Quand père et fils se rencontrent [Pv Kurama ]

**Quand père et fils se rencontrent [Pv Kurama ]** | *Dim 02 Oct 2011, 16:34*

Il y a des moments où il vaut mieux ne pas croiser Arès, et cette sombre nuit pluvieuse où il s'était aventurer du côté des sombres ruelles malfamées de Skyworld en faisait partie.

Il était rare de voir le beau dieu de la guerre sur l'île de Sanctuary , surtout seul. Si sa dulcinée ne l'accompagnait pas ce soir c'était parce qu'il avait eu un différent avec elle plus tôt dans la journée. Alors que les deux amants se baladaient dans le parc, profitant de ce doux moment passé ensemble, un jeune homme ne se dérangea pas pour faire la cour à Aphrodite, se fichant complètement du fait que Arès se trouvait juste à côté. Et si le comportement du mortel mit l'homme au regard vermeil hors de lui, il semblait que sa belle appréciait cette petite attention ,ce qui attisa un peu plus la rage de son amant qui ne put se retenir d'asséner un violent coup de poing à l'autre homme. L'attaque fut si brutale que celui-ci tomba dans l'inconscience la plus totale. Ce geste n'avait bien évidement pas plus à la déesse de l'amour qui ne se gêna pas pour réprimander son compagnon en publique, ajoutant que le jeune courtisan n'avait rien fait de mal, parole qui énerva encore plus Arès. Très vite, la tension monta d'un cran entre les deux divinité, si bien que chacun partit de son côté. Bien évidement Arès avait finit très vite par se sentir coupable et s'était donc rendu au domicile de sa belle quelque heures après leur dispute afin de s'excuser. Mais contre toute attente celle-ci lui ferma la porte au nez , ajoutant qu'elle ne voulait plus le voir pour l'instant. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase...

Après s'être fait rabroué de la sorte , le beau dieu rentra chez lui, fou de rage. A peine avait-il passer le pas de la porte qu'il passa sa colère sur tout les objets qui se trouvait dans son champ de vision , sous le regard terrorisé de sa domestique. Même Vashka son fidèle familier qui était un des rares êtres qu'il estimait n'osait pas s'approcher de son maître. Après avoir saccagé toute une pièce ,le seigneur de la guerre se laissa tomber dans un sofa, à bout de souffle et un tant soit peu calmé. Laissant son regard vagabonder à travers la grand baie vitrée à présent brisée, il se mit à faire le point sur ce qu'il s'était passé, se demandant bien pourquoi la déesse e l'amour et de la beauté n'avait pas voulu lui pardonner son geste. Ce n'était pourtant pas la première fois que le couple se disputait , ce genre de choses arrivaient fréquemment d'ailleurs. Et à chaque fois, Arès mettait sa fierté démesurée de côté et allait demander pardon à la belle Aphrodite qui en temps normal lui pardonnait ses petits excès de colère. Certes son bel amant y avait pet-être été un peu fort cette fois mais ce n'était pas de sa faute si il était extrêmement jaloux et possessif lorsqu'il s'agissait de sa tendre moitié. Il avait déjà été trahi une fois, il n'avait pas envie que cela se reproduise de nouveau...

Cette pensée raviva la profonde colère que le dieu avait réussit à réprimé et , afin d'éviter de saccager tout son manoir, il décida de se rendre sur l'île de Sanctuary. D'ordinaire , Arès ne se rendait que très rarement sur cette île, détestant se mêler au commun des mortels. Les seules fois où ils descendaient sur l'île magique était pour faire plaisir à sa compagne mais cette fois-ci c'était à lui qu'il allait se faire plaisir. Si il y avait bien une chose hormis Aphrodite qui était capable de calmer les colères de la divinité belliqueuse c'était bel et bien le combat et le sang. Aussi, avait-il décider de se rendre dans un partie de la ville réputée pour être dangereuse de nuit. Il sillonnait donc ces ruelles peu accueillante, attendant l'occasion propice pour se battre, ce qui ne tarda pas à arriver d'ailleurs.

En effet , alors qu'il avait atterri dans ce qui semblait être un cul de sac , un petit groupe composé uniquement de garçon ne semblant pas dépasser la vingtaine vint à la rencontre du dieu. Celui-ci les détailla un instant. Si on se fiait à l'aura que dégageaient ces jeunes gens il s'agissait de démons. L'un d'entre eux, le chef sans doute , s'approcha d'Arès tout en affichant un air supérieur.

"Hey toi !Je peux savoir ce que tu fais sur notre territoire ?On ne t'a jamais dis que c'était dangereux de se balader par ici. Qui sait ce qui pourrait t'arriver..."Confia le démon au dieu de la discorde.

Celui-ci afficha un sourire narquois satisfait de la tournure que prenaient les évènements. C'était tout à fait ce qu'il attendait. Néanmoins, il ne pouvait donner l'assaut le premier si il ne voulait pas s'attirer les foudre de son père. Il avait déjà bien assez le roi des dieux sur le dos que pour l'entendre le réprimander quant à son comportement vis-à-vis des mortels. Arès décida donc d'user de ses pouvoirs afin d'inciter ces vermines à l'attaquer premiers. Il aurait dés lors une bonne excuse pour se battre.

"Au lieu de te soucier de mon sort , tu ferrais mieux de te préoccuper du tiens pauvre idiot" renchérit-il tout en fixant ses potentiel adversaires dans les yeux.

A ces mots , la petite bande de démons fonça droit sur l'homme aux cheveux d'argent qui fit apparaître sa lance tout en affichant un sourire des plus sadiques. En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire les démons furent hors état de nuire? Certains étaient grièvement blessés, d'autres inconscient et d'autre encore était mort. Le seul qui tenait encore debout était le présumé meneur de cette joyeuse petit troupe. Arès s'approcha de l'être malfaisant qui tenta une dernière attaque qu'il n'eut aucun mal à contrer et l'empala sur sa lance. Un râle des plus atroce résonna alors dans le cul de sac, ce qui fit sourire le dieu de la guerre. Ce son horrible sonnait comme une mélodieuse chanson à ses oreilles. Ce genre de comportement pouvait paraître infâme et cruel mais n'était-ce donc pas ce que Arès incarnait?

Totalement apaisé, il quitta cette impasse transformée en petit cimetière. C'est alors qu'il se rendit compte qu'une personne l'observait au loin. De là, où il était , il ne distinguait qu'une silhouette mais cette personne le regardait, il en était certains.

"Qu'est-ce que tu as à ma regarder comme ça? Tu veux subir les même sort que ces vermines peut-être?"Dit-il à cet inconnu qui le fixait.

Même si cette petite folie meurtrière avait calmé le beau dieu , il était encore prêt à se battre et tuer si cela était nécessaire. A vrai dire l'idée ne lui déplaisait pas, loin de là...

- Hé, réveille-toi ! Oh hé !

Un petit garçon, penché sur le vampire, secouait ses épaules du mieux qu'il pouvait afin de le faire ouvrir les yeux. Kurama les entrouvrit légèrement, apparemment sonné. Il ne se souvenait pas pourquoi il s'était retrouvé ici, étendu au sol, évanoui. Il se redressa doucement et observa le garçon. Il était tout sale, ses vêtements miteux et de la terre creusait ses ongles. Kurama eut pitié de lui au départ, puis quand il remarqua que le lieu était délabré, fumant et sombre, il s'aperçut qu'il se trouvait dans les ruelles sombres. Le souvenir s'éclaircissait peu à peu. Le petit garçon restait planté devant lui, attendant sagement qu'il se relève pour le suivre. Il indiquait en pointant du doigt une ruelle plus éclairée où du bruit se faisait entendre. Le vampire se redressa avant de se lever, se tenant brusquement le ventre. Du sang coula sur sa main gantée. Une nouvelle pièce du puzzle se découvrit. Une bande d'escrocs s'était attaquée à lui alors qu'il avait emprunté ce passage, la rue habituelle qu'il prenait étant en rénovation. Kurama fouilla ses poches, et ne trouva plus son portefeuille. Il se souvint surtout qu'il avait été assommé par mégarde et par derrière. Des lâches, pensa-t-il sur le coup.

Le vampire suivit les traces du petit garçon, essayant de stopper le saignement à son abdomen. Ils se rapprochèrent ensemble d'une place où apparemment des personnes se battaient. Kurama fit comme l'enfant: il resta tapi dans la pénombre, observant un groupe d'hommes s'attaquer à un passant qui semblait plutôt énervé. Il avait beaucoup de force, il se battait comme Kurama. Ce dernier observait la technique de combat de l'homme. Tout était similaire chez lui. Et cette aura puissante, étrangement semblable à la sienne... Le vampire attendit que le combat s'arrête pour glisser ses prunelles vert émeraude sur le dernier inconnu debout. Il avait l'air d'en redemander, comme s'il devait déverser sa colère.

"Qu'est-ce que tu as à ma regarder comme ça ? Tu veux subir le même sort que ces vermines peut-être ?"

Kurama sursauta. Comment savait-il qu'il l'observait ? Lui qui était pourtant doué dans la discrétion, il s'était fait avoir comme un bleu. Le petit garçon tira la manche du vampire qui baissa la tête pour l'observer. Il lui murmura qu'il devait partir, et il s'enfuit en courant. Kurama ne fit plus attention à lui et riva de nouveau ses yeux sur l'inconnu. Il sortit de sa cachette pour lui faire face dignement, même si sa blessure au ventre trahisait sa santé. Il devait cependant rester fier de lui, et lutter contre le mauvais oeil de l'ennemi.

- Je vais m'en passer, merci..., répondit-il à son interlocuteur, avec calme.

Kurama n'osa pas se rapprocher, mais il était très intrigué par cet homme si semblable à lui niveau aura et combat. Ces pupilles d'un rouge vif lui rappelait sa chevelure de feu, sa carrure forte et fière n'était cependant pas du même degré que Kurama. Ce dernier était plus fin, moins musclé. Il se reconnaissait un peu chez cet homme. Au niveau du visage, une certaine ressemblance était à marquer.

- Qui êtes-vous ? J'ai l'impression de vous connaître..., adressa le vampire à l'homme.

Le sentiment de déjà vu est quelque chose de bien étrange et désagréable par moment.

Une fois de plus, Arès avait eu un différent avec la belle Aphrodite et une fois de plus le dieu belliqueux avait déversé toute sa colère et sa frustration sur les mortels. Autant dire que la bande de démons de bas étage qui avait croisé l'homme au regard écarlate ce soir là était très malchanceuse...
En moins de temps qu'il ne fallu pour le dire, les viles créatures furent réduites en charpies. Certains avaient trépassés. Quant aux plus forts, ils se retrouvaient dans un état vraiment déplorable, proche de la mort. C'était connu, Arès était loin d'être un enfant de coeur lorsqu'il combattait et cela était encore pire lorsqu'il était furieux comme en ce moment. Fort heureusement, ce petit bain de sang avait réussit à calmer la divinité. Celui-ci, une fois devenu on ne peut plus serein, réalisa qu'il allait sans doute avoir une « discussion » avec son père pour cet acte criminel injustifié mais il ne s'en soucia pas vraiment. De toute façon, que pouvait bien faire le vieux contre lui ? Ce n'est pas comme si il allait le punir pour ça. Oui, il aurait sans doute droit à un sermon au court duquel le roi des dieux exprimerait une nouvelle fois la déception que son fils représentait à ses yeux mais ce dernier en avait l'habitue.

Sa rage enfin apaisée, Arès remarqua que quelqu'un était en train de l'observer. Enfin, il avait surtout senti une aura toute proche et très similaire à la sienne, chose qui l'avait poussé à penser qu'on l'espionnait. Il avait apparemment vu juste puisqu'un homme sorti de l'ombre lorsque la divinité de la guerre lui demanda si il voulait se mesurer à lui également. Celui-ci rétorqua qu'il s'en passerait bien, coupant à son interlocuteur tout envie de se battre. Du point de vue d'Arès, il n'y avait qu'un faible pour refuser un combat et se battre contre un faible ne l'intéressait pas du tout. Il prit, cependant, le temps de le détailler. Du fait que le nouvel arrivant était à contre jour, l'homme au regard vermeil n'arrivait pas à le discerner clairement. Toutefois, il remarqua qu'il était tout aussi grand que lui et assez mince, ce qui lui donnait une allure élancée. Mais ce qui choqua le plus Arès chez cet homme c'était son aura. Elle était très similaire à la sienne, ce qui laissait au beau dieu peu de toute quant au métissage du mortel qui se tenait face à lui.

*C'est un demi-dieu à coup sûr !*

Néanmoins, Arès ne comprenait pas pourquoi l'aura de ce mortel ressemblait tant à la sienne. L'espace d'un instant, l'idée qu'il ai pu avoir un enfant avec mortelle lui vint à l'esprit mais il chassa bien vite cette pensée qui le dégoûtait au plus haut point. Il était vrai que le dieu de la guerre avait eu quelques aventures d'une nuit avec deux ou trois femmes dans le but de se venger de sa dulcinée lorsqu'elle allait voir ailleurs, mais il avait toujours fait très attention à ne pas les mettre enceinte. Souiller son sang divin avec une vermine humaine était être la pire chose qu'il pouvait lui arriver...

Perdu dans ses pensées, l'homme aux cheveux d'argent eut un léger sursaut lorsque l'inconnu lui demanda qui il était, ajoutant qu'il avait l'impression de le connaître. Arès s'avança alors vers ce dernier , ne laissant même pas un mètre d'écart entre eux. A cette distance il pouvait enfin voir clairement le visage de son interlocuteur. Celui-ci avait très traits assez fin et des yeux d'un vert aussi intense que des émeraudes, le tout était encadré par une longue chevelure flamboyante. Ce visage lui rappelait vaguement quelqu'un mais il n'arrivait pas à remettre un prénom dessus, chose qui était bien désagréable. Ce sentiment de déjà vu était aussi dérangeant que le fait d'avoir un mot sur le bout de la langue.

"Qui je suis? Je suis Arès, le dieu de la guerre"Dit-il après un court instant de silence"Tu devrais t'estimer heureux pauvre mortel, ce n'est pas tous les jours que l'on croise un dieu. Surtout l'un des dieux les plus puissants de l'Olympe !"

Arès avait dit cette dernière phrase avec vanité. Il était très fier d'être le fils de Zeus et d'Héra car ce statut lui donnait lui donnait la réputation d'un dieu très puissant bien qu'il soit évidement plus faible que les dieux souverains. Pour l'heure, ses pensées étaient bien loin de ses géniteurs. Toute son attention était reportée sur cette homme dont la présence commençait à le déranger, à cause de l'aura quasi similaire à celle du dieu de la guerre.

"Dis-moi...Qui est le dieu qui a été assez fou pour souiller son sang avec une mortelle et engendrer une vermine comme toi ?"Demanda Arès d'un ton tout à fait anodin alors que ses propos était des plus méprisants.

Le dieu belliqueux était toujours franc et bien souvent blessant, c'était une chose dont il se fichait complètement et pour laquelle on le méprisait autant. Son regard vermeil planté dans les pupilles émeraudes de l'inconnu, il attendait une réponse de la part de ce dernier. Il était très curieux de découvrir quel dieu avait donné naissance à ce mortel car, même si l'aura des deux hommes présents dans le cul de sac étaient presque jumelles, il était tout bonnement impossible aux yeux d'Arès que cet homme soit son fils...

L

I

A

« Je ne veux pas vous manquer de respect »

« mais je crois que la personne qui a été assez folle pour coucher avec ma mère et me concevoir... C'est vous. »

K

« Si je peux me permettre... Les Humains sont les plus belles créatures de ce monde. Ils sont fascinants. Imprévisibles. Faibles. Mais c'est là où ils sont forts. Il n'y a qu'eux qu'on puisse envier. C'est peut-être pour cela que vous vous mêlez souvent à eux, non ? »

L

C

Plus grand est l'égo et plus dure est la chute.

Toujours planté devant l'homme à la longue chevelure flamboyante, droit et fier, Arès attendait que celui-ci réponde à sa question. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il appris que ce vermisseau était son fils! Autant dire que la divinité venait de se prendre une claque monumentale ! Comment en était-il arrivé là? Lui, Arès , le seigneur de la guère, le dieux qui devaient sans doute mépriser le plus les terriens avait engendrer un de ces créatures? Pire encore ! Son sang divin coulait dans les veines du jeune homme. A cette pensée une vague de dégoût l'envahit. Comment en était-il arrivé là?

*Il ment ! Ce n'est pas possible!!*Essaya-t-il de se convaincre intérieurement.

Mais il ne pouvait se voiler la face. Cet homme était bel et bien son fils, il n'y avait aucun doute là dessus. Leurs aura se ressemblaient de trop pour que ça ne soit qu'une coïncidence...
Le rouquin commença lui déballer le baratin habituel sur les humains -à savoir que leurs faiblesses faisaient leur force, les rendant ainsi vraiment fascinant – mais Arès ne l'écoutait déjà plus. Littéralement perdu dans ses pensées, le fils de Zeus essaya de se remémorer toutes les aventures qu'il avait eu avec des mortelles. Heureusement il n'y en avait pas temps que ça. Le dernière remontait à moins de deux décennies. Arès ne savait même pas s'il devait vraiment en tenir compte car il n'avait pas réellement été responsable de ses actes ce jour là puisqu'il avait été envoûté sans même sans rendre compte. Le visage de la garce qui s'était jouée de lui était encore bien inscrit dans sa mémoire. Il ne concordait pas avec celui de son «fils» et -celui-ci ne lui ressemblant pas- il devait sans doute tenir ses traits de sa mère. Il continua donc de fouiller dans ses souvenirs, les nuits passées en compagnies qu'il avait eu remontait à des siècles. Même en ayant du sang d'immortel il était impossible que ce jeune homme ai vécu autant d'années.

*A moins qu'il soit à moitié vampire ou elfe...*

Arès chassa vite cette idées d'un geste rageur. Il n'avait jamais eu aucun rapport avec ces êtres là. Même si il avait du mal à se l'avouer -question de fierté- il avait toujours trouvé que les femmes humaines était dotée d'une beauté qui surpassait celle des autres races. Mais bien évidemment s sa chère et tendre était au dessus de tout cela et n'avait pas d'égal, que ça soit sur Terre ou sur l'Olympe. Mais pour l'instant sa belle était bien loin de ses pensées. Toujours droit et impassible bien qu'intérieurement il était totalement bouleversé par cette nouvelle, l'homme à la chevelure d'argent planta son regarder vermeil dans les pupilles émeraudes du rouquin.

"La dernière fois que j'ai eu une relation avec une mortelle remonte à des siècles. Donc si tu es vraiment mon fils comment se fait-il que..."

Il ne termina pas sa phrase frappé par l'image d'un visage qu'il avait déjà vu par le passé, visage qui ressemblait énormément à celui qui se tenait devant lui.

"Miss Dalloway...C'est elle ta mère n'est-ce pas?!"Demanda-t-il sur un ton un peu agressif, laissant enfin transparaître le trouble qui l'habitait.

Oui, il n'y avait pas de doute, ce gamin lui ressemblait trop pour ne pas lui être apparenté! Le dieu de la guerre s'en souvenait comme si c'était hier. Il avait rencontré cette jeune femme à la chevelure de feu ici même, sur l'île de Sanctuary. Comme ce soir, il était descendu sur terre pour calmer sa colère. C'est alors qu'il était tombé nez à nez avec cette jeune femme dont la beauté l'avais subjugué . Il s'était alors mis en tête de la séduire, ce qui fut une tâche ardue malgré tout. La nuit passée à ses côté avait été la plus belle qu'il ait passé en compagnie d'une mortelle. Malheureusement elle s'était volatilisée le lendemain matin...

"Comment...Comment as-tu fais pour survivre durant deux cents ans ?"

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