Retrouvaille autour d'un bon repas! (PV Atsuo!)

Je regardais l'heure dans la cuisine, bientôt, c'était le couvre-feu, la pire heure qui soit dans un restaurant, même si il était aussi modeste que le sien. Je souriais en voyant les clients affluer petit à petit dans le bâtiment qui tenait le restaurant de son patron. Ses cris rythmait le service qu'on allait faire. Je passais un moment à préparer les plats à la suite des autres, avant découvrir parfois dans la salle pour servir quand le patron se mettait au fourneau, ça avait intérêt que ça bouge et vite. Donc je servais les clients avec mon éternel sourire aux lèvres. Je virevoltais un peu en voyant le sourire de mes clients, bien que peu nombreux, ils avaient des exigences qu'on s'empressait d’exécuter avec mon patron. Les choses étaient ainsi, je continuait mon boulot, alternant la cuisine et les services, c'est dans ce moment qu'une voix qui m'était pas inconnue m'abordait. Je me retournais avant de faire face au jeune homme que j'avais croisé au marché, je pouvais voir son affilié, toujours aussi blanc, c'était marrant quand on voyait le temps extérieur. Il devait être facile à perdre. Je souriais et posais le plat au client avant de me tourner vers le jeune ange. A peine était-il là, il réveillait en moi une envie irrépressible de câlin. Pourtant je ne voyais en lui qu'un petit frère de cœur. Je frottais ces cheveux. Quelle canaille, mais j'appréciais les enfants pour leur franchise. Je riais doucementavant de m'arrêter.

-Désolé, c'est qu'avec le boulot, je n'ai pas fait attention à toi Kieran. Comment vas-tu ?
-Atsuo, la table sept !
-J'arrive chef ! Désolé, je vais prendre ta commande, dès que j'ai fini avec cette table.

Je m'éclipsai pour le laisser seul à nouveau. Je prenais le plat avant d'aller à nouveau en salle pour aller déposer le plat avec mon sourire habituel avant de retourner vers le jeune homme. J'avais tout d'un professionnel, il faut dire que j'avais eu le pire des profs pour servir, sévères et méchant, mais ce n'était pas important, tant que je cuisinais et que je le faisais par simple plaisir tout allait bien. Je riais avant de m'installer tout près de lui.

-Dit-moi ce que tu veux Kieran, je suis sûr que tu va te régaler, je cuisinerai, pas question que je laisse le patron te faire goûter à ses plats avant les miens. Donc ça sera quoi ?

Je ponctuais ma phrase d'un petit rire, il n'était pas rare que je m'amuse avec les clients ce qui amenait à revenir, car on ne pouvait pas dire que mon patron était accueillant. J'étais un peu le cœur généreux de cet endroit. Mon sourire enchantait plus d'un, le chef me l'avait dit. Pourtant je ne voulais que de Logan dans ma vie pour le moment. Bien que je me demandais comment allais ce jeune homme que j'avais vu quelques fois, mah, il finirait par revenir.  Je n'avais aucun souci à ce que certains clients reviennent peu, ils avaient une vie. Le restaurant ce n'était pas donné.

J'avais même pas entendu son accord, mais je voyais qu'il aimait ce que j'avais fait, c'était cool. J'étais tout de même un peu rassuré qu'il aime ce que je fais, ce n'étais pas rien. Je passais une main dans mes cheveux sombres, je lui souriais doucement. Il était étonné que je sache cuisiner, c'était choquant que cela que je puisse le faire ? Mah ce n'était pas grave, je ne lui avait pas dit que j'étais cuisinier ou pas. Oh puis ce n'est pas un souci, je l'avais surpris car j'avais bien fait mon plat. IL était d'accord pour le surnom, au moins, je n'aurai pas à le nommer toujours par son prénom, il était plus agréable de parlé entre amis. Puis il me parlais de ce qu'il avait vécu, c'était assez impressionnant, il vécu tant de choses depuis. Lyrnaël avait un demi-sœur, je l'avais vue lors du barbecue, enfin je crois. C'était une fille spéciale, comme son frère, cela la rendait unique et agréable dans un certain sens. Il squattait la maison de cette dernière avec un certain Felix. Jamais vu, mah on pas connaître tout le monde. Encore moins moi, ce n'est pas la fin du monde. Je l'écoutais. J'apprenais que tous les trois il était blonds, comme quoi, c'était comique comme coïncidence. Il avait vécu des choses nombreuses, il avait des rencontres surprenantes. Je gardais mon sourire sur le visage. Je penchais la tête quand il parlait d'un démon qu'il n'avait apprécié. Il était pas à l'aise, je le voyais, il me demandait ensuite ce que moi je devenais. Je me grattais le menton avant de lui répondre.

-Bah depuis la dernière fois, il s'est passé pas mal de choses aussi, je me suis invité à un barbecue, j'ai vu la demi-sœur de ton frangin, je l'aime bien cette fille. J'ai surtout fait évolué la relation que j'avais avec un ami, maintenant on est presque ensemble, pas en couple, mais presque. J'ai aidé aussi un gamin pas très chanceux, le pauvre, il s'est pris une table sur le dos, ça doit faire mal. Faut que je fasse ton autre plat, je reviens vite.

La cuisine n'était pas bien loin, je courrai pour l'atteindre, je me me mettais rapidement au boulot. Ce n'était pas bien complexe. Il suffisait de faire comme d'habitude. Je respirais doucement avant de continuer le repas que je faisais, je m'amusais à cuisiner, c'était une passion que j'avais. Peut-être que depuis les enfers ma mère me l'avait transmise, mah, ce n'était pas possible. Je finissais mon plat en quelques minutes, minutes où il du digérer tout ce que j'avais dit, ce qui était pas mal. Je mettais la nourriture dans un récipient fait pour. Je revenais près de lui.

-Voici la suite Kik, je te souhaite à nouveau un bon repas. Je pense qu'avec tut cela, tu aura bien assez. Même si ton affilié s'emmêle.

Je riais doucement avant de m'installer en face de lui, Kojiro venant se poser sur mon épaule. Il était là car il n'avait pas peur de l'autre affilié.

Je me contentais de sourire, le repas servi, je n'avais plus grand chose à faire. Tout de même, c'était plaisant d'être en compagnie de ce jeune homme. J'appréciais sa présence, comme celle d'un ami. C'était un peu près cela. Tant mieux, je me voyais pas être autre chose que cela. J'ai une personne à qui je tenais plus, et je ne suis pas du genre à faire n'importe quoi. Fin, ça dépends de beaucoup de choses. Je haussais les épaules, sachant que j'avais fait de mon mieux pour ne pas forcer cet homme à faire qu'il ne désirait pas. Je n'étais pas comme cela. Je posais une main sur la table avant de voir mon affilié à mes côtés, il frappait ma main de son bec, l'affilié du garçon était dans une posture fâcheuse. Alors même si j'étais un prédateur, je me disais que la sympathie de son lié pourrait le calmer, j'effaçais ma présence au cas où. On se savait jamais avec ces bêtes-là. Après tout, elles sont cardiaques. Donc, il était un peu mieux comme cela. Il avait été fier du nœud. Je le retirai dès qu'il recommençait à manger. Je n'avais pas le cœur de voir cette créature mise à mal comme cela. Il donnait à manger à son lié, c'était mignon à mes yeux. Ce n'était pas compliqué de l'être. Je riais quand il me disait qu'elle avait prouvé que ma nourriture était pas nocive. Je me grattais le cou avec mon grand sourire, celui que j'affichais souvent. Il était content de son repas, c'était tant mieux.

« Merci à toi Kik, cela m'as fait plaisir de tout préparer. Comme à chaque fois que je cuisine. J'y prends du plaisir et encore plus en voyant le sourire des personnes comme toi. Cela me va droit au cœur. Je remarque que nos vies ont été chargées depuis la dernière fois. Cela me fait plaisir. Et toi les amours ? A moins que tu sois trop jeune pour y penser. »

Je riais franchement, car il ne pouvait pas en être autrement. Je cessais quand le souffle venait à me manquer, je me moquais pas, sauf put-être de moi-même. Car je suis comme cela. Me prendre en dérision n'étais pas bon sûrement, mais au moins, ma vie était moins sombre par ce comportement. Rire de soi est une marque de confiance. J'avais confiance en ce que me réservais la suite. Je ne baissais pas les bras facilement, je souriais, même si les ténèbres m'entourai. Je grattais les plumes de Kojiro, car au moins, cela me permettait de calmer cette habitude que j'avais au boulot, celle de bouger plus que d'habitude et de courir à gauche et à droite. Un vrai serveur, pourtant, je cuisinais. J'aimais faire le service, voir le sourire des gens, les voir manger et se régaler. Gardant pour moi souvent que j'étais le responsable de leur engouement face au plat.

« Je suis désolé, j'ai voulu plaisanter, je ne suis pas doué, ahaha. Je te fais le dessert ? »

Je posais la question, car les clients ne voulait pas tout de suite, par moments.

Je regardais les clients, ils semblaient content eux aussi. Tout allait bien, tant mieux. Je gardais mon sourire, un peu de bonne humeur était toujours la bienvenue. J'ignore ce qui se passe dans la tête de ce garçon, ce n'est pas mes affaires et tant mieux. Je cuisinerai encore pour lui, vu qu'il aimait. Je pourrait le faire plus régulièrement des coucous surprises. Je ne suis pas un manipulateur. Je l'écoutais me dire qu'il était pas si jeune que je le croyais, seize ans, à peine deux ans de moins que moi. Cela ne faisait pas beaucoup en fait. Je ne pouvais plus le considérer comme un enfant. Je me grattais le cou. Un peu gêné de ce qui s'était passé. Une fille, ça me faisait bizarre, mais dans un sens, ce n'était pas plus mal qu'il aime les fille. Je hochais la tête en souriant, chacun son penchant, le mien et le sien sont différent, mais on pouvait parfaitement s'entendre, j'en suis sur. J'y croyais dur comme fer. J'étais en droit de l’espérer. Même i son attachement à son affilié le rendait mignon. Extrêmement mignon. J'avais à nouveau envie de le serrer comme un frère. Je secouais la tête. Il me demandait ce qu'il avait sur la carte. Je réfléchissais un peu.

« Des glaces, il y a quatre parfum je crois. Chocolat, vanille, fraise et café. Sinon, peux te faire une spécialité japonaises, bien sûr, j'aurai changé les ingrédients d'origine, je ne garanti rien. Hum, je pourrai te donner de la mousse au chocolat. Je te laisse le choix Kik. »

Même si c'était la première choses que j'avais apprise, j'avais parfois du mal avec les desserts, car la cuisine comme tout autre art est subtil, encore plus est quand on devait changer la matière comme en pâtisserie. Je gardais mon sourire. Je savais que le dessert n'était pas automatiquement compté, donc, je pouvais me le permettre. Je buvrai bien un thé à la menthe. Je gardais en tête que je pourrai le faire plus tard si l'envie y était toujours. Je m'apprêtais à me lever dès qu'il disait ce qu'il désirait, comme il y avait pas beaucoup de monde, je pouvais me permettre ce genre d'écart. Ce n'était rien si je faisais pas mon boulot, tant que l'argent rentrait. Son patron n'aurai rien à redire sur mon absence en cuisine. Au pire, je ferai la plonge. Ce n'était pas la mort. D'ailleurs, je me levais pour débarrasser rapidement les tables vides, mais pleines des couverts et assiettes ainsi que verres. Je revenais vers lui. Au moins, on pouvait plus me crier dessus pour ces choses à faire. Je passais une main sur la table que je débarrassais aussi de ses plats. Au moins, c'était fait et ça lui laissait du temps pour prendre sa décision. Je posais un regard sur le jeune homme.

« Je n’imaginais pas avoir presque le même âge que toi. C'est spécial, mais je ne suis pas déçu. Tu aura une fille pour toi, j'en suis sûr. »