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 we need to talk.

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we need to talk. | Ven 15 Aoû 2014, 02:02


we need to talk.
f e a t ; zeus ♥

A
phrodite fixait un des domestiques de la demeure dans laquelle elle venait d'entrer, telle une tornade prête à tout dévaster sur son passage. Pourquoi était-il si long à répondre, celui-ci... Ce n'était pourtant pas compliquer ! La déesse se vit dans l'obligation de se répéter :

«  ZEUS, OU EST-IL ?!  »

Personne n'osa se mettre en travers du chemin que la charmante déesse se frayait à l'intérieur du palais divin. Personne n'osait affronter sa colère. Personne n'avait osé la raisonner.  Aphrodite était bien trop fière pour écouter qui que ce soit. Son mari avait pourtant essayé de la retenir, mais elle n'était vraiment pas d'humeur à l'écouter aujourd’hui – ce qui leur avait encore valu une bien belle dispute. Et puis, la déesse de la beauté était simplement quelqu'un de têtu. Surtout lorsqu'il s'agissait de défendre ses idéologies. Elle n'avait pas lâché le morceau pendant des siècle, pourquoi le ferait-elle maintenant ? Jamais. Tout le monde sur l'Olympe le savait : jamais elle ne lâcherait cette affaire. Bien qu'elle ne traitait plus cette histoire de la même façon – puisqu'elle avait déjà reçu plusieurs avertissements – sa  colère et le grabuge qu'elle causait était toujours bel et bien présent. Aphrodite ne cesserait d'embêter son entourage avec son histoire de mariage que lorsqu'elle aurait obtenu la résolution de son problème : un divorce avec Héphaïstos et un mariage avec Arès. Elle ne demandait pas la lune, à dernières nouvelles. Juste un changement de situation. Un divorce se faisait très bien sur Terre, pourquoi n'était-ce pas encore disponible sur l'Olympe, le pays des dieux ? A croire que les mœurs de la Haute Montagne devenaient arriérées. Cela faisait déjà quelques décennies que les Hommes pouvaient se défaire de leur « moitié » si ils n'étaient plus en accord avec cette dernière. Alors Aphrodite qui n'avait jamais voulu goûter à la saveur amer du mariage forcé devait bien avoir le droit de savourer un divorce bien mérité, non ? Cela faisait des siècles que la jeune femme « vivait » avec Héphaïstos, et bien que les années passent, rien ne changeait à ses sentiments : elle restait froide à cette homme. Elle ne l'aimait pas lui, mais un autre : Arès. Arès avec qui elle avait eu le plus merveilleux de tout les enfants : Éros. Éros qui n'avaient pas pu être élevé comme un prince – comme il aurait dû l'être – dans les appartements de son père et de sa mère à cause de son stupide mariage. Et à qui devait-elle tout ce malheur ? A son père, et sa femme évidement, la déesse des mariages... Ils avaient osé les unir, elle la plus belle chose jamais conçue et lui, le bossus. Elle qui en aimait déjà un autre.

Cela faisait déjà quelques jours que la petit princesse ruminait ses tristes événements dans son coin. Elle rêvait d'un endroit à eux, d'un endroit où ils seraient ensemble. Elle enviait les autres, ceux qui étaient bien mariés, ceux qui s'aimait. On ne fait pas un mariage avec un amour à sens unique, ce n'était pas juste, ce n'était pas bien. Voyez où ce mariage nous a mener ? Est-ce qu'Héphaïstos était le plus heureux des maris ? Aphrodite ne le pensait pas. Il devait être bien malheureux d'avoir une femme qui le fuyait. La jeune déesse pouvait le sentir, sans même communiquer avec lui. Il serait plus heureux avec une autre, avec une personne qui l'aimerait véritablement pour ce qu'il ait. Quelqu'un d'autre qu'Aphrodite qui lui ferait connaître ce qu'est l'Amour réciproque et le bonheur fournis dans le package qui l'accompagnait. L'Amour qui unissait les gens. L'Amour dans lequel le mariage n'avait rien à dire, rien à faire.
Et Arès dans tout ça ? Encore une fois, on s'attaquait à lui, on le privait du bonheur qu'il avait – cette fois-ci – réussi à saisir. Et cela déchirait la merveilleuse déesse de l'intérieur. Elle pouvait sentir ce qu'il se passait autour d'elle, ce que ses interlocuteurs ressentaient... Ce mariage avait fait trop de dégâts et continuerait à en causer tant qu'il serait maintenu. Aphrodite en était convaincu depuis longtemps. Elle savait que cela arriverait, elle ferait Tout pour que cela arrive. Absolument tout. Elle menait ce combat depuis des années et n'était pas prête à lâcher ses armes et se plier aux bons plaisirs de ce père qu'elle avait tant aimé. Comment lui avait-il montrer son amour ? En la mariant à son demi frère défiguré et  ne comprenant ses idées. Aphrodite n'était peut être pas la plus sage ou la plus intelligente des filles de Zeus, mais elle savait que cela ne se faisait pas. Surtout lorsqu'on savait que sa fille apportait une aussi grande attention à l'Amour. L'annonce de ce mariage avait ruiné son monde. Elle s'était repliée sur elle même, enfermée dans ses appartements tel un bel oiseau en cage. En fait, elle n'était destiné qu'à cela, n'est-ce pas ? Être un genre de trophée que l'on offre en récompense de je-ne-sais-quoi ? Non. Aphrodite ne voulait pas être rabaissée à ce rang.  Elle savait qu'elle valait plus que cela. Elle en était convaincue.

Sa dispute avec Héphaïstos avait été la goutte qui avait fait déborder le vase. C'est ce qui l'avait poussée à rendre une petite visite surprise à son père, en plein après midi. Son mari avait abandonné l'idée de la retenir : il savait que dans tous les cas, elle finirait tôt ou tard par avoir cette fameuse discussion avec leur géniteur. Personne n'avait mis un pieds en travers de sa route. Elle avait foncée, telle une furie, en direction de la salle des réunions en ordonnant aux domestiques de lui dire où si situait son père.

«  Il... Il est occupée, madame. Il est dans la salle de réunion, il ne faut pas le dérang...   »

Le domestique n'eut le temps de finir sa phrase que la jeune femme se dirigea déjà vers cette fameuse salle. Occupé ? Ce n'était pas grave. Elle se ferait un plaisir de nuire à son activité. D'ailleurs, il ne devait pas faire quelque chose d'urgent. Rien n'était plus urgent que l'affaire de la jeune déesse. Sans frapper, elle poussa les portes de la salle qui raisonnèrent lorsqu'elles frappèrent les murs.

«  Père, nous devons parler. En tête à tête. » lui lança-t-elle froidement en le fixant.

Elle posa ensuite son regard noir sur les autres personnes ici présentes et leurs fit comprendre qu'elles n'étaient plus les bienvenues. Un petit sourire satisfait s'installa sur le visage de la déesse qui les regardèrent quitter les lieux. Les choses sérieuses pouvaient à présent commencer.




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Re: we need to talk. | Dim 31 Aoû 2014, 03:03





Aphrodite Ψ Zeus




« Tu auras beau essayer, rien ne changera.»
ΨΨ

Dans la grande salle de réunion, le roi dans sa grandeur restait bien droit, les pieds implantés dans le sol, écoutait d’une oreille attentive les dires de ses invitées. Le sujet du jour : les êtres immondes sans cœur parcourant l’île et la Terre en quête de cœurs à dévorer. Nuls ne pouvaient expliquer leur apparition et ni la raison de leur chasse incessante. On les connaissait par leur méfait et leur apparence noire, dont Zeus avait eu l’occasion de regarder de plus près avant de les foudroyer sans pitié en cendre. Sous son œil de dieu, elles étaient lamentables, mais pour des mortels, ça représentait un fardeau. Telles des ombres, elles s’étendaient d’une terre à l’autre attisée par les cœurs puissants de ces univers. De pauvres innocents se voyaient mourir sous les yeux du dieu qui ne pouvait intervenir au massacre. Bien qu’il adorait les mortels, il ne pouvait se permettre d’apparaitre devant ces derniers pour tabasser ses créatures, préférant laisser le travaille à ceux assignés pour éliminer le problème. Hélas, leur multiplication se perpétuait au point que Zeus craignait une certaine épidémie de sans-cœurs. Les mortels impuissants tomberaient comme des mouches obligeant le grand roi d’y créer une nouvelle espèce… ce qui ne l’enchantait guère. Une espèce ne se produisait pas du jour au lendemain et son amour pour les mortels était bien trop grand pour recommencer à zéro. Et que dire de ses enfants vivant parmi les mortels? Il frotta son menton songeur du futur qui les attend et quoi faire pour stopper l’épidémie. C’est alors qu’une certaine personne apparut dans son esprit, la seule dont il connaissait surement l’origine des ombres. Il lui suffirait de lui rendre visite pour mettre au clair cette histoire même si sa visite pouvait être mal accueillie. Aussi, ça paraissait une bonne excuse pour visiter un membre de la famille. Toutefois, ses obligations de souverain le cloitraient à son trône… et pourtant, il avait toujours la capacité de filer sans un mot. Il lui suffirait de quitter son royaume sans avertir qui que ce soit et le tour était joué. Or, il avait l’option de partir en reportant ses rendez-vous, car les sans-cœurs étaient un sujet de toute importance. L’une ou l’autre ne changeait en rien à ses actions futures. Personne ne pouvait le persuader de rester à sa place tandis que ces bestioles se donnaient à cœur joie de démolir ses créations! Le souhait de les foudroyer jusqu’au dernier titillait le souverain, sauf qu'il ravalait cette envie pour ne point provoquer une nouvelle hiérarchie. Le passé devait demeurer au passé dans le souhait de préserver la paix. Au prix d’innocent tué par des insectes.

Lâchant son menton pour reporter son attention sur les hommes dans la salle, il voulut leur faire part de l’idée d’y visiter la personne pouvant lui répondre, mais un fracas provenant de l’extérieur l’arrêta net dans ses propos. Son regard vaguait vers la grande porte où la tempête s’approchait à vive allure, un doute, minuscule soit-il, lui avertissait que la personne en approche était loin d’être joyeuse et offrir au grand seigneur un accueil des plus chaleureux. Se pouvait-il que sa chère Héra eût de nouveau découvert le pot aux roses? Alors qu’il avait soigné à ce qu’elle ne soit point au courant de sa récente aventure. Certes, malgré les secrets, elle avait une forte capacité à découvrir tous les mystères tournant autour de l’immortel, sans même qu’il n’est le temps d’agir. Une vraie pisteuse! Lorsqu’il revenait de sa quête sur Terre, elle se permettait de se coller à lui et d’y coller son nez contre ses habits, reniflant chaque parcelle de tissu pour y repérer un parfum féminin. Que dire de ses yeux parcourant sa peau pour trouver ne serait-ce une trace de rouge à lèvres ou suçons! C’est plus qu’une manie, encore, et il se sentait en présence d’un chien avide d’y apercevoir un brin d’herbe camoufler dans ses vêtements. Cette image de chien lui était venue à sa première expérience en avion, eh oui, Zeus aimait tout essayer! Même si dans le fond, le voyage avait été pénible depuis le début.  Bref, la petite mine d’Héra lorsqu’elle lui parcourait le corps le faisait rigoler, sauf quand elle découvrait un indice et donc en provoquait une chamaillerie insupportable. Encore plus épouvantable, lorsque sa douce moitié se vengeait directement sur les pauvres victimes du charme de Zeus.

En évaluer la vitesse de déplacement vers sa salle de trône, la suite ne lui plairait peu. Son souhait d’évacuer ses invités en les invitant à fuir les lieux en sa compagnie était peine perdue. Leur absence de capacités à se téléporter entrainait chez Zeus du désappointement, ils auraient pu continuer leur conversation ailleurs sans être dérangés. Il n’avait nullement la tête à supporter la colère noire de sa femme.  Pour être juste, il n’avait jamais la tête. Il fallait être dément dans l’espoir de recevoir des menaces jetées en pleine face. Surtout, il préférait que personne n’assiste à leur dispute conjugale.

Dans un coup d’éclat, la porte fracassa le mur dans un battement puissant et une jeune femme séduisante au visage rouge de colère apparaissait sous les yeux ébahie des hommes. Sauf le père de la jeune fille se contentant de glisser une main sur son visage sous le soulagement que ce ne soit Héra. La crainte de subir les rages de sa bien-aimée lui retirait un poids, mais en apercevoir le regard noir d’Aphrodite, ce n’était guère plus réjouissant. Sans même saluer les invités, elle exalta son désir de se trouver en tête à tête avec son père, les invités un peu paralysés sur le coup, restaient immobiles et éprouvaient de la difficulté à réagir face à cette entrée fracassante. Ce n’était pas tous les jours que la belle déesse se donnait autant de mal à nuire une discussion sérieuse pour un sujet surement point urgent. Un bref regard noir vers les invités pour les faire fuir comme la peste, il faut avouer, c'est pratique! Mais ne pouvant les laisser partir de la sorte, sa main se déposa contre l’épaule d’un des invités pour lui échanger brièvement quelques mots avant de le laisser déguerpir sur-le-champ. La salle de réunion paraissait beaucoup plus vide sans la présence de ses invités, mais celle de sa fille comblait le manque inévitablement. Toute l’énergie négative sortante de ses pores de peau parcourait la salle, ou était-ce qu’une simple impression chez le roi. Rare était les moments où sa magnifique fille lui montrait un brin de tendresse, il s’habituait rapidement de ses sautes d’humeur et bien entendu, de son éternelle insatisfaction. Voulant paraitre ignorant sur la question de son apparition, il ouvrit les bras vers elle en signe d’accueil chaleureux, sans oublier le grand sourire qui l’accompagne.

-Voilà ma belle Aphrodite, que me vaut l’honneur de ta visite?

Son sourire étincelant étirait ses lèvres sous le souhait de détendre l’atmosphère, bien même si ça ne changerait rien.

ΨΨ

© Macha






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Re: we need to talk. | Mer 03 Sep 2014, 01:01


we need to talk.
f e a t ; zeus ♥

L
a colère noire et la haine ne faisait pas partis des principaux défauts de notre belle déesse. Certes,  Aphrodite était connue pour sa demande excessive d'attention, ses caprices déraisonnables et sa franchise vexante, mais rare étaient ceux qui l'avait vu vraiment énervée. La plus part des histoires contant les sauts d'humeur de notre déesse n'étaient que de simples vengeances ou crises de jalousie. Il faut dire qu'elle était très douée pour éliminée ses rivales : amour improbable, punition passionnel, obligation à la prostitution... Oui notre déesse pouvait avoir des idées bien farfelues. Aphrodite s'en souvenait comme si c'était hier. Mais du coup, toutes ces choses lui avaient permis de se faire une petite réputation et donc de se faire respecter. Aphrodite aimait être aimée. Elle voulait être aimée. Ceux qui lui montraient de l'Amour était fortement récompenser, elle savait prendre soin de ses fidèles, les protéger. Néanmoins, elle restait sans pitié pour ceux qui ne la vénérait pas. Qui aurait cru que la plus belle des déesses puisse cacher un fond si... repoussant ? Cependant, comme vous l'aurez certainement compris, la déesse de l'Amour ne cédait que très rarement à l'emportement. Aller se cogner contre les autres directement pour leur faire comprendre qu'elle ne les aimait pas n'était pas son genre. Elle était bien trop fière et digne pour aller crier sur quelqu'un, préférant se montrer hautaine et cracher son venin sèchement. La franchise d'Aphrodite pouvait faire très mal. Surtout sous le coup de la rancœur. Bien qu'il ne faille pas simplement cela pour qu'elle le devienne : c'était parfois incontrôlé, naturel. Elle pensait bien faire en divulguer le fond de ses pensées de la manières la plus directe qu'il soit, ne se donnant même pas la peine de prendre des pincettes. Aphrodite se rassurait, se disant que sa beauté aiderait son interlocuteur ou interlocutrice à mieux avaler son flot de paroles amères.

La beauté. C'était à la fois une force et une faiblesse chez notre déesse. Dès son plus jeune âge, elle avait compris que son visage et son physique – au fil du temps – l'aiderait à accéder aux hautes places. Bien qu'elle n'est pas vraiment besoin de cela, était déjà la fille de Zeus. Mais elle ne pouvait s'empêcher de jouer – involontairement – de son physique envoûteur pour obtenir ce qu'elle voulait. Or, ceci n'est qu'un côté de la médaille. L'autre côté de la médaille, Aphrodite le considérait presque comme une malédiction. Elle pensait que ses yeux émeraudes, sa peau crémeuse et ses longs cheveux soyeux n'étaient pas vraiment  le meilleur moyen de manipuler quelqu'un. Certes, peu – enfin personne –  ne cède pas au physique de la déesse, mais ce charme n'était pas aussi puissant qu'elle le voudrait. Son pouvoir de persuasion ne marchait pas vraiment sur tout le monde. Tout ses désirs et ses ordres n'étaient pas exécutés. Même si peu restaient insatisfaits, la déesse ressentait une profonde aigreur. Pour elle, si capricieuse, pour elle à qui on avait tout céder depuis qu'elle était petite : pourquoi s'opposait-on à elle ? C'était difficile pour elle d'encaisser le fait qu'elle ne puisse jamais se marier avec Arès. C'était tout de même un comble non ? La déesse de l'Amour elle-même connaissait des difficultés dans sa vie amoureuse. Aphrodite voulait bien comprendre qu'étant déjà mariée elle ne pouvait donner sa main à quelqu'un d'autre. Mais était-ce si compliquer d'annuler un mariage ? En vérité, la déesse de l'Amour n'avait rien  contre le mariage. Elle trouvait qu'Héra faisait très bien son job en concrétisant l'Amour qu'échangeaient deux êtres par une promesse, elle pensait que le mariage était l'aboutissement d'un amour sincère. Mais... A contrario, ce n'était pas le genre de contrat qu'on signe sans l'accord des deux  protagonistes. Or, c'était le cas de notre chère Aphrodite. Elle avait été obligée de céder à la promesse de son père, obligée de donner sa main à quelqu'un qui n'était pas celui qu'elle aimait. A l'époque déjà, Arès portait une place très importantes dans son cœur, dans sa vie. Mais Zeus avait eu la bonne idée de se mettre dans les histoires de sa fille. Pourquoi ? Une chose  était sûre, il n'aurait jamais du. C'est depuis ce jour qu'Aphrodite le déteste – alors qu'avant elle ne pouvait imaginer meilleur père dans cet univers. La vie nous réserve parfois des surprise. Elle ne lui parlait plus vraiment maintenant. L'époque où elle s'installait sur ses genoux pour faire des colliers de fleur et rire en lui posant sur la tête était bien révolue. Maintenant, ils ne pouvaient être dans la même pièce sans que la déesse n'impose un froideur sans nom. Froideur expriment sa rancœur. Aphrodite regrettait parfois la tournure que les événements avaient pris, la distance qui s'était installé entre son père et elle. Néanmoins, sa colère revenait au galop : ce n'était pas elle qui avait fait la déclaration de guerre.

Pénétrant dans la salle de réunion telle un furie, Aphrodite demanda à tous les invités de son cher père de sortir. Et le plus rapidement possible. Elle n'eut même pas besoin de traduire le regard noir qu'elle lançait : tous avait compris sans même qu'elle ouvre la bouche. Évidement, en vu de cette entrée, l'ambiance de la pièce avait totalement changer. Pensante, comme d'habitude. Elle croisa les bras, attendant que chacune des personnes sorte, la laissant ainsi seule avec son père. C'était certainement la première fois que la déesse se présentait de cette manière. Habituellement, elle avait au moins le respect d'attendre que son père soi disponible pour lui sauter dessus. Enfin... Avaient-ils déjà réellement eu un temps pour parler de cette histoire ? Aphrodite n'en était pas sûre. Bien que des siècles se soient écoulés, elle n'avait jamais eu  l'audace de venir lui crier dessus directement pour lui expliquer que la situation était vraiment intenable. Les autres fois – aussi nombreuses soient elles – n'étaient que de simple pics, remarques. Toutes aussi alarmantes les unes que les autres, certes, mais ce n'était pas une crise. Or, c'était ce qu'il se passait à présent. A croire que sa dispute avec Héphaïstos était ce qui l'avait enflammée. Elle fit de son mieux pour se contenir jusqu'à ce que les portes de la salle se referment, les laissant seuls comme elle l'avait demandé. Il fut impossible pour elle de se contrôler  plus longtemps quand elle vit son père lui tendre les bras, lui sourire chaleureusement et lui demander qu'est-ce que sa « Belle Aphrodite » venait faire ici. Belle. Elle eut un sourire en coin, un rire cynique qui indiquait qu'elle était sur le point de craquer. Tout en restant où elle était, regardant son père de manière hautaine pour lui faire  comprendre qu'un câlin n'était pas vraiment le bienvenue, elle commença à déverser flot de paroles amères :

« Belle Aphrodite... » répéta-elle « Je ne suis qu'un trophée pour toi, le genre de fille qu'on donne en récompense, qu'on offre... N'est-ce pas ? »

Aphrodite parcourra la pièce du regard en soufflant. C'était en ça que sa beauté était une malédiction. Un trophée. Elle n'était rien de plus. Du moins, c'est la conclusion qu'elle avait faite de cette histoire. Elle n'attendait pas vraiment de réponse de la part de son père, c'est la raison pour laquelle elle enchaîna.

« L'honneur de ma visite... Voyons... Pourquoi suis-je ici ? »

Elle tapota sa lèvre à l'aide de son index, surjouant l'acte de réflexion. C'était de la moquerie, pure et simple. La déesse poussa un petit « Oh ! » en écartant son doigt  de la lettre, faisant comme si une illumination venait d'arriver à son cerveau.

« Mon soit-disant Mariage. Tu te souviens, celui que je n'ai jamais souhaité ? Je suis ici pour en parler ! » Elle reprit son air sérieux, exaspérée :  «  Annule le. »

Elle avait dit ces deux mots sur un ton terrifiant. Un ordre. Elle était ici pour donner son ordre.




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Re: we need to talk. | Sam 24 Jan 2015, 02:57





Aphrodite Ψ Zeus




« Tu auras beau essayer, rien ne changera.»
ΨΨ

Les bras toujours tendus, tel un imbécile cherchant la paix au lieu de la guerre, se voyait repousser par un sourire cynique accompagné en prime, un rire tout proche d’éclater en flots d’horreurs. Sa petite fille adorée ne changerait jamais, toujours aussi provocante dans le charme et ainsi que ses sauts d’humeurs.  Les déesses étaient des surprenantes créatures, elles possédaient un charme sans pareil sur tout homme de la région, mais lorsque vient l’heure de négocier ou, disons, de les contrarier, la magnifique image d’elles s’envole. Les hommes-dieux possédaient en soi un tempérament puissant pour supporter leurs crises , si fréquente soit-elle. Parmi eux, Zeus était le premier à être proie de leur poison mortel! Pourtant, un roi se doit d’être traité respectueusement et non, subir leurs attaques sauvages à savoir, lui cracher toute leur rage sur sa personne. Loin l’idée de leur chercher des noises, la paix est la plus belle chose en ce monde, donc, pourquoi ne choisissaient-elles pas ce chemin? Pour certains mortels, la fureur des femmes venait pour la plupart du temps de leur cycle… et bien, chez les déesses, c’était tous les jours leur cycle! Le souverain restait dans sa position, à la recherche d’une excuse quelconque pour éviter à tout prix le pire. Comme rôle de père, il se devait de l’écouter et se montrer compréhensif, ainsi, tous éviteraient la tempête imminente de deux puissants êtres incontrôlables. Enfin, sa belle jeune fille lui souffla des accusations qu’elle seule interprétait à sa manière, jamais Zeus n’aurait considéré un de ses enfants comme des trophées qu’on exhiberait de droite à gauche dans le principe de supériorité. Certes, la beauté d’Aphrodite était une fierté pour Zeus, c’était tout un honneur de compter une aussi jolie jeune femme dans la famille et qui envie toutes les jeunes dames aux désirs de lui ressembler, mais pas plus loin.

-Que dis-tu là ma belle?! Jamais ton père n’oserait te traiter comme un trophée. Tu es chère à mon cœur et ce que je désire plus que tout, c’est votre bonheur. Mes enfants sont ma fierté et mon bonheur.

Après mure réflexion, certains devraient concevoir à recevoir une toute nouvelle éducation pour réparer les petites incorrections. Il descendit les bras, ce n’était pas encore le jour ou sa petite amour lui sauterait au cou en cirant ‘’Je t’aime papa’’ comme dans le bon vieux temps. Le roi était nostalgique, il la revoyait là, toute petite à courir vers lui avec ses grands yeux brillants de joie. Ses nombreux complots à recevoir toute l’attention de son papa, réclament en permanence les genoux de papa, les plus confortables qu’ils soient. Leurs deux visages illuminés dans la joie malgré les regards froids qu’éveillait gratuitement Héra envers son époux. Voilà que maintenant, sa petite fille chérie se montrait froide et distante. C’en était presque à pleurer. Il ne pouvait pas mettre la faute sur la crise d’adolescence, cela faisait bien une éternité que la crise avait passé, pourtant, il se sentait à cette époque. Sa fille chérie parcourait son regard dans la pièce, une habitude relevant à cent pour cent d’une suite d’accusations irréprochable pour ce père qui, depuis tant de siècles, souhaitait le bien de sa petite Aphrodite.

Pour pardonner les erreurs de ton père. Pensait-il à sa question. Enfin, le contraire était plus probable. Alors, il tenta une tout autre approche.

-Pour discuter tranquille autour d’un délicieux vin? Loin d’être bête de croire que ça serait ceci la question de sa venue. Il préférait qu’elle lui dise au tac le malentendu créé entre les deux.

Ses yeux or suivaient sans relâche sa fille et sa piètre comédie de réflexion qui, dans un sens, ne voulait que lui mettre de la pression sur le dos. En ressentait-il un peu? Un peu, car il ignorait si celle-ci avait découvert son secret du passé ou était-ce une crise passagère pour une mince affaire. Le ''ho'' sonore de sa fille lui indiquait qu’elle allait enfin dévoiler le sujet du jour, étant… le mariage. À la constatation que le sujet était sur le mariage fut un grand soulagement pour le grand dieu. Le pire était encore loin et il espérait que ça resterait loin. Le ton contre prit la jeune fille envers son père, ne l’incita point à vouloir négocier sur ce mariage. Donc, pour répondre à cet ordre audacieux, il se promena à son tour dans la pièce, pas pour regarder la pièce, non plutôt pour se rendre à une table où une bouteille de vin l’attendait. Dans une tranquillité saine, il se versait une bonne coupe de vin et prenait même le temps de renifler cette bonne odeur délicieuse. L’alcool, le plus beau des inventions, après la femme bien entendu. Pour rajouter ne serait-ce de l’impatiente chez Aphrodite, il trempa ses lèvres dans ce liquide rouge, pour le plaisir du goût.

-En un mot. Il prit une gorgée de son vin et lorsque le liquide chaud descendit le long de son gosier, ses prunelles or fixaient sa fille et ses lèvres lui souriaient.

-Non!

Nonchalant, il retourna à sa bouteille pour la lever vers sa fille surement mécontente de sa réponse négative, mais à la fois calme. Ça lui paraissait futile de monter le ton après cet ordre, bien entendu personne ne donne d’ordre à Zeus! Même pas les dieux. Il connait sa fille comme les cinq doigts de sa main, elle ne s’arrêtera pas là! Crier ne servirait à rien, mais malgré tout, une petite étincelle de colère s’éveillait dans son regard. Elle voulait lui donner des ordres? Et bien, elle allait y goûter si elle se décidait à continuer sur ce chemin bossu.

-Retourne à tes occupations si ta visite n’est que par pur caprice. J’ai mieux à faire que devoir te répéter pour la millionième fois, non.

Voilà, de quoi rajouter de la poudre.

ΨΨ

© Macha






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Re: we need to talk. | Lun 16 Fév 2015, 23:23


we need to talk.
f e a t ; zeus ♥

I
l fut un temps ou Aphrodite ne pouvait se passer de son père. Elle souhaitait être au centre de son attention, qu'il la porte, qu'il la prenne sur ses genoux, qu'il la câline. En contrepartie, Zeus gagnait des nattes dans les cheveux, aussi courts soient-ils – et oui, papa était le premier mannequin de la petit déesse, quel honneur ! Aphrodite était donc assez souvent  dans ses jambes. Elle avait différente techniques d'approches, allant du tout au rien, dépendant de la situation. Elle pouvait lui tirer son haut ou son pantalon discrètement ou lui foncer dessus en lui criant que c'était son papa adoré et qu'elle l'aimait plus que tout au monde. Aphrodite était une grande demandeuse d'attention, et Zeus avait toujours su s'occuper de sa fille, la rendre heureuse. Il l'écoutait, elle et ses préoccupation d'enfant. Il lui souriait, la réconfortait lorsqu'elle venait pleurer – car il n'y avait pas de meilleurs endroits que les bras de papa pour trouver du réconfort. Papa aussi était la meilleure personne qu'il soit à embêter. Aphrodite avait passé des heures et des heures à traîner dans ses pattes, sans réellement de but précis. Elle l'observait, l'admirait. Et si un nom devait bien sortir de la bouche du roi des dieux, c'était Aphrodite. La déesse aimait être le centre d'attention,  mais surtout celui de son père. Elle n'arrêtait pas de lui tourner autour, de faire des « bêtises » pour attirer son attention et peut être avec l'occasion une nouvelle fois de finir dans ses bras ou sur ses genoux. Une sortie de jalousie était assez présente lorsque l'enfant était petite. Elle avait ensuite très vite accepter ses frères et sœur, ceux qu'elle  connaissait du moins. Et cela avait été une première étape qui avait permis à Zeus d'avoir un peu la paix. Parce qu'il fallait le dire, Aphrodite, petite, elle était très envahissante... Peut être trop. On était tout de même bien loin de la rupture qu'ils avaient subit il y a maintenant fort longtemps mais qui faisait naître en Aphrodite une rancœur sans nom. La déesse avait toujours été proche de son père. Elle avait toujours su lui parler et passer quelques moments avec lui et appréciait toujours être au centre de ses occupations, de ses intérêts. Cela se faisait simplement, plus discrètement.

La déesse pouvait affirmer qu'elle avait eu une enfance merveilleuse, profitant de l'attention de tout le monde, et surtout de ses parents. Malheureusement, elle avait un peu tendance à l'oublier – ou mettre volontairement ses bons souvenirs de côté – blessée par les événements qui suivirent et notamment son mariage. Ce mariage l'avait complètement ruinée, l'obligeant à se comporter comme un monstre avec Arès, lui glissant dans l'esprit de fausses idées auxquelles il s'attachait encore aujourd'hui. Elle ne savait pas si cette histoire l'avait plus blessée elle... Ou si c'était Arès qui avait été le plus meurtrie. Elle aurait aimée être celle qui ne lui ferait jamais de mal, être celle avec qui il serait à jamais... Mais ce mariage avait complètement tout foutu en l'air... Et cela la rendait furieuse. Aphrodite avait mis beaucoup de temps à se détacher elle aussi de touts ces bons moments qu'elle avait passé avec Arès. Elle avait mis du temps à se dire que c'était fini, qu'elle était mariée. Car même si elle n'appréciait pas réellement Héra, qui avait toujours été jalouse d'elle, le mariage avait de l'importance aux yeux de la déesse. Certes, à l'époque, il était rare de se marier par amour. C'était plus une histoire d'arrangement familiale qu'une histoire d'amour – au grand malheur de la déesse de l'Amour qui se permettait donc de faire naître des adultères à la demande des humains. Vous m’étonnez qu'après cela, la déesse de l'Amour et celle du Mariage de s'entendent pas... Enfin, c'était tout de même une autre affaire. Aphrodite avait beau ne pas toujours comprendre les raisonnements d'Héra, elle la respectait quand même... Un peu... Et elle avait aussi plié à cette exigence du mariage  pour lui venir en aide. Sans Aphrodite, Héra aurait encore le derrière collé sur ce trône qu’Héphaïstos lui avait offert. La haine d'Aphrodite était tournée contre plusieurs personne... Son père, tout d’abord, pour ne pas avoir trouver d'autre solution que d'offrir la main de sa fille à ce dieu monstrueux et de ne pas vouloir changer sa situation – en procédant à un divorce. Ensuite, Héphaïstos, qui n'avait absolument rien compris... Il avait cru pouvoir gagner le cœur de la déesse de l'Amour avec un tel comportement ? Sans même parler de son aspect... En pour finir, Héra... Héra qui ne lui reconnaissait pas réellement de légitimité dans cette action. Aphrodite avait eu l'impression d'être bien utile à tout le monde, de remplir son rôle de déesse au sein de l'Olympe, mais de ne pas être remerciée comme il le fallait. Elle avait l'impression qu'on avait quelque peu abusé d'elle et de sa gentillesse. C'est ce qui l'amenait à se rendre vers son père à multiples reprises pour lui afficher son mécontentement. Et aussi à lui cracher dessus, lui rappeler qu'il n'avait fait que se servir d'elle.

Cela l'avait tellement blessée... Elle qui pensait avoir réellement construit une relation avec son paternel. Elle pensait qu'il comprenait sa réticence dans cet engagement. Elle pensait que les choses changeraient rapidement après se mariage, que ce ne serait qu'un passage de sa vie à supporter pour faire plaisir à tout le monde, instaurer la paix.. Car finalement, elle avait compris Héphaïstos, ce n'était qu'une réaction pour ne pas l'avoir accepter... Mais... Finalement, tout ne s'était pas passé comme prévu. Aphrodite était encore mariée, Arès encore blessé. La déesse en avait marre de cette situation. Elle n'était décidément pas heureuse. C'est la raison pour laquelle elle ria lorsque Zeus lui annonça qu'il ne cherchait que le bonheur de ses enfants, rien de plus. Aphrodite n'était certainement pas un trophée, elle n'avait absolument pas servie de compensation... Non. La déesse bouillonnait de plus belle, mais ne relança pas tout de suite sa réponse. Elle était attristé par l'attitude de son père, sa vision des choses. Finalement, il ne la comprenait pas. Finalement, elle était encore ici pour rien... Mais cela ne la faisait pas baisser les bras. Elle se battrait quoiqu'il arrive. Elle en avait marre des reproches d'Arès à ce sujet, mais les comprenait. C'est ainsi qu'elle annonça la raison de sa venue à son père, ignorant totalement son invitation à discuter autour d'un bon verre de vin... Pourtant, ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Parfois elle avait envie de se poser, de le regarder dans les yeux et de lui dire... Que le temps d'avant, avant tout ce bazar... Le temps où ils étaient proches lui manquait... Mais la rancœur et la fierté de la déesse faisait qu'elle lui tenait tête à chaque fois... Cette fois là sera-t-elle différente ?

Zeus oublia rapidement cette histoire de vin. Il n'en proposa pas à sa fille, qui pourtant était une grande fan – après tout, une relation avec Dionysos laisse quelques traces non ? Il mit cependant beaucoup de temps à répondre à sa fille, qui elle s'impatientait vraiment. Elle détestait attendre... Elle voulait la réponse. Enfin non, il n'y avait pas de réponse à donner... Il devait le faire. Il devait défaire ce mariage. Aphrodite ne faisait que lui lancer des appels à l'aide en venant l'embêter avec cette affaire. Elle lui criait que si il l'aimait encore, ne serait-ce qu'un petit peu, il détruirait cette union. Qu'elle était en train, qu'elle avait déjà trop, consumer la déesse de intérieure... Aphrodite bouillonnait... Elle n'aimait vraiment pas attendre, mais prit sur elle quelques instants... Elle avait déjà lancer un ordre, il était normal qu'il soit contrarié... Zeus était, lui aussi, un peu capricieux... du coup, Aphrodite le comprenait un peu. Elle le regarda boire sa gorgée de vin et l'écouta attentivement.

« Mais Pa- » commença-t-elle à répliquer

Zeus avait à peine terminé de prononcer ce petit mot qui faisait si mal au coeur... Ce petit "non" qu'Aphrodite voulu répondre, en contestant légèrement. Mais elle s'était interrompue, pour la simple et bonne raison qu'elle ne voulait pas déballer tout ses sentiments. Il ne fallait pas qu'elle soit submergée par la tristesse, elle était là pour se battre non ? Les guerriers ne pleurent pas... La déesse voulait être aussi forte qu'Arès. Elle regarda simplement son père en serrant du poing. Elle le regarda lui tendre la bouteille... Enfin, la pointer en sa direction. Elle ne lui rendit qu'un regard noir, haineux. Et la suite n'arrangea rien. Il prenait cette histoire comme un simple caprice ? Comme quand elle était petite ? Il était sérieux ? Il lui faisait encore ce coup là ?... Aphrodite le regardait encore et toujours, elle le fixait. Elle sentait une colère bouillonner en elle, ses mains en tremblait presque.

Non... ce n'était pas de la colère. Mais de la tristesse...

« Moi aussi, j'ai mieux à faire que de venir te demander pour la millionième fois la même chose, Zeus. » répondit-elle séchement, en utilisant le ton le plus méprisant qu'il soit pour nommer son père. « C'est à cause de ton entêtement que nous en sommes encore ici. Encore et toujours. Que je reviens sans arrêt. »  

Aphrodite s'avança vers la table et... Y prit place. Elle s'installa sur un chaise, s'accouda à la table. Elle avait l'air calme... Si calme. Peut être trop. Elle posa ses pieds sur une autre chaise et cala sa tête sur son poing.

« Tu dis vouloir le bonheur de tes enfants ? J'en connais déjà deux qui sont malheureux. Une se trouve en face de toi... Mais tu n'es peut être pas capable de le voir. » Aphrodite fit une pause avant de prendre aussi calmement. «  Je ne savais pas que le sort d'Arès contait aussi peu à tes yeux... Mais en même temps, tu le détestes. Comme beaucoup de monde... Et il ne fait rien pour être aimé. Donc à la limite que tu ne veuilles pas lui faire plaisir, je conçois... »

Aphrodite avala sa salive et fixa son père dans les yeux. Elle n'avait jamais vraiment abordé le sujet de cette manière...

« Mais moi... » commença-t-elle « Dis moi ce qui fait que je ne mérite pas un peu de ton empathie. Moi qui jadis fut si proche de toi, qui t'aimais tant. Dis moi ce que je demande de mal, moi qui ait sauvé ta jalouse de femme, celle qui a abandonner Héphaïstos à sa naissance le trouvant laid. Dis moi. Parce que je pensais bien faire.. Et je pensais aussi que tout ce théâtre n'était fait que pour apaiser certaines tensions. Dis moi en quel honneur je ne pourrais être avec l'homme que j'aime. Explique moi ça... »


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