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 ❝ still playing your game // ethan

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Sang-Mêlée Dragon & Mordue

Fiche de personnage
Capacités & Armes:
Relations & Commentaires:




Midona P. «S» Valkyrie
Midona P. «S» Valkyrie
Sang-Mêlée Dragon & Mordue
Coeurs : 44 Messages : 123
Couleurs : skull — indianred
oathkeeper — mort.
J'ai traversé le portail depuis le : 12/02/2016 et on me connaît sous le nom de : zelda. Mon nom est : paradoxe midona valkyrie. Actuellement je suis : célibatârde pansexuelle. Il paraît que je ressemble à : aradia megido // homestuck ; yosano suzume // hirunaka no ryuusei. et à ce propos, j'aimerais remercier : PERKURU DID THIS
Re: ❝ still playing your game // ethan | Mer 30 Mar 2016, 23:44

ALL WE DO IS (THINK) ABOUT THE (FEELINGS) THAT WE (HIDE)
Et dans l'instant elle aurait pu te reprocher tous les malheurs du monde, de la naissance d'Eve à la boîte de Pandore, elle aurait jeté sur toi la culpabilité de l'univers tout entier simplement pour trouver quelque chose à dire, rompre la situation de malaise qui lui taraude l'être jusqu'à la moelle, lui ronge l'os et ne semble déranger que sa petite personne.

« — Tu manques pas d'air. Tu me parles de vérité alors que jusque là tu ne m'as rien autorisé à voir de toi à part tes courbes dans des positions plus que gênantes. Je ne t'ai jamais rien demandé de plus. Et le jeu qu'on a instauré, c'était une putain d'excuse pour te protéger de ce qui te fait peur. Tu n'as aucun compte à me rendre. »

Le tintement de l'argent déposé sur le comptoir ne lui échappe pas le moins du monde, elle en percevrait les vibrations et se concentrerait dessus si ses crocs serrés ne cherchaient pas à broyer ses propres mâchoires sous l'agacement.

« — Mais moi non plus, j'te dois rien. La couleur s'estompe, comme si elle n'était qu'une traînée mouillée, vestige d'un bleu éclatant et beaucoup trop agréable pour qu'elle en détache les yeux. Son visage s'assombrit, à mesure que les respirations se font sentir, comblant les quelques silences instaurés. Tu veux que l'un de nous deux abandonne ? Alors j'abandonne. »

Et tout s'effondre, en trois mots son royaume tombe en ruine, sa fierté éclate en mille morceaux – elle se mord intensément la lèvre inférieure pour ravaler toute forme d'émotion, se laissant simplement glisser sur le sol. Son piédestal se dérobe sous ses pieds, elle en tomberait dans sa métaphore et s'en noierait dans le déluge réactif de tes paroles venimeuses.
Silence, les lèvres bouffées.

« — Joue pas avec moi à la princesse. J'accepte pas plus que tu me reproches d'avoir accepté tout ce que tu voulais bien me donner de toi. Je t'ai jamais demandé plus. Visiblement, toi si. »

Chaque mot se plante dans son crâne comme autant de lames plongées dans sa chair mais elle reste stoïque, retenant le flot de répliques acerbes frottant contre sa langue ; elle aurait voulu plus d'insistance, l'orgueilleuse réclamait une attention qu'on ne donne qu'aux belles personnes, pas aux aveugles brisées et teigneuses comme elle. Une attention sans amour, l'unique expression d'un semblant d'intérêt – elle aurait voulu que tu le comprennes et s'était cassé la gueule dans ses attentes trop naïves.
Mais supplier n'est pas une option.

« — Tu n'as pas l'air de vouloir me laisser une place près de toi, princesse. »

C'est là qu'il apparaît, le sourire prêt à lui déchirer la tronche. Là qu'il s'installe de toute sa largeur, quand elle te sent t'éloigner après un simple baiser soufflé sur sa peau. Sa gorge se serre, cherche quelques secondes un point par lequel l'air passerait – le déclic fait que son corps échappe à son contrôle, elle qui se retenait le plus fermement possible de se jeter à ton cou, la voilà qui agrippe ton bras de ses serres, qui le déchirerait à coups de griffes si ça pouvait lui permettre de le lâcher.

« — J'espère que tu te fous de ma gueule ? Le ton doucereux, empreint de cet espèce de pincement qu'elle ressent dans tout le corps. Tu croyais sérieusement que j'allais te laisser partir ? Ou, au contraire, tu attendais que je te retienne ? »

L'oxygène lui manque à mesure qu'elle articule à peine des phrases lancées au gré de ses pensées, ses tripes se tordent de l'intérêt que tu as toujours éveillé chez elle. Et c'est ça qui la terrifie, l'idée d'éprouver un attachement aussi bien physique que psychologique – prendre son pied à te voir te torturer pour trouver son nom, son identité, mettre une appellation sur un visage que t'as maintes fois parcouru.
Elle s'est jetée dans la gueule du loup avec la ferveur de la chèvre de monsieur Seguin, condamnée par son désir de liberté ; trop prude pour être libertine, juste assez ouverte pour s'offrir quelques détours et la voilà au bord du gouffre.
Ou peut-être est-elle déjà en pleine chute, chacune des syllabes prononcées la rapprochant du sol.

« — Ça t'es déjà arrivé, d'écouter ce que les gens ont à dire ? D'attendre deux foutues secondes avant de tirer des conclusions et – ô, miracle – de prêter une oreille, rien qu'une, à leurs discours ? Elle pivote, fait en sorte de te barrer la route et elle te foudroierait du regard s'il savait refléter ses émotions d'adolescente. ''Tu n'as pas l'air de vouloir me laisser une place près de toi'' et j'ai mon mot à dire, sinon ? Puisqu'on est partis dans les suppositions transformées en affirmations, laisse-moi ajouter les miennes. »

Sa mine ose encore s'assombrir, sa frange fouettant son front et ses griffes ramenées le long de son corps se plantant dans ses paumes aux poings fermés.

« — Tu vas rentrer chez toi, convaincu d'avoir l'âme en peine et la queue endolorie par le manque ; mais comme – et je te cite – les nanas c'est pas le plus compliqué à trouver pour toi, tu vas t'en trouver une tellement vite que t'auras même pas le temps de prononcer Valhalla qu'elle aura déjà les cuisses écartées. La fêlure lui transperce le crâne, elle sait même plus pourquoi elle s'énerve et pourquoi tu l'énerves tant par ton indifférence. Et tu l'oublieras, la Sans Visage, hein ? Alors vas-y, casse-toi, prince. Mais fais pas comme si c'était ma faute, comme si c'était moi qui t'avais poussé à abandonner. Je réitère puisque c'est manifestement pas rentré dans ton joli crâne ; le plus flippé de nous deux reste à déterminer. »

Et elle crache la dernière phrase comme si c'était l'insulte la plus dévastatrice, monstrueuse face à toutes les saloperies qu'elle avait plus soufflé en quelques phrases à peine. La vulgarité au bord des lèvres et le sang bouillonnant d'animosité ; l'animal blessé.

La fille sans une once d'importance.
HRP mido s'est trop vnr moi-même j'suis larguée ptn
TEMPLATE BY MINNIE OF SHINE




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Re: ❝ still playing your game // ethan | Mer 20 Avr 2016, 23:34

3 nuits par semaine c'est sa peau contre ma peau et je suis avec elle et 3 nuits par semaine mais bon dieu, qu'elle est belle Le désir brûlant court sur le sol glacé, rase les murs froids du bar trop glauque pour vos êtes décharnés, finissant sa course au creux de la gorge de Midona qui te crache sa haine viscérale en pleine gueule, sans que tu ne lui jettes le moindre regard compatissant mais dont tu écoutes chacun des mots acerbes pour les ressasser dans ton crâne alcoolisé, comme pour décortiquer des notions trop éloignées de ce que tu avais été habituée à ressentir.
Tu refusais l'attachement perpétuellement, c'était un peu trop prenant, un peu trop vivant. Si ça sonnait comme l'amour, tu vomissais les liens affectifs et piétinait la tendresse par des rires douteux aux consonances malsaines. Et si ça reflétait la haine, tu prenais la cause et remettais les conséquences aux esprits damnés au vitriol, ces émotions trop intenses qui meurtrissaient un peu plus ton coeur fragilisé.
Pourquoi elle te le dit pas, tout simplement ? Ces mots que tu attends et que tu rejettes, c'est pas des je t'aime des je t'adore, juste le besoin qui répond à son propre manque, le tien ou le sien, tu sais plus mais tu sais que ce manque existe. Celui du jeu, de la tendresse, de l'attention simple peut importait. Elle était ce soir le besoin de ton propre manque.

» Tu n'as pas l'air de vouloir me laisser une place près de toi'' et j'ai mon mot à dire, sinon ? Puisqu'on est partis dans les suppositions transformées en affirmations, laisse-moi ajouter les miennes.❞

Alors retiens-moi t'attends quoi? Non, ça tu le retiens au dernier instant. Tu ne le dis pas. Pas plus qu'elle ne dit ce que tu veux entendre, comme si elle prenait un malin plaisir malsain de prendre le contre-sens.

» Tu vas rentrer chez toi, convaincu d'avoir l'âme en peine et la queue endolorie par le manque ; mais comme – et je te cite – les nanas c'est pas le plus compliqué à trouver pour toi, tu vas t'en trouver une tellement vite que t'auras même pas le temps de prononcer Valhalla qu'elle aura déjà les cuisses écartées. ❞

Le battement du coeur manque une mesure. Tu sens ta gorge se resserrer sans qu'elle puisse le voir et c'est bien dommage. T'aurais voulu qu'elle voit les traits crispés de ce putain de manque. Sûrement qu'elle ressent cette couleur trop sombre.

» Et tu l'oublieras, la Sans Visage, hein ? Alors vas-y, casse-toi, prince. Mais fais pas comme si c'était ma faute, comme si c'était moi qui t'avais poussé à abandonner. Je réitère puisque c'est manifestement pas rentré dans ton joli crâne ; le plus flippé de nous deux reste à déterminer ❞

Et Dieu que tu aurais voulu lui sauter à la gorge comme si elle n'était pas cette carcasse abîmée par le temps et l'usure, agripper son cou trop maigre de tes doigts fins pour remonter sur son crâne brûlant et aller chercher cette inéluctable vérité que tu t'étais éreinté à connaître sans jamais vraiment désirer voir le bout. Mais peut-être que vous y étiez déjà dès le début, au bout. Alors tu poses un dernier regard qu'elle ne saura jamais sur son corps maintes fois désiré, avant de pousser la porte du bar. Dès lors que l'air frais atteint tes mèches noires et souffle sur ton visage, ta main se pose à ta poitrine pour tenter de calmer les palpitations croissantes depuis de longues minutes - interminables.
T'aurais voulu ne pas être ce faible cardiaque. Lui dire des mots peut-être inutiles mais qui n'auraient pas mis fin à ce jeu malsain. Pas de cette manière. Celui qui trouverait l'identité tant recherchée.
Mais t'avais jamais été cet homme.

Chérie chérie. Tout ça, c'est ta faute à moi.
© 2981 12289 0
 
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