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 # Far away. [PV Judith]

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Mage

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W. Matthew Harrington
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J'ai traversé le portail depuis le : 23/12/2012 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. Mon nom est : William Matthew Harrington. Actuellement je suis : complètement fou d'elle (Judith) Il paraît que je ressemble à : Flippy from Happy Tree Friends & quelques oeuvres originales et à ce propos, j'aimerais remercier : moi-même (edit)
# Far away. [PV Judith] | Lun 17 Mar 2014, 00:12



She is back


☠ Far away
Matt&Judy


S
a vie est finie mec, je sais pas si tu réalise.
Bien sûr que tu réalisais. Choisir de se marier à vingt ans, c'était une pure connerie pour des gens comme vous. T'avais pas la même manière de grandir, toi. Toi, t'avais vécu dans le corps de ton frère, et ce n'était que depuis très récemment que t'avais appris à vivre tout seul. Il était jamais loin, Louka. Là, actuellement, il est dans le sous-sol de l'hôtel, habillé exactement comme toi et occupé à accueillir les invités avec sa bonne gueule et sa belle voix. C'était facile pour lui, parce que Louka, contrairement à toi, il avait pas besoin de se forcer pour être gentil avec des gens qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve. Puis c'était son idée, d'enterrer la vie de garçon de Mike à Vegas, de réserver la suite royale du Cesar Palace pour vous six et organiser la plus grosse soirée de sa vie pour lui faire comprendre qu'elle serait sûrement la dernière. Faute de vouloir s'engager à vie, il fallait qu'il apprenne le prix à payer. Vous ne faisiez pas ça parce que vous vouliez être des connards avec lui; vous faisiez ça parce que vous étiez ses potes. Alors tu termines de boutonner ta chemise, en checkant d'un rapide coup d'œil l'écran de ton téléphone qui te montre le sous-sol de l'hôtel où vous avez installé le portail qui relie l'île céleste à Las Vegas. Elle vous a coûté une fortune, cette connerie. Mais vous êtes tous des fils à papa, vous pouvez vous le permettre, même si vous avez vingt ans et même si vous vous préparez à vous comporter comme des sales gosses qui ne méritent pas qu'on paye pour vous. Louka est toujours adossé contre l'arche, en attendant qu'elle s'illumine pour laisser passer une fille et un mec, ou deux filles, ou encore deux mecs. C'est le genre de fête qui fait des ravages. T'avais beau avoir 50 noms marqués sur la liste, tu pouvais être sûr de te retrouver avec 300 invités supplémentaires qui te faisaient oublier pourquoi tu étais venu. Mais cette fois tu faisais partie des organisateurs, et t'avais pas le droit d'oublier. Le portail laisse passer deux filles que Louka accueille en parfait gentleman, et tu retournes à tes préparatifs alors que Jeremy entre dans la salle de bain en arrangeant sa coiffure. Et toi, Matthew, t'avais l'air bien fin avec tes cheveux verts, alors que le thème de la soirée était B&W. Vous avez eu du mal à choisir, mais au vu de l'exubérance créée par le cadre, le choix du thème s'était tourné par un classique indétrônable. Alors vous aviez tous sorti vis chemises blanches, et rien ne pouvait mieux vous aller. Tu plaques tes cheveux en arrière, puis retire tes mains aussitôt. Tes cheveux ne bougeraient pas, de toute manière tu finirais à l'eau. Tu l'avais remarqué, cette piscine intérieure, et tu savais que t'allais pas y échapper. Tu réajustes ton col, vérifie une dernière fois ce qu'il se passe vingt étages en dessous de votre suite et attrape la seringue que tu avais posé sur le comptoir. Elle te permettrait de tenir trois heures sans risquer de faire de crise, toi le pauvre gamin qui manque de sucre. Tu la plantes dans ton bras, toujours au même endroit; à force tu ne sens plus rien. Une fois le produite injecté, tu balances l'outil dans la poubelle et en glisse la dernière qu'il te reste dans la poche de ton pantalon. Tu tiendras pas la nuit avec, mais si ça se trouve ton frère en avait apporté d'autres. C'était ta faute si tu étais suivi, si on t'imposait ce traitement à base d'herbes magiques mélangées à des drogues au nom imprononçables. T'avais toujours refusé de le faire quand t'étais avec ton frère; et maintenant que t'étais tout seul, il était temps de payer. C'était plus possible de guérir à ce stade, alors on se contentait de te donner quelque chose qui atténuerait un peu la douleur, et éviter de passer pour une lavette. Tu vérifies une dernière fois ton téléphone avant de quitter la chambre. Rien à signaler, mais lorsque tu verrouilles l'écran de ton smartphone, elle traverse le portail et s'avance dans le hall. Mais ça tu le vois pas, parce que c'est le mauvais timing qui a voulu qu'elle choisisse le seul moment où tu détournais les yeux pour montrer qu'elle était là. De toute façon, le sort avait jamais été de ton côté.


* * *

Las Vegas - 00h07.
Mais ça, personne ne savait. Pas seulement parce qu'il n'y avait pas d'horloge, simplement parce que personne ne se souciait de savoir quelle heure il était. Non, vous étiez tous trop occupés à vous frotter les uns aux autres, à vider vos verres qui se remplissaient aussitôt miraculeusement ou encore à vous faire allumer par les strip-teaseuses qui avaient été appelées à cette occasion. Dans le genre un peu stone, t'étais pas mal dans ton genre. Pourtant Jerem te tire par le bras pour t'emmener sur l'estrade, où étaient déjà installés ton frère et les trois autres organisateurs de la soirée. La musique baisse un peu, et les lumières s'éteignent pour se braquer sur vous. Il était encore tôt, il fallait en profiter tant que tout le monde était suffisamment sobre pour que ce soit la dernière chose dont ils se rappellent. Tu t'avances vers le micro, et cherches ton pote du regard. Une fois que tu le trouves, tu ne peux pas t'empêcher de sourire. Il se lève sur le bar, te fais signe qu'il a toute ton attention, et c'est là que ta voix se fait entendre.

« Hey, Mike. J'espère que la soirée te plaît. »

Ton regard parcours la salle. Tu ne t'attardes sur personne et continues le discours que vous avez à peu près préparé plus tôt dans la soirée. Tu lui dis que tout le monde sait que personne ne se rappellera de cette soirée, que ce discours est inutile parce que même toi tu auras oublié que tu as sorti ces conneries. Tu dis tout haut ce que tout le monde pense, mais c'est parce qu'il te connaît comme ça. Tu lui rappelles que son choix a été fait, que dans deux jours il passera la bague au doigt de la "femme de sa vie", et que ça voudra dire qu'il va devoir tirer un trait sur tout ce que vous allez faire ce soir. Il se marre, tu te joins à lui.

« On savait tous que t'allais être le premier à craquer, mec. Maintenant, reste à savoir lequel d'entre nous se mariera ce soir. »

C'était un clin d'œil à une conversation que vous avez eue lorsque vous étiez encore au lycée. Vous étiez encore des gamins quand vous avez parlé pour la première fois de mariage. Une bande de potes qui discutent de filles, ça finit toujours par partir en couille. Ce jour-là, c'est le plus innocemment du monde - votre monde en tout cas - que vous avez parié que le premier enterrement de vie de garçon sue vous fêterez se solderait par un mariage à Las Vegas. Ce genre de mariage qu'on apprend à son réveil, ça vous avait bien fait marrer à l'époque. Même aujourd'hui, vous en riez encore. Tu recules, passe le micro à Jerem, qui le passe ensuite à Max, puis à Rick. C'est Louka qui termine le discours, et après les applaudissements, la lumière se rallume et la musique reprend. Fini les formalités, la fête ne faisait que commencer.

Tu quittes l'estrade et attrape un verre à la volée tandis que vous vous éparpillez tous. Maintenant que c'était fait, ton statut d'organisateur de la soirée pouvait être jeté à l'eau. T'étais plus qu'un mec comme les autres venus profiter de la soirée décadente comme on pouvait si régulièrement en voir dans la ville du péché. En vingt minutes, t'avais déjà vidé une bonne trentaine de verre et jeté une demi-douzaine de nanas dans l'eau gelée de la piscine intérieure. Oh elles ne t'en voudraient pas, elles étaient bien assez défoncées pour ne pas se rappeler que c'était toi qui leur avait fait ça. Tu t'avances parmi la foule en riant comme un bouffon, mais ta tête commence à tourner. Ça fait déjà trois heures que t'as rien pris, c'est normal que t'aies l'impression que tu vas rendre tes tripes. En t'affalant dans un des canapés, tu tentes de reprendre ta respiration. Et c'est quand tu la vois que tu commences à te demander si t'as pas des visions. Elle avec ses cheveux bruns et ses yeux bleus, ses courbes parfaites et ses longues jambes. Tu clignes des yeux une fois, puis deux. Elle est là, mais pourtant tu as l'impression de rêver. Tu te mets une baffe en toute discrétion, et soupire en prenant ta tête dans tes bras. T'es vraiment trop con. Le monde était vraiment trop petit, ou alors c'était un signe. Un signe de quoi ? Un signe qui disait que t'avais été trop con de couper les ponts avec elle alors qu'il y avait clairement une attirance plus que physique entre vous ? Si t'avais choisi de laisser tomber ça, c'était parce que t'avais rien dans le pantalon. Tu pensais qu'après ce qu'il s'était passé avec Emma, t'étais devenu un trop gros salaud pour mériter de vivre une nouvelle histoire. Une vraie histoire. Et puis qui disait qu'elle voulait de toi ? Tu t'étais peut être fait des films, mecs. Elle en avait peut être jamais rien eu à foutre de toi, et pourtant tu t'acharnais à penser que si t'avais coupé les ponts avec elle du jour au lendemain, c'était pour pas lui faire de mal. Sans savoir qu'ignorer une femme faisait partie de ce qui les blessait le plus. Quand bien même elles-mêmes ne pouvaient l'avouer. Sans savoir ce qui te pousse à le faire, tu te lèves. Tes pas accélèrent, t'as trop peur qu'elle s'échappe. Une fois arrivé à sa hauteur, tu te permets de lui prendre le bras pour qu'elle se retourne. C'est l'alcool qui te rend aussi audacieux, et si jamais ton esprit n'avait pas été aussi embrumé, peut être que t'aurais pas eu autant de courage.

« Judith ? »

Au moins tes capacités à parler ne sont pas alterées. C'est tout à ton honneur. Au moment où ton regard plonge dans le sien, tu te surprend à te demander pourquoi t'as laissé tomber. Ce soir elle était belle à tomber, comme chaque fois que vous vous étiez vus d'ailleurs. Il y avait toujours ce petit côté hasardeux entre vous. Rien n'était jamais programmé mais c'était toujours comme si c'était tout comme. La retrouver de cette manière te faisait la même sensation dans le ventre que quand un mec se retrouve face à une ex dont il est toujours raide dingue. Pourtant il n'y avait pas de ça entre vous, t'avais choisi de t'arrêter trop tôt. Tu la relâches lentement, puis laisse glisser tes doigts le long de son bras, avant de rompre le contact en laissant le tien retomber contre ta hanche.

« Qu'est ce que tu fais là... ? »

C'était exactement ça. La gêne érpouvée par un pauvre garçon perdu devant la fille de ses rêves. Littéralement.


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Judith Levy-Cohen
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J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
Re: # Far away. [PV Judith] | Mar 18 Mar 2014, 14:43


Judith n'a jamais été une sainte, nous sommes bien d'accord sur ce point-là. Cependant, mademoiselle n'était pas une pute pour autant. Noooon, peut-être une belle salope pour certains mais au moins elle était un exemple pour d'autres. Vous savez le genre de meufs mi-racailles mi-michtos. 'Fin pas tant que ça quand même, mais voilà quoi... Cette ange déchue avait de l'argent, elle n'avait besoin de rien pour en gagner plus de jours en jours. C'était de l'argent sale mais cette castagneuse n'en avait strictement rien à foutre. A vrai dire si ça pouvait lui permettre d'acheter des articles de grandes marques, de vivre comme si son père avait été Rockfeller et de pouvoir faire plaisir de temps à autres à ses proches, la Levy-Cohen était prête à tout. Nan nan stop pas se prostituer quand même faut pas abuser on sait tous que madame aimait l'oseille mais ça n'était pas pour autant qu'elle allait se mettre à tourner dans toutes les caves de l'île. Après tout, il n'y avait pas marqué le mot beurette sur son front... Qui n'était au passage pas orange mais juste légèrement bronzé, comme le reste de son visage et de son corps d'ailleurs. Lolilol.

Mais son « job » ne lui permettait pas seulement de gagner des sommes colossales, du moins indirectement car c'était avec ces drachmes que la petite sœur de Jude pouvait se droguer. « Trouves un appart' et fais pousser la purple ! » elle aimait dire cette phrase, ça lui faisait penser à un bon ami. Enfin "bon ami" ils n'étaient pas vraiment amis mais bref c'était compliqué, comme d'habitude. Ils ne l'étaient plus depuis longtemps c'est tout, n'allez pas croire que ces deux là s'aimaient ou quoi que ce soit. Ca faisait déjà un certain temps que cette nana s'était rendue compte qu'elle n'avait pas tant de chance en amour et qu'elle tombait souvent sur des salopards, même si elle se persuadait qu'elle n'avait jamais ressenti ce sentiment. Mais malgré tout cette ancienne ne traitait pas les gars d'enfoirés. Pourquoi ? Parce qu'elle n'oubliait pas cette citation d'un Livre sacré qu'elle avait lu une fois sur Terre : « Les bons hommes aux bonnes femmes. Les mauvais hommes aux mauvaises femmes. » ; entre nous si elle tombait sur des enfoirés  c'était juste qu'elle ne méritait pas un homme bien. Tant pis, l'ange déchue ne voyait pas de problème à ça. Si son bonheur était auprès d'un salaud, alors pourquoi essayer de chercher plus loin ? Elle n'avait plus qu'à l'attendre ce con, bien qu'en y repensant longuement elle venait à se dire quelques fois qu'elle l'avait déjà rencontré, mais qu'il lui avait fui entre les doigts. Juste comme ça, sans donner de raison valable. Pourquoi ? Aucune idée. Venant de Matthew, ça l'avait vraiment blessée.

Elle avait l'impression de lui avoir couru après alors qu'en temps normal miss n'aurait jamais fait cela, bien trop fière pour changer juste pour un « simple » mec. Sauf que cette dernière commençait à croire qu'il n'était pas qu'un gars comme les autres, qu'il avait quelque chose en plus, patati patata, mais en fait elle commençait tout juste à se faire des films. Heureusement qu'il s'était barré avant la fin. Autrement, cette dernière aurait commis un meurtre.
Et je suis pas en train de me foutre de vos gueules.

Bref.

[...]

Heheee bonne petite soirée = j'étais obligée de venir. C'est mon devoir de m'inviter comme ça, histoire de mettre un peu d'ambiance. C'est pas pour dire mais il faut avouer que je suis quand même pas n'importe qui, quand tu me croises t'es là en mode " arrêt sur image " quoi t'en reviens pas tellement je suis splendide.

Bon ok j'arrête mais je sors pas, ça c'est les pétasses qui disent des trucs comme ça. Moi j'parle peu, mais c'est ce qu'on pense tous de moi : je suis trop magnifique. Ouaais ouais ok ta mère j'ai un caractère de merde je suis jalouse grande gueule narcissique franche mal-élevée tout ce que tu veux mais voilà quoi tu me kiffes quand même donc arrête parce qu'on est tous conscients que t'es dingue dingue dingue de moi ! Non je rigole tu m'aimes quand même mais je rigole. T'as une meuf, on verra ça après la pub.

Bref sinon ça serait bien que j'arrête de dire de la merde, hein, parce que là Judy perso j'trouve que tu pètes les plombs tu perds la boule tout c'que tu veux. Après moi je dis ça je dis rien, mais de toi à moi tu devrais éviter de penser et te concentrer à fond dans ce que t'es en train de faire, c'est-à-dire te dépenser en dansant. Ca change de la bibi, du sport et du...Ehem.

« Hola Heeeello ! » = coucou t'es mignon toi, tu veux pas un peu regarder par ici ?

Oui je sais j'ai pas honte mais c'est limite si on s'en branle parce qu'on en est pas à notre premier verre de bu donc ça va quoi je passe pas pour la meuf au top mais qui a l'air de mieux rouler un joint que de faire la cuisine. Ce qui est de toute manière totalement faux car je cuisine très bien et lui qui est pas content baaaaaaaaaaaaaaaah qu'il dégage sa grand-mère allez hop y'en a assez. Après y'en a certes qui vont pas dans des soirées etc etc mais avec tout ce que je fais à côté ça c'est pratiquement rien de rien, et puis les gars présents à ces fêtes sont pas non plus des Saints hein je parle franchement là mais voyez pour moi c'est pas un problème j'ai envie de dire parce que qui se ressemble s'assemble donc si ça se trouve y'a mon futur mec ou mari ou quoi ici et je m'en rends même pas compte. Ouuuh là je délire complètement je vais devenir folle je le sais je le sens il se fout de toooooooooooooooi bon ok je stop les conneries pour l'amour de Dieu.

Judy faisait la belle qui s'attendait vraiment pas à le croiser ici et qui n'avait pas l'air si ravie que ça de cette rencontre inattendue mais au fond un de ses plus grands souhaits venait de se réaliser. A chaque fois qu'elle pensait au Harrington, elle espérait qu'un jour il allait revenir vers elle. Même en tant que rien du tout, même pas en ami. Juste qu'il fasse le premier pas afin de se rattraper. Déjà rien que le fait de lui avoir parler alors qu'il aurait très bien pu la zapper et aller parler à d'autre meufs bah sur le coup ça ne l'avait pas laissée si indifférente que ça.

« Toujours aussi beau cet enfoiré. » dis donc mademoiselle ne résistait définitivement pas au charme du mage, mais disons juste qu'elle se serait mal vu taper la discute avec tranquille pour que ça redevienne petit à petit un peu comme avant -sans le malaise qu'il y a entre eux deux- et finir collée serrée à lui. Après tout c'était une des autres choses qui faisait qu'elle considérait Matthew comme n'étant pas comme les autres. D'habitude le premier qui lui plaisait, l'ange déchue l'avait direct dans sa poche. Avec le Harrington, c'était plus difficile. Au point qu'au final ladite Soraya ne savait même plus si elle le souhaitait en tant qu'ami ou qu'autre chose. Et le " autre chose " dans tous les sens du terme.

[...]

« Je suis en train de faire des lasagnes ça se voit pas ? » Sur la vie de moi j'ai envie de manger. Bah quoi ? C'est bon c'était pas méchant, j'essaye de détendre l'atmosphère. C'était pas drôle non plus mais voilà quoi. Ouais ouais j'ai changé de tactique en fait j'vais faire genre de rien du tout comme ça je sais ce que je ferai bref je suis machiavélique. S'il me demande pourquoi je gueule pas je sais ce que je devrai lui répondre, et s'il me posera pas d'autre question bah je lui dirai quand même histoire qu'il se doute de rien. Sauf s'il se barre et là je péterais VRAIMENT un câble mais alors là je pourrai même plus me retenir tellement que mon masque tombera et que ...Y aura un bordel pas possible.

Mon regard croisa le sien, et c'est là que la musique derrière bah je l'entendais presque plus. « Et toi j'peux savoir ce que tu fais ici ? » Ou non en fait j'veux pas savoir, enfin pas les détails. Dis plutôt que tu veux pas l'entendre dire qu'il était venu avec des potes ou avec une meuf, ouais.

Faut que j'arrive à le faire parler un peu histoire de voir s'il va lui aussi faire des efforts pour continuer la conversation ou s'il s'en branle carrément. Si ça marche ok c'est bien c'est là que je ferai plus ma comédienne et que j'arrêterai de faire la gentille toute mignonne toute douce (bon j'le fais pas tant que ça mais comparée à d'habitude ouais, vachement même !). Après Matthew il est pas con, il a dû se rendre compte de quelque chose. Sérieusement vous croyez que je suis qui ? Moi, pardonner ? Moi lui reparler normalement, MOI avec toute la fierté que j'ai ? Xptdr, lolilol, xd.
La bonne blague.
Mage

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W. Matthew Harrington
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Couleurs : seagreen
J'ai traversé le portail depuis le : 23/12/2012 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. Mon nom est : William Matthew Harrington. Actuellement je suis : complètement fou d'elle (Judith) Il paraît que je ressemble à : Flippy from Happy Tree Friends & quelques oeuvres originales et à ce propos, j'aimerais remercier : moi-même (edit)
Re: # Far away. [PV Judith] | Jeu 20 Mar 2014, 23:35



She is back


▽  Far away
Matt&Judy


E
lle t'as pas envoyé bouler, d'un certain côté ça semble être bon signe... Mais vu que t'es parti comme un voleur sans même lui dire au revoir, sans même donner d'explication... Oui, peut-être que t'aurais mérité qu'elle te mette une claque, là tout de suite. Mais elle était venue faire la fête, comme tout le monde. C'est pas tout les jours que Skyworld campait à Vegas, il fallait que tu t'attendes à la voir. Statistiquement parlant, c'était plus que du hasard que vous soyiez arrivés à vous croiser vu le monde qu'il y avait ce soir. D'ailleurs ce monde, tu le remarques même plus. Bien sûr le son qui sort des enceintes finira par te rendre sourd, et c'est tout juste si tu l'entends te retourner la question.

« C'est moi qui au organisé cette soirée » tu hurles, espérant qu'elle t'entende.

Au fond de toi, t'as espéré la revoir ce soir. Et c'est précisément ce désir de la voir elle, et pas une autre, qui a fait que tu as décidé de ne plus la rappeler après votre dernière rencontre. Vous vous étiez rapprochés tellement vite que ça t'as fait peur, toi la grosse tapette qui avait préféré prendre la fuite que de tenter de grandir. On pouvait pas te le reprocher, t'as grandi comme ça. Pauvre con va, à quoi tu joues ? Tu crois vraiment que ça va t'aider, de parler comme si de rien était ? Comme si vous veniez de vous croiser et qu'il ne s'était rien passé entre vous ? T'es naïf, Matthew.
Toi, t'es attiré par elle comme un papillon par la lumière. Ces saletés de papillons qui tapent l'incrust chez toi quand tu fais l'erreur de laisser la baie vitrée oubverte un soir d'été. Tu peux pas expliquer ça, parce qu'au fond tu peux l'associer à personne. Judith, elle est pour toi l'incarnation même de tout ce que t'auras jamais, parce que t'es né avec une cuillère d'argent dans la bouche et que toutes tes ex copines ressemblaient à Emma. Judith tu l'associes à personne, parce que t'aurais jamais cru pouvoir t'attacher aussi vite à une fille comme elle. T'es faible, Matt. Mais ça, c'est parce que t'es un homme. Même si, pour le coup, et faut le dire : t'as pas eu assez de couilles.

« Y'a quelque chose qui va pas ? »

C'est maladroit, et carrément nul comme question. Bien sur que quelque chose n'allait pas, il suffisait que tu fasse un petit raisonnement logique. Tu étais le bel enfoiré qui avait coupé les ponts. Tu étais aussi celui qui était venu comme une fleur pour lui parler, même après ça. Alors Elle était tout à fait en droit de t'en vouloir et mettre cette distance entre vous.

« Oublie. Viens avec moi, faut qu'on parle. »

Sans lui laisser le temps de te donner une réponse, tu l'attrapes par le bras et lui fait traverser la salle. Vous sortez du hall et débarquez dans un couloir désert, où le bruit qui émane de la pièce centrale ne vous parvient pas. Tes oreilles bourdonnent, c'est normal avec tout ce qui est passé dedans. Tu as l'impression que tu vas devenir sourd, mais t'en fais pas, ça reviendra. Une fois arrivés, tu t'adosses contre le mur et elle se place en face de toi, à une distance raisonnable que tu respectes pour l'instant. Inutile de brusquer les choses, surtout que tu n'avais encore aucune idée de ce qu'elle avait pensé de ton silence radio pendant tout le temps où tu avais décidé d'oublier. Peut-être qu'elle en avait absolument rien à faire, et alors ça te blesserait mais au moins tu ne l'auras pas blessée elle. Tu voulais toujours faire croire que t'étais le méchant de l'histoire, alors qu'en fait t'es incapable d'arrêter de jouer les gentils.

« Je te dois des explications. »

Oui, bonne déduction Matt, on est fiers de toi. Mais ça ne semble pas convenir à Judith qui continue de tirer la gueule... tu l'avais vue sourire pourtant. T'avais rarement vu de sourire avec autant de lumière, et tu savais au fond de toi que tu tuerais pour en avoir un nouvel aperçu. C'est cette impression de rareté qui en émanait qui lui donnait autant de valeur. Et plein d'autres choses aussi, mais tu te doutes bien que t'en verras pas de si tôt, des jolis sourires.

« Mais j'veux que tu sois honnête avec moi. »

Elle sait de quoi tu parles. Elle te connaît suffisament pour savoir que t'as vraiment des problèmes pour communiquer ce que tu ressens pour les autres. Une, puis deux, puis trois soirées... vous aviez pas pris beaucoup de temps à apprendre à vous connaître. Tu sais comment elle est, et peut-être qu'elle non plus ne sera pas très honnête avec toi ce soir. Tu ne la blâmeras pas pour ça, toi-même t'as déjà beaucoup menti ces quelques derniers mois. Dès l'instant où tu t'étais dit que tu ne voulais plus la revoir, ta vie a commencé à devenir un amas de gros mensonges. Il fallait y remédier.

« Qu'est ce que ça t'as fait ? »

T'étais gonflé de lui demander ça. Elle pourrait te frapper que tu te laisserais faire, car elle avait toutes les raisons du monde de le faire. Tu venais de lui demander si ça lui avait fait quelque chose, le fait que t'aies décidé du jour au lendemain de la rayer de ta vie. Là, tu pouvais lui faire croire que c'était parce qu'elle était elle, qu'elle te méritait pas. Mais ta vie c'est pas un film, tu vis dans le 21ème siècle, mec. T'as pas le droit de sortir des excuses à deux balles pour justifier le fait que tu sois juste un gamin qui a peur de s'engager.


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Ange déchue

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Judith Levy-Cohen
Judith Levy-Cohen
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J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
Re: # Far away. [PV Judith] | Mer 02 Avr 2014, 13:55


Judith haussa un sourcil. « Quoi ? ». Il était littéralement en train de se foutre de sa gueule ou bien... ? En tous les cas si c'était pour rire, l'ange déchue était loin de trouver ça drôle. Si elle ne se serait pas retenue, elle lui en aurait déjà collé une. Mais pour qui se prenait-il, sérieusement ?

▬ Oublie. Viens avec moi, faut qu'on parle.

Bonne idée, mais il aurait au moins pu lui laisser le temps de répondre avant de lui faire taper un sprint. Comment ça elle n'avait rien à dire ? Ben si, tshiper ça existe, merci. Après quelques secondes de course, ils s'étaient arrêtés. Le mage s'était adossé contre un mur du couloir dans lequel ils étaient, au calme. Tandis que mademoiselle reprenait son souffle petit à petit - et oui courir avec des louboutins n'était pas très... Pratique. C'était carrément épuisant, surtout pour une jeune femme qui avait l'habitude de ne porter que des running ou des air force. Pas que la Levy-Cohen ne portait plus du tout ses escarpins, mais depuis quelques mois elle ne traînait plus que dans les ruelles sombres et son « métier » l'obligeait un peu à ne porter que des chaussures dans lesquelles elle était vraiment à l'aise et avec lesquelles la belle aux cheveux d'ébène pouvait courir à une vitesse incroyable. Les talons, les robes moulantes, les sacs LV et tout le bordel, miss ne les sortait plus autant qu'avant. M'enfin pas en journée en tous les cas, car les soirs où elle était en forme c'était sans demander à venir que l'ange déchue sortait le grand jeu. Bref.

« Je te dois des explications. »  En effet.

Son regard plongea un instant dans celui du mage, puis elle le détourna en soupirant comme si ça l'exaspérait de l'avoir en sa compagnie, et surtout qu'il ne dise rien. Elle remit sa mèche de côté avant de le fixer à nouveau, impatiente d'entendre ce que ce beau parleur avait à lui dire lorsque soudain il lui avait avoué qu'il attendait à ce qu'elle soit honnête. Ça risquait de poser problème, sachant qu'elle avait une fierté qu'elle ne pouvait piétiner si facilement. En fait ils étaient deux à avoir ce souci là. Bon, quitte à devoir s'expliquer, autant le faire jusqu'au bout et bien, surtout. Mais comme elle le connaissait si bien, cet enfoiré était capable de lui poser des questions de malade du genre « Tu m'aimes ? » auquel cas elle se serait sentie obligée de répondre un « Non j'crois pas. »  et donc lui mentir... ou pas vraiment.

& Bim. Ce que ça lui avait fait. Le mage avait décidé de la finir d'entrée de jeu. Décidément, ça n'était pas son jour de chance. Sur le coup, Judy se retrouvait sans voix. Elle n'avait rien à dire, comme si son cerveau avait subi un bug. Ça n'est que quelques minutes plus tard que la jeune femme à la beauté ineffable se mit à réfléchir, et eut une envie soudaine de l'embrasser, faire un pas en arrière, et lui avouer que ça lui avait fait le même effet : ça l'avait dégoûté. Mais ça aurait été mentir et une nouvelle fois, faire la comédienne et la garce aussi.

« J'en sais rien. » Bah quoi ? Tant pis si cette réponse ne l'avait pas satisfait ou s'il ne la croyait

pas, car c'était totalement vrai. Depuis qu'il l'avait laissé tomber comme si madame n'était qu'une femme comme une autre - pour sortir du lot, il fallait porter son prénom et ses noms de famille - pour ne pas dire une merde (oops, je l'ai dit), eh bien elle ne savait plus trop quoi penser ni comment le prendre. Bien sûr qu'elle l'avait mal prit et c'était tout naturel de sa part, mais comprenez que c'était confus dans sa tête. Devait-elle se sentir blessée ? Devait-elle être triste ? Aucune idée. En vérité, c'était un mélange des deux. Avec un cœur fissuré mais ça, jamais cette Reine n'allait se l'avouer. « Mais je sais que je m'y attendais pas. » Ou si un peu quand même. « Ce qui est sûr, c'est qu'on me l'a jamais fait ça. »  Elle changea aussitôt de ton, ses sourcils se froncèrent. « Je sais pas si tu réalises que la seule chose que j'veux à cette heure-ci c'est t'en coller une. » Soraya le regarda de haut en bas. « Mais à la place j'suis en train de te parler, alors que tu mérites même pas que je t'accorde la parole. » Pathétique. L'ange déchue avait complètement perdu contrôle de sa personne et s'était mise à dire n'importe quoi alors qu'en temps normal, elle était loin d'être bavarde. Si son frère avait assisté à cette scène, il lui aurait déjà arraché la tête. Son attitude n'était pas digne d'une Levy-Cohen ni même d'une ange déchue. C'étaient eux qui devaient faire perdre aux gens leurs moyens, non pas le contraire. Surtout pas lorsqu'il s'agissait de la Reine'Zer.

« Ça m'a rien fait du tout. » mensonge.

Silence. « Azy j'bouge. »

Elle se retourna brusquement et se mit à avancer.

***

Putain, c'était rincé de ta part Judy. Quand même, t'étais passée pour une petite fragile là. Devoir lui faire face encore plus longtemps ne pouvait que te faire plus honte. S'il avait quelque chose à te dire, il n'avait qu'à t'arrêter et te l'avouer maintenant. Si Matthew faisait l'effort de s'humilier comme tu venais de le faire, tu te serais sentie moins mal. Au moins, vous auriez été deux.
Mage

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W. Matthew Harrington
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Re: # Far away. [PV Judith] | Sam 17 Mai 2014, 00:40



She is back


▽  Far away
Matt&Judy


T
'as merdé. Bien sûr, sale bouffon. T'avais merdé sur toute la ligne, et tu payais les pots cassés. Vous étiez comme deux ados, maintenant il fallait assumer. C'était une première pour elle. « Ben pour moi aussi. » T'avais jamais couru après personne, surtout pas après leur avoir tourné le dos comme un putain de lâche. Holy crap, ça fait mal quand on le répète en boucle, n'est-il pas ? Elle venait de te dire, indirectement, que les hommes qu'elle avait fréquenté, aussi cons soient-ils, avaient tous eu plus de couilles que toi, Monsieur-je-me-la-pète-parce-que-papa-a-des-pépettes. C'était ça, ton monde à toi... Et quelque part, t'avais pas envie de le lui montrer. Mais elle l'avait vu toute seule, et était pas encore prête à s'en remettre. Toi non plus, soi dit en passant...

« Je sais pas si tu réalises que la seule chose que j'veux à cette heure-ci c'est t'en coller une »

Vas-y, te gêne pas. Je la mérite de toute manière. T'aurais voulu ouvrir ta gueule, mais finalement tu ne le fis pas. Non, ce serait un trop gros manque de respect, et Dieu savait à quel point tu n'avais pas le droit de lui faire ça... Pas tant que les excuses ne seraient pas sorties de ta bouche. Tu savais pas t'excuser, alors t'étais pas en droit d'essayer de lui tenir tête. Tu mérites même pas que je t'accorde la parole, t'avais-elle lancé, et on perçut tous la grimace qui déforma le temps d'une fraction de secondes ton joli minois. Ouais. Ouais, ouais, ça fait mal tellement c'est vrai. Tu la laissas te mentir juste après, et bizarrement cela te réveilla au moment où elle te tournait le dos en faisant virevolter ses cheveux. Be the best bitch in town.
Tu entendais le talons de ses chaussures claquer contre le marbre. Tu fermas les yeux en entendant le bruit s'éloigner encore et encore, puis fit claquer tes deux mains contre ton visage. Tu te posais des questions, beaucoup trop de questions. Depuis quand étais-tu aussi fragile, bordel ?! Tu aggripas tes cheveux dans tes mains et les relâcha en donnant un coup violent dans le mur, mais pas suffisamment pour te faire saigner. On est dans la vraie vie, bitches. Une plainte s'échappa de tes lèvres et tu serras le poing, les phalange en feu.


« Putain, j'y crois pas... »

Non, t'y croyais pas. Pourtant tes pas suivirent les siens, et tu te mis à courir comme si ta vie en dépendait. Par chance elle entrait tout juste dans l'ascenseur quand tu arrivas devant elle, et les portes se fermaient tout juste quand, dans un élan de bravoure desespéré, tu glissa la main entre les deux portes qui se rouvrirent aussitôt. Les terriens étaient pas si cons finalement...

« Judith, attends... ! »

Ton élan te projeta dans la cabine, et heureusement pour vous, elle était seule. Tu te rattrapas avec violence contre le miroir, un petit mètre plus loin, et le "ting !" sonore t'indiqua que les portes se fermaient à nouveau. Elle t'avait esquivé de peu, et se tenait debout au niveau de la seconde moitié de la cabine, cet air contrarié que tu lui avais toujours connu, sauf dans les moments où tu arrivais à attraper l'un de ses délicieux sourires. Toi en revanche, tu ne pouvais pas prétendre avoir autant de prestance. Appuyé sur tes genoux, tu reprenais ton souffle avec peine, ta condition physique empirée par ta maladie. En même temps personne ne t'avait rien donné à part de l'alcool, donc...

« Je sais... que j'ai... merdé... »

Tu étais haletant, et tu te laissas tomber contre le miroir. En reprenant ton souffle, tu appuyas franchement sur le bouton "arrêt" du panneau qui stoppa net la cabine dans les airs. Tu ne sais pas si elle comptait monter, descendre ou laisser le vent l'emporter, mais toujours était-il qu'à partir de cet instant, tu ne la quittas pas du regard. Elle te fixait avec ses yeux bleus, cette lumière froide dans le regard qui te faisait toujours l'effet d'une décharge électrique. Bien sûr qu'elle était belle, même quand elle tirait la gueule.

« Tu m'en veux, et j'ai pas le droit de te le reprocher, mais écoute moi... »

De toute manière tu ne lui avais pas laissé le choix. Vous étiez obligés de discuter maintenant que t'avais monopolisé l'un des ascenceurs principaux de l'hôtel que vous aviez loué. Tu te redressa, réajusta ta chemise un peu débraillée et passa une main dans tes cheveux décoiffés. Fils à papa, va.

« Ce que tu m'as dit, ça m'a fait réaliser une chose. »

Qu'elle ne s'attende pas à des excuses de ta part. Tu le lui faisais comprendre avec tes yeux dorés, tu lui disais que tu ne pouvais pas, même si une partie de toi en crevait d'envie. Vous étiez deux cons trop fiers pour pouvoir se faire face en pouvant prétendre dire toute la vérité à l'autre sans craindre un revers bien placé. Tu fis un pas vers elle, doucement, comme pour approcher un animal blessé sans le faire fuir.

« Au point où on en est, je pense qu'il faut que je sois honnête avec toi. »

Tu baissas la tête vers elle en arrivant à sa hauteur. Une cinquantaine de centimètres vous séparaient, et tu ne t'avanças pas plus loin. Tu n'étais sûr de rien, elle était tellement contradictoire et paradoxale, cette femme ! Au lieu de ça, tu te contentas de la regarder te juger, t'affronter avec ses yeux insolents et sa mine prétentieuse.

« Si je t'ai fui, c'est surtout parce que je savais plus où j'en étais. Je t'ai dit, j'ai partagé mon corps avec mon frère depuis si longtemps que j'ai tendance à tout faire trop vite... »

Vivre ma vie trop vite, brûler les étapes... C'était difficile d'essayer de combler le vide laissé par vingt années creuses. Ces derniers mois avaient été très riches pour toi, même s'il y avait toujours ce vide qui te dérangeait. Maintenant tu te rendais compte que tu n'avais pas cherché à combler ce vide parce que t'avais peur de devenir à nouveau dépendant de quelque chose d'autre que toi-même.

« J'ai eu peur, voilà. J'ai toujours été comme ça; chaque fois que je suis heureux je me mets à flipper, c'est dans ma tête, c'est plus fort que moi. »

Tu pris ta tête dans tes mains. C'était ton réflexe à toi, comme ça qu'on te différenciait de Louka à l'époque où vous étiez encore ensemble dans le même corps. Tu serras tes cheveux verts, fort, fort. Ça faisait mal, mais c'était soulageant. Inspirant un bon coup, tu finis par te détendre et rouvrit les yeux que tu avais douloureusement fermés. La lumière tamisée du petit espace donnait un effet intime qui eut le don de te mettre à l'aise, sans compter la petite musique au piano qui jouait dans les haut-parleurs.

« La dernière fois que ça m'est arrivé, j'ai trompé ma copine, et elle m'a quitté. »

Tu n'avais jamais parlé d'Emma. Même pas à ta famille, ils n'avaient pas besoin de savoir à quel point t'avais pu être un enfoiré. Seul Louka savait, et si ça ne tenait qu'à toi, personne ne serait jamais au courant. Tu éprouvais de la honte à avoi fait quelque chose d'aussi bas, mais t'avais laissé ton inconscient agir à ta place et voilà où tu te retrouvais.

« Depuis, je me suis dit que m'attacher aux gens était pas une bonne idée, ça lui a fait du mal, elle me l'a dit. »

Tu osas ensuite baisser la main vers elle et attraper l'une de ses mèches brunes dans ta main, comme tu l'avais fait lors de la première soirée que vous aviez passée ensemble. Tu l'enroulas autour de tes doigts, concentré sur ce que tu faisais, puis repris le fil de la conversation - du monologue en fait - tout en laissant lentements les mèches retomber sur son épaule.

« Il y a quelque chose chez toi qui m'intrigue. C'est très attirant, mais j'ai l'impression de faire quelque chose de mal. »

Et c'est dans ta tête, surtout. Le dos de ta main glissa sur son épaule, et ton regard se planta dans le sien, comme pour lui demander la permission. Quand tes doigts frôlèrent sa peau nue, il y eut comme une décharge électrique qui élargit tes yeux de surprise, mais tu ne bronchas pas. Tu fit courir tes doigts le long de son bras et finit par stopper ton mouvement en l'écartant pour appuyer sur le bouton "marche", et le bruit de l'ascenseur qui se déplaçait à nouveau.

« Tu peux m'en coller une, maintenant. Ou faire ce que tu veux, on est bientôt arrivés. »

Et c'est l'ombre d'un sourire qui passe sur tes lèvres.


(THEPERFECTDRUG) ▽  I've been so wrong about you.  There isn't a day without me thinking about « what if I didn't let her go ? »

(C) WILLOU, U MAD BRO ?


Hey Double, c'est moi qui ai rajouté ton code, je voulais te prévenir 8D maintenant tu me dois ta reconnaissance éternelle ü (c'est Yên qui l'a diiiiiit)
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Re: # Far away. [PV Judith] | Ven 04 Juil 2014, 20:13

Judith écoutait ce que son interlocuteur avait à lui dire sans faire une seule remarque. A quoi bon l'interrompre ? Après tout, ça l'intéressait énormément de savoir ce que ce jeune homme pensait réellement.. Bien que cette peste se doutait qu'il lui cachait sans doute encore plein de choses, plein de détails croustillants -ce qui était bien dommage- elle restait là, à l'écouter parler, le laissant terminer son "monologue" sans faire de manière.

-Je me suis dit que m'attacher aux gens était pas une bonne idée.  

Ils étaient au moins d'accord sur ça. Mais ce qui faisait la différence entre ces deux-là était que la Levy avait beau dire et beau faire, elle finissait presque toujours à s'attacher à ceux qu'elle considérait comme ses proches. Peut-être était-ce aussi le cas pour le Harrington, mais lui avait sans doute jugé qu'ils n'étaient pas assez proches pour qu'il s'attache à cette jeune femme. C'était logique, bien sûr que cet imbécile ne s'était pas attaché à Judy. Après tout, elle n'était qu'une "autre meuf" avec qui il s'entendait plus ou moins bien.

Ils n'étaient pas issus du même monde, ils n'avaient pas grandi de la même manière. Si l'ange déchue se serait mise à réfléchir à ce que le jeune homme était en train de dire, elle aurait pu se demander qu'est-ce que ça aurait donné si ça avait été une autre. Et surtout où voulait-il en venir.


- Il y a quelque chose chez toi qui m'intrigue. C'est très attirant, mais j'ai l'impression de faire quelque chose de mal.

Bien évidemment qu'il faisait quelque chose de mal, il faisait même tout de travers ! Et ce dernier n'était pas le seul, d'ailleurs. Ces deux-là étaient comme deux adolescents, n'ayant aucune maîtrise de la situation, se demandant ce qu'ils devaient dire ou faire, hésitants et surtout indécis.

- Tu peux m'en coller une, maintenant. Ou faire ce que tu veux, on est bientôt arrivés.
Et merde. C'était à son tour maintenant, malheureusement.  

Judith ignorait ce qu'elle était censée faire à cet instant-là. Devait-elle l'ignorer, s'expliquer ? La bêtise, pourquoi aurait-elle dû s'expliquer ? Après tout, la seule personne qui devait le faire c'était Matthew et même s'il l'avait déjà fait, ça ne suffisait toujours pas à son interlocutrice...Ce à quoi on pouvait s'attendre venant de l'ange déchue -et pour une fois c'était compréhensible.
La peste plongea son regard dans celui du Harrington avant de le détourner vers un des miroir de l'ascenseur. Elle fit une "pause" de quelques secondes où elle arrêta de penser au jeune homme à ses côtés pour ne penser qu'à sa propre petite personne, comme cette orpheline savait si bien le faire. Elle était sublime et sa tenue était parfaite. Ses cheveux étaient légèrement décoiffés, mais ça lui allait très bien. Tant pis pour les boucles, de toute façon ça n'allait pas tenir longtemps.


- Eh bien...

Ladite Soraya fit un pas en avant dans le but d'être le plus proche possible de son interlocuteur. Que devait-elle faire à présent ? Lui en coller une ? Lui mettre un coup de tête ? Non, ce serait trop facile et puis sans intérêt. L'ange déchue le regarda un instant avant de s'approcher encore plus de lui. Elle ferma ses yeux  et déposer un baiser sur les lèvres du Harrington. C'était une des dernières choses qui lui étaient venues en tête et pourtant, c'est ce que mademoiselle a fait. Pourquoi ? Aucune idée.

Pour une fois, son geste n'était pas calculé. Même si elle est rancunière, cette dernière a gardé la raison de sa venue à cette soirée bien en tête: s'amuser. Si ça ne plaisait pas au mage alors tant pis, mais au moins elle l'a fait et puis "Lady Heartbreaker" avait déjà une idée derrière la tête ; bien qu'il ne s'agissait pas de briser le cœur de Matt' -et oui parce que même si c'était le cas, il fallait d'abord le faire craquer.

Judy rompit leur baiser et fit à nouveau un pas en arrière.


- Excuses acceptées, Harrington. Silence. Bon. Tu proposes quoi ? n'importe, tant que je m'éclate.

Ses explications viendront plus tard, rien ne presse.
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Re: # Far away. [PV Judith] | Sam 26 Juil 2014, 01:39



She is back


☠ Far away
Matt&Judy


L
'attente fut insoutenable. Comme son regard, dans lequel tu n'arrivais à rien lire. Il n'y avait aucun indice, dans sa façon d'être et dans sa façon de regarder. Cette nana était une pro dans ce domaine, c'en était effrayant. Mais toi, toi t'étais juste trop occupé à attendre ta réponse pour pouvoir bouger et te faire désirer. Tu la voulais, elle, mais qu'est ce qui disait qu'elle te voulait, toi. Toutes te voulaient, tu le savais mieux que personne. Mais Judith c'était une autre histoire, un autre concept. Judith, c'était...

« Eh bien... »

... comme une drogue. À chaque fois, t'en redemande. Encore et encore, parce que chaque latte est encore meilleure que la précédente. Elle aurait pu te mettre une gifle que ça t'aurait fait le même effet, à peu de choses près. Parce que chaque nouvelle réaction était un délice, et que ce baiser avait le goût d'une capitulation comme celui d'une victoire, pour elle comme pour toi. Tu ne savais pas trop quoi faire de tes mains, mais elle ne te donna pas le temps de les poser sur elle. Judith te volait ton souffle sans rien te promettre, et te faisait comprendre qu'elle te pardonnait sans pour autant te laisser de l'avance par rapport à un autre. Elle fit un pas en arrière, puis ton regard ne quitta plus le sien.

« On improvise, on a toujours été meilleurs comme ça. » tu déclaras tandis que les portes de l'ascenseur s'ouvraient sur un couple complètement torché.

Tu décidas de leur accorder ton attention. Dans un même mouvement, la fille gloussa en te voyant et le mec se mit à se lécher les lèvres en reluquant Judith. Ils vous laissèrent sortir puis entrèrent à leur tour, le tout dans un échange dont personne n'aurait le souvenir demain. Vous étiez au dernier étage, et même si le gros de la fête se déroulait en bas, il y avait la piscine au sommet du casino et il était impossible qu'elle soit vide maintenant que l'alcool avait été sorti. Tu ouvris la porte et la laissa passer devant toi.

« Harrington ! J'pensais que tu viendrais jamais ! »

Le mec te tendit un verre, à toi puis à la charmante jeune femme qu'il ne se gêna pas de regarder de haut en bas. Tu lui mis une tape sur l'épaule et proposa silencieusement - à moins de hurler à s'en arracher les poumons, il était difficile de communiquer - de rejoindre le groupe qui s'était formé sur les sofas. T'avais encore les idées emmêlées, et quoi de mieux qu'un peu d'alcool pour mettre de l'ordre après tout ce qui s'était passé ? On vous remplit vos verres - qui ne seraient plus jamais vides - et on vous fit passer les joints. Le groupe devait être sympathique, mais au bout d'une quinzaine de minutes à parler fort pour rien dire, à rire comme un imbécile, c'est vrai que ta vue commença à se brouiller. Tu constatas vaguement que certains avaient sauté par-dessus le balcon - ce que tu ne savais pas c'est qu'ils savaient voler - mais ça ne t'affectas pas plus que ça. Tu te levas et tendit la main à l'ange déchue, déjà occupée mais qui daigna tout de même t'accorder toute son attention.

« Vous dansez, milady ? »

Quand t'étais pas bien, tu devenais une caricature de ce que tes parents voulaient que tu sois. Même si tu l'invitais à rejoindre la piste de danse, et que c'était pas pour faire une valse... Tu embrassa le dos de sa main sans la quitter des yeux et éclata de rire comme un gosse quand elle se leva, se prêtant au jeu - en fait tu savais pas, il était difficile de le dire dans ton état - et se laissant entraîner jusqu'au milieu des autres jeunes adultes en chaleur.

Danser en boîte de nuit était toujours un peu limite, alors à une party où tout le monde savait que les chambres d'hôtel étaient mises à leur disposition, que l'alcool coulait comme de l'eau à la plage et que les filles étaient toutes moins habillées les unes que les autres... la danse relevait presque du sexe. Ça ne vous empêcha pas de vous joindre au mouvement, après tout vous étiez jeunes et beaux, alors pourquoi se priver ?

L'expérience avait fait de toi ce qu'on appelait communément un "bon danseur". Tu savais poser tes mains là où il fallait quand il le fallait, sans donner l'air d'être un espèce de gros pervers dégueulasse. T'avais jamais été très danse, et pourtant t'étais là comme si t'avais toujours aimé ça. C'est quand tu commenças voir le monde tourner autour de toi que tu te dis qu'il était peut être temps de faire une pause. En plus tu commençais à être heureux pour rien, c'était pas bon signe.

« Je vais... Prendre l'air. » T'es déjà dehors, idiot.

C'était ça d'être un Harrington, personne ne tenait vraiment l'alcool, pire que des asiats. Ce devait être une question d'enzymes, ton frère te l'avait dit une fois, mais c'était au New Year's Eve de l'an passé, vous deviez pas être bien à ce moment parce que t'en gardas que de vagues souvenirs. Tu te penchas sur le balcon - et constatas rapidement que vous étiez au sommet du casino, et donc loin du sol - et prit une grande inspiration. Ne vomis pas. Ne vomis pas. Ne vomis pas. tu te répétas dans ta tête, avant de t'affaler à moitié sur le balcon qui t'arrivait au niveau des hanches tant tes jambes étaient longues.

« J'avais dit que j'te laisserai pas... Mais là c'est critique. » tu déclares en sentant quelqu'un s'approcher. Tu tournas la tête et vit Judith s'approcher. « Tu te rappelles que je t'avais dit que j'étais malade ? »

Les images d'une certaine soirée passée dans les rues de Skyworld te revinrent par morceaux destructurés. Est ce que tu lui avais dit le nom de celle disease ? Là, sur le coup, le nom te revenait même pas à toi-même...

« Le truc avec pas assez de sucre dans le sang... hypo... hypo... » C'est mal, l'alcool.

Tu fermas les yeux très fort, ça commençait à marteler dan ta tête. Pourtant vous aviez passé un bon moment, à boire comme des trous, à refaire le monde dans un nuage de fumée, puis sur la piste de danse aussi... Seulement, comme toujours, t'apportais un nouveau problème. Tes jambes se mirent à trembler, mais appuyé sur la rambarde, tu parvenais quand même à rester - more or less - debout. Bon début, Harrington.


(THEPERFECTDRUG) ☠ She forgave you boy, and now see how badly you want her. »

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Hors RP - No problem, tout était parfait :) Pareil que d'habitude, dis moi si quelque chose va pas o/
Ah et merci double, t'es la meilleure 8)
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Re: # Far away. [PV Judith] | Dim 27 Juil 2014, 02:44


« Je vais... Prendre l'air. »

Après que son cerveau ait compris ce que Matthew venait de dire -environ cinq secondes-, elle se mit à rire de vive voix, tellement que la jeune femme fit un pas en arrière et qu’il eut fallu qu’un parfait inconnu s’aplatisse au sol avant qu’elle ne tombe à la renverse histoire d’amortir sa chute pour que mademoiselle ne se casse pas le dos. C’était plutôt sympa de sa part, mais c’était surtout que ce con était trop bourré -comme la majorité des autres personnes présentes- et que soit il s’imaginait être un genre de super héros dans un monde parallèle, soit devenir tout d’un coup un mec trop cool que tout le monde allait applaudir pour son “exploit”,  un pauvre mec qui a trop fumé de cannabis, ou même juste un gars qui croyait plonger dans une piscine. Bah ça se pouvait bien hein, même notre belle brune a vécu un truc dans le genre et plusieurs fois même, sauf que la dernière fois elle n’a pas arrêté d’appeler une des personnes qui l’avaient accompagné, croyant qu’elle était perdue au beau milieu d’une forêt alors que cette dernière n’était en fait que sur un simple parking d’hôtel, une place plus loin de la voiture de ses anciens bouches-trou.

Judith continua à rire un moment après s’être redressée tant bien que mal, regarder le mec qui venait de faire un geste quasi héroïque -oui oui, elle a tendance à en rajouter toujours  trop une fois craquée..- qui était d’ailleurs toujours allongé au sol avec un sourire débile collé aux lèvres, se tortillant légèrement de gauche à droite comme si c’était une chenille. Notre protagoniste a bien tenté de l’aider à se relever en lui donnant de légers coups de pieds mais elle arrêta rapidement après l’avoir entendu hurler « Continues, ça m’excite. » Sur le coup elle ne trouvait pas ça dégueulasse, m’enfin pas tant que ça, mais cette bombasse avait mieux à faire que donner du plaisir à un inconnu toute la soirée, même si c’était d’une façon assez originale… Ou du moins pas celui-là.

Dans ce genre de fêtes, les gens ont tendance à allumer de nombreuses personnes en un temps record, et la Levy faisait partie des meufs comme ça, qui se lâchaient totalement et qui avaient tendance à regretter d’avoir  donné leur numéro à un bon nombre de mecs déterminés pour un deuxième round. Puisque l’ange déchue s’est retrouvée dans la foule de jeunes adultes surexcités qui se frottaient les uns contre les autres et s’arrosaient mutuellement de boissons alcoolisées, elle a suivi le mouvement et s’est éclatée comme jamais pour son plus grand bonheur… Jusqu’à ce qu’une nana lui tourne autour. « Tu veux baiser ou quoi ? » hurla-t-elle à la rousse qui semblait être une lesbienne, ou alors un agent secret qui se faisait passer pour une fêtarde et qui avait en fait comme seul but de tirer Judith loin des regards pour que ses complices lui mettent un sac à patates sur la tête et l’embarquent dans un fourgon afin de la délivrer au gouvernement américain et bien que c’était du délire total, la concernée n’a pas pu s’empêcher de se faire un film sur ça. L’inconnue se frotta à son tour contre la brune mais même si ça pouvait être un beau spectacle pour ceux qui n’étaient pas aussi pétés qu’elles, l’ange déchue l’arrêta tout de suite après avoir vu une petite pochette transparente -qui devait assurément contenir de la drogue- dépasser du soutien-gorge de celle qui tentait visiblement de flirter avec. En bonne mauvaise, la Levy-Cohen le lui prit sans demander de permission, posa ses fines mains sur l’arrière du dos de la gouine et lui donna l’illusion qu’elle allait rentrer dans son jeu alors qu’en fait mademoiselle a juste pris la peine de la pousser jusqu’au bord de la grande piscine au beau milieu du toit et la lancer à l’intérieur sans même lui laisser le temps de prendre un dernier souffle.

La jeune femme n’a pu s’empêcher de lâcher un « CIAOOOOOOO BABY ! » après avoir poussé la pauvre gonzesse qui a tenté de l’approcher et qui s’était finalement juste faite carotter son précieux par une homophobe qui s’était trop bourré la gueule. Après s’être retournée en tirant le haut de sa robe histoire de ne pas laisser ses seins dépasser, elle se mit à marcher de nouveau, sans “destination” précise, jusqu’à ce qu’elle vit Matt’ au loin. Intriguée et surtout plutôt impatiente d’aller le rejoindre pour profiter encore plus de sa présence, elle avança vers lui avec un peu de mal à marcher correctement -et avoir des loubou’ à talons très hauts ne l’aidait pas non plus-, un verre à la main dont elle n’avait pas encore regardé le contenu, s’en foutant royalement alors que ça pouvait très bien être du crachat.

Une fois arrivée à sa hauteur, son “ami” se retourna immédiatement et lui avoua qu’il ne pourrait pas tenir sa promesse cette fois-ci. Judith s’apprêtait à ouvrir sa grande gueule pour chercher à nouveau la merde mais elle l’a aussitôt refermée lorsque le mage lui a fait comprendre qu’il ne se sentait pas très bien. « Heeeein ? J’ai rien compris. » bien sûr que cette idiote de comprenait rien avec le temps qu’elle mettait à assimiler ce que ses interlocuteurs pouvaient lui dire. Du coup madame est restée plantée là pendant un bon moment à rien faire, totalement perdue… jusqu'à ce qu’elle se rappelle vaguement d’une de leur ancienne conversation et que cette ange déchue se rende compte que c’était vraiment pas une mauvaise blague pour la faire marcher.

Ladite Soraya lâcha un “et merde tu fais pas exprès” avant d’aider le Harrington à se soutenir et boire une gorgée du gobelet en plastique qu’elle tenait. Et ça semblait être une boisson gazeuse du genre du coca ou quoi…… M’enfin c’est ce qu’il lui a semblé, du coup elle a quand même pris le risque de faire boire ça à Matthew - même si ça l’a tâché, tant pis pour ses fringues puisque après tout c’était pas sa première fois: la dernière fois c’était un cocktail.
Tout en lançant le gobelet, madame fit un pas de travers, glissa et tomba au sol, entraînant avec elle le jeune homme qu’elle tenait fermement.

Cette dernière tenta de ne pas hurler un « Putaaaaaain ! » mais c’est ce qu’elle a fait - ou pas très exactement en fait, quand on sait ce que ça fait que de l’entendre crier. Sa tête se tourna vers sa gauche, et donc vers son “ami” (?). « Ça devrait aller.. Non ? » Bah si elle aurait gardé le silence au lieu de lui poser des questions inutiles ne serait-ce que cinq minutes histoire que le truc fasse effet ouais peut-être, mais on parle d’un mage là et tout le monde sait qu’ils ont toujours eu des supers pouvoirs mais genre encore plus supers que ceux des autres Sanctuariens en général, donc ça n’allait sans doute poser aucun problème à son interlocuteur. « Après t’auras qu’à aller dans une chambre pour faire une pause. » l’ange déchue enroula son bras autour de celui du Harrington. « J’pourrai même t’accompagner, si tu veux. »
Mage

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W. Matthew Harrington
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J'ai traversé le portail depuis le : 23/12/2012 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. Mon nom est : William Matthew Harrington. Actuellement je suis : complètement fou d'elle (Judith) Il paraît que je ressemble à : Flippy from Happy Tree Friends & quelques oeuvres originales et à ce propos, j'aimerais remercier : moi-même (edit)
Re: # Far away. [PV Judith] | Mar 05 Aoû 2014, 22:35



She is back


☠ Far away
Matt&Judy


E
lle t'aide à te relever. C'était un peu bancal comme geste, mais elle arrive à te soutenir anyway. Tu bois le contenu du verre qu'elle tenait. C'était un coca, mais il y avait un arrière goût. « Vodka-coca » que tu te disais. Ouais, pourquoi pas... Il coule sur ta chemise. Judith-bourrée en chaperon c'est pas le meilleur du monde, mais à cette heure-ci il était parfait. Tu manques d'avaler de travers, mais avant de te laisser le temps de te plaindre -t'étais arrivé à une phase où il n'y avait plus de filtre entre ton cerveau et ta bouche- elle te tombe dessus. Et boom. Ta tête cogne contre le muret, et vous vous exclamez simultanément.

« Putaaaaaain ! »
« Putaaaaaain ! »


Au moins vous êtes d'accord, c'est déjà ça de gagné.
Tu passes une main derrière ta tête, où tu t'es lamentablement pris le sol. Tu vois des étoiles, mais là tu trouves ça normal. Puis son cri te résonne encore dans les oreilles, qui se sont mises à siffler. C'est horrible, une fille qui hurle.

« Nan. Naaan ça va pas... »

Quand tu parlais, t'avais l'impression que ta langue était super lourde. Peut être qu'elle ne comprendrait pas ce que tu essayais de lui raconter. Tu n'essayes même pas de secouer la tête -comme tu faisais d'habitude- parce que t'avais vraiment l'impression que sinon, ton cerveau allait se décoller.

« Hmm. Dans une chambre pour faire une pause... » tu répètes, pour assimiler la phrase. « À cette heure-ci j'te suivrai n'importe où ! »

Tu éclates de rire, même si ça te fait le même effet qu'une perceuse dans le crâne. Elle enroule son bras autour du tien et tu pose la tête sur la sienne -elle était plus petite que toi, la poser sur son épaule te donnerait un mal de dos horrible. Quel heure était-il ? Une heure ? Quatre heures ? Ça faisait pas quatre heures que vous étiez là, faut pas abuser non plus. Mais le temps passe vite à Vegas. Tu planes et un peu et pouf ! trois heures qui s'envolent, tu sais pas comment.

« Mais on peut rester par terre, aussi. »

Tu baisses les yeux vers elle. Judith te regarde comme si t'étais un demeuré, mais c'est pas plus, mal. En fait elle regarde tout le monde comme ça, c'est comme si tout le monde étaient des idiots, et qu'elle les regardait de haut même si elle était plus petite. Ça doit être ça dans sa tête, tu penses, et ça te fait rire. En fait, t'avais toujours trouvé que les filles comme ça étaient trop connes, parce qu'elles étaient mannequin dans la même agence que toi, et que toutes les ados voulaient leur ressembler. Mais en fait elles étaient toutes boulimiques ou un peu tarées. Judith, elle, était certainement pas boulimique -elle avait une trop grande estime d'elle-même pour ça- et pas tarée. Enfin, pas dans le même sens.

« En fait t'as un sérieux problème, toi... » tu lâches en baissant les yeux vers elle.

Et tu disais ça comme si c'était un compliment. Mais c'était la conclusion au flot de pensées que tu venais de recevoir dans la figure. Et d'un autre côté, si elle n'avait pas été aussi difficile à cerner, tu ne l'aurais sans doute même pas regardée. Tu l'aimais bien Judith, comme elle était. Tu te tortilles pour fouiller dans ta poche, et après quelques instants à galérer comme pas possible, tu finis par sortir une petite seringue. Elle était pas encore montée, fallait bricoler un peu -ce qui dans ton état actuel était aussi compliqué qu'escalader l'Olympe. Maladroitement, tu essayes de mettre l'aiguille dans le réservoir, mais c'est un peu compliqué.

« Tu peux m'aider ? » tu lui demandes, une moue désespérée collée sur le visage. « Je vais mourir si tu me plantes pas ça dans le bras... »

Enfin peut-être pas. Mais t'as toujours aimé qu'on soit aux petits soins avec toi, sauf que t'as jamais pu l'assumer.


(THEPERFECTDRUG) ☠ - You have a crush on me, haven't you ? – Don't be that sassy, Harrington.

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J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
Re: # Far away. [PV Judith] | Mer 06 Aoû 2014, 15:06


« En fait t'as un sérieux problème, toi... » Il avait tord, mais c’est vrai que faire la nana qui se souciait tellement de la santé de son “pote” avec qui elle s’est “réconciliée” à peine quelques heures plus tôt, au lieu de profiter de la soirée jusqu’au bout DE LA NUUUUUUUUUUIT, LES DEMONS DE MINUUUIT *PAN* en solo, pouvait en donner l’impression. Jouer le rôle de la jolie brune plus qu’aimable n’allait définitivement pas à Judith mais bon, quitte à tout faire pour s’en prendre plein la gueule et passer pour une bonne poire aux yeux du Harrington le temps d’un soir, autant faire les choses bien ! Ou du moins jusqu’à ce qu’il se mit à bouger légèrement dans tous les sens lui rappelant le mec chelou de tout à l’heure, avant de remarquer qu’en fait le mage voulait sortir un truc d’une de ses poches. Lorsque monsieur a enfin réussi, il tourna la tête vers l’ange déchue qui, elle, le regardait sans rien faire. Que voulait-il qu’elle fasse de toute manière ?  Ah ben merde, il voulait de l’aide. Son interlocutrice continua à le regarder un certain temps avant de se décider à se bouger le cul et s’asseoir un peu plus loin que lui, se mit à genoux et attrapa la seringue qu’il tenait entre ses doigts légèrement tremblotants.

« J’peux toujours me barrer. Ou alors t’achever, ça ira plus vite. » Oops, cette phrase sortit toute seule de sa bouche et notre protagoniste ne s’est en rendue compte qu’après avoir ouvert sa gueule. Comme quoi, on revient toujours à sa vraie nature, même bourré, et même avec toute la bonne volonté du Monde ! Seulement le jeune homme n’a pas eu l’air de bien entendre, au vu de l’expression sur son visage - qui d’ailleurs exprimait bien à quel point il souffrait.

Pas que c’était pas un spectacle amusant, mais elle ne voulait pas avoir à le soutenir encore plus et puis “ plus tôt ce mec à meuf se sentira mieux et plus tôt j’arrêterais de jouer l’infirmière en robe moulante et talons hauts (manquerait plus que des oreilles de lapin roses et un tablier et v’là la pute delux)“, du coup la Levy se mit tout de suite au boulot -en prenant quand même la peine de retrousser un peu plus une des manches de sa chemise, fit un pli avec sa peau en s’aidant de son index et de son pouce, tira sur le piston et enfonça l’aiguille dans son bras ce qui devait être sans doute douloureux parce qu’en plus du mal que ça fait quand on est obligé d’attendre qu’il n’y ait plus rien dedans, il faut toujours patienter dix secondes ou plus.

Pas que ladite Soraya a fait des études en médecine, un truc pour apprendre les machins de premiers secours ou une connerie dans le genre mais surtout que les seringues, ses potes s’en servaient mais pas d’une même manière. Bref. Une fois que ce fut fait, elle retira cette dernière d’un geste vif et pour une fois ce geste brusque n’était pas dans le seul but de voir quelqu’un souffrir (de toute façon même si c’était le cas dans une autre dimension, Matthew devait avoir l’habitude depuis le temps, alors…).

Notre bombasse préférée reprit place à côté du malade sans dire un mot, laissant et les minutes passer, et le Harrington reprendre du poil de la bête.

En regardant aux alentours, elle vit le petit sachet en plastique qu’elle avait piqué à une parfaite inconnue quelques minutes (ou heures ?) plus tôt. Cette dernière poussa son ami sans crier gare, histoire de reprendre ce qui lui appartenait -ou pas tant que ça, en fait- avant de l’agiter légèrement devant ses yeux, se rendre compte que c’était loin d’être du 80e le gramme et le balancer dans le vide. «D’la merde. » Sa tête se tourna alors vers le jeune homme aux cheveux verts et constata qu’il avait enfin repris un peu de couleurs.

« Ca y’est, tu t’sens mieux ? »




HRP > Bon bah j'ai pas trop fait avancer cette fois-ci, j'me rattraperai au prochain post.  Slurp




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