FLEUR ☆ Dieu est grand mais la forêt est encore plus grande.

« Dieu est grand mais la forêt est encore plus grande. »
with fleur-lunara silver trelawney

ALYSSA ☆ « Tu te grouilles, Abigail ? Bouges tes belles petites fesses qu'on ailles se promener en forêt ensemble. Mais putain ! BOUGE ! Tu m'énerves. »

La demoiselle avait rassemblé toutes ses forces pour tirer sa cadette du lit, mais la fée semblait bien décidé à ne pas bouger son popotin du lit dans lequel elle s'enfonçait un peu plus à chaque seconde où Maïwenn tentait de l'en sortir. Elle laissa finalement tomber sa cousine en se disant que c'était sans doute mieux comme ça. À peine était elle sortie qu'elle entendit un fin murmure lui disant de bien s'amuser. L'adolescente savait très bien reconnaître cette voix entre mille, celle de sa cousine définitivement trop fatiguée pour prendre le temps de ce lever. En même temps, la fée pouvait très bien comprendre les réticences de l'autre demoiselle. Il n'était que cinq heures du matin, elles s'étaient couchés à pas d'heures et elle était déjà debout. Que voulez-vous, elle était une lève-tôt. Finalement, elle entreprit de se rendre jusqu'à l'enclos se trouvant juste à côté de la baraque dans laquelle elles vivaient ; elle et la majorité des membres restant de sa famille. Il en manquait toujours quelques uns au tableau, mais ils n'étaient plus que des morts maintenant, morts à qui on devait venger la mort. Alyssa entra finalement dans la « grange » et attrapa sa selle d'une main avant de l'accoter contre sa hanche pour mieux la soutenir alors qu'elle devait quitter l'endroit. Elle se demandait en même temps où se trouvait Philip, son affilié ailé. Bien sûr, si elle n'allait pas avec ses cousins et/ou son frère, elle n'allait nulle part sans son lié.

« Où tu es, mon beau ? »
« Dans la forêt, j'arrive dans deux secondes. »

L'affilié de la charmante fée était un cheval ébène possédant de majestueuses ailes en plumage aussi noir que le reste de son corps. Maïwenn quitta l'endroit où elle était, puis elle ferma la porte derrière elle et passa juste à côté de celui-ci pour débouchée sur un terrain vaste. Elle n'eut pas à attendre des heures, un battement d'ailes se fit entendre dans la pénombre du matin. Un sourire se dessina sur les lèvres de la demoiselle tandis qu'elle laissait brutalement tomber le poids-lourd qui reposait toujours sur sa hanche, en équilibre.

ALYSSA ☆ « Allez. Approches... »

La jeune femme avait murmuré ses paroles en écoutant attentivement les cercles que décrivait le cheval dans les airs, juste avant de se poser à quelques mètres d'elle. Elle attendit simplement qu'il s'approche et lança la couverture sur le dos de l'animal, puis finalement la selle noir et or. Elle grimpa ensuite sur le dos de l'animal avant de l'embrasser sur le crâne et de lui jouer doucement dans la crinière. Elle n'ajouta rien et la bête fonça sur le terrain avant de donner une pousser d'ailes pour se propulser dans les airs. La demoiselle savait très bien qu'il devait être avec l'affilié de sa cousine, ils étaient assez proche ces deux-là, c'en était même flippant par moment. Ils volèrent dans les airs, planèrent serait un meilleur mot, pendant un moment avant qu'elle ne décide qu'il était temps de se poser dans cette chère forêt qu'on leur avait volé. C'était rare qu'elle s'y rendait complètement seule, mais c'était déjà arrivé et elle ne s'était pas fait démolir la gueule, alors elle pouvait très bien recommencer sans avoir peur. Lorsque le cheval ailé piétina le sol, Maïwenn se lança sur le sol avec un sourire en tournant les yeux vers lui et lui faire un clin d'oeil. Elle avait toujours été très complice, mais c'est bien ça le rôle d'un lié, n'est-ce pas ? Cependant, l'animal ne s'impliquait jamais dans ce qu'elles faisaient ; il n'était pas concerné par cette guerre entre les elfes et les fées. De toute manière, c'était quelque chose qui durait depuis tellement d'années maintenant que les animaux n'y prenaient quasiment plus plaisir. Néanmoins, Phil avait promis de toujours être derrière la jeune fée en cas de problème. L'adolescente se promenait maintenant en pleine forêt, écoutant chacun des bruits des animaux qu'elle pouvait discerner. Là, elle entends des bruits très légers de pas dans son dos. Alyssa se retourne vers la personne qui se trouve juste derrière elle, son arc à flèche à quelques centimètre seulement du visage de l'autre jeune fille, armée.

ALYSSA ☆ « Qui es-tu et que me veux-tu ? »

Il n'y avait pas vraiment de personne plus directe qu'elle dans ce genre de situation, là, elle se retrouvait en position de force, mais elle ne voulait pas nécessairement se battre. Automatiquement, elle releva les yeux vers les oreilles de la jeune femme, vérifiant qu'elle n'ait pas d'oreilles pointues.

« Dieu est grand mais la forêt est encore plus grande. »
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L'adolescente tient toujours son arc braquée dans le visage de la demoiselle qui se trouve en face d'elle, sans bouger d'un iota. Elle tient une flèche du bout des doigts, prête à tirer à tout moment si la situation le demande. Non, habituellement, elle ne se serait vraiment pas gênée pour tirer une flèche en plein visage d'une inconnue, mais aujourd'hui ne semblait pas être un jour bien ordinaire.

LUNARA ☆ « Lunara, une FEE. »

Bien, c'était déjà ça ! Maïwenn ne cligne pas des yeux, se contentant de fixer la demoiselle. Elle se décide finalement à baisser graduellement son arc en se rendant bien compte que l'autre demoiselle n'était réellement pas une elfe, d'ailleurs c'était bien mieux comme ça pour elles.

LUNARA ☆ « Et toi une fée j’imagine, anti-elfe. »

La demoiselle ferme finalement les yeux, une fraction de seconde, afin d'être en mesure d'observer chacun des mouvements de la fée qui était toujours en face d'elle. Il ne semble y avoir rien d'autre à dire, elle regarde à droite, puis à gauche avant de froncer légèrement les sourcils. Comment cette demoiselle aurait donc pu savoir que tu étais une fée alors que toi-même, tu n'en étais plus persuadée. Sans ailes, une fée n'est plus une fée à ce que l'on dit.

LUNARA ☆  « Alice Silver et Anthony Trelawney ça te dis quelque chose ? »

La fée ne réagit pas, elle se contente de la regarder sans bouger. Elle doit répondre quelque chose, mais la bonne réponse n'existe pas dans ce genre de situation. Il n'y a pas beaucoup de choix, soit on réponds ce que la personne veut entendre, soit on réponds la vérité, mais dans l'un ou l'autre des cas, on se fait casser la gueule. En bref, la jeune Faënor Illendal se contente d'hausser légèrement les épaules.

ALYSSA ☆ « J'ai déjà entendu leur histoire, ça ne date pas d'hier ce qui s'est passé cette journée-là. Les enfants se font toujours racontés cette histoire pour s'assurer qu'ils ne soient pas comme ces gens, m'enfin. On apprends tous, tôt ou tard, notre place dans cette société. »

Elle est bien consciente que ça ne réponds pas complètement à la question, mais c'est le miex que la jeune femme pouvait faire à cet instant là. Elle ne sait pas qui sont ses personnes pour la fée, et bien qu'elle ne puisse pas débattre sur le sujet, elle en connait un rayon sur les fées qui se sont fait jadis tuer pour meurtre. Elle-même se ferait surement tuer si on apprenait qu'elle avait déjà fait couler volontairement le sang de non-elfe, au diable, elle s'en fou maintenant.

ALYSSA ☆ « Pour avoir posé aussi directement la question, tu connaissais aussi ces personnes, je me trompe ? »

Bien sûr qu'elle ne se trompe pas, mais c'est la moindre des choses que de retourner les questions aux gens qui les posent. Maïwenn écoute attentivement les alentours en attendant patiemment que Lunara s'ouvre la bouche pour répondre à sa question, en attendant, elle ne pense pas que ça soit nécessaire d'ajouter autre chose. Pour ou contre, qu'est-ce que tu en sais.

« Dieu est grand mais la forêt est encore plus grande. »
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L'adolescente avait descendu doucement son arc du visage de l'autre personne qui se trouvait juste devant elle, parce qu'elle ne méritait sans doute pas autant de haine de sa part, c'étais une fée, mais le ton sur lequel elle l'avait dit .. mettait des doutes dans la terre de Maïwenn ; et ce, avec raison.

LUNARA ☆ « Disons ça comme ça. J’ai assisté à leur mort, j’étais totalement pour, des infâmes crapules ces deux là. »

Foutaise. Alyssa avait appris à lire dans le regard des gens depuis son tout jeune âge, c'était un merveilleux moyen de défense et les yeux sont les portes de l'âme, deux immenses portes d'où personne ne peut mentir. La jeune femme savait dire exactement ce que pensait la demoiselle en face d'elle et ce n'était définitivement pas ce qu'elle affirmait haut et fort, c'était même très loin du compte. Elle savait très bien qu'au fond, elle avait connu ces personnes et qu'elle avait même déjà été très proches d'eux, alors .. Maïwenn se contenta de croiser les bras sur sa poitrine en secouant négativement la tête, en ne disant absolument rien. De toute manière, qu'est-ce qu'elle pouvait dire de plus. Elle avait assistée à la mort de ces gens-là, mais elle était trop petite pour faire quoi que ce soit, elle s'était contenter de détester ces gens qui mettaient à mort des fées, ceux qui disaient haut et fort qu'une fée ça ne tue pas. FOUTAISE ! Une fée, ça peut tuer ceux qui le méritent, sans nécessairement se mettre à tuer à peu près n'importe qui. La demoiselle reste là, sans bouger, en regardant du coin de l'oeil la fée qui ne semblait pas nécessairement être une fée. C'étais étrange comme manière de penser, mais tu n'avais rien a dire.

LUNARA ☆ « En fait j’étais complètement contre puisque c’était mes parents, j’ai repris leur travail et puis vous les fées, vous n’êtes que d’infâmes créatures sans intérêt ! »

Un sourire illumina le visage de la fée aux cheveux roses, qu'est-ce qu'elle pensait en lui disant cela de la sorte ? Elle pensait s'attirer les foudres de la demoiselle ? En même temps, si c'était ce qu'elle pensait, elle la connaissait sans doute mieux qu'elle ne le pensait. L'autre demoiselle s'était mise à courir, mais Alyssa courait plus vite qu'elle. Elle ne bouges pas, elle se contentes de fixer sa silhouette qui avance à travers la forêt, elle se cache, la demoiselle l'as suivis des yeux. Elle part de l'autre côté en s'assurant qu'elle ne pourras pas la voir. Cette gamine a réussit à lui foutre les boules, une fée qui déteste les fées au point de les tuer, ce tuer entre même race, ce n'est pas ce qu'on appel de la coopération. Elle s'arrête finalement à quelques mètres de la fée qui se cache et tire une flèche qui se plante droit dans le mollet droit de l'adolescente. Elle n'avait qu'à pas la chercher.

ALYSSA ☆ « Infâmes. Sans intérêt ! »

Un sourire se dessine encore sur le visage de la demoiselle tandis qu'elle s'avance doucement en direction de la fée qui ne peut maintenant plus fuir. Maïwenn s'avance, toujours dans le plus grand des silences jusqu'à ce qu'elle soit à un mètre même pas de la jeune femme.

ALYSSA ☆ « Je me demande maintenant, si le peuple féerique n'a pas eut raison en exécutant tes parents. ENTRE FÉES, ON NE SE DÉMOLI PAS, CONNASSE ! »

La jeune femme s'arrête finalement à quelques pas seulement d'elle, la fixant droit dans les yeux, elle pourrait simplement utiliser son pouvoir de souffrance pour infliger à l'autre femme la pire des tortures, mais elle reste là, à la regarder droit dans les yeux, comme si elle ne méritait même pas autant de son attention.

« Dieu est grand mais la forêt est encore plus grande. »
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Les battements du coeur de la jeune fée accélèrent tandis qu'elle vient de s'arrêter à quelques mètres de la demoiselle anti-fée semblerait-il. Elle s'approche encore un petit peu en direction de cette même personne, puis s'arrête en face d'elle, elle attends en la regardant, se demandant si c'est une bonne idée de la laisser là alors qu'elle venait de lui planter une flèche dans le mollet. Certes, l'autre adolescente ne peut certainement pas s'enfuir à des centaines de mètre si on continue dans cette direction ; sauf qu'elle a décidé que ce n'était pas comme ça que ça se passerait. Lunara arracha la flèche qu'elle avait dans le mollet pour te la planter dans le pied, tu grognes simplement de douleur, sans autre réaction. Tu as envie de lui casser la gueule là, sans t'arrêter jusqu'à ce que les battements de son coeur s'arrête. Un éclair passe dans les environs et alors que tu fixais ta proie, elle vient de disparaître sous tes yeux. Tu te penches et tire sur la flèche pour la retirer de ton pied dans un gémissement assez peu élégant.

« J'ai besoin de ma trousse, Phil. »
« Je suis là. »

L'adolescente est tellement affectée, qu'elle ne s'est même pas rendu compte que son lié suit le moindre de ses mouvements et qu'il est descendu à l'instant présent pour s'inquieter de la santé de la jeune femme. Maïwenn poussa doucement sur le visage de son cheval pour qu'il recule, la meilleure chose à faire dans ce genre de situation était de ne pas rester près des endroits où on pourrait se faire attaquer. Loin du buisson, c'était la meilleure chose à faire. L'adolescente alla directement fouiller dans la sacoche qui se tenait sur l'animal. Un pansement avec lequel elle entouras ton pied, du moins, la majorité de son pied pour être certaine qu'aucune poussière ni matière quelconque ne pourrait atteindre la plaie. La jeune femme ordonna finalement à son affilié de quitter sur le champ, qu'elle viendrait le rejoindre au même point de rendez-vous que d'habitude lorsqu'elle allait à la chasse aux elfes. Le cheval ailé prit son envol en moins de deux minutes, il n'était plus dans son champ de vision et c'était préférable comme ça. Non, pas qu'elle ne croyait pas aux capacités de son meilleur ami, mais elle ne voulait pas l'avoir dans les pattes lorsqu'elle devrait combattre, question de principes. La jeune femme aux cheveux roses arme sont arc de la même flèche ensanglantée, la pointe sur la demoiselle qui vient de sortir du buisson et la fixe. Elles ne sont pas particulièrement loin, mais pas particulièrement proche. Là, elle a l'air de vouloir hurler pour lui sauter dessus et lui arracher la tête, mais ce n'est pas ce qui vas arriver. Elle est beaucoup plus coriace que ça cette petite fée, alors qu'elle a envie de lui planter une flèche dans la tête, elle baisse légèrement son arc et regarde attentivement les mouvements de l'autre qui s'approche dans sa direction. Oh non, elle vas pas lui toucher un cheveux de sa magnifique chevelure rosée.

ALYSSA ☆ « Tu vas cesser ton délire, p'tite fée en manque d'attention ! »

La demoiselle n'hésite pas un seul instant avant de déployer son bouclier qui propulse l'autre dans un tronc d'arbre, puis dans un petit buisson. Si, malgré son envie de la décapiter sur place, l'adolescente a quand même une énorme faiblesse. Elle ne souhaite pas faire de mal à une autre fée, une personne de son peuple, quelqu'un qu'elle est supposé aimer, être amie avec elle. C'est des putains de conneries ! Maïwenn lève les yeux dans sa direction, mais reste quand même assez loin d'elle ; question d'éviter de manger une flèche dans le pied encore une fois, puis aussi, c'est qu'elle n'a pas envie de marcher sur ce pied qui la fait déjà souffrir.

ALYSSA ☆ « Ça t'dirais pas d'arrête d'affronter les plus forts que toi ? Surtout quand t'es sure de perdre, bêta ? »

Elle s'avance de quelques pas, attendant simplement que l'autre finisse par lui hurler à la tête ou quelque chose du genre ; parce que c'est surement ce qui vas arriver à la fin. N'empêche, cette situation est assez délicate pour la fée, elle ne sait pas comment réagir, ni quoi dire.

« Dieu est grand mais la forêt est encore plus grande. »
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Maïwenn continuait doucement de marcher en direction de la fée qui ne tenait même plus sur ses jambes, malgré ses nombreux essaies qui se déroulaient juste là, sous ses yeux. Elle ne comprenait pas à quel point une demoiselle comme cette dernière pouvait être têtue, n'avaient-elles dont pas le choix que de s’entre-tuer pour cause de pensées atrocement différentes ? La fée aux cheveux roses doutait réellement de cette réflexion ; elles avaient le choix. Elle s'arrêta finalement à moins d'un mètre de l'autre femme, qui ne semblait définitivement plus en état de se battre, il ne lui aurait suffit que d'une bonne flèche en plein coeur pour terminer les jours de cette tueuse de fée, exterminatrice comme elle avait eut l'envie de dire, pour tout serait terminé pour elle. Mais non, la jolie rosette n'était pas ce type de personne, ainsi elle s'accroupit à la hauteur de l'autre. Suffisamment pour l'entendre marmonner quelques mots presque inaudibles ;

LUNARA ☆ « De l’aide... »

Elle n'avait plus le choix maintenant. C'était soit la laisser crever là au bout de son sang, soit mettre fin rapidement à ses jours ou bien simplement, la sauver. Le choix n'était pas difficile aux yeux de la jeune femme, même si elle aurait bien voulu la tuer quelques dizaines de minutes avant, mais justement, c'était avant.

« Philip, j'aurais encore besoin de toi. »
« Ne te souviens tu jamais que je peux aisément lire dans tes pensées, en suivre le cours et comprendre ses allusions ? »

Un sourire se dessine sur le visage de la demoiselle tandis qu'elle voit le cheval noir arriver à quelques mètres d'elle, en galopant silencieusement. Maïwenn n'avait jamais vu d'autre cheval être aussi silencieux que son ami, jusqu'à maintenant dirons-nous. Elle s'approcha de ce dernier, qui se descendit au maximum pour que la demoiselle soit capable de faire tenir Lunara dans son dos et ainsi, se déplacer. Elles avaient peut-être attiré les regards des elfes et se faire tuer en pleine nuit par un régiment d'elfes, ça n'était pas dans ses aspirations futures, on comprends bien pourquoi. Le cheval ailé prends donc son envol et le trio se retrouve quelques secondes plus tard à flotter dans les airs au dessus de la forêt que l'adolescente aime tant. Dommage qu'elle ne soit pas aux fées. Elle émet un léger grognement de mécontentement avant de secouer légèrement la tête pour enlever toutes ces pensées négatives de son esprit ; elle a autre chose de plus important à s'occuper.

« On ne vas pas à la maison, ça serais trop dangereux de lui montrer où notre famille se cache dans les montagnes, trop dégradant aussi. Déposes-nous quelques part dans la forêt et on se débrouilleras. »
« Je ne te laisserai jamais dans une forêt rempli d'elfes, avec une tueuse de fée comme seule compagnie. »

Elle savait qu'il répondrait ça. Ils se posent alors quelques minutes plus tard dans un coin reculer de la forêt où il fait suffisamment noir, où il ne semble pas avoir d'elfes à proximité. Elle descends du dos de son ami avant d'ouvrir l'autre sacoche qui repose sur l'autre flanc de Philip. Elle en sort une couverture et une planche à dessin avec un crayon. Philip secoue légèrement la tête, puis elle sourit. Elle aime dessiner et si c'est la seule chose qu'elle peut faire, elle n'hésiteras pas, hein. Maïwenn dépose sa planche à dessin et ses crayons sur le sol et installe la demoiselle pour qu'elle soit confortable, dans l'herbe, dégageant même le sol de toute branche et pierre. Elle sort aussi une petite fiole au liquide rosâtre ; une potion de guérison accéléré. Elle lâche un très long soupire avant de s'approcher de la jeune femme et de lui faire boire le liquide. Dans quelques heures, quelques minutes, toutes ses plaies seraient refermés, et elle n'aurait plus aucune douleur. Elle s'adosse finalement à un arbre, regardant les deux autres qui sont avec elle ; la femme ne bouge toujours pas, puis Philip est couché juste à côté d'elle, il veille sur elle au cas où elle déciderait de les attaquer. On ne sait jamais qu'il dirait surement. Alyssa commence à dessiner, puis au bout de quelques minutes, elle dépose son dessin au milieu des trois, des petites étincelles en sortent puis un feu fait « apparition » à l'endroit exacte de la feuille de papier. Elle ne savait pas combien de temps son petit feu resterait là avant de disparaître, mais au moins, ça les réchaufferait durant le temps que ça durerait. La fée aux cheveux roses attrapa de nouveau sa planche et commença a faire un dessin, sans raison particulière, simplement parce qu'elle en avait envie. Elle n'aurait que ça a faire jusqu'à ce que l'autre ouvre les yeux ; après, ça serait plus compliqué. Elle soupira encore une fois et posa son regard sur l'autre, emmitouflé dans une couverture, la tête posé sur un coussin de sa fabrication, ouais, peut-être Maïwenn était-elle trop gentille avec les gens de sa propre race.