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 time together is just never quite enough.

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time together is just never quite enough. | Mar 12 Aoû 2014, 23:23


Time together is just never quite enough.
f e a t ; arès ♥

U
n domestique s'approcha de la déesse. La jeune femme était confortablement installée sur son lit aux côtés de son affilié. Ses doigts se perdaient dans le pelage blanc de l'animal qui ronronnait, visiblement heureux que sa maîtresse lui accord de l'attention. Ramenant son point sur sa bouche, le serviteur s'éclaircit la voix afin de prévenir son arrivée :

«  Veuillez m'excusez madame, mais nous avons terminé. »

Aphrodite tourna la tête en sa direction : un grand sourire s'affichait sur ses lèvres. Elle remercia le jeune homme, l'invita à se reposer et se laissa glisser sur les couvertures afin de rejoindre le sol. Elle attendit que son animal favoris rejoigne le bord du lit afin de le prendre dans ses bras. Lysis se laissa gentiment faire, profitant une nouvelle fois de l'étreinte de sa maîtresse. D'un pas léger, la déesse se rendit dans son observatoire, cette pièce qu'elle avait entièrement consacrée à l'observation des Hommes. Elle ne se lassait pas de leurs histoires et de leurs progrès, si bien qu'elle leur avait consacré une pièce dans ses appartements. Cette pièce avait été conçu en même temps que sa demeure, lorsqu'elle avait enfin pu s'enfuir de la maison d'Héphaïstos. Cela faisait donc bien longtemps... Si longtemps que la décoration lui sortait par les yeux. Elle avait donc demander à ses domestiques de refaire la pièce, entièrement évidement. Les caprices de madame sont des ordres. N'ayant que quelques mètres à faire – sa chambre et l'observatoire se jouxtant – la déesse poussa très rapidement un « Ah ! » de satisfaction qui apaisa tous ces Domestique. Il faut dire qu'Aphrodite n'était pas facile en matière de décoration, elle avait des idées bien précises qu'il fallait suivre précisément. Enfin, son petit coin était réutilisable ! Elle s'empressa de féliciter tous ses domestiques pour le travail qu'ils avaient fait. La pièce était parfaite, exactement comme elle l'avait voulue : grande, aérée et lumineuse. Le sol lui-même était fait de verre, ce qui donnait possibilité à la déesse d'observer facilement les humains. Il ne manquait plus qu'à installé le lit et les quelques affaires qui autrefois se trouvaient dans cette pièce. Cette pièce allait enfin resservir, plus besoin d'utiliser la salle des bains pour contempler ces petits êtres si fragiles et si touchants. La déesse retourna sur son lit le temps que ses domestiques finissent d'aménager la pièce. Elle ne leur avait demander de l'aide uniquement pour les meubles. Les babioles en tout genre, elle s'en occuperait personnellement. Cette pièce, cet observatoire, était certainement la pièce la plus intime de la déesse. Aphrodite avait fait exprès de ne la rendre accessible uniquement par le biais de sa chambre. Elle n'invitait que les êtres qui lui étaient chers à entrer, si cela les intéressait.

Une fois que les domestiques eurent installé tous les meubles, la déesse les invita à disposer en leur assurant qu'elle n'aurait pas besoin de leur aide pour les objets les plus petits. Ils avaient déjà bien assez travailler, une pause ne leur ferait pas de mal. Aphrodite passa le reste de la journée à ranger ses effets personnels dans les placards et sur les étagères de cette nouvelle pièce. Il n'y avait pas grand chose à exposé : la grande partie des objets auxquels elle tenait avaient déjà une place dans sa chambre. Lysis restait auprès de la déesse. parfois dans ses pattes, parfois allongées sur le lit, elle observait sa maîtresse. La chat n'était pas très bavard, préférant communiquer par l'intermédiaire de son corps, comme le font habituellement les chats. Depuis le temps qu'elle était aux côtés de sa déesse favorite, l'animal savait qu'elle était aimée et que la communication passait très bien entre elles deux. Une fois que la déesse de l'Amour et de la Beauté eut terminé de tout ranger, elle alla s'échouer sur le lit de sa nouvelle pièce, aux côtés de son chat.

«  On est pas bien ici ? C'est Parfait !  » demanda-t-elle, à peine allongée.

Le chat miaula et commença à ronronner. Aphrodite lui caressa la tête et jeta un coup d’œil en bas. Tout était parfaitement visible. Elle était fière du travail de ses employés, elle saurait les remercier comme il se doit. Tout en caressant le chat, elle observa les Hommes. Le dîner approcha, elle s’empressa de prendre son repas pour s'abandonner de nouveau à son petit plaisir. Elle installa quelques oreillers sur le lit, déposa une petit couverture pour Lysis et alla se changer. Elle enfila le shorty blanc et son t-shirt assorti qui lui servait de vêtements de nuit, ajouta une sorte de kimono en voile sur ses épaules et rejoignit son chat. Elle s'allongea en travers du grand lit, à plat ventre, en serrant dans ses bras les oreillers et de reposer sa tête. Elle ne quittait des yeux les lumières des villes humaines qui commençaient à s'allumer. Le vent venait caresser la peau de la déesse, les fenêtres étaient grandes ouvertes afin de profiter de la fraîcheur de la soirée. En cet été, les journées  caniculaires ne permettait pas de laisser les pièces s'aérer toute la journée, mais la soirée était idéale. Sentant la fatigue lui monter aux yeux, Aphrodite se dit qu'il manquait quelque chose à tout cela, plus précisément quelqu'un :

«  Dis, Lysis... Je reviens sur ce que j'ai dis tout à l'heure. Tu ne trouves pas qu'il manque quelque chose pour que cet endroit soit parfait ?  » Le chat regarda sa maîtresse avec un air interrogateur.  «  Arès... Il ne manque que lui...  »

Bien que le chat savait que cela ne changerait rien à l'état de sa maîtresse, il frotta sa tête contre son bras, se rapprochant d'elle. La déesse lui adressa un triste sourire. Tous les soirs elle pensait à son amant, se demandant ce qu'il pouvait faire à cet instant, à quoi était-il occupé... Mais elle n'avait pas de réponses précises, de simple idées venaient répondre à ces pensées. Aphrodite aurait préféré s'endormir dans les bras de son amant, mais hélas, elle se retrouvait mariée... Contrainte de ne pas le voir autant qu'elle le voudrait, à na pas vivre à ses côtés. La déesse soupira avant de s'endormir en grattouillant la tête de son chat.




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Re: time together is just never quite enough. | Mer 27 Aoû 2014, 18:34

La journée était passée. Cette fois, le dieu de la guerre était satisfait. Il avait réussi à mettre sa graine dans certaines histoires ce qui lui donnait du baume au coeur. D'une certaine façon,c'était quasiment un automatisme d'agir ainsi. On l'empêchait d'agir à sa guise hé bien il le faisait payer autrement sans se départir de sa détermination à vouloir s'imposer. Tout en marchant dans ce vaste palais, symbole de leur suprématie, il songeait à ce pauvre mortel qui devait sans doute se demander pourquoi ses enfants s'entre déchiraient pour l'héritage de façon si sauvage. Non,ne le regardez donc pas ainsi. Pourquoi y serait-il pour quelque chose ? Hein ? Arès leur avait juste fait comprendre à chacun ce qu'il comptait faire à l'un et l'autre. A défaut de pouvoir réaliser une vraie guerre, il les avait menés l'un contre l'autre et les avait regardés gagner en agressivité. Leurs agissements semblaient être signés de son nom, il en était fier. Au moins celui qui gagnerait le domaine ne serait pas un demeuré mais aurait gagné une vraie bataille. La simplicité, cela n'existait pas pour ce dieu belliqueux qui recherchait toujours l'impossible.

Allez donc savoir pourquoi son coeur ne battait que pour une seule personne. Elle hantait ses meilleures heures sans qu'il le dise, cela ruinerait son image d'enquiquineur même si beaucoup de dieux dont Athéna étaient au courant. Aphrodite n'était pas vraiment sa femme, il s'était encore mis dans une situation compliquée à croire que cela lui collait à la peau. En marchant, il baissait la tête en songeant à ce visage si accueillant, ce visage qu'il n'avait pas vu depuis si longtemps. L'attendait-elle ? Avait-elle vraiment réussi à se soustraire à ce frère exécrable ? Et surtout était-elle heureuse ? Tant de questions dont la dernière le fit faire demi-tour. Les yeux fermés, il avançait dans la tiédeur du soir comme un amoureux transi venant en secret rejoindre son aimée. Ses mains moites restaient dans les poches de sa grande veste blanche qu'il portait quand il descendait sur terre. Elle lui donnait l'air soit d'un dirigeant soit d'un officier campé dans ses bottes noires vernies. Il avait si belle façon dans sa présentation. Son visage se fit plus doux comme s'il oubliait toutes ses pensées colériques enfin pas toutes bien sûr. Il pénétrait à l'improviste dans le domaine de sa bien aimée.

Souvent dans les fois où il venait, il venait sans prévenir un soir. Non par honte. Non par voeu d'un romantisme obstiné. En fait, Arès était difficilement visible à son domicile, c'était souvent lui qui décidait de vous rencontrer tout du moins quand la rencontre était prévue. C'était un système qui marchait depuis un moment sans qu'Aphrodite ait pu se plaindre. Du moins, c'était ce que pensait notre dieu devenu si doux tout un coup. Il passa sa main dans des plantes pour sentir leur contact sur sa main. Sa respiration était plus exaltée que jamais. Arès croisa un serviteur qui le regarda d'un air désapprobateur, Aphrodite devait dormir, très bien il irait tout de même. Il lui fit ce regard qui en disait long sur ses pensées : " si tu dis quelque chose, je te plaque contre ce mur et je t'y accroche". Cela avait le mérite d'être clair au moins. C'était de cette façon qu'il parvint vers sa chambre sans être annoncé. Il la vit étendue près de son animal endormie. Sa veste posée sur une chaise,il s'avança furtivement en oubliant tout de ce pas si bruyant qu'il avait l'habitude de prendre. Arès la regarda dormir, savait-elle qu'il se trouvait près d'elle ? Arès voulait tant toucher à ses cheveux si doux et souffler dans son cou pour la réveiller doucement, mais il voulait la regarder encore. La déesse de l'amour n'avait pas un titre pour rien ; elle le méritait grandement. Tout dans son image donnait envie de rêver, de se détendre à ses côtés. De son côté, il était tombé sous le charme de cette beauté qu'il jugeait à la fois si tendre et si forte. Arès soupira de bonheur en gardant cette expression qu'elle était la seule à faire naître. Comme il ne savait si elle allait se réveiller, il contourna son lit pour se mettre dans son dos, juste contre elle. Il s'assit tout d'abord, roula tout doucement. Lorsqu'il la sentit proche,ses mouvements se firent plus lents. Il déposa finalement ce baiser à défaut de lui souffler dans le cou en ne bougeant plus... Il était si bien.




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Re: time together is just never quite enough. | Lun 01 Sep 2014, 03:03


time together is just never quite enough
f e a t ; arès ♥

L
e ciel était agréable cette nuit. Dégagé, il offrait la vision de la pleine lune qui, accompagnée de  ses milliers d'étoiles, menait un agréable combat avec l'éclairage humain. De sa précieuse pièce, Aphrodite avait le droit aux deux spectacles : les lumières humaines et celle de la galaxie. Ces dernières l'avait bercée, jusqu'à ce qu'elle tombe dans un profond sommeil, apparemment épuisée de cette journée. Le vent traversait la pièce par le biais des fenêtre laissées ouvertes, venant se frotter contre le corps de la déesse endormie et de son affilié. Il transportait avec lui la chaleur de la journée. Mais ce n'était pas Le type de chaleur qu'elle attendait en allant s'installant dans ses draps. La déesse aurait préféré profité des bras de l'Homme de sa vie pour lui tenir compagnie. Arès n'était pas qu'un amant. Bien qu'ils jouaient tous les deux de ce statut, Aphrodite restait pointilleuse sur le fait que ce terme n'était absolument pas représentatif de ce qu'elle ressentait pour Arès. Tout au contraire, elle trouvait ce terme plutôt dégradant, ce qui ne les empêche évidement pas de vivre avec. Cela faisait quelques siècles qu'ils fonctionnaient ainsi, ils avaient fini par trouver des compromis, à faire avec. Aphrodite n'était pas toujours d'accord avec les méthodes et les habitudes d'Arès, mais elle ne les avait jamais contestées. Non pas parce qu'elle n'osait pas ou pas peur de l'offenser. Elle savait simplement que c'était sa manière de fonctionner, et elle l'aimait comme cela. Même si des fois, je dois avouer qu'elle lui en voulait un peu... Surtout lorsqu'il avait tendance à s'absenter longuement. Mais que pouvait-elle faire ? Passer son temps à lui courir après ou l’interdire de repartir ? Attendre était la meilleure des solutions. Aphrodite savait qu'il finirait bien par venir la retrouver tôt ou tard. Et c'est certainement ce qui le rendait plus désirable et attachant. Au fond d'elle, la déesse de l'Amour n'osait peut être pas se l'avouer, mais elle aimait ce fonctionnement. Cela mettait un peu de piment dans sa vie. C'est en pensant à tout cela que la déesse avait finit par trouver le sommeil, pratiquement comme chaque soir. Son chat, en ronronnant, lui avait servit de berceuse afin de trouver le chemin des songes. Néanmoins, malgré ce cocktail presque parfait pour passer la meilleure des nuits, notre déesse eut le droit à un imprévu. Ou plutôt une visite surprise.

L'annonce, comme d'habitude, n'avait pas été faite. Et les pas, inaudibles. Il n'y avait qu'une seule personne capable de faire cela, la déesse savait parfaitement de qui il s'agissait : Arès. Il avait l'art de s'introduire chez elle sans se faire repérer. Enfin, peut être se faisait-il remarqué, mais dans tous les cas, elle n'en savait rien – et se fichait bien de cela, après tout, elle avait bien spécifié à ton personnel qu'il avait libre accès à toutes les pièces de cette maison. Aphrodite était donc restée endormie, calmement, alors que son cher Arès s'était introduit dans la pièce et l'avait contemplée quelques instants. Elle avait vaguement sentit une présence, mais son esprit s'était emmêlé entre rêve et réalité. Du coup, elle ne savait pas vraiment depuis combien de temps il était à ses côtés lorsqu'elle le sentit s'asseoir sur le bord du lit. Cette fois-ci, elle avait bien assimilé que son rêve devenait réalité et que son bien aimé se trouvait à ses côtés. D'ailleurs, elle n'eut pas le temps de venir au bout de cette pensée qu'il se tenait déjà auprès d'elle, tout contre son dos. Il s'était installé si délicatement que c'était difficile de croire qu'il traînait derrière lui la réputation de brute épaisse –  comme le disait si bien Athéna. Aphrodite avait toujours trouvé étrange que l'on s'arrête simplement à ce trait de son caractère. Elle avait su dès le premier jour, ce fameux jour où elle avait croisé son regard envoûteur. Il se cachait bien plus qu'un brute épaisse derrière ce physique attirant : un cœur, une part de sensibilité.

Finalement, son Arès devenu si doux et si attentionné lui déposa un tendre baiser dans le cou, ce qui la fit frissonner de bonheur. Elle resta dans cette position quelques instants, profitant du calme régnant dans la pièce. Cela faisait tellement longtemps qu'ils ne s'étaient pas retrouvés ainsi que la déesse préférait savourer ce moment de retrouvailles. Elle savait que c'était à elle de prendre la parole en première afin de montrer qu'elle était réveillée – qu'il l'avait réveillée si délicatement. Savait-il qu'elle s'était réveillée ? Elle restait immobile, yeux clos. Un léger sourire s'était installé sur ses lèvres, imageant son bonheur. Elle avait à présent tous les ingrédients parfaits pour passer une nuit idéale, bien qu'elle ne comptait pas laisser les bras de Morphée l'enrober aussi rapidement cette fois-ci. Elle préférait rester dans ceux d'Arès. Aussi délicate que possible, Aphrodite saisit une des mains du dieu qu'elle aimait. Elle entremêla ses propres doigts aux siens pour caresser délicatement sa peau. C'était comme pour lui annoncer qu'elle était bien réveillée, qu'elle savait qu'il était à ses côtés et que cela le faisait extrêmement plaisir.

«  Après tout ce temps, c'est en pleine nuit que tu te décides à me rendre visite ? » Lui dit-elle calmement, un léger sourire attendri aux lèvres.

Évidement, elle ne pensait pas une seule de ses paroles. Ce n'était pas du tout un reproche de sa part. Comme je vous l'ai dis, Aphrodite savait parfaitement comment l'Homme de sa vie fonctionnait. Et elle ne lui reprocherait jamais rien, qu'ils soient mariés, amants... elle ne lui reprocherait – presque – jamais le fait qu'elle ne s'attende jamais à sa visite. La vérité serait qu'elle éprouverait de la culpabilité si elle l'enfermait avec elle, dans sa cage. Elle était prisonnière de ses lieux, comme de cette alliance – qu'elle ne portait jamais au doigt d'ailleurs. Non Arès. Il était libre, libre comme l'air. Il devait en profiter voire même en abuser. Tout en gardant sa main dans la sienne, elle s'écarta légèrement de lui, changeant délicatement de sens  afin de pouvoir observer son visage. Ce visage qu'elle n'avait pas vu depuis si  longtemps. Une fois dans l'autre sens, elle s'empressa de réduire la distance qu'elle avait imposer entre eux, recollant son corps contre le sien. Elle lui adressa un merveilleux sourire tout en plongeant son regard émeraude dans le sien. Comme il lui avait manqué...




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Re: time together is just never quite enough. | Jeu 09 Oct 2014, 23:15

C'était fou mais près d'elle là comme ça, il n'avait plus l'envie de bouger. Pourtant ce n'était pas l'énergie qui lui manquait, c'était comme si cette seule vision lui suffisait. Il se blottit contre  elle en laissant son bras à la portée de son amante. Il ne voulait pas briser son sommeil juste l'accompagnait si elle se trouvait trop loin pour qu'il puisse l'atteindre. Fermant les yeux, il se fit à l'idée que son baiser n'avait pu la rapprocher de lui, il maudit le sommeil d'exister. Progressivement, il sentit son corps se faire plus lourd accoudé contre elle. Alors qu'il allait céder à cette pause si tendre et si douce, il sentit le contact raffiné des doigts d'Aphrodites contre ses phalanges. C'était si agréable. Il avait presque envie de les saisir brutalement et les ramener à lui en oubliant tout, qu'il venait de sombrer dans un monde bien loin de cette réalité, que cette main était si fragile et surtout que cela faisait bien mal approprié après une entrée si douce d'agir de la sorte. Ce n'était pas toujours le cas, il avait appris à calmer ses ardeurs, enfin il le faisait encore. Arès rentrait parfois en donnant un coup de pied dans la porte et en disant "c'est moi!" et encore ça c'était une entrée soft. Etre l'amante d'un dieu si impulsif n'était pas toujours de tout repos. Autant agneau que soudainement loup, il pouvait basculer de l'un à l'autre aisément. Tout simplement parce qu'il n'était comme ça qu'en sa présence. Qu'on s'entende bien, les doigts qui le frôlaient n'étaient pas le premier signe qu'il avait senti de sa compagne. Son baiser, il l'avait senti, n'avait pas reçu une indifférence, mais il n'avait juste pas voulu déranger davantage cet ange qui dormait.

Comme cité plus haut, ce n'était pourtant pas l'envie qui lui avait alors manqué. Sa main vint bientôt se coller la sienne. Sa paume contre la sienne le fit sourire, il se frotta contre son dos en l'embrassant dans la nuque à nouveau. Il l'aimait à s'en rendre fou, fou d'amour, de rage, de folie tout dépendait du contexte mais seul son nom réveillait chez lui une réaction particulière. Fou de cette tendresse qu'elle lui adressait à lui seul, de ce toucher si délicat; il n'attendait plus que le son de sa voix pour être comblé. Le sourire qu'il faisait alors pouvait rappeler celui qu'il adressait après une victoire. C'était une passion tout aussi comparable, mais une victoire sans violence juste en tendant un bras vers l'autre. N'y tenant plus, il serra son bras plus fermement, il n'y tenait plus, il voulait la voir. Une chose l'arrêta : sa voix. Ses yeux se fermèrent puis s'arrêtèrent avant de se fermer pleinement.

" Cette lune ne te plaît donc pas ? Tu aurais préféré une nuit noire, je t'aurai tout de même trouvé."

Arès ronronnait presque, il allait souffler dans son cou pour lui signifier que à présent, il lui tardait de la voir. Et quand je dis il lui tardait, c'était tout de suite, maintenant, dans l'instant, la seconde. Sa patience, en toute chose qu'il faisait ou ressentait, était toujours si limitée que l'on pouvait deviner qu'il allait agir. Oui, c'était un homme d'action même dans ses moments les plus calmes. On ne changeait pas un homme, comme disait un bien vieil homme sur la route d'Athènes lors d'une de ces ballades en ces lieux. Aphrodite était une des rares à l'apprécier tel qu'il était, alors il ne se privait pas pour être cet amant au sang chaud qu'il était. Il devina un sourire sur ses lèvres vu son ton, il passa son autre main derrière sa tête pour atteindre son visage, puis sa joue  en passant sous sa gorge tendrement. IL lui signifiait qu'il était là et que son impatience était de plus en plus forte. Si cela continuait, il irait face à elle. Même si Aphrodite ne tarda pas en vérité à se tourner pour lui faire face, il avait senti ces instants comme insupportables. Il voulait la voir à présent qu'il l'entendait, qu'elle l'avait touché. Son désir brûlait en lui et le consommait. Dès qu'il la vit, il la laissa prendre ses aises près de lui. Elle le fit rapidement, elle ne le connaissait que trop bien. A présent, elle se tenait face à lui et il ne disait rien, peut-être parce que tout était dit... Non, tout restait encore à dire.

" ... Tu en as mis du temps, j'ai cru que tu allais te rendormir. Je suis rassuré, au moins ma présence te réveille", riait-il.


Il avança sa tête vers elle lentement en faisant de courtes pauses, il cherchait à se faire attendre. Vous croyez qu'il allait l'embrasser? Hé non, il colla son front contre le sien se faisant de ce fait encore plus proche. De là, il sentait la puissance de son regard, en tremblait un peu, puis se détacha en souriant.

" Ah, je n'avais pas le courage de rentrer chez moi. Toujours aussi coquet chez toi !", fit-il en regardant autour d'eux.


D'un coup, il posa ses lèvres sur les siennes comme s'il lui volait ce baiser alors qu'il ne faisait que de lui offrir. Arès aimait n'offrir que des instants de tendresse, puis se retirer pour la taquiner et ainsi qu'on le réclame. C'était sa manière de se sentir aimé quand il jouait avec elle. Cela faisait tant de temps qu'il ne l'avait pas vue. Tout cela remontait à cette fois où ils étaient à l'extérieur. Il s'était promené torse u du fait de la chaleur presque étouffante en râlant,  parce qu'il ne parvenait pas à faire ce qu'il souhaitait. Cela s'était terminé par un shoot dans le barbecue encore allumé, par un incendie, des insultes contre le feu ( car on sait que c'est bien meilleur qu'un extincteur). Le feu fut maitrisé ainsi que la colère de notre cher dieu, qui s'était retrouvé dans les bras de son aimée comme ici. Enfin c'était comme ici avant qu'il ne se mette à s'écarter un peu. Arès la regardait. Elle était sa reine, son impératrice, son étoile, sa plus belle victoire. Ses désirs étaient PRESQUE tous entendus, car Arès n'était pas réputé pour faire ce qu'on lui disait de faire. C'était plutôt comme un courant d'air insaisissable qui vous renversait sur son passage.

"Alors qu'as-tu fait de tes journées sans moi? "




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Re: time together is just never quite enough. | Sam 11 Oct 2014, 01:01


time together is just never quite enough.
f e a t ; Arès ♥

D
ire qu'il suffisait de penser à  Arès pour qu'il vienne la réveiller en plein sommeil serait faux. Aphrodite pensait à lui tous les soirs avant de se coucher, elle attendait qu'il se décide à montrer le bout de son nez. Tous les soirs sans aucune exception. Mais cela ne changeait rien, elle s'endormait souvent seule en rêvassant et attendant impatiemment le moment que Monsieur aurait choisit pour montrer le bout de son nez. Aphrodite savait qu'Arès reviendrait, elle le connaissait bien. Néanmoins, elle était en incapacité totale de prédire ses actions : il restait libre et imprévisible.C'était certainement pour cela que la déesse n'avait jamais pu se détacher de lui. Attention je n'entends pas par là qu'elle l'ai envisagé un jour : il faisait partie de ses rares relations de longue durée. La plus longue. Son unique véritable histoire d'amour aussi, sûrement. Elle trouvait en leur relation un certain équilibre, en plus d'un amour infini. En effet, lorsqu'ils se voyaient c'était toujours passionnel, ils étaient toujours collés l'un a l'autre – que se soit en moments de tendresses ou de disputes. Cependant, ce retrouvailles étaient toujours espacées, créant ainsi un manque. Du moins, c'était comme cela que notre déesse de la Beauté  le ressentait. Arès lui manquait terriblement, elle ne pouvait être qu'impatiente de le serrer dans ses bras à nouveau, retrouver la chaleur de son corps, ses habitudes brutales mais touchantes...  Aphrodite aimait le côté imprévu de leur relation. D'ailleurs, leur « première rencontre » - ou plutôt leur présentation – avait été un total imprévu. Et même si notre déesse pouvait remonter dans le temps et changer cela – parce qu'elle avait beaucoup regretté le fait d'avoir été mise devant le fait accomplit – elle ne changerait ces premiers échanges pour rien au monde. Après tout, vu là où ils en étaient aujourd'hui, on ne peut pas dire que cet événement est occasionné un grand gêne.

Du coup, Aphrodite était enchantée d'avoir été réveillée par son amant. Elle ne l'avait pas vu, ni même sentit contre elle depuis si longtemps qu'elle n'avait même plus eu envie de bouger alors qu'il s'était doucement installé contre son dos. Elle profitait de ce contact rassurant. Il n'y avait rien de plus rassurant au monde que les bras de son dieu de la Guerre favori. Sentir la chaleur de son corps contre le sien, son bras se posé sur sa taille, ce baiser dans le cou n'avait fait rien d'autre que de l'extraire de ses rêves pour se plonger dans une réalité tout aussi agréable. Aphrodite aimait sentir Arès se reposer à ses côtés. Elle n'avait donc pas osé signaler officiellement son réveil à l'instant où il s'était installé : son torse contre son dos. Elle aurait pu s'abandonner une nouvelle fois aux bras que Morphée lui tendait, mais elle résista. Elle était éveillée à présent, elle se doutait bien qu'Arès devait être au courant même si elle ne s'était pas vraiment manifestée. Ce n'est que lorsqu'elle s'empara de la main de l'homme de sa vie afin de la caresser tendrement qu'il sût qu'elle avait quitté le monde des rêves. Mais Aphrodite n'avait pas encore vraiment envie de se tourner pour le prendre dans ses bras et l'enlacer jusqu'à la fin de la nuit. Elle préférait profiter du silence qui régnait dans la pièce. Ce n'était pas un silence pesant, au contraire. Il était en tout relaxant, légèrement gêné par le bruit de leurs respirations mutuelles. Évidement, dire qu'elle ne pensait pas à se jeter sur lui serait un mensonge, elle le désirait énormément, mais elle savait que des moments comme ils en vivaient actuellement étaient assez rares. Elle savait profiter de chaque instant. Même si elle savait pertinemment qu'elle faisait attendre Monsieur. Mais n'était-ce pas le but dans le fond ? N'était-ce pas ce jeu auquel ils jouaient depuis si longtemps ? Oui, certainement. Mais Aphrodite ne pouvait pas dire qu'elle était gagnante dans cette affaire : elle désirait autant que lui se retourner et le regarder, lui parler, l'embrasser... Mais elle se força, elle attendit encore quelques instants, résistant aux appels d'Arès se frottant contre son dos et lui déposant un nouveau baiser dans le cou. Toujours aussi doux, aussi délicat, aussi agréable. Elle en souriait de bonheur. La déesse savait qu'elle devait au moins parler pour lui signaler qu'il l'avait sortie de son sommeil, c'est d'ailleurs ce qu'elle fit lorsqu'elle le sentit plus insistant : son bras se resserrant un peu plus fermement autour d'elle. La question qu'elle lui posa n'était absolument pas un reproche, elle faisait partie de leur petit jeu. Arès prit donc le même ton pour répondre. Un sourire attendrit pris place sur le visage d'Aphrodite qui murmura quelques paroles.

« Il est tout à fait normal que tu me trouves toujours, je ne cherche pas à me cacher... Bien au contraire. »

Elle avait prononcé ces mots si bas qu'elle se demandait si Arès les avait entendus. Ils n'étaient qu'une pensée. Sa remarque sur la lune l'avait surprise, elle l'avait connu romantique, mais de là à ce qu'il l'exprime aussi clairement ! En temps normal, elle l'aurait certainement charrié là dessus. Mais elle ne trouvait pas cela nécessaire ce soir. Elle préférai profiter de son romantique préféré,  ce romantique qui devenait de plus en plus impatient et désireux. Tout comme elle. Elle sentit d'ailleurs l'autre main d'Arès se balader vers son visage, lui caressant joue et gorge délicatement. Ces quelques geste la faisait brûler de tendresse... C'est ce qui la poussa d'ailleurs à se retourner, lui faire face. En quelques secondes, elle se détacha de son corps histoire de se tourner délicatement dans son lit et plonger son regard émeraude dans le sien : rubis. La lumière de la lune était assez puissante pour qu'elle puisse apercevoir leur lueur. Elle ne dit rien, ne voulant pas brisé ce petit moment de retrouvailles – ces moments qu'elle aimait tant. Aphrodite adorait se jeter aux bras d'Arès. Tout le temps. Elle vous mentirait si elle affirmait l'inverse. Même si parfois, c'était moins évident que d'autres. Mais il pouvait venir en cassant un porte, elle s'en fichait. Selon le contexte, son humeur et la journée qu'elle passait, Aphrodite pouvait littéralement courir jusqu'à lui pour se jeter dans ses bras. Son souhait ? Réduire le plus rapidement possible l'espace qui les séparait.

Cette fois-ci, monsieur – étant parfaitement entré dans le petit jeu que notre déesse avait débuté – reprocha à madame d'avoir mit beaucoup trop de temps pour se tourner. Il lui avoua même qu'il avait eu peur qu'elle se rendorme. Comment lui dire que c'était tout à fait impossible pour elle ? Le désir qu'il ressentait en cet instant présent, elle l'éprouvait elle aussi. Aphrodite était persuadée qu'il le savait. Tout autant qu'elle était persuadés qu'il mourrait d'impatience de sentir le corps de la déesse se rapprocher encore plus du sien. Alors qu'Aphrodite cherchait à emmêler ses jambes avec celle d'Arès, ce dernier colla son front à celui de la déesse. Cela ne se fit pas très rapidement, bien au contraire. Il aimait se faire attendre – et Aphrodite supportait encore bien l'attente même si elle désirait plus que tout s'emparer des lèvres d'Arès. Mais cet idiot préféra ouvrir encore la bouche avant qu'Aphrodite n'est eu le temps de dire quoique se soit. Elle laissa alors une de ses mains se balader à son tour, allant à la rencontre de son visage. Délicatement positionnée, elle caressait de son pouce les joues d'Arès alors qu'il lui donnait sa raison de cette venue improvisée. Enfin, devait-on vraiment préciser que c'était improvisé ? N'était-ce pas la même chose que d'habitude ? En tout cas, l'explication d'Arès marquèrent le visage de la déesse d'un petit sourire en coin : un manque de courage ? Étant pour un dieu aussi puissant que notre cher Arès, avait-il conscience que ces salades là n'étaient pas recevables ?

« Hum hum... Bien-sûr... » répliqua-t-elle dubitative.

C'est tout ce que notre déesse eu le temps d'ajouter avant que les lèvres de son dieu ne se posent contre les siennes. Il avait toujours été imprévisible – enfin, pas tant que cela, mais il coupait toujours l'herbe sous le pied d'Aphrodite. Il était beaucoup plus dans l'action qu'elle, ne se posait pas vraiment de questions inutiles, ne faisait pas vraiment attention à l'ordre des choses. C'est en cela qu'il faisait le parfait amant, le parfait amour. Il aimait la taquiner, le faisait sans scrupule et sans pitié. Il savait que cela faisait de l'effet à Aphrodite qui répondit tendrement au baiser. Ce ne fut pas le plus long qu'ils aient échangé, évidement, puisque monsieur était d'humeur taquine, mais déjà assez suffisant pour combler madame. Du moins pour le moment. Après cette délicate attention, Arès s'écarta un petit peu de son amant qu'il décida d'observer. Aphrodite le laissa faire, posant alors sa main sur son épaule pour la caresser à l'aide de ses ongles. Elle restait très délicate, cherchant peut être à la faire frissonner. Elle appréciait toujours la manière dont il la regardait. Elle se sentait unique, plus forte, aimée. Elle espérait sincèrement qu'Arès voit en le regard qu'elle lui portait tout l'amour qu'elle éprouvait pour lui. Elle n'était pas différente que lui, elle brûlait du même feu. Et elle adorait cette sensation. Ses yeux restèrent sur le visage d'Arès. Il lui demanda alors ce qu'elle avait fait de ses journées en son absence. Elle fit une petite moue, réfléchie quelques instants pour se donner un genre « j'étais très occupée ». Tout le monde savait qu'elle n'était pas une femme très occuper. Elle gérait les histoires de cœur des humains, elle adorait faire cela dans des endroits calmes. Ses appartements étaient absolument parfait lorsqu'on ne la dérangeait pas. Et quand je dis déranger, je ne prends pas en compte les visites improvisées de ce cher Arès – qu'elle attendait constamment. Arès n'était jamais vraiment un dérangement. Même si il voulait se faire passer comme tel, Aphrodite était toujours ravie de le revoir. Et puisqu'elle tenait à lui montrer qu'elle était contente qu'il était là, elle n'allait pas surenchérir à leur petit jeu :

« Des journées toutes à fait banales je suppose. Il m'est arrivée de sortir quelques fois, faire une petite visite au Panthéon, un tour chez les humains, une escapade en mer histoire de me divertir un petit peu. »

A la fin de sa phrase, Aphrodite retira ses cheveux qui la gênait, soulevant légèrement la tête pour les positionner derrière elle à l'aide de son bras.

« Mais mes journées sont assez similaires les unes des autres. Heureusement que tu manques de courage certaine fois pour rentrer jusque chez toi.  » Elle marqua une pose, ayant dérivé ses yeux du visage de son amant pour observer la pièce dans laquelle ils se trouvaient :  « Je tiens tout de même à préciser que la pièce dans laquelle tu te trouves viens d'être rénovée, tâche d'y penser lors de tes prochaines visites. A moins que tu ne préfères que je vienne chez toi les prochaines fois ? » ajouta-t-elle en rigolant.

Des plaisanteries, encore et toujours. Aphrodite n'était allée que très rarement chez Arès. Elle savait qu'il n'y était pas vraiment. Après, cela ne l'empêchait pas de s'y rendre lorsqu'elle passait à côté. Qui sait, peut être qu'elle pourrait profiter un peu de lui ? Après ces quelques échanges, la déesse décida qu'il l'avait assez observée et se rapprocha une nouvelle fois de lui. Ses mains délicatement posée sur son merveilleux visage, elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres une nouvelle fois avant de lui demander :

« Et de ton côté ? Les affaires vont bien ces derniers temps ? »

Elle avait envie de se blottir contre lui. De profiter de sa chaleur, de l'enlacer. Elle entremêlait donc un peu plus ses jambes dans les siennes, collant une nouvelle fois son front au sien. Proche. Elle avait envie d'être proche de lui.




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Re: time together is just never quite enough. | Sam 11 Oct 2014, 22:13

Jamais Arès n'aurait pensé s'attacher à quelqu'un. Il avait joué sans arrêt sa mauvaise foi quand il lui disait qu'il ne faisait que passer par là dès qu'il la voyait. En vérité, oui tout cela n'était qu'un jeu pour lui et puis il jouait avec une personne dangereuse somme toute. Souvent, il cherchait à garder le contrôle sur la relation et s'en défaisait parce qu'il n'avait besoin de personne. Toute sa vie se résumait à des actes qu'il avait toujours mené en solitaire. Jamais, il n'envisageait de les partager avec quiconque et même encore aujourd'hui, c'était souvent Aphrodite qui lui demandait ce qu'il devenait. Comme il ne lui refusait pas ce genre de choses, il se contentait de sourire, puis les mots arrivaient sans qu'il ressente la moindre contrainte. Quand il se tenait près d'elle, il sentait qu'il dominait sans dominer vraiment, mais jamais il n'avouait cette faiblesse. Ses yeux dévièrent vers cet anneau brillant sur la table de chevet . Cet anneau contenait plus de mal que n'importe quelle parole qu'on aurait pu lui dire. Face à cette réalité, il aurait voulu hurler, une envie folle le démanger de le subtiliser et de le faire fondre ni vu ni connu pour le recycler. Dans un autre objet, il aurait sans doute un intérêt bien meilleur. En gobelet, il pourrait servir à trinquer à la déchéance de ce vulcanologue en herbe qui se faisait appeler Dieu. Il avait beau être son frère, il le détestait de toutes ses forces.

Alors que les doigts de cette déesse plein de charme épousaient ses joues de ses tendres caresses, tandis qu'elle doutait de la raison de sa venue, sa main vint sur la sienne. Il la caressa le dessus de sa main en faisant de petits cercles tout en la regardant. Elle ne se cachait pas, elle voulait qu'il la trouve qu'elle lui disait. Sa beauté n'avait rien d'égal, elle était à ses côtés. C'était avec une certaine fièvre qu'il se laissait cajoler comme un amoureux transi qui ne demandait qu'à agir à nouveau. Parfois avec elle, il jouait ce rôle aussi pour qu'elle l'encourage à l'aimer de toutes ses forces. Vous connaissez le système de " je t'aime, je te fuis", c'était un de ses jeux préférés. Ce n'était pas la première fois qu'il lui faisait, il aimait que la personne avec qui il soit, puisse se battre pour lui. En tout bon guerrier, c’était le minimum qu'il attendait venant d'elle. Si elle n'y répondait pas, il le prendrait très mal. Il l'aimait si fort qu'il ne devenait parfois que peu rationnel. Avoir ce souci était commun à tous les amoureux ou presque. Les dieux avaient un souci : une force phénoménale avec des problèmes d'humain, ce qui donnait des situations catastrophiques. Il pouvait de n'importe quelle excentricité...


"Il vaut mieux que tu ne te caches pas, entraine toi à me chercher déjà"

Les absences d'Arès pouvaient donner l'impression qu'il se cachait, mais il n'en était rien. Sa fierté l'empêcherait un tel acte. Le plus amusant dans cette histoire, c'était qu'il n'avait pas entendu ce qu'elle avait dit. Il la connaissait bien, peut-être  que c'était ce qui lui avait permis de deviner l'idée qu'elle pensait. Aphrodite jouait sa mystérieuse avec lui, c'était parfois ce qui le rendait fou. Quand il ne trouvait pas ce qu'elle lui cachait, il pouvait chercher avec un zèle inhumain. Dès qu'il sentit ses jambes frôler les siennes à travers son pantalon de toile, il pencha légèrement sa tête en arrière en soufflant doucement. Cela lui donna envie d'aller en son sens.


[color:b313=##660099]"Tu suis mes désirs toi", souffla t-il doucement dans son cou.

Ce baiser plein de fougue qu'il lui avait adressé, il voulait attendre un identique en retour. Quand il s'était retranché, prêt à partir tandis qu'il mettait cet anneau dans sa poche, il lui adressait un regard aguicheur. Il pouvait signifier bien des choses. Arès se disait : " retiens moi ou je pars", tout en ne le pensant pas vraiment. Il fallait vraiment s'appeler Aphrodite pour tout décoder.

" Te divertir.... dans le monde des humains? Tu veux rire ? T'y ennuyer plutôt ! Nuance vite, ça n'a pas de ses, voyons ! Tu me ferai presque rire là !

Arès concevait pour ces êtres une telle hauteur que peu de choses pouvaient retenir son attention. Il fallait vraiment, si l'on était humain, être exceptionnel à ses yeux. Cela pouvait revenir à avoir combattu, à avoir fait preuve d'audace, avoir un caractère rebelle. De toute façon, ce qui marchait c'était soit la surprise soit l'amusement. Elle passa sa main dans ses cheveux dans un mouvement lent pour tous les remettre correctement. Ce mouvement était si gracieux que l'on pourrait tout lui offrir en cet instant pour avoir la chance de toucher ces mèches qui retombaient doucement dans son dos.

" Renovée... de quoi parles-tu ? "


Vous ne rêvez pas, il ne l'avait pas écoutée. Ses yeux s'étaient attardés sur son visage, ses cheveux tout en caressant le drap. Même s'il était un dieu, les charmes d'Aphrodite étaient puissants d'autant qu'il était amoureux. Sa violence allié à tout ce charme qu'elle déployait le rendait parfois sens dessus dessous. Il n'était jamais rêveur dans d'autres cas, tout simplement parce qu'il préparait ses répliques. Arès n'avait absolument rien préparé... Des frissons le gagnèrent dès qu'il sentit des ongles sur sa peau. C'était étrange, mais il aurait voulu lui dire : " tu peux me toucher, me griffer que je te désirerai toujours plus". C'était gênant mais il voulait se jeter sur elle comme si toute sa tendresse réveillait en lui toute une énergie. Un vrai volcan notre petit Arès.

" Chez moi..."

Où était donc passée sa répartie ? Elle était rangée à l'instant où elle avait posé ses doigts sur sa peau et s'en était allée aussi vite qu'elle aurait pu venir. Honteux de perdre un peu ses moyens, il voulut se rapprocher vivement, mais fut coupé net à nouveau. Il ne pouvait plus bouger lorsqu'elle posa sa main sur s visage. Dans d'autres circonstances, il l'aurait encore fait marcher, mais là il sentait qu'il ne serait pas capable d'un tel acte. Il  prolongea ce baiser qu'il trouva trop bref tout en lui massant le dos de plus en plus sensuellement. Quand il la sentit s'éloigner, il laissa ses mains dans le bas de son dos comme pour lui montrer qu'il la tenait et qu'il ne partirait plus.

" Mes affaires sont toujours peu recommandables...", rit. " Moi aussi je me divertis, et j'aime fréquenter les filles du port, j'aime l'océan moi aussi".




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Re: time together is just never quite enough. | Dim 12 Oct 2014, 17:18


time together is juste never quite enough.
f e a t ; arès ♥

P
lus les minutes avançaient, plus Aphrodite avait l'impression que tous ses désirs se réalisaient. Lorsqu'elle s’endormait seule les soirs, elle n'imaginait rien d'égale à ce qu'elle vivait présentement. Les rêves étaient certes un bon moyen de combler un vide, mais rien n'était comparable au fait de vivre l'instant que l'on souhaitait. Aphrodite pouvait passer des soirées entières à imaginer ses prochaines retrouvailles avec Arès – en grande romantique qu'elle était –, cela ne resterait à jamais que des rêveries : Arès était bien trop imprévisible pour qu'on anticipe ses actions. Tout dépendait de son humeur, de ses journées, des raisons de ses venues... Car même si il ne les énonçait pas réellement, il venait toujours avec une idée en tête. Ce soir, Aphrodite était contente que cela ne soit qu'une visite de courtoise – pas qu'elle ait quelque chose à se reprocher. Cela lui permettait d'avoir affaires à un Arès doux et en parfaite synchronisation avec elle. Elle sentait que ses attentes étaient les mêmes que les siennes. Elle n'allait donc rien lui refuser. En même temps, il était rare qu'Aphrodite lui refuse quelque chose. Il avait une trop grande emprise, exerçait un trop grand pourvoir sur elle pour qu'elle lui dise non. Elle n'avait jamais envie de lui dire non. Elle finissait toujours par aller dans son sens, par trouver un accord. Même si elle le cachait. Il ne fallait pas que ça soit trop facile, qu'il gagne trop facilement. Mais il gagnait toujours. Il fallait juste garder une dose de mystère. Même si Aphrodite pensait qu'Arès avait compris leur petit jeu depuis bien longtemps, mais cela ne les empêchait pas de jouer. Encore et toujours. Ils savaient tous deux qu'ils parvenaient toujours à leur fin, à se retrouver comme ici l'un dans les bras de l'autre. C'était le jeu qui maintenait tout la flamme, tout l'amour qu'ils partageaient. Aphrodite savait parfaitement qu'Arès aimait procéder ainsi, tout autant  qu'elle. Comme elle lui disait, elle ne se cachait pas, elle ne le ferais jamais. Alors certes, cela faisait d'elle une très mauvaise joueuse à cache cache, mais qu'importait. Elle se fichait de perdre, elle gagnerait d'autres choses plus intéressantes dans sa défaite. Avec Arès, les défaites avaient de grands avantages, alors pourquoi ne pas se laisser tenter et s'abandonner à lui ?  Puisque dans tous les cas, elle gagnait elle aussi ? Tous les deux. Ils étaient toujours tous les deux gagnants dans ce jeu.

Aphrodite sourit lorsqu'il la mit en garde : elle n'avait pas intérêt à se cacher. Il lui suggéra même de faire mieux : le chercher. La déesse de l'Amour laissa échapper un petit rire tout en continuant ses caresses. Évidement qu'elle le cherchait, elle le cherchait constamment. Parfois, lorsqu'elle sortait de chez elle pour x raisons, Aphrodite se mettait à regarder autour d'elle, observer les alentours. Elle ne savait jamais vraiment où se trouvait son grand dieu, mais elle espérait pouvoir tomber sur lui par hasard. Alors certes, ce n'était peut être pas de la recherche active, mais cela n'empêchait pas de faire quelques détours. Elle connaissait quelques uns de ses lieux favoris, si on peut dire ça comme ça. Alors, quand elle était de sortie, elle se permettait une rallonge dans son temps de promenade en espérant le croiser. Qui sait ? Peut être sera-t-il chez lui ? A ces pensées, elle décrocha quelques mots en guise de réponse, plus audible que les précédents :

« 'est ce que je fais, figure toi, mais... je crois que tu es bien plus fort à ce jeu que je ne le suis. »

Elle renforça ses caresses alors que quelques frissons étaient apparus sur sa peau. Aphrodite était une grande admiratrice des petite caresses sur les bras, les mains. Les caresses que l'on fait du bout des doigts, du bout des ongles. Elle aurait pu lui offrir tout son corps, fermer les yeux et le laisser la toucher. Elle aurait voulu couper court leurs conversation et lui tendre les bras pour profiter de sa douceur. Mais elle préféra se serrer contre lui, entremêler ses jambes aux siennes. Ce qui n'était pas plus mal non plus. Elle voulait le sentir prêt de lui, l'empêcher de repartir. Elle était loin d'avoir sa dose de tendresse. Et nous ne parlons pas de n'importe quelle tendresse. Celle qu'Arès ne lui donnait qu'à elle. Alors, évidement, elle fut quelques  peu frustrée lorsqu'elle sentit le pantalon de son amant contre ses jambes nues, mais ne fit rien savoir. Elle préférait l'observer savourer. Elle fut parfaitement conquise lorsqu'elle le vit pencher légèrement la tête en arrière. Elle profita de ce  petit instant pour atteindre son cou à l'aide de ses longs doigts et le caresser encore et toujours. Sa peau était si douce, si chaude. On ne pouvait que devenir accro à se touché. Les actions d'Aphrodite n'étaient pas du tout en accord avec ce qu'elle disait. Mais c'était fait exprès. Cela faisait parti du jeu. Il  le savait  tous deux. Arès ne manquait pas de courage, il n'en manquerait certainement jamais. Alors pourquoi cette excuse ? Aphrodite la savait fausse. Elle savait qu'il fallait comprendre autre chose... Il avait tout simplement envie de la  voir. Mais c'était des choses difficiles à entendre de la bouche d'Arès. Aphrodite ne se noyait pas sous les « je t'aime » et les « tu me manques » avec lui. Elle avait le droit à quelque chose de bien plus touchant, de bien plus sincère d'un certain côté. Elle savait que lorsqu'il daignait à prononcer quelques mots doux ils étaient véritables. Arès ne faisait pas partie des gens qui disait qu'il aimait. Il aimait simplement – et avait un peu de mal pour le dire.  Tout en baladant ses ongles de bas en haut dans le cou de son amant, front posé contre le sien, Aphrodite ne le quittait pas des yeux. Elle n'eut le temps de répondre à ses dernière paroles que ses lèvres se jetèrent sur les siennes. Enfin, ce premier baiser était arrivé, plein de fougue, plein de désirs, il était parfaitement au goût de la déesse qui attendait déjà le prochain lorsque leurs lèvres se séparèrent à nouveau.

A la demande de son cher et tendre, Aphrodite passa brièvement – mais vraiment très brièvement – en revu ces derniers jours. Elle savait qu'elle aurait plus de choses à lui raconter après. Que les mots sortiraient au fur et à mesure de leurs retrouvailles. Elle évoqua évidement les Hommes. Il faut dire qu'il faisait tout de même bien parti de sa vie, la pièce où ils se trouvaient en était la preuve : elle était entièrement consacrée à l'observation des activités humaines. Enfin. Non. Au travail de notre déesse : mettre un peu de piment dans leur petite vie à l'aide de ses épices préférées. Elle savait ô combien ces êtres n'avaient aucun intérêt pour le grand Arès, mais elle s'en fichait et lui racontait tout de même le bonheur – ou  la misère – qu'elle était capable de mettre dans leur vie. Cela l'amusait, la divertissait comme elle venait de dire. Et celui fit rire Arès qui n'hésita pas à presque se  moquer d'elle. Aphrodite s'en fichait. Elle savait que leur points de vu étaient différents sur bien des choses, cela lui passait bien au dessus de la tête. Ils en rigolaient si bien !

« Presque rire ? Mais pour quelle amante je passerais si je ne faisais pas rire l'homme que j'aime ? »

Oui, si Arès avait un peu de mal à prononcer les mots « je » et « t'aime » dans la même phrase – ou toutes expressions synonymes – Aphrodite, elle ne se retenait pas quand elle en avait envie. Ce n'était pas très fréquent non plus, mais disons qu'elle n'avait pas de gêne à dire qu'elle aimait Arès. Pourquoi être gênée ? C'était une grande vérité. Elle l'aimait d'un amour inconditionnel, passionnel, infini. Pourquoi ne pas le lui dire ? Peut être qu'elle aurait ainsi droit à son « je t'aime » ? Oui parce que, même si elle disait que ce n'était pas vraiment important de le dire, que c'était le geste qui comptait, Aphrodite n'allait pas cracher dessus. L’entendre de la bouche d'Arès ne faisait que réveiller les papillons de son ventre, faisait battre son cœur encore plus vite. Même si il battait déjà assez vite en sa présence.

Aphrodite pris quelques instant pour remettre ses cheveux en place. Ces petites choses commençaient à devenir bien embêtantes. Elle continua ensuite son speech en parlant justement de sa nouvelle pièce dont elle était très fière. Elle l'avait attendu patiemment ces derniers jours. Elle voulait mettre ne garde Arès, il vaudrait mieux qu'il n'approche pas cette pièce en période de colère, pour l'instant. Elle n'avait pas envie de refaire toute la décoration alors qu'elle venait d'être terminée... Mais a priori, ce qu'elle disait  passait bien au dessus de ses oreilles. Aphrodite soupira en continuant de jouer avec ses ongle, les baladant sur la peau d'Arès. Enfin, ses habits. Car monsieur était encore bien habillé comparé à Madame qui était, depuis longtemps, en tenue de nuit. Enfin, cela ne changeait pas vraiment l'effet de ses caresses. Alors Aphrodite ne rechigna pas. Elle les accentua, continua, cherchant un peu plus sa peau. Elle sentait qu'il frissonnait sous ses gestes, ce qui la fit frissonner à son tour. Elle pouvait lire dans ses yeux qu'il était complètement consentant à toutes ces petites actions. Alors Aphrodite ne se ferait pas désirée plus longtemps. Après un léger rire face à la répartie inhabituelle de son amant, elle posa sa main sur son visage et l'embrassa à nouveau. Aphrodite sentit toute la puissance du désir d'Arès alors qu'il prolongea leur baiser et commença à lui masser le dont. La peau d'Aphrodite dévoilait à quelle point ce baiser l'électrisait. En deux temps trois mouvements, des frissons la parcoururent. Elle ferma les yeux pour s'abandonner pleinement à ce baiser, pressant sa main contre  sa joue, lui faisant savoir qu'elle le désirait aussi plus que tout. Mais, ne voulant pas trop s'abandonner à la passion qui les dévorait tous deux, elle se retira après quelques instants, lui demandant comme lui il allait. Aphrodite aimait qu'on lui compte des histoires, elle aimait celles d'Arès. Même si comme il le disait, elle n'était pas très « recommandables ». Il fallait croire que le baiser qu'ils avaient échangé lui avait fait retrouver la parole, voilà qu'il la taquinait avec ces certaines filles du port. Aphrdite releva un sourcil, interrogative :

« Les filles du ports, hum ? »

C'était fou comme leurs actions étaient en décalage total avec leurs propos. On se mettait à parler de cela alors que monsieur venait d'accrocher ses mains dans le dos d'Aphrodite, qui elle, les laissaient se balader entre son cou et son torse, toujours en la chatouillant. Plongeant son regard perçant dans le sien, elle lui demanda :

« Et ses filles du port, elles font des choses comme cela ? »

Aphrodite lui fit ensuite une petite démonstration, le faisant basculer sur le dos et s'installant à moitié au dessus de lui, ses mains encadrant son visage. Elle se retrouvait donc le visage au dessus du sien, s'empressant de saisir ses lèvres tout en caressant ses joues à l'aide se ses pouces. Il avait voulut jouer en rigolant de cela, très bien Aphrodite savait prendre le risque. Elle ne se contenta pas d'un baiser de quelques secondes. A non, elle était partie pour continuer celui qu'ils avaient entamé un peu plus tôt, décider à se laisser aller quelques peu. Bien qu'elle pouvait paraître très dominante sur l'instant, elle ne faisait que lui souligner le fait qu'elle s'abandonnait totalement à lui. Qu'elle l'aimait. Après ce délicieux baiser, Aphrodite se permit de poser sa tête sur son épaule, sa main délicatement installé sur son torse.

« C'est à cause de ses filles du port que tu as mis tant de temps à venir me voir ? » lui demanda-t-elle calmement.

Oui, elle lui disait clairement : il lui avait vraiment beaucoup manqué.




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Re: time together is just never quite enough. | Lun 13 Oct 2014, 20:08

Arès l'aimait son Aphrodite,  car il estimait qu'elle ne pouvait être qu'à lui. Ce n'était pas une soit disant alliance qui pour elle ne signifiait rien qui viendrait le contredire. De toute façon, il l'attendait Héphaïstos de pied ferme, qu'il vienne donc seulement râler devant lui. Son sourire lui faisait tant plaisir, enfin il trouvait plaisir dans toutes ses expressions. Même quand elle était en colère, il la trouvait toujours aussi belle, c'était pour dire ! Ses lèvres si délicates se plissaient avant de s'exprimer, ses yeux si profonds ne le fixaient plus que lui et surtout les traits de son visage se faisaient plus marqués. Parfois cette expression le conduisait à sourire quand il voyait ce visage. En parfaite contradiction avec la situation, il en tirait une petite satisfaction. Enfin, il ne fallait pas que le sujet soit de grande gravité tout de même. Son sourire... C'était sa plus belle arme. Personne ne le voyait directement, tout le monde voyait ses formes. Arès se vantait d'avoir été charmé par cela en premier. Par la suite, il ne voulait plus qu'une chose : l'embrasser. C'était lorsque le charme s'était déjà opéré, au début même si elle tournait autour de lui il avait pris un malin plaisir à la faire attendre. La fierté montait en lui tandis qu'il la voyait souvent à l'endroit où il passait fréquemment. Il lui avait souri de plus en plus. Dès le début, il lui avait montré que son petit jeu était étrange, mais elle avait persévéré. Bien sûr vu certaines circonstances, il ne s'étonnait pas de la raison et parfois il avait l'impression qu'elle jouait avec lui également. La partie était devenue beaucoup plus intéressante et là ils se rapprochèrent nettement. Alors qu'il se tenait là après toutes ces années sans que la lassitude n'ait survenue, il se dit une chose.

" Tu portes bien ton titre, ma douce... Et oui bien sûr que je suis fort à ce jeu. Que crois-tu ! Surprendre mon ennemi, endormir sa vigilance et... être près de lui. Mais certains ennemis... sont coriaces...  et je reste vaincu."

De quels ennemis parlait-il ? Hé bien, de beaucoup en vérité, mais surtout de sa plus belle défaite et victoire. Dès qu'il l'avait acceptée dans son coeur, il avait un peu perdu ... la raison dans ces yeux qui lui faisaient face et qu'il se plaisait à fixer de toute son ardeur. Les caresses se faisaient plus prolongées, plus tendres que son souffle s'arrêtait pour reprendre quelques secondes après. Quand par une extase, il pencha sa tête et sentit ses caresses dans son cou, ce fut un grand bonheur. Tout son corps répondait à ce temps présent et se détendait sous le toucher de cette reine plein de charme. Elle était la reine de son coeur et pourtant il se plaisait à la faire enrager de nombreuses fois. Sentant un gémissement monter dans sa gorge tant ses caresses étaient douces, il n'osa plus bouger de peur de perdre cette sensation unique. Ses bras se tendaient en serrant les draps. Sa tête toujours en arrière, il voulut encore goûter à cette sensation grisante. Quand elle lui parla de le faire rire tandis qu'il s'était entre temps redressé, il n'osa pas répondre, tout simplement parce que cette phrase comportait ce vocable si inconnu de sa bouche. Le mot "aimer"ne pouvait pas être adressé avec sincérité, il était si truffé de mensonge quand il venait de lui. En fait, c'était curieux, mais il l'avait dit à d'autres filles sans jamais le penser. "Oh oui je t'aime" sous la couette pour la quitter sur un "on se reverra", c'était si classe, cela manquait de panache, d'élégance... et non il ne pouvait pas non plus par fierté. Ce serait comme avouer de façon officielle, mais si cela était officiel à ses yeux,  peut-être y arriverait-il un jour... L'espoir était permis.

Quand elle se mit à rire de son espèce de béatitude, il fronça les sourcils mais fut pris de court. Ce baiser échangé était si intense qu'ils furent tout deux touché par la même sensation comme n'étant qu'un seul et même corps. C'était enivrant. Comment pouvait-il retrouver ses esprits dans tout cet armada de grâces, de volupté et de tendresse ? Sa raison revenait peu à peu et son désir de vouloir s'affirmer aussi par l'une de ses plaisanteries habituelles. Ses plaisanteries tantôt des vérités tantôt des mensonges pouvaient amuser tout comme irriter. Il avait gagné, le poisson mordait à l'hameçon. Amusé, il rit tandis qu'elle se mettait au-dessus de lui en position dominante. A nouveau elle l'embrassa, mais ce n'était pas le même baiser non. C'était plus un baiser pour le retenir, pour l'amener à elle et le garder. On y sentait une forme de crainte même fine avec laquelle Arès allait bien sûr jouer.

"Ah bien oui, tu sais elles ont pour certaines une bonne expérience. Certains manquent beaucoup de goût ... mais pas de parfum. Que veux-tu, j'étais parti sur un de leurs bateau ! Certaines vues étaient belles oui."

S'il mentait ? Ah.. Peut-être que oui, peut-être que non, mais une chose était sûre... Il se pencha pour la faire vaciller un peu, il se redressa tout en mettant une main derrière son dos pour la ramener vers lui. Arès était assis dans le lit, le dos contre le mur avec sa reine sur ses genoux.


"Certaines vues... de cet océan oui, mais aucune ne valait celle que je vois en face de moi".

Il s'étira doucement tout en tirant sur sa chemise pour l'ôter. Arès en voulait encore, de ces caresses qu'il n'avait pas eu depuis longtemps. Il en réclamait de façon malhonnête après un compliment bien placé, mais cela comptait comme un bon point quand même non ?  




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Re: time together is just never quite enough. | Ven 17 Oct 2014, 01:01


Tim together is just never quite enough.
f e a t ; arès ♥

D
es cercles. Depuis qu'elle s'était retournée pour lui faire face, elle continuait de recouvrir la peau d'Arès de cercles invisibles. A l'aide de ses doigts ou de ses ongles, sur ses bras, ses épaules ou son cou, Aphrodite n'arrêtait pas. Plus elle le faisait, plus elle devenait addict à cette sensation. Certes, ce n'était pas elle que l'on caressait, mais elle s'en fichait, elle sentait tout de même sa peau, sa chaleur. Et le voir apprécier, c'était aussi cela qui alimentait tout cette sensation si agréable. Jamais Aphrodite n'aurait pu se rendormir après ce petit baiser dans le cou. Elle avait juste pris tout son temps pour se réveiller correctement, jamais elle ne l'aurait laisser s'endormir. Il lui avait trop manqué pour laisser passer une telle occasion. Elle continuait de le regarder dans les yeux. Toujours et encore elle était attiré par ces deux iris rouges. Ce n'était pas fréquent comme couleur, cela pouvait faire penser au sang, déstabiliser des ennemis ou même effrayer certain... Il n'en était rien pour la déesse qui retrouvait quelque chose qu'elle connaissait bien dans cette couleur : l'Amour. Quand il la regardait, il y avait toujours en avait toujours une trace dans son regard. Parfois même en contradiction totale avec les émotions qu'il ressentait. Mais Aphrodite pouvait le voir, elle pouvait le sentir, elle le « savait ». C'était peut être pour cela qu'Arès n'avait jamais vraiment eu besoin de la couvrir de belles paroles. Quand il la complimentait, lui disait qu'il l'aimait, Aphrodite en tremblait presque de plaisir et s'empressait de répondre à ses sentiments si ouvertement exposés. Mais si elle n'avait pas de droit à toutes ces jolies paroles mais plutôt l'inverse, son décodeur d'Arès lui permettait de traduire ce qu'il se décidait de cacher derrière des jeux et des répliques assez brutes. Aphrodite en souriait, c'était bien Arès, il était bien comme cela, depuis le début. Ses yeux n'avaient jamais pu mentir à la déesse de la Beauté, elle avait tout de suite vu en eux quelque chose se beau, de doux, de délicat. Peut être une attente ? Aphrodite n'avait jamais vraiment pu en parler avec Arès, ce n'était pas un grand romantique. Non, il était mieux que cela. C'était un charmeur hors perd qui n'avait eu besoin que de ses yeux pour atteindre le cœur de la déesse, déesse qui après avait chercher et cherchait encore à creuser la carapace qu'il s'était construit. Alors certes, maintenant, elle n'était plus aussi épaisse qu'au début, mais elle restait présente. Et Aphrodite, paradoxalement, aimait cela. Au moins elle savait qu'il ne lui mentait pas lorsqu'il lui disait des mots doux. Elle savait les apprécier comme les plus exquises des friandises, en profiter, les apprécier. Et il avait donc un certain dont pour la surprendre. Arès était surprenant. Et Aphrodite aimait cela.

La déesse de la Beauté sentit ses joues se rosir légèrement lorsqu'il lui avoua qu'elle portait bien son titre. On lui avait dit des centaine de fois, elle le pensait également, mais ce n'était pas la même chose lorsque c'était Arès qui le lui disait. Parce que, dans ses moments comme cela, il faisait preuve d'un spontanéité sans nom. Et Aphrodite ne pouvait qu'adorer cela. Suite à cela, elle se fit plus douce, encore et toujours, tout en l'écoutant. Elle le fixait toujours  avec  la même intensité quand il lui avoua qu'il pouvait être vaincu pas ses « ennemis ». Un petit sourire s'afficha sur les lèvres de la déesse. Peut être qu'elle faisait partis de ses ennemis finalement, même si elle ne se considérait pas comme telle. Mais comme je le disais, Arès avait sa manière bien à lui de voir les choses. Rien que le fait qu'Aphrodite puisse avoir accès à son petit monde, même si elle lui  permettait de contenir aussi beaucoup de secrets, elle était heureuse. Elle lui offrit pour seule et unique réponse un petit sourire. Évidement, toutes les effleurements qu'elle faisait sur la peau de  son Arès ne s’arrêtèrent pas. Elle le sentait  fondre sous ses doigts, elle sentait que ces petites caresses lui faisaient du bien, lui faisaient plaisir.. C'est pour cela qu'elle ne s'arrêta pas mais qu'au contraire, elle les multiplia, les amplifia. Si elle était dans la possibilité de lui offrir plus, elle le ferait. Aphrodite ne souhaitait qu'une seule chose, qu'il soit heureux. D'ailleurs sa petite réplique sur le fait de faire rire Arès n'était pas si anodine qu'elle en avait l'air. Aphrodite aimait qu'il se change les idées en sa présence, qu'il oublie ses guerres un peu pour lui permettre de profiter de toute la douceur qu'elle avait à lui offrir. Et Aphrodite en avait toujours beaucoup à offrir. C'est pour cela que quand elle le vit pencher la tête, elle ne pu s'empêcher d'installer ses ongles dans son cou. Quelques petits coups, à bout de doigts. Elle faisait cela tout en observant son geste, veillant à ce qu'il soit le plus délicat. Cet endroit était si sensible qu'elle savait qu'elle faisait un bon choix.  Elle restait très attentive à tous les gestes et toutes les attitudes d'Arès, elle voulait voir si cela le comblait. Et cela n'avait pas manquer. Entendant son souffle se couper légèrement, sa gorger se coincée et ses bras se tendre, elle se félicita presque. Elle aimait le sentir se détendre sous ses doigts. Elle s'étonnait de le voir ainsi alors qu'elle venait de commencer à le cajoler. Enfin, c'était l'impression qu'elle en avait. Mais cela ne déplaisait pas à la déesse, bien au contraire, elle en rigolait même. C'était si mignon, il en perdait même sa répartie. C'était peut être la preuve ultime. Mais Arès n'avait pas dû prendre ce rire très bien, Aphrodite avait osé recroiser son regard... Et il fronçait les sourcils – ce qui lui donnait envie de rire encore plus. Elle aimait le voir aussi réactif. D'ailleurs, la baiser qui suivit ce petit instant de plaisir ne se fit pas attendre. Ni même pour retrouver la parole. Et je dois dire qu'Aphrodite aurait certainement préférer ne pas entendre la réponse à sa question. Qui étaient ces filles du port au juste ? Notre déesse mordait un petit peut trop facilement à l'hameçon. Le couple que nos deux dieux forment laisse souvent entendre quelque rumeur comme qui Arès serait prêt à tuer pour sa tendre Aphrodite. Mais... L'inverse était tout aussi possible, même si Aphrodite ne faisait pas directement mourir les gens. Les rendre fous, leur briser le cœur... Oui. C'était plus son genre. Alors que son amant lui parlait de ses délicieuses demoiselles, Aphrodite était déjà en train de chercher comment les trouver et quelle malédiction leur correspondrait le plus. Elle était jalouse, presque tout autant qu'Arès. Cela se voyait-il ? Certainement ! Arès le savait et il en jouait beaucoup. Sauf qu'Aphrodite ne prenait plus vraiment le jeu à la rigolade. C'est ainsi qu'elle se retrouva à l'embrasser subitement, confortablement  installé au dessus de lui.

Se rendant compte que son geste était un petit peu impulsif, elle s'était ensuite replier sur son épaule. Elle s'était gentiment installé en attente de réponses. Alors qu'elle l'écoutait en levant les yeux, affichant une petite moue. Comment ça certaines vues étaient belles ? Aphrodite fronça les sourcils à son tour. Elle hésita à se retirer, mais n'en eut même pas le temps. Au lieu d'afficher une quelconque résistance, elle se laissa complètement faire lorsqu'Arès la rapprocha de lui après s'être assis confortablement contre le mur. Il avait veillé à ce qu'Aphrodite lui fasse face, elle s'était installée du mieux qu'elle pouvait, de peur de l'encombrer ou se lui faire mal. Elle le regarda avec un air interrogatif, se demandant ce qu'il avait en tête. Évidement, sa petite moue ne l'avait pas quitter. Bien qu'elle appréciait ce changement de position, elle n'allait pas pour autant craquer si facilement. Enfin... C'est ce qu'elle se disait avant qu'il n'arrête cette mauvaise plaisanterie en lui faisant un compliment des plus touchant. Aphrodite se sentit rougir violemment. Elle ne pu s'empêcher un petit rire gêner. Elle était gênée d'avoir aussi bien marché dans son jeu. Elle n'avait absolument pas vu venir ce retournement de situation. Et en plus, il retirait sa chemise – enfin ! Mes yeux de la déesse se laissèrent aller le long de cette peau enfin dévoilé avant de recroiser le regard d'Arès. Elle n'hésita pas deux secondes avant de saisir le menton cet homme qu'elle aimait tant à l'aide de ses doigts :

« Je dois reconnaître que tu m'as bien eu... Ce sont là de belles paroles. »

Dit-elle avant de déposer un très léger baiser sur ses lèvres. Elle savait maintenant ce qu'il voulait : reprendre là où ils s'en étaient arrêtés tout à l'heure. Aphrodite n'allait pas s'opposer à sa volonté, il avait parfaitement monté son coup, comme d'habitude. Aphrodite ne pouvait résister au corps d'Arès. Il était tout ce qu'elle attendait chez un homme. Il était absolument parfait à ses yeux. Il venait de faire raviver la passion qui courrait en elle il avait encore quelques minutes, avant que leurs discussion ne se détourne vers ces fameuses filles du port. Aphrodite ne pouvait retenir son envie de le toucher. Elle se rapprocha de lui et, partant de sa joue, s'amusa à faire glisser son ongle le long de sa peau jusqu'à atteindre son abdomen. Elle suivait du regard son doigt. Enfin, c'était l'impression qu'elle voulait donner, on savait parfaitement ce qu'il se passait dans sa tête à cet instant précis. Mais elle voulait lutter contre elle même. Il ne fallait pas tout lui donner tout de suite, non ?




Anonymous
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Re: time together is just never quite enough. | Dim 19 Oct 2014, 03:17

Une grande plage de sable fin, voilà ce que voyait Arès en fermant les yeux et en laissant ses idées aller et venir sous ces multiples caresses. Cela le berçait et c'était une sensation qu'il ne connaissait que très peu. Très souvent cela l’irritait. Rester immobile, mon dieu quelle horreur, quelle perte de temps. Au début, il ne supportait ou peut-être feignait de ne pas apprécier toutes ces marques de tendresse. Non, il se servait de ses mains à d'autres fins que pour ce genre de choses. D'ailleurs,c'était même souvent plus Aphrodite qui lui donnait plus de contact qu'il n'en faisait, encore elle qui lui disait plus de mots sur ses sentiments de façon claire. Arès se cachait parfois des formules banales qui pouvaient ne rien signifier. Dire à quelqu'un qu'il portait bien son titre, il aurait eu envie de lui rire au nez en lui tranchant le bras en lui disant : "Là oui !". C'était si facile et pourtant cela l'avait touchée. Elle était là dans ses vêtements de nuits aussi légers que la vapeur, elle semblait si gracieuse, comment ne pas tomber aux genoux  d'une telle perfection de la nature. Il aimait se dire qu'il était aimé par la déesse de l'amour, par la plus belle des femmes.

Même s'il lui faisait parfois croire qu'il la croyait impuissante, il savait le sort qu'elle pouvait réserver à ceux qui la cherchaient de trop près. La jalousie qu'il ressentait envers les hommes qui la regardaient, il savait qu'elle était partagée. Ce n'était pas la même intensité certes. Il lui était arrivé une fois alors qu'ils prenaient une glace ensemble d'essuyer sur la robe d'une femme de la glace qui avait couler. Quand il eut fini, après qu'il lui ait adressé un grand sourire, il eut la satisfaction de voir une moue sur le visage de son aimée. Oui, il aimait jouer avec ses nerfs et s'il avait aidé cette femme, c'était juste à cette fin. Enfin là c'était plutôt elle qui l'avait sous son pouvoir, alors il tentait de la provoquer par ses faiblesses pour la déstabiliser. L'ennui c'était qu'il se laissait prendre par ces mains plein de douceur faisant perpétuellement le même tracer. Même s'il devinait ses actions, elle avait le don pour toujours lui offrir ce qu'il voulait enfin quand elle le voulait. Ces deux-là ne faisaient que de se chercher et leurs actions se résumait parfois par "ah tu veux, tu ne l'auras pas". Le temps passé sans sa présence faisait qu'il ne lutait que très peu et qu'il se laissait aller à ses soins. Son plaisir devenait le sien et son plaisir à elle faisait de même.

L'idée des filles du port lui était venu tandis qu'il songeait à son dernier passage et à cette femme qui l'avait suivi à travers tout le port. Il avait fini par s'arrêter à un bar, s'était retourné, avait sorti son épée et l'avait braqué contre elle. En vérité, aucune fille ne l'avait touché mais c'était si plaisant de la faire enrager. Tandis qu'elle l'avait embrassé, il avait frotté sa jambe contre la sienne. Puis il l'avait regardé avec fierté comme s'il ne ressentait aucune face à ce qu'il venait de dire. La honte ne l'étouffait pas sinon depuis le temps il serait mort d'asphyxie s'il devait vérifier chacune de ses paroles. Ses yeux avaient fixé le visage de son aimée, son cou, son col. Un vrai bonheur pour les yeux, il resta cette fois un moment l'observer comme s'il la découvrait pour la toute première fois. Sa remarque le fit sourire. Sa compagne chercha une nouvelle fois à le faire frissonner tandis qu'il qu'il se mit à la masser jusqu'il sente la main de la déesse très bas.


"Dis donc... que fais-tu donc ?"

Rattrapant la main d'Aphrodite pour la mettre sur sa taille, il lui fit ce petit regard provocateur mélangé à de l'envie. Il allait lui aussi descendre vers le bas de son dos quand il entendit frapper à la porte et par geste de réflexe poussa la personne se trouvant sur ses genoux. C'est alors qu'un serviteur entra en se dandinant sous l'oeil d'un Arès qui voulait l'empaler littéralement. Arès se leva, sortit son glaive prêt à lui sauter à la gorge. Henri, car c'était son nom ( bien que c'était bien la dernière préoccupation d'Arès en cet instant) voulut sauver sa vie, déposa son plateau avec deux cocktails au sol et se tira vite fait. Arès allait se mettre à le pourchasser pour lui faire la peau, mais il observa Aphrodite qu'il avait éjectée en toute élégance du fait de sa surprise. D'un ton rageur, il lança son épée contre la porte. En entendant crier le serviteur, il sut qu'il l'avait au moins surpris.

" Je vais sélectionner ton personnel si ça continue..", fit-il en se levant pour aller chercher les boissons. "Et je déteste la fraise, quand comprendra t-il cet abruti ! Bon tu as soif?

Il comptait bien lui laisser les deux coktails avec ce breuvage infect. Les fraises ... ce goût fruité détestable, ça l'irritait. Arès s'abaissa pour le saisir, le souleva puis le déposa sur le lit.

"La fraise... il croit quand même pas que...? Que t'es enceinte hein ?!


D'un coup, le désir partait un peu. Ce n'était qu'Arès avait beaucoup d'enfants... naah si peu. Surtout, il ne se voyait pas en élever d'autres qui gigoteraient partout, baveraient partout et lui hurleraient dessus. Ses nerfs étaient loin d'être aussi solides que sa carrure. Autant vous dire la paternité et Arès c'était toujours de grands moments. Tant que ses enfants étaient loin, tout allait bien. Le dieu de la guerre leur témoignait soit de l'indifférence, soit des absences répétées soit une colère très présente. Non, il n'était pas fait pour ce rôle. Il était cependant fier que plusieurs personnes aient un peu de sa personne en eux. Cela faisait partie de sa tendance à vouloir se hisser au-dessus des autres, de son orgueil.

"Qu'on soit clair... je suis pas le père enfin non... tu le gardes pas."


Pourquoi fallait-il qu'il soit rentré? Il allait la frustrer correctement et voilà. Agacé, il passa sa main sur le corps d'Aphrodite en s'attardant, puis en descendant de sa poitrine à son ventre.


" Il a juste donné des fraises parce que tu voulais en manger. Coïncidence hein?, s'inquiéta t-il. " Dis moi tout de suite là
.




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