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 The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques}

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I.-Jared « S. » W. Snow
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Lun 31 Aoû 2015, 18:49

The crazyness is hurting you
I.-Jared « S. » W. Snow
feat.
Chain « Gretel » Grimm-A.


 

 



 

 

Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi.  Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

J'en avais marre de toute cette merde. Gretel avait raison: nous parlions constamment de notre relation et je lui avais dit que je lui laissais du temps quand nous étions à la bibliothèque. Sauf que je ne lui laissais pas assez de temps. Je sais que si je ne la poussais pas comme je venais de le faire, elle prendrait des lustres avant de se décider. Peu importe ce qu'elle déciderait. Je ne voulais pas que ça continue de stagner. Soit on ne se revoyait plus jamais, soit nous continuons à nous battre pour se fréquenter. Je sais qu'elle et moi, c'est pas facile, car nous avons tous les deux un terrible caractère et une très forte personnalité, mais je voulais encore croire que c'était possible. Même si ce n'est que de l'amitié. Malgré tout, à cette pensée, mon coeur se serra. Non, je ne voulais pas l'admettre, je voulais continuer de nier, car c'est ce que j'ai toujours fait.

Elle ne parlait pas. Son regard me scrutait sans qu'elle ne fasse quoi que ce soit et j'eus le temps de me calmer un peu. Ma respiration redevint à peu près normale même si mes muscles restaient bandés presque à l'extrême, seule preuve encore évidente que je n'étais pas totalement calme. Toutefois, je sais que je ne pourrais pas lui faire de mal. Je ne sais pas pourquoi je le savais, mais c'était une chose que je pouvais affirmer. Bon, d'abord, j'ai jamais levé la main sur un fille auparavant, mais cette fille-là n'avait rien à voir avec les autres. Je secouai la tête et attendit patiemment qu'elle prenne la parole. Elle devait chercher les bons mots pour me parler. Car je sais mieux qu'elle qu'un faux pas me mènerait directement vers ma colère de braise. Une colère de feu, héritée de mon paternel divin. Et je ne voulais pas me mettre en colère. J'en ai assez d'être en colère quand je suis avec Gretel. Finalement, elle s'assit sur la balustrade et ouvrit enfin la bouche.

- Espoir que quoi? Que notre relation évolue comme tu le désires ? Je t’ai déjà répondu à ce sujet. Je sais qu’on stagne, d’accord ? J’ai l’impression qu’on tourne en rond sans jamais que ça finisse comme il faut mais je… Je ne peux pas. Je sais que je gâcherai tout et je ne me le pardonnerai pas. Comprends-moi, je t’en prie. Je te fais déjà assez souffrir comme ça.

Je hochai la tête alors qu'une immense vague inexpliquée de déception m'envahissait. Bien sûr que je comprenais. Mais je comprenais aussi que c'était elle le problème. Elle l'avait affirmé quand elle avait dit qu'elle gâcherait tout. Et je me doute que c'était bien malgré elle. Ses mains frottèrent ses yeux. Geste qui démontra toute la lassitude qu'elle devait ressentir en ce moment. Ça n'était pas facile, mais je voulais que ça aboutisse; qu'on arrête de se compliquer les choses. Je crois que je me suis déjà trop attaché à elle pour que j'accepte que ça finisse mal. Mon regard ne quittait pas son visage alors qu'elle pensait et je n'ouvris pas la bouche. J'aperçus vaguement ses traits s'adoucir avant qu'elle ne mette ses mains sur les miennes. Presque aussitôt, mes muscles se détendirent peu à peu et je lâchai la balustrade alors qu'une décharge plus intense que toutes les autres me parcouru le corps. Ses mains prirent les miennes et elle me tira vers elle en gardant toutefois une distance respectable et son regard rubis descendit sur mes mains. Je suivis celui-ci en me demandant ce qu'elle pouvait bien regarder ainsi. Mais ma pupille rouge remonta vers son visage lorsqu'elle reprit la parole. Je me sentais étrangement calme et plus proche d'elle que jamais auparavant.

- Je n’ai pas la capacité de voir le futur, je ne sais pas si tu vas rechuter, je ne sais pas non plus ce que je deviendrais dans ce cas-là, mais je refuse de vivre dans la crainte. Je ne peux pas faire comme tu fais.

J'acquiesçai, car je comprenais parfaitement. J'avais toujours vécu dans cette crainte qu'un jour, je ne sois plus moi-même, alors qu'elle, non. J'y étais habitué et je n'y faisais même plus attention à cette crainte, mais je savais que ça serait différent pour la jeune femme. Quand elle ferma les yeux, je me surpris à détailler le moindre de ses traits avec lenteur. Est-ce que je pouvais continuer de nier à ce stade? Je ne sais pas, mais je le fis quand même et arrêtai lorsqu'elle rouvrit la bouche pour parler.

- Je suis fatiguée, je ne sais pas quoi faire. Quoi que je fasse, qu’importe la décision que je prends, ça ne finira pas de la bonne manière.

Voilà donc ses craintes. À force, j'aurai finis par réussir à lui faire dire. Je considérai un peu ses paroles et finis par admettre qu'elle n'avait pas totalement tord, mais de ce que j'en sais, l'amour n'est jamais facile et il n'y a pas de fin heureuse comme dans les films. Nous ne vivons pas dans un conte de fée, mais c'est ce qui rend ce sentiment encore plus pur. Enfin, je dis ça comme ça, car je parle sans vraiment connaître ça, puisque je ne suis jamais tombé amoureux de toute ma jeune existence.

- Je suis prête à rester à tes côtés aussi longtemps que ton état ne sera pas stable et peu importe ce qui arrivera, je sais que je ne laisserais pas tomber même si tu t’inquiètes à ce sujet. J’ignore ce qui aura lieu pendant cette période et pour être honnête, je ne veux pas savoir.

Mes mains se serrèrent sur les siennes en un geste de compréhension, mais ne laissai aucune parole sortir de ma bouche. Car chaque fois que je l'ouvrais, je bousillais tout. Ou presque. Je ne sais pas peser mes mots avant qu'ils ne sortent de ma bouche. Même si je ne regrettais pas souvent ce que je disais. Pourtant, en ce moment, je prenais le temps de le faire, parce que je ne voulais pas tout gâcher. J'aurais pris la parole si Gretel ne l'avait pas fait avant moi.

- Je ne veux pas que tu partes. Je veux juste que tu sois heureux, même sans moi. Mais il faut que je sache: qu’est-ce que tu attends de moi, Jared?

Je pinçai les lèvres. Non pas en un geste irrité, mais plutôt en un geste pensif. C'est vrai, qu'est-ce que j'attends d'elle, au juste? Au moins, elle ne veux pas que je partes, ce qui me rassure un peu. Moi aussi, je ne veux que son bonheur et aussitôt que j'y pensai, je me sentis m'adoucir et porter un regard différent et nouveau sur elle.

- Je comprends tes craintes, Gretel et elles sont peut-être justifiées. Je ne connais pas assez ton passé pour dire si elles viennent de là. Je ne sais pas non plus si tu as tendance à mettre toutes les situations sur ton dos; si tu culpabilises facilement. Mais saches que ça ne sera pas ta faute si je pars. Car la seule raison pour laquelle je partirais, c'est parce que mon heure est venue.

Je laissai le silence planer entre nous deux et poussai un léger soupir. à ce moment, en y réfléchissant honnêtement, je réalisai que je ne pourrai pas être totalement heureux sans elle. Mais je ne sais pas si je pouvais le lui dire, car je ne voulais pas qu'elle me repousse comme elle l'a toujours fait. Je défis mes mains de son emprise pour les poser sur ses joues et approcher son visage du mien. Je posai mon front contre le sien et je le fis assez vite pour qu'elle ne pense pas que j'allais l'embrasser. Je glissai une main sur sa nuque à travers sa cascade de cheveux d'ébène et reprit l'une de ses mains avec l'autre.

- Je ne crois pas que je pourrais être heureux sans toi, tu sais. Il est peut-être encore trop tôt pour savoir ce que j'attends exactement de toi, mais je peux affirmer une chose: j'attends de toi que tu acceptes ce que tu sembles ressentir. J'attends de toi que tu arrêtes de me rejeter aussi violemment...

Je fermai mon oeil et soupirai. Pas un soupir de découragement, mais seulement un soupir de bien-être. Je me sentais bien en ce moment. Mieux que jamais en sa présence. Qu'est-ce que je devais faire pour que ça ne change pas?

- Je suis tellement bien en ce moment, si tu savais... J'aimerais aussi savoir ce que tu attends de moi, mais je ne te forcerai pas si tu ne veux pas me le dire. Par contre, me dit pas que tu attends de moi à ce que je sois moins con, haha...

Je laissai un léger sourire s'afficher sur mes lèvres. J'avais lancé ça totalement sous forme de plaisanterie. Je n'avais pas envie de bouger, mais je ne savais pas jusqu'à quel point je pouvais rester comme ça, avec mes doigts qui caressaient sa nuque doucement et qui profitaient de la douceur de ses cheveux. Alors je restai comme ça en attendant qu'elle me repousse ou qu'elle reste aussi dans cette position. En ce moment, je réalisai que je ferais tout pour la protéger. Même si ça devait être contre moi-même.
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Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mer 14 Oct 2015, 16:40

The crazyness is hurting you
Dracula & Chain

Insanity has taken over

Il parlait. Continuait à parler. Ses paroles était comme une douche glaciale. Il semblait ne pas encore avoir compris que faire allusion au passée de la demi-déesse était une chose hautement déconseillée. Mais elle réagit à peine. Elle grimaça d’un air à faire mourir de rire n’importe qui lorsqu’il fit allusion au moment où son heure serait venue. Sérieusement ? C’était le dernier le dernier de ses soucis. Elle était tout sauf du genre à penser au moment de sa mort. Elle ne craignait pas vraiment ce moment là, avec toutes les pertes qu’elle avait subit, la mort était presque devenue une chose commune pour elle. Elle était assez insouciante de ce côté-là, préférant profiter de chaque moment comme si c’était le dernier. Elle se demanda pendant quelques secondes ce qu’elle ferait si on lui annonçait qu’il ne lui restait plus que quelques minutes avec Spencer. Elle le tuerait pour ne pas avoir à souffrir pendant le reste des minutes accordées, surement. Quelle idée morose, Chain. Elle vira cette idée de sa tête. Il prenait tout cela beaucoup trop au sérieux tandis qu’elle ne le considérait encore que comme un coup de cœur de passage. Ca compliquait tout. Vraiment tout. Elle n’aimait vraiment pas les complications.

Son front contre le sien, ses mains sur ses joues rouges. Le vent sifflait dans ses oreilles, telle une demande silencieuse de répondre. Elle n’écoutait pas. Le souffle continua. Une supplication. Répond. Elle ne fit rien. Laissa le silence s’installer. Préférant se perdre dans les profondeurs de son esprit, elle eut du mal à rester concentrée. Ses pensées l’empêchèrent de sourire à son tour lorsque Spencer le fit. Elle n’était plus que sensation. La chaleur des mains du phénix, les souffles de vent glacés qui la faisait frissonner, le fer de la balustrade contre ses jambes. Elle tenta de réfléchir mais aucun son ne sortit d’entre se lèvres. Son esprit était saturé. Lorsque cela arrivé suite à trop d’événements pour une période trop restreinte, elle avait du mal à garder une certaine stabilité. Non seulement elle était fatiguée mais elle avait explosé le compteur de confessions intimes pour la soirée et ça la mettait assez mal à l’aise. Ca devenait un peu trop sérieux pour elle. Néanmoins, le sourire qui étira ses lèvres fit de l’ombre aux rayons de la lune.

La plus grosse erreur que tu puisses faire dans ta vie est de faire d’une personne ton bonheur.

Elle posa ses mains sur ses poignets et les lui retira. Elle le repoussa avec un peu d’hésitation mais sans regret. Ses pieds touchèrent à nouveau le sol. Ils étaient à quelques centimètres l’un de l’autre, ils étaient à présent à un mètre. Ca allait toujours se dérouler comme cela et elle s’en voulait, mais ça faisait partit d’elle. De la fumée. Une illusion. Semblable à un mirage. Elle rassemblait une multitude d’ensembles aussi contradictoires que paradoxales. Au moment où il pensera l’avoir enfin, elle lui prouverait de la façon la plus glaciale qui soit que ce ne sera jamais le cas. Tout cela n’avait lieu que par sa peur constante de décevoir ou de donner un faux espoir. Est-ce qu’il avait vraiment espéré qu’elle allait accepter ce qu’il semblait penser qu’elle ressentait ? Sûrement pas. Le moment était bien trop mal choisi. Les circonstances bien trop désespérantes pour qu’elle accepte une telle chose. Néanmoins, elle trouva particulièrement la simple idée qu’il puisse penser qu’elle ait une si grande emprise sur elle. Elle resta à bonne distance de lui, partagée entre l’idée de lui sortir une autre tirade qui provoquerait une nouvelle dispute de quelques chapitres ou d’éviter tout cela en le résumant en une seule phrase qui révélerait à la perfection la complexité de leur cas. La deuxième option fut choisie.

Il me faudra autant de temps qu’il t’en a fallu pour sortir de ta folie, pour que je fasse ce que tu attends de moi.

Elle haussa les épaules en un geste qui montrait clairement qu’elle n’avait aucun contrôle sur son caractère. C’était son instinct et elle n’allait sûrement pas faire d’efforts surhumain pour changer ce qu’elle était. Elle se rapprocha et s’arrêta lorsque son épaule fut au niveau de la sienne. Elle lui adressa un léger sourire, prouvant qu’elle n’avait aucune intention d’être tranchante, méchante, froide, ou tout autre adjectif calamiteux qui servait à la décrire. Elle avait beau montré qu’elle n’avait rien appris de la soirée mais cela n’était pas le cas. Elle avait tout gravé et enregistré dans son esprit pour y réfléchir plus tard. Elle ne pouvait juste pas se permettre de donner une réponse parce qu’elle ne savait tout simplement pas ce qu’elle pourrait dire sans sortir une connerie qu’elle regretterait trois minutes plus tard. Question regrets elle avait eu son compte, elle préférait donc prendre son temps et ne pas se presser. Avec qui que ce soit. Aussi important soit-il.

La seule chose que j’attends de toi c’est du temps, okep? Maintenant on rentre parce qu’on se les gèle et que t’es déjà dans un sale état, pas besoin en plus que tu prennes froid.

Elle rentra à l’intérieur et fut instantanément accueillie par un éternuement. Se frottant les mains l’une contre l’autre, elle regarda autour d’elle en baillant. La fatigue était instantanément revenue à la charge. Elle fit craquer les muscles de son cou avant de regarder le lit pendant quelques secondes, réfléchissant à toutes les choses qu’elle allait devoir faire le lendemain. L’une d’entre elle sera sûrement de rentrer à Skyworld quoi que l’idée de rester encore un peu en Suisse ne lui déplaisait pas. C’était trop risqué en revanche, les autorités pourraient déjà être à la recherche de Spencer donc il vaudrait mieux ne pas s’attarder. Mais d’ici là, rejoindre les bras de Morphée serait préférable.

Il vaut mieux que tu prennes le lit vu tes blessures. On verra ce qu’on va faire demain matin.

La conversation était terminée pour elle et le regard sanglant qu’elle posa sur le phénix lui conseilla vivement de ne pas tenter de raviver le sujet, au risque de dormir à l’extérieur.
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Ven 16 Oct 2015, 01:42

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Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi.  Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

- La plus grosse erreur que tu puisses faire dans ta vie est de faire d’une personne ton bonheur.

Je n'irais pas jusqu'à dire que ça soit la plus grosse erreur que l'on peut faire dans sa vie. Une des plus grosses, peut-être, mais certainement pas la plus grosse. Je ne m'attarderai pas sur le sujet plus longtemps, car Gretel prit mes poignets pour les retirer et elle me poussa. Je sentis une certaine hésitation, mais je me laissai faire. Je la regardai tranquillement s'éloigner, comme si le plus profond des calmes m'avait envahi. C'était peut-être le cas. Néanmoins, cela n'empêchait pas mon coeur de se serrer de façon incompréhensible. Ma respiration était lente, mais plutôt bruyante, comme si un poids appuyait sur mon torse. Cependant, je restais parfaitement calme et immobile, observant la jeune femme face à moi.

- Il me faudra autant de temps qu’il t’en a fallu pour sortir de ta folie, pour que je fasse ce que tu attends de moi.

Ses paroles me firent l'effet d'une douche glacée, alors qu'elle haussait les épaules, démontrant ainsi qu'elle ne contrôlait pas son caractère. Soudainement, je me trouvais très con et mon visage se referma. J'suis pas mal certain que mon regard s'assombrit et ma mine devait être horrible à voir. Je venais de me refermer dans ma coquille. Celle-là même qui n'aurait jamais due se fissurer. À partir de ce moment, rien ne serait plus pareil entre nous. De par ses propos, elle venait d'affirmer qu'elle ne le ferait probablement jamais. Elle finirait par oublier ces paroles. Je la regardai s'approcher pour se mettre à ma hauteur et m'adresser par la suite un sourire. Gretel n'avait pas l'intention d'être froide ou tranchante, mais aucun sourire ne vint effleurer mes lèvres. Mon visage resta aussi désespérément impassible qu'il pouvait l'être. Une impassibilité glaciale qui cachait une émotion de feu. Une seule émotion: la colère. Pas contre la jeune femme, non. Contre moi-même. Contre la vie en général.

- La seule chose que j’attends de toi, c’est du temps, okep? Maintenant, on rentre parce qu’on se les gèle et que t’es déjà dans un sale état, pas besoin en plus que tu prennes froid.

Je grognai et haussai les épaules, car je ne pouvais pas parler. L'air froid avait beau courir sur ma peau aussi blanche qu'un drap, je ne ressentais pas le moindre frisson. Je ne ressentais pas le froid et c'est seulement à ce moment-là que je m'arrêtai un instant. Si je ne ressentais pas la morsure du froid, c'était mauvais signe. Mais en même temps, je n'avais pas chaud. En fait, qu'est-ce que je ressentais? Je pris quelques instants pour y réfléchir et en vins à la conclusion suivante: rien. Je ne ressentais plus rien ni physiquement ni émotionnellement. Je ne me laisserai plus jamais emporter par les événements du moments. Et surtout par mes émotions confuses. Émotions qui étaient maintenant enfouies au plus profond de moi-même. Tellement loin que je ne les ressentais quasiment plus.

- Il vaut mieux que tu prennes le lit vu tes blessures. On verra ce qu’on va faire demain matin.

Sa voix me ramena à la réalité et je constatai seulement à ce moment que je n'avais plus eu conscience de ce qui m'entourait pendant plusieurs longues secondes. Gretel était maintenant à l'intérieur et elle me jetait un regard sans appel; un regard dégoulinant de menaces. Oh, je n'allais certainement pas remettre tout ça sur le tapis. Je n'allais sans doute plus jamais le faire... Je soupirai, mon visage toujours d'une impassibilité sombre et froide et dirigeai mes pas vers l'intérieur de la chambre. Mes gestes étaient lents et calculés alors que je refermais la porte menant au balcon, coupant ainsi la fraîcheur du soir que je ne ressentais pas. Je me tournai ensuite vers la fille de Poséidon et m'approchai lentement, de façon certainement effroyable. Je plantai mon regard rouge dans le sien.

- J'm'en balance de mes blessures, tu dors dans le lit.

Ma voix sonna presque faux à mes propres oreilles. Elle était dépourvue de toute émotion qui existe. Elle était vide. Complètement vide, mais mon regard et mon expression indiquait clairement que si elle osait reprendre la parole concernant cette phrase, je ne répondrais plus de rien. De toute façon, à voir la crispation de ses membres, je ne doutais pas un seul instant que je dégageais une aura de violence silencieuse. Pourtant, j'avais le total contrôle de ma personne. Mais pour combien de temps? Nul ne le sait. Je pense que ma colère est tellement violente que je n'arrivais tout simplement pas à la laisser aller. Sûrement parce que je ne me pardonnerais jamais si je faisais du mal à Gretel. Je passai devant elle et pris un oreiller que je lançai presque sur le divan. Ensuite, je me laissai choir sur celui-ci en laissant une grimace de douleur m'échapper. Je baissai les yeux et vit le pansement imbibé de sang sur ma main. Je n'en fis pas plus de cas et m'allongeai dos à la pièce.

- Bonne nuit.

Mon ton était sec et ne laissait aucune place à une autre réplique que celle que je venais de prononcer. Pour moi, toute cette merde prenait fin à ce moment même. La nuit s'annonçait mauvaise, alors autant profiter le plus possible de ses maigres bienfaits.
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Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mar 27 Oct 2015, 12:35

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Elle était inquiète, se sentait concernée par ce soudain changement d’attitude. Elle avait sa part de responsabilité dans ce qui venait de se produire. C’était catégorique, soudain, inattendu. Il s’était refermé sans même chercher à comprendre ce qu’elle avait cherché à lui dire. C’était dramatique. Un sentiment de regret la traversa et refusa de disparaître. Elle resta tétanisée sous son regard glacial qu’elle n’avait pas eu l’occasion de la voir depuis si longtemps. Elle déglutit avec peine, consciente de ce qu’elle venait de faire. Elle l’observa pendant quelques secondes et pour la première fois depuis qu’elle le connaissait, un frisson de peur la traversa, la figeant sur place. Un pas en arrière. Non, elle préféra ne pas bouger, il risquerait de mal le prendre. Sa voix sonnait creux, dénuée de toute émotion mais son ton était catégorique. Une octave dans le son qu’il venait de produire l’informa qu’il ne valait mieux pas chercher à le contrarier au risque de l’énerver. Les risques ne l’avaient jamais effrayé même si de nature elle était plutôt du genre intellectuelle. Réfléchir avant d’agir. Calculer avant de parler. Là par contre, le risque semblait la recouvrir toute entière, provoquant un certain effet de crainte. Le risque de voir Spencer énervé n’était pas très attrayant pour elle.

Ses muscles se crispèrent sous la tension. C’était donc ça l’aura que dégageait le fils d’Arès lorsqu’il était sur le point de perdre le contrôle. Il lui rappelait étrangement son frère, en ce moment. La seule différence était qu’il lui semblait qu’elle n’avait jamais vu son frère aussi en colère que Spencer en ce moment. Elle hésitait quelque peu sur la raison mais vu le regard qu’il lui adressa, elle préféra ne pas demander. Elle se braqua presque lorsqu’il passa près d’elle pour attraper un coussin. Elle reprit conscience de sa respiration qui s’était arrêtée seulement lorsqu’il s’allongea sur le divan. Elle avait imaginé la fin de soirée autrement mais il fallait croire que voir le futur n’était pas l’une de ses capacités. Elle ouvrit ses lèvres pour lui dire qu’il valait mieux qu’elle vérifie ses pansements pour la nuit mais le « bonne nuit » tranchant, froid et sans appel la stoppa net dans sa lancée. Elle resta quelques secondes sans bouger, désorientée. Elle ne savait plus vraiment ni quoi faire ni quoi dire. Il avait décidé que la soirée était finie et elle préférait ne pas le contredire. Sans un mot de sa part, elle partie éteindre les lumières.

Le divan pour lui était une mauvaise idée. Très mauvaise. Il allait se réveiller avec des crampes. Ses pansements allaient lâcher pendant la nuit. La douleur serait insupportable au levé du jour. Mais laquelle, de douleur ? Psychologique ou physique ? Celle causée par sa course ou par elle ? Elle lui avait dit de lâcher prise. De laisser couler. Il ne l’avait pas fait. Il ne l’avait pas fait parce qu’il savait qu’il suffirait à Chain un seul instant de liberté pour y prendre goût. Elle n’y croyait pas, à tout cela. Toutes ces promesses vides de sens, ces choses dites sur un coup de tête, ces moments éphémères de pur bonheur suivit de disputent qui duraient des jours. C’était trop d’émotions pour elle. Elle qui refusait tout ce qui s’approchait de près ou de loin à tout ce qui pourrait l’affaiblir. Parce qu’elle savait à quel point elle était faible. Mentalement, j’entends. Elle n’avait jamais récupéré cette confiance en elle qu’elle avait perdue sur le bateau. Et les effets de cette perte se ressentaient pendant ces moments. Ces moments où elle devait s’imposer, saisir sa chance et vivre sa vie comme elle le souhaitait. Elle faisait le contraire. Se rétractait, se dérobait, se disait qu’elle n’y avait pas droit. Elle ne le méritait pas. C’était sa sentence pour tout le mal qu’elle avait fait.

Elle se retourna dans le lit. Encore et encore. Les chiffres dans le réveil électronique passaient. Elle ignorait combien d’heures s’étaient envolées. Elle serra les draps entre ses doigts. Elle n’allait pas pouvoir dormir. Ses démons revenaient pour la nuit. Ils choisissaient la pire de toute. Elle se redressa sur le matelas, prenant une longue inspiration pour tenter de calmer ses tremblements. Elle ne voulait pas alerter l’homme endormit à quelques mètres de là. Eclairé par les rayons de la lune, elle eut l’impression que ses cheveux avaient pris une teinte argentée. Elle secoua la tête lorsqu’elle réalisa qu’elle commençait à avoir des idées bizarres. Elle devrait tenter de dormir au lieu de le regarder. C’est là qu’elle réalisa comment était nourrit toute cette torture mentale qu’elle se faisait subir depuis qu’elle avait éteint les lumières. Elle fronça les sourcils dans le noir. Elle pouvait sentir les battements de son cœur rien qu’en se concentrant. Elle ne savait pas d’où ce soudain élan de courage provenait mais pour une fois, enfin, elle ne le laissa pas passer. Elle posa ses pieds sur le sol et s’approcha sur la pointe des pieds du divan. Elle s’assit par terre, ramenant ses genoux contre sa poitrine. Un murmure. A peine perceptible. Sa voix était comme celles que l’on entendait dans les rêves ; irréelle et pourtant bien là.

▬ Jared? T’es réveillé?

Elle attendit quelques secondes, sans réponse. Le seul bruit de la chambre était celui de leurs respirations respectives. Calme et régulière pour Spencer. Irrégulière et hésitante de Chain. Elle se mordit la lèvre, ne sachant plus vraiment quoi faire. Elle posa ses mains à terre, comme pour se relever mais quelque chose l’en empêcha. Est-ce qu’elle allait encore tout abandonner et se dérober à la dernière seconde ? Elle devait cesser de fuir. Elle reprit donc sa position initiale et se décida à parler même si ses mots s’envolaient dans la nuit comme des chauves souris dérangées par une lumière bien trop étincelante pour leur survie.

▬ Soit pas fâché. C’est pas top quand tu m’en veux et puis... tu fais quand même un peu flipper quand tu me fais la gueule. Tu sais que je suis comme ça, j’arrive pas à changer et si je le fais je sais que je vais me briser à la seconde même où je ferais disparaître mes barrières.

Elle prit les manches du pull qu’elle avait enfilé entre ses doigts. Face à face, elle n’aurait jamais osé dire une chose pareille. Elle aurait calculé et se serait dit que ce serait une mauvaise chose de sortir une réplique aussi vraie. Mais là, elle en avait marre de calculer. Elle voulait juste lui expliquer, même s’il était complètement endormi et qu’il n’entendant que dalle à ce qu’elle était en train de lui raconter.

▬ Je sais que tu m’en veux. Je pensais que le temps allait arranger notre cas mais ça n’a rien changé. Au contraire. J’ai oublié ce que c’est que de ressentir quelque chose, Jared, et je sais pas comment contrôler ça. Je suis désolée pour tout ce que je t’ai fais. Je suis tellement désolée de te faire souffrir autant mais…

Elle dû s’arrêter pour se frotter les yeux, une technique plus moderne de sécher ses larmes lorsqu’on les sent arriver. Ses membres étaient anesthésiés sous l’effet de la fatigue mais elle trouvait encore la force de parler pour dire ce qu’elle aurait dû dire il y a des mois. Elle se mordit la main pour reprendre ses esprits et ne pas réveiller Spencer avec des sanglots. Elle prit une longue inspiration pour se reprendre malgré le liquide scintillant qui tâchait ses joues.

▬ Ne m’en veux plus. Je n’arriverai pas à changer en un claquement de doigts mais j’ai assez changé depuis que je te connais pour te dire que je suis désolée. Je suis nulle, hein?

Elle esquissa un sourire sans joie avant de se relever. Elle fit un pas de plus près du divan pour se pencher vers Jared. Elle empêcha ses cheveux de frôler son visage en les ramenant sur le côté. Voilà, c’était dit. Il n’avait peut-être rien entendu mais elle savait à présent qu’elle était capable de parler sans se mettre des barrières à chaque mot prononcé. Elle ne savait plus si après tout ces coups foireux, il pourrait encore avoir les mêmes sentiments pour elle. Enfin, s’ils étaient vrais. Ils étaient tellement différents. Un qui acceptait, l’autre qui refusait. Elle allait devoir faire quelques efforts supplémentaires si elle ne voulait pas ce qu’ils avaient crée. Elle y tenait trop pour tout abandonner aussi près du but. Elle sentit une onde de soulagement lorsqu’elle accepta enfin cette idée. Un sourire étincelant de malice étira ses lèvres. Elle était toujours aussi compliquée mais elle ne doutait pas une seconde qu’il allait trouver une solution à ce problème. Il ne serait pas encore là si ce n’était pas le cas.

▬ Bonne nuit.

Elle fit un pas en arrière avant de rejoindre à nouveau son lit, remontant dessus pour se faufiler sous les couvertures. Elle était bête, elle aurait dû l’obliger à prendre le lit, même s’ils devaient le partager. Elle ferma les yeux sur cette idée qu’elle n’aurait jamais acceptée quelques minutes plus tôt. Elle venait de pénétrer une nouvelle zone dont elle ignorait l’existence mais qui n’avait de sens que lorsqu’il était près d’elle.
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I.-Jared « S. » W. Snow
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mer 11 Nov 2015, 20:45

The crazyness is hurting you
I.-Jared « S. » W. Snow
feat.
Chain « Gretel » Grimm-A.


 

 



 

 

Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi.  Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

Les lumières s'éteignirent sans que Gretel ne pipe mot. C'était mieux comme ça, car je ne crois pas que j'aurais pu garder ce calme froid encore très longtemps. D'ailleurs, je me suis couché dos à la pièce pour ne plus la voir tellement je souffrais. J'avais oublié à quel point être rejeté faisait mal. J'ai beau être un connard de première, j'ai aussi des émotions et un coeur à blesser. Je suis peut-être beaucoup trop orgueilleux, mais parfois, j'ai juste envie de lâcher prise sur tout. De me laisser aller dans ma folie en me disant que ça serait mieux pour tout le monde. Parfois, j'ai l'impression que mon existence cause plus de souffrances que de bonheur. Bon, c'est certain que j'ai un caractère très fort et j'envoie bouler tout le monde, mais c'est pas pour autant que je ne me fais pas d'amis. Si seulement Aelys était là en ce moment. Il saurait exactement quels mots me dire pour me calmer et me changer les idées. Malheureusement, il était je-ne-sais où à l'heure qu'il est.

J'avais conscience que de dormir sur le divan n'était pas la meilleure des idées pour moi en ce moment, mais sincèrement, je m'en fichais royalement. J'aurais probablement des crampes; mes bandages lâcheraient sûrement et la douleur allait certainement être insupportable au réveil, mais tout ça, je m'en fichais. Car je n'aurais pas plus mal qu'en ce moment. Je sentais ma poitrine oppressée par un poids inconnu. Mon souffle était court et ma gorge était serrée. J'étais incapable de m'endormir. Tout comme la jeune femme qui tournait d'un côté et de l'autre dans le lit. J'entendais le glissement des draps lorsqu'elle se retournait dans le lit. Pourtant, je ne bougeai pas d'un pouce, préférant garder mes membres tremblant contre moi. Je ne voulais plus montrer aucune de mes faiblesses à personne. Ma colère était toujours aussi présente et forte que tout à l'heure, mais un nouveau sentiment s'était mêlé à cette colère. La déception. Ou peut-être le dégoût de moi-même. Peu importe, je voulais seulement sombrer dans le sommeil, comme ça, au moins, je n'aurais pas conscience de ma douleur.

- Jared? T’es réveillé?

Je ne sursautai pas, contre toute attente. Sa voix n'était qu'un murmure, comme si elle ne souhaitait pas vraiment que je sois réveillé. Je restai dos à elle et ne bougeai pas. Mes yeux étaient fermés, mais j'écoutais attentivement. Seules nos respirations se faisaient entendre. La mienne était calme et régulière, car même si j'avais beau penser à toutes sortes de choses, j'étais quand même sur le point de m'endormir. Celle de Gretel était plus hésitante et irrégulière. Je l'entendis légèrement bouger avant qu'elle ne reprenne la parole. Elle hésitait à prononcer un nouveau mot. Et pourtant, pour elle, je dormais.

- Soit pas fâché. C’est pas top quand tu m’en veux et puis... tu fais quand même un peu flipper quand tu me fais la gueule. Tu sais que je suis comme ça, j’arrive pas à changer et si je le fais, je sais que je vais me briser à la seconde même où je ferais disparaître mes barrières.

J'analysais ses mots. Comment je pouvais ne pas être fâché après tout ce qui s'était passé dernièrement? J'avais pas vraiment voulu la faire flipper, mais j'en avais marre de faire des efforts pour qu'elle n'en fasse pas du tout; pour qu'elle me rejette violemment à chaque fois. J'étais las de tout ça. Et pourtant. Je ne serais plus ici si j'avais vraiment abandonné.

- Je sais que tu m’en veux. Je pensais que le temps allait arranger notre cas, mais ça n’a rien changé. Au contraire. J’ai oublié ce que c’est que de ressentir quelque chose, Jared, et je sais pas comment contrôler ça. Je suis désolée pour tout ce que je t’ai fais. Je suis tellement désolée de te faire souffrir autant, mais…

Mais quoi? Je suis une connasse de première qui ne veut pas vivre pleinement sa vie? Une connasse qui ne fait constamment que se mettre des barrières pour tout? Ma colère remonta, mais elle fut surpassée par de la pitié. Ou peu importe le sentiment qui s'en rapprochait le plus. Heureusement que nous n'étions pas face à face. De toute façon, elle n'aurait jamais pu me dire tout ça et même si elle l'avait fait, elle aurait vu sur mon visage ce que je ressentais à ce moment même vis-à-vis de ses paroles.

- Ne m’en veux plus. Je n’arriverai pas à changer en un claquement de doigts, mais j’ai assez changé depuis que je te connais pour te dire que je suis désolée. Je suis nulle, hein?

Tout mon corps se relâcha en un instant. Elle avait raison. Bien que ce ne soit pas en face de moi, elle avait assez changée pour s'excuser. Je sentis quelque chose me couler sur la tempe et sur l'arête de mon nez. C'est seulement à ce moment que je réalisai à quel point j'avais mal. Les larmes me le prouvaient assez bien. Et d'entendre la voix encore tremblotante de Gretel malgré tous ses efforts pour le cacher ne m'aidait pas. Pourquoi faut-il que ça soit toujours aussi compliqué?

- Bonne nuit.

Sa voix était plus proche. Elle devait être penchée au-dessus de moi. après quelques instants, elle retourna dans le lit. Il était mieux pour nous deux de dormir maintenant. J'allais certainement être de mauvaise humeur au réveil, mais au moins, je ne me serai pas torturé l'esprit toute la nuit à cause de ce qui s'était passé.

Le lendemain matin...

Je me réveillai en sursaut pour une raison totalement inconnue. Je pris quelques instants pour calmer ma respiration avant de me redresser difficilement. Mes muscles étaient crispés, j'avais des crampes et lorsque je baissai les yeux, je vis que plusieurs de mes bandages visibles avaient lâchés. Je n'imaginais pas les autres. J'avais un de ces maux de crâne atroce qui ne partirait qu'avec un bon café noir. Je me retournai face à la pièce. Gretel n'était pas encore levée. Heureusement. Ou pas. Je me levai et mon dos se barra. Je gémis de douleur avant de le refaire plus lentement. C'était mieux. Je grognai avant de me diriger vers la salle de bains. Je fermai doucement la porte derrière moi, histoire que mes gémissements de douleur soient quelque peu étouffés par celle-ci. J'ouvris la lumière et constatai à quel point je n'avais pas bonne mine. Je pris quelques secondes pour observer mon visage reflété dans le miroir. J'avais des cernes sous l'oeil et mon pansement était méconnaissable. J'enlevai le chandail maintenant taché de sang à quelques endroits en gémissant. C'est que ce chien de tissu était collé à ma peau à cause du fluide essentiel à la vie qui y avait séché. Lorsqu'il fut au sol, j'agrippai le rebord du lavabo en le serrant sous la douleur. Je pinçai les lèvres et fermai mon oeil un instant, car ce que je voyais n'était pas très joli.

J'inspirai profondément avant d'ouvrir ma paupière restante. Mes blessures étaient à vifs et celles qui avaient saignées cette nuit s'étaient remises à saigner quand j'avais enlevé mon chandail. C'était pas bon. Vraiment pas bon. J'ouvris la pharmacie et regardai les quelques objets que Gretel avait achetés la veille pour panser mes blessures. Bien qu'elles soient majoritairement mineures, si elles s'infectaient, c'était pareil. De ma main tremblante, je pris possession du désinfectant. Cependant, ma main tremblait trop et je l'échappai au sol. Heureusement, elle ne se brisa pas, mais elle fit un vacarme d'enfer. Je ne me sentais pas bien et je trouvais que mes blessures n'étaient pas belles. Pas comme elles devraient l'être, en tout cas.

- Pauvre con.

Ma voix résonna assez fort pour que mon mal de tête s'amplifie. À ce moment, j'entendis du bruit dans la chambre et je sus que Gretel était réveillée et qu'elle ne tarderait pas à entrer dans la pièce où je me trouvais.
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Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Sam 21 Nov 2015, 14:27

The crazyness is hurting you
Dracula & Chain

Insanity has taken over

Elle avait eu un sommeil sans rêves. Calme et serein. Aucun bruit n’était venu la perturber pendant la nuit, elle qui avait pourtant un sommeil léger. Aucun démon n’était revenu lui murmurer des atrocités dans les oreilles. Aucun souvenir n’était venu la hanter. Elle avait bien dormi. Mais pas assez. Elle aurait pût passer le reste de la matinée cachée sous les couettes du king size bed. Un bruit vint néanmoins déranger sa sérénité. Ses yeux s’ouvrirent d’eux-mêmes. En général, n’importe quel bruit, aussi léger soit-il, réussissait à perturber son sommeil. Mais elle avait été trop crevée pour relever quoi que ce soit d’autre que cet horrible fracas. Ses sens de louve en alerte, elle dû se réveiller malgré elle, se demandant d’où pouvait bien provenir ce bruit. Elle regarda autour d’elle après s’être redressée sur le matelas. Rien à signaler. Elle allait s’accorder encore quelques heures de sommeil puis elle commencerait sa journée. Elle reposa sa tête sur le coussin moelleux, tirant la couverture sous sa tête pour devenir invisible. Au moment même où ses cils caressèrent ses joues et que le brouillard du sommeil approchait de nouveau, elle reçut un signal d’alerte : Jared. Les images de la veille revinrent en masse, lui rappelant que non, ce n’avait pas été un rêve. Ou plutôt un cauchemar.

D’un geste brusque, elle se débarrassa de la couette et se concentra quelques secondes pour tenter d’identifier l’origine du bruit. Le « pauvre con » qui suivit l’aida quelque peu. Complètement à l’ouest et à peine réveillée, elle s’approcha lentement de la porte de la salle de bain. Elle l’ouvrit sans vraiment réfléchir à taper avant. S’il était tombé, elle ferait sûrement une crise pour ne pas l’avoir entendu se réveiller. Elle s’imaginait toujours les pires scénarios. Elle s’attendait à le voir allonger par terre évanoui-ou mort- couvert de sang mais non, il était bien vivant. Elle fut instantanément rassurée mais ses traits inexpressifs restèrent figés. Elle approcha ses mains de ses lèvres rouges avant de bailler. Lui jetant un regard interrogatif l’air de lui demander ce qu’il pouvait bien faire, elle se pencha en avant pour rattraper la bouteille qui avait causé le bruit effroyable qui l’avait réveillé. D’un geste incroyablement calme, elle la reposa sur l’étagère. La nuit lui avait redonné un peu de force. Assez pour retrouver son self contrôle et reprendre ses émotions. Ce n’est qu’après ça qu’elle posa plus longuement son regard éclatant sur le phénix, l’étudiant des pieds à la tête avec un sourcil levé.

Personne n’avait l’air frais au réveil. Elle était en mauvaise posture pour dire le contraire, avec ses vêtements froissés, ses cheveux qui avaient retrouvé leurs boucles naturelles, ses joues rosies et ses lèvres déshydratées. Mais comparé à Jared, elle aurait été élue Miss Matinale. Il avait un air terrible ; des cernes aussi sombres qu’une ombre, son teint était livide, et ça ne faisait que rajouter de l’éclat au sang séché qu’arboraient ses blessures. Lorsqu’elle les vit, Chain leva les sourcils d’un air désapprobateur. Elle était à une certaine distance et pourtant elle pouvait voir que certaines d’entre elles qui semblaient artificielles la veille s’étaient ouvertes. Elle grimaça de mécontentement. Ce ne serait pas arrivé s’il l’avait écouté et qu’il avait dormit sur le lit. Mais le moment était mal choisit pour sortir un « je te l’avais dis ». Elle se contenta de s’étirer longuement avant de se rapprocher.

▬ Bonjour. Tu permets?

Sans attendre sa réponse, tu retirais les bandages restant pour voir l’étendue des dégâts. C’était devenu automatique. Les lèvres pincées, elle posa ses mains sur la peau autour des plaies avant de lever les yeux vers Jared. La peau était chaude. Ca allait s’infecter. Une lueur d’inquiétude étira ses traits avant que qu’elle ne pousse un soupire. Elle se frotta les yeux et s’excusa le temps de se laver le visage pour se rafraîchir. Elle s’essuya rapidement avec une serviette qu’elle posa sur ses épaules sans vraiment faire attention aux légères gouttes qui s’étaient accrochées à ses mèches brunes. Maintenant, elle était totalement réveillée et pouvait s’y mettre. Ou du moins essayer de s’y mettre.

-Il va falloir que je te désinfecte ça et que je change la majorité des pansements, et rapidement. Sinon tu ne vas pas tarder à avoir de la fièvre et sûrement mourir de douleur. Si ça arrive je devrais te conduire à l’hôpital mais on va essayer d’éviter ça. Assit toi sur le bord de la baignoire, ce sera plus confortable et ça te fera moins souffrir.

Un sourire rassurant aux lèvres, elle s’éloigna pour sortir les produits dont elle allait avoir besoin. Ce qui s’était passé la veille faisait dorénavant partit du passé. Elle n’y ferait plus jamais allusion, à moins qu’il n’y fasse référence. Elle n’aimait pas ressasser le passé mais dans certaines circonstances, elle n’avait pas le choix. Sur le moment, elle voulait seulement passer une agréable journée et rentrer à Skyworld en essayant de ne pas se disputer avec lui, pour une fois. Juste une fois. Elle s’attacha les cheveux pour être plus à l’aise. Elle imbiba un carré de coton de désinfectant et s’approcha avec un peu de réticence de la peau pâle de Jared. Elle grimaça de réticence, avant de lui tendre la serviette posée sur ton épaule avec un petit hochement de tête.

▬ Vaut mieux que tu mordes ça pour pas hurler. Ou alors attrape quelque chose et sert fort fort. Ca va piquer. Genre beaucoup. Mais ça va aller je te le promets.

Elle tenta de refaire l’ensemble des pansements avec le plus de contrôle, de calme et de concentration possible. Aucun mot ne sortit de ses lèvres pendant de longues minutes pendant lesquelles elle nettoyait les plaies presque en profondeur et retirait le sang séché. En revanche, elle s’arrêtait à chaque mouvement de la part de Jared, ayant du mal à se faire à l’idée que ça pouvait lui faire mal. Elle était heureuse d’avoir sa capacité de régénération pour ne pas avoir à subir cela. Lorsque l’ensemble des bandages furent refait, y compris celui de son œil, Chain se redressa et fit un pas en arrière pour vérifier qu’aucun d’eux ne saignait déjà. Elle hocha la tête d’un air satisfait avant de se laver ses mains tachetées de rouges. Elle sauta sur le marbre des lavabos pour s’y installer le temps de regarder Jared. Elle n’avait pas vraiment besoin de remerciement, elle ne l’avait pas fait par obligation mais parce qu’elle préférait le voir en pleine forme plutôt que sous forme de spectre. Elle était de meilleure humeur, oui, mais elle faisait également beaucoup d’efforts pour ne pas l’engueuler parce qu’il ne l’avait pas réveillé. Mais on avait dit pas de dispute. Elle disparut le temps de revenir avec le combiné de la chambre, jetant un regard interrogatif au phénix.

▬ Bon sinon, tu veux manger quoi pour le petit déjeuner ? Je rangerai mes affaires le temps que tu finisses. On réglera les détails de ton emménagement une fois sur place si tu veux bien. Café ou thé?

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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mar 09 Fév 2016, 21:34

The crazyness is hurting you
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Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi.  Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

Lorsque la porte s'ouvrit pour laisser voir la jeune femme, mes muscles se crispèrent de façon non intentionnelle. Je l'observai en agrippant toujours le bord du lavabo avec force. Si ma peau n'avait pas été aussi pâle et blanche, on aurait pu discerner la différence de couleur de mes jointures à cause de la force que je mettais à tenir fermement le lavabo. Elle n'avait pas l'air frais suite à son réveil, mais si elle s'était réveillée de force, c'était bien normal. De toute façon, à côté de moi, elle avait l'air parfaitement fraîche et dispo. Parce qu'on s'entend que j'étais tout sauf en bon état. Je la laissai bailler et prendre le temps d'évaluer la situation. Après quelques instants, je la vis grimacer et attendis son " Je te l'avais dit ", mais il ne vint pas. Heureusement.

- Bonjour. Tu permets?

Elle n'attendit même pas de réponse avant de retirer mes bandages restant. Je laissai une grimace de douleur s'échapper. Lorsqu'elle posa ses mains autour d'une des plaies, sa peau froide me fit frissonner. Je détournai la tête, préférant regarder ailleurs que son visage remplit d'inquiétude. Je pinçai les lèvres pendant qu'elle faisait couler l'eau du robinet.

- Il va falloir que je te désinfecte ça et que je change la majorité des pansements, et rapidement. Sinon tu ne vas pas tarder à avoir de la fièvre et sûrement mourir de douleur. Si ça arrive, je devrais te conduire à l’hôpital, mais on va essayer d’éviter ça. Assis-toi sur le bord de la baignoire, ce sera plus confortable et ça te fera moins souffrir.

Je fis docilement ce qu'elle me dit. De toute façon, ce n'était pas moi qui avait le bon bout du bâton, comme on dit. Je la laissai prendre tout ce dont elle avait besoin en regardant le sol de la pièce, complètement à l'ouest. Tout ce qui s'était passé hier resterait dans le passé à tout jamais. Je n'y ferai plus jamais référence. En fait, je préférais tout oublier, jusqu'à la dernière seconde. J'en avais plus que marre de tout ça, alors j'allais simplement agir comme si rien de tout ça n'était arrivé. Ce n'est que lorsqu'une serviette se mit en travers de mon champ de vision que je relevai la tête vers la jeune femme.

- Vaut mieux que tu mordes ça pour pas hurler. Ou alors attrape quelque chose et sert fort fort. Ça va piquer. Genre beaucoup. Mais ça va aller je te le promets.

Je pris la serviette et la fourrai dans ma bouche. C'est pas du désinfectant qui allait me faire peur, mais vu l'état de mes blessures, mordre dans quelque chose ne me ferait pas de mal. Cela dura plusieurs minutes. Je mordais la serviette avec force lorsqu'elle appliquait le coton imbibé sur mes plaies. Elle observa le travail qu'elle avait accompli et je ne la remerciai même pas. Il faut dire que je n'avais pas encore digéré tous les événements de la veille. Alors aucun mot ne sortit de ma bouche et quand elle disparut de la pièce, je me levai. J'allais sortir, mais elle revint dans l'encadrement de la porte.

- Bon sinon, tu veux manger quoi pour le petit déjeuner ? Je rangerai mes affaires le temps que tu finisses. On réglera les détails de ton emménagement une fois sur place, si tu veux bien. Café ou thé?
- Café. Noir. Le café le plus fort qu'ils ont. Tant pis si je dors pas pendant trois jours à cause de ça.


Je sortis de la salle de bain et me dirigeai lentement vers le lit pour m'y asseoir. J'avais une aversion pour le divan depuis mon réveil merdique. J'attendis que Gretel raccroche après avoir commandé du café. Je ne lui laissai pas le temps de faire quoi que ce soit d'autre.

- Merci.

Je l'avais dit rapidement, comme si ce simple mot m'écorchait les lèvres.

- T'étais pas obligée, alors merci. Écoutes...

Je grimaçai à cause de la douleur sourde dans tout mon corps. Puis je me relevai pour me diriger vers elle.

- Je suis désolé pour toute la merde que je te fais subir. Sincèrement. Je t'emmerderai plus jamais avec ça ni avec rien d'autre...

Je me mordis les lèvres, réprimant l'envie de la serrer dans mes bras une dernière fois. Je ne savais pas si je devais faire une croix sur cette femme ou simplement faire comme si rien de tout ça n'était arrivé. Dans les deux cas, ça allait être difficile au début. Je crois que je vais juste attendre une réaction de sa part avant de prendre une décision.
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