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 PHOENIX&HERMÈS&IRIS ღ « We are Schtroumpfs ! »

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Noah Lhyov Nevenscheinder
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J'ai traversé le portail depuis le : 02/10/2011 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. (aka Kao'). Mon nom est : Noah Lhyov Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : pas intéressé. Il paraît que je ressemble à : Fuwa Mahiro & Kurosaki Tasuku, deux BG pour le prix d'un. ♥ (IRL: Hunter sexy Parrish) et à ce propos, j'aimerais remercier : moi (avatar) + baby Melichat superawesome (gifs) + super gingin (gif signa)
PHOENIX&HERMÈS&IRIS ღ « We are Schtroumpfs ! » | Sam 15 Déc 2012, 23:50




« Phoenix & Iris  »

We are Schtroumpfs !

Plus le temps passe, plus je me dis que je passe plus de temps sur l'île céleste que sur le mont Olympe.
Je sais pas, ça doit être une mode, un truc dans le genre. Les gens ne peuvent pas s'empêcher de penser que " messager " veut aussi dire " pigeon " dans une langue lointaine et parlée par personne comme le latin, par exemple. Moi je ne demande qu'à faire mon travail, et il est hors de question de refuser un peu de boulot, surtout quand on s'ennuie à mourir et qu'on a l'éternité devant soi. Bref, moi c'est Iris, et je crois que cette semaine il y a marqué « viens me pigeonner » sur mon front. Au marqueur noir, je précise.
Depuis une bonne heure au moins, je suis assise contre le mur immaculé bordant l'immense porte dorée. Derrière cette porte se trouvent les individus les plus puissants de la planète. Les Grands. Les fils et filles de Cronos et Rhéa, descendants directs des Titans. Les Trois Grands, mais aussi leurs soeurs, Héra et Déméter. Moi-même, qui suit une Olympienne de pur sang, j'arrive à sentir l'excès de puissance qui émane de cette pièce, et ce malgré cette pierre dure mise en place pour l'atténuer, gorgée de magie et peu confortable. Je n'entends rien de ce qu'il peut se passer à l'intérieur, mais au pire on s'en fout, non ? J'ai beau être curieuse, j'avoue que ce genre d'affaires ne m'intéresse pas le moins du monde. L'humanité, l'intégrité des êtres magiques et bla bla bla... très peu pour moi, merci. Mon boulot c'est de faire passer de la paperasse à droite et à gauche, pas de jouer les stratèges en cas de guerre. Je regarde mes cheveux traîner par terre. Faudrait p'têt que je les coupe un peu, un jour. Ça finira par m'attirer des ennuis sinon. Mes yeux turquoises parcourent ensuite ma tenue : des spartiates, une toge dorée et blanche, ainsi que divers bracelets en or. Une vraie panoplie de Déesse quoi, impossible de me louper dans ce genre de vêtements. Ç'a toujours été mon genre de vêtements préférés, car après tout ils sont légers, confortables, et super esthétiques. Pas comme ces vêtements que je vois chez tout le monde, quand je descend sur Terre comme sur Sanctuary of Heart.
Finalement, j'entends la porte s'ouvrir. Aussi vite que possible, je bondis sur mes deux jambes, manque de tomber mais me rattrape finalement, pour me tenir droite et prête à bosser. Je sais pas pourquoi je réagis comme ça chaque fois qu'Héra est dans la pièce, mais je pense que c'est pour faire bonne figure devant mon principal employeur. Un truc dans le genre. « Iris ? Que fais-tu ici ? » La voix de la Déesse du mariage me tire brutalement vers elle. Elle doit bien me dépasser d'une tête, alors mes yeux se lèvent pour rencontrer les siens. Son regard plein de bonté me fait rougir... elle est tellement gentille avec moi que je m'en veux de ne pas faire assez d'efforts pour m'en montrer digne. Les gens pensent d'elle que c'est une femme jalouse et mesquine, mais quand elle m'adresse la parole, je ne peux m'empêcher de penser qu'ils la connaissent mal. Elle a fait des choses horribles par le passé, mais à mes yeux, c'était tout à fait justifié.

IRIS « Oui, on m'a dit que vous m'aviez fait appeler, il y a une heure je crois. »
HÉRA « Ah ? Je ne crois pas t'avoir demandée, je croyais que Déméter avait demandé à ce que tu portes un colis à l'hôpital, ils manquent de plantes médicinales. Mais qui t'as dit que j'avais à te voir ? »
Je la regarde avec des yeux ronds, tentant de me rappeler était la personne qui m'avait communiqué cette information. Mon sang ne fait qu'un tour dans mon corps lorsque son visage me revient en mémoire. Je me retiens de hurler et répond à Héra que c'était une erreur, avant de m'éclipser vite fait bien fait. « Saleté de messager de merde, il va m'le payer ! » je rumine en m'envolant vers l'île céleste. Tout ça pour me piquer mon travail ! Profiter des faiblesses des gens, c'est pas fair-play du tout, mais bien à l'image de l'autre Schtroumpf. Aussi, qu'est ce qu'il m'a pris de l'écouter ? Je dois être stupide dans le fond, moi. Ou complètement idiote, ouais.
Bon, je dois l'avouer... je crois n'avoir jamais volé aussi vite. En plus il y a du vent... maudit temps pourri va, et après on se demande pourquoi les Dieux aiment vivre sur l'Olympe ! Au moins il y fait toujours beau, hein ! Si je m'étais chronométrée, je dirais que j'ai mis cinq minutes. Cinq minutes, au lieu du quart d'heure habituel ! Si la situation n'était pas aussi critique, j'aurais pu m'en vanter pendant les dix minutes que j'avais gagnées... mais avec des "si", on referait le monde. Je me pose en catastrophe - quoique gracieusement - devant la porte du château de cristal magique et les gens sur mon passage se poussent. Sur le coup, j'avoue avoir fait une erreur qu'on me ferait regretter plus tard : à savoir oublier de dissimuler mon Aura. Une Divinité en colère, ç'a tendance à dégager plus de magie que d'ordinaire, je ne vous le cache pas. J'avance d'un pas énergique dans le couloir principal et ne prête pas attention aux gens qui flanchent un peu face à tant de puissance. Oui, être divin ça roxxe du ponay.
Bien sûr, les gardes ne tardent pas à venir à ma rencontre. Eux sont plus résistants que les habitants lambda, peu habitués et pas du tout entraînés à supporter ce genre de désagréments. Ils se postent devant moi, me stoppant sur ma lancée, pour enfin poser chacun un genou à terre.

GARDE « Iris, fille de Thaumas et messagère des Dieux... »
IRIS « Ça va, vous êtes pas obligés de me rappeler qui est mon père et quel est mon boulot, merci ! »
Bon d'accord, ma réaction est peut-être trop impulsive pour être considérée comme convenable. Il me semble choqué; mais il y a de quoi après tout. Finalement, il ne tient pas compte de cette remarque et me demande gentiment de baisser l'intensité magique qui émane de moi, et je m'exécute sans broncher. Inutile d'aggraver mon cas, déjà que je suis sûre de me faire enguirlander en rentrant sur l'Olympe. « Où est Hermès ? » je balance, agressive, tandis que les sueurs froides de mon entourage disparaissent. Le garde me fixe un instant, répète « Hermès, fils de Zeus et messager des Dieux... ? » Je le regarde façon "non, sans blague" et attend une réponse concrète. Pourquoi les mortels sont-ils si longs à la détente ? Ils n'ont pas l'éternité devant eux pourtant ! Je ne les comprendrai jamais. Oh non, jamais. Je tapote du pied avec impatience, et je pense qu'aujourd'hui je suis la représentation même de la Déesse hautaine, avec mon regard arrogant et tout le reste... mais là j'ai tellement envie de trouver ce Dieu des voleurs, pour lui en coller une et lui arracher les yeux. « Il est passé il y a une heure, à l'hôpital - je serre les poings sur ma toge blanche - mais il me semble qu'il avait quelque chose à faire au Panthéon, si cela peut vous intéresser. Bien que je pense qu'il soit parti, désormais. » Je le remercie d'un bref signe de la tête et prend congé d'eux, mes sandales claquant bruyamment contre le sol de marbre. Le chemin vers le Panthéon ? Je le connais par cœur, depuis le temps. Je ne sais pas quelle heure il est, mais il n'y a pas grand monde dans ce côté-là du Castle of Heart. À croire que les gens ont pas vraiment envie de montrer leurs gratitudes à leurs Divinités. Je m'approche de l'énorme temple, copie conforme de celui construit il y a des siècles par les athéniens. Mais avec quelques trucs un peu plus... magiques.
Plus je m'approche du bâtiment, plus je peux sentir son Aura. Sa maudite Aura, qui me fait frissonner chaque fois que je la ressens. L'origine de ces frissons ? Je peux pas expliquer, c'est trop... bizarre. Mes cheveux volent derrière moi, mon pas est déterminé. Il m'énerve, vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis en rogne contre lui, là. Ce sale voleur... c'est moi qui devait ramener ce colis, pas lui ! C'est malin maintenant, il pourra se vanter de m'avoir roulée. Oh, j'entends déjà sa voix résonner - non, bourdonner - dans ma tête, c'est infernal. Je grimpe les escaliers quatre par quatre, poussée par la simple idée de pouvoir lui coller une raclée, qu'importe le lieu dans lequel on se trouverait. à savoir le Panthéon. C'est limite blasphématoire, ce que je m'apprête à faire, mais ça n'était pas comme si je n'appartenais pas à la classe Divine, hein. Avec un coup de vent maîtrisé, j'ouvre la porte et entre en trombe dans le temple, où l'Aura d'Hermès - un peu trop atténuée d'ailleurs - me souffle sur le visage comme une brise légère.

IRIS « Viens-là que j'te défonce espèce de tapette ! »
Après, je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé. Je me souviens avoir fait souffler une rafale de vent sur la seule personne présente dans la pièce, pour finalement avoir un trou de mémoire énorme... et enfin me retrouver le pied sur la poitrine d'une... fille. Une fille qui me ressemble en plus.
Putain, je savais pas que c'était possible d'avoir des cheveux comme les miens.
Genre très longs. Et très bleus aussi.
Roh la vache, je crois que j'ai fait une grosse bêtise. Parce que si elle est décoiffée comme ça, c'est pas pour rien. Petit à petit je me remémore quelques détails. Je crois que j'ai agi comme un animal... J'ai dû lui sauter dessus, la balancer d'un bout à l'autre de la pièce à coups de rafales de vent, pour finalement la maintenir au sol avec mon pied, croyant très fort qu'il s'agissait d'Hermès. J'aurais juré pourtant. Doucement, je cligne des yeux et retire mon pied. « Une minute... t'es pas Hermès toi. » Ben non Iris, regarde bien, et réfléchis-y à deux fois avant d'agresser les pauvres ados sans défenses...




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Re: PHOENIX&HERMÈS&IRIS ღ « We are Schtroumpfs ! » | Dim 16 Déc 2012, 12:42

❝ We are Schtroumpfs ! ❞


HEY TOI !
Le hurlement de protestation fusa et, pendant un quart de seconde, j'eus honte de ce que je venais de faire. Ce moment passa très vite et je démarrais sur les chapeaux de roue. Voilà cinq ans que je vivais sur Sanctuary of Heart. Enfin, si j'avais été sincère, j'aurais dit que j'étais prisonnière de cette île divine. Bah ouais, je n'avais aucun moyen de rentrer chez moi, sur Terre et quand je posais la question pour savoir comment faire, on me répondait à chaque fois que je devais maîtriser la magie ou demander à un dieu. Genre. Déjà qu'ils sont même pas capables d'envoyer un p'tit signe à leurs gosses pour leur dire qu'ils existent, alors ouvrir un portail, n'en parlez même pas. Enfin bon, sur cette fichue île, y a quand même des gens qui ont assez de cœur que pour aider un peu les jolies demoiselles qui se font catapulter là sans autre forme d'explication. On m'avait dégotté un petit boulot et mon employeur m'avait même proposé d'occuper une chambre libre chez lui. Avec sa femme, c'est presque comme s'ils m'avaient adopté. Presque. Parce que j'ai quand même encore une mère qui ne serait absolument pas d'accord de me laisser partir comme ça.

Je revint à la réalité quand je heurtais brutalement un poteau. Ah ouais, ne pas oublier. Course à pied et pensées déprimantes ne font pas bon ménage. La preuve en image. Grimaçante, je tâtais mon épaule qui s'était ramassé le poteau métallique et me relevais. Je n'avais même pas vu que le marchand ne m'avait pas poursuivie. Je sais, voler les gens c'est mal. Mais mon employeur/papa adoptif à mi-temps ne me payait pas un énorme salaire ce qui m'obligeait à me débrouiller toute seule. Notamment en volant de temps à autre un fruit ou un petit pain. Je sortis de ma poche mon piètre magot du jour : une pomme rouge et juteuse. je jouais avec, m'amusant à l'envoyer dans les airs et à la rattraper. Quelque chose de blanc passa en trombe sous mon nez et me chourava mon butin.
Hey ! Météore, sale voleur !
Tu peux parler, Miss-je-viens-de-piquer-ça-au-machand.
Silence le piaf, ou je te mange en rôti.
L'aigle blanc vint se poser sur mon épaule et me tapota affectueusement la tempe, avant de relâcher la pauvre pomme dans ma main. C'était un jeu entre nous et il savait pertinemment que jamais je ne le ferai rôtir. Sifflotante, je me dirigeais vers mon lieu favori : la forêt. Là, je pouvais me lâcher, me défouler comme je le voulais. Météore prit son envol, gracieuse enclume blanche dans les airs.
Enclume ?! Comment ça, enclume ?! Phoeniiiiiiix !
Je croquais dans ma pomme et m'installais sur une souche, dans une minuscule clairière. La pomme fut vite engloutie et je lançais les pépins sur l'aigle, qui s'amusa à les éviter. Puis j'agitais les doigts et une petite tornade se forma devant moi. Depuis quelques temps, je m'amusais à essayer de modeler ces masses d'air tourbillonnantes, les sculpter. Parfois j'arrivais à faire de vague formes mais la plupart du temps, la tornade miniature se dissipait. J'aurais aimé reproduire la tornade qui m'avait projetée sur l'île, celle qui avait ouvert ce maudit passage mais je n'arrivais pas à concentrer assez de puissance. Encore plus déprimée, je refermais le poings et la colonne d'air se dissipa avec un petit sifflement strident. Je me levais et levais le poing. Météore vint s'y jucher et nous quittâmes la forêt. L'aigle blanc me mordilla doucement l'oreille, me soufflant des pensées apaisantes. Je pris le chemin de Skyworld, histoire d'aller me balader du côté de la Grande Place d'Athéna. Tandis que je marchais dans les rues, je passais devant un immense édifice. Le Castel of Heart. Où se cachait le Panthéon. Une idée me traversa l'esprit et j'y pénétrais. Il fallait vraiment être aveugle pour louper l'entrée du temple, qui scintillait de mille feux. Je passais mes doigts sur les dorures, gourmande. Un bout de ça et je n'avais plus à me soucier de mes économies pour quelques années. Mais nan. C'était verboten, interdit, hors de question. On. Ne. Volait. Pas. Des. Trucs. Dans. Le. Panthéon. Point final. J'en étais presque déçue. Enfin, peu importe. J'avançais dans le grand hall blanc, regardant les différentes statues et m'arrêtais finalement devant celle d'Hermès, hésitante. Je ne savais même pas ce que j'allais faire, ce que je voulais faire. Prier et espérer qu'il m'entende ? Très peu de chances. Et puis, même si ça arrivait, qu'un dieu quelconque se donnait la peine de répondre à la misérable mortelle que j'étais, aurais-je le courage d'entendre les réponses à mes questions ? Et si je m'étais trompée, et si je n'étais pas la fille d'Hermès mais juste une mortelle dotée de pouvoirs bizarres ? Mais si, au contraire, j'étais bien sa fille, qu'allais-je faire ? Trop concentrée sur mes pensée, j'entendis à peine le pas rageur de quelqu'un et son « Viens-là que j'te défonce espèce de tapette ! » haineux, pas plus que je prêtais attention au cri strident de mon Affilié qui alla se réfugier sur la tête d'une autre statue. Je poussais un cri de surprise quand quelque chose me sauta dessus. Je fus à peine consciente de la rafale de vent qui m'envoya bouler à l'autre bout de la salle. Je percutais de plein fouet le socle de la statue de Zeus, m'arrachant un gémissement douloureux. La vache, mon assaillant n'y allait pas de main morte. Le marchand m'avait-il suivie jusqu'ici pour me punir du vol de cette pauvre petite pomme ? Finalement, je fus aplatie sur le sol, un pied inconnu posé sur le torse. Je levais les yeux vers le détenteur de l'aura furieux et clignais bêtement des yeux. Maman ? Non, ce n'était pas elle. Mais elle lui ressemblait, avec quinze ans de moins.
Promis, j'ai rien volé ! gémis-je, persuadée qu'on venait m'arrêter pour vol de dorure du Panthéon.
Ma voix était tellement petite qu'elle ne se fit guère entendre.
Une minute... t'es pas Hermès toi ...
Je la fixais, incrédule. Non mais c'était quoi le délire, là ?
NON MAIS CA VA PAS LA TÊTE ?! Pourquoi vous m'attaquez ? Franchement, est-ce que j'ai une tête de dieu à deux balles ?
Je me dégageais sèchement de son pied, de mauvaise humeur. Me confondre avec Hermès, y avait des limites. Oui, j'avais les cheveux bleus. Oui, j'avais des pouvoirs proche des siens. Mais NAN, je n'avais aucun lien avec lui. Du moins, aucun reconnu par lui. Et en plus... j'étais une fille, non mais ! Je m'adossais au socle. J'avais vraiment mal partout après mon petit trimballage contre les murs.
Et puis, vous êtes qui pour vous en prendre à un dieu ? Je suppose que ce que vous m'avez fait, c'est ce que vous lui réserviez, hein ? Attaquer un dieu, franchement, y a qu'un autre de ces rigolo qui en a le dr... oh merde.
J'en aurais presque pleuré. Elle devait sans doute être une Déesse. J'avais prêté peu d'attention aux autres dieux, tellement obnubilée par Hermès, et je le regrettais presque. J'aurais peut-être pu identifier mon interlocutrice.
Désolée... marmonnais-je, conscience d'avoir hurlé sur une probable Déesse.
(c) Sweetie
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Re: PHOENIX&HERMÈS&IRIS ღ « We are Schtroumpfs ! » | Lun 17 Déc 2012, 23:45




« Phoenix & Iris  »

We are Schtroumpfs !

En fait, je crois que je ne fais guère très attention à ce qu'elle me dit. Mes yeux restent fixés dans les siens, incapable de croire à ce qui se tient devant moi, à cette vie qui ne tient qu'à mon bon vouloir. Je me redresse avec dignité, mes longs cheveux bleus - qui traînent maintenant par terre vu que mes élastiques ont craqué sous le coup de la colère - cascadant sur mes frêles épaules et croise les bras sur ma poitrine. « Attaquer un dieu, franchement, y a qu'un autre de ces rigolo qui en a le dr... oh merde. » Je hausse des sourcils et continue de tapoter du pied, irritée. Faut pas me chercher quand je suis dans ce genre de périodes, hein. Sans bouger le petit doigt, je fais souffler une légère brise qui suffit à la relever délicatement sur ses deux jambes et la regarde, face à moi. Je suis un peu plus grande qu'elle, même si je semble plus jeune... enfin tu me diras, c'est pas comme si c'était le cas. Je la regarde, puis mes yeux descendent vers ma tenue... d'un blanc ivoire aux coutures dorées. De l'or véritable, je précise.

IRIS « Révise tes leçons de mythologie, ça t'évitera bien des problèmes dans l'avenir. »
Bon j'avoue, je suis gonflée. C'est peut-être moi qui suit en tort; mais cela n'empêche que je ne compte pas venir m'excuser du désagrément. Ma colère est tout à fait justifiée, parce qu'on m'a volé un boulot qui me revenait de droit ! Non mais pour qui se prenait-il, l'autre imbécile de farfadet aux cheveux bleus ? Oh et puis, qu'est-ce que Déméter va penser de moi maintenant ? J'auraisi beau prier – prier quoi d'abord ? – je sais pertinemment qu'Hermès est allé balancer une excuse bidon, pourrie et dévalorisante à sa tante, pour que je passe pour la nana qui n'assure pas à fond son travail. Rien que pour gagner... c'est vraiment horrible comme manière de penser, cet enfoiré mériterait d'aller pourrir en Enfers ! Même, je trouve que cette sentence est bien gentille pour un mec qui a tant péché dans sa vie. Je regarde l'adolescente. « Parce que tu sais ce qu'on fait aux mortels qui nous manquent de respect ? Laisse moi t'expli- » Je ne termine pas ma phrase, soudainement consciente d'une chose : la façon qu'elle a de me regarder me donne envie de lui en coller une. Mais je suis pas idiote; j'arrive à me contrôler quand même et me retiens de lui mettre une gifle. Ce serait dommage de passer pour une vraie sauvage alors que je viens de l'agresser sans raisons... pauvres mortels, un petit rien les fait réagir au quart de tour en plus. Je balance mes mèches derrière mes épaules et croise à nouveau les bras sur ma poitrine – qui semble avoir grossi ces derniers temps en plus – pour que je ne puisse plus rien faire de trop violent avec.

IRIS « T'aurais pas vu un mec aux cheveux bleus ? Genre avec une tête de bouffon dt des ailes sur les chaussures ? »
Comme on dit : qui ne tente rien n'a rien. Et puis maintenant que je suis démasquée, on va dire que je ne peux pas tomber plus bas, que je me ferai enguirlander quoiqu'il se passe pour mon manque de professionnalisme vis à vis du peuple Sanctuarien ou autres débilités dans le genre. Héra prendra ma défense et je pourrai m'en tirer tranquillement; comme d'habitude. Avec un peu de chance, ce sera elle qui se chargera de m'engueuler, car j'ai toujours l'impression qu'elle ne m'en veut pas autant qu'elle le devrait. Quoiqu'on dise à son sujet, que ce soit dans les livres ou à l'oral, cette Divinité restera toujours la plus droite et la plus respectable que je connaisse. Pas que j'ose défier l'autorité du roi des Dieux, mais disons simplement que s'il y avait un parti à prendre, je me rangerai sans aucune hésitation du côté de la Déesse du mariage, pour la simple et bonne raison que je sais qu'elle ne ferait jamais quelque chose qui puisse nuire à l'intégrité de notre communauté, divine ou mortelle. Si je suis dévouée corps et âme à Héra ? ... ouais, un peu beaucoup quand même, je ne dis pas le contraire.
Puis vient le moment où je décide enfin d'accepter le fait qu'il y ait quelqu'un, tenu en face de moi, prêt à m'écouter, mais aussi à me parler. Ce quelqu'un, c'est juste une nana, avec quasiment les mêmes cheveux que moi, mais surtout les yeux d'un certain Dieu à qui j'ai envie de faire la peau, là tout de suite. Et ces iris océan, magnifiques et attirants, qui vous regardent avec cet air moqueur sans forcément le vouloir; ces simples iris donnent tout leur sens à la situation. Le lieu, le quiproquo, l'Aura. Tout s'éclaire autour de moi, et alors qu'elle se relève, je pousse un cri de surprise que je n'arrive pas à retenir au fond de ma gorge. Un cri aiguë, plus joli que celui de mes harpies de sœurs, mais désagréable quand même. Un cri qui vous déchire les tympans en l'espace d'une seconde, mais dont vous ne gardez aucun souvenir une fois le choc passé. Je porte les mains à ma bouche pour me calmer et bondis en arrière, pour finalement me retrouver deux ou trois mètres plus loin. Mon regard turquoise plonge dans le sien, la surprise qui s'en échappe se devinant jusque dans mes tremblements.

IRIS « Oh, me dis pas que tu n'as jamais rencontré ton père... »
D'un coup, je me sens bien moins bourrée d'assurance. Si Aello me voyait, elle pourrait me charrier toute ma vie tant la situation échappe à mon contrôle. « S'il te plaît... » Ma voix est un murmure à peine audible, presque une supplication. C'est tout juste si je n'arrive pas à croire ce qu'il m'arrive. Peut-être que si j'étais allée consulter l'Oracle, j'aurais appris que je devais laisser Hermès aller au Panthéon, pour qu'il rencontre cette... cette... demi-Divinité ? Qui serait en fait sa fille, si mes hypothèses sont bonnes. Jamais je ne me serai douté pouvoir me retrouver dans une situation pareille; je n'ai jamais été entraînée à ça moi ! Comment savoir de quelle façon réagir en temps de crise ? Ça ne s'apprend pas comme on apprend à voler, je pense. Pitié, un peu d'aide ne serait pas de refus. N'importe qui, hein, juste une aide...




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Re: PHOENIX&HERMÈS&IRIS ღ « We are Schtroumpfs ! » | Mar 18 Déc 2012, 20:31

❝ We are Schtroumpfs ! ❞


Je croisais les bras, mes yeux posés sur l'étrange divinité aux cheveux bleus si semblables au miens. C'était frustrant de ne pas savoir qui elle était. A part Hermès, je ne connaissais pas d'autres dieux schtroumpfs. Iris, peut-être.
Révise tes leçons de mythologie, ça t'évitera bien des problèmes dans l'avenir, lâcha-t-elle avec arrogance.
Dites-moi donc dans quelle histoire je pourrais trouver quelque chose concernant une déesse attaquant sans raison une jeune mortelle ? sifflais-je, ébahie par tant de suffisance.
Vraiment sans scrupules, la divinité. Elle faisait partie de la famille d'Arès ou quoi ? Et cet accoutrement... il n'y avait vraiment que les dieux pour se vêtir ainsi. C'était vraiment... bling-bling, en blanc et or. Ça puait la richesse et l'arrogance, dans le genre "Regardez-moi-!-J'ai-de-l'or-cousu-aux-fringues-!". Pathétique, si vous voulez mon avis. Météore finit par revenir timidement se percher sur mon épaule. Je lissais ses plumes immaculées, geste qui me procurait un certain apaisement. Cela me permettait de garder le contrôle et de pas lui foutre une baffe. Ce que mademoiselle-j'attaque-sans-raison semblait aussi avoir envie de faire. Bah, qu'elle essaie seulement...
T'aurais pas vu un mec aux cheveux bleus ? Genre avec une tête de bouffon et des ailes sur les chaussures ?
Nan.
D'ailleurs le seul bouffon que j'avais vu était de sexe féminin et avait de très longs cheveux bleus, s'amusait à balancer les gens dans les airs parce qu'ils sont pas capable de les différencier d'autres personnes. Météore me donna un coup de bec réprobateur dans le crâne, histoire de me mettre en garde. Je frottais légèrement un de mes bleus. Génial, j'allais virer au mauve. Je passais de schtroumpf à cuberdon géant. Alors qu'on se jauge et qu'elle semble légèrement perdue dans ses pensées, elle pousse un cri perçant qui m’explosa les tympans et recule de quelques pas, comme si j'étais soudain devenue un truc à ne pas approcher sous peine d'être irradié. Elle en tremblait et cela me mit mal à l'aise. Qu'avais-je donc fait ? Mais ce sont ces paroles qui me choquèrent le plus.
Oh, me dis pas que tu n'as jamais rencontré ton père...
Mon père ? Mais pourquoi elle parlait de ça, elle ? L'espoir m'envahit soudain, comme un brasier ardent et dévorant. Je voulais savoir ! Je voulais savoir si elle connaissait l'identité de mon paternel.
S'il te plaît...
J'haussais les épaules. Qu'est-ce que ça pouvait lui faire, que je l'aie déjà rencontré ou pas ? Je me mordillais la lèvres, hésitante quant à la réponse que j'allais donner. Finalement, j'optais pour la plus simple et pure des vérités.
Comment aurais-je pu rencontrer quelqu'un dont j'ignore jusqu'au nom ?
Mon ton était cru, amer, déçu. Comme moi. J'étais amère. Et déçue. Je ne savais toujours pas qui était mon père et la déesse messagère (j'avais finalement décrété qu'elle était Iris, faute de trouver un autre dieu capable de traiter Hermès de bouffon aux cheveux bleus) semblait horrifiée par... quelque chose qu'elle voyait chez moi. Je croisais les bras et détournais légèrement la tête, incapable de soutenir plus longtemps ces yeux bleus comme le ciel qu'elle arpentait.
Mais vous... vous savez qui il est, n'est-ce pas ? Vous savez qui est mon père !
Mon ton se fit presque suppliant, à ma grande horreur. Je tâchais de gommer le désespoir qui montait lentement en moi, écrasant la flamme d'espoir qui avait brillé quelques temps auparavant. Je fis un pas vers elle, hésitante, et Météore poussa un cri aigu de mise en garde, avant de s'envoler et se blottir sur la tête de la statue du dieu messager.
S'il vous plaît Déesse Iris, dites-moi qui est mon père... je... j'ai besoin de savoir qui est ce crétin qui n'a jamais daigné se montrer !
Je serrais les poings, au bord des larmes. C'était vraiment nul de ma part de me laisser ainsi aller, surtout face à une divinité. Ce n'était pas digne. Furieuse d'être dans cet état, je donnais un coup de poing rageur dans une statue, celle d'Hermès.
Il ne s'est jamais soucié de savoir ce qu'était devenue ma mère, il ne sait sans doute probablement pas que je suis née... je le déteste !
Certes, je ne pensais pas vraiment ça mais j'avais besoin de me défouler verbalement.
(c) Sweetie
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J'ai traversé le portail depuis le : 02/10/2011 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. (aka Kao'). Mon nom est : Noah Lhyov Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : pas intéressé. Il paraît que je ressemble à : Fuwa Mahiro & Kurosaki Tasuku, deux BG pour le prix d'un. ♥ (IRL: Hunter sexy Parrish) et à ce propos, j'aimerais remercier : moi (avatar) + baby Melichat superawesome (gifs) + super gingin (gif signa)
Re: PHOENIX&HERMÈS&IRIS ღ « We are Schtroumpfs ! » | Mar 18 Déc 2012, 23:50




« Phoenix & Iris »

We are Schtroumpfs !

Et bam !
Sa phrase me fouette comme une rafale de vent non contrôlée. Brève, puissante, désagréable. J'en ai la chair de poule, c'est horrible. « Comment aurais-je pu rencontrer quelqu'un dont j'ignore jusqu'au nom ? » Ces simples mots résonnent dans mon crâne et me font mal, sans que je ne sache pourquoi. Plus le temps passe, plus les informations vont dans le sens où cette fille serait la gosse de mon... rival de toujours. Ça lui apprendra à aller fricoter avec des mortelles, au moins j'ai de quoi le charrier pour toutes les années que la schtroumpfette – ahem, je suis bien placée pour parler moi – a encore à vivre. À peine une petite centaine, c'est trooop triste. En plus, les demi-Dieux ont une espérance de vie bien moindre, si on en croit toutes les histoires grecques et autres légendes mythologiques. Puis je crois qu'elle tilte enfin, qu'elle se rend compte que je suis pas blonde et que je connais pleeeeeins de gens importants qu'elle n'aura jamais la chance – ou pas – de rencontrer. Parce que croyez-moi, rencontrer un Dieu c'est pas aussi cool qu'on pourrait le croire. Je lui lance un regard un peu blasé, qui dit « Non, sans blague ! » après sa question un peu idiote, bien qu'au fond je n'aie jamais été très douée en reconnaissante d'Auras. Celle d'Hermès fait partie de ma vie, je suis obligée de la connaître, c'est une question de vie ou de mort. Imaginez un peu s'il arrive à me surprendre ? J'ose à peine y penser.

PHŒNIX « S'il vous plaît Déesse Iris, dites-moi qui est mon père... je... j'ai besoin de savoir qui est ce crétin qui n'a jamais daigné se montrer ! »
IRIS « Et moi qui croyais que tu ne devinerais pas mon nom... c'trop dommage j'aurais voulu jouer à la devinette moi ! »
Je soupire, me mordille la lèvre inférieure pour finalement tourner les talons. Je ne sais pas bien ce qu'il m'arrive, mais je ne me sens pas tout à fait sûre de pouvoir accepter cette fille d'Hermès. Fille d'Hermès quoi, j'aurais jamais cru pouvoir dire ça depuis des millénaires ! Je fais le tour de la grande pièce et arrive finalement devant la statue chryséléphantine d'Athéna, qu'on a récupérée il y a quelques centaines d'années, lorsqu'Athènes et tombée. C'est dommage, j'ai adoré l'époque de l'apogée de la Grèce, moi. Au moins on était respectés, tandis que nous sommes aujourd'hui réduits à l'état de légendes... « Ton père ? C'est Hermès... tu sais le farfadet avec un grain de sable à la place du cerveau ? »
J'arrive finalement jusqu'à mon autel – on en a tous un où les gens viennent nous faire des offrandes – et regarde le tout en me tapotant la joue avec mon index. La fille du bouffon est un peu plus loin derrière moi, j'entends sa voix mais suis incapable de me retourner vers elle pour lui parler face à face. Encore et toujours le même discours... elle n'est pas la première demi-Déesse à tenir de tels propos concernant son parent Divin. Ils pensent tous la même chose, ils croient qu'ils sont importants aux yeux des Dieux, que sous prétexte qu'ils ont un lien de parenté avec l'un d'entre nous, ils s'élèvent plus haut dans la société. Redescendez de votre nuage et n'oubliez pas qu'on a l'obligation de traiter tous les mortels de la même manière, enfant ou pas enfant ! Puis avant que je n'aies pu continuer, je regarde un bout de tissu posé dans un panier au pied de mon autel, tire dessus pour finalement m'exclamer.

IRIS « PAR LES DIEUX ! On m'a offert une robe, regarde ! »
Comme une gosse le soir de Noël, je tourne sur moi-même et la montre à la schtroumpfette, avant de me mettre derrière la statue à mon égérie. Ce que je m'apprête à faire et tabou, et complètement interdit aux mortels... mais il n'a jamais été question d'incruster les Dieux dans cette histoire alors bon, je juge que j'ai le droit quand même. Je détache mes sandales dorées et retire ma robe ivoire et or, que je balance un peu plus loin. À peine a-t-elle touché le sol qu'elle se transforme en poussière dorée. Il faut pas croire, les vêtements divins ne sont autorisés qu'aux Dieux, personne n'a le droit d'y toucher; pour ma part, il me suffira de le demander pour que la tenue revienne, mais cette nouvelle robe offerte par une mortelle me fait tourner de l'œil. Un vrai coup de cœur, je sais pas si vous voyez la sensation. Alors que je l'enfile, je poursuis ma conversation.

IRIS « On voit que tu le connais pas... sinon tu ne désirerais pas autant le rencontrer, crois-moi... »
Moi, détester Hermès ? Plus que tout, plus que personne. Elle aura beau dire ce qu'elle veut, jamais elle ne pourra prétendre le haïr autant que moi je le hais. Ce sale voleur, gamin, enfoiré... il y a tellement de choses à dire sur ses mauvais côtés que je pourrais écrire un roman. Avec autant de volets que d'années vécues ensemble. « Et puis tout à fait entre nous... je doute qu'Hermès soit au courant de son lien de parenté avec toi, si même moi je ne le savais pas avant aujourd'hui... donc si tu prends en compte que je suis mille fois mieux informée que lui, je suppose qu'il ne sait rien du tout. » Et remarque, c'est p'têt mieux comme ça. Je regarde la robe à mes pieds, puis entreprend de la mettre plus sérieusement. Blanche avec des reflets bleutés... ça faisait longtemps que je n'avais pas mis ce genre de couleurs moi. Et alors que je termine tout juste de la remonter jusqu'à mes hanches, la porte du Panthéon s'ouvre en grand.
Et, bien entendu, sur la dernière personne que je désirais voir. Sinon ce serait trop simple.


Je pense qu'Hermès peut entrer maintenant, à toi de voir si tu préfères qu'il vienne après ton post ou avant, vous vous arrangez comme vous le voulez. o/




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Re: PHOENIX&HERMÈS&IRIS ღ « We are Schtroumpfs ! » | Mer 19 Déc 2012, 13:19




La satisfaction d’un travail bien accompli semblait s’incruster dans mes fines lèvres de divin. C’était comme si j’avais complètement oublié le sale tour que j’avais pu jouer à cette messagère, complètement idiote d’avoir cru à mes paroles pourtant bien fourbes. Malgré les années d’acharnement, de stratagèmes et d’autres blagues en tout genre, elle ne semblait toujours pas capable de distinguer le juste du faux, lorsque la personne qui divulguait ces informations n’était autre que moi, le plus grand des voleurs, fourbe et affreusement intelligent. C’était certain, face à moi, cette chère Déesse à la crinière bleue ne faisait absolument pas le poids face à ma personne, si bien que cela en devenait presque fatigant. À force, je commençais à la connaître sur le bout des doigts, et Zeus sait que l’éternité qu’il nous restait encore à vivre allait resserrer les mailles de ce filet étouffant. Je savais pertinemment que lorsque je prononçais le nom d’Héra, la demoiselle partait au quart de tour sans même prendre le temps de réfléchir calmement, avec son petit cerveau de moineau. Et c’était exactement ce qu’il c’était passé, aujourd’hui encore. Le mensonge, je commençais à le manipuler comme il le fallait, une arme puissante et invisible se tenant au fond de ma gorge dont Iris ne pouvait y résister. Je pouvais dès lors imaginer cette chère divinité maugréer des insultes sur ma personne, se haïr d’une telle preuve de cupidité et refouler toute cette preuve de stupidité sur mon compte. Elle ne semblait pas capable de savoir où elle avait fait l’erreur et préférait la rejeter sur quelqu’un d’autre, tel un pigeon. Néanmoins, ce n’était certainement pas cela qui allait m’empêcher de dormir, après tout, j’étais fier de ce nouvel exploit qui allait bientôt faire le tour de tous les dieux. Son incompétence allait être le sujet principal de mes conversations, comme à chaque fois !

Le coli qui aurait dû être transporté par Iris fut porté par moi-même, et arriva à bond port, sans aucun encombre. L’hôpital allait pouvoir continuer son travail sans craindre de ne manquer à nouveau de médecine. L’odeur pestilentielle des médicaments, la couleur pâle des murs m’obligea à fuir le plus vite possible : non pas que j’étais effrayé par cet endroit, mais disons que je pouvais m’en passer. Aucun sourire ne semblait s’incruster sur les visages de ces personnes, si bien que cela me rendait moi-même malade. J’avais mal au ventre. Je pris donc vite mes jambes à mon coup dans le but de fuir cet endroit, m’envoler au-dessus des nuages pour ne pas m’engouffrer dans les petites rafales de vent qui commençaient à paraître.
Que vais-je faire, à présent ?
Alors que je survolai la ville, je vins m’arrêter de nouveau au palais, afin de signaler l’exécution de mon travail sans encombre. C’est alors que j’avais pensé aller faire un tour au Parthénon, histoire d’aller voir si une offrande avait été disposée en dessous de ma statue, même si cela s’avérait être peu probable.
Je m'en vais au Parthénon , avais déclarai au soldat qui ne semblaient pas comprendre pourquoi je leur dévoilai ma future position.
« À tous les coups, tu viendras réclamer justice ! » Mais en attendant, j’avais pris soin de traîner en chemin, traîner longuement jusqu’à même m’infiltrer dans le petit marché. Mon regard se posa de tout part, comme si j’étais à la recherche de quelque chose de bien précis, or, ce n’était pas vraiment le cas. Une pomme à l’allure juteuse se présenta à moi, et passant juste à côté de celle-ci, je pus aisément la kidnapper sans que personne ne s’en rende compte. Je fis plusieurs mètres avant de pouvoir y croquer dedans « Prudence est mère de sûreté ~ », je vaguai donc de part en part, glissant entre les personnes lorsque la foule se faisait bien nombreuse jusqu’à ce que je me stoppe net, en plein chemin, les oreilles sifflotant violemment. Il n’y avait pas besoin d’aller chercher bien loin la provenance d’un tel tapage cérébral : Iris avait découvert le pot au rose et désormais, devait s’envoler jusqu’au Panthéon, prête à me massacrer sur place dès qu’elle sentirait mon aura. Il fallait donc que je me fasse tout petit, juste un peu, pour ne pas me faire repérer immédiatement et la faire languir de mon absence. Après cela, j’étais certain d’avoir une fête grandiose à mon arrivé ! Je la connaissais si bien ~

Me posant sur un tonneau, j’observai tout ce peuple s’activer sans broncher afin de gagner leur vie, ne levant même pas le petit doigt lorsque j'aperçu un marchand en piteuse situation : une caisse lui cachait totalement la vue, et ne savant pas où poser les pieds, il trébucha et laissa tomber sa marchandise qui sembla se briser en poussant un bruit sourd. Je trouvai cela pitoyable, surtout le fait qu’il aurait pu réfléchir à deux fois avant de se lancer dans cette épreuve. Je souris. Il me faisait un peu penser à Iris, de par sa cupidité déconcertante. Mais bon, ce n’était pas le moment de penser à elle ! Je levai donc mes fesses de mon petit trône, me dirigeant vers le Panthéon, comme j’avais prévu de le faire un peu plus tôt. Sur mon chemin, mon regard se posa sur un pendentif représentant mon caducée, je ne pus donc point passer à côté sans le dérober. Je le trouvai plutôt bien réussi pour une vulgaire babiole, que je m’empressai d’enfouir au fond de la poche de mon jogging. Oui, un jogging, élégant, non ? Étant donné que j’étais allé livrer, je n’avais pas pu m’empêcher de me vêtir plutôt de façon décontracter.

Mon voyage s’acheva plus rapidement que prévu, je pénétrai dans ce lieu sacré jusqu’à l’endroit où se trouvaient nos belles statues.
Coucou~
Entrant précipitamment, je me raidis un peu en apercevant non pas une personne à la crinière bleue, mais deux ! Qui était donc cette personne à l’apparence si familière ? Deux dos, j’eus cru apercevoir deux Iris ! Comme si une seule ne me suffisait pas, quoi ! C’était une punition bien amère à mon goût, néanmoins, dans la situation peu correcte de cette dernière, je me contentai d’avancer calmement jusqu’à celle dont le nom m’échappait complètement, ne laissant égarer aucun autre regard vers la demoiselle à moitié dénudé. Un détail sur elle m’avait légèrement sauté aux yeux : sa poitrine découverte semblait bien plus grosse qu’auparavant, pervers détail qui ne manquerait pas de courir les rues.

Je souris. La demoiselle qui partageait cette pièce ne me semblait point inconnue, et sa présence ne pouvait pas mieux tomber ! Je reportai donc toute mon attention sur cette unique silhouette, comme s’il n’y avait que nous deux, ici présent. Ses yeux similaires aux miens semblaient me défier, noyés dans un étonnement qui m’arracha un frisson le long de mon corps. Observant la statue qui se trouvait à notre pied, je pus admirer le travail d’un dur labeur, mais rien n’était à ces pieds. Peut-être que cette jeune fille s’apprêtait à m’offrir quelque chose, mais brutalement interrompu par l’autre schtroumpf. En vue des vêtements froissés et légèrement sales, je ne voyais pas d’autres explications.
Ne vous a t’ont jamais dit que vous aviez de très beaux yeux ?
Cette flatterie devait certainement sonner drôlement faux ! Après tout, mon truc à moi, ce n’était pas de flirter, mais d’embêter, il ne fallait surtout pas s’imaginer autre chose ! Mais l’envie de faire rager davantage Iris était un met bien trop important.
Oups ! Mes excuses ! Je crains de ne pas m’être présenté ! Je suis Hermès, & vous ? Quel est votre joli prénom ? Je serais ravis d’en connaître les syllabes qui le composent~
Sentant une force démoniaque bouillonner derrière mon dos, je fus forcé de me retourner avant d’entendre la voix de l’inconnue, et d’un regard théâtralement surpris, je fis face au regard de l’autre.
Tiens ? Depuis quand es-tu là? Je ne t’avais même pas remarqué !





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Re: PHOENIX&HERMÈS&IRIS ღ « We are Schtroumpfs ! » | Mer 19 Déc 2012, 15:39

❝ We are Schtroumpfs ! ❞


Iris me dévoila le nom de mon père du bout des lèvres, comme si elle-même semblait ne pas y croire. Hermès. J'étais donc bien une demi-déesse. D'un côté, cela me soulagea d'avoir enfin un nom à mettre sur la silhouette floue de mon père mais cela me remplit en même temps de tristesse et de confusion. Ne dit-on pas que les demi-dieux vivent peu longtemps ? Même si on nous envie ce titre pourri, personne ne se rend compte à quel point cela peut être abominable : on ne rencontre généralement jamais son géniteur divin et on meurt très vite et, une fois sur deux, dans la souffrance. Enfin, ça, c'est ce que relate la mythologie. Je serrais les poings à me planter les ongles dans la paume, me faisant légèrement saigner. Iris de détourna de moi et s'approcha de son autel, où elle découvrit à grand renfort d'exclamations de gosse une robe, offerte par un Sanctuarien. Bah dis donc, la déesse messagère était aussi gamine que mon père, à ce que je voyais. Je me tournais vers la statue de mon père, que j'observais longuement. La voix de la déesse aux cheveux bleus me parvint, lointaine. En tournant légèrement la tête, je la vis derrière sa statue, occuper à se déshabiller. Je me détournais illico presto.
On voit que tu le connais pas... sinon tu ne désirerais pas autant le rencontrer, crois-moi...
Je n'ai jamais dis que je voulais le rencontrer, tranchais-je d'un ton sec. Tout ce que je demandais, c'était de connaître son nom.
Un bruit de tissu se désagrégeant me parvint et je jetais un œil à l'autel consacré à mon père. Il était vide, mis à part un bracelet à breloque où pendaient de petites caducées en lapis-lazuli. Comme quoi, il y en a qui ne sont pas radins quad il s'agit de se faire bien voir.
Et puis tout à fait entre nous... je doute qu'Hermès soit au courant de son lien de parenté avec toi, si même moi je ne le savais pas avant aujourd'hui... donc si tu prends en compte que je suis mille fois mieux informée que lui, je suppose qu'il ne sait rien du tout.
Je doute déjà qu'il s'intéresse à ce genre de choses, fis-je en enfonçant mes mains dans les poches de mon jeans.
Iris était en train d'enfiler la robe, d'après les bruissements de tissu que j'entendais. C'est alors qu'un guilleret "Coucou !" résonna dans le temple, me faisant pivoter vers la porte. Décidément, tous les gens aux cheveux bleus s'étaient donné rendez-vous ici ou quoi ? Sauf que cette fois-ci, c'était un mec. Et pas des plus moches, il fallait l'avouer. Il s'approcha de moi, ignorant royalement la déesse à demi-nue cachée derrière sa propre statue.
Ne vous a t’ont jamais dit que vous aviez de très beaux yeux ?
Ébahie, je le fixais un instant avec une tête de poisson hors de son bocal. Je devais halluciner, le choc de la découverte de l'identité de mon père ayant été trop intense. Mais il semblait diablement réel, le schtroumpf en jogging.
Oups ! Mes excuses ! Je crains de ne pas m’être présenté ! Je suis Hermès, & vous ? Quel est votre joli prénom ? Je serais ravis d’en connaître les syllabes qui le composent~
Non seulement j'hallucinais une gravure de mode en jogging mais en plus, ladite gravure était mon père. Géniale, j'étais définitivement prête pour une chambre à vie dans la section psychiatrique d'un hôpital. Avant que je n'ouvre la bouche, il se tourna vers une Iris folle de rage.
Tiens ? Depuis quand es-tu là? Je ne t’avais même pas remarqué !
A coup sûr, ils allaient s'étriper. C'était bien pour cela qu'Iris m'avait trimballée dans tous les sens, non ? Parce qu'elle m'avait prise pour Hermès... qui se trouvait maintenant face à elle. Il fallait que je me sauve avant de devenir une victime collatérale. Toutefois, il fallait que je lui parle. Mon père se trouvait là, tout proche, je ne pouvais donc pas laisser passer cela.
Mon nom est Phoenix.
Je contournais les statues et m'approchais des deux dieux et de la sortie, par la même occasion.
Et je suis votre fille, accessoirement.
Et pan dans laggle. Je sifflais Météore et m'éloignais un peu des deux divinités, au cas où ils commenceraient à se taper dessus à coup de tornades.
Enfin, c'est que que dit la déesse Iris, ajoutais-je timidement, ayant toujours un petit doute.
(c) Sweetie
Staffien

Fiche de personnage
Capacités & Armes:
Relations & Commentaires:



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J'ai traversé le portail depuis le : 02/10/2011 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. (aka Kao'). Mon nom est : Noah Lhyov Nevenscheinder-Kingston. Actuellement je suis : pas intéressé. Il paraît que je ressemble à : Fuwa Mahiro & Kurosaki Tasuku, deux BG pour le prix d'un. ♥ (IRL: Hunter sexy Parrish) et à ce propos, j'aimerais remercier : moi (avatar) + baby Melichat superawesome (gifs) + super gingin (gif signa)
Re: PHOENIX&HERMÈS&IRIS ღ « We are Schtroumpfs ! » | Ven 21 Déc 2012, 23:19






« Phoenix & Hermès & Iris »

We are Schtroumpfs !

 
« Coucou ! » Alors que je termine de mettre l'offrande qu'un inconnu m'a faite, cette voix résonne dans l'énorme pièce. Un frisson me parcourt le dos, remontant le long de ma nuque pour finalement s'arrêter, me tétanisant complètement. Mes poings se serrent, faisant blanchir mes jointures déjà plutôt pâles. Rien que d'entendre cette voix suffit à faire revenir ma colère, au triple galop. J'attache rapidement le ruban bleu marine à ma taille et m'avance, coupant cours à la pseudo conversation qu'il avait avec... sa fille. Mes pieds nus glissent sur le sol de marbre, tandis que mon expression de visage se durcit. Voir son visage est encore pire que sentir son Aura, j'ai l'impression de pouvoir le dessiner tellement je le vois souvent, c'est horrible. « Tiens ? Depuis quand es-tu là? Je ne t’avais même pas remarqué ! » il s'exclame en détournant illico son attention de la jolie demoiselle qu'il a en face de lui. Je le regarde, m'étire et lui fait un sourire. Magnifique sourire, mais qui ne présage rien de bon; sauf il le connaît par cœur, je le sais bien. « Tu devrais te la fermer Hermès, ça finira par t'attirer des problèmes un jour où l'autre. » je siffle entre mes dents, entreprenant d'abord de nouer mes cheveux en ma coiffure habituelle, lassée de les voir toucher le sol comme une traîne bleutée. C'est à ce moment que Phoenix décide de mettre un coup de couteau en plein dans le ventre du dieu des voleurs, et je les regarde, juste le temps de vérifier que mes couettes sont bien attachés. Je les balance dans mon dos et m'étire comme un chat tandis que Phoenix termine de prononcer mon nom.

IRIS « Cela dit, ça n'empêche pas le fait que tu m'as volé mon job ! »
Alors je me propulse vers lui à une vitesse vertigineuse et lui met un coup de poing pleine puissance qui l'envoie valser jusqu'à l'autre bout du temple. Bien entendu il n'a pas le temps d'esquiver, manquait plus que ça. Trop distrait par Phoenix peut-être ? Qu'importe, parce que j'ai mal au poing tellement je l'ai frappé fort. Le marbre du Panthéon est solide – et renforcé en magie je suppose – alors Hermès n'a fait aucun trou dans le sol, mais c'est mieux comme ça, au moins les grands ne viendront pas nous engueuler. Mes ailes se déploient automatiquement, comme chaque fois que je pousse l'adrénaline un peu trop loin. Elles doivent bien faire cinq mètres d'envergure, et je m'envole vers lui, encore sonné et adossé contre le pilier aussi blanc que le reste. Je me pose en face de lui, l'attrape par le col et me penche légèrement sur lui et un sourire carnassier aux lèvres. « Alors comme ça on fricote avec les mortelles ? Je pensais pas que tu tomberais aussi bas cher Hermès... » Bon, c'est un peu prétentieux ce que je dis là. Les mortels ne valent pas si peu que ça, mais quand on peu enfoncer le couteau dans la plaie de celui qu'on déteste le plus au monde, j'avoue que tous les moyens sont bons. Je me redresse et le lâche avec prudence, on ne sait jamais. Doucement, mes grandes et brillantes ailes se rétractent et disparaissent dans mon dos, tandis que je me rends compte que se battre dans le Panthéon n'est pas la meilleure des choses à faire. La pression de mon Aura excitée par une potentielle idée de combat se calme, redevenant à peu près normale alors que je me recule vers Phoenix, sans quitter Hermès du regard. « T'as entendu ? La Déesse Iris a dit que t'avais une fille ! » je lance à Hermès en désignant Phoenix, arborant encore et toujours un sourire peu rassurant. Je fais ensuite volte-face, plantant mon regard turquoise dans celui de Phoenix, bien que je sois ànune dizaine de mètres d'elle. Avec le recul, je me dis qu'elle pourrait être ma fille. Avec Hermès.
Cette vision des choses me répugne, mais il faut parfois faire preuve d'un peu de maturité et étudier les choses avec un regard neutre. Son visage ressemble à celui d'Hermès, mais son expression insolente et fière fait penser à la mienne. Et ses cheveux sont un peu plus clairs que ceux d'Hermès, mais plus foncés que les miens. Un mélange des deux en somme. Mes lèvres se pincent tandis que je la toise de haut en bas, un peu hautaine en ce qui concerne l'attitude. « Elles sont belles mes ailes, hm ? Tu les as vues ? » je déclare ensuite en souriant de toutes mes dents – parfaites soit dit en passant. Juste histoire de voir sa réaction, pour me demander de qui, d'Hermès ou de moi, elle se rapproche le plus. Je n'ai aucune idée de la raison qui me pousse à la comparer à Hermès et à moi, alors que nous n'avons aucun lien de parenté. Oui, car contrairement aux autres Olympiens, je ne descends ni de Zeus, ni de Cronos. Je suis juste la dernière fille de Thaumas et d'Électre, qui a réussi à se faire une place dans la société parce qu'elle avait de jolies ailes. Je sais que ça a fait rager Aello, Ocypète et Céléno... mais qu'est ce qu'elles veulent que je fasse ? Devenir un trio de Harpies ou messagère de la reine, c'était l'un ou l'autre. J'ai eu droit à l'autre, et elles me détestent pour ça. Et qui c'est la gamine dans l'histoire au juste ?

IRIS « On arrête de se taper dessus aujourd'hui, tu peux revenir vers nous ! »
Je préfère la prévenir, histoire qu'elle ne nous prenne pas pour une bande d'hystériques venus semer le trouble dans sa vie. Les demi-Dieux ont tendance à se pose pas mal de questions j'ai l'impression, et je ne sais jamais pourquoi. Dès qu'ils nous croisent, c'est comme s'ils rencontraient l'Oracle... alors ils nous bombardent de questions tout en restant à une distance raisonnable, comme si on allait les agresser à la moindre faute. Il faut pas abuser non plus... on est des gens comme eux à la base, il faut pas croire qu'on a le savoir ultime et tout. Je remarque l'aigle qui vole autour de la demi-Déesse, et en déduit immédiatement qu'il s'agit de son Affilié. C'est pas la première que je vois avec ce genre d'animaux, mais bon... si les aigles sont à la mode, qu'il en soit ainsi. 




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Re: PHOENIX&HERMÈS&IRIS ღ « We are Schtroumpfs ! » | Sam 22 Déc 2012, 13:38


Attends, attends, attends … Où est-ce que j’en suis, moi, dans tout ce bordel ? Je n’ai même pas eu trop le temps de réagir, c’était comme si tous mes membres s’étaient contractés, m’empêchant de faire un pas, ni même prononcer un mot. C’était comme si le monde s’était arrêté de tourner autour de moi, comme si seul un ralentissement de tous les gestes avait marqué cet arrêt par la suite ; et à présent, je me retrouvai contre l’un des piliers du Panthéon, aussi blanc comme neige, sans aucune fissure après ma brutale collision. Cette brutale attaque semblait bien plus forte que toutes celles que j’avais pu recevoir, beaucoup plus rageuse, beaucoup plus … Maléfique ? D’accord, okay, j’avais volé son travail … Je savais pertinemment que je n’allais pas m’en sortir comme cela, mais au point d’en faire trembloter les murs à mon impact, certainement pas ! Et dans un sens, je trouvai cela plutôt amusant, sa réaction si différente de d’habitude qui pourtant, se voulait être comme les autres. Seulement, je ne pouvais me concentrer que sur une chose à la fois, encore légèrement déboussolée par tant de violence, mes yeux se rivaient sur la silhouette de la jeune fille, fine et élancée, jusqu’à ce qu’un flash-back me revienne. Moi, et une mortelle à l’apparence proche de celle de Phœnix … Mes joues s’empourprèrent légèrement en repensant à la nuit que j’avais pu passer dans ses bras, à sa chaleur si … Humaine ? Avec cette aura si innocente … Dix-neuf ans de cela, à peu près, dix-neuf ans s’étaient écoulés sous les ponts, depuis cette rencontre. M’arrachant quelques frissons, je reportai mon regard sur le sol afin de me redresser sur mes deux jambes, légèrement titubant par ces événements, prévus pour certains, imprévus pour d’autres. Lorsque je fus complètement stable, je redressai ma tête et un sourire éclaircit mon visage qui s’était, quelques instants plus tôt, assombri. Après tout, je ne voyais pas ce que j’avais fait de mal, dans tout cela, il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat, et la réaction d’Iris était légèrement trop épicé pour ne pas avoir anguille sous roche.

Je me mis à rire, un rire légèrement grave résonnant dans la pièce, alors que je me tenais les côtés tellement j’en avais mal au ventre ! Cela sembla couper toute interaction entre les deux demoiselles qui se ressemblaient à s’y méprendre à quelque chose près : l’une avait les yeux d’une déesse outragée, l’autre avait des yeux proches des miens. Plus je m’approchai de Phœnix, plus je revoyais sa mère, lors de notre première rencontre, si bien que lorsque je fus à quelques centimètres d’elle, je ne pus m’empêcher de lui relever le menton pour que son regard se pose dans le mien. À cela, j’ajoutai un sourire réconfortant, j’avais envie de la prendre dans mes bras, mais cela était encore bien trop tôt pour moi, comme pour elle. Je pouvais lire un certain désarroi, et un air déboussolé au plus profond de ses yeux bleus, alors je me contentai de la lâcher et de pose ma lourde main sur sa tête, frottant son cuir chevelu avec tendresse.
Je dois t’avouer une chose : je n’aurais pas cru être père un jour ! Ta mère s’est très bien occupée de toi, et le fait de ne plus être à ses côtés doit lui être difficile … Ne l’abandonne pas comme j’ai pu le faire …
Une pointe de tristesse brouilla ma voix d’habitude plus sure d’elle, mais je l’avais dit à voix basse de sorte qu’elle seule n’entende ce petit moment de détresse. Déjà que Iris avait profité de ce moment d’étonnement pour m’envoyer un bon coup bien placé, il ne fallait pas de nouveau que je lui tende une perche ! L’ayant laissé de côté, je dus effacer toutes traces de tristesses pour refaire face à cette petite merdeuse de pacotille. J’étais bien plus grand qu’elle, alors je la surplombai largement et la toisai de tout mon hautain regard, avec un sourire de vainqueur coincé au creux de mes lèvres. C’était une amusante situation, nul doute là-dessus, et je n’avais pas l’intention de la laisser me filer entre mes doigts. Je m'éclaircis la voix.
C’est marrant que tu réagisses comme cela, toi qui d’habitude prends peu d’attention sur ma vie. Que t’arrive-t-il ? Où est la Iris qui n’a rien à branler de ce que ce cher Hermès fait derrière son dos ?
Je ne pus m’empêcher de rire à nouveau, tellement cela était drôle.
Et n’essaye pas de me dire que toute cette violence émanait seulement d’un job que tu n’as pas pu réaliser, à cause de ta grande stupidité à boire chacune de mes paroles, je ne te croirais absolument pas. De toute façon, cette ruse marche à chaque fois sur toi, je te connais presque par cœur~
En fait, pour tout vous dire, je n’avais absolument pas compris pourquoi elle était si remontée contre moi, et même si je me plongeais dans le vif du sujet, j’en perdrai le bout, sans aucun doute là-dessus.

JE N'Y COMPRENDS RIEN À CETTE NANA !






Anonymous
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Re: PHOENIX&HERMÈS&IRIS ღ « We are Schtroumpfs ! » | Sam 22 Déc 2012, 22:11

❝ We are Schtroumpfs ! ❞


En réponse à sa réplique narquoise, Hermès se fit balader contre les mur, comme moi précédemment. Sauf que lui, étant un dieu et donc moins cassable qu'un mortel, il s'en prit vraiment plein dans la gueule. La vache, j'aurais pas voulu être à sa place, même si j'avais été Zeus. Enfin, si j'étais Zeus, jamais Iris ne ferait ça, je pense. Je dis diverses émotions passer sur le visage de mon père et lorsqu'il se redressa, un sourire éclaira ses traits. Je souris à mon tour, soulagée de voir qu'il ne reniait pas en bloc un quelconque lien de parenté avec moi. Ou du moins, qu'il ne le renie pas tout de suite, vu qu'il n'avait pas encore ouvert la bouche. Je fus surprise lorsqu'il se mit à rire et m'observa longuement. Lui rappelais-je ma mère ? Revoyait-il au travers moi le court moment passé avec elle, court moment amplement suffisant pour que je sois crée, soit-dit en passant. Finalement, il s'approcha de moi et j'en fus presque tétanisée. Les dieux en imposaient, rien à dire contre ça. Doucement, il me fit lever la tête et je fis... mes yeux. Ah nan, les siens, en fait. Mais on avait les mêmes, pourquoi chicaner, hein ? Bizarrement, il semblait plus jeune que moi, même si on pouvait lire au fond de ses iris bleus ses siècles d'existence. Il finit par me frotter tendrement la tête et je fermais légèrement les yeux. Geste typiquement paternel qui me fit monter les larmes aux yeux.
Je dois t’avouer une chose : je n’aurais pas cru être père un jour ! Ta mère s’est très bien occupée de toi, et le fait de ne plus être à ses côtés doit lui être difficile … Ne l’abandonne pas comme j’ai pu le faire …
Pour le coup, c'est raté..., fis-je doucement.
Cela faisait quoi, maintenant ? Trois ans ? Cinq ans que je ne l'avais pas vue ? En tout cas, depuis que j'avais été catapultée de ma salle de classe sur cette île magique. Je ne loupais pas la nuance triste qui perça légèrement dans la voix du dieu messager et j'eus l'envie de le serrer dans mes bras. Cependant, je n'y parvint pas. Même si j'étais sa fille, même s'il l'avait reconnu, je ne me sentais pas capable d'enlacer un dieu. Finalement, il se tourna vers Iris, qui fulminait derrière nous.
C’est marrant que tu réagisses comme cela, toi qui d’habitude prends peu d’attention sur ma vie. Que t’arrive-t-il ? Où est la Iris qui n’a rien à branler de ce que ce cher Hermès fait derrière son dos ?
Il rigola à nouveau et je fourrais mes mains dans mes poches, soudain gênée d'être coincée entre deux dieux qui passaient apparemment leur temps à balancer les autres dans les airs ou les titiller verbalement.
Et n’essaye pas de me dire que toute cette violence émanait seulement d’un job que tu n’as pas pu réaliser, à cause de ta grande stupidité à boire chacune de mes paroles, je ne te croirais absolument pas. De toute façon, cette ruse marche à chaque fois sur toi, je te connais presque par cœur~
Mais c'est qu'il lui cherchait des puces, mon schtroumpf de père. Je ne pu m'empêcher de pouffer discrètement. Puis mes yeux passèrent d'Hermès à Iris, puis à mes propres mèches. Puis de nouveau aux deux divinités. Des cheveux bleus. Ma mère qui avait rencontré mon père parce qu'il aimait cette couleur. Je ne prétendais rien, mais je croyais voir se dessiner peu à peu un schéma. Ces deux-là étaient-ils tellement rivaux que même Hermès ne pouvait se sortir Iris de la tête, même quand il batifolait avec une mortelle ? Voyant les éclairs qui circulaient entre eux, je me glissais prudemment derrière la statue à l'effigie d'Iris.
Si vous décidez de vous envoyer en l'air, sans mauvais jeu de mot, oubliez pas que je suis plus cassable que vous, hein...
Ma voix se fit timide et hésitante.
Je n'ai pas revu Maman depuis que je suis arrivée ici... vous êtes tous les deux des messagers... vous ne pourriez pas lui dire que... que je vais bien ? Enfin, si vous avez le temps, c'est pas pressé ! ajoutais-je précipitamment.
(c) Sweetie




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