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 you & me against sadness ♔ (jamelicya)

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you & me against sadness ♔ (jamelicya) | Jeu 30 Avr 2015, 15:04


open your mind & heart
james & aelicya
the two of us
«Pense à Phaon pour l'oublier dans mon étreinte
Plus douce et plus fidèle, amant d'après-midi,
D'extrême après-midi, mais non pas attiédi,
Que me voici, tout plein d'extases et de crainte.

Va, je t'aime... mieux que l'autre : il faut l'oublier.
Toi : souris-moi du moins entre deux confidences,
Amazone blessée ès belles imprudences
Qui se réveille au sein d'un vieux brave écuyer »


Elle a ce corps de ses dix-neufs ans, ces yeux noisette captivants, l'émanation de l'âme intrépide insolente. Elle est belle. La jolie enfant de sang, où se mêle des mimiques calculées, des amants qui s'enchaînent, et qui ne sont plus encore que les quelques notes de son existence qui font rythmer son âme fragile. L'éteinte à ses souvenirs se répète chaque fois que le soleil se couche, que la nuit recouvre de ténèbres la ville éclairée par les lumières artificielles dès l'instant où la Lune se montre. Elle passe des heures entières à scruter de son regard profond la candeur du satellite, et sa mémoire se fond dans des pensées nocturnes. Et son impétuosité cesse aussitôt qu'elle se retrouve seule avec elle-même. Elle lève le regard devant le miroir qui ne reflète qu'une pâle poupée trop maquillée, pas assez habillée, excessivement abîmée. La vie, la mort, tout ça, elle a goûté de trop près. Mais elle aime, encore et encore, de cet amour brûlant qui consume ses veines et réveillent des ardeurs cachées au fond de son être superficiel. Des années déjà que la nuit brûle son âme et la ramène à la triste réalité de sa solitude permanente et de cette pathologie affective qui la ronge un peu plus. Elle veut être aimée, aimer, encore, plus, jusqu'à se perdre à nouveau dans des amours désespérés. Elle ne veut que ça, ne recherche que ça. Et son coeur bat dans sa poitrine, tambourinant trop fort pour qu'elle n'en souffre pas.

Elle scrute son téléphone à la recherche du moindre mot d'amour reçu ou émis, pour elle, par elle. Elle fouille, lit les messages qui défilent sans réellement les analyser, jusqu'à ce que son doigt manucuré d'un rouge vif s'arrête quand son prénom s'affiche sur l'écran lumineux. Elle sourit. « Tu me manques. » Écrit avant-hier, à 2h36. Elle sourit face à son propre culot. Elle avait du le réveiller. Puisqu'elle n'avait pas eu de réponses. Elle soupire encore, las de ce manque qui se fait trop grand chaque fois qu'elle pense à quelqu'un qu'elle ne voit que trop peu. La comédie permanente l'épuisait littéralement, ce jeu d'acteurs parfait dans un rôle de top-model exubérant et capricieuse - colérique en somme - , constamment, chaque fois qu'autrui la rencontrait. Stop. Elle veut faire une pause, arrêter le prompteur et trouver un peu d'air dans cette asphyxie dont elle ne peut plus se défaire au quotidien.

10h17
Elle repasse une dernière touche de rouge sur ses lèvres pulpeuses et les agite pour étaler le maquillage. Ses cils étendus par le mascaras, l'eye-liner noir qui souligne son regard dur, ses bijoux clinquants qui sont la parfaite parrure de la pétasse délurée qu'elle s'efforce de paraître, elle chausse ses louboutins et arrache son sac griffé au porte-manteau dans lequel elle balance aveec négligeance les affaires dont elle aurait besoin pour sortir. Prendre l'air.
Elle quitte son appartement luxueux et entre dans l'ascenseur au sol de marbre de sa résidence. Elle fait face au miroir. Analyse. Révise. Parfaite.« Comme d'habitude... » Sa vanité n'a d'égal que sa lassitude et le ton presque agacé avec lequel elle s'exprime trahit son ennui qu'elle cultive depuis trop longtemps déjà. Les portes s'ouvrent et sa démarche assurée dévoile le masque qu'elle s'est à nouveau octroyée. Elle est la perfection. Confiante et sauvage, elle se veut fantasme là où elle recherche l'amour romantique de toutes les princesses. Elle était cette perfection paradoxale. Elle marche sans direction, juste prendre l'air lui permet déjà de se vider la tête et d'apaiser ses tourments. Voir du monde, l'agitation, la foule qui se précipite. C'est ce qu'elle veut. Mais ce n'est plus suffisant. Ses traits se dessinent sous la petite fille qu'elle est, impatiente et anxieuse, qui craint de se laisser choir dans une vie monotone qu'elle fuit en permanence. Elle regarde son portable, encore. Et attends. Toujours. Plus. Son oxygène.


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James « Sirius » O'Malley
James « Sirius » O'Malley
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J'ai traversé le portail depuis le : 01/04/2015 et on me connaît sous le nom de : H. Relyse Mon nom est : James « Sirius » Jack O'Malley Actuellement je suis : Célibataire, mais pour combien de temps ? Il paraît que je ressemble à : Sirius Black (Harry Potter) + Kougami Shinya (Psycho Pass) + Aaron Jonhson (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss AMAZING.
Re: you & me against sadness ♔ (jamelicya) | Jeu 30 Avr 2015, 21:02







JAMES & AELICYA
« You & me agains sadness »

Ce matin là, je venais de m'apercevoir que j'avais reçu un message. Un message provenant d'une personne que je n'avais revu depuis un long moment. Long moment qui m'avait paru long comme l'éternité. Me souvenais-je de son visage. Assurément oui. Que faisait-elle désormais ? Mille et une question la concernant s'agglutinèrent dans ma tête telle de la guimauve que je commençais à me donner des maux de tête. Soudainement, mon coeur fit une sorte de "boum" qui me surprit. Je m'étais levé et avais rapidement posé ma main sur ma poitrine afin de faire baisser mon rythme cardiaque en respirant longuement. Cette "surprise" au réveil avait actionné en moi une certaine impatience. Me souvenant que je n'avais pas eu l'occasion de répondre à ce message, je répondis de la manière la plus spontanée possible et sans passer par quatre chemins : « Miss you too darling. »

Darling.. Honey. Voilà les petits surnoms que je donnais à mes amis proches. Vieille habitude que j'avais pris en étant à Londres. Malgré le fait que je m'étais habitué à la vie Sanctuarienne, il restait en moi une once du britannique que j'étais.
Aujourd'hui, jour de repos, je n'avais pas cours du moins. Rassemblant mes affaires, je décidai d'aller faire une petite promenade certes matinale, mais qui me permettrait peut-être d'apercevoir Oliver. J'avais une mine affreuse, j'étais fatigué, des cernes se voyaient sur mon visage. Le cas d'Oliver me donnait des cauchemars. J'avais peur qu'il parte. J'avais peur. Anna était morte maintenant. Anna.

J'avais mis une chemise noire, non vraiment assortie à mon jean bleu foncé. J'enfilais ensuite mes baskets et direction l'extérieur. J'avais un appartement dans le centre ville de Skyworld, j'avais débuté récemment de nouvelles études en droit, politique, sciences humaines et économie option défense contre les forces du mal haha. Oui je disais ça comme ça mais il y a avait un peu de tout en fait. Bref, au lieu de parler de ma vie d'étudiant, revenons à cette journée qui allait sans doute bouleverser ma vie en quelque sorte.

Prenant l'air un instant, je me dirigeai subitement vers le marché, me rappelant que j'avais quelques courses à faire. Finalement, après avoir inspecté un bon nombre d'étalage, rien d'utile ne m'était venu à l'esprit. Puis tout à coup, en tournant légèrement la tête, je perçus une silhouette familière. De longs cheveux roses, un regard ensorcelant...
Sans réfléchir, je laissai tomber le marchand avec qui je négociais un prix pour accourir vers cette personne. J'avais comme en moi, un besoin de l'interpeller, besoin de lui parler, besoin de la revoir. Ma main se posa sur son épaule et ce fut d'un regard pétillant accompagné d'un sourire de gamin que je m'exclamai :

▬ Aelicya ! J'ai cru que je n'allais jamais réussir à te rattraper ! Tu marches drôlement vite.


Belle. Elle était belle. Elle est belle. Jamais je ne pourrai contredire cela. Aelicya. Elle avait un de ses charmes qui vous empêchait de regarder ailleurs. La première fois que je l'avais croisée c'était le jour de l'enterrement de Lisbeth. Lisbeth était une grande soeur pour moi, une confidente, ma conscience, je l'aimais énormément. Evidemment, ce n'était que de l'amitié entre nous, de l'affection sans arrière pensée. Puis un jour, elle est partie.
Aelicya a été l'un des piliers qui m'avait aidé à me remettre de ce drame.

▬ Dis donc, tu n'as pas pris une ride depuis la dernière fois.


Un petit rire s'échappa de mes lèvres puis je pris sa main pour y déposer un léger baiser. Tel un gentleman. Bien entendu, sans arrière pensée. Je finis mon acte par mon habituel « honey » et je levai les yeux vers elle.

▬ Tu m'as manqué. Ca te dit de prendre un café avec moi ?


Impatient comme j'étais, je ne voulais pas la laisser répondre et lui prendre la main pour l'emmener dans le premier café que je voyais. J'avais besoin de la voir, javais besoin de lui parler. Mon coeur allait craquer. Finalement, elle accepta avec plaisir et nous nous rendîmes dans un café, à quelques pas, où nous nous installâmes sur la terrasse puis qu'il faisait plutôt beau.

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Re: you & me against sadness ♔ (jamelicya) | Jeu 30 Avr 2015, 22:12


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D'extrême après-midi, mais non pas attiédi,
Que me voici, tout plein d'extases et de crainte.

Va, je t'aime... mieux que l'autre : il faut l'oublier.
Toi : souris-moi du moins entre deux confidences,
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▬ Dis donc, tu n'as pas pris une ride depuis la dernière fois.
▬ Bien sûr que non, chéri.

Peut-être qu'en fait, son oxygène c'était ça. Des bribes de mots reliés les uns aux autres qui sortent de la bouche si bien dessinée de cet homme. Il n'était qu'un gamin, quand elle y réfléchissait, à ses manières de s'exprimer élégantes et juvéniles à la fois, ses mimiques d'enfant qui trahissent son innocence et son trop plein de gentillesse. Mais quand ses yeux se posaient sur lui, elle voyait l'homme derrière le joli môme. Le corps élancé finement musclé, des cheveux noirs de jais et le regard rieur.
Sa bouche ses yeux.
Ses bras ses mains.
Son torse ses épaules.
Son corps son coeur.

▬ Tu m'as manqué. Ca te dit de prendre un café avec moi ?
▬ C'est bien le strict minimum.

Aelicya marche aux côtés de James et son coeur comble le vide qui la faisait suffoquer il y a quelques minutes encore. Le simple parfum du leader des Joker lui insufflait un nouveau souffle de vie et elle se tenait trop proche pour prétendre qu'il n'a aucune importance. Bien sûr qu'il en avait. Il était le doux baume à son âme tourmentée et le moindre de ses mots cassait la douleur incessante de l'esprit de la mannequin. Elle savait les responsabilités de James et ne lui demandait jamais rien de plus, parce qu'il était gentil. Et souvent elle se disait que sa gentillesse le pousserait à en faire d'avantage. Elle ne veut pas. Lui en demander trop, un peu plus, parce qu'elle abuse, et elle abusera encore et encore de lui. Jusqu'à la culpabilité.

▬ Je ne te vois plus.

Pas assez. Elle se retient d'ajouter cette réflexion qu'elle sait évidente pourtant. Ils ne se manquaient pas autant l'un à l'autre quand ils se voyaient régulièrement. Combien de fois s'était-elle questionné pour songer à ce qu'il faisait, où il était, avec qui il était. S'il allait bien. Si elle lui manquait ou non. Parce qu'il lui manquait. Et par cette phrase, elle dévoile le manque insoutenable qu'il provoquait chaque fois qu'il était loin. Trop loin.

▬ Je vais commencer à croire que tu vois quelqu'un d'autre.

Aelicya ajoute à son insidieuse accusation un sourire fébrile et qui sonne trop faux. Elle jalouse toutes celles susceptibles de la faire chuter de son piédestal jonché au-dessus de tous. Elle avait été là, au moment de l'enterrement de Lisbeth. Elle avait vu la peine de James et son coeur s'était ouvert à elle car trop fragile. Et elle ne le comprenait que trop. Cela concordait presque au moment de sa rupture avec Ivan. Cet amour brisé qu'elle avait ressenti, elle avait retrouvé ce sentiment à travers James quand il lui racontait Anna. Il tentait encore vainement d'atténuer sa douleur, mais elle avait lu entre les lignes et écrit la suite. Et sa douleur était sienne. Plus que n'importe qui.

▬ Pour une fois que je t'ai pour moi toute seule, tu m'accordes combien de temps ?

Aelicya s'asseoit à la terrasse du café, au soleil, et s'abstient de sortir son paquet de cigarettes. Elle avait eu ce côté paranoïaque de préserver James et son coeur qu'elle savait fragile. Et il était bien le seul avec qui elle se privait de sa drogue douce. Elle n'était pas stressée, en sa présence. Besoin de rien d'autre.

▬ J'avais... beaucoup de choses à te dire.

Hydra, entre autres. Elle avait toujours tenu ça secret, mais l'importance de leur lien se faisant de plus en plus importante, lui confier ses sentiments paradoxaux concernant l'hydre sonnait comme un aveu. Et puis, elle se dit un instant qu'il le prendrait mal. Quel est le pire ? Son visage crispé s'adoucit encore un peu plus, et puis finalement, elle ne voulait plus parler de rien. Il lui suffisait. Ta présence, Ton odeur. Ton parfum, Ta chaleur. Ta gentillesse, Ta douceur.


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Re: you & me against sadness ♔ (jamelicya) | Sam 09 Mai 2015, 16:26







JAMES & AELICYA
« You & me agains sadness »

Il fallait que j'en parle à quelqu'un. Absolument. Malgré mes sourires, ce n'était qu'une façade pour ne pas inquiéter mon entourage. Mais combien de temps allais-je tenir ? Allais-je flancher ? Oliver n'était plus le même. J'avais peur, peur qu'il tourne encore plus mal. Avec moi, il se comportait comme d'habitude, mais dès lors que je le quittais, il devenait quelqu'un d'autre. Je m'inquiétais pour lui, jour et nuit, mon angoisse grandissait chaque jour. Et ce depuis le retour de...
Je pensais tellement à Oliver et à Anna que j'avais détourné un instant mon attention d'Aelicya. C'était deux personnes qui depuis quelques jours ne sortaient plus de mon esprit. Pourtant, Aelicya était là pour apporter un peu de soleil dans ma vie. Elle était enfin là devant moi.

▬ Je ne te vois plus.. Je vais commencer à croire que tu vois quelqu'un d'autre. Pour une fois que je t'ai pour moi toute seule, tu m'accordes combien de temps ?

Je lui souris tendrement. La voilà qui faisait sa jalouse haha. Enfin, c'était une plaisanterie bien sûr. Parfois, il m'arrivait de me dire qu'elle me faisait penser à Emma. Ah ma chère Emma. Toujours là à me tirer les oreilles parce que je faisais des bêtises dans son dos et qu'on ne se voyait pas assez. Et oui aussi à cause du fait que je ne faisais pas attention à ma santé. Je m'étais mis à fumer depuis la mort de Lisbeth. J'avais eu une période dépression qui sans le JOKER et Aelicya aurait pu être encore d'actualité. J'avais presque réussi à arrêter jusqu'au jour où Oliver changea. Ma vie est foutue de toutes façons, je savais qu'un jour je quitterai ce monde, et ça, bien avant les personnes que j'aime.
On s'est assis sur la terrasse du café, il faisait si beau, il ne fallait pas que je gâche une aussi belle journée en si bonne compagnie. Pourtant les mots me démangeaient les lèvres, ils voulaient sortir. J'avais envie de tout lâcher d'un coup.

▬ J'avais... beaucoup de choses à te dire.

▬ Moi aussi. Et, ce ne sont pas de bonnes nouvelles...


Aelicya me jeta un regard surpris. En même temps, vu l'air de chien battu que j'avais pris, son regard ne m'avait même pas étonné. Oui, cela ne se voyait pas comme ça mais j'avais tellement de choses sur le coeur à dévoiler. Et puis, j'étais un peu perdu. Je ne savais plus trop quoi faire. Je pris ma tasse entre deux doigts, la porta à mes lèvres, bu une gorgée et me rappela que je n'avais pas mis le sucre. Faisant une grimace, je reposai mon café et rajouté les deux sachets de sucre qui se trouvaient à ma disposition et commença à touiller. Mon regard se perdit un instant, pourquoi est-ce que tout arrivait si vite et me tombait dessus sans me laisser un seul temps de répit ?
Le silence ne fut pas long, il avait duré seulement quelques secondes. Je n'aimais pas mettre les gens mal à l'aise et surtout pas Aelicya.

▬ Ne t'en fais pas, ça va ça va. Fis-je en souriant encore une fois. Je t'écoute dear, ça va toi ?


J'eus un moment de nostalgie, la dernière fois qu'on s'était vu, c'était aussi dans un café. On avait fini sur une note négative. Je m'en rappelle. C'était le lendemain où on avait retrouvé Oliver. Je me souviens encore de mon regard assez grave, lui disant qu'on ne pourrait peut-être plus se revoir autant. Je devais m'occuper de lui, c'était mon meilleur ami, mon frère. Cela remonte à plusieurs mois maintenant.

▬ Je suis désolé pour la dernière fois. Je t'expliquerai tout. Ça me fait plaisir de te voir, vraiment. Je pense que... J'en ai besoin. Bref. Les dames d'abord.


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Re: you & me against sadness ♔ (jamelicya) | Sam 09 Mai 2015, 18:01


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Va, je t'aime... mieux que l'autre : il faut l'oublier.
Toi : souris-moi du moins entre deux confidences,
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Le visage inquiet de James heurte le coeur d'Aelicya qui se met instantanément à tambouriner dans sa poitrine. Sa fragilité cardiaque lui pèse, même si elle n'en dit rien, et elle craint de le voir s'effondrer sous ses yeux d'un instant à l'autre. Qu'aurait-elle fait dans ce cas ? Si il venait à tomber et qu'elle devait le conduire à l'hôpital ? Sa conscience aurait probablement pris le pas sur la panique et elle se serait empressé de le mettre en sûreté avant de chuter à son tour. Si on lui enlevait le peu d'oxygène qu'elle avait encore aujourd'hui, elle n'aurait pas tenu le choc. Et puis James se reprend. Affiche ce sourire doux qui illumine ses traits candides.


▬ Moi aussi. Et, ce ne sont pas de bonnes nouvelles...

Elle l'observe silencieusement et son inquiétude grandit à mesure que les secondes de blanc passent, sans que ni l'un ni l'autre ne prononce un mot. Aelicya savait parfaitement à quoi James pensait et ça lui crevait le coeur de briser des relations comme ça. Sa jalousie se tait et sa colère gronde insidieusement contre ceux qui provoquent une tension pareil. Elle le sentait préoccupé.

▬ Ne t'en fais pas, ça va ça va. Fis-je en souriant encore une fois. Je t'écoute dear, ça va toi ?

Une fois encore, il redevient e leader charismatique et solide qu'elle devinait alors qu'elle était l'une des seuls à être aussi éloignée du Joker et aussi proche de James. Elle enviait sa place. Celle qui lui permettait de respirer et d'oublier les obligations liées à son statut privilégié. Pourtant, Aelicya était consciente que le Joker et bien d'autres encore passait avant elle.

▬ Je suis désolé pour la dernière fois. Je t'expliquerai tout. Ça me fait plaisir de te voir, vraiment. Je pense que... J'en ai besoin. Bref. Les dames d'abord.
▬ Je ne t'en voudrais jamais pour ce genre de choses. Et... Aelicya s'arrête quelques instants avant de reprendre, comme pour se rassurer un peu plus. Moi aussi, j'ai besoin de toi.

Cette affirmation était de notoriété commune de chacun des deux, pourtant il lui semblait important de lui rappeler. Comme un secret intime entre les deux, elle tenait à préserver son exclusivité. Et pourtant, elle savait que c'était à son tour en premier de confier ses erreurs.

▬ J'ai... Plus ou moins rencontré quelqu'un.

Aelicya frappe fort et marque une coupure à son coup d'éclat. Les mots virevoltent dans son esprit et elle devait recoller chacun d'entre eux pour expliquer clairement sa situation si incompréhensible pourtant. Elle baisse la tête, comme fautive. Et puis elle poursuit, sans oser relever ses yeux bleus.

▬ En fait, ce n'est rien de sérieux. Disons que c'est juste... physique. Mais j'ai besoin de cet homme. Même si je ne l'aime pas. Je ne sais pas trop comment expliquer...

Subitement, elle reste pétrifiée de honte. L'emprise d'un homme sur elle la rendait fragile et elle savait que cet aveu sonnait d'autant plus cruel pour elle que pour quiconque. Et son incapacité solide à exprimer des mots clairs sur sa relation avec Hydra retentissait clairement pour signifier la complexité de leur relation.

▬ Je crois que je me sens seule, en fait. J'ai beaucoup de gens autour de moi, tout le temps, puis au final, pas grand monde...

Aelicya tourne sa cuillère machinalement dans la tasse, trahissant sa nervosité. Puis elle pose enfin ses yeux sur James, et lit une certaine consternation, selon elle, mélangée à une accusation affirmée. Aelicya interprétait, constamment, le jugement qu'elle devinait sans toujours être exact. Et elle passe. N'ose pas affronter ce regard posé sur elle alors qu'elle tentait de garder cette liaison secrète.

▬ Mais ne t'inquiète pas, ça va haha. Je ne suis pas amoureuse de lui Donc en soit, il n'y a pas de problèmes. Ne te préocupe pas de moi, ça ira. Il faut juste que j'apprenne à être adulte et ne plus faire de bêtises. Me débrouiller seule comme une grande.

Aelicya soupire, joue un rire amusé en agitant les mains, et feint le faux-semblait. Bien sûr qu'elle voulait que James se préoccupe d'elle. Bien sûr qu'elle aurait voulu que toutes ses relations soient aussi tendres que la leur. Mais ils étaient tous différents de James. Ou James était si particulier au milieu des autres. Soudainement son coeur bat dans sa poitrine dans un tambourinement lourd, lui provoquant une fragilité éphémère à son corps. Elle se fige un instant, quand ce sursaut se dissipe, cligne des yeux, vérifie que son monde tourne encore, sa main sur sa poitrine, comme pour apaiser ses ardeurs. Et finalement, Aelicya pose délicatement sa tête sur l'épaule du mage, ses cheveux roses retombent sur sa chemise, et elle prend une grande inspiration, à son coeur qui étouffe doucement.

▬ Et moi ? J'ai le droit de savoir ce qu'il ne va pas ?

Et elle supplie doucement qu'il ouvre son coeur, encore une fois, d'un sourire doux et crispé à la fois. Et qu'il ne chute pas à la tristesse.

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Re: you & me against sadness ♔ (jamelicya) | Jeu 21 Mai 2015, 23:18







JAMES & AELICYA
« You & me agains sadness »

Je crus un instant qu'elle allait me bouder. Après tout, j'avais l'habitude que les filles me boudent parce que je n'étais pas assez présent... Enfin, ces filles étaient des petites de cinq ans. Non je ne suis pas un pédophile, je suis juste animateur à l'hôpital à mes temps perdu. Sans transition, je regardais Aelicya en lui faisant les yeux doux et me donnant un air de chien battu afin de l'amadouer et qu'elle ne soit pas fâchée contre moi. Au contraire, elle me tendit un sourire et me fit comprendre que ce n'était rien de grave et que la joie de nos retrouvailles était partagée. Quand bien même, lorsqu'elle me fit une certaine révélation, mon sourire disparut instantanément. Elle avait quelqu'un désormais, quelqu'un qui la comblerait de bonheur sans doute ? J'étais bien entendu heureux pour elle, mais je devais avouer que les personnes envers lesquelles j’éprouvai une affection particulière étaient considérées comme "miennes". Pas dans le sens où elles m'appartenaient corps et âme, mais plus dans le sens de "je n'aime pas qu'on touche à eux". Un poil gamin c'est vrai.

Aelicya ne leva pas les yeux pour me regarder en face. Je sentais en elle une certaine culpabilité. S'en voulait-elle vis à vis de moi ? Je me faisais sûrement des films mais bon, il fallait préciser que j'éprouvai certes, une très forte affection pour Aelicya, mais jamais je ne penserai à aller plus loin.

Ouf. Finalement ce n'était que physique. Enfin. Était-ce moral d'après moi ? Quelle question. Chacun faisait ce qu'il voulait de son corps. Parfois, je me disais que les filles étaient sacrement des personnes compliquées. Tu l'aimes ou tu l'aimes pas comme dirait les petites de cinq ans. J'écoutait Aelicya sans dire un mot, je ne bronchai même pas. Cela se sentait qu'elle avait hésité longuement à me le dire. Depuis combien de temps cela durait-il ? Aelicya était une femme voyons, indépendante et qui avait du caractère. En quoi un homme de ton envergure pourrait ne serait-ce qu'un instant protester contre elle alors qu'elle a assurément à sa disposition, tous les droits de libertés qu'elle le souhaiterait.

J'étais jaloux. Pas du fait que ce type dont je ne connaissais même pas le nom ni le visage faisait des choses sexuelles avec elle. Mais j'étais jaloux du fait qu'on me la prenait. Comme si vous enlevez un des jouets préférés d'un enfant. Ma main serra ma tasse de café au fur et à mesure que je voyais qu'elle se réfractait.  

▬ Je crois que je me sens seule, en fait. J'ai beaucoup de gens autour de moi, tout le temps, puis au final, pas grand monde...

▬ Tu m'as moi tu sais.

Je l'avais marmonné. J'avais eu envie de le lui crier, mais cela m'aurait fait passer par le mec hyper possessif. Surtout que je n'étais pas vraiment de ce genre. Sur le coup, c'était le sentiment que ses révélations me faisaient ressentir, mais ensuite, ça passera normalement.

▬ Mais ne t'inquiète pas, ça va haha. Je ne suis pas amoureuse de lui Donc en soit, il n'y a pas de problèmes. Ne te préocupe pas de moi, ça ira. Il faut juste que j'apprenne à être adulte et ne plus faire de bêtises. Me débrouiller seule comme une grande.

Tu ne ris pas ma belle. Ce n'est pas une rire, ce n'était pas ton rire. Ton rire était bien plus beau que ça. Que voulais-tu me dire réellement ? Tu n'as pas à me cacher quoi que ce soit. Sache que jamais je ne te jugerai. Jamais.
Je voulais tellement lui souffler cela afin qu'elle se rende compte qu'il fallait briser cette barrière de la culpabilité. Ne sois pas effrayée. Pas de moi.

▬ Et moi ? J'ai le droit de savoir ce qu'il ne va pas ?

▬ Sache déjà que si ce type te fait du mal, je le broie direct. Je le connais d'ailleurs ?

Je lui lançai un sourire puis me mit à rire tout en lui disant que je rigolais - ou pas. Aelicya était vraiment une fille spéciale, mais que j'aimais beaucoup. Ce qui me faisait penser qu'elle pouvait être à la fois une belle femme mais aussi une grande enfant. Grande enfant avec moi la plupart du temps haha.

▬ Il t'a fait quelque chose de mal ? Si ça ne va pas entre vous, laisse le tomber. Bon, il faudra se retenir un temps.

Je grimaçai tout en me décalant sur le côté au cas où elle voudrait me frapper pour ce que je venais de dire. Emma m'aurait soit frappé, soit elle aurait levé les yeux au ciel tout en me traitant de "pauvre imbécile".
Je me mis encore une fois à rire et donnai de petits coups de coude dans le bras d'Aecliya tout en répétant que je rigolais.
Finalement, après ce petit interlude de rigolade, je me décidai de lui dire ce qu'il m'était arrivé. Chose peu plaisante pour moi.

▬ Me concernant...Je. On a enfin retrouvé Oliver mais... Il a changé. Radicalement. Il n'est plus le même. J'ai cru qu'on l'avait perdu. Mais...

J'enfouis subitement mon visage dans mes mains. J'étais désespéré. Je m'en voulais, je culpabilisais tellement... Je n'avais même pas réussi à protéger mon meilleur ami. Qui pouvais-je protéger désormais ?

▬ Il a désormais une aversion profonde pour les femmes. Il me raconte qu'il prenait plaisir à les... déchiqueter en morceau.

Je finis ma phrase en tremblant. Ce qu'il me disait, ce qui sortait de a bouche était terrifiant. Vraiment. Certains ne pourraient pas même survivre à des paroles aussi obscures et glauques. Moi même j'en étais choqué. Et puis... Ce n'était pas tout.

▬ Et.. Tu te souviens d'Anna ? Celle dont je t'avais parlé, après t'avoir parlé de Lisbeth. Eh bien... Elle s'est suicidée peut après qu'Oliver a changé et...

Merde, j'étais un homme. Je ne devais pas pleurnicher comme un gamin.

Trop tard. Une larme venait de couler. Larme que j'avais rapidement fait disparaître d'un coup de revers de la main.

▬ Anna est revenue... Devant chez moi. Je ne sais pas trop comment l'expliquer mais.. Elle est vivante...Je n'ai pas encore prévenu Oliver. Que dois-je faire ?


[Je mettrai les couleurs plus tard]

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Re: you & me against sadness ♔ (jamelicya) | Sam 23 Mai 2015, 13:10


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«Pense à Phaon pour l'oublier dans mon étreinte
Plus douce et plus fidèle, amant d'après-midi,
D'extrême après-midi, mais non pas attiédi,
Que me voici, tout plein d'extases et de crainte.

Va, je t'aime... mieux que l'autre : il faut l'oublier.
Toi : souris-moi du moins entre deux confidences,
Amazone blessée ès belles imprudences
Qui se réveille au sein d'un vieux brave écuyer »


Aelicya n'aime pas être la fille d'un soir. La fille qui s'allume entre des draps froissés, auxquels s'accrochent ses doigts fins sous la volupté d'un amant fougueux qui la rend femme. Celle qui se consume d'un amour physique éphémère et qui ne dure qu'un instant pour s'éteindre aussi vite une fois que son corps s'étend épuisé sur le lit d'un inconnu. Elle n'aimait pas être celle qu'on aime pour quelques minutes ou quelques heures, ces instants où elle se sait vivante et qui dissimulent un évènement sous-jacent, celui où elle ne sera plus "qu'un coup à tirer". Elle rit, sourit, voile ses craintes et ses angoisses par des mimiques calculées et hypocrites. Et pourtant, Hydra la ramenait encore et toujours dans ses bras. Sans nourrir l'espoir d'être un jour plus, elle s'empoisonne d'une relation charnelle avec un homme qu'elle n'aime pas. Elle était pathétique.

▬ Tu m'as moi tu sais..

Elle n'entend pas. N'ose pas entendre. N'espère pas prétendre à autre chose que la vie volage et légère qu'elle mène perpétuellement. Et ces mots qui caressent son esprit, elle les balaye d'un battement de cils, parce que James était trop bien pour elle. Trop gentil. Elle l'avait su il y a quelques mois encore, et pourtant, quand ses yeux croisent le regard doux que le mage lui offre, elle s'attendrit un peu plus. La Kamiya froide et prétentieuse n'est plus sous ces paroles tendres, et c'est Aelicya qui dévoile sa solitude un peu plus. Si seulement. Et elle sait qu'il y en a d'autres. Qu'elle n'est l'unique de personne et qu'elle ne le sera jamais. Comme elle ne pouvait assurer l'exclusivité non plus.

▬ Sache déjà que si ce type te fait du mal, je le broie direct. Je le connais d'ailleurs ?

Elle le regarde en souriant. Comme si c'était possible. Jamais elle n'avait voulu mélanger ces deux mondes schizophréniques. Celui de la vampire qui se donne un peu plus à l'hydre sans jamais contester, parce qu'elle l'appelle encore, toujours plus, sans jamais l'aimer. Celui où la jeune femme avait éprouvé ces sentiments amoureux pour cet homme trop gentil, enfantin, qui lui accordait un peu plus l'attention qu'elle avait de nombreuses fois fantasmé. Ce monde s'était écroulé quand elle s'était regardé dans un miroir. Tu n'es pas cette femme-là.

▬ Il t'a fait quelque chose de mal ? Si ça ne va pas entre vous, laisse le tomber. Bon, il faudra se retenir un temps.
▬ Haha, c'est gentil, James. Mais je ne peux pas le blâmer parce qu'à chaque fois je reviens vers lui. On ne s'est jamais rien promis. Parce qu'avec lui, il n'a jamais été question d'amour. Elle marque une pose, comme si cet amour en avait concerné d'autres. Elle touille son café dans sa tasse, avant de le boire d'une traite.▬ Au contraire, même, je lui suis un peu reconnaissante d'accepter cette part de moi sans me demander de rendre des comptes.

C'était de la tendresse, à la rigueur. Cette haine qu'elle crache à la gueule de Wilhem, celle qu'il lui rend sans ménagement, c'est sa façon à elle de garantir ce qu'il ne se passera jamais. Et toujours, il l'a laissée revenir. Aelicya est pour tous, cette pétasse vaniteuse, autoritaire et imbuvable. Et un jour, seulement une fois elle avait aspiré à être autre chose. L'enfant encore irresponsable, qui voudrait crier sa souffrance et admettre ses plus grandes faiblesses. Mais elle ne l'a jamais été. Pour beaucoup de raisons, jamais elle n'a été cette fille-là non plus.

▬ Me concernant...Je. On a enfin retrouvé Oliver mais... Il a changé. Radicalement. Il n'est plus le même. J'ai cru qu'on l'avait perdu. Mais...

James enfouit son visage entre ses mains et Aelicya ne peut faire autre chose que de porter un regard inquiet. Tu n'es capable de rien d'autre à part le froid.

▬ Il a désormais une aversion profonde pour les femmes. Il me raconte qu'il prenait plaisir à les... déchiqueter en morceau.

Et Aelicya se fige. Son corps et son coeur hurle de douleur alors que ses lèvres restent figées. L'empathie lui donne la souffrance de James sans rien en échange. Et elle tente de rester stoïque. Porte silencieusement une main sur sa poitrine pour apaiser les battements vifs, l'autre à sa bouche pour dissimuler la respiration saccadée. Elle sait. Elle connaît cette souffrance que James endure, et physiquement à l'instant présent. Mais elle ne dit rien. Ne lui inflige pas d'inquiétude supplémentaire.

▬ Et.. Tu te souviens d'Anna ? Celle dont je t'avais parlé, après t'avoir parlé de Lisbeth. Eh bien... Elle s'est suicidée peut après qu'Oliver a changé et...

Et quand une larme coule sur le visage de James avant d'être essuyé d'un revers de manche, une autre coule sur les joues pâles de la vampire. Elle reproduit son geste. Tue cette tristesse aussitôt. Son empathie est trop forts. Ses sentiments sont trop forts.

▬ Anna est revenue... Devant chez moi. Je ne sais pas trop comment l'expliquer mais.. Elle est vivante...Je n'ai pas encore prévenu Oliver. Que dois-je faire ?

Et sa propre douleur revient à la simple évocation de son nom. Bien sûr qu'elle se souvient. Elle se souvient de ce regard tendre qu'elle n'a vu qu'une fois dans les yeux de James, quand il lui contait cette femme aimée et choyée, la douce et fragile Juliette. C'est la jalousie qui te ronge. Celle qu'elle nourrit pour la tendresse féminine, la délicatesse, auxquelles jamais Aelicya n'avait pu prétendre. Parce qu'elle est la top-model. La catin. La sorcière des contes de fée. La belle-soeur haineuse et vicieuse. Elle n'est pas la princesse, belle et aimante, l'héroïne des contes, la combattante au grand coeur. Tu n'es pas cette fille-là.

▬ Tu...

Puis elle ne dit rien. Ne prononce pas des mots qui sonnent trop faux et qu'elle n'a, au fond, même pas envie de dire parce qu'elle ne les pense pas. Elle ne sait pas. Et puis elle porte son attention sur les regards qui se sont posés sur lui. Sur elle. Sur eux. L'inquiétude, l'interrogation, l'accusation, tout ça elle le lit, elle le sent, son empathie le traduit. Et elle ne veut pas être la coupable.

Elle ne dit rien, et enroule ses bras fins autour de la nuque de James, de sorte à cacher son visage ému du jugement des autres. Il n'est pas cette homme fragile , innocent et émotif. Il est un leader, celui du Joker, un homme.

▬ À chaque fois qu'on se voit, un de nous deux pleure. Je vais croire qu'on se rend tristes toi et moi, haha.

Aelicya murmure ses mots à l'oreille de James, et passant ses doigts dans ses cheveux noirs de jais, caressant sa tête pour apaiser ce trop plein d'émotions.  Et sa voix se fait douce, chaleureuse. Elle n'était plus la Aelicya que tout le monde croyait. Avait fissurée l'amure de glace qu'elle revêtait tous les jours un peu plus.

▬ Tu devrais faire attention à ne pas trop porter de souffrances sans rien dire. Je n'ai pas besoin de te dire pourquoi faire attention, tu le sais, et je le sais.

Son étreinte s'arrête, une fois qu'elle est assurée de la quiétude revenue. Elle ne s'éloigne pas tellement de James pour autant. Et veut savoir.

▬ Qu'as-tu fais quand tu as revu Juliette ? Tu en sais plus ?Ou tu n'as pas pu ?

Aelicya soutient le regard du mage, et lui prend la main, pour lui assurer de sa présence et de sa constance.

▬ Pour Oliver, je pense que ce n'est pas à toi de lui prévenir du retour de Juliette. Ce n'est pas ton rôle. Mais tu peux accompagner Juliette pour le faire. Lui donner la force de le faire.

De la même façon qu'elle tente de lui transmettre sa force, à lui. Elle se voulait solide, mais elle n'était que faiblesse. Elle se voulait forte, elle n'était que fragilité. Elle se voulait en titane, elle n'était qu'en verre. Et si elle voulait être une femme forte, elle n'était qu'une gamine apeurée.

▬ Écoute-moi... Après tout je ne suis pas de très bons conseils. Je ne connais pas ce monde auquel tu appartiens, tous les gens dont tu me parles, ce sont des inconnus pour moi. Ils ne signifient rien et je ne pense pas être la plus apte à te parler d'eux et te dire ce que tu dois faire pour eux. Mais je vois que ça te rend triste. Alors ça me rend triste aussi. J'essaie de faire de mon mieux.

Elle s'arrête, laisse quelques secondes s'écouler, pour réfléchir aux mots qu'elle devait choisir. Sans détours, sans comprendre quoi que ce soit d'autre. Juste se dévoiler à sa juste mesure.

▬Tu sais... Tu m'as, moi.

Ses yeux se remplissent d'émotion, et cette lueur trahit un instant l'amour qu'elle lui a déjà porté. Dieu qu'elle l'avait aimé pour ce qu'il était. La douceur et la tendresse qui manquait à son monde froid et figé. Et puis elle détourne ses yeux. Ne lui dis rien. Et joue le même jeu qu'il mène chaque jour. Tapote sa tête de son petit poing frêle, et casse le sérieux qu'elle avait instauré auparavant.

▬ T'inquiète pas, va. Je serais toujours là pour toi. Puis quand ça va mal, ça peut pas être pire, au contraire, ça peut être que meilleur demain.

Aelicya se lève un instant, et disparaît à l'intérieur du café, laissant James seul à la table de la terrasse. Elle paie les deux cafés, ajoute les politesses nécessaires, et revient vers le mage, toujours debout, en lui tendant la main d'un geste franc.

▬ Allez viens. Continuons cette conversation en marchant. Sinon, je vais être accusée de rendre malheureux le leader du Joker. Bonjour les gros titres dans la presse demain.

Elle affiche ce sourire hypocrite qu'elle jouait si bien. Un rire juvénile, qu'elle réservait aux instants difficiles pour ne pas se dévoiler trop. Une fois James levé, elle marcha à vive allure à ses côtés, et sortit une cigarette, qu'elle alluma d'un claquement de doigts enflammés. C'était ça, Aelicya. La drogue, le sexe, la débauche. Celle qui s'agite devant les spots, qui fait la fête avec trop de potes. Celle qui boit, celle qui fume. Celle qui s'éteint, celle qui se consume. Celle qu'on aime pour une nuit, pas pour la vie.

Toi, tu étais cette fille-là.

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Re: you & me against sadness ♔ (jamelicya) | Sam 06 Juin 2015, 22:43







JAMES & AELICYA
« You & me agains sadness »

J'étais désemparé. J'avais fait une croix sur elle il y a si longtemps de cela. Le jour où elle est partie sans dire un mot, j'avais fini à l'hôpital. Et quand je l'ai revu, au pied de ma porte, je crus que j'allais avoir une crise cardiaque. Je la voyais encore, se tenir devant moi, de petites larmes au coin de l'oeil, me regarder d'un air perdu. Je ne savais plus quoi faire. Mon premier geste fut de la prendre dans mes bras. Sentir la chaleur de son corps alors que depuis plusieurs mois je ne faisais que rêver de sa froideur. Mes pensées se perdirent, j'écoutai à peine Aelicya qui tentait de me parler, de me rassurer, de m'aider. Il m'arrivait d'apercevoir Lisbeth qui me tapait sur le tête tout en me faisant la moral : « arrête de faire la tête, ce n'est pas le James que je connais ». Klaus, comment fais-tu pour vivre dans celle que tu aimes ? Oliver, comment as-tu pu rester aussi passif tout le temps avant la mort de Juliette ? Regarde dans quel état ça t'a mis quand tu l'as su.
Pourquoi la vie était si cruelle ? Je ne pouvais me permettre de critiquer les Dieux. Il fallait arrêter de rejeter la faute sur autrui.

Je revins doucement à la réalité sentant une chaleur m'envelopper. Aelicya venait d'entourer ses bras autour de moi. Je ne répondis rien sur le coup tant ma gorge était nouée, je préférai fermer les yeux et écouter la voix de mon amie me bercer, me rassurer, me consoler en quelques sortes. Personne ne pouvait se prétendre fort et n'avoir besoin de personne. Ou alors cette personne était sans coeur, sans sentiment, sans émotion. Un coeur de pierre. Il y a toujours des moments comme ça où l'on se sent abattu. Aelicya glissa délicatement ses doigts dans mes cheveux, pour une fois je ne bronchai pas concernant ma coiffure. Elle avait ce geste que ma mère faisait pour m'apaiser.

▬ Tu devrais faire attention à ne pas trop porter de souffrances sans rien dire. Je n'ai pas besoin de te dire pourquoi faire attention, tu le sais, et je le sais.  Qu'as-tu fais quand tu as revu Juliette ? Tu en sais plus ? Ou tu n'as pas pu ?

Elle me fixait du regard, de ses yeux écarlates. Bien qu'elle se voulait rassurante je ressentis encore plus de pression sur le coeur. Je devais me réjouir du retour d'Anna. Mais... L'étais-je réellement ? Voulais je qu'elle reste au royaume des morts pour ne plus me sentir comme le vilain canard qui aimait l'amour de son meilleur. Aimait, j'ai bien dit aimait. Il fallait avouer que ça m'avait détruit, un temps.

▬ Pour Oliver, je pense que ce n'est pas à toi de lui prévenir du retour de Juliette. Ce n'est pas ton rôle. Mais tu peux accompagner Juliette pour le faire. Lui donner la force de le faire. Écoute-moi... Après tout je ne suis pas de très bons conseils. Je ne connais pas ce monde auquel tu appartiens, tous les gens dont tu me parles, ce sont des inconnus pour moi. Ils ne signifient rien et je ne pense pas être la plus apte à te parler d'eux et te dire ce que tu dois faire pour eux. Mais je vois que ça te rend triste. Alors ça me rend triste aussi. J'essaie de faire de mon mieux.

Je l'écoutai, toujours sans dire, je n'avais pas vraiment les mots pour expliquer ce que je ressentais. Comprenez moi, ce n'était pas anodin de revoir une personne qui vous était chère revenir comme elle était partie. Comment allais-je l'annoncer à Oliver ? Et Emma ? Et Klaus ? Emma et Klaus seront tout aussi choqués que moi...Mais Oliver.

▬Tu sais... Tu m'as, moi.

Je lui adressai immédiatement un sourire.

▬ Copieuse.

Tout en me rassurant, elle me proposa de marcher pour continuer au mieux la conversation. Oui j'avais besoin d'air, de changer d'air. J'avais besoin de me sentir dans un cadre de paix et de tranquillité. Anna...Anna. Elle ne voulait plus partir de ma tête. Je l'avais laissé dans mon appartement, dans mon lit. Elle dormait encore lorsque j'étais parti. Elle dormait après une nuit bien mouvementée. Je l'avais laissé tranquille et avait dormi dans mon canapé lit.

▬ Allez viens. Continuons cette conversation en marchant. Sinon, je vais être accusée de rendre malheureux le leader du Joker. Bonjour les gros titres dans la presse demain.

▬ On va te faire un procès et tu seras jugée coupable. fis-je en riant.

Elle m'afficha un sourire. Il était différent de ceux qu'elle lui adressait habituellement. Un demi-sourire. Un faux sourire. Je lui jetai un petit regard interrogateur mais je dus presser le pas pour la rattraper tant elle avait pris de l'avance devant moi. Elle alluma sa cigarette et je lui piquai son paquet pour en prendre une à mon tour. Oui j'ai des problèmes de coeur et alors ? J'ai bien le droit de faire ce que je veux, j'ai vingt ans merde. Je sortis alors le briquet que je gardais constamment dans la poche pour l'allumer puis commençai un court récit :

▬ Je ne sais plus, j'ai pris Anna dans mes bras pour m'assurer qu'elle était bien réelle. Puis plus rien. Je ne sais plus. Elle doit être encore dans mon appart'. Je pense qu'Oliver me dira qu'il s'en fout de la vie d'Anna. Il ne veut plus entendre parler d'elle depuis qu'il a changé... Et puis pour le moment, je ne veux pas trop la chambouler. Je préfère attendre qu'elle se remettre sur pied.

Je tirai un coup puis laissai la fumée sortir longuement de ma bouche. Il fallait que je prévienne Emma et Klaus du moins. Rodrick aussi. Je devais le leur dire. J'étais tellement épuisé par ces derniers jours. La nuit où Anna était revenue, j'eus du mal à dormir, mon coeur me faisait si mal.
Je devais me calmer à présent, mon coeur battait enfin normalement. Aelicya était un vrai remède. Je l'avais su dès lors que je l'avais rencontré. Elle se disait être la fille que tu aimes un soir. Je savais ce qu'elle faisait et en rien cela me choquait. Elle faisait ce qu'elle voulait de sa vie. Mais j'aimais ce côté doux qu'elle avait en ma compagnie. Je ne savais pas si elle réservait cela seulement à moi ou à d'autres mais j'étais quand même content qu'elle soit aussi "vraie" comme je l'entendais avec moi. J'étais presque content de savoir que les autres hommes étaient de pauvres idiots pour elle.

▬ Ne t'en fais pas, j'essaye de ne pas faire de surménage. Sinon mon coeur lâcherait haha. Merci Aelicya, t'es vraiment une fille bien tu sais. Avec moi du moins.

J'étouffai un petit rire et lui ébouriffa affectueusement les cheveux. La plupart des filles détestait ça. Emma la première. Ne voulant plus m'attarder sur moi-même car à chaque fois qu'on se voyait, ça prenait des tournures totalement tristes et malheureuses, je décidai de lui parler de ses dernières journées en compagnie de "cet" homme.

▬ Hé dis moi, quand tu dis que tu as besoin de lui mais que tu ne l'aimes pas. Tu parles physiquement ? Vous êtes sex friends en fait ? J'espère qu'il est pas trop mal au lit. Pour que tu ais autant besoin de lui ça veut dire qu'il n'est pas si mal que ça. Moi aussi je voudrais l'avoir dans mon lit haha.


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Re: you & me against sadness ♔ (jamelicya) | Dim 07 Juin 2015, 13:13


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Plus douce et plus fidèle, amant d'après-midi,
D'extrême après-midi, mais non pas attiédi,
Que me voici, tout plein d'extases et de crainte.

Va, je t'aime... mieux que l'autre : il faut l'oublier.
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Dieu qu'il était beau.
Il avait cette silhouette parfait qu'elle avait déjà admiré sur ses collègues top-models, ce sourire franc et jovial qui illuminait son visage aux traits si fins, la douceur dans la voix qui accompagnait des paroles dénuées de toute méchanceté. Ses cheveux noirs de jais et son regard lumineux, combien de fois encore en rêverait-elle sans jamais espérer un jour concrétiser l'irréel.

▬ Ne t'en fais pas, j'essaye de ne pas faire de surménage. Sinon mon coeur lâcherait haha. Merci Aelicya, t'es vraiment une fille bien tu sais. Avec moi du moins.

Aelicya sourit. Bien sûr qu'elle était une fille bien, avec James. Cette fille bien à laquelle on donnerait presque le bon Dieu sans confession, qu'on croirait sage et rangée, avec ses airs candides et ses manies d'enfant. Elle était une fille, non plus une "femme". Celle qui s'est réveillée entre d'autres bras que ceux qu'elle rêve, qui a embrassée d'autres lèvres que celles qu'elle fantasme, et ce corps qui joue l'amour en contradiction avec son coeur.
Et puis elle se retourne vers lui. Joue un peu plus la dangerosité en manquant à chaque parole de se dévoiler un peu plus. Un peu trop. Aelicya s'approche de James, trop pour que ce soit naturel, ce dernier reculant devant l'avancée surprenante de la vampire. Elle se colle à lui, l'acculant un peu plus, fixant ses yeux dans les siens. Ne le lâche pas du regard. Et c'est un sourire sardonique, qu'elle veut envoûtant, qui accompagne sa réplique.

▬ Une fille bien ? Je préfèrerais être la femme parfaite.

Aelicya soutient son regard un peu plus. Tente de lire dans ses pensées, celles qu'elle sait occupée par une autre. Juliette. Toujours Juliette. Et elle se crève dans une jalousie permanente. Elle qui a les hommes qu'elle veut à ses pieds, usant de la séduction en permanence et abusant de son physique parfait pour être aimée. Elle était éphémère dans ses sentiments, toujours. Elle se savait d'une couverture frivole et calculait absolument tout pour que ça ne dure jamais longtemps, et éviter ainsi d'y laisser un peu trop sa peau.
Et finalement, elle se recule, termine le jeu dans un éclat de rire et retrouve la douceur qu'il lui inspirait. Elle aurait voulu le perturber, déceler la moindre touche d'ambiguité chez lui, qui n'avait jamais aimé que Juliette.

▬ Haha, j'arrête. Je ne voudrais pas que ton coeur sursaute parce que je te fais du rentre-dedans.

À ce moment là précisément, Aelicya était risible. À jouer l'amour alors qu'elle le vivait pour James il y a quelques années encore. Et elle croyait naïvement ses sentiments estompés, parce que l'espoir qu'il l'aime un jour en retour, bien souvent elle l'avait balayé. Pourtant, quand elle l'avait eu dans ses bras quelques minutes encore dans un geste qui paraissait maternelle, elle avait sursauté au sentiment de plénitude qu'elle avait éprouvé ces quelques secondes. Et elle ne dit rien. Parce que lui, n'avait pas besoin de savoir.

▬ Hé dis moi, quand tu dis que tu as besoin de lui mais que tu ne l'aimes pas. Tu parles physiquement ? Vous êtes sex friends en fait ? J'espère qu'il est pas trop mal au lit. Pour que tu ais autant besoin de lui ça veut dire qu'il n'est pas si mal que ça. Moi aussi je voudrais l'avoir dans mon lit haha.


Elle se retourne vers lui et sourit, parce que l'idée même que les deux se retrouvent dans un même lit était amusant pour elle, qui éprouvait un amour différent pour chacun. Et puis elle pensait encore à Hydra. Peut-être que dans une autre vie, elle l'avait aimé. Peut-être que même quelques instants, elle avait éprouvé un amour sincère envers l'hydre. Aelicya en était persuadé. Quelques secondes, quelques minutes seulement, elle avait aimé Wilhem, pas seulement pour son corps, mais comme une femme aime un homme. Et puis, quand il s'était remis à parler et lui cracher sa haine au visage, elle était revenue à la réalité avec une douceur égale à la violence des paroles de son amant. Elle avait sourit.

▬ Ne crois pas que j'ai pas de coeur et que je pense qu'à... ça. Je crois que j'ai eu des sentiments pour lui. Au début. Peut-être même que j'en ai été amoureuse entre 3 et 7 minutes durant haha. Mais. Il ne m'a jamais aimé. Et en fait, ça me rassure.

Aelicya reste pensive, soufflant la fumée de sa cigarette devant elle en marchant aux côtés de James. Elle tourna ses yeux vers lui un moment. L'observe. Finit par sourire, et détourne ses yeux pour regarder devant elle.

▬ Oui, c'est un bon coup. Tu sais bien que j'exige le meilleur en toutes circonstances. D'ailleurs, sinon, à part qu'il est totalement politiquement incorrect, il n'a pas grand intérêt.

Qu'elle était méchante. À vociférer sur un homme qui avait accepté les conditions douteuses de leur liaison. Mais c'était leur mode de fonctionnement.

▬ Mais oui si tu veux, on est "sex friend's". Mais si je pense que c'est encore différent, vu qu'on est pas amis du tout.

Elle s'arrête un instant de parler, semble réfléchir, puis poursuit, dans son entrain jovial qu'elle arborait depuis le début de leur rencontre.

▬ Si tu pouvais faire semblant d'être jaloux, ce serait cool. Sinon je vais vraiment me dire que je suis vraiment débile de me comporter ainsi avec les hommes. Et en plus, je passe pour une... Pute ?

Aelicya avait longtemps hésité avant d'employé ce terme. Mais la violence de ces mots contrebalance avec le premier aveu de sa phrase, et peut-être même que ça passerait inaperçu, et que l'honnêteté dont elle avait fait preuve suffirait à la gratifier.
Et c'était trop sérieux, encore.
Elle casse.
Marche d'un pas plus vite, et arrête encore James dans son élan. Il s'arrête, et elle pose une main sur sa chemise en baissant la tête.

▬ Excuse-moi. Ne fais pas attention à ce que je dis.

En terminant sa phrase, elle relève la tête et affronte ce regard qui lui importait plus que les autres. Elle avait été sincère. Ces minutes qui s'étaient écoulés, son coeur avait parlé pour elle.

▬ Je suis vraiment pas une nana bien, tu sais. Mais c'est bin que toi, tu le crois.

Sa voix ne se fait plus que murmure, et elle reste là, sa main contre son torse, à le regarder. Les yeux de James reflète sa déchéance, elle le lit dans ses yeux. Lui qui semble si pure à côté d'elle, si imparfaite. Et puis son sourire triste masque son visage éteint. Elle se retourne, et continue à avancer, sans dire un mot pour dérider l'atmosphère. Qu'elle en a de la chance, cette Juliette.

▬ Je crois qu'en fin de compte, même si j'ai une vie de rêve, celle que je voulais, c'était me marier, avoir une jolie petite maison blanche et des enfants. Une vie assez banale en fait. Mais je crois que c'est ce que j'aurais préféré.

Elle s'arrêté, et attends James, en le regardant. Un sourire plus franc, encore. Tous ses aveux étaient sincères. Pourquoi avait-elle choisi de jouer franc-jeu depuis l'évocation de Juliette ?

▬ Mais je crois que finalement, je ne correspond pas au critère de la parfaite épouse, mère, et femme d'intérieur, haha.

Elle sourit. Encore. Toujours. Si elle ne sourit pas, elle pleure. Alors elle se force, un peu plus. Et son pouvoir d'empathie s'éteint, comme à chaque fois que ses sentiments à elles sont trop forts.

▬ Tu en as, des rêves, toi ?

Et elle fume encore. Ressort une cigarette. C'était une fumeuse compulsive, c'était certain. Et quand elle était en position inconfortable, elle se donnait une certaine contenance en aspirant la nicotine.

▬ Prends. Après tout, tant que ça te fait plaisir. C'est le principal.


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Re: you & me against sadness ♔ (jamelicya) | Sam 20 Juin 2015, 11:18







JAMES & AELICYA
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Je devais avouer que j'éprouvai une petite pointe de jalousie lorsqu'elle me parlait de sa nouvelle conquête dont le nom m'était toujours inconnu et je brûlais d'envie de connaître son identité. Habituellement je ne me comportais pas ainsi, j'étais du genre "je m'en foutiste", les gens pouvaient faire ce qu'ils voulaient, je savais qu'il y a avait toujours une part d'eux qui me privilégiait avant tout. Un peu égoïste comme pensée je vous l'avoue. Pour l'instant, je m'amusai à taquiner Aelicya concernant son "homme" qui devait être aussi bien que moi, quoique sous le pantalon c'était sans doute ça qu'on préférait chez lui. Elle me rétorqua que ce n'était pas qu'un sex friend et qu'elle avait déjà ressenti des sentiments pour lui. Génial quand tu sais que l'autre n'a que faire de toi. Triste à dire aussi. Finalement, elle avait relevé sa tête et m'avait souri en ajoutant que finalement c'était un grand soulagement pour elle qu'il ne partage pas les mêmes sentiments et qu'elle s'était rendue compte qu'il n'en valait pas la peine. Me sentais-je soulagé aussi ? Je pense que c'était surtout le fait qu'elle soit consciente que ce mec s'en fichait d'elle et donc qu'elle ferait de même en retour, c'était ça qui apaisait sans doute ma conscience.

Mais bref, ils étaient sex friends point. Tant mieux même. Aelicya méritait bien plus. Certes je ne connaissais pas vraiment son côté qu'elle qualifiait de "bitch" mais si avec moi elle pouvait se montrer aussi sincère et vraie, c'est qu'elle l'était réellement. Après il faut arrêter de nous mettre dans le genre de case : t'es bitch tu resteras bitch, t'es gentille tu resteras gentille. La personnalité humaine est terriblement complexe, chacun peut changer d'humeur rapidement, montrer un autre visage ou dévoiler une autre parcelle de son caractère. Comme je l'ai toujours dit : « don't judge a book by its cover ».


▬ Si tu pouvais faire semblant d'être jaloux, ce serait cool. Sinon je vais vraiment me dire que je suis vraiment débile de me comporter ainsi avec les hommes. Et en plus, je passe pour une... Pute ?

Je sursautai légèrement en entendant le mot "pute". Je trouvais que ce mot était dénué de toute poésie... Quoique lorsqu'on l'utilisait dans une superbe punchline, je devais avouer que ça pouvait être bien sorti. Je tournai mes yeux vers l'air d'un air surpris avant de rétorquer :

▬ Ne dis pas ça de toi Aelicya. Après tout, tu fais ce que tu veux tu sais. Y'a que les Dieux qui peuvent te juger et encore. Haha, on va dire que je suis un petit peu jaloux pour te faire plaisir, ça te va ?

On avait subitement accélérer le pas, sans doute à cause du fait que son mot était bien cru. En tout cas je ralentis doucement l'allure, m'assurant qu'elle me suivait mais elle fini par s'arrêter d'elle même avant de poser sa main sur mon torse pour me stopper à mon tour. Je me demandai un instant ce qui se passait dans sa tête. Je sentais qu'elle était tourmentée par quelque chose, notre discussion était partie en plein dans ce sujet. Sur le coup, dans mon regard, je la voyais totalement vulnérable, si on la touchait que ce soit physiquement ou psychologiquement, il aurait fallu la rattraper. Elle paraissait se remettre en question, chose que je faisais assez régulièrement depuis le retour d'Anna. En repensant à elle, je me disais que mon amour pour elle était bien du passé et qu'elle n'était plus qu'une bonne amie. Ma pensée se tourna vers Ollie qui devait être quelque part sur l'île. Je me demandais comment allais-je l'annoncer. J'étais moi-même perdu.

▬ Je suis vraiment pas une nana bien, tu sais. Mais c'est bien que toi, tu le crois... Je crois qu'en fin de compte, même si j'ai une vie de rêve, celle que je voulais, c'était me marier, avoir une jolie petite maison blanche et des enfants. Une vie assez banale en fait. Mais je crois que c'est ce que j'aurais préféré.

Je ne répondis pas, tandis qu'elle me regardait, je détournai rapidement les yeux sur le côté. Je me sentais mal vis à vis d'elle car il était vrai que je l'appréciait énormément et je ne pouvais combler son bonheur. Je n'arrivais pas à rendre heureux les personnes qui m'entouraient. Elles étaient sans cesse là à me rabâcher que je pouvais mourir un jour. Elles ne disaient pas ça pour moi mais pour elles. Je voyais bien que ma mort les attristerait bien plus qu'elle ne m'attristait. Je faisais donc mon possible pour les préserver et les rassurer. C'était le cas d'Aelicya, j'essayai de la rendre heureuse à ma façon. Après un petit silence, elle reprit disant qu'elle ne sera jamais la parfaite mère qu'elle aurait être. J'avais tellement envie de lui hurler qu'elle se trompait. Chacun pouvait retracer son chemin car aucun de nous avait la lie déjà définie.

▬ Tu en as, des rêves, toi ?

Je pris le temps de réfléchir tout en prenant la cigarette qu'elle me tendait. Avais-je des rêves ? Bien sûr que j'en avais, mais je ne comptais plus sur ceux du long terme. Je savais qu'un jour, je partirai bien avant toutes ces personnes, toutes celles qui m'étaient chères, que je le veuille ou non. Ma mort sur la conscience. Mais en fin de compte, pourquoi penser sans cesse au futur tant qu'on peu penser le présent ? Je vivais chaque jour dans le présent, me disant que c'était peut-être le dernier. Jack et la mécanique du coeur je vous dis.
Finalement au lieu de repenser à mes rêves, je me penchai sur ceux d'Aelicya. Elle avait tort.

▬ Tu es jeune Aelicya, tu ne t'en rends pas compte mais tu as encore le temps devant toi. Tu ne corresponds peut-être pas à la fille parfaite que tu décris, tu n'as peut-être pas la vie que tu aurais souhaité avoir. Mais sache que tu vivras heureuse, tu seras une bonne mère si tu le souhaites, tu te trouveras la personne qu'il te faudra pour combler ton bonheur. Tout est une question de volonté. Ce ne sera pas moi car on sait bien tous les deux que je suis condamné et je ne supporterai pas que quelqu'un subisse mon malheur. Surtout pas toi.

Je ne savais pas dans quoi je m'étais embarqué mais tout cela était bien sincère. Sans m'en rendre compte, je m'étais rapprocher d'elle, rapprocher de son visage. J'avais posé mon front contre le sien tout en disant ma thèse philosophique. Un instant je crus que nos lèvre allait se rapprocher, j'étais encore plus près, elle avait fermé les yeux. Non. Je ne pouvais me le permettre. Je me stoppai net dans mon avancé et reculai doucement tout en caressant une de ses mèches de cheveux, le regard mélancolique.

▬ J'ai des rêves, des rêves de court terme. J'aimerai que les gens garde un bon souvenir de moi toute leur vie. Qu'il se dise "ah mais je me rappelais de cet imbécile de James !" ou quelque chose comme ça. J'avoue que l'oublie ça fait peur. Mais bon au fond, on ne demeure pas tous éternellement, un jour on nous oubliera. Mais je veux que les personnes que j'aime ne pense pas que je sois totalement parti.

Je lui resouris à mon tour, elle ne devait pas partir elle aussi dans mon entrain mélancolique. Je devais avouer que j'avais peur de la mort, que j'avais peur de tout. Emma. Pourquoi pensais-je à elle tout d'un coup ? Je l'entendais me hurler dans le crâne que je devais faire attention. « Premièrement ne touche pas à tes aiguilles. Deuxièment ta colère tu devras maitriser. Et surtout ne jamais oublier quoi qu'il arrive, ne jamais se laisser tomber amoureux , car alors pour toujours, à l'horloge de ton coeur la grande aiguille des heures transpercera ta peau, explosera l'horloge, imploseront tes os, la mécanique du coeur sera brisée de nouveau. »
Je me mettais des barrières à l'amour, je ne ressentais que de l'attirance désormais sachant qu'il n'y aura jamais de suite.

▬ Si j'avais eu des rêves à long terme, je pense que j'aurai aimé être père de famille, d'avoir des enfants, de toujours faire la fête avec mes amis, même à 70 ans. J'aurai aimé mourir vieux de manière normale... Aelicya vraiment, je ne veux pas que tu gâches ta vie. Pour le moment tu es jeunes, tu as des centaines d'années devant toi, alors vraiment dis toi que tu as le temps.

Je lui souris encore une fois. Je ne pouvais me montrer triste devant elle, vu tout ce qu'elle avait traversé je ne pouvais la rendre triste. C'était mon problème pas le sien. Je lui pris la main et déposai un léger baiser dessus :

▬ Sache que même si tu penses être ce que tu n'es pas, pour moi tu restes la Aelicya que j'apprécie énormément.

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