« We'll fuck people together » ☆ Elliot & Ethan

We'll Fuck People Together

Ethan J. Faënor Illendal & Elliot-L S. Sky-Meltemson

Ma tête est confortablement installée sur la surface chaude d'un corps humain, ou du moins vivant. Je sens les jambes de ce corps de part et d'autre de mon torse, les bras posées dessus, et les yeux fermés. J'entend le leger son environnant mélangé au batterements réguliers du cœur, sentant chaque mouvement respiratoire sous ma tête, entre la serviette mouillée, ma veste et son tee-shirt. Je finis par ouvrir les yeux doucement, m'habituant à la lumière qui inondait la pièce, avant d'ouvrire la bouche.


Evidement je sais que ça ne va surement pas marcher. Enfin pas tout de suite, pas tant qu'il aura la flemme de bouger des fesses. Y a des fois où je me demande ce que je fous ici. Chez Ethan, dans la maison qu'il occupe avec sa soeur. En tout cas pour le moment on fout rien et ça me fait chieeeeeeeeer! Je penche la tête en arrière, laissant mes cheveux tomber sur son bas-ventre, là où se trouve la tête pour le moment. Enfin l'arrière de ma tête, hein, pas ma bouche, faut pas exagérer. Bref. Je le regarde un instant avant de gémir, et partir en avant, me mettant assis et chuter jusqu'à l'autre extrémité du canapé. L'autre côté était occupé par Ethan, allongé de tout son long, avec auparavant moi entre ses jambes, allongé comme un rallongement de lui-même. Re-bref. Allongé sur le ventre avec la tête dans le vide, j'attrape le premier truc qui me vient sous la main - un crayon- et le lui balance dessus, avec tout l'amour que je porte à ce violet. Hop, strike in your head <3 un sourire narquois se dessine sur mes lèvres, en attendant sa revanche. Qui ne viens pas. Ok. Je fronce les sourcils et regarde au sol. Voyons voir...quelque chose a balancer...Ah, un truc balançable. Et hop, vol plané droit sur la tête de ma petite fée ~


Si il ne me répond pas et continue de m'ignorer, je sens bizarrement que je vais passer le reste de la journée a m'emmerder, et finir par aller me bourrer la gueule pour me reveiller dans le lit d'un inconnu. Comme quasi tout les matins en fait. Déjà que j'étais venu squatter chez lui pour cette raison, y a deux-trois heures, juste quand sa soeur cadette sortait, et que je l'avais trouver en train de rien faire sur le canapé. D'ailleurs, je sais plus si il a changé de position une seule fois depuis que je suis arrivé. Et comme je m'emmerdais considerablement je suis carrement parti prendre un bain. Pendant quarante minutes. Et il avait pas bougé.


Je fouille dans ma poche en le fixant de mes yeux bleus. Il bouge pas le connard. Je gonfle ma joue et me retourne, le dos contre l'accoudoir, pliant mes jambes, ma serviette encore mouillée calée sur mes épaules, mes cheveux bleus gouttant encore un peu. Bordel, pourquoi mes cheveux mettent autant de temps à secher? Ça a tellement pas de logique. Je sors de ma poche un carré en plastique et hausse les sourcils en voyant son contenu. Mais pourquoi j'ai des capotes dans les poches, bordel de dieu? J'hausse les épaules et la balance sur la tête de mon ami, en esperant qu'il réagisse enfin. Non mais je sais pas, il vient de se prendre un preservatif dans la gueule...

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Mouais. Sa réaction est pas vraiment celle que j'attendais. Pour peu que j'attendais une réaction précise en fait. Bref, ma petite fée violette attrape la capote au vol et roule par terre. GENRE JE LA LUI AI BALANCÉ ASSEZ FORT POUR QU'IL TOMBE. GENRE J'AI PLUS DE FORCE QUE LUI. MON CUL OUAIS. Il me fixe avant de regarder l'objet que je lui avais lancé. Puis re-moi. Je hausse les sourcils alors qu'il repete ce schema plusieurs fois. Pendant longtemps. Très. Puis il finit par me regarder plus longtemps avec un putain de sourire qui me fait deglutir.


GDISHXJSBDJZHSJE NON MAIS WTF? CE MEC EST CON. ME TRAITER DD MEUF BORDEL IL TIENT PAS A SA VIE CELUI-LA. Heureusement que c'est mon meilleur pote sinon, pfiuuuh, il aurait volé par la fenêtre. Il s'approche de moi -enfin il avait déjà commencé en parlant - et m'attrape par les hanches - wtf? - et me fout sur son épaules, en me touchant limite le cul - grrr. Wesh asy j'suis pas un sac de meeeeerde! Je gigote sur son dos, le regard droit sur ses fesses - promis je fais pas exprès pour une fois - et les mains agrippées à son tee-shirt. Argh, mauvaise idée: je glisse, je me ratrappe rapidement avec les mains calées sur son popotin, et me remet normalement en gigotant toujours.


Hdjej non mais merde quoi! Je recule et tombe en arrière en finissant par m'accrocher en koala -avec les jambes autour de sa taille en gros - et me détache de lui en retirant mon tee-shirt. Si si. Une personne normale n'aurait jamais fait ça, mais je suis Elliot. Alors je vous merde. Très profond.


J'esquisse un sourire ironique et remet mes fringues, secouant mes cheveux en lui foutant pleins de flotte dans la gueule - et vlan ~. En guise de revenche, il me lache d'un coup sur le fauteil et se dresse face à moi avec ses mains sur ses hanches.


Je le regarde avec un immense sourire après un blanc de plusieurs minutes. En s'cret j'en sais rien du tout, je voulais juste qu'il bouge son cul.


Et oui j'ai l'air d'un gamin, mais je rappele que je suis plus jeune que mon meilleur ami. Et en guise d'excuse, j'ai eus moins de vie sociale pendant mon enfance que les autres. Et bim ~

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je regarde patiemment mon ami deglutir, assis sagement dans mon fauteil, juste avant qu'il ne me balance un coussin dans laggle. Maiiiis. Bon j'ai pas grand chose à dire après mon attaque de crayon - il a toujours la marque d'ailleurs - et de capote. Mais tout de même: c'est vil. Je retire le coussin de mon visage avec un grognement indigné, mon regard tombant dans celui, aussi violet que le mien est bleu, d'Ethan, avec ce sourire en coin dont il a le secret et qui me fait toujours sourire aussi - faut dire qu'il est super craquant.


Mouais. J'hausse les épaules en tournant la tête avec une moue...euuh... Un chouilla gêné, parce qu'elle a tout à fait raison - a quelques exeptions près - la petite fée. En fait je dis petite mais Ethan est bien plus grand que moi, hein. A mon grand desespoir.


Je lui sors ce sourire d'ange dont j'ai le secret - sourire d'ange VS sourire en coin - et qui a fait fondre 75% de mes conquètes - masculines - en me mettant en tailleur, les mains sur mes chevilles, avec des cheveux mouillés qui doivent me donner un air franchement craquant.




Dos à ma fée, je frotte mes cheveux avec ma serviette en tentant de secher les quelques mèches encore humide. MAIS MERDEU POURQUOI CA VEUT PAS? Q.Q mes cheveux sont vraiment chiants. Mmh. Digne de leur proprietaire. Un peu trop des fois. HDJSBDKZBD WTF? POURQUOI JE DECOLLE? D: Je decolle vraiment, et finit une seconde fois en moins de 30 minutes en tant que sac à patate sur le dos de mon meilleur ami. Mais pourquoi il s'obstine a me comparer a des feculants, merde? Un jour il me verra arriver en hurlant "JE SUIS UNE PATATE", il va rien piger, et ça sera de sa faute.


A hurler comme ça on aurait put nous prendre pour des boufons. Seulement voila. Y a personne autour de nous pour se rendre compte de notre connerie. Ethan me pose a terre, j'atteris souplement sur mes deux jambes - c'est-à-dire sans me crouter - et le suis vers la sorti avant qu'il ne verouille la porte. On s'eloigne de la maison, moi devant - vu que j'ai l'air plus reveillé que lui - jusqu'à s'éloigner du village féerique. Bah oui. On va pas aller faire chier des meufs qu'Ethan cotoie tout les jours - mais comment il fait pour les supporter? - ça serait con pour lui. Perso je m'en fous, mais bon. On s'éloigne de plus en plus dans la montagne, en direction des autres villages/villes. Enfin, je crois. Moi et le sens de l'orientation...j'en ai, mais faut pas pousser mémé dans les orties. JE NE SUIS PAS UNE MAMIE. Je précise.


Je lui sors mon sourire d'ange avant de prendre un air serieux. Parce que oui, je sais être serieux.


Je lui re-balance mon sourire en priant pour qu'il sache où on est. Non mais on est chez lui là, wesh. Moi j'ai une excuse. Même si le fait que je passe beaucoup de temps chez lui attenue un peu. Mais chut. Finalement je lui attrape la main et le tire au pif vers...quelque part. On verra bien où ça nous mène. Et pis au pire, on peut tout les deux voler, alors se sortir de quelque part ne doit pas être compliqué. Je suppose.

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Le pouffage de rire de mon pote me fait froncer les sourcils et pester en silence. Si il ne me suis pas sans broncher ça veut surement dire que je me suis planté. Merde. Putain de merde. Il y avait que deux directions et il a fallut que je tombe sur la mauvaise. ÉVIDEMENT. BORDEL. Je continue quand même de marcher, parce que pour rien au monde je n'aurais avoué m'être planté. Eh oh, faut pas exagérer quand même. Mon égo s'en prendrait un sacré coup. Quitte à encore plus se paumer. Bref, non, de toute façons on va pas se paumer, parce que j'ai Super Ethanou avec moi! Ethan, si tu lis ces lignes, sâchee c'est ironique, mon pote. Parce qu'il me tire la main, ce qui manque de me faire crouter sur le chemin, en indiquant derrière avec sa tête, avant de m'entrainer sur nos pas.


Je lève les yeux aux ciels derrière lui en retenant un "gnagnagna!" au fond de ma gorge, qui tente tout de même de sortir. Je me contente de la fermer et de continuer de marcher à côté de lui, tenant fermement sa main sans la broyer, quand même, dans un silence flagrant. Lui parce qu'il est totalement à la ramasse, et moi parce que je boude. Ouais, je boude. Je boude qui je veux, quand je veux et où je veux. Et je vous emmerde. Beaucoup. On finit par arriver en bas de la montagne, droit sur la grande place d'un village assez imposant. Pour un village.
Je me contente de dire la phrase la moins explicatif du monde en regardant autour de nous. Il y a pas mal de gens dehors, ce qui est chiant et cool à la fois. Ouais chut, je suis complexe. Je lève les yeux vers mon poto pour lui demander un truc lorsque je vois son majeur levé royalement. En suivant la direction de son regard, le mien tombe sur un groupe de nana mis frustrées mi moqueuses. Je lève à mon tour un sourcil, puis fait un immense sourire, tout en créant une mini-tornade sur la tête de l'une des filles. Ce qui a comme effet immédiat de foutre sa coiffure en l'air, avec les cheveux avec et totalement en bordel. Magnifique, pour de l'art conceptuel. J'entend à peine le hurlement strident de la meuf, suivit de ceux de ses copines, trop occupé à tirer la langue avec un air démoniaque sur mon joli visage d'ange. J'allais entraîner ma petite fée plus loin, mais les bruits de chaussures à talons aiguilles claquant furieusement contre les dalles de pierres dans notre direction me fait tout de suite changer d'avis, et je tourne la tête avec une mine étonnée vers le groupe de fille qui approche, avec une furie en colère devant.


Je penche la tête sur le côté et exerce une pression sur la main du violet pour qu'il s’intéresse un peu à ce qu'il se passe. Eh mec,  va y avoir une baston contre des poufs, si c'est pas génial! La blondasse - je déconne pas, elle est vraiment blonde - sert les poings, alors que je regarde son visage magnifiquement déformé, encore plus moche qu'avant, ses yeux lançant des éclairs qui ne font que rebondir contre la surface lisse de mon indifférente innocence. lol .


Et là, elle ne finit par sa phrase parce qu'elle vient tout juste de se prendre une magnifique claque invisible. Le genre qui claque bien et qui laisse une marque. Et sur une meuf à talon, qui lui fait perdre l'équilibre. Ewey, moi je fous des claques invisibles parce que le vent c'est mon ami, et que le vent super super fort ça fout des claques qui font mal, youpala yupiii ~ non, soyons sérieux deux secondes. J'avais perdu deux secondes mon sang froid, et si elle avait eus le temps de le voir, mon visage avait été déformé à la façon freakin'démoniaque moins d'une seconde, parce que, BORDEL, JE.NE.SUIS.PAS.PETIT. MERDE. Je soupire et recule d'un pas en frottant mes cheveux bleus. On dirait un amas de poules devant moi, qui s'agitent pour rien. Une autre fille nous regarde avec de grands yeux, et sa voix par un peu dans les aigus:


Sérieux, tu veux que je te le dise notre problème, pouffiasse?

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Ethan J. Faënor Illendal & Elliot-L S. Sky-Meltemson

Ca doit pas faire très longtemps que les putes ont commencé à me pêter les couilles, et pourtant y a déjà pleins de monde qui nous regardent. Pas assez de mecs - beaux, je parle - à mon goût, mais passons, pour le moment j’avais d’autre chat à insulter. Le lance un regard tellement méprisant à la gamine que je la sens reculer et déglutir. DTC, bitch.


Je croise mes bras sur mes torses, l’air ennuyé. En fait si, y a moi à voir, vous pouvez me mater si vous voul...ok, maggle. La voix tranchante de mon pote la fée violette avait glacée toute l’assemblée - sauf moi evidemment, je viens de l’Alaska, j’ai l’habitude, hahaha...ha...bref. - ce qui pouvait être plus ou moi utile. P’tain, j’adore quand il fait ça ♥ Il s’avance vers la dernière fillette à avoir parlé - pardon, gémir - et commence à parler de sa voix glaciale.


Jolie? A par son cul, y a pas grand chose de très joli ici. Je soupire en silence, retenant un rire parce qu’Ethan venait de faire la même chose en même temps. Synchro mon pote 8P La blondasse au sol semble le reluquer, et j’me retiens de lui arracher les yeux et les lui faire bouffer. D’où tu le mate p’tain? T’crois t’es assez bien pour lui, Plastique ambulant? Retourne bouffer ta salade ma vieille, les compliments c’pas pour ta gueule.


Je place une main devant ma bouche avant d’exploser de rire en m’étouffant à moitié. PUTAIN L’INSULTE QUOI. 100% homophobe la meuf. nan mais c’est même pas une insulte bordel...j’sais pas, c’comme si tu sortais à une salade “s’pèce de legume”. C’est comme la vie de la blondasse: ça a pas de sens. Zero. Nada. Je commence à peine à me calmer que la fée répond.


Et le silence fut alors que je me mord profondement la lèvre jusqu’au sang pour pas exploser une seconde fois de rire devant la tronche degeu et écarlate de la blonde. Même un clone d’elle aurait pu voir qu’elle aller exploser de honte. Je m’appuie sur Ethan, callant ma tête sur son épaule en regardant le petit groupe de pouffiasse, un air hautain, suffisant, méprisant et sarcastique coller au visage. Au bout de plusieurs secondes, je finis par m'écarter vivement, pile poil avant que la Miss aux faux seins ne fasse une tentative de...de...je sais pas trop en fait, ça ressemblait vaguement au croisement d’un plongeon foiré et d’un saut de lapin. De la pure élégance. Le violet s'écarte et je m’apprêtais à admirer l'atterrissage aussi merdique que sa gueule de la blonde, mais non, il la ratrappe. Euuh...Why? Atteeeeeeend mon chou, pourquoi tu l’as pas laissé se crouter?


Sentant surement mon regard pleins de reproches du style “mais laisses-la tomber putain D8”, Ethan me lança un regard désolé que je répondit par une moue et un grognement. Mouais. Va pour cette fois. La barbie humaine ( moins le cul, d’ailleurs) se dégage violemment, tente de lui mettre une gifle encore loupée, me faisant soupirer. Nan mais arrête de te ridiculiser meuf, ça sert à rien là. Elle se rétame après quelques pas lorsque ma fée la pousse - ah bah quand même, je l’ai mon cassage de gueule - , autour de qui ses copines s’empressent d’apporter un soutient, ma foi inutile. J’hausse les épaules, me disant qu’elles sont assez ininteressantes tous comptes fait, dirigeant mon regard vers celui de mon pote. Ah, bah lui aussi me regarde. Ouaiiis j’sais j’suis beau, gnihahaha. Hem, pardon. Je l’attrape par la manche et commence à partir, poussant de force les gens sur mon passage, en commentant assez fort, histoire de faire une bonne sortie provocante.


Je tourne la tête, une mine étonnée au visage. Ooh, elle est vraiment conne ou son amour-propre est-il inexistant? J’attend quelques secondes avant de répliquer, un sourire sadique de prédateur collé au visage.


Et, ignorant totalement leur réactions, je m’éloigne en glissant ma main dans celle de mon meilleur ami. Pur esprit de contradiction.


Ca doit bien faire dix minutes maintenant qu’on a quitté le petit groupe d’huitre plastifié, et j’avais toujours la main d’Ethan autour de la mienne. Je dessert legerment, histoire de savoir si il veut la lâcher ou pas, perso j’m’en temponne pas mal le cerveau avec une savonette. On continue de marcher dans les rues du village, pleines de pavées. P’tain, j’me demande comme font toutes les meufs pour marcher avec des talons sur des pavées. Quoique si elles se rétament, tant pis pour leur gueule, hein. On continue de marcher plusieurs mètres avant que mon regard s’arrête sur un petit parc, juste à côté d’un bar. J’hésite un instant entre les deux avant de me décider, puis lève les yeux vers mon p’tit violet, pointant du doigt l’endroit désiré.


Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’un bruit sourd derrière nous me coupe la parole. Je me retourne, le regard furieux. QUI/QUOI vient ENCORE de nous déranger? Bordel de dieu.