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 Why am I thinking of you all the time? It's killing me. ~ Olivette

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Julian
Julian "L" S. Ramsey
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J'ai traversé le portail depuis le : 05/08/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Julian Sanders Ramsey dit Lupin. Actuellement je suis : amoureux et pansexuel. Il paraît que je ressemble à : Misaki Yata et à ce propos, j'aimerais remercier : Faelyn ♥
Why am I thinking of you all the time? It's killing me. ~ Olivette | Sam 28 Fév 2015, 22:25





Juliette & Oliver
« Why am I thinking of you all the time? It's killing me. »

C'est une belle journée, aujourd'hui, Juliette. Tu devrais en profiter pour te promener. Profiter de la vie que tu n'as plus envie de vivre et que tu ne devrais même pas être en train de vivre. Pourquoi la vie est-elle si injuste? Elle n'aurait pas pu te laisser mourir? Effacer ta douleur? Ton coeur saigne de douleur, il ne peut plus supporter une telle chose. Pourtant, tu dois vivre. Vivre avec toute cette douleur. Vivre avec l'idée que tu es un déchet à ses yeux. Car il t'a jeté comme une vulgaire poupée brisée. Sauf que tu ne l'étais pas, brisée. Son rejet t'a complètement détruit. Et te voilà encore en vie. Mais pour faire quoi? Y mener une vie de souffrance? Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Il y a tant de choses que tu ne sais plus. Tu ne sais même plus s'il t'a vraiment aimé et chéri ou si ça n'était qu'une comédie. À ce moment, tu n'avais rien vu de l'amour qu'il avait eu pour toi. Son regard n'avait fait que refléter la haine. Une haine immense. Envers toi. Du moins, tu le penses. Il ne t'aime pas. Seuls ces mots restent dans ta tête.

Tu finis par entendre le bruit caractéristique des enfants qui jouent ensembles. Les rires et les cris, qui autrefois, te charmaient et t'attendrissaient. Maintenant, ils ne percent pas ta carapace de douleur. Ils n'ont plu d'intérêt à tes yeux. Leur joie est vide de sens. Les épaules voûtées, le pas traînant, tu t'avances dans le parc, couverte par une cape. On ne pouvait pas voir ton visage correctement et c'était tant mieux. Tu avais envie de pleurer, Juliette, mais les larmes ne voulaient pas couler. Regardant le sol avec une étrange fascination morbide, tu t'avances parmi les gens. Tu essaies de ne pas être agressée par leur présence et leur bonheur. Car toi, tu n'y a plus droit. Tu es un déchet.

Tu laisses un soupir t'échapper alors que ton regard morne parcours la place. Il ne le fait pas bien, car tu percutes une personne et ton capuchon tombe vers l'arrière. Ta posture s'abaisse encore plus, car tu vas devoir converser avec une personne. Attends... Ces mains... Non. Tu ne veux pas. Tes yeux remontent lentement vers le haut. Tu ne veux pas! Jusqu'à atteindre un visage beaucoup trop familier. TU NE VEUX PAS! Précipitamment, tu abats ton capuchon sur ta tête et hâte le pas pour t'éloigner.

Oliver.

Tu ne pensais pas le revoir un jour. Et tu ne pensais pas que le revoir serait aussi douloureux. Tes membres tremblent et la douleur parcoure ta poitrine. Les larmes pointent finalement pour rouler sur tes joues. Tu ne veux pas le revoir, lui parler de nouveau. Pourtant, sa chevelure pâle hante ta rétine. Tu vois encore son visage étonné à ta vue. Non. Il ne faut pas qu'il te suive. Tu ne veux pas réveiller à nouveau cette blessure que tu essaies tant bien que mal de refermer. Le voir n'arrangera pas grand chose. À part te faire souffrir encore plus.

Car tu es un déchet à ses yeux. Rien de plus. Un vulgaire déchet ne méritant pas son amour. Ne méritant rien de plus que la souffrance. Vite. Plus vite. Pars loin d'ici. Qu'il ne te rattrape pas. Tu cours presque. La vie veut vraiment ta douleur.

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Anonymous
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Re: Why am I thinking of you all the time? It's killing me. ~ Olivette | Dim 01 Mar 2015, 07:54



Trois heures et quart de l'après-midi.
J'avance d'un pas plus que rapide à travers les ruelles sombres, je sais que cet enflure n'est pas très loin devant. Quelques mètres nous séparent seulement. Je n'ai qu'à tirer le bras pour l'attraper, courir un peu, la prendre, lui mordre dans la jugulaire afin d'en retirer la totalité de son sang. J'ai soif. Je sens cette douleur grandir dans mon estomac, je dois me mettre quelque chose sous la dent. Bientôt, très bientôt même. J'entends les griffes d'Améthyste claquer sur le béton derrière, elle n'est jamais loin, tandis que j'avance sans vraiment regarder devant. Je m'approche peu à peu de ma proie, je sens sa frayeur, j'entends son pouls, j'entends chaque battement rapide de son coeur. Ils accélèrent peu à peu tandis que je ralentis ma course à travers les ruelles. Elle n'est pas loin. Je me retourne vivement, un sourire cruel abîme mon visage de glace, et je la vois. Ses longs cheveux blancs sont plaqués contre son visage en sueur, elle tremble et pleure tant la peur est intense. Un long soupire doublé de grognement sort de ta gorge humaine : elle n'a pas le même effet que sous ta forme animale. « Sois gentil. » Non. J'ai vu cette dame hier soir dans un bar, draguer un jeune homme alors que son mari était parti à la salle de bain. J'ai décidé qu'il était temps qu'elle paye sa trahison. Puis, depuis quand ai-je besoin d'une raison pour me nourrir ? Jamais, depuis jamais. La demoiselle aux cheveux blancs retire ses mains de devant ses yeux, son visage est boursouflé à force de pleurer. Elle se penche vers l'avant et commence à me supplier de sa petite voix énervante, un timbre de voix un iota plus aigüe que la normale.

Je penche doucement la tête sur le côté en attrapant le collet de sa robe, je la soulève en un claquement de doigt au niveau de mon visage. Ses deux mains agrippent les miennes et elle se remet à chialer. Marre. J'attrape sa tête à deux mains avant de croquer à pleine dents dans la chair de son cou, elle hurle en se dandinant alors que son sang quitte doucement son corps. Lorsqu'elle cesse de se débattre au bout de mon bras, je laisse son corps glisser mollement sur le béton de la ruelle. En voilà une qui ne fera pas souffrir son homme une journée de plus. Je me sens bien. J'aurais dû faire cela bien avant, me servir de ma propre haine contre les femmes pour débarrasser les hommes de leur torture. Je me demande combien peux bien gagner un assassin professionnel ? « On reprend la route, maintenant que tu es nourris ? » « Oui, Amé ! Nous devons traverser le parc, tu te sens prête à affronter les montagnes d'enfants qui vont courir partout ? » « Je te retourne la question. » Un sourire étire mes lèvres rouges sang alors que j'essuie d'un mouvement rapide le sang qui dégoulinait sur mon menton. Améthyste m'affirme que j'ai l'air d'un beau gosse, je la crois. Presque.

En sortant des ruelles malfamées, le soleil abîme mes rétines d'un coup, mais je ne m'arrête pas. Je traverse la rue, le parc m'offre une vision de la vie que je ne me permettrai jamais de rêver pour moi. Je ne veux pas d'enfant, je ne veux pas de famille. Mes copains, ils sont ma famille et je n'ai pas besoin de plus.

Je dois fermer les yeux une seconde afin de profiter pleinement de la sensation de l'astre brulant sur ma peau à peine camouflé. Je cesse d'avancer, mais heurte quelqu'un de plein fouet. J'ouvre les yeux, mais je refuse de voir la vision qui s'offre à moi. C'est impossible. Non. Je n'ai pas le temps de froncer les sourcils qu'elle détalle comme un lapin. Je lui ai brisé le cœur, pourquoi est-ce qu'elle m'a suivi sur l'île ? Elle n'aurait jamais dû revenir. Elle est déjà loin lorsqu'une « vision » du type passé me frappe, elle m'agresse.

Juliette pleure.
Elle me jette un regard, comme si j'avais été avec elle. Elle n'arrête pas de sangloter, je sens son cœur se briser, je la sens sombrer dans un profond trou noir. Elle n'a plus envie de vivre, je le vois dans son visage, elle me regarde. Elle me dit que c'est ma faute. Pense-t'elle m'apprendre quoi que ce soit ? Puis, plus rien.


Je sens une langue humide sur ma joue.
Je ne bouge pas durant plusieurs dizaines de secondes avant de réaliser que j'ai les deux genoux appuyés contre le sol. Je suis tombé à quel moment de ma vision ? Améthyste m'offre le réconfort que je ne lui aurais probablement pas réclamé. Je la sers contre moi durant quelques secondes, puis je réalise qu'il faut que je la vois. Je dois m'assurer que ce n'est pas encore un mauvais rêve. Je dois la regarder droit dans les yeux, je dois pouvoir entendre ce qu'elle a à dire. Juliette est morte à cause de moi. Elle s'est tuée, à cause de moi. Elle n'aurait jamais dû vivre un tel rejet. Je n'aurais pas dû croire qu'elle pourrait continuer à vivre sans moi, je pensais que ce serait mieux. Je pensais qu'elle serait en mesure de se reprendre en main, mais elle a sombré. Juliette, ma juliette. Je sens des larmes brûlantes descendre le long de mes joues alors que je reste immobile. Pourquoi est-ce qu'elle s'est infligée autant de douleur ? Pourquoi ?

Je dois me relever, si mes jambes réussissent à soutenir le poids de mon corps. Je donne une poussée, puis mon corps se soulève entièrement. Parfait. Je suis capable de tenir debout sans me casser la gueule. Je commence à marcher, doucement, puis rapidement, ensuite je cours. Je ne me rends même pas compte, mais j'avance rapidement en empruntant la même direction que la demoiselle avait prit. Au bout de quelques minutes de courses, je m'arrête en la regardant avancer. Je suis plus rapide qu'elle. Je me suis entraînée, j'ai plus de muscles qu'avant, je suis un peu plus ténébreux et ma peau à un teint de craies. En gros, je suis affreux, quoi. « Rattrape-là, Oliver. » Améthyste est marrante, elle me dit toujours ce que je veux entendre. Je recommence à courir et au bout de cinq minutes, je lui attrape le bras et la force à se tourner dans ma direction. Elle a toujours la même grandeur, je suis en mesure de la regarder droit dans les yeux. Je sens mon coeur battre dans toutes les parties de mon corps, ma main lui tient toujours le bras - sans serrer, évidemment. Je ne veux pas la lâcher. Pourquoi ? Je ne veux pas. Je serre un peu son bras en l'observant, je vois la douleur passer dans son regard.

« Pourquoi est-ce que tu as fait ça, espère de conne ? »

Je la secoue assez violemment, lorsque la colère est le sentiment dominant dans ma tête, j'ai beaucoup de difficultée à contrôler ma force. Je la pousse d'un geste raide afin qu'elle recule, je suis en colère. Je ne voulais plus voir Juliette, jamais. Preuve qu'on ne peut pas toujours avoir ce que l'on désire dans la vie. Je plaque mes deux mains contre mon visage afin de cacher mes yeux, je ne sais plus ce que je dois penser, je ne sais plus ce que je dois faire. Améthyste s'approche dans mon dos, elle reste en retrait afin de ne pas être dans mon champ de vision si je dois faire un mouvement rapide : elle ne veut sûrement pas se prendre un pied dans la gueule.

« À quoi est-ce que tu as pensé, putain ! TU AURAIS DÛ VIVRE. TU AURAIS DÛ ÊTRE HEUREUSE SANS MOI, JULIETTE. TU AURAIS PU L'ÊTRE SI TU N'AVAIS PAS FAIRE LA CONNE. »


Mes mains sont toujours devant mes yeux afin de ne plus la regarder, je ne peux pas endurer ça. Ce masque. Ce mur. Je l'ai fabriqué avec tellement d'efforts, je le vois maintenant s'effondrer comme s'il n'avait pas existé. J'étais un homme méchant, un homme fort, un homme qu'on ne prend pas par les sentiments. Juliette, elle avait gardé mon cœur, la sentir à proximité me donnait des frissons, elle me rendait vulnérable. Je tombe à nouveau sur les genoux. Je reste silencieux à présent. Je sens l'eau saline glisser de mes yeux, les larmes glissèrent rapidement alors que mes yeux observaient le sol devant moi alors que je ne le voyais pas réellement. Ma vue était brouillée, mon cerveau était ébranlé, mon cœur était brisé.
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Julian
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Couleurs : chocolate
J'ai traversé le portail depuis le : 05/08/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Julian Sanders Ramsey dit Lupin. Actuellement je suis : amoureux et pansexuel. Il paraît que je ressemble à : Misaki Yata et à ce propos, j'aimerais remercier : Faelyn ♥
Re: Why am I thinking of you all the time? It's killing me. ~ Olivette | Dim 01 Mar 2015, 14:51





Juliette & Oliver
« Why am I thinking of you all the time? It's killing me. »

Partir le plus loin possible.

Tu veux à tout prix éviter qu'il te suive. Si tu avais pu, tu te serais caché dans le sol pour disparaître à jamais de sa vue. Tu aurais voulu être plus rétablie que cela avant de le revoir une nouvelle fois. Qu'allait-il penser de toi, maintenant que tu lui avait offert cette vue? Une Juliette détruite et pas du tout heureuse de vivre. Une Juliette en pleurs, prise avec une telle souffrance que cela en déformait ton visage. Tu es toujours belle, mais ta beauté s'est fanée. Elle est moins étincelante, moins frappante. Tes cheveux ont perdu leur éclat si merveilleux et tes yeux ne brillent plus.

Tout ça, c'est sa faute. À Oliver.

Plusieurs minutes passent sans qu'il n'apparaisse devant toi, pourtant, tu continues d'avancer, le pas devenu lourd. Ton coeur se serre douloureusement et tu lâches un sanglot étouffé par ta gorge nouée. Tu n'en peux plus de ressentir ça à chaque fois que tes pensées se tournent vers lui. Mais on dirait que c'est pire que d'habitude, car tu as pu poser tes yeux sur lui. Tes mains se posent sur ta poitrine et serrent ta robe avec force en penchant ton corps par en avant. Tu ne peux plus laisser un son s'échapper de ta gorge tellement ça fait mal. C'est beaucoup trop intense. C'est ce pour quoi tu n'avais pas voulu continuer de vivre. Ressentir ça n'est pas plaisant du tout. Alors mourir t'aurais libérée.

Tu tentes de reprendre ton souffle coincé, alors que les larmes roulent abondamment sur tes joues pour tomber au sol. Ta vue est brouillée, tu ne vois plus rien. Ça fait mal. Terriblement mal. Au bout de quelques instants, tu parviens à te calmer assez pour pouvoir te redresser et continuer d'avancer. Tu ne peux t'empêcher de songer à quel point tu es faible. Faible devant lui. Tu aurais voulu être forte et l'affronter, mais tu n'es pas capable. Ou tu ne veux simplement pas.

Une mains agrippe ton bras et te force à te retourner. Oliver. C'est lui qui fait ça. Tu te forces à soutenir son regard dans le tien, mais c'est tellement difficile. Et douloureux. Pourquoi est-ce que tu as fait ça, espère de conne ? Il te secoue violemment et te pousse d'une geste raide pour te faire reculer. Ce que tu fais en titubant. Instinctivement, ta main se pose à l'endroit où sa main t'avait empoignée. Tu sais qu'il avait serré trop fort et que tu avais une marque sur ton bras. Mais lui ne pouvait pas le voir. Et c'était tant mieux. Puis il plaque les deux mains sur son visage, te cachant ses yeux rougeâtres. Pourquoi se cachait-il? Pourquoi se cachait-il alors que s'était lui qui t'avait suivi? Une partie de toi est en colère. En colère contre lui, contre toi.

Il n'avait pas le droit de se cacher, alors qu'il t'avait rejoint.

À quoi est-ce que tu as pensé, putain ! TU AURAIS DÛ VIVRE. TU AURAIS DÛ ÊTRE HEUREUSE SANS MOI, JULIETTE. TU AURAIS PU L'ÊTRE SI TU N'AVAIS PAS FAIS LA CONNE. Puis un court moment passe avant qu'il ne tombe à genoux devant toi. Tu affiches alors une expression surprise. Tu ne pensais pas qu'il serait aussi vulnérable que ça pour se laisser tomber au sol devant toi. Puis tu les vois. Les larmes sur son visage. Pourquoi pleure-t-il? C'est lui qui t'as jeté comme une poupée qui ne sert plus à rien. Comme un déchet. Comment veux-tu que je continue de vivre alors que tu m'as brisé le coeur, Oliver? Je voulais simplement me débarrasser de cette douleur. Tu ne sais pas ce que je ressens. Tu n'as pas le droit de me dire que je suis conne. Pourquoi tu pleures? C'est toi qui m'a brisé, c'est toi qui a voulu ma douleur. Tu laisses les mots planer en gardant le silence, puis tu t'approches. Tu dois le faire. Pour ton bien. Peut-être pour le sien aussi. Tu t'arrêtes à sa hauteur et élances ta main. Elle vient heurter sa joue avec force. Tu l'as fait, Juliette. Tu l'as giflé.

Ça t'a fait du bien de le faire.

Tu l'observes et te laisse tomber sur les genoux devant lui. Tu n'es pas trop proche, mais tu peux plonger ton regard embrouillé dans le sien. P-Pourquoi, tu m'as fait ça? POURQUOI? Tu ne peux pas me laisser tomber en pensant que je serai mieux sans toi. TU NE PEUX PAS SAVOIR CE QUI FERA MON BONHEUR OU PAS! Tu avais crié avec une voix tremblotante. Il te peinait, te frustrait, te déboussolait. Pourquoi cela devait-il être ainsi? Tes mains vont se cacher dans ta chevelure pâle et fade, alors que tu pleures. Encore et toujours. Si tu savais comme j'ai mal, Oliver...

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Re: Why am I thinking of you all the time? It's killing me. ~ Olivette | Dim 01 Mar 2015, 18:13



Mon départ aurait dû donner un nouveau souffle à sa vie, j'avais voulue m'éloigner d'elle afin qu'elle puisse vivre convenablement, parce que je ne voulais pas lui faire de mal. Eh bien, c'était perdu d'avance, semblerait-il. Physiquement, j'aurais pu lui faire mal plus qu'elle ne souffre psychologiquement, mais elle s'était tuée à cause de moi. Je ferme les yeux une seconde, je n'arrête pas de la traiter de conne. Il faut que j'arrête. Il faut que je me ressaisisse. Il faut que je me lève, il faut que je l'affronte. Je ne suis pas un lâche, putain. Améthyste s'approche encore un peu dans mon dos et pose son museau entre mes deux omoplates pour me transférer son soutien, elle est toujours là pour me réconforter. « Comment veux-tu que je continue de vivre alors que tu m'as brisé le coeur, Oliver? Je voulais simplement me débarrasser de cette douleur. Tu ne sais pas ce que je ressens. Tu n'as pas le droit de me dire que je suis conne. Pourquoi tu pleures? C'est toi qui m'a brisé, c'est toi qui a voulu ma douleur. » Elle n'a pas le droit. Ne comprends-t'elle pas, n'a-t'elle jamais compris ? Tout ce que je lui ai fait subir, c'était pour son bien, pour qu'elle puisse avoir une vie normale. Je ne réagis pas, mon visage se cristallise, mes traits se figent. Le retour du masque anti-sentiment, il le faut. Les larmes qui s'accumulaient sur mes joues finissent par disparaitre, par s'écraser contre le sol pour ne plus revenir. Je ne pleure plus. Je ne suis pas faible à ce point-là. J'ouvre les yeux, une seconde trop tard, sa main s'abat sur ma joue qui brûle instantanément, mais je ne réagis toujours pas. Je ne dois pas lui montrer que cela me fait quelque chose.

Améthyste me contourne en se postant sur mon côté droit, je lui jete un regard qui lui dit qu'elle ne doit pas bouger. Je n'ai pas envie qu'elle se jette sur Juliette. Elle m'a frappée. Je suis en colère, contre elle, contre moi. Je n'ai qu'à partir, maintenant. Elle me regarde droit dans les yeux, je la regarde au même niveau, sans broncher. Elle s'attendait à quoi ? Je ne veux pas être violent, je ne veux pas la toucher. « Partons, Oliver. » Non. J'observe le visage creux de la seule femme que j'ai aimé, ses cheveux sont ternes, ses yeux cernés. Elle a changé physiquement, elle m'en veut - il ne faut pas être Einstein pour s'en rendre compte.

« P-Pourquoi, tu m'as fait ça? POURQUOI? Tu ne peux pas me laisser tomber en pensant que je serai mieux sans toi. TU NE PEUX PAS SAVOIR CE QUI FERA MON BONHEUR OU PAS! » Je passe doucement mes mains sur mon chandail afin d'en retirer les saletés qui s'était accumulé, c'est plus une manie qu'une nécessité à ce moment-là. J'ai besoin de m'occuper l'esprit, parce que me faire hurler à la gueule ce que je pense depuis des mois entiers, ce n'est pas ce que je préfère. Je n'ai jamais parlé d'Abbygaël. Je n'ai jamais parlé de toute la souffrance que j'ai subit entre ses mains. Je n'ai jamais pensé que c'était nécessaire. Je n'ai jamais voulu discuter des problèmes de colère qui m'envahissent, je ne voulais pas expliquer que je l'abandonnais à son sort afin d'éviter de lui faire mal. Et elle n'a pas compris, elle n'a pas voulu se retourner vers un autre homme. Pourtant, il y en a des centaines de millions sur terre.

« Si tu savais comme j'ai mal, Oliver... »

Je secoue négativement la tête, puis je me lève d'un bond sans dire quoi que ce soit. Pourquoi est-ce que je devrais m'excuser ? Pourquoi est-ce que j'aurais à m'expliquer, sur ce que j'ai fait ? « Elle souffre, Oliver. Soit tu lui dis quelque chose, soit tu t'en vas. » Je suis debout, j'observe le léopard qui a reculé d'un pas ou deux, parce qu'elle a raison. Je dois partir. Je ne peux pas rester là, debout. Je plaque mes deux mains de chaque côté de ma tête, j'appuie afin de concentrer mon attention sur la douleur que je m'inflige. Lorsque j'ouvre les yeux, je penche la tête sur le côté en observant la femme de ma vie, qui est toujours à genoux en avant de moi.

« Tu ne penses pas, que si je suis parti, c'était pour éviter de te faire souffrir. Je suis fou. Je suis complètement fou, Juliette ! Je ne voulais pas te décapiter, je ne me contrôle pas. Tu penses que tu es invincible, mais non. »

Je serre les deux poings afin de concentrer ma douleur dans cet endroit, je ne veux pas lui faire mal. Où sommes-nous, d'ailleurs ? Je lève les yeux, nous sommes dans le quartier résidentiel. Je prends plusieurs grandes inspirations, mais je recommence à voir des étoiles et ce n'est pas bon signe.

Abbygaël se penche au-dessus de moi.
Elle commence à rire en sortant son poignard favoris, elle me le met sous le nez afin que je puisse me préparer psychologiquement à souffrir. Une seconde plus tard, il est enfoncé jusqu'à la garde environ deux centimètres au-dessus de mon nombril. Je saigne. Encore et encore, mais la seule chose que je vois, c'est son sourire, affreux, heureux. Elle aime ce qu'elle voit, elle aime ce qu'elle fait. Décidément, je ne suis pas le plus fou de nous deux.


Au bout de ma main, Juliette est accotée contre un mur de briques, je la tiens au bout de mon bras. Je ne me souviens pas de m'être approché de cette maison, je ne me souviens pas d'avoir empoignée la femme de ma vie, je ne me souviens pas de l'avoir accoté dans ce mur. Mes yeux s'ouvrent un peu plus grand sous la surprise, je la descends doucement de la hauteur où elle était. Je recule d'un pas ou deux en réalisant qu'Amétyste m'avait mordue le tibia pour que je lâche la renarde. Un grognement monte de ma gorge, alors je recule violemment afin de ne pas lui infliger plus de douleur. Je respire beaucoup trop rapidement, mes poumons menacent d'exploser sous l'oxygène qui afflue.

« Je .... Je suis désolé. »

Je regarde autour de moi, je dois trouver une issue.
Je cours dans une direction quelconque, Améthyste reste derrière, elle ne me suit pas. Elle sait que je ne veux pas être en sa compagnie. Elle reste proche de Juliette au cas où elle aurait besoin d'aide.

Je m'arrête au bout d'un moment et entre dans un chemin entre deux maisons. Je m'assois, je ne bouge plus. Je ne voulais pas. C'est pour ça. C'est exactement pour cette raison que je suis parti, pour éviter ça. Et voilà qu'elle revient, comme une fleur dans ma vie, comme s'il ne s'était rien passé. Je ne peux pas, simplement. Je ne veux pas.
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Re: Why am I thinking of you all the time? It's killing me. ~ Olivette | Lun 02 Mar 2015, 02:48





Juliette & Oliver
« Why am I thinking of you all the time? It's killing me. »

Il secoue la tête. Pourquoi? Pourquoi a-t-il l'air de s'en ficher? Puis il se lève d'un bond, ayant regagné son air glacial et dur. Tu n'aimes pas ça. Ce visage si fermé. Il était tellement renfermé que ça te faisait mal. Tu ne penses pas, que si je suis parti, c'était pour éviter de te faire souffrir. Je suis fou. Je suis complètement fou, Juliette ! Je ne voulais pas te décapiter, je ne me contrôle pas. Tu penses que tu es invincible, mais non. Non. Tu ne penses pas que tu es invincible. Au contraire, tu es tellement vulnérable. Tu n'as jamais été que vulnérable depuis le jour de ton quinzième anniversaire. Celui où tu as annoncé à Oliver tes sentiments pour lui. L'amour ne rend pas invincible, il rend vulnérable. Car la personne qui te rend heureuse est aussi celle qui peut te détruire le plus efficacement qui soit. Totalement. Complètement. Et c'est ce qui est arrivé ici.

Tu restes là au sol comme une marionnette désarticulée. Tu ne dis rien, mais tu te questionnes. Pourquoi ne t'a-t-il rien dit? Tu aurais peut-être pu l'aider. Ou peut-être pas, Juliette. Après tout, il avait choisit de garder le silence sur ce qui l'a rendu fou. Il ne t'avait pas assez aimé pour tout te dire. Au fond, peut-être que ça n'avait été qu'une supercherie. Ouais, c'est ça... Tu te lèves, la tête baissée. Tu n'as plus la force de le regarder en face. Ça fait trop mal. Ça...

Tu te fais empoigner. À la gorge. Par le bras de l'homme de ta vie. Ou du moins, il aurait dû l'être, mais il ne le voulait pas. Tu n'étais pas assez bien pour lui... Tes yeux s'arrondissent de surprise et ton regard mauve se pose sur son visage, alors qu'il te plaque au mur. Tes fines mains s'agrippent à la sienne sur ta gorge. Il te maintient plus haut que ce que tu devrais. Il ne t'étrangle pas, puisque la pointe de tes pieds touchent encore le sol. Tu as quand même du mal à respirer. Mais le plus dur est de voir son visage. Ses yeux reflètent quelque chose que tu ne peux pas déchiffrer. Quelque chose de noir, d'haineux. Une chose que tu n'aurais jamais cru voir dans ses magnifiques yeux.

C'est parce qu'il est fou, Juliette.

Cela ne dura qu'un court instant, mais cela suffit. Cela suffit à te faire réaliser à quel point il ne t'a rien dit. Absolument rien. Tu ne sais pas ce qu'il a vécu, alors que tu aurais dû le savoir. Tu ne connais pas sa douleur, sa tristesse. Comme il ne connaît pas les tiennes. À quel point souffre-t-il? À quel point a-t-il souffert? Pourquoi ne t'a-t-il jamais rien dit? Plusieurs questions se chevauchent dans ta tête, mais tu ne peux pas y répondre. Tu vois ses yeux s'agrandir sous l'effet de la surprise. Il ne s'était pas contrôlé. Mon dieu. Il souffre. Terriblement. Et ça te fait mal de le voir comme ça. Pourquoi ça te fait aussi mal?

Parce que tu l'aimes encore.

Oui. Tu l'aimes. Trop. Tes sentiments ne partent pas. Ils ne le peuvent pas. Ils sont trop forts. Ils s'accrochent à toi comme un naufragé s'accroche à sa bouée. C'est ce moment que choisit Oliver pour te faire redescendre doucement. Puis il recule en titubant. Il grogne. Un grognement sauvage, qui ne laisse présager rien de bon. Et alors, il recule avec violence en respirant beaucoup trop rapidement. Le trop plein d'oxygène dans son corps va inévitablement le faire s'évanouir. Je .... Je suis désolé. Son regard se précipite autour de vous afin de trouver une issue de secours. Tu le sais que c'est pour ça. Tu le sens. Et il court. Il court pour s'éloigner de toi. De ta misérable existence. Il est incapable de ne pas faire de mal à ta petite personne, Juliette. Cela prouve plusieurs choses, mais tu ne perds pas ton temps à les analyser, car cela t'aurait plongé dans une douleur encore plus profonde.

Tu remarques que son léopard reste près de toi et alors, tu poses ton attention sur lui. Enfin, tu sais que c'est une femelle, mais tu ne peux pas faire autrement que de la qualifier de « lui ». Pourquoi elle reste là? Tu ne sais pas si elle le fera, mais tu décides de tenter quand même. Amène-moi près d'Oliver, s'il te plait. Tu ne peux pas le laisser comme ça. Peu importe qu'il ne veuille pas te voir, tu veux l'aider. C'est la première fois depuis un long moment que tu n'as pas été toi-même. Tu ne peux laisser personne en détresse, alors que tu ne veux de l'aide de personne quand toi, tu es en détresse. Ton grand coeur te précède, maintenant. Tu ne peux pas laisser l'homme que tu aimes s'enfoncer encore plus dans la folie. Alors que le léopard se met en marche, tu la suis jusqu'à arriver à un chemin entre deux maison. Il est là. Assis au sol. Il ne bouge pas. Alors tu t'approches doucement pour lui laisser le temps de voir que tu es là.

Et là.

Tu t'accroupis près de lui. Peu importe ce qu'il venait de te faire, peu importe de ce qu'il pourrait faire, tu l'attires contre toi, dans tes bras, pour le serrer doucement. Tu n'as étrangement pas peur de lui et de sa folie. Tu sais que c'est dangereux. Tu sais qu'il pourrait te broyer les os d'une seconde à l'autre. Simplement. Tu lui fais confiance. Une confiance qu'il avait mérité depuis longtemps déjà. Et malgré qu'il l'avait détruite en mille morceau, il avait le droit que tu lui fasses encore confiance. Ta main caresse doucement ses cheveux blancs. Un délicatesse qui t'est propre. Une délicatesse que tu as toujours eu avec lui par le passé. Les vielles habitudes ont la vie dure. Pourquoi tu ne m'as rien dit, Oliver? Pourquoi tu ne m'as pas laissé être là pour toi? Tu aurais pu éviter toute cette souffrance supplémentaire. J'étais... Tu n'es pas capable de le dire, car ta gorge se noue douloureusement. Les larmes te piquent les yeux, mais tu te forces à respirer normalement et à reprendre ton calme. J'étais ta copine, c'était mon rôle de te soutenir, mais tu n'as pas voulu de mon aide. Peut-être ne m'aimais-tu pas assez pour me faire confiance... Ce constat t'envoie une onde de douleur dans tout le corps. Tu as du mal à bouger à cause d'elle. De l'eau salée inonde ton visage doux et terne.

Mais pour toi, le tenir dans tes bras une nouvelle fois est quelque chose que tu n'avais plus espéré. Tu ne pensais pas pouvoir le refaire un jour. Tu le serrais avec toute la force de ton amour détruit et tu le berces. Ton besoin est grand. Trop grand. Tu ne veux plus bouger, tu ne veux pas le lâcher. C'était déjà bien qu'il ne t'ait pas repoussé. Pousseras-tu ta chance encore un peu plu loin? Pourquoi pas. Si ça peut te faire du bien...

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Re: Why am I thinking of you all the time? It's killing me. ~ Olivette | Dim 29 Mar 2015, 20:03


« Elle m'a demandé de la guider jusqu'à toi, qu'est-ce que je fais, Oliver ? »

Améthyste est la personne qui me connait le mieux.
Elle sait ce qu'il faut faire.
Elle sait ce que je ne veux pas qu'elle fasse. Je ne réponds pas. Je n'ai pas besoin. Je penche doucement la tête vers le sol en observant ce dernier dans le plus grand des silences. J'ai besoin d'être tout seul pour réussir à couver mon geste, je n'aurais jamais dû rester à proximité d'elle, je n'aurais jamais dû. Je savais que j'allais péter les plombs, les femmes me font cet effet. Je me réveille soudainement à leur faire du mal, ensuite j'ai le choix de continuer ou d'arrêter. Je n'ai jamais réussi à arrêter, sauf aujourd'hui. Juliette est hors du commun, je n'ai jamais voulu lui faire du mal. Je n'ai jamais voulu qu'elle souffre, qu'elle se suicide. Je voudrais la prendre dans mes bras, la serrer contre moi encore une fois, mais non. Je ne peux pas me permettre ça ou je lui ferai encore du mal. La léopard me grogne dans la tête une énième fois sans obtenir de réaction de ma part, je ne veux pas voir Juliette, mais jamais je ne réussirai à le dire à voix haute. Jamais.

Elle entre dans mon champ de vision, elle s'approche à pas feutrer. Elle attends que je la vois, elle ne veut pas me brusquer. C'est exactement pour cette raison que je l'ai quitté auparavant, je ne voulais pas lui faire mal alors qu'elle était aussi douce.

Juliette, je t'en supplie, arrête de t'approcher du feu qui me consume, tu finiras par te brûler.

Elle ne s'arrête pas.
Elle avance encore jusqu'à être à côté de moi. Si je me penchais dans sa direction, je pourrais la toucher avec le bout de mon nez. Je ne le fis pas. Je senti tous son corps tomber sur ses genoux, je pouvais sentir le souffle chaud de sa respiration contre ma joue au fur et à mesure qu'elle s'appuyait sur moi. Mon cœur battait la chamade, il allait exploser si elle ne s'en allait pas. J'avais besoin d'air, mais ce n'était pas ce qu'elle me donnait. Elle ne partirait pas. Je le sentais, qu'elle serait là, encore et toujours, sans me laisser une deuxième chance de m'enfuir. Elle m'entoura de ses bras sans que je puisse répliquer quoi que ce soit. Sa main fait tourner doucement les mèches de cheveux blancs qui s'attachent sur ma tête, elle me donne beaucoup d'affection, beaucoup d'amour que je ne mérite plus depuis longtemps déjà. Je continue à regarder l'herbe qui s'agglutine sous mes fesses, je n'ai pas l'intention de la regarder droit dans les yeux, je n'en serais pas capable.

« Pourquoi tu ne m'as rien dit, Oliver? Pourquoi tu ne m'as pas laissé être là pour toi? Tu aurais pu éviter toute cette souffrance supplémentaire. J'étais... elle prend une légère pose dans son dialogue, je sens sa gorge bloquer, je sais que si j'ose lever le regard dans sa direction, elle va pleurer. J'étais ta copine, c'était mon rôle de te soutenir, mais tu n'as pas voulu de mon aide. Peut-être ne m'aimais-tu pas assez pour me faire confiance... »

Pourquoi est-ce qu'elle te disait ça, maintenant ?

Je ne souris pas, je ferme les yeux une seconde ou deux afin de me remettre les idées en place. Je ne me souviens plus depuis combien de temps je n'ai pas pleuré, versé une larme, avant aujourd'hui. Juliette me fait souffrir, ce qu'elle dit me fait mal. Je ne bougeais pas d'un pouce, je n'avais pas la force de la repousser à nouveau. Je ne me sens pas bien à l'idée même de pousser à nouveau sur cette demoiselle. Je souffre. Elle me fait mal, sans même s'en rendre compte.

« Ce n'est pas ça. »

Je suis incapable de la regarder et de lui dire ça.
Je ne peux pas. Simplement.

« Ce n'est pas en toi que je n'avais pas confiance, c'était en moi. Je n'ai toujours pas confiance en moi, tu as vu ce qui vient tout juste de se passer ... J'ai peur de moi. »

Je réussis à baisser la tête encore un peu plus, comme si j'avais la possibilité de me la faire entrer dans le corps. Elle ne peut pas comprendre à quel point j'ai honte, à quel point je voudrais mourir pour éviter qu'elle me jette ce regard-là. Je ne lui touche pas, mes bras reposent mollement sur mes cuisses alors qu'elle s'accroche à mon corps comme si j'étais une bouée de sauvetage alors que c'est moi le requin qui l'a poussé dans l'eau.

« J'ai été blessée par une femme, elle m'a fait souffrir énormément. Je n'arrive pas à me faire à l'idée d'aimer de nouveau, de faire confiance de nouveau. Les femmes sont villes, elles sont cruelles, elles sont des vipères. »

Je ferme à nouveau les yeux.
Mes pensées se succèdent sans relâche, alors que je n'arrive plus à réfléchir correctement.

« Tu n'en étais pas une avant, mais je t'ai fait souffrir. J'arrive difficilement à me dire que tu n'es pas en colère contre moi. C'est impossible, honey. »

Je réalisai soudainement que je l'avais ouvert.
Je l'avais dit.
Je l'avais appelé comme avant, comme avant ma transformation. « Honey » ce mot tellement souffrant, tellement significatif. Je n'ouvre toujours pas les yeux, comme si je n'arrivais pas à comprendre ce que je venais de faire.
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Julian
Julian "L" S. Ramsey
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J'ai traversé le portail depuis le : 05/08/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Julian Sanders Ramsey dit Lupin. Actuellement je suis : amoureux et pansexuel. Il paraît que je ressemble à : Misaki Yata et à ce propos, j'aimerais remercier : Faelyn ♥
Re: Why am I thinking of you all the time? It's killing me. ~ Olivette | Dim 29 Mar 2015, 22:13





Juliette & Oliver
« Why am I thinking of you all the time? It's killing me. »

Tu ne le détestes pas, Juliette. L'affirmer ne serait que mentir. Une partie de toi lui en veut énormément, mais l'autre partie l'aime toujours et ne lui en veut pas tant que ça. Tu te sens idiote de ressentir des choses aussi contradictoires. Et pourtant, c'est ce que tu ressentais en ce moment. Ton corps avait de léger tremblements alors que tu tenais Oliver contre toi. Oliver... L'homme que tu as aimé et que tu aimes encore. Celui qui occupera toujours ton coeur. Et aussi, celui que tu ne pourras peut-être plus jamais avoir pour toi toute seule. Cette pensée te blesse, mais tu n'en fais pas trop de cas. Ça fait un moment que tu le sais, même si tu espères qu'un jour, tout redeviendra comme avant. Mais ça aussi, tu le sais que plus rien ne sera jamais pareil. Ni pour toi ni pour lui. Ce n'est pas ça. Sa voix te surprend. Après un moment, tu n'avais plus attendu de réponse de sa part. Sûrement trop prise par tes pensées. Si ce n'est pas ça, c'est quoi alors? Comment tu pouvais savoir ce qui l'avait forcé à ne rien te dire? Pourquoi ne t'avait-il rien dit aussi? Tu étais sensée être la personne la plus importante à ses yeux à l'époque. Mais il ne t'avait rien dit. Rien du tout.

Ce n'est pas en toi que je n'avais pas confiance, c'était en moi. Je n'ai toujours pas confiance en moi, tu as vu ce qui vient tout juste de se passer ... J'ai peur de moi. Tu ne savais pas quoi répondre sur le moment, mais tu repenses à ce qui vient de se passer. Il t'avait pris par la gorge pour te soulever dans les airs. Tu avais suffoqué un instant. Mais tu ne pourrais pas l'expliquer, tu n'avais pas eu peur. Étrangement. Tu savais au plus profond de toi qu'il ne pouvait pas te faire du mal. Pas comme ça. Sauf que tu ne devais pas compter là-dessus trop souvent où tu finirais peut-être morte. Cependant, tu ne penses pas qu'Oliver soit capable de t'éliminer. Tu ne sais pas pourquoi tu en es si sûre. Tu le sais, c'est tout. L'hybride toujours contre toi baisse la tête comme s'il pouvait la faire entrer dans son corps. Mais mis à part ça, il ne bouge absolument pas. Au moins, il ne te repousse pas. J'ai été blessée par une femme, elle m'a fait souffrir énormément. Je n'arrive pas à me faire à l'idée d'aimer de nouveau, de faire confiance de nouveau. Les femmes sont viles, elles sont cruelles, elles sont des vipères. Tu es attristée qu'il pense une telle chose. Les femmes ne sont pas toutes pareilles. Tu n'en étais pas une avant, mais je t'ai fait souffrir. J'arrive difficilement à me dire que tu n'es pas en colère contre moi. C'est impossible, honey. Tu te figes. Il t'avait appelé comme avant. Honey était un surnom affectueux qu'il utilisait toujours avec toi. De l'entendre à nouveau de sa bouche te faisait frissonner. Tu ne savais pas si tu devais sourire ou pleurer.

Oliver... Tu laisses son nom en suspens. Il avait raison sur plusieurs choses, mais il avait aussi tord sur des tas de choses. Les femmes ne sont pas toutes comme ça. À t'écouter, je devrais en conclure que je le suis, alors que je ne suis même pas capable de détester quelqu'un... C'était vrai, tu n'arrivais pas à détester les autres au point de leur vouloir du mal. Tu souhaitais toujours le bien à tout le monde, sans distinction aucune. Pour toi, leurs actes n'avaient pas d'importance afin de mériter meilleur. Tu es trop douce, Juliette. Je t'en veux... Je t'en veux même beaucoup, Oliver, mais... Je ne peux pas être en colère contre toi jusqu'à te faire du mal. Je ne désire pas que tu souffres... Car ça me fait souffrir. Des larmes coulent sur tes joues, alors que tu le lâches pour doucement glisser tes mains sur ses joues afin de tourner sa tête vers toi. Il avait les yeux fermés. Un léger sourire étire tes lèvres, alors que les larmes se déversent sur tes joues. Tu ne peux t'empêcher de penser à quel point il est beau. À quel point tu l'aimes encore. Tu déposes doucement un baiser sur son front avant de le lâcher pour te relever. Je... Tu ne sembles pas vouloir que je sois là, alors... Je m'en vais. Au revoir, Oliver... Son nom se coince douloureusement dans ta gorge et la souffrance déforme ton joli visage. Tentant tant bien que mal de garder ton calme, tu recules de quelques pas pour percuter quelque chose et tomber au sol. Tu prends appui sur tes bras, mais tu n'as pas la force de te relever. Alors tu restes là. Tu restes là, Juliette, à avoir honte de toi-même.

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Re: Why am I thinking of you all the time? It's killing me. ~ Olivette | Sam 04 Avr 2015, 21:40



 JULIETTE & OLIVER
 « WHY AM I THINKING OF YOU ALL
THE TIME ? IT'S KILLING ME »
Elle ne me comprend pas, parce qu'elle se ferme les yeux sur ma nouvelle identité, sur ma nouvelle pulsion meurtrière. Elle ferme les yeux pour faire semblant que je ne suis pas un monstre, pour faire semblant que ce sentiment de haine profonde, de vengeance n'existe pas. Pourtant, il est bien là. Chaque fois que je pense à cette femme, il remonte en moi, il m'explose au visage et je deviens fou, fou de rage, de colère. Je laisse mes pulsions prendre le dessus, parce que je suis trop lâche pour me contrôler, parce que je suis trop faible pour prendre le dessus de nouveau. Juliette est là. Devant moi. Vivante. Je n'aurais jamais cru ce moment possible un jour, mais j'ai tellement honte. Honte d'être devenu cette personne. Un retour en arrière est impossible, je ne peux plus redevenir le Oliver d'avant, il a disparu en même temps qu'est apparu le gêne vampirique, il a emporté tout ce qui me restait d'humanité.

Je lui explique.

J'ai gardé le silence trop longtemps sur ce secret, tellement longtemps que si ma haine ne serait pas aussi puissante, j'aurais pu croire à un rêve. Je n'ose pas lever les yeux vers elle, parce que son regard me fait souffrir, une vision d'elle cadavérique me prouve a quel point, même les hommes qui cherchent à protéger peuvent détruire ceux qu'il tente à tout prix de préserver. J'ai devant mes yeux, la preuve de mon échec monumental qui me regarde avec les yeux brillants, remplis de larmes qui me crèvent le cœur.


« JULIETTE ▬
Oliver... »

Je ne lève pas la tête, je sais que je me suis planté avec la mention excellente.


« JULIETTE ▬
Les femmes ne sont pas toutes comme ça. À t'écouter, je devrais en conclure que je le suis, alors que je ne suis même pas capable de détester quelqu'un... »

Je sais qu'elle n'a pas tort, mais ce que je lui ai fait subir devait être pire encore que toutes les tortures que rouquine m'a faite subir. Mon cerveau n'arrive pas à concevoir qu'elle n'a pas changé, qu'elle n'est pas - elle aussi - devenue aussi mauvaise que cette femme. Juliette était une poupée, maintenant c'est un cadavre. Et c'est de ma faute, j'aurais du la préparer à souffrir. Elle n'avait jamais été assez forte, l'aurait-elle été un jour ? Bien sûr que non. Elle est la bonté incarnée, c'est pour cela que je ne suis pas surpris que les dieux lui aient donné une deuxième chance. Une chance de venir me sauver, ou pas.


« JULIETTE ▬
Je t'en veux... Je t'en veux même beaucoup, Oliver, mais... Je ne peux pas être en colère contre toi jusqu'à te faire du mal. Je ne désire pas que tu souffres... Car ça me fait souffrir. »

C'est justement pour cette raison qu'elle est faible et que je suis fort. Je suis capable de détester, de haïr ceux qui le méritent. Elle s'approche de mon visage, ses mains se posent sur mes joues et ses lèvres embrassent mon front alors que je me fais violence pour ne pas la repousser. Elle devrait me détester autant que le déteste Abbygaël. Elle devrait ne plus jamais vouloir me regarder. Je ne devrais pas être en mesure de sentir son amour encore tout chaud alors que je ne la regarde pas.


« JULIETTE ▬
Je... Tu ne sembles pas vouloir que je sois là, alors... Je m'en vais. Au revoir, Oliver... »

Putain, ne comprenais-telle pas que c'était un choc pour toi de la retrouver vivante ? Elle s'en allait. Elle ne reviendrait pas cette fois, il fallait réagir avant qu'il ne soit trop tard. Je tendis une main molle dans sa direction, mais c'était son dos qui me faisait face. Elle s'écroula faiblement sans dire un mot, comme elle avait dû le faire durant ma longue absence.

Je me levai d'un bond et m'agenouillai à ses côtés en observant son visage gonflé a force d'avoir trop pleuré, je l'attire dans mes bras, je la serre contre moi avec le plus de force que je peux y mettre. Puis, soudainement, je réalise tout l'amour que je porte pour cette femme, toute la complicité que nous avions autre fois me manque. Je l'embrasse délicatement sur la joue et attrape une de ses larmes avec ma langue. Je ferme les yeux, dix secondes, peut être un peu plus. Je n'ose plus bouger, je ne le veux plus.


« OLIVER ▬
Je tâcherai de changer. Je jure que lorsque j'aurai retrouvé cette femme et que ma vengeance sera faite, je changerai. Et je le ferai pour toi, mais jusqu'à ce moment, je t'en supplie, ne t'approche pas de moi. Essaie de m'attendre encore un peu, d'user de ta patience légendaire pour moi. Je n'ai jamais cessé de t'aimer, Honey. »

Je me lève, puis je constate que les battements de mon cœur résonnent dans ma tête comme une symphonie douloureuse. Et si je n'y arrivais pas ? Et si je ne réussissais jamais à contrôler cette soif de sang, de chair ? Serais-je en mesure de la perdre une deuxième fois ? Je m'éloigne sans regarder derrière moi, je sais qu'améthyste resteras avec elle jusqu’à ce qu'on passe la chercher, elle l'accompagnera aussi loin qu'il le faudra. Je lui fais confiance, entièrement confiance.


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Re: Why am I thinking of you all the time? It's killing me. ~ Olivette | Mer 08 Avr 2015, 00:31





Juliette & Oliver
« Why am I thinking of you all the time? It's killing me. »

Tu étais tombée, comme tu es tombée trop souvent depuis votre rupture. Seulement, tu n'avais pas toujours réussi à te relever. Tu avais eu besoin d'aide. De l'aide de James. Car chaque fois, tu fondais en larmes. Tu fondais en larme en ressentant une telle douleur que tu avais le souffle coupé. Oliver ne le sait pas à quel point ça fait mal. Peut-être que s'il s'y était pris d'une façon différente n'aurais-tu pas eu aussi mal que maintenant. Il t'avait détruite. Totalement. Il ne restait presque plus rien de la Juliette que tu avais été avant. Celle qui débordait de joie de vivre; qui aidait chaque personne qu'elle croisait et qui offrait sa bonté à qui le voulait bien. Maintenant, tu ne fais plus rien de ça. Les gens ne veulent plus t'approcher, car tu dégages une trop forte aura de dépression. Et les gens n'aiment pas particulièrement ça. Ils ne veulent pas se coltiner une telle personne.

Oliver, l'homme de ta vie, s'était approché pour s'accroupir près de toi. Tu le vois qui t'observe enfin. Qu'il voit combien tu souffres, combien il te fait souffrir. Tout ça, c'est sa faute. Entièrement sa faute. Ta poitrine se comprime et les larmes menacent encore de s'échapper des tes yeux. Tu as trop pleuré, Juliette. Souris un peu. Tu ne peux pas rester triste le restant de tes jours. Seulement, tu n'y arrives pas encore et peut-être n'y arriveras-tu jamais. Pas sans Oliver. Pas sans cet homme qui te regarde enfin en face; qui a évité ton regard depuis un trop long moment tout à l'heure. S'il pense que tu ne l'as pas remarqué, il se trompe. Tu remarques tout. Surtout si ça concerne Oliver.

Tu es surprise lorsqu'il t'attire dans ses bras et qu'il te serre de toutes ses forces. Alors quelque chose se brise en toi. Quelque chose cède et tu éclates en sanglots en t'agrippant à Oliver comme si ta vie en dépendait. Ça faisait bien trop longtemps qu'il ne t'avait pas serré contre lui ainsi. Il n'avait rien fait lorsque tu l'avais étreint tout à l'heure et ça t'avait un peu blessé, mais tu ne t'étais pas laissé démonter. Tu l'aimes tellement, Juliette, que ça te torture. Ça te fait mal. Tu le veux pour toi toute seule, car il te manque. Il te manque terriblement. Puis il t'embrasse délicatement sur la joue et capture une de tes larmes avec sa langue. Mon dieu... Il te montrait qu'il n'avait pas totalement changé. Il était encore capable d'être le Oliver qu'il avait été, même si tu sais qu'il ne sera plus jamais le même. Et toi non plus, d'ailleurs. Je tâcherai de changer. Je jure que lorsque j'aurai retrouvé cette femme et que ma vengeance sera faite, je changerai. Et je le ferai pour toi, mais jusqu'à ce moment, je t'en supplie, ne t'approche pas de moi. Essaie de m'attendre encore un peu, d'user de ta patience légendaire pour moi. Je n'ai jamais cessé de t'aimer, Honey. Ses mots atteignent directement ton coeur en pièces. Il n'a jamais cessé de t'aimer...

Puis il se lève pour te tourner le dos et commencer à s'en aller. Partir loin de toi. Tu tends le bras en versant toujours des larmes et ton autre main est posée au niveau de ton coeur qui te fait souffrir. Tu n'arrives pas à parler, à lui dire ce que tu penses de tout ça. Tu déglutis, tu as le coeur dans la gorge et tu inspires un bon coup avant de crier. Pourquoi? Oliver, pourquoi veux-tu tant te venger? Au fond, il est faible. Elle mérite vraiment toute cette attention? Tu laisses retomber ta main mollement en baissant la tête. Je... je t'attendrai aussi longtemps qu'il le faudra, mais pas... pas si c'est pour te laisser le temps de tuer une personne... Elle le mérite très certainement, mais tu n'es pas un assassin, Oliver. Tu ne l'as jamais été et peu importe ce que tu penses, je sais que ça n'est pas dans tes capacités que d'enlever la vie... Tu déglutis encore une fois et respires lentement pour tenter de faire cesser les battements rapides de ton coeur dans ta poitrine fluette. Tu sais que je t'aime, mais... Tu laisses ta phrase en suspens pendant un moment. Comment est-ce que tu pourrais lui faire changer d'avis? Tu ne le peux pas, Juliette. Il ne t'aime pas assez pour ne pas se préoccuper de cette femme. Celle qui l'a brisé. Oliver, par pitié... Ne fais pas ça... Tu sais qu'il ne t'écoutera probablement pas. Qu'il te répliquera qu'il en a besoin. Mais au fond, ça changera quoi? Rien. Absolument rien. Et il ne le réalisera qu'après avoir égorgé celle qui l'a transformé.

Tu te relèves avec peine et tu prends appui sur le mur de briques. Tu poses ton regard sur le dos d'Oliver, désespérée. Tu ne veux pas qu'il se venge. C'est le pire chemin à prendre. Il faut qu'il apprenne à vivre avec. Il n'aura pas le choix même s'il la tue. Ça ne changera rien, tu sais. Tu devras quand même apprendre à vivre avec cette douleur et cette transformation... Il faudra quand même que tu gères ta colère. Ça ne te mènera jamais à rien, la vengeance, Oliver. Si tu l'accomplis, je te souhaite la meilleure des vies. Je ne veux pas d'un assassin près de moi, désolée... Et tu repars dans un sanglot bruyant en te retournant pour te mettre à courir. Fuir loin de cet homme que tu ne reconnais pas. Mais que tu avais espéré reconnaître. Tu l'aimes peut-être trop, mais tu ne pourrais pas supporter l'idée qu'il ait tué une femme pour rien. Cette constatation te brise encore plus le coeur, car tu le veux encore dans ta vie. Avec trop de force.

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Re: Why am I thinking of you all the time? It's killing me. ~ Olivette | Mer 08 Avr 2015, 14:54



JULIETTE & OLIVER
« WHY AM I THINKING OF YOU ALL
THE TIME ? IT'S KILLING ME »

Je ne me rends pas compte de ce que j'ai fait, je ne me rends pas compte que Juliette est la seule femme au monde qui puisse me rendre vulnérable, la seule femme au monde à qui je ne désire aucune douleur. Je ne comprends pas ce qui se passe à l'intérieur, mais cela ne me plait pas vraiment. Comment est-ce que mon cœur peut battre aussi rapidement ? Comment cet organe peut à nouveau aimer, chérir .. comment est-ce que je pourrais redevenir l'homme d'avant ? Putain, si seulement quelqu'un était là pour répondre à mes questions. Je me suis approché d'elle, doucement j'eus l'impression, mais ce fut plus rapidement que je n'ose le penser. Ma belle avait mal, elle souffrait de mon silence, de mon absence de réaction et il fallait absolument que je trouve le moyen de la rassurer, de lui montrer que mon cœur n'est pas fermé, qu'il n'est pas scellé. Je dois lui prouver qu'elle n'a jamais quitté mes pensées alors que je tuais sans pitié des innocents ou des coupables, alors que j'étais forcé - par ma soif - de boire le sang du premier étranger que j'allais croiser. Elle aurait dû s'en aller et ne pas revenir, ne pas laisser tomber pour une fois, garder la tête haute, parce qu'elle n'avait rien fait de mal, absolument rien. C'était moi l'idiot, moi l'imbécile, moi le sans-cœurs. J'avais envie de me frapper le front de toutes mes forces, à la place, je serrai l'étreinte dans lequel était prisonnière l'hybride. Elle méritait de passer à autre chose, de réussir à aimer de nouveau, elle méritait de m'oublier. Ce fut comme une révélation, je devais trouver quelqu'un qui saurait changer ses souvenirs, changer son passé ; il le fallait pour qu'elle aille mieux et c'était ce que je souhaitais le plus au monde.

Je devais trouver quelque chose à dire, lorsqu'une idée passablement bonne réussit a germer dans mon cerveau, je l'articulai et regrettai presque immédiatement. Je ne voulais plus qu'elle m'aime, je souffrais de son amour, elle souffrait du manque, nous ne pouvions plus être heureux ensemble, plus jamais si je ne décidais pas de changer, mais ça n'était pas moi qui refusais. J'étais prêt à passer à autre chose, mais mon corps entier me refusait ce loisir, il ne souhaitait pas que s'arrête les meurtres et les nuits d'insomnies : il se foutait de tout ce qui me rendait déséquilibré. Je me pousse doucement d'elle, relâchant graduellement la prise que j'ai sur elle, je ne voudrais pas qu'elle s'effondre encore une fois. Au moment où je suis certain qu'elle tient assise toute seule, je me lève et j'avance dans une direction incertaine, parce que je ne savais pas où aller me réfugier, je ne savais pas vers qui me tourner à cet instant. Elle ne me retient pas, c'est la preuve qu'elle a compris ce dont j'ai besoin, du moins c'était ce que je pensais avant d'entendre cette petite voix, par-dessus le vent qui arrêta net mon mouvement :

« JULIETTE ▬ Pourquoi ? Oliver, pourquoi veux-tu tant te venger ? Elle mérite vraiment toute cette attention ? »

Je veux me venger pour soulager ma conscience, je veux me venger parce que ma vie et mes pensées se résument à cela depuis que les membres de ma team m'ont retrouvés et surtout, parce que c'est à cause d'elle si je suis partie, si je t'ai abandonné aussi lâchement, aussi froidement. J'aurais tellement désiré être en mesure de lui dire tout ceci, mais je continuais de lui tourner le dos en espérant n'avoir rien à dire. Je savais qu'elle n'avait pas terminé, je savais qu'elle allait pleurer encore une fois alors que tout ce que je voulais c'était son bien. Je fermai les yeux et serrai mes deux poings afin de concentrer ma colère sur autre chose que l'hybride aux cheveux grisâtres. Si elle valait la peine d'autant d'attention ? Oh ça oui. Si seulement Juliette tu savais combien elle en vaudras la peine. Je respire calmement, parce que je ne veux pas exploser à nouveau, je n'en ai pas le droit.


« JULIETTE ▬ Je... je t'attendrai aussi longtemps qu'il le faudra, mais pas... pas si c'est pour te laisser le temps de tuer une personne... Elle le mérite très certainement, mais tu n'es pas un assassin, Oliver. Tu ne l'as jamais été et peu importe ce que tu penses, je sais que ça n'est pas dans tes capacités que d'enlever la vie... »


Alors ce pourrais être aussi simple que cela ? Si je tuais Abbygaël, Juliette ne me reparlerais plus jamais, mais elle ne serait toujours pas en paix et aurait l'air - à la puanteur près - d'un cadavre ambulant le reste de sa vie. Ça, c'était hors de question. Elle me pensait trop faible pour tuer ? Ce que j'avais changé en plusieurs mois, elle ne me regarderait pas avec ces yeux-là si seulement elle savait combien de pauvres femmes j'ai fait souffrir. Je me suis entrainé, pendant des mois et maintenant, je suis prêt. « Tu sais que je t'aime, mais... » Je le sais, oui. Était-elle sur le point de me dire qu'elle cesserait de ressentir de l'amour envers moi si je tuais ? Bordel, ç'aurait été trop simple de détruire à ses yeux la dernière partie d'humanité qu'il me restait encore. Ensuite, elle me détesterait et elle aurait une belle deuxième vie. Juliette est imprévisible. Si je lui dis que j'ai tué, déjà, elle s'en voudra à elle-même de ne pas m'avoir sauvé. Oh les femmes ..... jamais contentes. Elle me supplia de ne pas accomplir ma vengeance, mais je ne pouvais pas faire demi-tour, plus maintenant. Je savais où cette diablesse se cachait et j'avais bien l'intention de m'y rendre. Je voulais qu'elle souffre à son tour, c'était si compliqué à comprendre ? Je ne me suis toujours pas tourné, pas par manque de courage, mais parce que je voulais à tout prix éviter de lui dire ce que je pensais à cet instant, à ce moment bien précis. La vie serait tellement plus simple si tu serais morte, vraiment morte, Juliette.


« JULIETTE ▬ Ça ne changera rien, tu sais. Tu devras quand même apprendre à vivre avec cette douleur et cette transformation... Il faudra quand même que tu gères ta colère. Ça ne te mènera jamais à rien, la vengeance, Oliver. Si tu l'accomplis, je te souhaite la meilleure des vies. Je ne veux pas d'un assassin près de moi, désolée... »


Je l'ai écouté, jusqu'à la moindre de ses respirations avant de finalement me retourner pour la regarder fuir. Il est hors de question que j'abandonne, j'ai la tête dure et si elle m'en veux toujours lorsque je lui aurai fait payé, je trouverai quelqu'un pour réparer ma princesse. J'avais besoin de ça, mais en la regardant me fuir, je constatai qu'elle était un peu comme les autres. Elle avait peur de moi. Peut-être avait-elle enfin réalisé combien j'étais dangereux, combien j'étais devenu immoral, perfectionniste de mon plan macabre ? J'attendis de ne plus la voir, puis tournai le dos en recommençant ma marche. Si elle pensait que j'allais m'élancer à sa suite dans les rues de la ville, elle se trompait. Je l'aimais, certes, mais si elle n'était pas capable de me comprendre, c'était elle qui avait visiblement un problème.

Je ne renoncerais pas.


© FICHE D'APOLLINA POUR LIBRE GRAPH




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Why am I thinking of you all the time? It's killing me. ~ Olivette
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