Forêt dense, dégringolade et rencontre inattendue [PV Alexiel & Oz]

En attendant Léandre, Alexiel observait le jeune blondinet de loin, de sa cachette. De temps en temps, Svetlana bougeait et empêchait à la jeune ange de l'espionner. Il avait l'air inoffensif. Alors pourquoi ressentait-elle un étrange malaise en sa compagnie ? Il avait de beaux, une chevelure de blé, un teint clair mais pas déplaisant. Rien chez lui n'annonçait le mal. Mais Alexiel restait sur ses gardes, car elle savait bien que les apparences pouvaient être trompeuses. Elle avait froid. Son corps tremblotait légèrement, malgré ses frottements de mains aux bras. Sa mâchoire ne claquait pas. Quand son ami arriva, Alexiel sortit de l'eau après avoir vérifié ses yeux. Il les gardait toujours fermés, elle appréciait ce respect. Léandre connaissait les bonnes manières, c'était sûr.

S'approchant de lui, et donc brisant son ultime couverture face à sa nudité, Alexiel resta silencieuse jusqu'à poser sa main sur son bras, attrapant ainsi la serviette et les vêtements. Instinctivement, elle serra la main, méfiante au moindre bruit. Personne ne semblait les déranger, et lorsque la jeune ange mit la serviette autour d'elle, elle sourit à Léandre. Puis elle lui parla par la pensée.

* Merci... Tu rougis, ça ne va pas ? *

Clignant plusieurs fois des yeux, puis penchant la tête sur le côté, Alexiel finit par sourire de nouveau, amusée par la situation.

* Tu veux me voir nue ? *

Elle s'étonna d'un coup. Pourquoi avait-elle dit cela ? A son tour, son visage rougit. De nouveaux tremblements la prirent. Mais pourquoi avait-elle dit ça ? Elle se semblait étrangement différente. Quelque chose n'allait pas. Sa question ne lui plaisait pas. Ce n'était pas dans ses habitudes de jouer de ce bord. Elle était pure, innocente, pas provocatrice. Alexiel recula vivement et s'assit, tête basse. Lèvre mordillée, le froid ne l'atteignait même plus tellement elle avait chaud de honte.

« Ou... Oublie, j'ai dit n'importe quoi ! Va rejoindre ton ami, il est seul. », fit-elle en tournant le dos.

Et sans prêter attention à Léandre, elle sécha ses cheveux avant de récupérer sa robe propre et de l'enfiler avec douceur. A présent cachée de sa nudité dont elle avait si honte, elle se concentra sur sa chevelure. Et Léandre n'avait pas bougé. Alexiel lui lança un regard embué par les larmes. Cette phrase, elle en faisait toute une maladie. Elle perdait confiance en ce qu'elle était. Et si Léandre s'en était aperçu, que ferait-il ?

« Ne le fais pas attendre... », murmura-t-elle.

[-/////-...]

« C

F

- Hey... Storm !

L

Doucement, j’ai senti le poids du tissu s’évaporer. Jamais je n’aurais pensé ouvrir les yeux, ne serait-ce qu’un peu pour l’entrapercevoir. Le peu d’éducation que tante Ainsley m’ait inculqué a d’abord été le respect des femmes. Et puis, je ne voulais d’aucune façon perdre la confiance d’Alexiel en agissant comme un vulgaire connard. Alors que j’étais encore troublé par cette pensée étrangère et fugace, la voix d’Alexiel résonna dans ma tête. Je rougissais ? Elle l’avait remarqué ? Mince…Sans le savoir, j’imagine que mon teint a du prendre une nuance encore plus rouge. Ce qui me mettait bien évidemment encore plus mal à l’aise. Dieu merci, elle ne pouvait pas lire dans mes pensées. Pourtant j’avais quand même envie de disparaître là tout de suite. Je ne trouvais rien de mieux à faire que de garder les lèvres serrées, et de faire un maximum pour garder une contenance. Par la suite, sa voix me parvint une deuxième dans l’intimité de mon esprit. Et là, je sentis une bouffée de chaleur inattendue me monter au visage. L’effet de surprise sans doute, je ne m’attendais pas à ça.

« Quoi ? »

Avais-je bien entendu ?? Alexiel avait pu « dire » ça j’avais du mal à le croire. Comment mon Alexiel, la jeune fille pure, innocente et fragile avait pu penser ce genre de choses ? Quand était-elle devenue une femme fatale ? Heureusement, que je n’avais pas répondu oui – elle m’aurait pris pour un connard. Ni non d’ailleurs – elle aurait pu être vexée. Je me demande quel est le genre de bonne réponse à cette question. Bref, peu importe. Mes sentiments envers Alexiel sont un peu…ambigus ? Mitigés ? En fait, ils sont assez difficiles à définir…Et je pense que ce n’était pas le moment de penser à ça. Mon cerveau et mon corps étaient complètement figés. Je n’avais pas ouvert l’œil pendant cet échange. Jusqu’à ce qu’elle m’ordonne de partir rejoindre « mon ami ». Quelque chose dans sa voix trahissait l’embarras. J’étais trop content d’échapper à cette situation qui avait pris des accents étranges. Je me suis donc retourné, j’ai ouvert les yeux et je suis parti rejoindre Oz.

« Me revoilà. »

Le blondinet n’avait pas bougé d’un poil si ce n’est qu’une sorte d’aigle se tenait sur son épaule. J’étais un peu surpris, il s’agissait forcément d’un aigle apprivoisé, un animal sauvage n’aurait jamais agi de cette façon. Je restais à quelques pas de distance. On ne sait jamais, les aigles apprivoisés peuvent être dangereux. Peut-être était-ce ce qu’on appelle un « affilié ». Comme Svetlana pour Alexiel. Je lui demandais en pointant l’animal du doigt

« Est-ce que c’est…un ami à toi ?

Léandre parti, Alexiel se redressa doucement pour le regarder partir. Elle savait qu'au fond de son ami régnait le doute, mais aussi l'étonnement. La jeune ange rougissait encore, perturbée. Ses yeux dérivaient sur tous les côtés. La fatigue lui monta à la tête, et bientôt sa vue se troubla. Elle décida de s'assoir sur le rocher le plus proche, histoire de se ressaisir avant d'affronter le jeune blond de tout-à-l'heure. Un pic de curiosité l'attaqua. Que pouvaient-ils bien se dire, ces deux garçons ? A l'attendre comme ça, près du lac ? Quelle fille enquiquinante. Alexiel en mettait du temps. Et elle ne s'en rendait pas compte.

« Je suis désolée. Je m'appelle Alexiel, hum... »

* Je vais bien... *

« L

- Oui, c'est un ami,

Il connait bien l'ile, peut être qu'il pourra nous ramener en ville... Il s'appelle Storm.

L

- Je suis Oz Vessalius,

Enchanté de faire votre connaissance, mademoiselle Alexiel.

I

lady

- Je... je peux enlever une partie du poison... ça ne doit pas être tellement différent de l'eau, non ?

M

Le corbeau se tenait sur l’épaule d’Oz, ses serres enfoncées dans l’étoffe de ses vêtements et j’avais la nette impression que la créature me fixait avec ses grands yeux dorés, comme si elle sondait mon être à la recherche de je ne sais quoi. J’évitais son regard. Par la suite, le blondinet m’informa que cet oiseau pourrait peut-être nous aider à sortir de cette forêt. En tant normal, j’aurais été sceptique mais là, je n’avais pas tellement le choix. Je devais faire confiance à « Storm ».

« Enfin une bonne nouvelle !dis-je dans un soupir.

Je devais admettre que j’étais un peu fatigué d’errer ici. J’avais l’impression de tourner en rond, tout le temps. Les arbres se ressemblaient tous, et rien dans le paysage ne permettait de briser cette éternelle monotonie, donnant l’impression qu’en réalité on ne sortirait jamais de cette forêt, qu’elle ferait de nous ses prisonniers et finirait probablement par nous ensevelir sous ses racines et ses branches. Alexiel arriva auprès de nous, rayonnante comme toujours. Comme si rien ne s’était passé quelques minutes avant. Personnellement, je préférais oublier ce qui avait été dit. Elle se présenta auprès d’Oz. Le jeune garçon lui répondit avec courtoisie. C’était étrange mais quelque chose dans sa façon de parler ne reflétait pas son âge. Comme si il s’était perdu dans le temps et venait en réalité du siècle dernier. Bien sûr, cette forêt n’avait quand même pas le pouvoir d’altérer le temps de cette façon…Enfin j’espérais. Ensuite, tout se passa très vite. Un éclair vivant et vert avait frappé la cheville d’Alexiel qui se tenait maintenant à genoux sur le coup de la douleur. Tout avait été si rapide que je n’avais même pas eu le temps de battre les cils, que le vil serpent s’était déjà évanoui dans la nature. Etait-ce un rêve ? Un cauchemar ? Je m’approchais de la jeune fille pour examiner la blessure. Deux points meurtriers et sournois dénaturaient la couleur crème de sa peau. La voix d’Alexiel résonna dans mon esprit. « Je vais bien ». Comment pouvait-ce être le cas ? Je lâchais un juron. Pourquoi est-ce que l’univers était contre nous.
Derrière moi Oz déclara qu’il pouvait peut-être enlever le poison. A condition que cela soit similaire à de l’eau ? Etait-ce son pouvoir, était-il un mage ? Je n’avais pas d’autres options, je ne pouvais prendre le risque de mettre la vie d’Alexiel en danger. Désormais c’était ma seule famille. Et Oz était mon seul espoir.

« Tu penses…pouvoir le faire ? Est-ce que tu peux…essayer ? S’il te plaîtlui suppliais-je presque.

J’essayais ne pas montrer ma détresse pour ne pas affoler Alexiel, mais une morsure de serpent….ça peut être fatal. Je m’écartais et laissais assez de place pour que le jeune blond puisse faire…peut importe ce qu’il devait faire.

Qu'en était-il des ombres ? La vision trouble d'un monde déchu, où le soleil, prisonnier des flammes du Purgatoire, ne pouvait briller dans le ciel. C'est ce à quoi pensa Alexiel lorsqu'elle heurta le sol de ses genoux affaiblis, avec dans l'optique de ne pas lutter contre la douleur. Parce que progressivement, le poison la paralysait, et bientôt il allait atteindre son coeur. Mais après tout, c'était le choix qu'elle avait fait. Une manière comme une autre de se rendre à l'évidence que le temps ne comptait plus pour elle. Quelle façon d'être défaitiste, juste à cause d'une morsure de serpent... Ce devait être le poison qui faisait ça. Alexiel se sentait perdue, manipulée par le mal qui la rongeait. Elle n'arrivait plus à distinguer le rêve du réel. Peu à peu, les images de Léandre et de Oz disparaissaient, et tandis qu'ils se parlaient, la jeune ange s'évanouissait dans la douleur, pour finir par se laisser complètement aller au poison.

Son corps heurta de nouveau le sol, mais cette fois-ci, ce fut de tout son poids. Les yeux vides, elle ne pouvait même plus rassurer Léandre par la pensée, trop troublée par la peur de mourir ici. Sa main glissa difficilement sur le sol, pour tenter de se redresser, mais c'était vain. Son corps ne répondait plus à ses attentes. Elle savait qu'elle allait mourir si rien ne s'opérait. La lumière se dissipa dans la pénombre. L'espoir s'éteignit, et il était possible de remarquer qu'Alexiel ne brillait plus autant qu'avant de pureté. Son visage normalement apaisant était devenu qu'une face voilée par la fatigue et le tourment. Ses ailes n'osaient pas se déplier, tremblantes. Non, elle refusait de combattre la difficulté, car c'était le choix qu'elle avait pris. Mais quelque part, au fond d'elle, n'admettait pas la faiblesse. Alors Alexiel tenta vainement de garder les yeux ouverts, pour rester proche de la lumière qui semblait à présent détachée d'elle.

Comment apprécier la mort lente et froide qui vous paralysait de seconde en seconde ? Alexiel avait peur. Mais elle avait confiance. Oz et Léandre allaient l'aider, même si son imprudence était la principale cause de cet accident. Un ultime incident à ajouter à tous ceux qu'elle avait causé auparavant. Elle pleura intérieurement, se maudissant d'être née sous l'étoile de la malchance. Les Dieux ne l'avaient pas épargnée, elle était condamnée à vivre sous la faux de la mort, qui attendait un moment de faiblesse pour essayer de s'emparer de son âme. Mais comment survivre en affrontant cet handicap ? Alexiel, elle, n'avait jamais souhaité impliquer Léandre dans ses problèmes. Mais quelque part, elle était heureuse de l'avoir à ses côtés, car elle n'était plus seule à affronter toute cette malchance. Sinon elle qui n'existe plus, et qui la gagne.

« L

P

- Je pense avoir réussi à enlever une partie du poison, mais pour le moment, on devrait lui donner de l'eau, et faire baisser un peu sa température.

S

En quelques secondes, la situation physique d’Alexiel s’était détériorée. Un voile semblait s’être posé sur sa peau, la rendait terne. Désormais elle gisait sur le sol, se débattant contre un ennemi invisible pour finir par s’immobilier, paralysée par le poison. Les yeux bleus d’Alexiel, jadis si pétillant ressemblaient davantage à des orbites vides. Elle mourrait. Lentement. Progressivement, le poison s’infiltrait en elle, causant des dégâts qui seraient peut-être irréparables. Et moi, je ne pouvais rien faire. Aucun de mes pouvoirs ne pouvait lui venir en aide, si nous avions été seuls, elle aurait été destinée à disparaître. Je voulais faire quelque chose mais j’étais impuissant, condamné à assister à la lente agonie de la seule personne qui n’ait jamais compté pour moi. J’aurais eu envie de la prendre dans mes bras, de la réconforter, de lui dire que tu irais bien mais j’étais également paralysé par la terreur. Je craignais cet instant depuis le début, j’appréhendais le moment où Alexiel finirait par disparaître, se dissoudre, tomber en poussière entre mes doigts. Comme ma mère, dans mon rêve. A cette pensée, je sortis de ma catatonie pour m’agenouiller auprès d’Alexiel et lui prendre la main. Sa peau était toujours douce, mais la chaleur commençait à s’évanouir lentement alors que la poison lui arrachait sa force vitale. Je ne pouvais pas faire grand-chose, mais au moins lui montrer que j’étais toujours auprès d’elle.
De désespoir je me tournais vers Oz. Je ne pouvais plus me permettre de me méfier de lui. Je lui suppliais.

« Je t’en prie…si tu sais faire quelque chose pour la sauver, fais-le. »

Quelque chose dans ses yeux verts exprimait la détermination. Il était mon dernier espoir. C’est alors que je le vis placer ses mains au dessus d’Alexiel et aussitôt son visage pris une expression d’intense concentration. Des minutes s’écoulèrent, des minutes qui me parurent durer des heures, où rien ne se produisit. Je sentais la petite main d’Alexiel, qui semblait si fine, si fragile, si petite à côté de la mienne devenir moite et se refroidir. Je ne pouvais pas la laisser tomber. Je serrais sa main entre mes doigts, comme pour l’empêcher de disparaître.
Ensuite vint la délivrance. Grâce à Oz, des gouttes violettes perlaient sur la peau d’Alexiel, s’élevant dans les air pour former une orbe violette au dessus d’Alexiel. Si la situation n’était pas aussi tragique, j’aurais trouvé cela presque esthétique, la façon dont ses gouttelettes mortelles s’élevaient et se rassemblaient avec lenteur et précision. Presque aussitôt, je sentis la paume d’Alexiel se réchauffer. Alors j’écartais une mèche de cheveux blonds qui dissimulait son visage. Sa peau reprenait déjà des couleurs, retrouvait progressivement son éclat. J’étais soulagé. Oz avait réussi. Il l’avait fait ! Comment ? Je l’ignorais, cela faisait probablement partie de ses pouvoirs, et sur le moment, je remerciais je ne sais quelle force supérieure d’avoir mis ce jeune blondinet sur notre chemin. Il m’informa qu’il faudrait certainement réhydrater la jeune fille.

« Merci. Tu lui as sauvé la vie…Désormais, j’ai une dette envers toi »,lui dis-je avec sincérité, en plongeant mon regard dans le sien.

Je ne savais pas comment exprimer ma gratitude d’une meilleure façon. Oz allait tremper une serviette dans l’eau pendant que j’étais parti chercher une gourde, histoire de donner à boire à Alexiel. Elle allait mieux. J’étais si soulagé. De retour vers elle, je parvins à la redresser et à approcher la gourde de sa bouche, faisant couler un peu d’eau entre ses lèvres. Je jetais un bref coup d’œil à Oz, qui avait changé de contenance depuis son miracle.

« Tu vas bien ? », m’enquis-je.

Le contact chaud avec la main de Léandre n'affecta pas Alexiel. A présent, elle se sentait comme un petit morceau de glace, lourd à bouger. Elle ne sentait que très faiblement sa main dans celles de son ami. Elle avait peur. C'était comme si une bulle insonorisée et froide l'enveloppait. Et elle n'aimait pas ça. Car sa détresse restait enfermée dans cette bulle. Pas le temps de penser, ni même de prévenir Léandre que son mal empirait. Mais tout-à-coup, la lumière qui semblait si loin revint. C'était miraculeux. Elle voyait de nouveau clair. Elle entendait la nature s'agiter autour d'elle. Et mieux encore: la chaleur de Léandre la fit revivre.

Alexiel mit quelques minutes avant de recligner des yeux. Consciente de son existence parmi Léandre et Oz, elle n'essaya pas de bouger, de peur de déclencher autre chose. Sauf que ce fut son ami qui la soutint contre lui. Elle se sentait faible. En plus d'être maigrichonne, ce manque d'eau la rendait anorexique. Elle avait mal, soif, chaud, mais elle ne disait rien. Elle se contentait de regarder Léandre, encore et encore, pour se rassurer. Car dès qu'il y avait un problème, Léandre était toujours là pour elle. L'ange ne pouvait compter que sur lui pour se calmer, pour se sentir en sécurité. D'ailleurs, quand il lui parla, elle esquissa un faible sourire après avoir avalé l'eau qu'il lui avait donné. Encore faible, elle réussit tout de même à lui parler par la pensée, comme à son habitude.

* Léandre... Je suis désolée pour tout... Je ne fais que t'inquiéter... *

Puis elle leva sa main vers lui, pour caresser son visage puis ses cheveux, avant d'essayer de se redresser d'elle-même. Elle arqua les sourcils par douleur des courbatures naissantes, mais elle prit sur elle et finit assise à côté de Léandre. Sa tête tournait. L'ange regarda autour d'elle, fixa Svetlana qui s'abreuvait encore au lac, pour finir son regard sur Oz qui n'était pas loin. Elle allait devoir le remercier le plus vite possible, car sans lui elle ne serait plus de ce monde. En attendant, main posée sur son front, Alexiel essayait de reprendre pleinement conscience, car elle était encore un peu brumeuse.

« C'est bientôt la nuit... Nous ne devons pas traîner ici. », fit-elle en relevant la tête vers son ami.

» ••• to the house of the rising sun ; Alexiël
» Petite visite inattendue. ~ E D E N & S P E N C E R
» Baba rencontre un gars blond dans une forêt en pleine nuit, et se demande ce qu’un gars blond fait dans une forêt en pleine nuit. [PV : Aaron T. Hamilton]
» Hunt || Alexiël Yggdräsil
» VIOLETTA • « Virée en forêt »

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