’est toi qui m’as soigné ? » demanda-t-elle en posant une main sur le bandage, qui effectivement commençait à perdre de son efficacité. « … Merci. » Elle ne put s’empêcher de finir sur une petite note revancharde : « Même si j’imagine que tu as fait ça pour épargner tes draps. »

Il s’agissait plus d’une pique que d’une certitude. Elle avait juste tendance à prendre les choses au pied de la lettre. Et à comprendre les expressions au sens propre du terme. Les discours imagés ne lui réussissaient jamais. Son sauveteur –apparemment – s’installa sur une chaise, en face d’elle, laissant ainsi le chemin libre jusqu’à la porte. Ce qu’elle avait bien évidemment noté, en jetant un coup d’œil furtif vers la sortie. Cependant, son instinct méfiant de nature lui intimait de ne pas bouger. Et si c’était un piège ? Certes, s’il avait voulu lui faire du mal, ce serait déjà fait depuis longtemps, vu le rapport de force évident qui ne penchait pas en la faveur de la kirin. Cependant, rester debout à se décider, quand on était blessé, n’était pas vraiment recommandé pour la survie, aussi elle choisit plutôt de s’assoir sur le lit, sans le quitter des yeux. Elle se ferait d’abord un jugement sur lui avant d’entreprendre quoique ce fût d’autre.

Il s’adressa à nouveau à elle, mais elle n’en comprit que la moitié, à peine. En fait, l’expression « canarder » lui était inconnue, et elle doutait que le sens « se faire attaquer par des canards » était le bon. Notamment parce que l’image ridicule que ça lui inspira n’avait strictement aucun sens. Elle le fixa donc d’un air stupéfait, avant de cligner des yeux et de remuer la tête pour chasser ces pensées absurdes.

« Canarder ? Gros calibre ? Je ne comprends pas un traitre mot de ce que tu racontes. Pourrais-tu être un peu plus… clair ? »

En attendant sa réponse, elle détacha enfin son regard pour le glisser sur le bandage. Elle écarta le tissu, certainement recyclé d’un habit, pour inspecter la blessure. Elle grimaça, tant pour la douleur que pour l’affreux spectacle. Ce satané humain ne l’avait pas loupée. Il lui fallait absolument trouver de l’eau, beaucoup d’eau, pour se soigner.
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Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Mar 19 Mai 2015, 19:33

Not twice. Never, EVER.

Nayla & Wolfgang

Vraiment ? Il la laisserait partir ? Visiblement, c'est une question qui semblait mérité d'être posé, du moins c'est ce que la jeune femme avait fait. Arrachant alors une mine alors surprise à notre homme. Avait-il réellement la tête du type qui séquestre les jeunes femmes chez lui ou bien ? Non, enfin il ne croyait pas quand même. Il souffla alors pour toute réponse, si elle voulait partir en courant, grand bien lui fasse, une chose est sûre, c'est qu'il n'allait pas lui courir après, il l'aidait, mais faut pas pousser, qu'elle dégringole les escaliers si elle préfère faire ça que de se tenir tranquille pour aller mieux. Faut avouer, qu'il ne savait pas trop si elle allait partir ou pas. C'est pourquoi non sans agir de façon totalement décalée, enfin, comme souvent quoi, notre homme avait finit par s'installer face à elle. Attendant de voir un peu ce qu'elle allait faire. Et visiblement, elle était dotée d'une certaine intelligence, bien c'est déjà ça. Au moins, là voilà installée au moins, l'idée de partir ne semblait plus trop d'actualité. Alors quoi, il allait devoir la surveiller ? Vraiment ? Hm. Mais elle n'avait pas de pouvoir de guérison ou autre cette fille ? Ben quoi ? Il était en droit de se poser la question, il trouvait ça bien pratique sur lui, mais ne pouvait le déplacer sur d'autres. Mais faut avouer qu'on se serait dit que dans ce cas-là, elle l'aurait utilisé dès le début, ou ce serait déjà visible, alors bon... Au lieux de ça, miss yeux en forme de soucoupe tenta alors de parler de façon plus calme, sans lui donner l'impression qu'elle allait le mordre et que donc il n'était qu'un prédateur. Lui qui la soigné ? Hm. Notre homme se mordit très légèrement la lèvre inférieur, se retenant en fait de sortir une réponse qui serait plus bête et inutile qu'autre chose. Ouais, qu'il se contente donc de prendre ses remerciement. Même s'il faut avouer que notre pauvre idiot ne sût trop ce qu'il devait répondre à ce genre de chose. Généralement on ne le remerciait pas, au même titre que généralement il n'aidait pas tant que ça, du moins, pas trop... C'était un spectateur passif qui agissait de loin on va dire, mais là, il l'avait carrément ramené chez lui. Au moins terminer sur une pique lui avait permis de d'avantage savoir comment réagir. Non sans avoir émit un léger raclement de gorge, il lâcha alors avec un sourire en coin. C'était dit de façon moqueuse, mais pas méchante, je dirais que c'était bon enfant on va dire. La tête peut-être pas, mais le ton si.

Hm. Te laisser là-bas aurait été plus efficace pour ça je crois bien, maintenant que tu le dis, j'aurais dût y réfléchir.



… Oui bon, c'était pas cool de dire maintenant qu'il aurait dût y réfléchir avant de la sauver, mais c'était une blague de mauvais goût tout au plus, d'ailleurs le léger rire, court et discret qu'il avait émit soulignait ce fait. De toute façon elle était là et n'allait pas maintenant changer d'avis et la balancer par la fenêtre, lunatique le gars mais faut pas abuser... Restant ainsi installé, il tenta de se renseigner sur le pourquoi du comment, mais hélas, elle... N'avait rien compris ? Sérieusement ? Notre Enderstar resta un instant à la regarder comme ça, comme pour vérifier s'il s'agissait d'une blague ou pas en fait, mais... Visiblement non, elle n’avait pas compris ce que signifiait canarder et gros calibre ? Wouah ! Mais d'où elle sortait cette fille en fait ! Ça lui apprendra à écouter son affilier et ramasser des femmes dans les bois comme ça ! Levant alors les sourcils en signe d'étonnement, il resta un peu bouche-bé. Heu... Comment dire. Oui il était presque en train de réfléchir le pauvre, il attendait une réponse, mais pas vraiment... ça en fait. Ce n'est que lorsqu'elle commença à écarter le tissus pour inspecter la blessure que cela le fit réagir. Il se redressa aussitôt sur son siège pour avoir son bras gauche attraper sa main trop proche de la plaie. Ouais c'était une réflexe, le relevant, son regard se planta dans le sien. Il parla alors, non sans lâcher un bruit avec sa bouche, un bruit comme pour indiquer un « pas touche ! ».

Touche pas à ça. C'est déjà pas beau, c'est à se demander pourquoi on t'a tiré avec un truc si gros vu ta taille.



Non sans vérifier sa réaction, son bras gauche gardait toujours fermement son poignet, ses griffes métalliques n'avaient même pas du l'effleurer, c'est tout un art ça part contre. Tandis que dans son autre mains, il tentait de regarder si la balle était là, ou si c'était magique. Et visiblement, c'était toujours là. On va pas s'en sortir comme ça, c'était une évidence. Sans dire mot, il se leva alors pour aller récupérer sa bassine d'eau de tout à l'heure et revenir avec cette dernière remplie d'eau propre. Se remettant à sa place. Là, il daigna enfin répondre aux interrogations qu'elle se posait bien qu'au final, c'était un peu lui qui attendait une réponse.

Canarder... En gros, j'te demandais qui t'a tiré dessus avec une si grosse arme. C'est pas un simple pistolet cette affaire, t'as encore la balle à l'intérieur c'est une évidence, et à moins d'avoir une idée géniale pour régler ça, tu vas avoir du mal à guérir.



Allez demoiselle, c'est le moment de montrer tes super talents. Non ? Bon ben, à défaut d'attendre une réponse, notre homme délicat -ou pas trop en fait- puisqu'il se mit à passer le tissue sur la plaie pour y retirer doucement le sang qui s'y était de nouveau accumulé. Peut-être qu'il allait se faire mordre, se manger une claque, mais bon, il était du genre solide, donc il partait confiant. Ce serait lui, il aurait pût pousser le vice à aller chercher cette balle pour commencer tel un barbare, mais avec un peu de recul, c'est peut-être pas une si bonne idée que ça. Quoiqu'il en soit. Il tint bon pour faire compresse sur la plaie, en profitant alors pour resserrer un bandage avec le reste de tissus qui traînait à côté de lui. Bon, elle n'avait certainement pas dût apprécier ça, au même titre que cela devait être douloureux. Une nouvelle fois, son regard sanglant croisait le sien, comme pour déterminer dans quel état elle était maintenant, rien de tel que les yeux pour mieux comprendre les gens. Et c'est là qu'il sortit la chose la plus improbable du moment. Mais en fait cela lui était d'un coup venu à l'esprit.

Tu veux un jus de fruits ?



… Wolfgang, tu vas sortir de suite, et sauter par la fenêtre. Tout de suite ! .. Le pauvre, il trouverait le moyen de dire que c'est pour la réconforter de sa blessure et toc ! Mais pas sûr que ce soit ça dont elle ait le plus besoin en fait. Mais ça il ne pouvait pas deviner que l'eau c'est magique pour elle. D'ailleurs lui même avais envie d'un jus de fruits là d'un coup... Oui laissez-le penser à ce qu'il veut quand il veut !

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Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Mar 19 Mai 2015, 23:22

Quand elle avait insisté, il avait eu l’air aussi surpris qu’elle quand il lui avait accordé le droit de sortir. Il s’était contenté de soupirer, sans doute de dépit. Ce n’était pas tellement la réaction d’un geôlier. Visiblement, il ne s’attendait pas à ce qu’elle fût aussi méfiante envers lui, et surtout à le suspecter de vouloir l’enfermer, ou de lui tendre un piège. Sa première impression avait sans doute été faussée par son état plus que fébrile, lorsqu’il était apparu subitement dans la forêt. Elle allait reconsidérer son point de vue sur lui… de toute façon, elle le trouvait bien plus étrange que malveillant. Après tout, avec cette arme permanente sur son bras, il avait eu maintes fois l’occasion de la blesser. Pourtant, seule la blessure par balle ressortait sur sa peau blanche. La méfiance commença à s’estomper, lentement mais sûrement, pour être bientôt remplacée par la curiosité. Enfin, pour l’instant l’urgence n’était pas de s’interroger sur le comportement de cet individu, mais bien de trouver de quoi se soigner. A savoir, de l’eau en grande quantité.

A la réplique qui avait suivi les remerciements de la kirin, il répondit un peu de la même façon, mais d’un ton moqueur et avec un sourire en coin, tout pour dire que ce n’était pas bien méchant. Enfin, pour le commun des mortels, certainement. Mais là, il s’agissait de Nayla. Elle ne le prit pas vraiment mal, bien sûr. En fait, elle resta littéralement sans voix. Elle ouvrit la bouche pour la refermer aussitôt, consternée. Elle n’avait pas l’habitude qu’on lui répondît de la sorte. Elle fronça alors son petit nez, puis pinça les lèvres, signe de son irritation.

« Effectivement, de ce point de vue là… C’est à se demander ce qui a bien pu te traverser l’esprit. » répliqua-t-elle d’un ton légèrement cynique.

Naturellement, elle n’avait pas pu se retenir de renchérir sur le sujet. Cela ne ferait nullement avancer les choses, mais Nayla était ainsi. Mais elle n’allait pas non plus se montrer ingrate envers son sauveteur, aussi elle décida de passer l’éponge. La raison pour laquelle il l’avait amenée chez lui ne l’amènerait à rien, après tout. C’était son problème, pas celui de la mythologique. Elle soupira, quelque peu agacée. La douleur lui mettait les nerfs à rude épreuve. Quand elle avoua n’avoir rien compris à sa demande, elle eut la satisfaction de le voir bouche-bée à son tour. A croire qu’il s’agissait d’une compétition à celui qui déstabiliserait le plus l’adversaire par ses répliques et/ou ses comportements les plus inattendus. Et vu la tête qu’il tirait, il ne s’attendait vraiment pas à ce genre de réponse. Lui laissant le temps de reprendre son aplomb et de trouver des mots compréhensibles, elle voulut inspecter la blessure et évaluer le niveau des dommages. Elle le quitta ainsi des yeux et approcha sa main du bandage. Mais une poigne ferme l’en empêcha.
Ce jeune homme ne saura jamais à quel point il eut de la chance de se trouver devant une Nayla faible et fatiguée. Car sinon il aurait sans doute perdu un bout de quelque chose pour l’avoir touchée. Elle détestait par-dessus tout qu’on la touchât, surtout les inconnus, sauveurs ou non. Elle tenta de se dégager, mais avec ce corps humain, et après avoir perdu beaucoup de sang, sa force ne faisait pas le poids face à celle du grand ténébreux. Elle leva vers lui un regard bleu glacial et courroucé. Qui malheureusement, avec les cernes et les yeux rougis, perdait quelque peu de son influence.

« Lâche-moi ! » persifla-t-elle. « Tu me prends pour une débutante ? » lança Nayla en tentant à nouveau de dégager sa main. « Je procure des soins tous les jours, je sais très bien ausculter des plaies comme celles-ci, j’en rencontre souvent malheureusement. J’ai même vu pire. Je voulais seulement évaluer les dommages et calculer la quantité d’eau dont je vais avoir besoin. »

Nullement impressionné par son ton autoritaire, le jeune homme, plutôt que de la lâcher, inspecta lui-même la blessure, sans doute à la recherche de la balle qui l’avait causée. Elle se raidit en sentant une telle proximité. Elle n’aimait pas ça. Il finit par la libérer pour se lever. Elle ramena sa main contre sa poitrine, en se frottant le poignet, comme pour tenter d’effacer la sensation d’emprisonnement. Elle le suivit du regard, l’œil à nouveau méfiant et quelque peu rancunier. Il quitta la pièce pour revenir vite avec de l’eau propre dans la bassine. Toute lueur antipathique quitta ses yeux lorsqu’elle le vit arriver avec son chargement. Ce serait peut-être suffisant, ça… mais elle devrait s’arranger pour se rapprocher le plus possible de la surface, et là c’était une autre affaire. Elle pourrait compter sur sa maîtrise de l’eau pour la conduire jusqu’à la plaie, mais… aurait-elle assez d’énergie pour ça ? Pendant ce temps de réflexion, le jeune homme s’était rassis, et daigna enfin reprendre sa question.

« ç’aurait été plus simple de dire "tirer dessus" dès le début, mais passons. »

Nayla frissonna lorsqu’elle sentit le tissu sur les bords de la plaie. Non mais vraiment, cet homme avait une chance de miraculé. Il ne se rendait pas compte qu’elle n’appréciait pas cette proximité ? Raide comme un piquet, elle le laissa néanmoins faire, d’une part parce qu’il l’avait déjà fait, de toute façon, lorsqu’elle était inconsciente. Et d’autre part, parce que la fraîcheur lui fit du bien. Les quelques gouttes d’eau qui restèrent sur le bord de la blessure pénétrèrent dans la chair, à son ordre muet, pour gagner les tissus endommagés. Bien sûr, cela ne refermerait que quelques vaisseaux, tout au plus, mais au moins, son pouvoir fonctionnait.

« Pour répondre à ta question, je traquais des trafiquants sur Terre. J’en avais déjà tué trois quand l’un d’eux m’a surpris alors que le vent avait tourné, raison pour laquelle je ne l’ai pas senti arriver. Et il m’a tiré dessus avec une grosse arme, un gros calibre comme tu dis, pour qu’elle soit efficace sur ma forme animale, nettement plus grande et plus dense que ce corps fragile… Aïe ! »

Il était en train de compresser la plaie pour lui refaire le bandage. Alors qu’elle avait l’intention de retirer tout tissu. Vraiment, c’était frustrant.

« Je te remercie de te préoccuper à ce point de ma blessure, mais je vais devoir défaire ce bandage tôt ou tard, si je veux pouvoir me soigner. Et comme tu le dis, la balle est restée dans mon flanc. Il va falloir la retirer, et pour ça j’aurais peut-être besoin de ton aide… »

Elle s’apprêtait à lui demander un plus grand récipient lorsqu’il lui posa la question la plus incongrue et inadaptée à la situation. Elle le fixa avec de grands yeux surpris, cligna plusieurs fois des paupières, tandis qu’elle cherchait quoi répondre d’intelligent à une telle demande.

« Du… du jus de fruit ? Je doute que ce soit vraiment le moment, et ce n’est pas tellement ce dont j’ai besoin, mais… non, je ne veux pas de jus de fruit. Merci quand même de l’attention. »

Elle ne cessait de l’observer, à présent, partagée entre la curiosité et la consternation la plus totale. Mais qui penserait à offrir du jus de fruit à une femme en besoin de soin ? Certainement pas elle, mais lui visiblement semblait appartenir à la catégorie… elle ne le comprenait décidément pas. Nayla se pencha et glissa une main dans la bassine puis appela l’eau jusqu’à elle. Un mince filet se dessina et remonta son bras, pour redescendre ensuite son buste jusqu’à la blessure. Cela lui demandait un effort, normalement négligeable en parfaite santé, mais considérable dans son état actuel. Cela ne suffirait pas. Elle interrompit le contact, laissant l’eau retomber avec un « splotch » sans cérémonie, et se tourna vers son bienfaiteur.

« Je n’ai pas assez de force pour diriger l’eau jusqu’à la plaie, il faudrait donc que je sois en contact direct avec elle. Aurais-tu un récipient plus grand, dans lequel je puisse me glisser ? Il me faudrait plus d’eau, également. Surtout si on retire la balle, la blessure se remettra à saigner et il me faudra agir vite avant de perdre connaissance. »

Ceci lui paraissait être une demande légitime. Elle n’avait absolument pas l’impression d’abuser du temps et de la générosité – si s’en était – du jeune homme. Après tout, il avait bien re-nettoyé la plaie, il pouvait donc bien aller chercher plus d’eau. Nayla ne s’en rendait pas compte, et ne l’avouerait pas de toute façon, mais elle avait un côté, comment dire… précieux.
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Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Jeu 21 Mai 2015, 23:33

Not twice. Never, EVER.

Nayla & Wolfgang

Visiblement, cette fille n'avait pas vraiment d'humour, ou pas trop, mais en fait, notre homme trouvait ça marrant. Comment ça pas logique ? Mais si, les gens bizarre vous dirons que ça l'est. Et puis, vaut mieux qu'il le prenne bien non ? Ce serait bien dommage qu'il s'agace pour rien et la lance sur le palier pour s'en débarrasser. Mais en fait, ce qu'il trouvait d'amusant à tout ça, c'est le côté cassant que cette femme avait, qui pourtant était adoucit juste derrière souvent. Du moins, c'est l'impression qu'il avait. C'est d'ailleurs pourquoi lorsqu'elle prit au pied de la lettre sa vanne, il ne pût s'empêcher d'avoir un sourire en coin et un ricanement léger. Oui, on pourrait dire que c'est de la moquerie, un peu, mais il trouvait ça drôle que voulez-vous, laissez-le donc s'exprimer. Il aurait tout aussi bien pût relancer une blague et en remettre une couche, puisqu'elle semblait du genre têtue, mais bon, il avait également autre chose à penser et il était au fond persuadé qu'elle ne lâcherait pas le morceau. Coriace la petite. Mais si la petite voulait pas devenir un cadavre sur son lit, fallait y faire quelque chose. Et visiblement, voir la blessure par-lui même était la meilleure idée qu'il lui vint à l'esprit. Osant même lui prendre le poignet, l'entravant alors dans ses mouvements. Il en avait un peu conscience, mais certainement pas autant qu'il le faudrait, elle n'aimait pas qu'il la touche ainsi. D'ailleurs, elle ne manqua pas de tenter de lui faire comprendre, tirant sur sa main, et lui donnant des ordres. Mais comme ci c'était ça qui allait le faire lâcher prise... Elle avait beau s'y connaître, c'est toujours différent quand c'est sur soit, parce qu'on souffre, parce qu'on a pas la même vue. Bref, plein de raison qui peuvent appuyer le fait qu'il doit lui-même regarder cette plaie. Chose qu'il fit, puisque de toute façon elle ne pouvait s'échapper à son emprise juste ainsi.

Après un diagnostique, notre homme avait émit l'hypothèse de lui retirer la balle, mais bon c'est pas le genre de chose à faire à la légère, la plaie se mettrait à saigner abondamment, autant dire que c'était plutôt délicat comme situation. Mais visiblement, il était assez détendu pour s'asseoir et poser des questions... Ne comprenons d'ailleurs pas en quoi le mot canarder était difficile à comprendre mais bon, elle semblait être une sacré originale à ses yeux donc... Pourquoi pas. Se préparant alors à repartir en séance de nettoyage de plaie, notre Enderstar parut alors légèrement se crisper lorsque mentionna les humains. Alors comme ça c’était eux qui lui avaient fait ça, pas étonnant. Il savait que tous n'étaient pas forcément ainsi, mais faut avouer que depuis qu'il savait qu'il y avait un monde pour vivre sans eux, eh bien il y restait. Il ne les aimaient pas, c'est des idiots, ils réagissent toujours de façon mauvaises, parfois invoquant même des excuses bidons pour une soi-disant bonne cause. Son regard c'était alors durcit pendant un très bref instant donnant alors l'impression d'avoir littéralement envie de bouffer quelqu'un. Pourtant, ce n'était pas elle qu'il visait. Mais faut avouer que le massacre qu'il avait fait à l’hôpital lors de sa fuite lui revint en tête, ayant presque envie de recommencer... Il souffla tout simplement.

Les humains...



Ouais. Il n'en dit pas plus, comme si quelque chose le dérangeait réellement. Son ton était devenu glaciale, encore heureux qu'il avait arrêté les soins sur la plaie, c'était un coup à y enfoncer son poing sans le vouloir. Heureusement qu'il était capable de se calmer aussi vite qu'il s'énervait. Il s'imagina alors une scène de massacre, ferma les yeux un instant. Avant de se reprendre. Pense à autre chose Wolf allez. Un jus de fruits... C'est la première chose qu'il pensa en revenant sur terre. Avant de se rendre compte qu'elle lui parlait en fait toujours la pauvre. C'est qu'elle était devenue soudainement bavarde. D'ailleurs, il avait entre temps réalisé qu'elle avait parlé d'une forme animale, une espèce d'hybride.. ? Un truc gros ? Hm. Il aurait pût perdre son temps à chercher ou à jouer les devinettes, mais pour l'instant, cela ne s'y prêtait pas trop. Allons-bon. Il n'allait pas l'empêcher de se soigner hein si elle avait une technique miracle il était pas contre mais avant toute chose. Jus de fruits ! Et faut avouer que la situation était plutôt ridicule, la tête de la blanche en disait long d'ailleurs. Pourquoi proposait-il soudainement ça. Sans aucune raison. Eh bien. Il en avait subitement envie. Ça allait le calmer on va dire. Cependant, il attendit, malgré son refus. L'observant d'un œil curieux et observateur la demoiselle maîtriser l'eau, du moins tenter sans grand succès. Une créature qui maîtrise l'eau ? Faut avouer qu'il n'avait pas les plus grande connaissances du monde en mythologie et hybride donc. Il ne pût faire aucun lien. Mais il la regardait juste d'un œil admiratif, restant même quelques secondes en mode bug total à la fixer alors qu'elle venait de lui demander un récipient plus grand pour pouvoir se soigner avec l'eau... Eh oh ! Wolfgang ! On se bouge ! Clignant des yeux. Il se leva sans rien pour s’éclipser. Ok, il aurait pût dire quelque chose mais non, tout ça pour en plus revenir avec un verre de jus de fruits et le siroter en se plaçant à nouveau devant elle. Dans le genre je suis bizarre jusqu'au bout, il est pas mal le gars... Il fit d'ailleurs d'un air naturel et d'un seul coup particulièrement détendu.

J'en avais envie... J'ai ce qu'il te faut, bouge pas. Et mord pas non plus, j'vais pas te bouffer les belles femmes faut laisser intact.



Ben quoi ? C'est vrai et c'est gentil de dire qu'elle rentrait dans la classe belle femme nan ? C'était dit tout seul en tout cas. Et il eut le temps de consommer à toute vitesse sa boisson. C'est qu'il avait soif en fait le bougre. Avant de s'approcher, lancer un regard comme pour insinuer un « tu me frappes pas. » et se pencher pour la soulever. Étrangement, notre homme d'un naturel un peu bourrin et brusque était capable d'être délicat. Il avait une blessé dans les bras en même temps... Le métal froid de sa main gauche étant alors sous ses cuisses pour éviter de la blesser ou autre d'avantage. Oui bon elle aurait pût marcher, mais il avait la flemme de la faire bouger ou autre. Alors voilà. Pas le choix, il la porte. De toute façon il était toujours plus fort qu'elle-là donc bon. Arrivant dans la salle de bain il la déposa tout simplement dans la baignoire pour y faire couler de l'eau. Ben... C'est un récipient comme un autre. Accoudé sur le bord de la baignoire, laissant alors l'eau remplir un peu la baignoire. Appuyé sur son bras mécanique de façon nonchalante, il posa une question en attendant.

Tu dis avoir une forme animale. Mais c'est quoi ? J'suis pas spécialiste mais je ne connais rien qui maîtrise l'eau, en fait je m'y connais pas du tout. Mais si tu peux te soigner avec de l'eau ça va être plus simple.



Cependant, il arrêta l'eau à un certain niveau. Ce serait un peu con qu'elle se vide bien plus rapidement parce qu'elle est engloutit dans l'eau sa plaie, surtout lorsque la balle sortira. Donc... Voilà. Il n'avait plus qu'à attendre ? D'après elle, elle pouvait se débrouiller alors soit. C'est pourquoi il ne pût s'empêcher de lâcher une autre vanne débile.

T'en fais pas, si tu coules je te repêche. … Et sinon t'as un nom où tu es Miss Yeux en Soucoupe ?



Ben, quand on a pas le nom on donne des surnoms, c'est logique d'après lui. D'ailleurs il avait dit ça avec un léger sourire en coin, cela lui allait bien, en même temps il l'utilisait souvent... Et d'ailleurs au final il n'avait pas pensé à se présenter...

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Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Ven 22 Mai 2015, 17:17

Apparemment, ce jeune individu semblait faire partie de la catégorie des petits malins qui ne se gênaient pas pour provoquer, même gentiment, leur petit monde et semer leur sens de l’humour partout autour d’eux. Manque de pot pour lui, il était tombé sur la plus imperméable des femmes de l’île à ce genre de plaisanterie. Elle prenait tout au sens propre et au pied de la lettre, ou presque, et ne connaissait guère le jargon de ce qu’elle appelait « la nouvelle génération ». Autrement, l’argot et les codes entre jeunes contemporains. Il allait devoir faire avec, cela-dit, pour le temps qui lui restait à ses côtés. Au bout de quatre siècles, elle ne changerait certainement pas aujourd’hui. Heureusement pour lui, il n’insista pas et résista à l’envie de surenchérir. Je dis heureusement, car notre kirin était des plus entêtées, et elle ne lâchait jamais prise, sauf pour une très bonne raison. Par contre, il avait l’air assez sceptique quant à ses capacités d’auto-inspection. Ce qui l’agaça, un peu, pour être modeste. Elle se contenta de pousser un genre de sifflement exaspéré entre ses dents. Mais elle n’avait ni le temps, ni l’énergie pour pousser plus loin  le débat. Elle décida donc de répondre à ses questions, d’un incroyable débit de parole –n’oublions pas qu’elle parlait peu, et peu souvent, et toujours pour dire quelque chose d’utile. La douleur lui faisait tourner la tête, notamment parce qu’elle ne pouvait pas respirer comme elle le souhaitait. Mais ses sens n’en étaient pas effacés pour autant. Aussi elle perçut le changement intérieur chez cet homme. Tout passait dans le regard, et ce sentiment, elle le connaissait, et très bien. La haine. Ainsi donc, elle n’était pas la seule à les détester. Elle s’abstint de poser des questions, car cela ne l’intéressait guère en l’instant présent, et ce n’était pas ses affaires. Par contre, elle n’oublia pas de confirmer les soupçons de son hôte.

« Oui, les humains. » confirma-t-elle d’un ton sec et haineux. « Toujours et encore les humains ! Ils sont fourbes et déloyaux. Il n’y a bien qu’eux pour faire preuve d’une telle lâcheté ! » cracha-t-elle.

Sa colère n’était pas tournée contre lui. En fait, complètement absorbée par son dégoût pour le genre humain, elle n’était pas réceptive à l’humeur ombrageuse de l’autre grand ténébreux. Seulement, se mettre en colère signifiait aussi accélérer son rythme cardiaque et sa respiration. Ce qui lui causait encore plus de souffrance, aussi elle s’obligea à se calmer en fermant les yeux. Si elle avait été en meilleure forme, elle aurait très probablement passé ses nerfs sur un objet quelconque pour le fracasser contre un mur. Elle allait devoir se contenter de rester passive. La proposition saugrenue de son bienfaiteur eut tôt fait de la distraire, et malgré son refus poli, ce dernier se leva pour disparaître un instant. Elle haussa un sourcil en le voyant revenir avec un verre plein dans la main. Elle continua de le fixer ainsi jusqu’à ce qu’il lui fournît une explication. Qui fut accompagnée d’un conseil –ou d’une suggestion, peut-être. Elle fronça les sourcils, concentrée sur le « ne mords pas non plus », aussi le pseudo-compliment passa à côté.

« Pourquoi tu me d… Qu’est-ce que tu fais ? »

Il s’était levé et lui avait jeté ce regard suggestif lui intimant de ne rien faire. Ce qui n’était jamais un très bon signe d’ailleurs. A présent il la soulevait dans ses bras. Sur le coup elle n’en crut pas ses yeux, puis elle commença à protester.

« Hey, lâche-moi, repose-moi ! »

Hélas, elle ne pouvait se débattre sans souffrir, ou pire, déclencher de nouveaux saignements. Elle fut ainsi conduite dans une pièce adjacente, dans toute sa frustration et sa dignité déchue. Il la déposa dans un grand récipient, ce qu’on nommait une baignoire, mais dont elle ignorait l’existence jusqu’à aujourd’hui –pourquoi en utiliser une quand on se baigne tous les jours, je vous le demande. Elle le fixait, froissée, les bras croisés.

« Tu aurais pu me demander mon avis d’abord ! Je peux marcher, je ne suis pas une enfant ! Et je n'aime pas qu'on me touche. »

Vaine tentative de raisonnement, car elle sentait que ses remarques glissait sur lui comme de l’eau sur la roche. Elle laissa échapper un bruit de bouche réprobateur, qui s’étouffa bien vite quand elle sentit l’eau monter. Son attitude changea aussitôt, passant d’un agacement profond à un subtile soulagement. Elle glissa une main sous le niveau. C’était tout à fait ce qu’il lui fallait, même si cet élément de consommation courante n’était pas des plus purs.

« C’est parfait » commenta-t-elle, satisfaite, avant d’écouter sa question. « Je suis un kirin marin. Un mythologique ressemblant à un dragon aquatique, mais avec une corne, et qui tient un peu du cheval. De ce fait, je maîtrise l’eau, et oui je peux me soigner avec. »

L’étranger coupa l’arrivée d’eau, jugeant le niveau suffisant. Mais, lui confia-t-il, il ne souhaitait pas qu’elle coulât. Elle en aurait presque rit tellement c’était ridicule. Elle se contenta d’hausser un sourcil, comme à son habitude, passant l’éponge sur le surnom saugrenu. Elle avait déjà été appelé « Miss Glaçon » par le dieu du vent, et cela ne lui faisait ni chaud ni froid, mais elle préférait tout de même qu’on la désignât par son prénom.


« C’est fort aimable de ta part, mais ce ne sera pas nécessaire. Je ne coule pas dans l’eau. Et j’ai autant de risque de me noyer que toi d’étouffer à l’air libre. » lança-t-elle d’une traite d’un ton neutre, avant de rajouter :
« Tu peux m’appeler Nayla. »

Elle ne chercha pas à connaître son prénom, ne jugeant pas cela nécessaire. Ceci dit, elle s’occupa du bandage. Elle le défit lentement et soigneusement, visant à ne pas créer de nouveau traumatisme pour sa blessure. Ce n’était guère facile, car le moindre contact lui déclenchait une décharge dans tout le flanc. Elle supporta néanmoins la douleur sans broncher, jusqu’à ce que la plaie fût en contact direct avec l’eau. Elle put aussitôt bloquer le saignement. On pouvait voir l’élément remuer légèrement, comme mu d’une vie propre. A cet instant, Nayla fixa son hôte de ses prunelles bleues.

« Quoi qu’il arrive, surtout, ne me sors pas de l’eau. »

Ordre ou supplication, peut-être un peu des deux. La suite des événements ne sera guère agréable pour elle, pour lui non plus, peut-être. Le calibre utilisé était assez gros pour lui laisser une blessure de la largeur de deux doigts. C’était suffisant pour qu’elle puisse y glisser les siens. Elle serra les dents, se préparant à l’effusion de souffrance qui allait suivre, puis plongea ses appendices dans la plaie. Une grimace déforma ses traits, elle pinça les lèvres pour retenir un cri. Non, elle ne flancherait pas. Dès qu’elle sentit le métal étranger, elle l’attrapa aidée de ses ongles, et grâce à sa maîtrise de l’eau elle en facilita le retrait. La balle tomba dans la baignoire avec un « schklong » sonore, alors que Nayla laissa enfin échapper un gémissement de douleur. Le sang commençait à se déverser dans l’eau, aussi elle rassembla son énergie et activa son pouvoir guérisseur. De l’eau pénétra aussitôt dans la plaie et stoppa rapidement l’hémorragie. Ceci fait, elle laissa son don procéder de lui-même aux étapes de régénération tissulaire, tout en se laissant sombrer lentement dans l’inconscience, épuisée.
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Re: Not twice. Never, EVER. {Wolfy} | Sam 23 Mai 2015, 16:29

Not twice. Never, EVER.

Nayla & Wolfgang

Bon, s'il y avait quelque chose à retenir de tout ça, c'était certainement les propos de cette jeune femme sur les humains, elle semblait les apprécier autant que notre homme. C'est peut dire. Si le pauvre n'était pas trop occupé à tenter de calmer ses nerfs pour éviter de les laisser exploser d'un coup, crispant ses mains. Il ne pût que se dire qu'au moins elle était tombé sur quelqu'un ayant autant d'amour à leur donner, un truc à noter et retenir certainement, mais pour plus tard, on va dire que pour l'instant fallait se calmer pour terminer son jus de fruits -sisi c'est très important!- et aller la faire soigner, ou du moins, puisqu'elle disait avoir besoin d'eau, la déplacer directement dans la baignoire était visiblement la meilleure solution qui lui vint à l'esprit. Si elle pouvait vraiment le faire, cela lui faciliterait grandement la tâche de ne pas vouloir d'un cadavre dans son domicile et puis en plus de mettre du sang partout, faut avouer que la baignoire c'est de suite moins gênant, il aurait peut-être dût la coucher là-dedans dès le début en fait. Bon, c'est pas ce qu'il y a de plus confortable mais cela aurait pût lui convenir il en était presque sûr ! Ahem. Bon. Allez souffle un coup mon grand, non sans s'assurer qu'elle ne tenterait pas de lui sauter à la gorge, parce qu'il avait crû remarquer depuis tout à l'heure qu'elle n'appréciait pas les contact. Mais très franchement, flemme de la faire se déplacer par elle-même et de salir le chemin jusqu'à sa salle de bain, la déplacer par lui-même était bien plus simple et surtout, vu le poids qu'elle faisait et la force de notre jeune homme, ce n'était pas ça qui allait lui demander un effort hors du commun hein. Mais bien sûr. La miss ne pût s'empêcher de râler, tel un chien hargneux, mais un petit chien en fait, qui aboie, mais qui ne le mordit pas. Encore heureux, c'était à coup à le faire lâcher net et dans ce cas, elle aurait été perdante dans l'histoire. Hargneuse mais assez intelligente pour ne pas faire n'importe quoi on va dire. Une fois dans la baignoire, la blanche lui fit une remarque pour affirmer -en gros hein, c'est ça que ça voulait dire- qu'elle était une grande fille, et n'aimait pas qu'on la touche.

Ce à quoi, notre brun ne pût s'empêcher de soupirer en roulant des yeux. Pas comme s'il ne l'avait pas remarquer, mais c'était bien plus simple comme ça. D'ailleurs il crût bon de souligner un fait depuis le début de leurs rencontre.

J'ai cru comprendre. Mais t'es plus à ça près je crois.



… C'est vrai que jusqu'à maintenant il l'avait porté trois fois, lui avait attrapé le poignet et compressé et nettoyé plusieurs fois une plaie. Donc je crois qu'une fois de plus ou de moins, c'était plus trop l'important. Mais bon, il se doutait bien que cela ne devait pas changer grand chose dans dans l'esprit de la.. Kirin. Ben oui maintenant il pouvait mettre un nom sur la créature qu'elle était et faut avouer qu'il était bien content qu'elle lui fasse une petite description. Au moins cela lui permettait de visualiser la chose, et d'au passage se rendre compte une fois de plus qu'on pouvait croiser des créatures vraiment étrange, s'il l'avait su gamin... Mais bon, il était sûr que cette forme semblait bien plus impressionnant et robuste que sa forme humaine, si elle était sur Terre sous cette forme, ce n'est pas étonnant qu'on ne lui ait pas tirer dessus avec de simple pistolets en fait. Ceci explique cela... D'ailleurs il lâcha le commentaire le plus constructif de l’histoire, et pourtant je vous assure qu'il était réellement intéressée par son histoire hein, il était juste occupé à tenter d’imaginer la forme de la chose dans sa petite tête. Il n'était pas désinvolte à ce point, même si visuellement, on aurait presque dit.

Oh.



Ben quoi, il était trop occupé à penser, c'est bien connu que les hommes ne peuvent pas faire deux choses en même temps ! Non je rigole c'est pas ça. C'est juste que... Voilà c'est Wolfgang y a pas besoin de se justifier, elle devrait avoir compris un peu comment il est depuis tout à l'heure non ? Comment ça pas sûr. Roh puis zut. Au moins, elle pouvait également faire de l'humour, bon sans le ton qui va avec, mais notre Ange Déchu y avait compris de l'humour, ce qui lui fit laisser échapper un léger bruit d'amusement entre ses lèvres fermés, tout en affichant un sourire en coin. Bon ok il avait compris qu'elle pouvait pas se noyer, au moins c'est toujours bon à prendre vu qu'elle comptait se retirer une balle. Eh bien soit Nayla, fais donc, notre brun te regarde faire ! Accoudé sur le bord de la baignoire, accroupit ainsi, il hocha alors doucement de la tête, affirmant qu'il la laisserait faire son truc tranquille. Pas besoin de lui en dire plus hein, sur le principe elle pourrait lui dire « laisse moi me tuer tranquille, s'il te plais. », notre homme la laisserait faire. Certains pourraient dire que c'est être sans pitié ou autre, et pourtant parfois laisser la personne faire ce qu'elle veut peut-être une preuve de pitié hein. Rien n'est tout gentil dans la vie. Et voir une jeune femme en train de souffrir dans une baignoire était visiblement quelque chose à regarder comme ça. Sans même bouger d'un pouce, n'affichant pas la moindre expression. De toute façon, elle le voulait et se soignait, donc bon, il n'allait pas faire... Quoi donc d'ailleurs. Y a rien à faire, si ce n'est regarder et laisser faire. Profitant de cette danse que lui offrait l'eau. C'est que c'était efficace son truc. Mais faut avouer qu'il trouvait assez peu pratique le fait de devoir avoir beaucoup d'eau pour se régénérer, notre homme était capable de se faire des soins affreusement douloureux sans rien de particulier. Tant qu'il n'est pas mort, ça peut marcher presque. Il attendit donc. Jusqu'à ce qu'elle sombre dans l'inconscience, et enfin jusqu'à ce que l'eau arrête de faire son effet, il avait même prit la peine d'aller se chercher un autre jus de fruits, histoire d'attendre que la plaie disparaisse en fait. Ne sachant trop si elle mettrait du temps à se réveiller ou pas. Il mis deux secondes à se demander s'il la laissait baigner dans une eau devenu rouge ou s'il faisait l'effort de la sortir...

Tendant alors le bras pour vider la baignoire, il observa tout de même curieux cette blessure pour se rendre compte que c'était bien efficace son affaire. Au moins, c'était réglé. Attrapant une serviette, il l'enroula dedans pour faire une barrière entre elle et prochainement ses draps devenus rouge. Et la posa là, pour finalement se dire, qu'il avait manger un truc. C'est pourquoi il ouvrit la fenêtre pour passer par-là par pur flemme, descendre au marchand déployant ses ailes pour faire au final ce trajet encore plus rapidement. Revenant avec un sac et des barres de céréales qu'il appréciait au chocolat. Grignotant son truc sur le rebord de la fenêtre. Les ailes ainsi repliés dans son dos. Il resta silencieux à attendre en mangeant tranquillement son truc dans son coin. Jusqu'à ce qu'il agite nerveusement ses doigts métalliques. Cherchant à faire passer cette sensation désagréable et parfois douloureuse qui parfois lui prenait ce bras, comme s'il sentait un peu plus ses plaques et diverses choses de métal ayant pris la place de toute ses choses là pour vous faire un bras qui fonctionne. Bon. Au moins... Il pouvait se remplir le ventre et avoir un peu d'air et faire sortir cette odeur de sang de sa chambre.

Faudrait que je songe à leur re-faire payer ça une fois, ça fait longtemps.



Ouais, il marchait parfois par envie, de vouloir aller leur faire la peau pour se venger de ce qu'il lui était arrivé. Parfois il oubliait et parfois il avait une piqûre de rappel comme là.

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Not twice. Never, EVER. {Wolfy}
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