Coeurs : 167 Messages : 503 Couleurs : firebrick ou #585858 J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
The perfect drug [Pv Matthew] | Ven 22 Nov 2013, 22:32
« The perfect drug. »
They told me once : "Fulfil every act of your life as if it were the last." ... Okay then. - Pv W. Matthew H.
Slow death eats my mind away low death turns my flesh to clay slow death, slow death, slow death, slow death…
La musique à fond. Bières : Heineken, Coors light, Belzebuth, Armageddon. Des jeunes s’éclatant et profitant au maximum de leur soirée. Poudre, mescaline. C’est dans ces fêtes là que Judith s’invite depuis toujours ; ce qu’elle n’a pas manqué de faire pour celle organisée cette nuit par un jeune homme que sa personne était loin d’apprécier, ni même de connaître. Oh, l’ange déchue l’avait croisé. Bien sûr. Elle n’avait pas demandé si c’était bel et bien lui le « boss » ce soir, mais… Rien que de le voir dans un coin tout seul à regarder ce que les autres faisaient l’avaient rendue sûre et certaine de ce à quoi elle avait pensé. Généralement dans les soirées à moins d’être ultra connu et d’avoir une réputation en béton, les organisateurs étaient mis de côté, et leur présence se faisait étrangement moins remarquée que celles des autres. Rien à battre de toute manière. Tout ce que miss Levy voulait ce soir, c’était s’amuser encore et encore, comme presque tous les soirs et se réveiller dans un autre lit que le sien, serrée contre un mec et n’ayant aucune idée de ce qui s’était passé la veille, comme presque tous les matins. Comme si ce mode de vie lui convenait parfaitement, comme si toute son existence elle n’allait faire que cela et ce jusqu’à sa mort. Faire la guetteuse ou la vendeuse de produits illicites à temps perdu, pourrir la vie de ceux qui ont le malheur de la rencontrer durant des heures et des heures, se battre ou passer un moment avec un ami en essayant d’être la moins insupportable lorsque le cœur y est ou alors aller faire la belle en ville, juste pour le fun de faire rager toutes les pétasses (ou filles à papa, c’est au choix) exhibitionnistes dans le centre habillées comme des prostituées – à trois heures de l’après-midi non mais allô quoi. Comme si c’étaient les seules choses que cette sublime jeune femme savait faire. Comme si rien qu’avec cela, sa personne était heureuse. « Il m’en faut peu pour être heureuse ». Mensonge.
Il fallait qu’elle ait depuis son plus jeune âge des amis, des amours, des parents et de rares emmerdes pour que ce soit vrai. Oui, Judith a un cœur. Oui, mademoiselle n’est pas insensible. Les sentiments… Aussi complexes soient-ils, tout le monde en a, non ?
Malgré ses airs de nana sûre d’elle, son caractère exécrable, sa langue fourchue et ses provocations, se cache une Soraya qui n’a pas grandi comme les autres et qui, quelque part, en souffre. Malgré tous ceux qui l’entourent, il lui arrive des fois de se sentir seule. Allez comprendre pourquoi. Si sa haine envers les enfants gâtés – ou pas forcément, d’ailleurs – est si grande, c’est sans doute car elle n’a pas eu la chance d’être comme eux. Vous savez la jalousie, même Judy en est victime. La plupart du temps sans s’en rendre compte certes, mais quand même. Personne n’est parfait et malgré le fait que la Levy en a l’air, c’est loin d’être le cas. Personne n’échappe à cette règle, même pas les Dieux.
Des obsédés qui baisent à gauche et à droite avec des jeunots, surtout pas eux vous allez me dire. Comme mauvais exemple à suivre ahah, les habitants de Sanctuary of Heart n’ont pas trop de quoi se plaindre, ils en ont plus d’une dizaine et qui plus est de premier choix. Alors ensuite qu’ils ne viennent pas râler. Ok. On a pigé que tu les kiffes pas ces branleurs bella, calmos. Déshabilles toi, jettes ta robe à terre et saute dans la piscine, ça te fera du bien.
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« AHAHAHAHA. » J’avoue quand je me marre c’est violent mais au moins les autres sont trop gênés parce qu’ils savent que je me fous de leurs gueules, alors c’est bien. Vous savez ce genre de rire de meuf qui vous donne envie de lui en flanquer une car elle sait que ça vous énerve, sauf que vous ne pouvez même pas répliquer ou lui d’être plus discrète ou un truc du genre parce que sinon vous allez vous afficher encore plus ? Eh ben moi j’ai le même. Non mais ensuite ce n’est pas tout le temps le cas hein, faut pas abuser non plus, autrement c’est ma magnifique personne qui va se taper la honte & comme ça m’est jamais arrivé je n’ai pas envie que ça soit le cas prochainement – ce qui n’arrivera d’ailleurs pas, ça c’est officiel. Mais dans ces moments comme celui-ci, je ne peux pas m’en empêcher. C’est plus fort que moi, faut s’y faire et puis merde, je fais ce que je veux. Je suis assez grande pour ne pas avoir à me retenir de faire quelque chose dont j’ai envie. Surtout rire du malheur des autres, en l’occurrence celui de la brune totalement bourrée en train de gueuler sur son copain (l’histoire d’une conne qui se dit être l’ « amoureuse » d’un gars qui cherche qu’à coucher avec et qui fait sa victime après, un classique…) sur lequel je suis – au passage – assise. M’enfin sur ses genoux, sinon ça serait bizarre. Le mec même pas il a pris la peine de lui répondre, comment je n’aurais pas aimé. Après ça se comprend, la question ne se pose même pas : aussi douce, sincère, gentille, bonne au lit ou adorable soit-elle, je serais toujours meilleure que cette inconnue. « Il a fait son choix, c’est bon, hasta la vista, que le vent t’emporte à trois mille kilomètres, que le diable te téléporte aux enfers, good bye, au revoir, drobideny, allez kiss, ferme ta gueule et barres toi de là, il ne veut pas de toi grosse, c’est pas ton chien t’auras beau hurler c’est pas ça qui va lui donner envie de te courir après hein. » J’ai envie de lui dire ça mais bon, j’ai décidé de me taire et de regarder ce spectacle gratuit. Vive moi, je crois que j’ai brisé un couple. Rho de quel couple je parle, moi ? On s’en branle de toute manière : j’ai fait une malheureuse, c’est tout ce qui compte. Quoique. S’il a des disquettes en stock ça s’arrangera dans les jours à suivre (puisqu’en plus elle a l’air dosée) mais au pire on s’en fiche parce qu’au moins j’ai fait piailler une nana. C’est ce qui est sympa dans les rêve-party comme celle-là, on peut foutre la merde entre les gens qui se connaissent, étant donné qu’on n’est pas aussi nombreux qu’en boîte. Ce qui est moins cool, c’est que des fois certains sont beaucoup trop collants et vu que c’est pas grand (une maison de bourge c’est pas aussi énorme qu’une discothèque, on est bien d’accord) on peut pas s’éclipser et disparaître du champ de vision des gluants en une fraction de seconde, faut crier ou donner des gifles et en temps normal, ça, c’est mon fort en plein jour. En soirée je m’amuse, je fais rager les haineux et je monte au septième ciel totalement stone… Je vis tout simplement, quoi ! La nuit c’est plus que ma wife c’est ma life j’vous jure je ne pourrais pas supporter qu’elle existe plus, je serais au bout du rouleau mais alors là, carrément.
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Tu étais allongée de tout ton long sur le lit d’une chambre à l’étage, regardant le plafond la main posée sur ton front. Tu t’étais beaucoup trop dépensée en dansant et en sautillant légèrement saoule en bas. La température était trop élevée là-bas et le fait que vous étiez nombreux ce soir n’arrangeait pas les choses. Même si tu avais fortement envie de boire un verre d’eau – fraîche de préférence – tu ne le pouvais pas ; il n’y avait que des bouteilles de bières et du ponch sur les tables et le réfrigérateur lui, sans même avoir pris la peine d’aller vérifier, tu étais persuadée que les fêtards l’avaient vidé depuis longtemps et qu’il ne devait rester plus rien à l’intérieur. Oh tu n’avais pas si tort que cela … Mais si tu avais brûlé tes neurones plus encore, tu aurais pensé à boire directement du robinet. Mais bon il est certes vrai que dans des situations pareilles on ne pense pas à cela, donc … De toute manière même si tu y avais pensé, tu ne serais pas descendue. C’était tellement agréable d’être loin de tous les autres pendant quelques minutes et d’avoir la tête posée sur un oreiller confortable que si tu n’étais pas d’humeur à faire la fête ce soir, tu serais déjà en train de dormir dans ce lit qui n’était pas le tien, enfermée dans cette chambre qui elle aussi n’était pas la tienne. En te retournant sur le côté, tu laissas tomber ton bras, ta main touchant donc à présent le sol que tu tapotais du bout de tes ongles parfaitement manucurés, les yeux rivés sur la vue lointaine qu’offrait le balcon que tu avais ouvert dès que tu étais entrée dans la pièce. Tu pouvais entendre d’ici les cris que lâchaient les jeunes adultes qui s’éclataient dans le grand jardin et les « splash » et autres onomatopées du même genre lorsque ces derniers sautaient dans la piscine. Dire que les parents du gars qui avait organisé cette soirée ne devaient même pas être au courant … Putain. Si s’aurait été ton fils, tu lui aurais donné deux grosses gifles et l’aurait envoyé sur Terre afin de combattre en tant que soldat dans l’armée israélienne. Au moins il aurait fait un truc utile et pas une connerie du même type que foutre ta demeure sans dessus-dessous. Tu n’avais pas été éduquée, c’était donc pour cela que tu souhaitais de tout cœur imposer un régime stricte à tes futurs enfants. Pas pour qu’ils devenaient des anges, mais qu’à défaut de perdre leurs parents, ils allaient subir un lavage de cerveau de telle sorte à agir de la même manière avec leurs petits. Sans cœur, toi ? Mais noooooon ! C’était juste que les membres de la famille Cohen – et donc la tienne aussi, mais eux ne pouvaient pas le savoir – avaient grandi comme cela. La seule chose qui te différenciait d’eux était que tu n’étais pas une humaine mais bien une ange déchue. Ils l’ignoraient – évidemment ! – et ils ne savaient pas non plus que tu étais leur cousine mais ça tu t’en fichais … Tant qu’ils étaient liés d’amitié avec ta personne, c’était tout ce qui comptait à tes yeux. Au départ tu n’en avais carrément rien à faire, mais ensuite tu t’étais dit que peut-être en restant avec eux, tu allais en apprendre plus sur ta défunte mère et tu ne t’étais pas trompée. Mais tu ne pouvais pas aller les voir tout le temps, tu n’avais pas tout ton temps. Qui allait prendre les drachmes lorsque Jude n’était pas là ? Sa petite sœur. La seule femme en qui il avait confiance. Pas trop quand même, mais c’était déjà ça à tes yeux. Tu savais qu’il tenait énormément à l’argent facile qu’il se faisait et que malgré tous les sous qu’il avait amassés depuis ses dix-sept ans, ça ne lui suffisait pas et que ton « frangin » en voulait, tout comme toi, toujours plus.
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A présent assise, Judy était en train de penser à tout et à n’importe quoi lorsqu’elle vit soudainement un jeune homme qui ne lui était pas inconnu rentrer dans la pièce, une bouteille en verre à la main. Elle ne l’avait au début pas reconnu car la lumière était éteinte et que ni l’un ni l’autre ne s’était décidé à parler, mais lorsque celui que l’ange déchue croyait être un inconnu posa son doigt sur l’interrupteur, la lumière s’alluma et ils se fixèrent un long moment. La jeune adulte, pour une raison qui lui échappait, éclata de rire au bout d’une petite minute de silence. Matthew pouvait penser ce qu’il voulait d’elle à cet instant là – que miss était totalement pétée, que c’était une conne ou que la fin du Monde c’était ce soir – mais … Oh et puis un gros branle. Fuck.
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And they told me to always hope for the best but also to always prepare for the worst and I do not listen to them because …I just want to find a perfect drug
Coeurs : 103 Messages : 224 Couleurs : seagreen J'ai traversé le portail depuis le : 23/12/2012 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. Mon nom est : William Matthew Harrington. Actuellement je suis : complètement fou d'elle (Judith) Il paraît que je ressemble à : Flippy from Happy Tree Friends & quelques oeuvres originales et à ce propos, j'aimerais remercier : moi-même (edit)
Re: The perfect drug [Pv Matthew] | Dim 08 Déc 2013, 11:22
{ Matthew ft. Judith }
« We are young. »
▬ YOLOOOOOOOO ! C'est ça, blero. Salut, moi c'est Matthew. Actuellement, je suis torse nu sur la terrasse, au 15ème étage d'un immeuble de Skyworld. Vous vous demandez p'têt ce que je fous ici ? Ben je glisse sur un sol arrosé de vodka, ventre à terre et pieds en l'air. C'est tellement cool que si mon père me voyait, il me désheriterait... Mais qui s'en soucie ? On est trop jeunes pour penser à ça. Puis comme on dit, on n'a jamais qu'une vie. Je saisis la bouteille, vidai la moitié d'une traite et me versai l'autre sue le visage, hurlant à m'en arracher les cordes vocales sous les applaudissements de la bande de joyeux lurons réunis sur la terrasse. Ridicule. Mais puisque je n'en aurais aucun souvenir demain matin, autant vivre ça à fond. ▬ Hé Matt' ! Essaye ça ! Un briquet sortit de nulle part tomba à mes pieds, et je manquai de tomber en essayant de le ramasser. Un gars - dans la même tenue ultra décente que moi - me rejoignit sur la table, réclama l'ovation du public qui se mit à faire plus de bruit que nécessaire. Une chance que nous soyions dehors, ou on finirait la nuit en taule pour tapage. ▬ Qui c'est qui va mettre le feuuu ? hurla-t-on quelque part, plus bas. Je levai le briquet en l'air avec mon congénère et on se mit à hurler : ▬ C'EST NOUUUUUUUS ! en sautant sur la table. Je m'apprêtai à faire péter le feu quand on me saisit par une jambe, me faisant perdre l'équilibre et, par conséquent, me casser la gueule bien comme il faut. ▬ T'es malade ou quoi ? Tu comptes tous nous faire brûler ou c'est comment ? ▬ Relax mon frère. Je... contrôle... je butai sur le mot, pas certain que ce soit le bon. La situation. Il leva les yeux au ciel, je me remis à rire. ▬ Desserre ton string bro' ! hurlais-je alors que la musique me brisait les tympans. Puis je repris l'objet inflammable en main et remontai sur la table, avec une dégaine de conquérant et des étoiles plein les yeux. L'alcool c'est mal les enfants, faites pas comme moi. Je levai les bras tandis que les dégénérés de la terrasse continuaient à hurler mon nom, jusqu'au moment où la voix d'une vieille connaissance m'envoya un ▬ Hé Matt ! Guette c'que j'ai trouvé ! suivi d'un seau d'eau versé sur la tête. Enculé, va. Le reste reste flou dans ma tête. J'crois que les voisins ont fini par arriver, nous ont fait dégager de là et on s'est réfugiés dans l'immeuble d'à côté, où une autre fête avait été organisée. On a beau connaître personne, taper le squat dans une rêve-party y'a que ça de vrai. Je m'étais évidement rhabillé - on m'avais prêté des fringues - et l'adrénaline tombée, m'étais laissé tomber sur le sofa. Je me remets bien de l'alcool, c'est relou parfois. Une nana ne tarda pas à s'installer sur mes genoux, m'offrant un verre dont je ne devinai pas le contenu en premier temps. Peut-être était-elle bourrée, en tout cas elle se mit à parler... Sauf que je ne l'écoutai pas, trop occupé à essayer de trouver quelque chose à faire. Je la regardai un instant, cette fausse blonde refaite de la tête aux pieds ; puis vidai le verre d'une traite. ▬ On monte ? Elle sembla ravie, et se leva en m'entraînant derrière elle. J'attrapai une bouteille à la volée - faut jamais être sobre pour faire des bêtises, sinon on s'en rappelle et on assume pas - puis on grimpa les escaliers avant de nous arrêter devant la porte d'une chambre. Elle me regarda, puis jeta un œil vers la salle de bain. ▬ Je reviens. Déclara-t-elle, les yeux malicieux et le regard provocateur. Elle pris la direction de la salle d'eau et j'ouvris la porte. Puis, en allumant la lumière, je me rendis compte que baiser un cyborg ce soir n'avait jamais été dans mes plans. ▬ Ça, pour une coïncidence. La couleur de sa robe m'échappa. En fait, je vis en premier temps ses cheveux noirs, et ses yeux dorés que je n'étais pas prêt d'oublier. Aussi bizarre que ça puisse paraître, il m'était arrivé de voir cette fille dans mes rêves, sans jamais me rendre compte que je l'avais déjà vue dans la réalité. Elle éclata de rire, et sûrement, à cause de la quantité d'alcool qui se baladait dans mon corps, je laissai échapper un sourire amusé. Entre temps, la blonde arriva, et avant qu'elle ne puisse répliquer quoi que ce soit, je fermai la porte en lui laissant le temps de comprendre que je n'étais plus seul, et qu'elle pouvait disposer. Elle aurait dû le savoir, on avait lancé il y a peu que « Matthew Harrington préfère les brunes. » ▬ Je t'ai manqué ? Lançais-je sans décoller du pas de la porte, une fois qu'elle s'arrêta de rire. Je baissai ensuite les yeux vers la bouteille que j'avais embarqué, dont le contenu restai illisible et dont la couleur transparente nous laissait l'espoir qu'il s'agisse d'eau. Mais non, c'était pas de l'eau.
(C) WILLOU
HRP - Pardonne moi pour le retard, j'essaye de reprendre mon rythme habituel d'ici peu :) En plus faut que je reprenne le personnage de Matthew en main, alors excuse moi pour la qualité/longueur de ce post