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 Your brain's manual » Ginger

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Your brain's manual » Ginger | Jeu 01 Jan 2015, 18:40


Your Brain's manual


Je regarde Wendy qui s'excite toute seule devant un stand de jeu du marché. Je n'ai d'habitude pas de mal avec les jeux pour enfants. Mais le fait qu'elle s'éclate sur un stand de tir à carabine, ça me plaît moins. Ai-je ratée son éducation à ce point ? Soupirant longuement, je m'adosse dos au mur coloré où est dessiné une cow-girl habillée -si on peut le dire- d'une mini-jupe à franges et d'un soutien gorge en cuir. Vénus me l'a dit, ça n'est pas POSSIBLE les sous-vêtement en cuir, ça colle trop (j'ai jamais essayé, contrairement à certains le travestissement n'est pas une passion).

Après lui avoir payé l'équivalent de plus ou moins cinq tours, je ne sais combien de balles, et gagné une peluche licorne, une planche de stickers de pirates, une baguette magique rose à poils roses,  et un pistolet à billes, je commence à en avoir assez et essaie d'asseoir mon autorité avec un « Wendy  on y va.» qui se veut autoritaire. Le forain me regarde avec un air dépité. Effectivement, Wendy doit être sa principale source de revenu puisque je lui paie ce jeu à chaque fois qu'elle m'accompagne faire les courses. Chacun ses moyens pour acheter des services hein. Oui j'ai honte.

Elle me regarde avec des yeux ronds, d'abord surprise que je lui ordonne quelque chose, puis, une larme vient se coller sur le coin de son œil. Son visage devient rouge et elle me regarde avec des yeux qui veulent dire « tu es sûr de ton choix ? Je campe sur mes positions. Numéro trois a son truc pour me faire flancher. Elle arrête de respirer. Je sais qu'elle ne peut pas mourir comme ça, mais c'est spécial et j'ai surtout pas envie qu'il lui arrive une merde ou qu'elle tombe dans le coma, vous voyez ? Je ne sais pas d'où elle tient cette connerie, mais une chose est sûre, c'est qu'elle maîtrise cette technique hyper bien. Je la regarde dans les yeux, elle devient rouge toute entière et je ne cède pas. Je me suis promis d'arrêter de tout lui céder.

Soudain, un cri retentit. Une voix masculine, et au son de celle-ci je pense que ça n'est pas un homme content. Une jeune fille arrive en courant, un je sais pas trop quoi entre les doigts. Wendy arrête d'arrêter de respirer et la regarde, puis s'écrie « Aladin ! »
Je la regarde, surpris, puis n'ai pas trop le temps de faire grand chose puisque la jeune fille nous percute de plein fouet. Je cligne des yeux et regarde le gros vendeur arriver vers nous trois. Mon  sang ne fait qu'un tour et je prends la jeune fille sous mon bras et sort alors : «  C'est ma sœur, elle vous a piqué quoi?  »
Je m'attendais à tout et n'importe quoi (et Wendy très certainement à ce qu'elle aie volé une pomme), mais très certainement pas à que la réponse soit « un cure dent ». J'écarquille les yeux et grommelle, c'est fou comment les gens râlent pour rien :
«  combien vous voulez ? 
- 20 drachmes.
Franchement, c'est bien parce que cette fille a arrêté la colère de Wendy que j'accepte de payer 20 DRACHMES pour un putain de cure dent. Je lui tends les pièces et lâche la demoiselle une fois qu'il est partit. Je lui lance alors :
Comme ça je te suis pas redevable. Mais commence pas à croire que je suis gentil hein, c'est bien la dernière fois que j'aide une gamine comme toi. Puis un cure dent, t'as pas d'autres trucs stupides à voler ?

Franchement le filles j'vais abandonner l'idée de les comprendre. Je m'éloigne du fameux stand à la fille à la tenue ô combien ravissante (non pas que j'aime pas hein, mais quitte à choisir j'préfère voir ça en vrai, vous voyez ?) (je parle pas de la voleuse, mais de celle imprimée sur le mur)
Je quitte le marché et raccompagne Wendy chez nous, le repas de midi sous le bras (enfin, ce qui vadevenir le repas de midi, aujourd'hui c'est Vénus qui s'y colle j'ai réussi à négocier). Ayant déposé Wendy à la maison, je repars au marché, j'ai deux choses à prendre pour demain, et évidemment je les aies oubliées sinon c'est pas drôle.

Après bien une demi heure de marche, j'arrive enfin là où je voulais arriver. En temps normal j'habite à dix minutes à pied à une vitesse normale, mais je commence à croire que les rues bougent quand je n'y suis pas, je ne vois pas d'autres explications au fait que ça me prenne autant de temps pour retrouver mon chemin.
Le nez en l'air (ou plutôt à hauteur normale) je cogne dans quelque chose. Je baisse les yeux et revois la.. chose que j'ai aidée tout à l'heure, j'arque un sourcil avant d'annoncer :
«   Dis, tu as le mode d'emplois de ton cerveau ou alors il ne marche pas ?  »



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Ginger « A. » Rëd Topaz
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J'ai traversé le portail depuis le : 29/11/2014 et on me connaît sous le nom de : Kenza ❀ (T.Brownie) Mon nom est : Ginger « Améthyste » Rëd Topaz. Actuellement je suis : désintéressée et sans label précis. Il paraît que je ressemble à : Raven (Teen Titans) et à ce propos, j'aimerais remercier : Tia ♥
Re: Your brain's manual » Ginger | Ven 02 Jan 2015, 17:32


~Your brain's manual~

Les rues du marché étaient plutôt bondées ce jour là. Mais pour une fois, cela ne m’exaspéra pas autant que d’habitude.
Pour une fois, la foule ne me dérangea pas.
Étrange…

Enfin, je me promenais donc dans le marché, jetant un œil sur toutes les curiosités qu’on pouvait y trouver. Une main qui s’agitait au coin de mon champ de vision m’intrigua et me poussa à m’approcher d’un étalage très tape-à-l’œil mais qui dégageait une odeur à tomber par terre. Dans le bon sens du terme.
C’était donc un étalage qui vendait des trucs à manger, et vu l’odeur, je peux vous garantir que ça avait l’air SUPER BON. Et en plus, il y avait des petites bouchées pour goûter.
Dire que j’avais l’estomac dans les talons serait un bel euphémisme car à ce stade, mon bidon était presque descendu jusqu’aux enfers, et je les entendais chantonner « viens Ginger, viens nous manger ».
C’était donc sans gêne aucune que je me jetai sur les petits amuse-bouches piqués de cure-dents.

Je sais très bien que présenter de la nourriture de cette manière n’est qu’une vile tactique commerciale visant à pousser la clientèle à acheter. Je peux me dire que j’aurais du m’attendre à ce qui allait arriver. Mais non.
De toute façon je suis fauchée comme les blés, j’aurais eu du mal à satisfaire le porte-monnaie du vendeur. Et celui-ci l’a remarqué.
Ainsi donc, quand il se rendit compte que je m’en allais en ayant l’insolence de ne rien acheter, il quitta instantanément son sourire commercialement chaleureux pour enfiler un masque de colère déraisonnable et m’accusa d’avoir volé le cure-dent que je mordillais toujours.

Voler un cure-dent ? Really ?! Je sais que mon attitude n’a pas été des plus polies (je me suis un peu goinfrée quand même) mais est-ce que ça vaut vraiment le coup de m’inculper pour un truc aussi ridicule que le vol d’un putain de cure-dent ?!
Apparemment oui pour le vendeur qui se leva d’un coup et tenta de m’attraper le bras. J’esquivai à temps et détalais comme un lapin en le voyant contourner l’étalage et courir vers moi.

Pourquoi je me fous toujours dans des galères pareilles ? Y’a quelqu’un là haut qui a une dent contre moi c’est ça ? (dent<->cure-dent (lol)/pan)

Je courrai donc aussi rapidement que la foule me le permettait. Et ce qui devais fatalement arriver arriva : je percutai quelqu’un de plein fouet. Sauf que : Miracle ! au lieu de me repousser et/ou de me passer un savon, le quelqu’un en question me prit sous son aile et sortit un pipeau digne d’un classique Disney au vendeur furax.

« C’est ma sœur, elle vous a piqué quoi ? »

Naaaaan, sans dec’ ? Ça existe les gens sympas sur cette île ?
Ben oui, il semblerait car le jeune homme déboursa vingt drachmes pour payer ce cure-dent soi-disant volé.
Vingt drachmes. Pour un cure-dent. Y’a anguille sous roche, c’est pas normal. Il va me dire de lui rendre service à vie ou un truc du genre, parce que les gens comme ça, y’en a plus ! L’espèce des gens gentils s’est éteinte il y a longtemps maintenant !
C’est quand mon poursuivant fut hors de vue qu’il m’adressa la parole pour la première fois :

« Comme ça je te suis pas redevable. Mais commence pas à croire que je suis gentil hein, c'est bien la dernière fois que j'aide une gamine comme toi. Puis un cure dent, t'as pas d'autres trucs stupides à voler ? »

Gné ? Redevable ? Pourquoi, lui être rentré dedans ?
Le temps de me remettre de cette course-poursuite et d’assimiler les mots du brun inconnu, celui-ci était déjà partit, les bras chargés de paquets et une petite fille sur les talons.
Qu’est-ce qu’on est censé faire dans un cas comme ça, lui courir après et le remercier ? Lui offrir quelque chose en retour ? (Avec mes économies inexistantes, j’irais pas loin).
N’ayant pas prit l’option « apprendre la vie en société » à l’école, je ne savais absolument comment réagir. De fait, je ne fis rien, et me contenta de rester sur place, les bras ballants.
Puis quand les bousculements de la foule me firent revenir sur terre, je repris ma petite balade là où je l’avais laissée. Cependant, ce n’était pas comme tout à l’heure, quelque chose n’allait pas.
J’avais comme une petite boule dans le ventre et cette sensation encore inconnue était franchement désagréable.

Serait-ce… du regret ? Serais-je finalement capable d’avoir mauvaise conscience ?

C’est vrai quoi. Ce gars avait été la première personne à être sympa avec moi depuis mon arrivée (parce qu’Elliot compte pas) et je n’avais même pas été foutue de le remercier de m’avoir sauvée des griffes d’un commerçant psychopathe. Cette sensation me gâcha littéralement le reste de ma promenade.
C’est peut-être pour ça que j’eu l’impression qu’un poids s’ôtait de mes frêles épaules que je le vis au loin, avec sur le visage l’air agacé de ceux qui ont oublié quelque chose d’important.

Sans vraiment réfléchir, je me précipitais à sa rencontre pour lui dire ce que je pensais et en finir avec cette histoire de conscience. Mais au lieu de s’arrêter quand il arriva devant moi, il continua son chemin sans me voir et nous nous rentrâmes dedans pour la seconde fois de la journée.
Il baissa alors la tête, m’avisa l’air de se dire da fuck ? Qu’est-ce qu’elle fout là elle encore ? et finalement lâcha :

« Dis, tu as le mode d'emplois de ton cerveau ou alors il ne marche pas ? »

Vous ne me croirez peut-être pas. Mais j’ai ris à l’entente de ces quelques mots.
Un petit « pff » sorti de ma bouche, suivi par un genre de rire silencieux et incontrôlable, et je comprenais même pas pourquoi ! Sûrement un truc nerveux, j’y comprends que dalle aux nerfs humains à vrai dire. Je riais, c’est tout ce que je sais.
Quand je parvint à prendre le dessus sur mon hilarité, je me redressai, respirai un grand coup et chassai de la main une larme de rire qui perlait au coin de mon œil.

« Oh putain, c’te crise mon dieu, je soufflai, hé au fait truc, merci de m’avoir aidée tout à l’heure c’était cool. J’voudrais faire quelque chose pour te remercier mieux que ça parce que sinon ma saleté de conscience va pas me lâcher, mais j’ai pas un rond, ni rien d’autre d’ailleurs alors ça va être chaud. »

Puis, me rendant compte que je ne commençais peut-être pas le dialogue de la bonne manière, je me repris et déclara simplement :

« Moi c’est Ginger et toi ? »


HRP; DÉSOLÉE POUR LE PAVÉ QAQ
Je rajouterai le code quand j'aurais réussi à coincer Tia pour qu'elle m'explique comment qu'on fait. Si ça va pas, dis le moi et je modifie :3




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Re: Your brain's manual » Ginger | Ven 02 Jan 2015, 21:17


Your Brain's manual

Je sais pas ce qui m'a le plus déstabilisé : qu'elle rie à ma blague pourrie, ou qu'elle ne m'envoie pas chier. D'habitude on me traite de monstre, de mec pas drôle, d'homme dégueulasse, en bref pleins de mots pas gentils A croire que je m'y suis habitué et que toute personne ne réagissant pas de la sorte, ça me fait bizarre. J'arque un sourcil sans trop savoir quoi faire, partir ou rester, car je n'avais absolument pas prévu de me retrouver avec une quatrième sœur sous les bras, même le temps d'une journée, je suis immortel face au temps mais je peux toujours mourir d'épuisement. Je la regarde rire sans dire un mot. Cette fille a un mérite : attiser suffisamment mon attention pour que je l'écoute attentivement. Et ça, c'est quand même fort. Jamais ô grand jamais je n'ai jamais été suspendu de la sorte aux lèvres d'une femme, aussi intelligente soit t'-elle. Ou conne, suffit de voir Kaori.

« Oh putain, c’te crise mon dieu,  hé au fait truc, merci de m’avoir aidée tout à l’heure c’était cool. J’voudrais faire quelque chose pour te remercier mieux que ça parce que sinon ma saleté de conscience va pas me lâcher, mais j’ai pas un rond, ni rien d’autre d’ailleurs alors ça va être chaud. »

Je la regarde avec de grands yeux. Je l'ai aidée car elle avait réussi à faire taire numéro trois, pas parce que je souhaitais quelque chose en échange ! Et si elle a des problèmes avec sa conscience... j'sais pas, elle fait comme tout le monde, elle l'écoute pas. Tout le monde fait ça. Après il est vrai que certains sont plus doués que d'autres -style Elliot qui s'éclate à foutre le bordel dans ma vie de façon tout à fait légale.

«  Moi c’est Ginger et toi ? »

Sachant pas trop quoi faire de mes deux mains, je les glisse dans mes poches de jean et avance, lui faisant un signe de tête voulant dire « tu te bouges ? ».
«  Orion, si t'arrives pas à retenir tu peux toujours m'appeler Batman ou me donner un surnom stupide, je commence à les collectionner  »
Orion, ce prénom de constellation. Certains ont de la chance, ils ont un beau prénom, un truc classe, des familles avec des enfants qui ont des prénoms recherchés, mélodieux, ou même des significations... Chez nous c'était comme une famille d'illuminé, Orion Vénus Rhéa et Wendy, à savoir des étoiles ou des astronautes. Crédibilité, gâchée. Batman, c'est Kaori qui m'appelle comme ça, je ne sais pas pourquoi, mais je m'y suis habitué. Puis après j'ai toujours les interjections très fraternelles que m'envoient mes sœurs avec tout leur amour « le vieux » « toi là bas ». Plus je vieillis plus je me dis que mon père en plus d'être violent devait être un peu allumé.

Nous marchons dans les rues qui se remplissent de plus en plus et je jette de temps en temps des coup d'oeil à Ginger de façon à voir si je l'aie perdue en chemin ou non. Ca devrait être interdit d'être aussi petit. Remarquez, elle est si proche du sol qu'au moins si elle tombe, c'est pas de haut, voyons un point positif.
J'achète le repas de demain (mexicain, j'avais promis à Wendy qu'on mangerait épicé, cette gamine est capable de s'enfiler des tonnes et des tonnes de tabasco je ne sais vraiment pas de qui elle tient) et sort de mon silence :
«  En fait, t'es la seule personne au monde qui a réussi à faire taire ma sœur, c'est pour ça que j't'ai aidée, et seulement pour ça. Enfin si tu tiens vraiment à me remercier tu peux toujours tenter du babyssiting, mais je pense pas que tu sois assez forte mentalement.  »
Ne sachant pas trop à sa tête si elle est d'accord ou non, ou même parce que je n'arrive pas à définir à sa tête ce qu'elle tente d'exprimer, j'ajoute
«  Viens bouffer chez moi, tu m'fais d'la peine avec ton cure dent, et ça te permettra de voir à quoi tu te risques en acceptant ma proposition. Puis si t'as peur que je sois un violeur ou je sais trop quelle connerie, on a le réseau chez moi, donc tu pourras appeler les flics si ça te chante.  »

Si j'étais son frère, j'aimerais pas qu'elle aille manger chez des inconnus, mais vu son air perdu, je suis prêt à parier qu'elle fait partie de ceux qui sont arrivés par le biais d'un portail et qu'elle a ni famille ni rien. De toute façon je fais uniquement ça dans le but de faire d'elle une babysitter normale et surtout immunisée face à tout ce qui peut arriver chez moi.
Nous arrivons chez moi après 30 minutes de marche. J'ouvre la porte d'un coup de coude (non pas pour éviter la diffusion de je ne sais quel microbe, mais parce que j'ai les deux mains prises) et c'est Rhéa qui arrive en première. Elle semble débouler du salon où j'entends Wendy rire devant un dessin animé stupide.
« Orion, Wendy elle veut pas m. OH MON DIEU. -elle reste bouche ouverte devant Ginger quelques secondes avant d'ajouter- C'est trop cool ce que tu as sur la tête, on dirait une paire de couilles qui n'a pas poussé au bon endroit !  »
Je retiens un rire et pose mon manteau dans l'entre, invite ensuite la demoiselle à faire de même. Wendy arrive à ce moment là, pointe    notre invitée du doigt et sort :
«  Oh mais c'est Aladin ! La voleuse de cure dents ! Aladina ! C'est trop bien ! Mais elles sont où tes babouches... ?  »
Je m'éclipse discrètement de ce conflit féminin qui comme à chaque fois, m'échappe totalement, et vais dans la cuisine afin de mettre les plats préparés dans le four, en écoutant d'une oreille distraite et discrète, histoire de voir comment la demoiselle s'en sort.


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Re: Your brain's manual » Ginger | Dim 04 Jan 2015, 19:32


~Your brain's manual~

Orion. Voilà comment il s’appelait. Faudrait être un peu con sur les bords pour ne pas retenir un nom pareil. J’veux dire, c’est pas compliqué et en plus c’est le nom d’une constellation donc c’est plutôt facile de s’en rappeler.

« Les surnoms c’est pas trop mon truc, dis-je en lui emboîtant le pas. Orion c’est bien. »

N’ayant rien d’autre à faire de ma personne, et attendant qu’il continue le dialogue, je le suivis tant bien que mal à travers la foule. C’est finalement devant un stand de plats mexicains qu’il se décida à parler :

«  En fait, t'es la seule personne au monde qui a réussi à faire taire ma sœur, c'est pour ça que j't'ai aidée, et seulement pour ça. Enfin si tu tiens vraiment à me remercier tu peux toujours tenter du baby-sitting, mais je pense pas que tu sois assez forte mentalement.  »

Sa sœur devait probablement être la petite fille avec qui je l’avais vu partir tout à l’heure. M’enfin si je l’ai faite taire, c’était purement accidentel car si la situation avait été différente, je n’aurais pas levé le petit doigt pour lui fermer le clapet. Le nombre d’enfants que j’ai pu côtoyer dans ma vie se rapproche un peu trop de zéro pour que je puisse me sentir à l’aise en compagnie d’un enfant. Et puis honnêtement, vu ma taille, je ne crois pas être capable d’avoir un tant soit peu d’autorité. J’allais franchement lui demander de trouver une autre idée de remerciement, quand il proposa :

«  -Viens bouffer chez moi, tu m'fais d'la peine avec ton cure dent, et ça te permettra de voir à quoi tu te risques en acceptant ma proposition. Puis si t'as peur que je sois un violeur ou je sais trop quelle connerie, on a le réseau chez moi, donc tu pourras appeler les flics si ça te chante.

-T’en fais pas pour ça, on m’a déjà fait remarqué qu’avec cette apparence, les chances de me faire violer sont relativement basses », fis-je blasée en repensant aux dires d’un certains vampire.

Dans tous les cas, la perspective d’avoir un vrai repas chaud me fit changer d’avis et j’acceptai. Non parce que j’ai peut-être un toit sur la tête en créchant chez Elliot, mais j’ai quand même l’impression d’être une clocharde dans cette maison. Parce que faut pas s’attendre à ce qu’il me fasse à bouffer, ou même qu’il me laisse toucher à sa cuisine ; je me contente généralement de sandwiches ou de chips piqués à son insu dans son garde-manger.
Et puis bon, c’est pas parce que je vais manger chez lui que je suis forcée de devenir la nounou attitrée de la gosse.

Je suivis donc Orion jusqu’à chez lui, il ouvrit la porte tant bien que mal malgré ses bras chargés et me fit entrer.
Et là je tombai sur la personne la plus incroyable qui m’ai été donné de voir. Une fille aux cheveux courts arriva en trombe devant nous et semblait se plaindre au jeune homme quand elle posa son regard sur moi. Au début, je ne savais pas trop sur quel pied danser car j’avais été invitée à l’arrache, mais cette fille m’enleva toute trace possible de gêne ou de timidité.

« OH MON DIEU. C’est trop cool ce que tu as sur la tête on dirait une paire de couilles qui n’a pas poussé au bon endroit ! »

Quand on vous accueille avec une punchline pareille, ça vous met direct dans le bain. J’avoue avoir buggué quelques secondes avant de rétorquer :

« Euh, j’en ai pas vue des masses dans ma vie mais je suis quasi-certaine qu’une paire de couilles ne brille pas dans le noir et ne fait pas non plus un son de grelot. »

Sur ces mots, je secouais la tête pour prouver que mes antennes faisaient bel et bien un bruit de clochette quand je les agitais. Paye ta crédibilité.
Mon interlocutrice se contenta de mimer un coup de pistolet qu’elle accompagna d’un « touché… » étonnamment viril.
Y’a pas à dire, cette fille me plaît. Je sens qu’on va bien s’entendre (et c’est très très rare que je pense ça d’une personne que je viens de rencontrer).
Orion s’éclipsa pour se diriger vers ce que je pensais être la cuisine, et alors que je m’apprêtais à me présenter à Miss-sans-gêne, la petite brune de tout à l’heure arriva furtivement derrière elle et me pointa du doigt en piaillant :

«  -Oh mais c'est Aladin ! La voleuse de cure dents ! Aladina ! C'est trop bien ! Mais elles sont où tes babouches... ?

-Parce qu’en plus t’es une voleuse ! Et t’avais rien de plus pété à piquer qu’un cure-dent ? Fit l’autre à mi-chemin entre la moquerie et l’incrédulité.

-Hé qu’on soient bien claires, haussai-je le ton pour couvrir leurs voix, primo j’m’appelle Ginger, pas Aladina, surtout qu’en plus c’est Jasmine qui vole une pomme dans le film, et deuzio j’ai rien volé du tout, c’est le marchand qu’a pété une durite et qui s’est mis à m’accuser pour rien alors qu’on arrête avec cette histoire débile ! Et troizio, le coup des babouches, c’est grave cliché.»

Je ne me suis pas énervée. J’ai simplement mis les points sur les i en élevant un peu la voix. C’est tout. Et puis je ne les ai pas impressionnées tant que ça puisque la seule réaction que j’obtins fut que la plus petite, après avoir constaté que je faisais un bruit de clochette en bougeant, décréta que « Clochette » serait mon nouveau matricule. Oh joie.
Honnêtement, ça m’a fait bizarre car c’était comme ça que ma mère m’appelait quand je me planquais d’elle avant de fuguer…

Les deux filles se présentèrent et j’appris qu’elles étaient toutes deux les sœurs d’Orion. Ensuite, Wendy, la plus petite donc, que je ne me mélange pas les pinceaux, m’attrapa par le bras et m’entraîna jusqu’à la salle à manger pour me faire asseoir à table. Enfin, elle me colla une peluche de licorne entre les pattes , vint s’asseoir en face de moi et me fixa le plus sérieusement qui soit, l’air de se dire « voyons comment tu vas te débrouiller avec ça ».

Plus ça va, plus je commence à comprendre pourquoi Orion disait qu’il fallait que je sois mentalement préparée…
Que les dieux aient pitié de moi, je ne sais pas dans quelle galère j’ai encore réussi à m’embarquer…




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Re: Your brain's manual » Ginger | Mer 18 Fév 2015, 17:50


Your Brain's manual

J'écoute la conversation de loin, et je dois bien dire que Rhéa me tue à chaque fois qu'elle ouvre la bouche -même si je n'ose pas lui dire, une fille ça dit pas ce genre de choses, je n'ai pas passé la moitié de ma vie à essayer de lui apprendre comment se comporter en société pour tout niquer en un jour. De toute façon j'ai l'impression qu'entre nous deux, c'est elle qui possède plus de testostérones, quoique je fasse. Et c'est là le plus déplaisant. Même dans le ventre de ma mère je me suis fait couiller !
« Euh, j’en ai pas vue des masses dans ma vie mais je suis quasi-certaine qu’une paire de couilles ne brille pas dans le noir et ne fait pas non plus un son de grelot. »

Comme pour moi même -et même si c'est stupide- je hoche la tête. Une paire de couilles ne brille pas dans le noir et ne fait normalement pas de bruit. Je sais à quoi ressemble mon corps, et c'est logique. Il suffit néanmoins de se poser la question pour se rendre compte que rien n'est moins sûr, puisque nous vivons entourés d'être magique. Je suis sûr qu'il suffit de chercher un peu et on trouver un homme qui possède une boule discothèque dans ses testicules. Je n'ose même pas imaginer quel serait le résultat.

Plus un bruit, Ginger a apparemment réussi à faire taire numéro trois. Violente la fille. Mais efficace.
J'arrive de la cuisine avec un gratin de pommes de terre entre les mains. Chez nous c'est semaines thématiques, j'ai encore beaucoup de mal avec les quantités et après avoir mangé des frites, des potatoes, de la purée, vient le tour du gratin. J'en ai encore pour le reste de la semaine puisque trois kilos de patates ça ne se liquide pas en un jour. Je le conçois, j'ai encore de progrès à faire en matière de cuisine, le seul point positif dans tout cela c'est que je ne peux QUE m'améliorer. Dans tous les cas je n'ai pas pour vocation de devenir homme au foyer, donc au pire si je reste aussi médiocre...

Le repas s'est passé plutôt calmement. Chez nous la notion du calme étant un peu revisité, j'entends par là que mis à part une bonne dizaine de vannes entre Rhéa et Vénus, puis une thèse sur les couilles fluos entre Ginger et Rhéa, et que nous avons fini par mettre du sucre sur le gratin afin que Wendy l'avale, tout était parfait.
Une fois celui-ci terminé, j'ordonne à tout le monde de débarrasser la table, et constate avec joie que Ginger, en plus d'avoir une paire de couilles sur la tête, est une gamine bien élevée et bien qu'elle soit une invitée, elle fait quelque chose -je supporte par les feignasses, enfin je ne supporte pas grand monde. Mon cercle d'amis se limitant à deux personnes (Ash et Lei), mon cercle professionnel à trois personnes (Judith, Elliot & un des chefs de la police), sentimental personne... Je pense qu'on peut facilement dire que je suis un asociable. Et le pire dans tout cela étant que je l'assume parfaitement et que je le vis bien. Je préfère de toute façon être tranquille, je peux compter sur ma fratrie pour foutre ma vie en l'air tous les quatre matins.

Je fais la vaisselle et dans une tentative de gentillesse, je monologue alors en direction de la fée « Tu es sur l'île depuis longtemps ? T'as tout d'une bleue, si ce n'est la répartie. » Une petite main qui tire mon Tee-shirt me fait baisser la tête, et je vois alors Wendy, peluche licorne à la main, qui me regarde avec de grands yeux expressifs. Comment lui refuser, dites le moi. Je me baisse afin d'être à sa hauteur et elle me chuchote à l'oreille :
« Monsieur Licorne veut aller en forêt pour se dégourdir les jambes ! »
Je soupire, d'abord un peu réticent d'aller me balader en forêt avec les guerres, puis me souviens subitement que de toute façon, j'y suis allé, j'y suis pas mort, et troisièmement que je n'ai pas envie de subir une crise de la petite dernière.

Je finis de faire la vaisselle et me tourne vers Ginger afin de lui proposer de sortir. Evidemment, ça sonne plus comme un ordre, mais il y a l'art et la manière de dire les choses. J'attrape une veste et lance respectivement celles de numéro un, numéro deux et numéro trois. Je mets les clés dans la serrure et fais sortir tout le monde. J'ai comme la vague impression d'être devenu un baby-sitter.
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Re: Your brain's manual » Ginger | Dim 22 Fév 2015, 20:43


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Bon. Je sais que c’est un peu con à dire ; dans le genre « Je n’ai jamais partagé de repas familial aussi convivial, bouhou je pleure de joie blablabla… » surtout que j’avoue détester ce genre de réplique dans les films. Mais il faut l’admettre, ça faisait une sacrée paye que je n’avais pas partagé de repas avec d’autres gens. La dernière fois devait remonter à ce jour quand ma hippie de mère avait décidé de réunir tout un cercle de tapeurs dans le jardin et m’avait « enjoint » (à comprendre : forcé) à manger de la salade avec eux. D’ailleurs, il devait y avoir autre chose que de la salade dans le plat car tout le monde était par terre à la fin du repas. M’enfin, je digresse.
En revanche, je ne sais pas si je serais capable de supporter une telle ambiance à chaque fois -sachant qu’une journée compte trois à quatre repas. Entre cette tarée de Rhéa qui n’arrêtait pas de se foutre de moi et mes antennes, Wendy qui refusait de manger autre chose que du sucré, et la fameuse Vénus (putain, trois frangines, sérieux Orion, je te respecte à vie dude) qui m’a littéralement snobé dès qu’elle m’a vu, c’est presque à se demander si je ne préfère pas la compagnie (exécrable mais bien plus reposante) d’Elliot. Notez que j’ai bien précisé « Presque ». Le premier qui lui répète, j’le castre à coup de fourchette rouillée.

Une fois le repas englouti, et les couverts débarrassés, Orion s’éclipsa dans la cuisine pour faire la vaisselle. N’ayant rien à faire je le rejoignis et me mis machinalement à essuyer les assiettes propres. J’ai été invitée, je me montre un tant soi-peu polie, c’est la meilleure façon pour que les autres aient encore envie de me réinviter (vive la nourriture gratuite !)
Un silence s’installa alors. Pas le genre de silence ultra embarrassant, plutôt celui qu’il peut y avoir entre deux personnes peu bavardes. Un silence plutôt appréciable en somme.
Au bout de quelques minutes, Orion ouvrit finalement la bouche.

« -Tu es sur l'île depuis longtemps ? T'as tout d'une bleue, si ce n'est la répartie.

-Euh…Honnêtement ? Je sais que j’ai été aspirée par un portail et que j’ai été retrouvée dans les plaines il y a quoi…une semaine à tout casser, par contre il n’est pas impossible, voire même très probable, que je sois restée inconsciente quelques jours avant que l’autre connard me trouve… Donc ouais, plus bleu que moi tu meurs. »

Wendy s’approcha alors furtivement de son grand frère et le neutralisa sur place en utilisant la terrible technique du regard qui tue. Cette gamine peut m’apprendre beaucoup de choses en vérité, notamment sur la manière d’utiliser mon physique de bébé à mon avantage. Je note, je note…
Il fut décidé d’aller se promener en forêt. Oh joie. C’est vrai que les branches d’arbres qui te griffent le visage, c’est bucolique. Les animaux sauvages, c’est poétique. Sans parler de la fameuse guerre entre les elfes et les fées dont j’ai appris l’existence y’a pas deux jours en manquant de me faire marcher dessus par un crétin aux oreilles pointues au marché. Vraiment, j’étais aux anges.
En sa qualité d’homme faible face à la sournoise cutitude de Wendy, Orion accéda à sa requête et nous poussa toutes hors de la maison. On aurait dit une maman excédée avec ses quatre filles. C’est moi qui suis censée jouer les baby-sitters, rappelons-le.  Enfin, je ne le blâme pas, c’est sûrement l’habitude qui le pousse à agir de la sorte. L’habitude est une chose bien effrayante parfois.

Breeeef. Nous marchions donc tranquillement dans la forêt. Enfin, aussi tranquillement que Wendy et Rhéa nous le permettaient. Parce que les deux demoiselles avaient inventé un jeu apparemment génial qui me rappelait fortement le base-ball. Sauf que la batte était un vieux bâton trouvé au sol et la balle n’était autre que la licorne de Wendy. Cette dernière s’amusait d’ailleurs à courir après la peluche volante afin de l’attraper avant qu’elle ne touche le sol tandis que Rhéa faisait en sorte de frapper encore plus loin à chaque fois. Cette petite balade aurait pu être plus ou moins agréable si je n’avais pas la sensation dérangeante qu’on m’observait. Je sais, ça fait très parano, et je suis très loin de l’être pourtant, mais pour une raison qui m’échappait, j’avais l’impression ultra désagréable d’être épiée.

En tant que fée virile, il était hors de question de montrer mon malaise devant les autres. Je tentais de me faire une raison, j’avais simplement trop vu de film d’horreur, c’tout. N’empêche que quand j’entendis un grognement sourd derrière moi, je ne pus m’empêcher de tirer la manche d’Orion qui marchait à quelques mètres et de lui demander :

« Pitié, dis-moi que c’est toi ou Rhéa qui vient de faire ce bruit. »

Les frangines qui jouaient loin devant nous, sous la surveillance de Vénus, n’avaient probablement rien entendu, alors j’espérais de tout mon cœur qu’Orion avait comme moi capté ce drôle de son. Sinon, c’était que ma tête me jouait des tours, ce qui n’est pas forcément plus rassurant.
Un bruissement derrière moi se fit entendre. Je tirai plus fort sur la manche du grand brun et me retournai vivement. Pour tomber nez à nez avec un ours brun. Narmol.
Instinct de survie ou pétrification par peur, je ne fis plus un mouvement et m’immobilisai sur place. J’avais vu dans un documentaire (chut, national geographic c’est génial okay) qu’en cas de rencontre avec un ours, il fallait ne plus bouger. L’ours nous confond alors avec un arbre. Faut que ça soit un ours sacrément con pour me confondre avec une plante (un plante rose à paillettes sinon) mais j’y crois quand même. Jusqu’à ce que j’entende cette voix.

« Hé meuf, t’as rien à grailler sur toi ? Les écureuils ont bouffé tous les glands du coin. »

Excédée, je tourne lentement la tête vers Orion pour lui chuchoter que ce n’était vraiment pas le moment de déconner. Mais la voix insista tandis que l’ours s’avançait vers moi. Soudain : le déclic. Je hurlai en pointant un doigt vers l’animal.

« Putain c’est une blague ou c’te bête vient de me parler ?! »

D’accord, j’avais atterri sur une île volante remplie de créatures magiques et fallait que je m'y habitues dès maintenant. N’empêche qu’un ours qui parle, c’était une grande première pour moi. Donc oui, je flippais ma race.




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Re: Your brain's manual » Ginger | Lun 23 Fév 2015, 16:38


Your Brain's manual

Vénus m'avait lancé un de ses regards qui tuent, ceux qui veulent dire « non ». Mais elle s'est aussi vite souvenue que face à Wendy, elle ne faisait pas le poids. Cette gamine est casse pied des fois, mais j'y arrive pas, c'est plus fort que moi.

Dans un élan contestataire, Vénus s'est donc mis loin devant Ginger et moi, et elle a fini par être suivie de nos deux frangines avec leurs idées implacables de jouer avec ce qui les entoure. Il y en a qui ont Mc Gyver, moi j'ai Wendy & Rhéa.
Je les observe de loin, car mine de rien je dois être le mec le plus stressé et chiant de l'univers, mais je me tue à l'expliquer : c'est dur de m'imaginer qu'elles ont grandi, pour moi Wendy a quelques mois, Rhéa a cinq ans et Vénus sept. Un silence s'est installé entre Ginger et moi, mais ça ne me dérange pas plus que ça, cette fille est reposante.

Il semblerait que j'ai parlé trop vite, puisque je la sens tirer la manche de mon sweat. Je me retourne vers elle en me demandant ce qu'elle a bien pu voir pour me stopper ainsi dans mes pensées (bon, en vrai je faisais ma liste de course, mais c'est important) :
« Pitié, dis-moi que c’est toi ou Rhéa qui vient de faire ce bruit. »

Quel bruit ? Autant vous le dire de suite, Ginger en l'espace de trois heure est à mes yeux devenue la personne la plu asexuée de l'univers. Bien que physiquement, elle ressemble plus ou moins à une fille, dans sa tête j'ai la vague impression qu'ils se sont trompé et qu'elle est de sexe masculin. Et en plus de ça elle a une paire de couilles sur le haut du crâne. Et c'est ce coup de grâce, infligé par Rhéa, qui a fini par tuer toute trace de féminité en elle. C'est donc naturellement qu'en me frottant la nuque, j'ai répliqué :
«  Non c'est pas moi. C'pas ton ventre ? Avec tout ce que tu as bouffé ça m'étonnerait pas que ton estomac crie. Puis quel bruit ?  »

Je m'apprête à continuer la marche, cherchant ma fratrie du regard, quand elle tire à nouveau ma manche. C'est un truc de petits ça, de s'accrocher à moi comme si j'allais disparaître ? Je me retourne, prêt à l'engueuler, et me retourne quelque mètre devant un ours brun gigantesque. Bon, au moins c'est pas son estomac. Dans un tout autre contexte je pense que j'aurais commenté son expression faciale, qui mérite commentaire, mais là je n'ai pas envie de rire. Tête de couilles se tourne vers moi en me disant d'arrêter de faire l'imbécile, je n'ose même pas lui répondre que je suis tout ce qu'il y a de plus sérieux en ce moment quand soudain elle sort de sa stupeur et hurle :
« Putain c’est une blague ou c’te bête vient de me parler ?! »

Et là, la totalité de la peur qui me niquait les épaules s'envole et je suis pris d'une crise de fou rire. Je me tiens le ventre tellement je rigole. J'aurais dû y penser, l'affilié. Pour toute personne normale -j'entends, personne pas magique, un moldu quoi-, ça n'est pas quelque chose qu'on remarque, l'affilié. Mais elle, elle n'en avait pas. Et il a fallut qu'elle tombe sur un ours.

Je m'essuie le coin de l'oeil où perle une larme et pose ma main sur sa petite épaule pour reprendre mon souffle. J'imagine qu'elle ne pige pas, mais vu comment je riais, il m'était impossible de lui expliquer. Je tourne la tête vers la grosse bête et à la tête qu'il tire, j'imagine qu'il attend quelque chose d'elle. Je me relève et m'éloigne un peu de la chose énorme qui doit bien barrer le trois quart du chemin, car c'est son lié à elle, pas le mien, et rien ne l'empêche de me bouffer moi. Je regarde Ginger qui doit se demander ce que je fous et lui explique alors :
« Ce gros ours là, si il te parle, c'est que c'est ton affilié. En clair, c'est un animal de compagnie, qui te suit partout, et te suivra partout, certains peuvent parler à voix haute comme toi et moi, et d'autres, comme cela semble être le cas pour ton ours, parlent uniquement avec leur lié par télépathie. On en a en règle général tous un. Je porte mes mains à mes lèvres et lui fais signe de se boucher les oreilles avant de siffler un grand coup, un cris strident et vraiment désagréable. Après quelques secondes, Sirius arrive et se pose sur la main gantée que je lui tends, j'ai pris l'habitude de toujous les avoir sur moi même si j'ai l'air particulièrement con en été Là c'est le mien tu vois ? Certains ont des animaux normaux, des chats, des chiens, d'autre des trucs sauvages, style des autruches, des corbeaux, des éléphants et d'autres encore tombent sur des baleines volantes à poids. Certains disent qu'on tombe sur ce qui nous correspond, et ce qui nous sera le plus utile. Après tu crois si tu veux. Ah oui, dernière chose, tu peux pas t'en séparer. Le seul moyen de te retrouver sans lui c'est de le tuer, de le faire tuer, d'attendre sa mort naturelle, ou de mourir. T'as tout pigé où je ré-explique ?  [/b] »

Parlant en faisant des pauses, espérant que ses hochements de tête soient des signes de compréhension -que je parle pas pour rien, j'ai pas l'habitude de m'expliquer aussi longtemps, je me retourne ensuite vers les filles, qui se sont rapprochées de nous. Aucune à l'heure qu'il est n'a d'affilié, et c'est non sans curiosité que Rhéa s'avance en première vers le gros animal. Sans que j'ai le temps de lui dire de faire attention, elle l'approche à un mètre, le touche et s'exclame :

«  Putain, mais t'es énorme comme fille Ginger ! Un ours quoi, tu vas pouvoir lui apprendre à faire du monocycle et tous ceux qui t'emmerderont, il va les manger ! C'est TROP BIEN »

Je tire Rhéa un peu en arrière, et mets mon index -celui de ma main libre- sur ma bouche, dans le but de lui faire comprendre que même si Ginger est un homme fort, elle a besoin d'un peu de temps pour avaler tout ça.
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Ginger « A. » Rëd Topaz
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Re: Your brain's manual » Ginger | Jeu 26 Fév 2015, 19:06


~Your brain's manual~

« Mais te marre pas comme ça, je gueulai de ma petite voix à l’intention d’Orion, toujours plié de rire, c’est un putain d’ours qui parle mec ! »

L’hilarité de la grande asperge brune -pourquoi j’serais la seule à recevoir des remarque sur ma taille ?- redoubla alors d’intensité, et il du carrément se tenir à mon épaule pour reprendre son souffle. Loin de moi l’idée de jouer les prudes (genre « non me touche pas ! ») mais je n’aimais pas trop servir d’accoudoir aux autres. Je me dégageai donc et le fixai avec un air assez confus je dois le reconnaitre. Mais dites moi qui ne serait pas confus quand, alors qu’un ours brun assez imposant se trouve à quelques mètres de vous et qu’il vous fait bien préciser -en vous parlant putain- qu’il a les crocs, votre compagnon de balade se tape un fou rire monstre qui fait même perler quelques larmes au coin de ses yeux ? Voilà, j’ai le droit d’être confuse, c’est bien c’que je disais.

Orion se redressa alors en s’essuyant les yeux -c’est moi ou j’avais fait exactement la même chose au marché trois heures plus tôt ? Il se lança ensuite dans un long discours portant sur ce qu’on appelle « les affiliés », tandis que les frangines revenaient vers nous.
Même si j’avais compris toutes ses explications, je restais totalement ahurie par la situation, et c’est Rhéa qui me sortit de ma stupeur en lançant une nouvelle phrase de son cru :

«  Putain, mais t'es énorme comme fille Ginger ! Un ours quoi, tu vas pouvoir lui apprendre à faire du monocycle et tous ceux qui t'emmerderont, il va les manger ! C'est TROP BIEN. »

Je clignai des yeux, refermai ma bouche (ouverte de stupéfaction) et mon regard fit plusieurs allers-retours entre Rhéa, Orion et l’ursidé.
La frangine n°2 avait pointé du doigt un sacré avantage que je n’avais pas forcément remarqué. Bah oui, pour moi, un ours, c’est plus un encombrement qu’autre chose : ça pue, c’est gros, ça mange BEAUCOUP. Comme un chien en fait. Un gros chien. Mais savoir que j’allais pouvoir en faire une bête de combat dont la force compensera mon manque cruel de masse musculaire changea totalement mon jugement sur la créature. Ainsi donc, je me repris et chopai le visage de l’ours à deux main en m’exclamant :

« Tu sais que t’as de bonnes idées des fois Rhéa ? Toi mon gros -c’est à l’ours que je m’adressai cette fois- je sens qu’on va bien s’entendre finalement ! »

Sur ces mots, en deux battements d’ailes, je m’installai sur le dos de l’animal qui ne broncha pas d’un poil. Plus que satisfaite, je tapotai sa tête en ricanant.

« On va voir maintenant si ce connard d’Elliot continue de me martyriser avec toi dans les parages ! » Lâchai-je alors, plus pour moi que pour les autres.

« -Tiens faut que j’lui trouve un nom au fait, réalisai-je. On va t’appeler l’Ours, fis-je en jetant un coup d’œil à l’animal. C’est bien c’est simple.

-No problemo cousine, résonna sa voix dans ma tête. Alors t’as à manger où pas ? Les écureui-

-Oui je sais les écureuils ont piqués tous les glands. Et non j’ai pas à bouffer sur moi, répondis-je à voix haute (la télépathie étant un concept nouveau et potentiellement chiant à assimiler au début, je préférais utiliser mon mode de communication habituel, et tant pis si les autres n’entendaient que la moitié de la discussion.) Mais si t’es sympa je t’achète du flan quand on repassera au marché. Oh, et avec un peu de chance on pourra faire peur au salopard de tout à l’heure et récupérer ton fric Orion, je fait remarquer toute sourire à l’intéressé. »

Honnêtement, je me sentais comme un roi du monde en cet instant précis grâce à mon nouvel ours de combat. Et tant pis s’il parlait comme les amis hippies de ma mère.




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Re: Your brain's manual » Ginger | Sam 28 Fév 2015, 12:55


Your Brain's manual

En regardant la petite tête de Ginger, on peut aisément deviner que ça travaille là dedans. Rhéa caressant allègrement la grosse bête, je  prie intérieurement pour qu'elle tombe sur quelque chose de moins gros. Une oie ou un chien ça serait top, mais un ours.. Rien que d'un point de vue place c'est énorme. Ajoutons à ça que la maison est petite, donc il en aurait vite fait le tour. Et si un ours ça fait autant de dégâts qu'un chien quand ça se fait chier, on est sacrément dans la merde !
La voix de Ginger, qui semble parler toute seule, me sort de ma pseudo réflexion.
« Tu sais que t’as de bonnes idées des fois Rhéa ? Toi mon gros je sens qu’on va bien s’entendre finalement ! »

Un sourire illumina le visage de numéro deux et elle s'éloigna quand Ginger prit son envol pour aller se nicher sur le dos de la bête. Je ne connais pas beaucoup de fées, mais j'estime pouvoir dire qu'avec mon peu d'expérience, elles sont d'habitude beaucoup plus gracieuses. A fortiori, c'est de Ginger qu'on parle, j'imagine donc que c'est une histoire de forces qui se compensent...

« On va voir maintenant si ce connard d’Elliot continue de me martyriser avec toi dans les parages ! Tiens faut que j’lui trouve un nom au fait,  On va t’appeler l’Ours, C’est bien c’est simple.  »

J'ouvre la bouche pour lui demander si nous connaissons le même Elliot -auquel cas traîner avec elle sous entend un certain rapprochement de son habitat à lui, habitat qui m'est un peu trop familier. Moins je vois ce mec, mieux je me porte. Bien qu'il soit mon employeur -plus ou moins-, ses discours machistes et ses FORTES tendances homosexuelles ont fini par me traumatiser, moi et mon environnement entièrement girly -pas ma faute. On peut dire que je reste avec lui par interêt, ça n'est pas totalement faux.

« Oui je sais les écureuils ont piqués tous les glands. Et non j’ai pas à bouffer sur moi,  Mais si t’es sympa je t’achète du flan quand on repassera au marché. Oh, et avec un peu de chance on pourra faire peur au salopard de tout à l’heure et récupérer ton fric Orion »

Note pour moi même : apprendre à Ginger à se servir de la télépathie avec son affilié. D'un coup de main dans le dos de Vénus, je leur annonce qu'on va finir la balade afin de fatiguée Wendy, qui pourra enfin dormir après, et nous laisser tranquille. Elles repartent donc devant, en quête de quelque chose à faire pour s'occuper. Parce qu'en soit marcher pour marcher c'est chiant, comme courir pour courir. Les sportifs sont des gens que je n'arrive pas à comprendre, malgré toute la bonne volonté du monde.
« Tu fais ce que tu veux avec lui, franchement si il t'a poursuivie pour un cure dent j'imagine que lui faire peur avec un ours. -Je marque une pause et esquisse un sourire- Oh d'ailleurs, le Elliot dont tu parlais, c'est bien un gay aux tendances sexuelles plus que douteuses aux cheveux bleus ? Si c'est le cas, il va te niquer au combat, il possède une baleine ailée. Tu vas te retrouver SDF en dix secondes top chrono en passant le seuil de la porte en compagnie de ton ours.  »
-Expliques lui pour la télépathie, mec, elle a déjà l'air perchée cette meuf, si on la laisse toute seule sans savoir se servir de ce truc tout con elle va finir internée. »
Je râle dans ma barbe et sors alors :
«  Bon, aussi, j'ai pas l'habitude de parler autant, la prochaine fois que tu tombes sur moi essaie d'être un peu plus cultivée. La télépathie c'pas compliquée, ton affilié entend ce que tu penses. Tu peux prendre ça pour un viol de l'intimité, ça en est »

Je manque de rajouter « mais puisque t'as pas l'air de penser beaucoup, ça va aller » puis m'abstiens. Après tout elle y peut rien, c'est une fée, elle a pas choisi.

Nous sortons de la forêt, en ayant entendu pendant au moins trente minutes Ginger qui sortait des « tu m'entends là ? » en direction de son ours, et de moi (c'est la seule meuf au monde qui pense à voix haute!) afin de tester son nouveau moyen de communication. On fait pas plus chiant comme réplique, mais maintenant elle maîtrise plus ou moins cette capacité. Je m'arrête et siffle afin de dire aux filles d'attendre, et regarde Ginger l'air de dire « bon, tu veux aller où ? »
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Re: Your brain's manual » Ginger | Jeu 12 Mar 2015, 19:54


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Sans trop savoir pourquoi, je vis Orion pousser ses frangines à partir devant -probablement pour fatiguer la plus petite, elle doit être vachement plus supportable une fois crevée. J’avais bien vu son sourire narquois quand j’évoquais la possibilité d’aller traumatiser le connard du stand de ce matin. Et franchement, plus ça allait, plus l’idée me plaisait. Mais il existe un proverbe affreusement fataliste qui dit que toute les bonnes choses ont une fin et qui était de mise pour cette situation. Car mon grand sourire victorieux fondit comme un bonhomme de neige sous le soleil du Sahara quand l’asperge brune m’apprit la nature de l’affilié d’Elliot.

Une BALEINE. Qui VOLE en plus. Franchement y’en a qui se font pas chier ici. Je sais qu’on parle d’Elliot mais il devrait y avoir des limites à l’indécence quand même.

« Mais il a aucun respect ce type, je grommelai dans ma barbe, jamais j’arriverai à prendre le dessus ou bien ?»

Les bonnes choses ont une fin, mais les salopards à tifs bleus qui se comportent comme des dictateurs, y’a rien pour les arrêter eux hein ? Saloperie de fatalisme.
Toujours perchée sur l’Ours, je continuais à grommeler dans ma barbe quand Orion se décida à jouer les profs et m’expliqua les rudiments de la télépathie. J’avais certes la flemme de changer mon mode de communication habituel pour utiliser cette technique, mais je devais aussi avouer que la télépathie, bah c’est vachement stylé. Enfin, si on omet cette histoire de viol d’intimité, c’est vrai que ce dernier point est relativement moins cool. En même temps, j’ai envie de dire que vu l’affilié que je me tape, je pense pouvoir affirmer que je suis plutôt tranquille de ce côté-là. Généralement, les hippies s’en foutent de connaître les pensées des autres. Surtout ceux que je connais.

Après une petite demi-heure de marche (pour les autres surtout, moi je restais assise sur mon fidèle destrier grave confortable) durant lesquelles je m’entrainait à l’art de la télépathie, nous finîmes par sortir de la forêt. Orion siffla ses sœurs et me regarda alors, l’air de me demander quelle serait notre prochaine destination. C’était drôle, mais bien que ce type n’était le plus bavard qui soit, j’arrivais à déchiffrer plus ou moins bien ses propos muets. Je jetai donc un regard vers les trois sœur et constatais que Wendy commençait à tomber de fatigue -bien que je ne les avais pas observé tout le trajet durant, j’avais quand même remarqué que Rhéa et elle avait BEAUCOUP joué. Et pas les jeux les plus reposants qui soient d’ailleurs.

« Bah, j’propose qu’on rentre vu que la petite va pas tarder à s’écrouler, je fis en hochant la tête vers la petite en question. »

Nous prîmes donc la route menant à la maison des quatre fantastiques. Le trajet fut drôlement plus rapide cette fois car Vénus avait décidé que l’Ours porterait également Wendy sur son dos et Rhéa avait cessé de faire ce qu’elle faisait depuis le début : n’importe quoi. La benjamine piqua même un roupillon dans mes bras et pour ma plus grande surprise, c’était pas aussi désagréable que j’aurais pu le penser. Peut-être même que je pourrais vraiment devenir baby-sitter ; au moins j’aurais un semblant de travail. Et en plus ça me permettrait d’avoir à moins voir la tronche d’Elliot.

Nous arrivâmes finalement à destination. Précautionneusement, je déposai Wendy dans les bras de son frère et dis à ce dernier par la même occasion :

« Bon écoute, j’sais pas si t’étais vraiment sérieux sur cette histoire de baby-sitting, et je sais pas non plus si j’ai passé le test, mais si jamais t’as besoin que je garde Wendy, c’est pas un problème pour moi. En vrai je l’aime bien cette gosse, et tant que j’ai pas à m’occuper de Rhéa en plus, ça me va. »

Pas que je n’aimais pas la demoiselle en question mais je me voyais trèèèèèès mal me taper la surveillance des deux à la fois. Sur ce, je sortis un stylo bille de ma botte gauche (quand on n’a pas de poches, on fait comme on peut) et m’appliqua à écrire correctement mon numéro de téléphone sur la main d’Orion. Oui j’ai un téléphone ! Un super beau en plus ! Ça vous troue le cul hein ? (Bon je ne dirais pas que je l’ai chouravé aux objets perdus de mon collège quand j’avais douze ans par contre.)
Puis, je pris congé de la fratrie en gratifiant le plus grand d’un sourire léger (j’avais passé une assez bonne journée grâce à lui tout de même) et m’en retourna chez moi à dos d’ours brun.

Note à moi-même : Ne pas faire entrer l’Ours à la maison. Ça serait con de redevenir sdf pour si peu.




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