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 The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques}

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Staff Creepy Spenc’trum

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I.-Jared « S. » W. Snow
I.-Jared « S. » W. Snow
Staff Creepy Spenc’trum
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Lun 13 Juil 2015, 16:20

The crazyness is hurting you
I.-Jared « S. » W. Snow
feat.
Chain « Gretel » Grimm-A.


 

 



 

 

Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi.  Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

Spencer voyait bien que ses précédents propos l'avait troublé. Quoi qu'il n'en comprenait pas vraiment la raison. Enfin, il aurait très certainement compris s'il avait été lucide, mais il ne l'était justement pas. En voyant les yeux clos de Gretel, Spencer ressentit un léger pincement au coeur, preuve qu'il revenait lentement à la réalité. Il se sentait mal. Il voulait tellement se souvenir de tout, mais en priorité, il voulait se souvenir de lui-même. Il ne savait même plus qu'il il était à force des jours qui passaient. Cependant, il avait l'impression d'être avec une partie de lui-même aux côtés de cette jeune femme. Il ne savait pas pourquoi elle l'attirait autant, ni même pourquoi il avait constamment envie de la toucher; passer ses doigts dans ses cheveux ébènes si soyeux. Il éprouvait un incompréhensible élan de tendresse envers elle. Quelque chose que le Spencer que tout le monde connaît n'aurait même pas avoué. Elle lui adressa un simple sourire et il se demanda pourquoi elle avait cet air qu'il ne savait pas déchiffrer.

- Pour faire simple, disons que je suis une personne qui te fait douter de tes certitudes au sujet des femmes. Je ne peux pas t’affirmer que nous soyons amis, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Je ne peux pas te dire ce que je suis pour toi parce que toi seul le sait. Encore une bonne raison de retrouver la mémoire, pas vrai?

Il hocha la tête, quelque peu pensif. Quelles étaient ces certitudes dont elle parlait? Que ressentait-il envers les femmes pour qu'elle puisse le faire douter sur ces certitudes inconnues? Toujours plus de questions se bousculaient dans sa tête d'albinos, mais aucune réponses ne venaient les éclaircir. Pendant un instant, il eut des frissons glaciaux. Il avait un étrange pressentiment. Le même que lorsque la fillette se montrait le bout du nez. Cependant, Spencer avait trop peur de tourner la tête afin de constater sa présence ou non derrière eux. Il aimait mieux se concentrer sur Gretel que d'écouter son instinct pourri de schizophrène. Ce qui était un très grand pas dans la bonne direction pour retrouver sa rationalité. C'est fou à quel point la situation peut paraître banale, alors qu'au fond, c'était une solide guerre contre une maladie mentale à laquelle aucun remède n'existait. Une maladie que l'albinos possédait depuis le début de sa vie.

Spencer se contenta de regarder le pauvre sourire de Gretel alors qu'elle empoignait des vêtements de nuit. Elle posa ses mains sur ses épaules pour qu'il tourne son corps vers elle et elle l'aida à s'habiller avec tellement de délicatesse que les questions qui brûlaient la tête de Spencer se firent plus vives. Il avait l'impression que la réalité était beaucoup plus complexe que sa vie inventée. Au moins, pendant sa folie, il n'avait à se soucier que de courir et fuir ses visions d'horreur. C'était tellement simple qu'il ne pouvait ressentir que de la peur. Une peur complètement viscérale qui pourrait mener au suicide d'une personne saine d'esprit la ressentant. Cependant, Jared était loin d'être sain d'esprit. À des milliers de kilomètres, même.

- Concernant les décharges électriques, je t’avoue que j’ignore moi-même de quoi il s’agit. Elles avaient redoublés quand on avait dormis ensemble donc je présume que c’est lié à l’attraction de nos corps. Ce n’est pas désagréable pour moi alors j’essaie de ne pas y faire attention. Je ne sais pas vraiment.

Elle non plus ne savait pas trop ce que ça signifiait, mais Spencer resta accroché sur le fait que cela signifiait une attirance indéniable. Ce ne leur était pas désagréable, alors était-ce pour ça que les deux avaient tendances à ignorer lesdites décharges électriques qui leur traversaient le corps à chacun de leur contact? Il y avait trop de questions et pas assez de réponses.

- Non, je te rassure, il ne s’est rien passé. On a juste dormis dans le même lit. Je ne suis pas ton genre.

Il se doutait qu'elle mentait. Car même dans sa folie de moins en moins forte et présente, il pouvait affirmer le contraire. Elle était belle et bien son genre quoi qu'il ne savait pas du tout comment elle agissait en temps normal avec lui. Il avait l'impression étrange qu'ils ne s'entendaient pas toujours très bien, mais que leur attirance était trop forte pour être ignorée. Même si elle l'était tout de même parce que Spencer et Gretel sont trop cons pour écouter leurs sentiments, voyez-vous. Il se rendait compte qu'il ignorait non seulement plusieurs choses, mais que toutes ses questions qui lui percutaient la tête lui faisait avoir des pensées un peu plus rationnelles. Il la regarda se lever pour aller se changer et observa son corps alors qu'elle se dévêtait pour se revêtir par la suite. Il ne comprenait pas cette logique pourtant bien simple. Pourquoi enlever ses vêtements pour en mettre d'autres alors qu'elle pourrait garder ceux qu'elle a sur le dos? Les pensées de Spencer se bousculent dans sa tête confuse.

- Oh, au fait, j’ai quelque chose pour toi. Tu n'arrivais pas à t'en passer.

L'interpellé fronça les sourcils en penchant légèrement la tête sur le côté. Qu'allait-elle bien lui donner? Gretel traversa la chambre pour farfouiller dans un sac et revenir avec une boîte à la main. Cela lui était étrangement familier, mais il ne réussissait tout simplement pas à mettre le doigt sur ce que c'était. Elle revint s'asseoir près de lui et replaça son bonnet de nuit avant de lui tendre ladite boîte. Lorsqu'il prit l'objet, il se figea. Des cigares à la cerise. Il se souvint qu'il en fumait pour une raison quelconque. Il sentit le lit bouger comme Gretel se replaçait d'une autre façon,m ais son regard resta accroché à la boîte de cigare à la cerise. Il avait l'étrange sensation qu'il devait en fumer un, même s'il ne savait pas comment fumer une telle chose. Mais il se dit que s'il n'y pensait pas, ça se ferait tout seul.

- Tu as des questions sur un truc en particulier? Je suis là pour t’aider donc n’hésites pas. Je le fais parce que je le veux, pas parce que j’ai pitié. En revanche, je risque de ne pas pouvoir te donner beaucoup d’informations, nous n’étions pas très…proches. Mais je pense que tu devrais tenter de trouver tes propres réponses.

Il n'avait pas du tout écouter ce qu'elle avait dit. Il tenait quelque chose. Une chose susceptible de le faire revenir dans la réalité. (Puisqu'il ne faut pas oublier qu'il se servait de ses cigares pour rester ancré dans la réalité et ne pas partir dans la folie.) Spencer se leva brusquement et fouilla un peu partout dans la chambre afin de trouver du feu. Il ne savait pas vraiment ce qu'il cherchait, mais il laissa aller son corps sans réfléchir à ce qu'il faisait. C'était comme un instinct pour lui. Au bout d'un moment, il trouva ce qu'il cherchait après avoir regardé dans le sac de Gretel. Il retourna près de la jeune femme sans pour autant lui donner d'attention. Il ouvrit la boîte pour en sortir un simple cigare. Pour le coup, la louve avait bien choisit puisque ceux-ci étaient déjà prêts à être fumés alors que ceux que Spencer achètent ne le sont pas. Par instinct, il coinça le cigare entre ses lèvres et alluma celui-ci. Il inspira un bon coup la fumée et tous ses muscles se détendirent d'un seul coup. Il ferma les yeux en ressentant une étrange sensation de bien-être.


J'ouvris les yeux pour voir une chambre que je ne connaissais pas et cela me fit flipper. Je sursautai violemment en laissant tomber mon cigare au sol. Mon cigare? Je ne me souviens pas de ce que je fiche ici ni de pourquoi je suis en train de fumer. La dernière chose que je me souviennes, c'est d'être entré dans l'hôpital psychiatrique avec l'intention de mettre un certain frein à ma folie. Ce n'est que lorsque je tournai la tête et que je vis Gretel que tout me revint en mémoire d'un seul coup, me faisant basculer à bas du lit. Mon corps s'étendit de tout son long au sol et je sentis mon coeur battre la chamade. J'avais totalement dérapé. L'oeil écarquillé, je ne réussissais pas à reprendre mon calme. Pourtant, j'avais un cigare aux lèvres quelques instants plus tôt, ça aurait dû me garder calme, mais le fait est que j'avais péter un câble et ça avait failli être pour de bon, cette fois. Mon corps se mit à trembler et je tentai de me relever sans grand succès. Après un petit moment, je réussis à revenir sur le lit et je jette un regard que je suis sûr d'être affolé vers Gretel.

- Gretel, bordel de merde, je flippe grave, là.

Je ne savais pas quoi dire d'autre, car je n'arrivais pas à me faire à l'idée qu'elle m'ait vu aussi vulnérable. Me souvenant de tout, j'éprouvais une certaine honte d'avoir été aussi dépendant d'elle pendant ma crise. Surtout à cause du fait que je ne suis pas dépendant de nature et que c'est de Gretel dont on parle ici. Je m'approchai un peu trop brusquement de la jeune femme pour poser mes mains sur ses épaules, en proie à une anxiété grandissante. J'ignorai la vague de décharge électrique dans mon corps à son contact pour la secouer légèrement. Mon regard était planté dans le sien, mais je n'étais pas capable de déchiffrer ce que son regard voulait dire. Je ne savais pas non plus quoi lui dire d'autre. Alors je dis la première chose à laquelle je pensai.

- Putain, t'étais pas obligé d'endurer tout ça pour m'aider. Mais je veux te remercier de l'avoir fait. Qui sait, si tu n'avais pas été là, j'aurais peut-être...

L'idée m'effrayait tellement que je ne finis pas de la dire. En ce moment, j'avais le profil exact du mec qui panique et qui est incapable de se calmer.
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Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Ven 17 Juil 2015, 00:59

The crazyness is hurting you
Dracula & Chain

Insanity has taken over

Elle arqua un sourcil lorsqu’elle le vit tourner dans la chambre à la recherche d’elle ne savait trop quoi. Elle ne prit pas le temps de lui demander. Pour la première fois de la soirée, il faisait quelque chose seul. La boite de cigares avait provoqué une réaction chez lui. Elle en était tout à fait consciente. En revanche elle ne savait pas quoi. Elle s’en voulut tout à coup de la lui avoir donner, doutant de ses bienfaits. Peut-être que ca lui avait rappelé un mauvais souvenir. Elle ne savait pas trop. Mais à chaque fois qu’elle l’avait rencontré, il avait toujours ses cigares sur lui. Elle s’était dit que peut-être que si elle les lui offrait, il retrouverait une part de ce qu’il avait perdu. Peut-être qu’elle avait eu tort. Trop de peut-être. Pas assez de réponses. Elle le suivit du regard tandis qu’il avait l’air complètement perdu et fronça les sourcils lorsqu’elle l’aperçut fouiller dans son sac. Elle n’avait rien à cacher mais elle ne voyait pas du tout ce qu’il pouvait bien y chercher. Il n’allait rien trouver à pars des clés, des cartes, peut-être un paquet de cigarette et un…briquet. Le temps que cette dernière idée parvienne à son esprit, il avait déjà allumé son cigare. Elle ne comprenait plus rien. Pas plus de cinq minutes auparavant, il pouvait à peine tenir debout seul et voilà que sa première action était de s’allumer un cigare. Elle ne savait pas encore si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Mais elle espérait que ce soit la première option.

Spencer avait ses démons, Chain avait les siens. Elle se souvenait avoir lu quelque chose à leur sujet un jour. Elle en comptait trois. Mais le plus important était le dernier. C’était celui qui lui avait toujours donné l’impression d’être son ami. Celui qui la hantait jour et nuit alors qu’elle ne voulait juste qu’il disparaisse. Il lui murmurait ce qu’elle avait envie et besoin d’entendre. Il était toujours là pour l’aider à tenir lorsqu’elle était sur le point de tomber. Il avait été avec elle pendant toute cette soirée et pendant toute sa vie. Il ne la lâchait jamais, lui donnant l’impression d’être dépendante de lui. Il lui donnait l’impression d’être son meilleur ami. Lui assurait que tout allait bien se passer, que tout allait se régler. Quelques temps plus tard, tout volait en éclat. Il mentait souvent. Elle le savait. Pourtant il était comme un serpent. Il vivait en elle et refusait de mourir, laissant son venin voyager dans son sang et à travers son corps pour la nourrir de son poison. Oui, l’Espoir est souvent un démon très perfide. Pourtant elle n’aurait pas put survivre sans lui. Des fois il l’abandonnait mais la plupart du temps il était présent. Des fois il lui faisait des fausses joies et des fois il la récompensait. Cette fois-ci, il semblerait qu’il se soit décidé de faire une bonne action.

Elle ne comprenait pas ce qui arrivait à Jared. Elle pencha légèrement la tête sur le côté pour le regarder lorsqu’il alluma le cigare pour le coincer entre ses lèvres.  Elle avait l’air d’une enfant avec ses sourcils froncé et son air songeur. Elle allait le laisser finir sa crise encore un peu pour voir où tout cela menait. Elle eut un soudain mouvement de recul lorsqu’il sursauta. Le cigare rejoignit le sol. Quelque chose n’allait pas, visiblement. Une nouvelle crise ? Elle regarda autour d’elle. Pourtant il n’avait pas l’air aussi horrifié que quelques heures plus tôt. Il avait presque l’air d’avoir retrouvé des couleurs. Elle n’eut même pas le temps de lui demander si tout allait bien, il disparut de son champ de vision. Poussant un petit cri aigu, elle se mit à plat ventre sur le lit pour pouvoir regarder le sol où il était allongé.  Elle ne comprenait plus rien. Elle pouvait voir les mains de Spencer trembler mais s’il avait été en crise, il serait dans un coin de la chambre ou rouler en boule. Elle se redressa pour le laisser s’asseoir à nouveau près d’elle lorsqu’il sembla retrouver ses esprits. Quelque chose lui échappait et ce fut confirmé lorsqu’elle capta son regard affolé.

Gretel, bordel de merde, je flippe grave, là.

Ce fut à son tour d’écarquiller les yeux. Elle n’avait pas besoin d’entendre plus, il était de retour. Mais bizarrement, elle ne ressentait encore rien par rapport à cela. Soulagement, joie, peur, elle n’en avait aucune idée. Elle ne réalisait pas encore que d’une certaine façon, elle était arrivé à le sortir de sa folie. Elle ignorait combien de temps cela allait durer. Elle perdait sûrement de précieuses minutes mais elle ne pouvait réfléchir en ce moment. Elle fut tirée de force de ses pensées lorsqu’il se mit à la secouer. Elle battit des cils plusieurs fois de suite pour reprendre contact avec la réalité. Est-ce qu’elle l’avait vraiment retrouvé où est-ce qu’elle commençait à perdre les pédales elle aussi ? Cela aurait été trop beau pour être vrai. Ils allaient le reprendre avant même qu’elle ne puisse parler. Elle allait le perdre à nouveau, c’était certain. Il fallait toujours qu’elle soit pessimiste. Après une soirée comme celle-ci, elle ne faisait quasiment plus de différence entre la réalité et ce qui provenait de ses cauchemars. Il lui avait semblé qu’on testait ses limites pour voir combien elle pouvait en durer. Elle avait atteint les limites sur ce coup. Mais après tout peut-être que ses efforts n’avaient pas été vain.

Putain, t'étais pas obligé d'endurer tout ça pour m'aider. Mais je veux te remercier de l'avoir fait. Qui sait, si tu n'avais pas été là, j'aurais peut-être...

Elle posa ses doigts sur la bouche de Jared pour qu’il se la ferme. Ta gueule. Juste ta gueule. Elle n’avait aucune envie d’entendre la fin de sa phrase. Elle ne voulait pas qu’il gâche ce moment. Il était enfin de retour. Elle n’arrivait tout simplement pas à y croire. Fini, la folie et la transe. Pas totalement, elle le savait. Il allait avoir des séquelles, sûrement. Mais sur le coup, elle s’en foutait. Elle sentit sa gorge se serrer lorsqu’elle reconnu l’éclat dans son œil. Eclat qu’elle pensait ne jamais pouvoir revoir. Ses mains se posèrent sur ses joues tandis que son regard scrutait les traits de son visage pour tenter de comprendre ce qu’il venait de se passer. Sa voix avait l’effet de l’adrénaline. Fini de rêver, elle était bien consciente de ce qui était en train de se passer, à présent. Et elle comptait bien le faire comprendre à Spencer. Pas question qu’il déconne à nouveau. Elle serait là pour  lui foutre une claque s’il lui disait voir une fille sans yeux.

Est-ce que ça va? Est-ce que tu te sens bien? Tu sais qui tu es au moins? Putain Spencer j’ai eu tellement peur.

Ses mains quittèrent son visage quand elle mit ses bras autour de son cou pour qu’il la prenne dans ses bras. Dans son élan de franchise, elle avait complètement oublié les limites qu’elle s’était posée. Ca ne lui importait plus. Elle avait failli le perdre. Elle avait été à deux doigts de le perdre. Et cette expérience quoi que très traumatisante avait réussit à lui faire prendre conscience de son attachement pour lui. Un peu. Juste un tout petit peu. Mais c’était déjà pas mal. Elle se mordit la lèvre pour empêcher ses larmes de couler, profitant du fait qu’il ne puisse pas voir son visage pour prendre une longue inspiration. Elle ferma les yeux pour profiter de cette étreinte puis se décala de peu pour lui caresser la joue.

J’ai cru t’avoir perdu, espèce d’abruti.

Fallait pas exagérer non plus. On parle de Chain. Prise de conscience ou pas, elle resterait quand même la même. Elle laissa sa main retomber sur le matelas sans pour autant le quitter des yeux.

Cesse tes conneries, évidemment que si, il fallait que je t'aide. Tu ne peux même pas imaginer à quel point j’ai eu peur. Ne me refais plus jamais ça sinon c’est moi qui pète un cable. Plus jamais.

Sa voix se brisa vers la fin et elle secoua la tête pour reprendre ses émotions. Elle se pencha pour rattraper le cigare qui avant rouler sur le plancher et le lui tandis à nouveau. Elle n’avait jamais aimé ces saloperies mais elles avaient permis à Spencer de se retrouver. Alors s’il ne fallait que ça pour qu’il reste lui-même, elle veillerait elle-même à ce qu’il n’en manque plus jamais. Elle attendit que la boule qui lui tiraillait la gorge disparaisse avant de parler à nouveau.

Ca va aller, okay? Pas besoin de flipper, je suis là. Tu te souviens de ce qui s’est passé?

Elle avait besoin de réponse. Besoin de savoir ce qui avait provoqué sa crise pour veiller à ce que cela ne se reproduise plus. Mais elle avait surtout besoin d’entendre sa voix. Encore et encore. Juste pour s’assurer qu’il soit bien là et que ce n’était pas encore l’Espoir qui se foutait de sa gueule.
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mer 22 Juil 2015, 17:36

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Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi.  Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

Ce furent les doigts de Gretel qui me firent hésiter à dire la suite de ma phrase. Ça et le fait que je ne voulais pas y penser tellement l'idée m'effrayait. être condamné à vivre comme ça pendant le reste de ma vie n'était pas une option dans ma tête. Mais j'étais sujet à une schizophrénie complète depuis ma naissance sans pour autant que ça ne dégrade comme cela avait été le cas ces dernières semaines. Je ne savais même pas où je me trouvais, mes souvenirs étant flous. En général, je me souviens de ce que j'ai vu et j'ai conscience après coup que ça n'était pas réel, mais là, j'étais largué. Je me souvenais à peine d'avoir croisé cette femme pendant ma crise. Or, je devais toujours me souvenir d'elle. Pour une raison que j'ignore. Ou que je ne veux pas voir. Lorsque Gretel posa ses mains sur mes joues, je me figeai. En partie, parce que ça n'était pas son genre et en partie, parce qu'elle m'envoya ces éternels chocs électriques dans tout le corps. Elle me scrutait comme si elle n'arrivait pas à croire que je sois réellement là.

- Est-ce que ça va? Est-ce que tu te sens bien? Tu sais qui tu es au moins? Putain Spencer j’ai eu tellement peur.

J'aurais bien répondu si ses mains n'avaient pas quitté mon visage pour passer ses bras autour de mon cou. Sur le moment, je restai pantois à me demander à quel point je lui avait foutu la frousse. Puis je passai mes bras autour de son corps pour l'étreindre. Elle en avait besoin. Ça n'était pas difficile à comprendre. Elle avait elle-même fait le premier pas, ce qui voulait dire beaucoup de choses. Dont le besoin d'être réconfortée. Même si je ne pouvais pas la voir, je savais qu'elle était à la fois soulagée et sous le choc. Son inspiration s'était faite tremblante et même si je ne voyais pas son visage, je savais qu'elle avait les larmes aux yeux. Pourtant, je ne dis rien. Je ne lui fis même pas remarquer. Le moment aurait été trop mal choisit. Et je ne suis pas aussi con que ça. Alors je la laissai profiter de cette étreinte autant que moi avant qu'elle ne se décale pour caresser ma joue. Décidément, je l'avais mise dans tous ses états pour qu'elle agisse ainsi avec moi.

- J’ai cru t’avoir perdu, espèce d’abruti.
- Pardon.


C'est tout ce que je trouvai à répondre, malgré l'infime sourire qui étira mes lèvres à sa réplique. La voilà, la Gretel que je connais. Celle que... Je secouai légèrement la tête. Il ne fallait pas que je me laisse avoir. Au moins, elle restait elle-même. Ce que j'appréciais beaucoup. Elle laissa ensuite retomber sa main, mais sans pour autant me quitter du regard. Pour ma part, mon oeil rouge vif la fixait pendant que je me posais toutes sortes de questions que je vais vous épargner. J'suis gentil, avouez.

- Cesse tes conneries, évidemment que si, il fallait que je t'aide. Tu ne peux même pas imaginer à quel point j’ai eu peur. Ne me refais plus jamais ça sinon c’est moi qui pète un câble. Plus jamais.

J'entendis sa voix se casser et je faillis l'attirer de nouveau dans mes bras, mais je ne le fis pas. Je la laissai plutôt secouer sa tête pour qu'elle reprenne ses esprits elle-même. Elle tendit la main vers le cigare au sol que j'avais complètement oublié. Elle me le tendit, mais je ne le pris pas. Pas tout de suite, en tout cas. Je n'en avais pas envie. Pourtant, après quelques longues secondes, je le pris entre mes doigts fins et pâles. Mon regard était fixé sur cette chose. Oh, j'aimais toujours autant ça, mais moins que... Mais je n'avais pas envie de fumer en ce moment. Certes, il avait été commencé, mais je pouvais toujours le fumer plus tard.

- Ça va aller, okay? Pas besoin de flipper, je suis là. Tu te souviens de ce qui s’est passé?

Lorsque sa voix parvint à mes oreilles, je levai le nez vers son visage. Je secouai la tête. Si je me souvenais de ce qui s'est passé? Non. Rien. Nada. Je n'avais aucun souvenir net de ces dernières semaines. Tout se bousculait dans ma tête sans pour autant être moins flou. C'est comme si je me trouvais sous l'eau à observer mes souvenirs défiler sans que je ne puisse les identifier.

- Je ne me souviens de rien, Gretel. Il n'y a rien de ces dernières semaines que je ne me souviennes. Ça me fait flipper grave, tu comprends pas? Il y a une partie de ma vie que je ne me souviens déjà pas, je ne veux pas que ça recommence...

Oh! Déballes donc ta vie tant que tu y es, Spencer! Bravo! Y'avait personne qui savait ça et maintenant, je viens de le dire par mégarde à Gretel. Seriously? J'suis le pire des imbéciles.

- Oublies ça. Je suis désolé de t'avoir fait peur comme ça. Voilà pourquoi tu ne devrais pas être dans ma vie... On s'était bien dit qu'on ne se reverrait plus, non?

J'eus un sourire triste et détournai le regard. Je ne voulais pas la blesser encore plus. Je veux qu'elle soit heureuse et elle ne peut pas l'être avec moi dans son entourage. C'est la dure réalité. MA dure réalité. Je rallumai mon cigare et le coinçai entre mes lèvres pour m'enlever ce goût amer dans la bouche. Celui de la réalité.
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Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mer 29 Juil 2015, 01:37

The crazyness is hurting you
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Il s’était excusé. Il l’avait vraiment fait. Elle n’aurait jamais cru vivre assez longtemps pour entendre Spencer dire une chose pareille. Mais c’était arrivé. Elle ne comptait pas lui demander de répéter. Elle avait bien entendu. Elle ne comptait pas l’oublier. Elle se sentait presque mal de le faire passé pour fautif. Elle savait qu’il ne l’était pas. Il ne contrôlait pas ses visions. Si c’était le cas, il n’en aurait jamais. Elle avait eu le même problème avec son pouvoir, au début. Un simple contact lui suffisait à voir des images qui ne lui appartenaient pas. Elle savait ce que c’était que de voir des choses que personne d’autre ne voit. De ne pas pouvoir s’en débarrasser. D’être hantée toute sa vie par ses images qui ne vous lâchent jamais. Elle comprenait. Et c’était sûrement l’une des raisons pour lesquelles elle n’avait pas encore quitté cette chambre et abandonné Spencer. Elle planta son regard dans le sien lorsqu’il leva la tête vers elle. Elle écouta ses paroles sans broncher, tentant de suivre le fil de ce qu’il tentait de lui expliquer. C’était compliqué. Trop d’évènements en une seule et même soirée, l’esprit de Chain commençait à dérailler. Elle commençait à se fatiguer et ce que lui disait le fils d’Arès ne l’aidait pas du tout à garder l’esprit clair.

Il ne se souvenait de rien. Elle considéra ça comme un problème puis remit en cause ses pensées. Ca pouvait ne pas être aussi négatif. Vu ce qu’elle avait capté de ses souvenirs, ça tombait bien qu’il ne se rappelle pas de toutes les choses horrifiantes qu’elle y avait vu. Plusieurs questions se bousculaient dans son esprit après les révélations qu’il semblait donner au fur et à mesure qu’il parlait. Ils n’avaient jamais discuté de ça. Elle évitait de parler de sa vie. Elle refusait de partager sa tragédie. Elle considérait donc cela comme déplacé de chercher à connaître celle des autres. Mais des fois il lui arrivait de deviner seulement en voyant le comportement actuel des personnes. Néanmoins avec Spencer, c’était caduc. Elle ne comprenait rien avec lui. Ce n’était pas de la logique. Ca la frustrait autant que l’énervait. Mais elle ne laissa rien paraître. Elle avait compris que Spencer était une personne complexe mais elle l’était tout autant. C’était pour cela qu’ils avaient créé un certain genre de lien dont la nature lui était encore inconnue. Mais pour le moment, ça lui était égal. Elle ne considérait pas sa mission terminée tant que Spencer ne se sentait pas mieux. Elle n’aimait pas les choses faîtes à moitié.

Mais ce qui suivit mit à terme à tout ce qu’elle s’était dit auparavant. Dès que ses dires arrivèrent à son cerveau, elle eut un soudain mouvement de recul. Elle eut besoin de quelques secondes pour réaliser que ce qu’il venait de dire l’avait atteinte. Blessé. Elle fronça les sourcils et quitta le lit pour s’éloigner de lui de quelques mètres. Faisant les cents pas dans la pièce en se mordant la lèvre inférieure, elle tentait de remettre ses émotions en place. C’est-à-dire dans le congélateur où était leur place initiale. C’était l’un des pires moments de doute qu’elle n’avait jamais enduré. Elle en savait plus quoi faire et cela pouvait se lire sur ses traits inquiets. Elle savait ce qui l’attendait si elle décidait de rester pour prendre soin de lui. Son départ en revanche signerait à jamais la fin de leur relation. Deux parts d’elle-même étaient en train de s’arracher et cela provoquait une douleur jusque là inconnue. Elle s’arrêta quand le tournis s’installa pour la prévenir qu’elle bougeait trop. Elle se tourna vers Spencer pour poser son regard sur lui. Regard aussi brisé que le verre qu’elle avait fait tomber la fois où elle avait passé la nuit chez lui.

Très bien, tu as peut-être raison après tout.

Sa voix ne laissait paraître aucune onde d’émotion. Traversant la suite pour rejoindre la porte, elle s’arrêta face à elle pour prendre une longue inspiration, consciente de ce qu’elle était sur le point de faire. Elle ouvrit la porte avant de se placer à côté, bras croisés sur sa poitrine. Elle leva ses sourcils, un faux sourire narquois étirant ses lèvres.

Peur ou pas, souffrance ou pas, cela ne concerne que moi. Tu ne veux pas de moi dans ta vie, c’est compréhensible. Mais le problème c’est que je veux de toi dans la mienne.

Elle fit claquer la porte d’un coup de pied. Assez fort pour réveiller tout l’étage. Elle se foutait d’avoir des problèmes, là. La seule chose qu’elle ne voulait pas c’était perdre Spencer une seconde fois. Son sourire disparut pour faire place à une mine beaucoup plus sérieuse. Chain était d’ordinaire une personne très calme. Mais quand on lui tapait sur le système, les choses pouvaient rapidement se compliquer pour la personne concernées. Néanmoins cette fois-ci, elle était tout sauf énervée. De son pas naturellement assuré, elle rejoignit Spencer et osa une chose qu’elle n’aurait jamais fais avant cette soirée là. Elle s’assit sur ses genoux et mit ses bras autour de son cou. Un sourire étira ses lèvres tandis qu’elle le détaillait du regard. La franchise avait toujours été sa meilleure amie mais avec Spencer, elle l’abandonnait. Ce soir néanmoins, elle allait faire un effort surhumain.

Que tu le veuilles ou non, après ce qui s’est passé ce soir, je ne te lâche pas avant que tu ais retrouvé une certaine stabilité. Stabilité que tu n’as pas, pour l’instant. Néanmoins, si tu veux que je disparaisse de ta vie, dis le moi tout de suite, tu ne me reverras plus jamais.

Pas une onde de sarcasme dans sa voix. Elle était très sérieuse. Elle lui laissait le choix. Elle ne lui imposait rien du tout. Elle ne pouvait pas rentrer de force dans sa vie. Elle savait que cela allait avoir plusieurs répercussions sur la sienne, surtout vu ce qu’elle prévoyait s’il décidait qu’il voulait qu’elle reste. Il allait devoir lui faire confiance, au dépend de leur relation. Parce qu’il était clair que tout allait dérailler. Son cœur battait tellement fort qu’elle eut presque l’impression qu’il pouvait l’entendre. Son regard rubis rejoignit le sien, essayant de deviner ses pensées. Chain ne prenait jamais de risques. Surtout quand elle savait qu’elle pouvait perdre le contrôle de ce qui allait suivre. Mais Spencer faisait qu’elle remettait en cause certains de ses principes. Tout dépendait donc de lui. Leur futur était entre ses mains.
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mer 29 Juil 2015, 17:42

The crazyness is hurting you
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feat.
Chain « Gretel » Grimm-A.


 

 



 

 

Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi.  Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

Mes paroles l'avaient blessée. Ça se voyait clairement dans le mouvement de recul qu'elle eut et sur son visage. Elle était en proie au doute, je pouvais le voir sur son joli visage inquiet. Je n'avais pas voulu la blesser en disant qu'elle ne devrait pas être dans ma vie, car je croyais qu'elle ne voulait pas en faire partie. Mais sa réaction me prouve le contraire. Je ne sais plus quoi penser. C'est elle qui, au départ, ne voulait pas me revoir. De ce que je me souviens, c'est elle qui m'a repoussé dans la bibliothèque. Je me sentais une fois de plus très con. Pourquoi est-ce qu'il faut toujours qu'elle remette en doute ce que je pense? Sa bouche disait une chose tandis que son corps disait le contraire. Je ne savais plus sur quoi me baser à la longue. Mais Gretel est une personne complexe, je le sais déjà. Probablement tout aussi complexe que je peux l'être. Elle était maintenant debout, à faire les cents pas dans la chambre. Elle semblait tiraillée par quelque chose dont j'ignorais la nature. Ça avait sûrement un rapport avec mes paroles précédentes.

- Très bien, tu as peut-être raison après tout.

Elle lâcha ça de but en blanc et je restai estomaqué qu'elle approuve mes dires. Je crois que l'on pouvait voir sur les traits de mon visage fin que sa réponse ne me plaisait pas du tout. C'en était même très loin. Ma poitrine se serra et je pinçai les lèvres en tentant d'ignorer cette douleur dont je voulais ignorer la raison. Je levai les yeux vers elle en ignorant le moment où je les avais baissé pour la suivre du regard alors qu'elle traversait la chambre. Elle allait vers la porte. Une pensée horrible me traversa l'esprit: elle allait me foutre dehors. Gretel ouvrit la porte et se plaça à côté d'elle, les bras croisés sur sa poitrine. Je bougeai sur le lit. J'étais maintenant assis face à la porte, ne me résignant pas à partir. Je ne voulais pas. Mon corps me criait que je ne pouvait pas faire ça. Il me faisait mal. Une douleur que je n'avais jamais ressentie. J'observai son sourire narquois aux fausses connotations et espérai qu'elle allait prendre la parole, même si c'était pour me dire de dégager.

- Peur ou pas, souffrance ou pas, cela ne concerne que moi. Tu ne veux pas de moi dans ta vie, c’est compréhensible. Mais le problème, c’est que je veux de toi dans la mienne.

Mon coeur se serra. Elle pensait vraiment que je ne voulais pas d'elle dans ma vie, alors que c'était totalement faux. D'une autre part, j'étais rassuré qu'elle veuille de moi dans la sienne. Je sursautai lorsqu'elle fit claquer la porte de la chambre avec force. Ce simple geste fit accélérer les battements de mon coeur. Puis je remarquai sa mine sérieuse, alors que son regard me détaillait. De sa démarche assurée, elle me rejoignit et fit une chose que je n'aurais jamais cru la voir faire. Gretel s'assit sur mes genoux en passant ses bras autour de mon cou. Mon coeur rata un battement et mon souffle se prit dans ma gorge. Je vis un sourire étirer ses lèvres alors que son regard rubis me détaillait. Je ne savais pas quoi faire ni comment réagir à ça. Ce qui était un exploit en soi. Je ne suis jamais pris au dépourvu, mon tact était trop bon pour ça, mais en ce moment, c'était différent. Gretel était la seule personne à me faire cet effet-là. Et je la maudissais intérieurement. Alors je fis la seule chose possible: je passai mes bras autour de sa taille.

- Que tu le veuilles ou non, après ce qui s’est passé ce soir, je ne te lâche pas avant que tu ais retrouvé une certaine stabilité. Stabilité que tu n’as pas, pour l’instant. Néanmoins, si tu veux que je disparaisse de ta vie, dis le moi tout de suite, tu ne me reverras plus jamais.

J'eus un rire amer, vide de toute émotion. Si elle ne voulait vraiment pas me lâcher avant que j'aie retrouvé une certaine stabilité, elle en avait pour toute la vie. Je ne serai jamais stable mentalement. Plus le temps avançait, moins j'étais stable. Ma maladie mental ne pouvait qu'aller en se détériorant ou en restant au même niveau, mais dans les deux cas, je ne serai jamais une personne stable. Malheureusement pour moi. Je plantai le regard de mon unique oeil dans le sien et reprit mon sérieux. Je la fixai comme ça un bon moment. Assez pour rendre mal à l'aise n'importe qui.

- C'est toi qui ne voulait pas de moi la dernière fois, je te rappelle. Tu me sors une fois que c'est mieux que je ne sois pas dans ta vie et maintenant, tu changes d'idée? Laisses-moi rire.

Je ne dis rien de plus, la laissant mijoter. Je pourrais tout foutre en l'air et partir comme un voleur, prétendant que je ne l'avais jamais connu. Je pourrais aussi faire en sorte qu'elle reste près de moi pour toujours. En gros, j'avais notre futur entre mes mains et je voulais être sûr de mon coup avant de décider quoi que ce soit. Pourtant, mes pensées me ramenaient toujours au même point: je la voulais dans ma vie tellement fort que ça me faisait mal. Elle disait me vouloir dans sa vie, mais je n'étais jamais sûr de rien avec elle. Je pris une mine faussement triste, mais pas trop. Assez pour que ce soit crédible.

- Je crois que...

Je secouai la tête en baissant les yeux, puis quelques secondes après, sans lui laisser de temps, j'avance mon visage vers elle pour capturer ses lèvres des miennes. Bordel, je ne pensais jamais dire ça, mais ça m'avait manqué. Le doux contact de ses lèvres sur les miennes, je ne m'en lasserai jamais, je crois. Mon oeil se ferma afin de profiter de ce baiser. Les battements de mon coeur se faisaient plus rapide et mes bras la serrait contre moi. Je ne voulais pas qu'elle parte. Peut-être qu'au fond, j'avais peur qu'elle me rejette à nouveau. Le baiser était à la fois doux et rassurant, mais il ne tarda pas à devenir plus fougueux. Je m'éloignai avant de manquer de souffle et esquissai un léger sourire en ouvrant mon oeil.

- Je te veux dans ma vie, Gretel, même si tu ne devrais pas y être, car je ne serai jamais quelqu'un de stable. Le mieux pour toi serait de disparaître de ma vie avant que ça ne dégénère, mais je ne veux pas. Je n'ai pas envie que tu disparaisses à tout jamais de ma vie. Maintenant, tu ne peux plus reculer. Plus comme avant. Tu m'as dis vouloir de moi dans ta vie, tu ne peux plus faire marche arrière.

Je ne sais pas pourquoi j'avais la crainte qu'elle me repousse après coup. Avec Gretel, je ne peux rien prévoir. Elle est imprévisible et ça me foutait la chienne. Mais peu importe si elle me rejetait à nouveau, ce n'est pas comme si je n'avais pas eu l'habitude au courant de ma misérable petite vie de schizophrène albinos...
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Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mer 29 Juil 2015, 23:29

The crazyness is hurting you
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Insanity has taken over

Elle s’en voulait déjà pour ce qu’elle faisait. Elle ne mentait pas mais pensait à peine ce qu’elle disait. Il n’aurait jamais accepté son aide si elle n’avait pas agi de la sorte. Il ne serait jamais stable. Il n’avait pas besoin de le lui dire. Elle le savait déjà. Mais elle pouvait tenter de faire en sorte qu’une crise aussi dangereuse que celle-ci ne se reproduise plus. Néanmoins, pour cela, il fallait qu’il accepte sa présence. Elle n’avait trouvé d’autre moyen que de lui faire croire qu’elle avait changé d’avis. Il lui arrivait d’être instable dans ses idées, elle aussi. Mais sur ce coup elle savait que sa présence avec elle devrait rester secrète. A moins qu’elle ne veuille aller le chercher chez Hadès après sa mort. Elle ne se moquait pas de lui. Elle voulait juste tenter de le protéger contre lui-même. Mais le plus dur serait de le protéger contre son entourage, à elle. Elle pouvait être plus cinglée que son frère, lorsque l’envie lui en venait. Mais aussi longtemps que Spencer serait avec elle, elle comptait bien jouer le rôle de la stabilité qui semblait lui être inconnue. Ses bras autour de sa taille lui prouvaient déjà que son coup de théâtre marchait à merveille. Son regard ne quittait pas le sien. Lorsqu’il secoua la tête pour baisser les yeux, elle eut envie de retrouver ce contact visuel qu’elle avait avec lui. Mais autre chose arriva, à la place.

Elle leva les sourcils lorsqu’elle retrouva le contact de ses lèvres. Elle avait pensé que ce genre de chose n’arriverait plus jamais. Cela risquait seulement de compliquer tout ce qui allait suivre. Sa première idée fut de se décaler. Mais elle n’en eut pas la force. Elle ne voulait pas le briser à nouveau. Et elle n’avait aucune envie de souffrir à son tour. Elle sentit son étreinte se resserrer et elle se redressa pour avoir un meilleur accès à ses lèvres et ainsi lui rendre son baiser. Elle ne le dirait jamais à voix haute mais cela lui avait manqué. Les yeux clos, la peau en feu et le corps parcouru de décharge électrique, elle gouta ses lèvres jusqu’à ce qu’il se décale. C’était une très mauvaise idée mais sur le coup, ça semblait plus bon que mauvais. Elle garda les yeux fermés quelques secondes lorsqu’il brisa le contact. L’atmosphère lui donnait l’impression que tout s’était suspendu et que ce qui allait suivre ne dépendait que de ce qu’il allait dire. Elle ne tarda pas à rouvrir les paupières pour lui présenter ses iris. Tout était toujours trop compliqué lorsqu’ils se retrouvaient dans la même pièce.

Je te veux dans ma vie, Gretel, même si tu ne devrais pas y être, car je ne serai jamais quelqu'un de stable. Le mieux pour toi serait de disparaître de ma vie avant que ça ne dégénère, mais je ne veux pas. Je n'ai pas envie que tu disparaisses à tout jamais de ma vie. Maintenant, tu ne peux plus reculer. Plus comme avant. Tu m'as dis vouloir de moi dans ta vie, tu ne peux plus faire marche arrière.

En fin, de compte, elle aurait préféré qu’il se la ferme. Elle le détestait tellement pour oser lui dire ça à la gueule. Elle le détestait pour lui dire ce qu’elle n’avait pas envie d’entendre, ce qu’elle n’avait pas envie de réaliser. Elle ne pouvait pas faire marche arrière. Elle en était consciente. Tout comme elle était consciente de tous les risques qu’elle prenait en restant près de Spencer. Tout les risque qu’elle lui faisait prendre, aussi. Ses mots sonnaient pour elle tout comme les trois mots qu'elle ne voulait jamais, jamais, jamaiiiiis entendre. Ses mains glissèrent jusqu’aux épaules du phénix où elles s’arrêtèrent. Elle fit bien attention à ne pas toucher ses blessures. Elle le fit tomber en arrière sur le matelas avec la plus grande délicatesse et se retrouva sur lui en quelques secondes. Position dominante. Il allait devoir l’écouter avant que ça ne déconne. Son geste n’avait pas été brusque, c’était tout le contraire. Elle rapprocha son visage du sien jusqu’à se que ses mèches noires lui caressent la peau du cou. Puis elle parla. Enfin.

Laisse-moi-t’aider. Ca va dégénérer. J’en suis certaine. Si ça n’arrive pas à cause de toi, ce sera à cause de moi.Mais je ne peux pas te laisser seul. Je te connais, tu es trop fier pour en parler à qui que ce soit et c’est trop dangereux. Alors sur ce coup je suis la seule sur qui tu peux compter et je ne compte pas te laisser tomber.

Pour accentuer ses dires, elle souffla sur le visage de Spencer avec une touche d’amusement. Ce soudain revirement de situation faisant qu’elle se sentait plus légère, tout à coup. Ou alors c’était juste le baiser. Dans tous les cas, les bras de Spencer encore autour de sa taille ne lui donnaient aucune envie de bouger. A l’aise la louve. Même si n’importe qui se serait fait des idées en les voyants allongés l’un au dessus de l’autre dans une chambre d’hôtel trop chère. Mais gardez vos idées de dépravés, voulez-vous.

Je sais que la stabilité mentale et toi c’est comme moi et les contacts physique. Pourtant regarde-nous. Avec toi, ça va mieux. Alors je suis sûre que ça ira mieux. Mais à certaines conditions. Tais-toi et écoute-moi.

Elle posa sa main sur ses lèvres avant même qu’il ne pense à lui répondre. Nope, sa voix la déconcentrait et l’empêchait de réfléchir comme il se devait. Donc il aurait fallu qu’il se la ferme. Là, on passait aux choses sérieuses. Jusque là, son rôle était joué à la perfection. Mais ce qui allait suivre restait assez compliqué vu ce qu’elle était sur le point de lui annoncer. Elle n’allait pas vraiment lui laisser le choix, en réalité. En l’acceptant dans sa vie, il avait accepté son aide. C’était tout comme. Elle retira sa main pour le laisser respirer lorsqu’elle jugea qu’il avait comprit qu’il ne devait pas parler. Un sourire étira ses lèvres sans même qu’elle ne s’en rende compte. Elle était curieuse de voir sa réaction.

Tu t’installes dans mon appartement en rentrant à Skyworld. C’est le seul moyen pour que je garde un œil sur toi en permanence sinon tu risques de repartir en crise et dans ce cas là je ne pourrais pas te sauver. Ne te fait pas d’idées, Black peut dormir avec moi mais tu prends le canapé.

Il fallait bien qu’elle rajoute sa touche d’humour pour lui rappeler que rien n’allait changer entre eux. Même si quelque chose s’était débloqué chez elle, ce soir là, elle n’en était pas encore tout à fait consciente. Mais elle allait sans aucun doute en prendre connaissance après quelques jours à vivre avec lui. Ils allaient se chamailler à tout bout de champs, surement vouloir s’entre tuer la plupart du temps, aussi. Elle savait ce que cela signifiait : elle allait devoir trouver un moyen de naviguer entre le bateau et son appartement sans que son frère ne se doute de rien. Elle n’allait en parler à personne et cela allait lui demander un effort considérable. Mais elle ne pouvait pas le faire seule. Cela ne pouvait pas venir de son côté seulement. Spencer devrait être présent pour veiller à ce qu’elle ne déraille pas complètement après quelques semaines à mentir, chose qu’elle ne faisait quasiment jamais, surtout aux personnes les plus importantes dans sa vie. Mais elle le faisait pour lui. C’était une raison plus que valable.  
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mer 05 Aoû 2015, 20:15

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Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi. Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

Gretel ne parlait pas, mais je voyais sur son visage qu'elle n'aimait pas ce que j'avais dit. Pas du tout, même. Mais ça, je le savais déjà. J'ai le don de dire aux autres ce qu'ils ne veulent pas entendre et elle devrait bien le savoir. Je regrettais presque mes paroles, car je m'étais un peu laissé emporter par les événements. D'ailleurs, ce baiser était une totale erreur. Même si elle n'avait pas fui sous le contact de mes lèvres sur les siennes, je savais que ça n'était pas une bonne idée. Bordel de merde, pourquoi ça tombe toujours sur moi, ce genre de choses? Tout est toujours trop compliqué avec moi. Peut-on simplement se haïr ou s'aimer qu'on en finisse? Malheureusement, ce n'est pas si simple. C'en est même très loin.

Je faillis soupirer, mais Gretel me poussa sur le matelas, mais sans pour autant être brusque. Elle était maintenant au-dessus de moi, dans une position totalement dominante. Je la laissai faire, parce que j'étais trop mal en point pour la repousser. Je risquais plus de rouvrir mes plaies qu'autres choses. Mon regard dans le sien, j'attendais qu'elle prenne enfin la parole. Avec ce silence prolongé, je savais qu'elle n'aimait pas notre situation. Nous sommes deux personnes complexes, alors ça ne peut pas être simple. En ce moment, j'avais envie de disparaître. D'échapper à son regard rubis si intense. De pouvoir ignorer ces décharges qui me traversaient le corps à son contact. De m'arracher le coeur pour ne plus ressentir ce pincement atroce. Je souhaitais presque ne l'avoir jamais rencontré...

- Laisse-moi-t’aider. Ça va dégénérer. J’en suis certaine. Si ça n’arrive pas à cause de toi, ce sera à cause de moi. Mais je ne peux pas te laisser seul. Je te connais, tu es trop fier pour en parler à qui que ce soit et c’est trop dangereux. Alors sur ce coup, je suis la seule sur qui tu peux compter et je ne compte pas te laisser tomber.

Sa voix me rappela à l'ordre et je sentis enfin ses mèches noires qui me chatouillaient le cou. J'étais tiraillé. Je savais déjà qu'elle ne me laisserait pas tomber, car elle est Gretel, tout simplement, mais je n'étais pas d'accord avec ce qu'elle disait. Sauf que je ne pouvais pas nier le fait que la seule autre personne capable de m'aider ne soit pas sur cette île. Mon frère et meilleur ami était la seule véritable personne capable de m'aider à ce que ça ne dégénère pas. Mais Gretel avait réussi à me ramener à l'ordre pendant mes crises. Je ne pouvais pas le nier. Alors oui, peut-être pouvait-elle m'aider, mais elle ne pouvait empêcher que ça ne dégénère. Personne ne le peut. Je suis malheureusement condamné à voir ma vie sombrer dans le gouffre de la folie...

Je sentis son souffle sur mon visage et je vis un peu d'amusement sur le sien. Peut-être se sentait-elle plus légère pour faire ce genre de choses. Pour ma part, j'étais loin de me sentir plus léger. Je me sentais plus lourd que jamais. Comme si un poids énorme pesait sur mon torse et m'empêchait de respirer correctement. J'étais certes bien avec elle, mais pas dans notre relation, quelle qu'elle soit. Ou peut-être que je ne suis juste pas bien avec moi-même.

- Je sais que la stabilité mentale et toi, c’est comme moi et les contacts physiques. Pourtant regardes-nous. Avec toi, ça va mieux. Alors je suis sûre que ça ira mieux. Mais à certaines conditions. Tais-toi et écoutes-moi.

Gretel posa sa main sur ma bouche avant que je ne puisse dire quoi que ce soit. Elle n'avait pas tord en affirmant qu'ensemble, ça allait mieux. Mais ça pouvait aussi aller mal. Mon oeil rouge sanguin la fixait et au bout de quelques instants, elle retira sa main. Pourtant, je ne pris pas la parole. Je ne fis que l'observer en attente de la suite. Un sourire étira ses lèvres sans que je ne comprenne pourquoi.

- Tu t’installes dans mon appartement en rentrant à Skyworld. C’est le seul moyen pour que je garde un œil sur toi en permanence sinon tu risques de repartir en crise et dans ce cas là je ne pourrais pas te sauver. Ne te fait pas d’idées, Black peut dormir avec moi, mais tu prends le canapé.

J'aurais pu sourire à sa réplique qui faisait d'elle ce qu'elle est, mais rien ne s'afficha sur mon visage. J'étais peut-être blasé, mais en réalité, j'analysais tout ce qu'elle avait dit. Je ne la comprenais tout simplement pas. Je laissai échapper un rire qui me laissa un arrière-goût d'amertume. Je ne sais pas pourquoi je réagissais comme ça. Peut-être parce que je me sentais piégé. Je ne voulais plus qu'elle m'aide tout d'un coup. Sauf que je ne pouvais pas revenir en arrière, tout comme elle.

- Tu veux vraiment que je m'installe chez toi, Gretel? Et si ton frère passes dire bonjour de façon improviste? Tu seras capable de lui mentir pendant des semaines entières? Ne me fais pas rire. Ce mec est ton jumeau et il paraît que les jumeaux savent quand l'autre ment. Tu as beau le faire pour moi, mais pourquoi tu te donnes tout ce mal pour une personne que tu considères que tu ne désires même pas avoir dans ta vie? Ou en tout cas, pour une personne que tu dis vouloir dans ta vie, mais que tu ne le penses pas.

Jeter les faits à la figure des autres, c'est ce que je fais de mieux. Bon, ça m'attire très souvent des ennuis, mais je m'en fiche. Autant dire la vérité.

- J'aimerais savoir. Je suis quoi pour toi? Le sais-tu, au moins?

Le poids sur mon coeur s'alourdissait à mesure que je parlais. Je devais l'enlever de là. Je ne pouvais plus le supporter. Alors je l'attirai à moi afin qu'elle soit totalement couchée sur moi et je roulai dans la seconde qui suivit. Puis je me levai et fis quelques pas dans la pièce en grognant de mécontentement. En réalité, je ne savais pas vraiment pourquoi j'étais furax. J'empoignai mon cigare déjà entamé pour le rallumer et inspirer la fumée un bon coup. Le tout sans jeter le moindre coup d'oeil à la femme sur le lit. Je n'avais pas envie de ressentir ça à chaque jour que je serais chez elle. De la frustration, mais aussi du désir. Je l'avais compris quand elle s'était assise sur moi. Mais à l'inverse de cette garce, j'étais capable de me l'avouer. Après quelques instants de silence, je me tournai enfin vers elle pour planter mon regard dans le sien.

- Je dormirai sur le canapé, car autrement, je finirai par faire des choses que je regretterai à coup sûr. Si tu te crois assez forte pour faire ça, ce dont je doute, alors je le ferai. Mais ne viens pas mettre le blâme sur moi par la suite.

Je m'approchai d'elle à grandes enjambées pour finalement avoir mon visage à un pouce du sien. Mon regard scruta le sien et je me mordit les lèvres.

- Mais jures-moi que ça ne te rendra pas folle. J'ai pas envie de déconner sur ce coup, Gretel. Si mentir t'est trop insupportable, tu me le dis et je fiche le camp. C'est la seule condition pour que je te laisse m'héberger aussi longtemps.

Je me reculai enfin et pris le temps de finir mon cigare avant de soupirer et de passer ma main dans ma chevelure blanche comme la neige. J'allai dans la salle de bains pour éteindre mon cigare avec de l'eau avant de le jeter dans la poubelle. Puis je fermai la porte, non pas avec violence, mais avec assez de force pour la faire claquer légèrement. Je m'adossai à la porte avant de me laisser glisser sur le sol dans un long soupir. Mes mains trouvèrent le chemin jusqu'à mon visage et je laissai les mèches glisser entre mes doigts à mesure que mes mains remontaient sur mon crâne. Bordel, je ne sais pas si je vais être capable d'habiter avec elle pendant des semaines. Car je me sens tout sauf bien en ce moment. Peut-être que je ne faisais que me cacher pour éviter de lui montrer ma douleur face à notre situation, mais aussi face à ma maladie mentale. Sur tout face à ma maladie mentale. Je n'étais pas prêt à lui montrer à quel point j'avais peur.
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Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Ven 07 Aoû 2015, 18:42

The crazyness is hurting you
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She is art. What the fuck do you expect from her, other than confusion, beauty and goddamn soul?


Il avait le don de l’énerver. Même dans les moments où elle laissait tomber ses barrières, il trouvait un moyen de lui foutre les nerfs. Inutile de se demander pourquoi elle les remettait en place à nouveau. D’entre eux deux, il était incontestablement le plus franc. Et accessoirement le plus con. Elle avait également une sacrée habitude de dire les choses en face mais contrairement à lui, elle savait quand ouvrir sa gueule et quand se la fermer. A ce moment là néanmoins, se la fermer aurait été une meilleure idée. Surtout vu ce qu’il allait dire. Son regard se durcit à l’entente des mots qu’il prononça. Le rouge rubis changea en une couleur beaucoup plus sombre qui ne laissait plus de doute à sa prochaine émotion : colère. Personne, littéralement personne n’avait le droit de parler de son frère. Surtout Spencer. C’était encore un sujet sensible et elle se remettait à peine de tous ces mois séparés de lui, elle refusait complètement d’entendre le phénix parler de son frère de manière aussi nonchalante au sujet d’une chose qui ne le concernait tout simplement pas. L’idée de mentir à son frère ne lui avait jamais traversé l’esprit. Elle comptait seulement ne pas lui en parler. Quelle blague, elle ne pourrait jamais mentir à Judas.

J’aimerais savoir. Je suis quoi pour toi? Le sais-tu, au moins?

Il lui posait des questions dont elle ignorait les réponses. Il lui mettait le doute. Il remettait en question ses principes et ses certitudes. Il chamboulait ses émotions. Elle détestait ça. Elle savait très bien ce qu’il représentait pour elle mais ce n’était pas le bon moment pour se l’avouer. Ni le moment, ni l’endroit. Elle préférait rester dans le déni. Elle n’acceptait même pas d’avoir quelqu’un qui détruisait ses barrières mais alors de là à lui dire dans la gueule ce qu’il était pour elle, alors là il pouvait toujours crever. Elle lui avait demandé une seule chose, c’était de se taire. Elle savait que si elle lui en donnait l’occasion, il gâcherait tout, comme d’habitude. Elle dû se mordre la langue pour ne pas perdre son calme. Plus ça allait, moins elle arrivait à garder ses nerfs sous contrôle, surtout quand il s’agissait de lui. Il avait cette manie de toujours vouloir la mettre face aux choses qu’elle ne voulait pas entendre. Elle cherchait la logique. Elle cherchait les réponses. Elle tentait de comprendre, comme à chaque fois. Mais elle n’aboutissait à rien. C’était totalement hors de contrôle, ça allait beaucoup plus loin que ce qu’elle ne voulait admettre.

Elle se laissa faire lorsqu’il se dégagea pour se relever. Elle s’assit sur le matelas comme il se devait avant de ramener ses genoux contre sa poitrine pour poser ses bras dessus. Elle avait pris la décision de ne pas se mettre en colère (pour le moment). Il n’en valait pas la peine. Mais s’il pensait une seconde qu’elle allait hésiter à le remettre à sa place, il se trompait. Néanmoins, elle remarqua sans grande difficulté que ses réactions étaient inappropriées. Il réagissait bizarrement. C’était quoi le problème si elle ne savait pas ce qu’il représentait pour elle ? Parce que lui savait, peut-être ? Elle eut un léger froncement de sourcil quand la possibilité qu’il ait des réponses qu’elle n’ait pas lui traversa l’esprit. A quoi est-ce qu’il pensait ? Qu’est-ce qu’il avait réalisé ? Il avait visiblement prit conscience de quelque chose dont elle ignorait totalement la nature. C’était d’ailleurs mieux ainsi. Elle était une bombe à retardement et elle ne savait pas s’il en avait conscience. Un seul faux pas de sa part et elle foutrait tout en l’air en un battement de cil. Pour le moment, cela n’était jamais arrivé mais elle savait très bien ce dont elle était capable quand elle pétait un câble. Ce n’était pas très beau à voir d’ailleurs.

Le silence qui s’installa tandis qu’il allait récupérer son cigare ne la dérangea pas vraiment. Elle aurait bien pu dire quelque chose mais elle ne trouva pas vraiment les bons mots. Elle ne pouvait répondre à aucune de ses questions, pour le moment. Elle avait réussit à enterrer sa colère contre lui mais elle ne doutait pas une seconde de ses capacités à la ravivé. Elle ouvrit les lèvres pour lui dire qu’elle trouverait une solution, pour son frère. Judas n’allait pas la contrôler toute sa vie, elle avait bien le droit à un minimum de liberté. Les mots n’eurent pas le temps de quitter sa gorge car il se tourna à nouveau vers elle pour planter son regard dans le sien. Elle arqua un sourcil d’un air incompréhensif, tentant de comprendre ce qui lui prenait. C’était bien le même gars qui l’avait embrassé quelques minutes plus tôt. Elle ne comprendrait vraiment jamais à ce mec. Il était prie qu’une grille de mots fléchés ou un texte de Pascale.

▬ Je dormirai sur le canapé, car autrement, je finirai par faire des choses que je regretterai à coup sûr. Si tu te crois assez forte pour faire ça, ce dont je doute, alors je le ferai. Mais ne viens pas mettre le blâme sur moi par la suite.

Rien compris. Elle n’avait vraiment rien compris à ce qu’il lui racontait. Il lui fallut au moins cinq secondes pour comprendre ce dont à quoi il faisait allusion. Elle leva les sourcils quand l’explication divine lui tomba dessus.
Minute, temps mort, carton rouge, pause. Est-ce qu’il était en train de lui dire qu’il ne pourrait pas se contrôler s’ils dormaient ensemble mais que s’ils venaient à coucher ensemble il regretterait ? Elle avait un doute, là. Un gros doute. Déjà, elle n’était pas du genre à regretter. Si elle faisait quelque chose, c’était tout réfléchit et elle faisait en sorte d’éviter les erreurs pour ne pas regretter par la suite. Le regret ne faisait pas vraiment partie de son vocabulaire. Mais mis à part ça, l’idée qu’il puisse y avoir autre chose entre elle et Spencer tandis qu’ils « cohabiteraient » ensemble lui avait à peine effleuré l’esprit. Ok elle y avait pensé quelques secondes comme tout être normal mais pas au point de se dire que ça arriverait, tout simplement parce qu’il en était hors de question. Manquait plus que ça pour bien foutre en l’air leur relation qui était déjà assez fucked up. Alors de là à le blamer pour quelque chose qui n’arriverai jamais un jour, croisons les doigts, il allait loin.

Elle se laissa légèrement aller en arrière lorsqu’il se rapprocha d’elle pour presque coller son visage au sien. Ils s’étaient embrassé une fois pendant la soirée et voilà comment ça finissait. Oula. Elle arqua un sourcil quand elle le vit se mordre la lèvre. Elle ne l’avait encore jamais vu faire ce geste alors c’était assez troublant. Ca ne la rassurait pas vraiment. Elle ne ressentait rien. Que dalle. Sur le coup, elle était anesthésiée. Elle avait mis ses émotions de côté, consciente qu’elle aurait déjà laissé tomber son self contrôle si elle ne l’avait jamais fais. Il était si près qu’elle pouvait sentir son souffle. Pour la première fois, leur proximité la mit mal à l’aise. Elle était inconfortable, comme si ce qu’il avait dis quelques minutes plus tôt avait ravivé sa peur des contacts.

▬ Mais jures-moi que ça ne te rendra pas folle. J'ai pas envie de déconner sur ce coup, Gretel. Si mentir t'est trop insupportable, tu me le dis et je fiche le camp. C'est la seule condition pour que je te laisse m'héberger aussi longtemps.

Elle respira de nouveau lorsqu’il fit quelques pas en arrière pour s’éloigner jusqu’à disparaître dans la salle de bain. Elle passa ses doigts dans ses mèches soyeuses et lumineuses dans un geste des plus frustrés. Il lui donnait l’impression de regretter. Elle ne savait pas quoi mais il faisait marche arrière. Il cherchait un moyen de se débarrasser d’elle, elle en était sûre. Elle posa ses mains sur ses yeux le temps de chercher une solution, profitant par la même occasion ce moment de solitude. Elle ne savait toujours pas ce qu’il était pour elle mais elle refusait catégoriquement de le laisser seul. Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’elle n’arrivait pas à le lâcher ? Elle sursauta lorsqu’elle entendit la porte de la salle de bain claquer. Dès qu’elle le vit au sol dans une position qu’elle avait vu bien trop souvent, un éclair la fit vibrer. Il changeait de sujet. Il cachait les vrais raisons de son humeur. Ils étaient tous deux difficiles à définir mais plus elle passait de temps avec lui, plus elle réussissait à le cerner. Elle secoua la tête pour laisser ses mèches retomber et encadrer son visage avant de parler sur un ton calme mais où on sent vibrer une pointe de colère.

▬ Si tu crois que je vais devenir folle, tu te trompes. Parce que je le suis déjà.


De toi. Elle était crevée, fatiguée, et la couche émotionnelle qu’il lui rajoutait n’était pas en sa faveur. Mais elle voulait régler cette histoire le soir même et ne jamais plus en entendre parler. Elle descendit du lit avant de s’approcher lentement de lui, veillant à ne pas lui faire peur. Elle s’agenouilla face à lui avant de poser ses doigts sous son menton pour lui faire relever la tête. Elle planta son regard éclatant dans le sien avant de pencher légèrement la tête.  Il avait joué la carte de la franchise, elle comptait bien lui rendre son coup. Mais en pire. Comme d’habitude. Sinon elle en deviendrait presque mignonne et gentille. Et là elle ne comptait pas l’être. Pas dans ce genre de situation.

▬ Ce qui se passera entre moi et mon frère ne te regarde pas. Ca je m’en occupe. N’échange pas nos rôles, Spencer, je ne suis pas celle qui risque de devenir folle si tu viens t’installer chez moi. C’est toi. Ca ne changera quasiment rien à mon quotidien. La seule différence c’est que j’éviterai de me promener avec de la dentelle pour ne pas que tu te sentes trop frustré mais je suis sûre que ça devrait aller, n’est-ce pas?

Elle minimalisait l’ensemble mais en gros, c’était ça. Ses doigts se posèrent sur sa mâchoire pour la serrer tandis que son regard se teintait d’une lueur dangereuse, presque animale. Elle était à deux doigts de lui arracher la gorge à cause de la tension. Seul son regard planté dans le sien l’empêchait de le faire. Même si ce n’était pas l’envie qui lui en manquait.

▬ Alors dis moi, t’as peur de quoi? Que je te vois comme tu es? Trop tard. Je viens de passer trois heures avec toi tandis que tu étais pétrifié par la peur et jusqu’à maintenant je ne pense pas t’avoir jugé. Je ne pense pas que tu puisses être à l’avenir dans un pire état que celui de tout à l’heure. Alors soit tu as peur d’autre chose, soit tout ce que tu me racontes ne sont que des excuses.

Elle le lâcha avant que la douleur ne devienne trop insupportable. Elle oubliait rapidement sa force quand elle s’y mettait. Elle recula de plusieurs pas avant de soupirer, réalisant qu’ils n’étaient pas faits pour s’entendre. Elle avait été sotte à penser que les choses auraient pût changer. L’espoir c’était encore fichu de sa gueule.

▬ Je ne peux pas être la seule d’entre nous deux à faire des efforts, Spencer, et crois-moi j’étais prête à en faire pour t’aider. Mais tu ne peux pas me demander de répondre à ce genre de question. Tu m’avais promis de me laisser du temps, à la bibliothèque. Et là tu me fous la pression.  Je ne vais pas te forcer à rester et je ne vais pas non plus te forcer à partir, c’est bon, ça suffit. Fais ce que tu veux, pour tout te dire je n’en ai plus rien à foutre. Si tu crois que je ne peux pas faire marche arrière, tu te trompes complètement. Il faut croire qu’on est pas les leaders du not coming back. Je ne te raccompagne pas à la porte, histoire de pas te faire regretter d’être trop proche de moi.

Sarcasme, le retour. Un sourire sans joie étira ses lèvres tandis qu’elle secouait la tête d’un air désespéré. S’il s’attendait à une autre réaction, il te connaissait très mal. Il avait déjà de la chance qu’elle ne lui ait pas fait une entaille qui l’aurait forcé à rejoindre l’hôpital. Elle rejoignit le balcon sans un regard pour lui puis ouvrit la porte avant de s’arrêter lorsqu’un souffle de vent vint lui caresser la peau. Dans un soudain élan de franchise, elle tourna à nouveau la tête vers lui. Elle détestait recevoir des ordres, des directives ou qu’on lui mette la pression. C’était comme lui coupait l’oxygène. Ca lui rappelait la période où elle était en cage et ça c’était le plus horrible des souvenirs. Il l’avait cherché, I guess.

▬ Spencer, réveil-toi. Prend les choses en main. T’as peur de quoi? Toi-même t’en as aucune idée. Alors pour une fois cesse de flipper et libère toi de tes démons. C’est pas en restant dans ton coin que tu auras ta foutue réponse. Tu veux la mienne? Pour moi tu es insupportable et sûrement la seule personne capable de me faire péter un câble en un temps record. Ce n’est pas moi qui revient vers toi à chaque fois, je ne choisis pas de te retrouver en Suisse juste au moment où je pensais avoir oublié mon attirance pour toi. Et tu sais ce qui m’énerve le plus? Être toujours la seule qui s’inquiète.

Silence. Elle reprit sa respiration quelques secondes. Son ton était toujours aussi calme malgré ses paroles ce qui ne faisait que leur rajouter de la gravité.

▬ J’en ai tellement marre de revenir sur le sujet à chaque fois qu’on se voit. Je ne veux plus en parler. Est-ce que tu ne peux pas simplement me remercier et cesser de tenter de tout compliqué?

Elle se demanda s’il avait conscience de tout ce qu’elle avait fait pour lui pendant cette soirée. Est-ce qu’il ne pouvait tout simplement pas la remercier sans lui demander des comptes ? Quelques mois auparavant, il l’avait fichu à la porte. Ce soir les rôles changeaient de nouveau. C’était sortit tout seul, elle n’avait pas réfléchit. Elle posa ses mains sur ses lèvres quand elle réalisa ses paroles. Est-ce qu’elle venait d’avouer ? Non, ça ils le savaient déjà, qu’il y avait une attirance. Mais elle ne l’avait jamais dis à voix haute. Elle sortit sur le balcon avant de dire une nouvelle connerie, respirant à nouveau l’air frais de la nuit. Elle se mit face à la balustrade sur laquelle elle posa ses avants bras.. Elle pensait que lui envoyer ses quatre vérités en pleine gueule ferait en sorte qu’elle se sente mieux mais rien ne changeait. Elle leva la tête vers le ciel étoilé, prenant une longue inspiration. Elle avait toujours ce vide en elle qui lui prouvait que quelque chose manquait. Quelque chose lui disait que ce vide ne ferait que s’accroître une fois que Spencer partirait. Et elle n’avait pas tort. Là en revanche elle ne pourrait pas faire marche arrière. Elle savait ce qui se passait quand elle était dans ce genre d’humeur. Au fond d’elle, elle espérait qu’il reste et qu’ils repartent ensemble mais elle en avait marre de dire pardon. Soit il cessait, soit c’était elle qui y mettrait un terme et la prochaine fois qu’elle le croisera, ce sera comme passé près d’un inconnu.
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I.-Jared « S. » W. Snow
I.-Jared « S. » W. Snow
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J'ai traversé le portail depuis le : 14/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Immanuel-Jared William Snow dit Spencer. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Netami de l'artiste Naimane & Byakuran KHR - irl Shiloh Fernandez et à ce propos, j'aimerais remercier : Dudu pour le vava; Tia pour la signa et Reyenn pour les gifs!
Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Mer 26 Aoû 2015, 18:22

The crazyness is hurting you
I.-Jared « S. » W. Snow
feat.
Chain « Gretel » Grimm-A.


 

 



 

 

Tout simplement un mec albinisme doué d'une schizophrénie partielle à la vue mauvaise et dont le père se trouve à être le dieu de la guerre. Un mec qu'il ne faut pas embêter, quoi.  Δ Immanuel-Jared « Spencer » William Snow

- Si tu crois que je vais devenir folle, tu te trompes. Parce que je le suis déjà.

Une pointe de colère s'entendait dans sa voix, bien qu'elle soit totalement calme. Sérieusement, après cette phrase, j'avais juste envie de rire; de m'esclaffer amèrement. Mais je ne le fis pas. Je ne le fis pas, simplement car ça n'était pas approprié après de tels mots. Surtout sortant de la bouffe de cette femme. J'avais envie de lui dire que ça ne changeait rien; qu'elle pouvait devenir encore plus folle. Le meilleur exemple est ma propre personne. Oui, je suis fou, mais je peux le devenir encore plus. Et je le suis devenu plus. Je vois des choses que personnes d'autres ne voient, vous pensez que ça ne peut pas qu'aller dans le sens de la folie? Et puis, je sais déjà que Gretel est folle. Pas moyen que notre relation soit aussi compliquée si ça n'avait pas été le cas. Vous voyez ce que ça donne une relation entre deux personnes folles? Donc je vous le dis tout de suite: ne vous embarquez pas là-dedans si vous avez une once de folie à l'intérieur de vous. Et ici, je ne parle pas de cette folie banalisée par les gens, je parle bien de la vraie définition de la folie. Le genre qui vous ferait interner si ça se savait. Du coin de l'oeil, je la vois s'approcher doucement. Sûrement redoutait-elle que je pète un câble si elle me prenait par surprise. Et je ne pourrais même pas nier parce que je n'en suis moi-même pas certain. Gretel s'agenouilla en face de moi et posa ses doigts sous mon menton afin de me faire relever la tête. Je plantai mon regard sanguin dans le sien tout aussi rouge alors qu'elle faisait de même. Cependant, je restai impassible. Je commençais de plus en plus à la cerner et puisque j'avais joué la carte de la franchise, elle allait faire la même chose, mais en pire. Car c'est Gretel, tout simplement et que si ce n'est pas le cas, elle en deviendrait presque mignonne et gentille. Ce qu'elle n'est pas vraiment, vous voyez.

- Ce qui se passera entre moi et mon frère ne te regarde pas. Ça, je m’en occupe. N’échange pas nos rôles, Spencer, je ne suis pas celle qui risque de devenir folle si tu viens t’installer chez moi. C’est toi. Ça ne changera quasiment rien à mon quotidien. La seule différence c’est que j’éviterai de me promener avec de la dentelle pour ne pas que tu te sentes trop frustré mais je suis sûre que ça devrait aller, n’est-ce pas?

Je lui souris amèrement; un rictus plus qu'autre chose. Ce qu'elle peut être fendante parfois. Je sentis ses doigts enserrer ma mâchoire. Je les sentais s'enfoncer dans ma chair, mais je ne réagissais pas. Même alors que je percevais une lueur animale et dangereuse dans son regard. Elle ne me faisait pas peur. La seule chose qui me faisait peur, c'était moi. La possibilité que je perde la raison pour de bon et que je ne vive plus normalement. Ressentir cette peur viscérale chaque fois que je vois ces visions d'horreur. Gretel et sa folie dangereuse ne sont rien à côté de ça. Ça, je peux vous le garantir.

- Alors dis-moi, t’as peur de quoi? Que je te vois comme tu es? Trop tard. Je viens de passer trois heures avec toi tandis que tu étais pétrifié par la peur et jusqu'à maintenant, je ne pense pas t’avoir jugé. Je ne pense pas que tu puisses être à l’avenir dans un pire état que celui de tout à l’heure. Alors soit tu as peur d’autre chose, soit tout ce que tu me racontes ne sont que des excuses.

Je laissai échapper un petit ricanement, alors qu'elle me lâchait pour reculer de quelques pas. Comment cette relation pouvait-elle s'améliorer? Comment pouvions-nous en arriver à nous entendre? À chaque fois, l'un de nous deux foutait tout en l'air. Ça finissait toujours en bourrique quoi qu'on fasse. Rien ne pouvait se développer entre nous et étrangement, cette constatation ne me soulagea pas. Au contraire, elle serra ma poitrine pour me faire ressentir une douleur que je ne côtoyais jamais. Je préférai ignorer sa signification, car ce serait plus simple si nous nous revoyions jamais. Sauf que je ne voulais pas, mais je suis beaucoup trop orgueilleux pour l'admettre à haute voix.

- Je ne peux pas être la seule d’entre nous deux à faire des efforts, Spencer, et crois-moi j’étais prête à en faire pour t’aider. Mais tu ne peux pas me demander de répondre à ce genre de question. Tu m’avais promis de me laisser du temps, à la bibliothèque. Et là, tu me fous la pression.  Je ne vais pas te forcer à rester et je ne vais pas non plus te forcer à partir, c’est bon, ça suffit. Fais ce que tu veux, pour tout te dire, je n’en ai plus rien à foutre. Si tu crois que je ne peux pas faire marche arrière, tu te trompes complètement. Il faut croire qu’on est pas les leaders du not coming back. Je ne te raccompagne pas à la porte, histoire de pas te faire regretter d’être trop proche de moi.

Lentement, mon regard se tourna vers elle. Pensait-elle que je regrettais d'être ici avec elle? Car ça n'était pas le cas. La seule chose qui me ferait regretter d'avoir couché avec elle - admettons que ça puisse arriver - c'est le fait que ça ne puisse plus arriver. Ou bien que ça confirme ce que je ressens quand je suis avec elle. Mais sincèrement, quoi que je fasse en ce moment pour la contredire ne portera pas ses fruits. Je sais comment elle est et maintenant, elle est furax que j'aie osé lui balancer tout ça en pleine gueule. Sans un regard dans ma direction, elle se dirigea vers le balcon et ouvrit les portes. Un souffle d'air frais envahi la pièce, mais je ne bougeai pas de ma place. Pour tout dire, je cherchais encore ce que je pourrais dire. Parce que je ne suis qu'un con qui ne fait que toujours tout compliquer. Surtout avec cette femme.

- Spencer, réveilles-toi. Prends les choses en main. T’as peur de quoi? Toi-même t’en as aucune idée. Alors pour une fois, cesses de flipper et libères-toi de tes démons. C’est pas en restant dans ton coin que tu auras ta foutue réponse. Tu veux la mienne? Pour moi, tu es insupportable et sûrement la seule personne capable de me faire péter un câble en un temps record. Ce n’est pas moi qui reviens vers toi à chaque fois, je ne choisis pas de te retrouver en Suisse juste au moment où je pensais avoir oublié mon attirance pour toi. Et tu sais ce qui m’énerve le plus? Être toujours la seule qui s’inquiète.

Là, s'en est assez. Qu'elle affirme des choses qu'elle ignore me fait péter un câble. Encore heureux que je sois capable de contenir cette colère que je sentais monter en moi. De toute façon, il fallait que je contienne cette colère, sinon je risquais un autre séjour dans le pays de la schizophrénie. Les muscles raides de tension, je me relevai pour me diriger vers elle, lentement. Avant que je n'arrives à sa hauteur, elle ouvrit de nouveau la bouche.

- J’en ai tellement marre de revenir sur le sujet à chaque fois qu’on se voit. Je ne veux plus en parler. Est-ce que tu ne peux pas simplement me remercier et cesser de tenter de tout compliqué?

Même si elle avait raison, ça ne changeait rien à ce qu'elle avait dit juste avant ça. Elle sembla réaliser qu'elle venait d'admettre que je l'attirais, mais ça, je m'en fichais pour le moment. J'étais trop bouillonnant de colère pour m'attarder sur ce genre de détail. Elle sortit sur le balcon et posa ses avant-bras sur la balustrade. Je m'approchai aussi doucement que possible dans son dos. Je serrai les poings, car j'avais envie de l'empoigner par les épaules et de la secouer violemment. Mais je ne le fis pas. Je gardai assez de contenance pour simplement empoigner son bras pour la faire se retourner et laisser mes mains sur la balustrade de chaque côté d'elle. Je l'emprisonnais de cette façon. Le seul moyen de se sortir de là était de me pousser. Je savais qu'elle était capable de se dégager quand bon lui semblerait, mais je restai comme ça quand même. Je plantai mon regard dans le sien.

- Tu veux savoir de quoi j'ai peur, Gretel? Tu veux le savoir? Parce que figures-toi que, oui, je le sais. Je sais de quoi j'ai peur. J'ai peur de perdre la raison pour de bon et de t'emprisonner dans cette folie. J'ai peur de ne plus être moi-même et de vivre en ressentant toujours cette peur viscérale que tu as vu tout à l'heure. J'ai aussi peur de m'attacher à toi. J'ai peur de moi, tu comprends? Je suis la plus grande source de ma peur. Ça peut sembler con, mais j'ai peur de ce que je pourrais te faire. Tu me demandes de me libérer de mes démons, mais c'est impossible. Pas avec cette maudite schizophrénie qui menace de m'emporter dans le gouffre éternel de la folie à chaque instant de ma foutue vie.

Je me mordis les lèvres en tentant de contenir encore un peu plus cette colère grandissante. J'inspirai, puis expirai et répétai le manège pendant quelques instants. Je ne repris la parole que lorsque je jugeai être capable de parler sans crier.

- D'accord, je te suis insupportable. Tu veux la mienne, maintenant? Pour moi, tu es tout aussi insupportable et tu es la seule au monde qui me fait cet effet. Tu es aussi la seule qui réussit à me rendre dingue à ce point. Pour moi, tu es l'une des personnes les plus importantes de ma vie. Tu comprends, ça, Gretel? J'ai pas non plus choisis de recroiser ta route. Ce n'est pas non plus moi qui reviens vers toi. Tu penses sincèrement que sous l'effet de ma maladie mentale, j'avais assez conscience de ce qui m'entourait pour me dire que j'allais te voir? Tu ne penses pas que c'est autre chose qui a fait que nos routes se sont croisées à nouveau? Je dis ça comme ça, mais réfléchis-y.

Je repris mon exercice de respiration. En ce moment, vous êtes témoin de mon plus grand self-control à vie. C'est la première fois que je réussis à me contenir aussi longtemps sans avoir besoin de fumer. C'est aussi la première fois que je m'y force. Car c'est Gretel qu'il y a en face de moi et je ne veux pas la blesser.

- Même si ma situation mentale te force à penser que tu es toujours celle qui s'inquiète, c'est faux. J'ai peut-être peur de moi, mais je ne m'inquiète pas pour moi. Je m'inquiète pour toi. De ce que tu pourrais devenir si je sombrais pour de bon dans le gouffre de ma folie. Je m'inquiète continuellement même si je ne le montre pas.

J'approchai un peu plus mon visage du sien. Mon regard se faisait dur, mais je n'avais aucunement l'intention de lui faire quoi que ce soit. Mes doigts serrèrent avec force la balustrade.

- J'en ai marre de revenir sur le sujet, moi aussi. Mais je crois que d'un certain côté, c'est nécessaire sinon nous n'avancerons jamais. Je te demande pardon pour ce que j'ai dit, mais je suis tellement en colère que notre relation ne mène à rien. Pas même à une dispute finale où jamais plus nous nous reverrons. Ça ne fait que stagner et j'en ai marre. Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi ce soir. Sur ce point, tu as raison. Je te remercie infiniment, car tu aurais simplement pu foutre le camp en me laissant seul avec mes peurs schizophréniques. Tu sais que je suis grande gueule et que je dis ce que je pense, alors je complique tout sans vraiment le vouloir. Mais je ne suis pas le seul à tout compliquer ici. Tu as aussi tes tords. J'en ai marre de ne pas savoir comment agir avec toi. Alors je ne sortirai pas de cette chambre à moins que tu m'y forces. Je ne veux pas laisser tomber cet espoir que j'ai.

Je m'abstins bien sûr de spécifier l'espoir que je nourrissais. Je crois que je lui ai tout dis ce que j'avais sur le coeur sans me laisser emporter pas mes émotions vives et sans tout foutre en l'air. Pour une fois, je n'ai pas fait preuve d'impulsivité; l'un de mes principaux traits de caractères. En ce moment, je lui laissais l'opportunité de me garder auprès d'elle si elle en avait envie. Et Zeus seul sait à quel point je voulais qu'elle en ait envie malgré tout. Malgré le fait que je ne sois qu'un véritable con.
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Re: The crazyness is hurting you ~ feat Gretel {+16 pour cause de scènes glauques} | Lun 31 Aoû 2015, 00:15

The crazyness is hurting you
Dracula & Chain

You should give up


Elle sentit un frisson traverser son corps lorsqu’un souffle de vent se fit ressentir. Elle ferma les yeux pour profiter de la sensation. S’amusant à faire tourner ses bagues autour de ses doigts, elle tenta de vider son esprit pour pouvoir penser clairement. Elle secoua la tête pour faire disparaître le son persistant de son ricanement. Il lui tapait sur les nerfs. Elle ne prit pas le risque de se tourner pour voir s’il était partit ou pas. Cela n’avait plus d’importance. Quelques heures plus tôt, elle s’était imaginée une soirée des plus calmes. Elle devait cesser de faire des plans. Elle se pencha en avant, levant son regard sanglant vers la lune trop lumineuse pour une nuit aussi sombre. Elle préférait les nuits sans source de lumière. Le genre nuit où les anges font place aux ténèbres, plongeant le monde dans l’obscurité. Tandis qu’elle formulait ces pensées inutiles pour ne pas penser à ses réels soucis, un nuage vint se placer sur la lune. Les ombres prenaient peu à peu possession du ciel, tout comme de son esprit. Elle fit craquer ses muscles endoloris après tous les efforts qu’elle avait dû à faire pendant la soirée. La fatigue lui était revenue en pleine figure.

Juste au moment où elle commençait à sentir ses muscles se relâcher, une source de chaleur s’empara de son avant bras. Avant qu’elle n’ait le temps de réagir, elle se retrouva dos à la balustrade, face à Spencer, bloquée entre lui et le vide total. Elle eut un mouvement de recul, sentant le mal aise qui s’emparait d’elle. Elle n’avait plus envie d’être si proche de lui. Elle eut un soudain mal à respirer mais fit tout pour qu’il ne le remarque pas. En revanche, elle n’eut aucun mal à relever la colère qui semblait émaner de lui. Dans ce genre de moment, elle ne savait toujours pas si elle devait le redouter ou ne rien craindre de lui. Elle cessa tout mouvement sous son regard enflammé. Il n’était donc pas partit. Evidemment, cela aurait été trop simple. Il fallait encore plus compliquer les choses. Elle ne put se concentrer sur ses paroles pendant les premières secondes de sa tirade. Elle avait l’impression que son corps était trop près tandis que ses genoux frôlaient à peine les siens. Elle était à deux doigts de le pousser pour se libérer de son emprise invisible mais quelque chose l’empêcha de le faire.

« … J'ai aussi peur de m'attacher à toi. J'ai peur de moi, tu comprends? Je suis la plus grande source de ma peur. Ça peut sembler con, mais j'ai peur de ce que je pourrais te faire. Tu me demandes de me libérer de mes démons, mais c'est impossible. Pas avec cette maudite schizophrénie qui menace de m'emporter dans le gouffre éternel de la folie à chaque instant de ma foutue vie. »

Elle voulait lui demander de se taire. Juste de cesser de parler de la folie, arrêter de dire ce genre de conneries et lui foutre la paix. Elle avait besoin de silence pour réfléchir et il ne lui accordait pas assez de temps. Il lui avait dis qu’il lui en laisserait, à la bibliothèque. Du temps, c’est tout ce qu’il lui fallait. Mais il avait raison de ne pas lui en laisser. Parce qu’elle savait que sa personnalité ferait qu’elle prendrait une éternité sans jamais avouer les choses en face. Elle savait qu’il tentait de contrôler sa colère qui n’attendait que d’être libérée. Elle ne se souvenait pas l’avoir déjà vu en colère mais elle ne doutait pas une seconde que c’était le genre de colère explosive. Elle entendait à sa voix qu’il faisait tout pour ne pas crier. Il faisait bien parce qu’elle se calmait à peine. Elle avait le genre de colère qui commençait par un souffle froid et qui finissait par un incendie. Heureusement, elle était sortie avant la deuxième étape, le souffle de vent glacial l’avait éteinte comme une allumette. Spencer prenait des risques en revenant la confronter. Il avait peut-être raison mais elle s’en fichait. Elle croisa ses bras sur sa poitrine et tourna la tête pour ne pas affronter son regard. Maintenant qu’il était face à elle, elle avait envie de rentrer.

Elle serra les dents lorsqu’il annonça qu’il s’inquiétait pour elle. Ou comment lui dire qu’elle était faible indirectement. Elle était bien trop indépendante pour accepter que quelqu’un s’inquiète pour elle. Elle était convaincue qu’elle pouvait se  débrouiller seule. Plus elle l’écoutait parler, plus elle sentait sa gorge se serrer d’une façon bien trop évidente à son goût. Elle ne voulait même pas penser à l’éventualité que la crise de ce soir se reproduise. Cette seule idée réussissait à la faire frémir d’horreur. Elle le sentit s’approcher d’elle et elle lui permit enfin de voir son visage éclairée par les rayons de la lune en tournant la tête vers lui. Elle lâcha un souffle chaud et tremblant lorsqu’elle aperçut les muscles de ses bras apparaître suite à la pression de ses doigts sur la balustrade. Elle commençait sérieusement à redouter la suite. Sans le sentir, elle fit un pas en arrière mais réalisa rapidement qu’elle tomberait si elle tentant de reculer. Elle considéra l’idée quelques secondes. Sauter pour lui échapper serait quand même une réaction assez exagérée. Il lui semblait qu’ils avaient déjà parlé de cela des dizaines de fois. Que les choses se passaient toujours de la même manière lorsqu’ils se rencontraient. Elle ne savait pourtant pas de quel façon tout cela allait se terminer et c’était la chose la plus frustrante.

Sa colère disparut comme elle était apparue lorsqu’elle prit conscience de ses raisons. Leur relation, évidemment. Elle se mordit la lèvre inférieure en secouant doucement la tête tandis qu’il continuait à parler, sa voix berçant les fantômes qui hantaient la nuit. Lorsqu’il se tut, elle attendit. Elle attendit une longue minute. Elle attendit que sa respiration se calme, qu’il se reprenne, elle attendit de trouver les bons mots pour lui répondre. Rien n’était clair.Elle était épuisée, elle n’avait plus la force de se disputer avec lui, cela ne les mener jamais à rien. Elle ne voulait pas hurler, elle en voulait pas crier, elle voulait seulement qu’il l’écoute et qu’ils s’entendent, pour une fois. Elle se racla la gorge, tentant d’oublier le malaise qui revenait à l’assaut. Elle sauta en arrière avec agilité pour s’asseoir sur le bord, s’éloignant ainsi de quelques centimètres. Sans le quitter des yeux, elle adopta un ton dénudé de tout sarcasme, de toute ironie, de toute méchanceté. Mais emplie d’empathie.

« Espoir que quoi? Que notre relation évolue comme tu le désires ? Je t’ai déjà répondu à ce sujet. Je sais qu’on stagne, d’accord ? J’ai l’impression qu’on tourne en rond sans jamais que ça finisse comme il faut mais je… Je ne peux pas. Je sais que je gâcherai tout et je ne me le pardonnerai pas. Comprends-moi, je t’en prie. Je te fais déjà assez souffrir comme ça. »

Elle se frotta les yeux comme une enfant, un geste prouvant toute la lassitude qu’elle éprouvait sur le moment. Ce serait une histoire sans fin aussi longtemps qu’elle bloquerait, elle le savait. C’était elle, le problème. Elle en avait pris conscience au moment même où il l’avait remercié. Sans même le sentir, il changeait quand il était avec elle. Elle ne l’avait jamais vraiment remarqué. Il avait refoulé sa rage pour lui parler. Il l’avait remercié. Elle se demanda tout à coup si les choses se seraient passées d’une autre manière si elle s’en était rendu compte plus tôt. Sans s’en apercevoir, ses traits s’adoucir. Elle posa ses mains sur les siennes et attendit que ses muscles se détendent sous leur contact. Lorsqu’elles lâchèrent enfin la balustrade, elle les prit entre les siennes pour l’attirer doucement vers elle. Elle sourit lorsqu’elle sentit l’habituelle décharge électrique qui la parcourue, plus intense que les autres fois. Toujours séparés d’une distance respectable à pars leurs doigts liés, elle se sentie néanmoins plus proche de lui que tout à l’heure. Son regard se posa sur ses mains pour vérifier qu’il ne s’était pas blessé plus qu’il ne l’était déjà avant d’entrouvrir ses lèvres.

« Je n’ai pas la capacité de voir le futur, je ne sais pas si tu vas rechuter, je ne sais pas non plus ce que je deviendrais dans ce cas là mais je refuse de vivre dans la crainte. Je ne peux pas faire comme tu fais. »

Elle releva les yeux vers lui et se pencha légèrement en arrière pour mieux le regarder. Malgré ses plaies et son bandage, il ne lui sembla pas moins attirant que d’habitude. Elle ferma les yeux pendant plusieurs secondes en essayant de réfléchir comme il se devait. Sentir ses mains dans les siennes lui donner la sensation d’être plus en sécurité que jamais. Elle se demanda comme ce simple contact pouvait la rassurer autant, comment il pouvait s’inquiéter pour elle alors qu’elle était persuadée qu’il ne lui ferait jamais de mal, elle qui refusait de donner à qui conque l’occasion de lui faire du mal. Mais elle le connaissait. Assez pour savoir qu’il ne lui en ferait jamais.

« Je suis fatiguée, je ne sais pas quoi faire. Quoi que je fasse, qu’importe la décision que je prends, ça ne finira pas de la bonne manière. »

Il avait exprimé ses craintes à voix hautes, elle en voyait plus de raison de ne pas en faire autant. Elle évita tout de même de lui dire que la seule raison pour laquelle elle aurait put le craindre et qu’il pourrait la briser en quelques mots si elle prenait la décision qu’il désirait. Elle ignorait encore si elle était prête à prendre ce risque ou pas. Son esprit calculateur lui hurlait de ne pas le faire. Néanmoins, la voix de la folie qui habitait en elle lui chuchotait. Elle ne l’avait jamais écouté mais cette fois-ci elle lui sembla plus forte. A ses yeux, les être fidèles ne connaissaient de l’amour que son visage le plus vulgaire. Seuls les infidèles connaissaient les tragédies d’amour. Sa voix ne fut qu’un souffle tandis qu’elle poursuivait la ligne droite de ses paroles.

« Je suis prête à rester à tes côtés aussi longtemps que ton état ne sera pas stable et peu importe ce qui arrivera, je sais que je ne laisserais pas tomber même si tu t’inquiètes à ce sujet. J’ignore ce qui aura lieu pendant cette période et pour être honnête je ne veux pas savoir.»

Elle se mordit la lèvre, hésitante. Il fallait que le chemin qui ne cessait de se répéter s’arrête, et le plus tôt sera le mieux. Elle ignorait quand même comment tout cela allait finir mais pour une fois, elle s’autorisa à entrouvrir ses barrières. Juste un peu. Mais c’était déjà pas mal comparé à son état naturel. Chaque seconde était une torture. Elle voulait qu’il reste auprès d’elle, peu importe s’il la tuerait dans un mois ou s’il allait s’énerver dans deux semaine, sur le coup tout ce qui comptait, c’était l’instant présent. Elle ignorait si elle leur relation allait y survivre ou pas, qu’importe sa nature.

« Je ne veux pas que tu partes. Je veux juste que tu sois heureux, même sans moi. Mais il faut que je sache: qu’est-ce que tu attends de moi, Jared? »

Ce n’était pas un conte de fée et elle le savait. A ses yeux, il n’y avait pas de fin heureuse. Ou s’il y en avait une, cela signifiait qu’il ne s’agissait pas encore de la fin.
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