{ Tu crois que je vais mal, que je n'dors plus. | PV Kurama Cescil.

Pièce de théâtre. Pourquoi était – il là ? L'envie de se divertir, sans doute. Seulement, ce n'était pas le genre de notre homme d'aller voir une pièce de théâtre. Ce n'est pas qu'il n'aimait pas, au contraire, mais c'est assez rare, et là ça faisait le troisième soir de la semaine qu'il y était aller. Qu'est ce qui lui passait par la tête ? Aucune idée, car son visage restait ferme et dépourvu de tout sentiment. Le jeune homme n'écoutait pas. Il ne se rappelait même plus le nom de la pièce, ni de quoi cela parlait. Tant que ça pouvait lui faire changer les idées. Oui mais voilà, ce soir, il était trop préoccupé pour suivre les gens sur la scène. Les personnages bougeaient sur la scène, sans raisons aux yeux de Masamune. Il les regardaient sans vraiment les regarder. Pourquoi pensait – il à ça. C'était du passé, c'était finit. Il fallait arrêter de penser à ça. Le jeune homme secoua la tête. Il tenta de se concentrer de nouveau sur la pièce, mais en vain.

Masamune applaudissait comme la plupart des conviés, mais avec un petit sentiment de honte. Car il n'avait pas écouté cette pièce, et par conséquent il ne savait pas pourquoi il devait applaudir. Tout était vide. Si quelqu'un lui avait demandé de quoi la pièce avait parlé, il serait complètement incapable de répondre. Ni les noms des personnages, ni le nombre. Il quitta la salle, et quand il sortit, il ne prit même pas la peine de regarder l'affiche pour se souvenir de la pièce. Non, cela n'était pas important. Il s'en fichait un peu.... Beaucoup. Toutes ses pensées n'étaient pas centrées sur ça. Non. Les gens bavardaient, critiquant chacun leur tour la pièce. Certaines remarques étaient positives, d'autres non, mais qu'importe, Masamune s'en fichait. Il prit la route du centre-ville, et quitta toute cette foule.

Un pied devant l'autre. Marcher. Marcher. Marcher. Voilà ce qu'il faisait. Durant combien de temps ? 2 minutes ? 5 minutes ? 3 heures ? Il n'avait plus la notion du temps. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il avait marcher assez longtemps pour ressentir des douleurs à ses pieds. Il faisait sombre. La nuit régnait paisiblement sur son royaume, et les plupart des gens étaient partis rejoindre le monde de Morphée. La lune blanche éclairait l'entrée du parc en cette nuit glaciale d'hiver. Masamune décida de s'aventurer dans le parc. A cette heure tardive de la nuit, il n'y aurait pas grand monde. Il eu raison, hormis des jeunes qui buvaient de l'alcool et qui consommaient des matières illicites, ainsi que des maîtres promenant leur chien, il n'y avait personne. C'était calme. C'était agréable. Le jeune prit place sur un banc inoccupé, posant ses fesses sur le dossier du banc et ses pieds là où l'on est censé poser son derrière. Ses coudes se posèrent sur ses cuisses, et il enfouit sa tête dans ses mains.

Pourquoi pensait – il à ça ? Pourquoi son passé revenait subitement à la surface alors qu'il tente de l'oublier ? Ce n'était pas sa faute. Jamais. Toujours celle des autres. Il n'avait rien fait de mal... Non, c'était les autres qui ont poussé Masamune à faire des choses. Et puis, c'était normal... Des images de son enfance traversèrent les pensées du jeune homme. Il revoyait son petit voisin gisant sur le sol. Il se voyait prendre le jouet avec une certaine satisfaction... Pourquoi les gens l'on puni lui ? C'est l'autre qui devait être puni, il ne voulait pas lui prêter son jouet après tout... Il repensait à ses années passées enfermé entre 4 murs blancs, constamment surveillé. Il se souvenait de ces méchants aides-soignants... Il eu une pensée pour ses parents. Pourquoi n'étaient – ils pas venu le sauver ? Pourquoi avaient – ils abandonnés leur fils..? Pourquoi tout ça...

Masamune sentait des larmes voulant sortir de ses yeux. Seulement, il tenta de s'en empêcher. Pleurer, c'est pour les faibles. Lui ne l'était pas. Non... Il sentit avec ses doigts que ses yeux étaient humides. Des perles salées avaient tout de même osées sortir, roulant le long de ses joues. Il se sentait si seul... Soudain des bruits de pas se firent entendre. Masamune releva la tête, laissant dévoiler ses larmes. Laissant dévoilé son moment de faiblesse, lui qui d'habitude est dépourvu de sentiments aussi important.

Qu'est ce que cette personne pouvait bien faire ici à une heure pareille ? Lui qui pensait être seul, le voilà face à quelqu'un, qui plus est, en larmes. Ce n'est pas bon, pas bon du tout. Il ne fallait pas qu'il le voit ainsi. Personne ne devait pas le voir ainsi, lui qui est si dur et si froid. Il ne laisse jamais passer ce genre de sentiment devant les autres, d'habitude. Il devait ressembler à rien. Il devait être horrible, les yeux rouges et humides, les joues mouillées par les larmes. Son air triste doit très certainement donner de la pitié à l'inconnu qui se trouvait en face de lui. Si cela ce trouve, il était déjà en train de se moquer de lui. Et bien, qu'il essaye de se moquer de lui à voix haute, on verra bien qui rira le dernier. Non mais ! Ben tiens, rien que le fait de penser à ça mit Masamune de pas très bonne humeur, déjà qu'il ne l'étais pas vraiment...

La personne s'approcha de lui pour lui tendre la main. C'était un homme, bien que les cheveux long pouvait porter à confusion. Le grand brun en était sur. Il avait les cheveux roux, voir feu. Yeux vert. Très beau vert d'ailleurs. Grand, fin. Il n'avait pas l'air trop moche quoi. Cependant, Masamune en avait un peu rien à faire du physique de son interlocuteur, ce n'était pas le moment. Comme quoi, la beauté incomparable des vampires ne marchent pas toujours mouahaha. L'hybride s'essuya rapidement les yeux. La main était toujours tendu vers lui. Il hésitait. Pourquoi lui donner la main, au fait ? Par ailleurs, la remarque de l'inconnu fit pencher la balance. Masamune claqua la main du garçon sur le côté pour la repousser. De quoi le reflet de notre âme ? Et puis quoi encore.. ? Tss, les gens parfois sont si... Si... Stupide. Pour toute réponse, le garçon pouffa de rire, le regardant d'un air moqueur.

« C'eeest ça. »

Lacha-t-il froidement, pensant que la personne allait mal prendre la réponse et partir. Il se redressa, regardant ailleurs, montrant à son interlocuteur qu'il pouvait disposer, il n'était d'aucune importance. Évidement, le rouquin resta. De plus, il osa s’asseoir à côté de Masamune, croisant les jambes, genre il est son ami. Et il continua avec ses beaux discours ennuyeux. Il ne faut pas pleurer, il faut profiter de la vie, blablabla. Ce genre de phrase donne au garçon l'envie de vomir. La gentillesse est vraiment quelque chose d’écœurant. Franchement. Masamune tourna la tête vers son interlocuteur, mais c'est à se moment là que le lampadaire prit la décision de faire péter la lampe. Et bien, il manquait plus que ça. Le voilà dans le noir avec un inconnu. Heureusement, il voyait un peu dans le noir. Oh, pas super bien, mais étant hybride, sa race lui permettait de pouvoir entrevoir les formes. L'homme lui demanda de lui expliquer ce qui s'était passé. Masamune planta ses yeux dorés dans les siens.

« Bon écoutes, tes discours, tu peux te les garder, j'en ai rien à foutre. Ensuite, la raison pour laquelle je pleurais ne te concerne pas alors à l'avenir évites de me poser des questions, voir de me parler. »

Au moins, ça avait le mérite d'être clair. Sa voix s'était faite froide, et il dégageait de son visage un air mauvais. Il n'avait pas la tête à parler de lui. D'ailleurs, pour informations, il n'a jamais la tête à ça. Masamune reluqua l'homme. Il semblait plus vieux que lui, mais à la fois si jeune. Ses yeux restaient figés sur ce visage. Regard envoûtant, ses lèvres paraissaient douces... Beau visage... Le brun avança son visage de quelques millimètres vers lui avant de reculer vivement. Qu'est ce qui lui arrivai ? C'était quoi la sensation qu'il avait eu là ? Masamune descendit du banc.

« J'me casse. »

Annonça-t-il brièvement, avant de marcher. Il fallait s'éloigner de cet inconnu. Il était pas net... Le fait qu'il ai été attiré par lui n'était pas net. Masamune secoua la tête.

Masamune allait rentrer chez lui. Cela valait mieux pour lui. La sensation soudaine d'une attirance envers l'inconnu était bizarre. Ce n'était pas normale. Ce n'était pas comme une personne que l'on trouvait mignonne. Là, c'était intense. Il en avait presque eu envie de lui. Vouloir quelqu'un qu'on ne connaît pas... Ça craaaaint sérieux. L'hybride marchait, sans se retourner. Il n'y avait pas un bruit. L'homme avait très certainement du rentrer chez lui aussi, abandonnant Masamune, se rendant compte que les beaux discours ne servaient pas toujours.

Le grand brun poussa un soupir. Il tenta de penser à autre chose qu'à ça. Cependant, cela était assez compliquer. C'est comme si le visage de l'homme de voulait pas partir de ses pensées. Il entendit soudain une voix. Masamune s'immobilisa. C'était lui. Il l'avait suivit. Pourtant, l'hybride était persuadé de ne pas entendre des pas derrière lui. Il n'eut pas le temps de réagit que le rouquin était derrière lui et lui murmura qu'il ne savait pas se détendre et qu'il allait l'aider. Masamune fut parcouru d'un long frisson le long de sa colonne.

«  C-comment... »

Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il pu sentir la main du garçon sur sa gorge. Qu'est ce qu'il était en train de faire là.. ? Pourquoi il le touchait ? Pourquoi il se rapprochait de lui ainsi ? Il n'avait pas l'air de bien comprendre à qui il s'adressait. Masamune était quelqu'un de pas fréquentable. C'est quelqu'un de méchant et qui aime personne. Qu'est ce que ce mec voulait bien de lui ? Soudain, l'homme ajouta une chose. Une chose qui éclaira ses questions. Il avait parler de sang. Du sang... Il n'y avait que certaines espèces pour parler ainsi. Il se fit embarquer et son corps heurta le lampadaire glacée du parc. La main de l'inconnu était dans sa chevelure brune. Quand il tentait de se débattre, le genoux du rouquin caressait son entre-jambe. Kurama le rassurait, lui disant qu'il ne voulait pas le tuer mais boire son sang.

L[à, c'était clair. Il savait en face de quoi il était. Masamune comprenait pourquoi il le trouvait attirant. Pourquoi il était si parfait. Pourquoi ses caresses le détendait. Le brun ferma les yeux. Résistes. Résistes. Résistes. Il ne faut pas céder. Il ne faut pas tomber dans le piège de ces créatures obscures. Il ne voulait pas lui donner du sang. Et puis quoi encore. Le problème, c'est qu'il avait beaucoup de mal à lui résister. C'est comme si sa seule envie était de le laisser tout faire. De lui laisser son corps à sa merci. Masamune sentit les crocs du vampire caresser sa peau. Ses yeux dorés s'ouvrirent et il regarda l'inconnu droit dans les yeux.

« N'y penses même pas, vampire. »

Il prit sa forme animal. Il savait que même en faisant cela, l'homme le tiendrait toujours de ses mains, mais au moins il ne pouvait plus caresser ses bijoux de famille, car il faut avouer que même s'il voulait lui résister, les caresses du vampire commençait à l'exciter. Masamune ouvrit sa gueule, grondant de rage. Son cri était accompagné d'un vent glacial en plein sur le visage du rouquin, faisant voler ses longs cheveux dans tout les sens.

« Lâches-moi. »

Annonça-t-il d'une voix terriblement froide. Il avait l'air en colère. Il montrait ses crocs au vampire. Pourtant, il avait une envie, céder. Mais Masamune avait trop de fierté pour montrer cette faiblesse. Il voulait se montrer fort, en capacité de résister à la créature. Dans un sens, il y arrivait car sinon il serait déjà vidé de son sang. D'un autre côté, combien de temps lui reste-t-il avant de céder.. ?

Il regardait l'inconnu droit dans les yeux. Il tentait de lui prouver qu'il n'avait pas peur. Que la beauté et l'emprise du vampire était pour une fois inefficace. Après tout, il avait raison ; les dragons étaient des têtes dures, têtu et qui veulent se montrer fort et résistant. D'un côté, c'est aussi une fierté, car Masamune aime se montrer plus fort, plus « au-dessus » que les autres. Le problème est que les vampires ont un charme fou. Difficile de résiste à de telles beautés, même si la créature en face de vous est du même sexe. Cependant, le grand brun ne voulait pas céder, se laisser mordre, et pouvoir faire ce qu'il veut de lui par la suite, comme le rouquin lui avait proposé. Il l'aurait sans doute violer, et Masamune a horreur de ça. Il aime être attiré. Il aime le jeu. Être un vampire était en partie tricher au jeu. C'était donc au dragon de trouver un jeu intéressant avec le vampire... Même s'il n'aimait pas trop ces buveurs de sang...

L'étranger attrapa sa queue de dragon en l'espace de même pas une seconde. Quelle rapidité. Masamune devait faire attention. Il n'avait pas en face de lui n'importe quoi. Il sentit l'une des mains du vampire attraper la peau de son cou. C'était trop facile de le prendre par là. Pas très juste. Le regard rouge du vampire devint noir. Il avait un air féroce. Cela amusait Masamune. Il aimait ce genre de regard. Le petit dragon prit un regard hautain envers l'inconnu. Provocation ? Ceci fit réagir le vampire. Haha, amusant. Il lui balança une espèce d'insulte, comme quoi il était bon qu'à être bouffé et que c'était une chiure de paon. Ces mots ne fit nullement réagir l'hybride. Trop faibles. Pas assez provocants. Masamune poussa un grognement, et quelques instants plus tard, la main du vampire commençait à lui serrer la gorge. Le dragon plissa les yeux. L'air commençait à manquer. Masamune n'avait pas prit sa respiration avant, et en plus il était en train de se faire étrangler. Il ne pouvait rien faire. S'il se débattait, ce serait pire. S'il reprenait sa forme humaine, la main serait toujours en train de lui serrer la gorge. Il n'y avait rien à faire. Était-ce la fin.. ?

Non, ce n'était pas la fin. Masamune n'allait pas mourir, même si on pouvait le penser. Le rouquin eu une terrible douleur au dos et lâcha prise. L'hybride se remit tout sa forme humaine et tomba au sol, se tenant la gorge. Il s'excusa à plusieurs reprises. Masamune le regardait, sans comprendre. L'instant d'avant il l'insultait et voulait limite le tuer, et voilà que maintenant ces yeux sont bleu et il s'excuse de ce qu'il a fait ? Étrange... Comportement bizarre. On avait l'impression qu'il s'en voulait d'avoir réagit aussi méchamment.

Masamune toussa à plusieurs reprises. Il avait une douleur à la gorge quand même. Il se releva péniblement, restant tout de même sur ses gardes, au cas où le vampire tenterait une autre attaque. Il faisait face à la créature des ténèbres, ses yeux dorés ne quittaient pas ce visage parfait. Masamune aurait pu s'enfuir en volant, pour ne pas finir en repas, mais fuir c'est lâche, et le brun ne l'ai pas. De tout de façon, s'il prenait la fuite, il n'y aurait plus de jeu, et tout d'un coup, Masamune avait envie de jouer. Il était attiré par le rouquin. D'une part car il était vampire donc ça il ne pouvait rien y faire, et d'autre part car il était pas moche, il fallait l'avouer. D'ailleurs, le brun aimait aussi bien les femmes que les hommes, donc... Aussi, il n'avait jamais essayé un vampire et comme on le dit bien, il faut bien une première fois à tout.

L'homme était sur le banc, en train de se masser les tempes. Il annonça que Masamune devait partir, et le laisser mourir tout seul. L'hybride émit un ricanement. Il s'avança vers son interlocuteur, le reluquant du regard.

« Il me semble qu'un vampire est en quelque sorte déjà mort, non ? »

Lâcha-t-il d'une voix qui se voulait moqueuse. Il s'approcha encore du rouquin. Il n'avait pas peur de lui, bien qu'il avait bien conscience qu'il avait en face de lui un buveur de sang affamé. Mais grâce à cette rencontre, Masamune était d'une humeur taquine et joueuse. Il avança encore, jusqu'à être devant le jeune homme (il faisait jeune, même si il pouvait avoir je ne sais combien d'années devant lui.) et posa une de ses mains sur l'épaule du vampire, et le poussa en arrière afin que sa tête soit face à la sienne. Masamune se pencha en avant, à quelques centimètre du visage de l'inconnu.

« Tu aimerais me mordre, n'est-ce pas ? Je comprend, je suis si beau, et je sens si bon... »

Oui, il se trouvait beau. C'est Masamune quoi. Le mec qui se la pète et qui se croit le plus magnifique du monde. Hahaha .__. Il adressa un charmant sourire au vampire. Il était tant de s'amuser. Le brun prit le vampire dans ses bras, et avança ses lèvres jusqu'à l'oreille du rouquin, le cou à la merci des crocs.

« Tu as intérêt à ne pas me tuer. »

Oh ça non, il n'avait pas intérêt. Le seul problème, c'est que en faisant le choix d'accepter d'être mordu, Masamune prenait le risque d'être tué. En effet, le vampire pouvait très bien ne pas respecter la volonté du garçon. Dans ce cas là, le brun ne pourrait rien y faire. Triste mort. Cependant, le vampire lui répondit qu'il n'aimait pas tuer. Ha, bonne nouvelle. Pourtant, il y a quelques instants, il était prêt à l'étrangler, et il avait l'air de s'amuser. Vraiment, ce mec était bizarre. Enfin, après tout, il pouvait très bien provenir d'une autre époque alors, si sa se trouve c'était un vieux fou.

Malgré qu'il ai accepté de donner un peu de son sang au vampire, Masamune ne pouvait s'empêcher d'avoir une appréhension sur la morsure. Il ne connaissait pas le genre de douleur. Et si il perdait connaissance ? Si il mourrait ? Si le vampire ne se contrôlait pas.. ? Quelles sensations pouvait-on avoir en étant mordu.. ? Pleins de questions envahirent la tête de l'hybride. Il n'avait pas peur. Il était juste pas rassuré, c'est tout. Masamune se souvenait être déjà tombé sur des vampires en quête de soif. Soit-disant son sang était spécial, où je ne sais quoi. Rien que des bêtises de créatures de l'enfer. Jamais aucuns vampires ne l'avaient touchés. C'était la première fois. Les battements de son cœur ont prit une petite accélération, mais très brève, car le garçon reprit le contrôle sur lui. Visage impassible, respiration calme. Il ne fallait pas montrer quoi que ce soit qui montrerait au vampire qu'il a peur.

Masamune pouvait sentir les crocs du rouquin caresser sa peau. Il frémit. Le brun était sensible du cou. Il fit une légère grimace. Les crocs lui faisaient mal. La sensation de sentir son sang partir de son corps pour aller dans la bouche du vampire était bizarre et pas très plaisante. Il avait envie de reculer. Envie que cela cesse. Par réflexe, il se débâtit, mais le buveur avait prévu le coup, et lui tenait ses bras de sorte à ce qu'il ne puisse plus bouger. C'était horrible. Masamune avait l'impression qu'il allait perdre connaissance. L'hybride ne pu s'empêcher de pousser des gémissements de douleur, lui qui avait pour habitude de ne jamais montrer de tels émotions. Sa bouche était entre-ouverte, il était à bout de souffle. Ce fut la plus longue minute de sa vie.

Sentir les crocs de l'homme quitter la gorge de Masamune et sentir des doigts gelés à la place faisait du bien. Le garçon était à bout de souffle. Cependant, contrairement à ce qu'il pensait, il ne perdit pas connaissance, bien qu'il préférait rester dans les bras du vampire, de peur de ne pas réussir à tenir debout. Il vit les pupilles maintenant dorés du rouquin se planté dans les siennes. Il avait le visage rouge. Ses lèvres étaient toutes proches de celles du dragon. Toutefois, il recula à la dernière seconde, comme s'il hésitait. Il le remercia, en lui disant qu'il avait eu besoin de boire et que, grâce à lui, il s'était désaltéré.

« Ouais... De rien.. »

Malgré le moment de faiblesse du dragon, ce dernier gardait toujours son sale caractère. Néanmoins, il retrouva ses forces très rapidement. Presque aussitôt que la réponse qu'il avait sorti à l'homme. Masamune vit les lèvres du vampire s'approcher de nouveau des siennes. Il eu un sourire intérieur. Le jeu allait commencer. Parfait. Ses lèvres rencontrèrent celles du rouquin. Le baisé était doux. Il était agréable, pour un premier contact. Petit à petit, Masamune rendit le baisé plus passionné.

Quelques instants plus tard, il rompit lentement leur baisé. Ses yeux dorés scrutèrent le vampire. Son regard se voulait provocateur, avec une pointe de lubricité. L'hybride posa ses mains de chaque côté du vampire, dans le creux de son cou. Grâce à cette emprise, il tira l'homme vers lui. Masamune l'embrassa de nouveau. Coquin, sa langue ne put s'empêcher de sortir, et de se glisser entre les lèvres de Kurama, afin de pouvoir s'entre-mêlés à celle du garçon.