Coeurs : 119 Messages : 401 Couleurs : #00CCCB J'ai traversé le portail depuis le : 16/07/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama/Etilya. Mon nom est : Nayla. Actuellement je suis : en profonde introspection. Il paraît que je ressemble à : création d'omocha-san/weiss schnee de RWTB et à ce propos, j'aimerais remercier : Dimée ♥♥♥.
Re: Tears and Blood {Wolfgang} [NC-16 pour cause de violence] | Mar 11 Aoû 2015, 10:32
La kirin avait une parfaite maîtrise d’elle même et de ses sentiments. Il lui arrivait certes de sortir de ses gonds lorsqu’on lui manquait de respect, à elle, à un proche, ou à l’un de ses maîtres. Mais pour le reste, elle mettait un point d’honneur à masquer en continu ce qu’elle pensait et ressentait, à tel point qu’il fallait la connaître sur le bout des doigts pour savoir exactement ce qui lui passait par la tête. Ou alors, fonctionner comme elle, ce qui n’était jamais arrivé jusque là. Ou tout simplement être un génie, ce qui n’était guère plus probable, mais passons. Tout ça pour dire qu’il était extrêmement rare qu’elle se laissât aller à ses émotions, en particulier devant un ou plusieurs autres personnes, et dans un lieu qui ne lui procurait aucun sentiment de sécurité. Vous imaginez donc bien la profondeur de sa détresse, en l’instant présent, pour la plonger dans une telle torpeur, alors que toutes les conditions citées précédemment étaient réunies. La perte de ce kirin, un animal qu’elle avait connu, qui était l’un des favoris de sa maîtresse, avait creusé un véritable gouffre dans son coeur, dans lequel elle chutait, sans possibilité de se rattacher à quelque chose. Oh, elle finirait par y arriver, elle finirait par se calmer et reprendre le contrôle de ses émotions, et faire payer aux humains le crime abominable qu’ils venaient de commettre. Elle y parviendrait mais trop tard. Les lieux n’étaient pas sûrs, des miliaires se précipitaient vers la salle où elle se trouvait, et elle était là, terrassée par le chagrin, agenouillée devant la dépouille de l’animal, indifférente au reste, enfoncée dans sa détresse, isolée de tout et surtout de la notion de danger. Tout simplement, elle pleurait.
Elle avait à peine réagit lorsque le démon avait crié son nom. Elle s’était contenté de le fixer, les yeux rouges, le regard vide, avant de s’enfoncer dans son chagrin. Impuissante. Elle était impuissante. En un sens, c’était rassurant de la voir pleurer, on se disait qu’elle en était capable au final, qu’elle n’était pas si froide et stricte qu’il n’y paraissait. mais quand on la connaissait bien, c’était un fait grave. Car il signifiait incontestablement qu’un terrible événement c’était produit. Car il en fallait énormément pour ébranler son moral d’acier et fissurer ce mur de glace qu’elle avait dressé autour de son coeur. Elle avait besoin d’évacuer tout ce qu’elle avait accumulé pendant tant d’années. Et tant pis si ce n’était ni l’endroit, ni le moment… c’était ce que se disait une part d’elle-même, tandis que l’autre la pressait de réagir. Mais elle n’y arrivait pas. Le sentiment d’impuissance la plongeait dans un tel désarroi qu’ajouté à cette mort atroce, elle ne savait plus comment remonter la pente. Mais il y avait un détail non négligeable : elle n’était pas seule, fort heureusement.
Elle se sentit tirée vers l’arrière, mais elle réagit à peine. Alors que ce contact aurait dû l’électriser et la révolter, elle ne changea pas d’attitude. Ce ne fut que lorsque le démon la força à le regarder dans le rouge de ses yeux qu’elle saisit que quelque chose n’allait pas. Ses yeux bleus rougis par les larmes se plantèrent dans ses prunelles, tentant de comprendre ce qu’il se passait. Pourquoi faisait-il ça ? Ne pouvait-il pas la laisser en paix ? Elle n’avait plus la force de se débattre. Il cria son prénom deux fois de suite, ce qui eut le mérite de traverser, certes avec difficulté, la brume qui occultait son esprit. Puis il parla, avec dureté au début, et plus doucement sur la fin. Il semblait… compatissant ? pris au dépourvu ? Nayla cligna deux fois des yeux. Ses paroles mirent leur temps pour atteindre leur but. Elle sentit une ombre au-dessus d’elle, et une nouvelle chaleur. Elle se concentra sur ces sensations. Son ouïe sensible capta un battement régulier. Qui n’était pas le sien. Le coeur du démon battait à un rythme régulier, mais soutenu. Elle glissa ses yeux sur le côté, pour découvrir l’une de ses ailes qui l’entourait à moitié.
« Wolfgang... »
Ses sanglots s'espacèrent. Reprenant progressivement contact avec la réalité, elle ne saisit ce que le démon était en train de faire que lorsque des coups de feu retentirent derrière eux. Elle entendit les balles se ficher dans la chair du démon, dans ses ailes membraneuses, frôler son crâne pour ricocher sur un tuyau et s'enfoncer dans le mur d'en face. Les pleurs de la kirin cessèrent. Les yeux écarquillés elle fixait le démon. Pourquoi faisait-il ça ? Personne ne l'avait jamais protégée, pas de la sorte. Wolfgang dut la laisser pour riposter. Il s'était pris des balles à sa place et elle ne faisait rien ? Non, ça n'allait pas. Elle retrouva un semblant de maîtrise d'elle même. Son regard se posa sur la dépouille de son miroir. Son coeur à présent vidé devait retrouver contenance. Alors, il se remplit de la seule chose qui lui restait. La haine.
La balle qui visait la tête du détective n'atteignit jamais sa cible. In extremis, un jet d'eau détourna sa trajectoire. Le tireur pointa son arme sur Nayla, qui s'était relevée, le regard plus sombre et plus glacial que jamais. Il n'eut pas le temps de tirer. Une demi seconde plus tard, un maelström furieux le désarma. Et il eut tout juste le temps de regretter de s'être levé le matin avant qu'une bête enragée ne se jetât sur lui. En proie à une folie meurtrière, Nayla reprit forme humaine pour sortir et traquer les autres. Pour elle ils étaient bruyants. Il ne lui fallut guère de temps pour les trouver. Et eux aussi regrettèrent de ne pas s'être cassé les deux jambes le matin. Ils firent l'erreur de la combattre dans la lus grande salle du souterrain. Elle ne fit pas de quartier, désarmant, puis noyant les uns et déchiquettant les autres. Sa rage sanguinaire ne pourrait s'effacer tant qu'elle ne les aurait pas éliminé jusqu'au dernier. Le dernier combattant s'écroula, égorgé d'un coup de griffe. Un bruit de pas la fit se retourner, patte levée, prête à en découdre avec le dernier survivant... Mais elle stoppa son geste en reconnaissant Wolfgang. Elle resta là un instant, immobile, les naseaux dilatés, l'oeil furibond, sa queue fouettant l'air derrière elle. Et alors seulement, sa rage meurtrière reflua. Son souffle retrouva un rythme régulier. Elle reposa sa patte, indifférente au sang qui décorait la pièce. Puis elle se retransforma.
« ... Merci pour tout à l'heure. Rien ne t'y obligeait...»
Personne n'avait jamais pris les coups à sa place. Alors forcément, elle ne pouvait qu'être déroutée. Il l'avait aidée à se reprendre, il avait été ce facteur décisif pour la suite. Rien ne l'avait forcé. Il aurait pu l'abandonner à son triste sort pour sauver sa vie. Mais au lieu de ça il s'était fait son bouclier. Nayla était embarrassée de s'être laissé aller en sa présence. D'avoir été la cause de blessures inutiles. Elle ne savait trop comment réagir, ni quoi dire. Elle détourna les yeux et se racla la gorge, signe indéniable de sa gêne.
« Je suis sincèrement désolée. » s'excusa-t-elle. « Tu as été blessé futilement par ma faute. Tu as même failli être tué. »
Nayla considérait son propre comportement comme indigne de sa personne. Mais elle ne pouvait plus rien y faire, sinon poursuivre ce pour quoi ils étaient venus. Elle jeta un regard sur la pièce. Elle n'avait pas fait de quartier ; des corps gisaient un peu partout, certains avec des membres arrachés, voire même décapités. Et cela ne lui faisait rien, sinon trouver que leur mort avait été trop rapide. Ils avaient eu peur, oh que oui. Mais ils n'avaient pas assez soufferts à son goût. Elle n'avait plus rien à faire ici, aussi elle s'avança vers la sortie avant de se tourner en direction du démon.
« As-tu trouvé les plans dont l'humain parlait ? »
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
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Re: Tears and Blood {Wolfgang} [NC-16 pour cause de violence] | Mar 11 Aoû 2015, 19:50
Tears and Blood
Nayla & Wolfgang
Il avait toujours été mauvais pour ce genre ce chose, d'un point de vu sociale, notre homme était un peu à la masse, il n'était pas du genre à aider les gens, ni même à comprendre le malheurs des autres. Il avait déjà du mal avec lui même, alors les autres... Pourquoi faire sérieusement ? Si on tendait la main dans sa direction dans l'espoir de recevoir un peu d'aide, soit il ignore,soit il vous repousse, sans plus de cérémonie. Alors pourquoi là il c'était retrouvé comme un gros débile devant elle. À se demander quel était la meilleure réaction à avoir, se disant que soudainement, ce n'était pas normal de voir Nayla pleurer, elle qui donnait toujours l'impression de ne rien ressentir, au final, elle était certainement bien plus tendre que lui. Depuis combien de temps n'avait-il pas versé une larme. Mettons ça de façon promotionnel par rapport à sa vie hein, mais cela devait faire au moins dix ans... Il s'était fermé à tout et n'était plus capable de comprendre les maux de quoique ce soit. Ni pour lui, ni pour les autres. Pourtant, il pensait pouvoir comprendre, un peut. Il le pensait. Il se disait qu'il devait faire quelque chose, mais un peu prit au dépourvu, il pût que rapidement se rendre compte qu'il ne savait décidément pas y faire. De toute façon, la seule chose que Wolfgang est capable de faire c'est agir de façon étrange. À sa façon. C'est à dire commencer par un silence. Génial. Mais heureusement qu'il pût se rattraper un peu. Ne réfléchissant que rarement à ses actes, notre homme avait ignoré le refus de la jeune femme à être touché pour l'attirer près de lui et ainsi nouer un contact visuel avec elle. S'il était incapable d'exprimer clairement les choses avec des mots, souvent bien trop dur, son regard pouvait en dire énormément sur le message qu'il voulait transmettre. Et l'apaiser était actuellement le but inconnu qu'il s'était fixé. De toute façon, la laisser comme ça voudrait dire qu'il avait jusqu'à maintenant perdu son temps et ça, non merci...
La protégeant de ses ailes, de l'extérieur et par la suite du contact des balles. Cet action que l'on pourrait qualifié presque de chevaleresque était pourtant, banale à ses yeux. Disons que il faisait ça ainsi, c'est tout. Y a pas de raison, un pourquoi ou un comment, c'est juste comme ça. Digne de Wolfgang en somme, faire des choses que lui même ignorait, juste comme ça. Parce que la vie est ainsi. Et parce que Nayla semblait à ses yeux bien plus fragile que lui malgré la forme énorme et terrible qu'elle pouvait avoir C'est pourquoi il se crispa, qu'il plissa des yeux sur la douleur et la brûlure que lui provoquait le contact du métal sur sa peau et sur ses ailes. Trouant alors ses dernières. Il avait pût réagir pour le premier, le tuant net. Mais faut avouer, malgré son acte soudain aussi étrange que peut-être gentil, il n'était pas décidé à mourir ici. Si c'était le cas de Nayla, il la laisserait faire sans lui hein. Mais il était certain que non. Elle devait juste être secoué. Mais faut avouer que la demoiselle aurait bien du mal à garder l'image qu'elle voulait dégager d'elle à ses yeux après l'avoir vu dans un tel état. Sa main libre alla alors se poser sur son front, là où une balle lui avait effleurer sa peau pâle, provoquant une coulée de sang qui tranchait avec cette dernière. Bon sang, c'est qu'il avait tendance à oublier la douleur avant que la plaie n'arrive à se refermer ce débile. Ça lui apprendra tient. Dernière fois qu'il avait des envies soudaines d'aider une demoiselle à se venger ! … Quoique non. Il venait encore de changer d'avis et de se dire que c'était une façon comme une autre de passer sa journée après tout. Enfin bon. Tu parles tu parles Wolfgang, mais tu n'agis plus. Pourquoi ? Peut-être parce que Nayla s'était enfin réveillée...
Sortant de sa torpeur, la haine de la blanche se mua en rage incontrôlable. Et dire que c'était elle qui disait le surveiller. Cette pensée soudaine lui fit avoir un sourire en coin. Laissant alors l'immense créature d'écailles bondir sur ses ennemis au fur et à mesure qu'ils arrivaient. Quant à lui. Il resta bêtement là, planté debout, le dos légèrement courbé, le poids de ses ailes endoloris lui donnant alors l'impression qu'elles avaient doublés en volume, se tenant de façon moins droite. Il soupira. Et ignorant au final le carnage qui se déroulait à ses côtés, notre homme se laissa tomber assis à côté du Kirin mort pour se lancer dans une tâche pour le moins étrange mais logique. Retirer les bouts de métal coincé dans ses ailes pour éviter que la plaie ne se referme dessus... Presque l'air tranquillement, désinvolte. Alors que des giclées de sang parfois venaient s'étaler à ses pieds. Mec. T'es déphasé dans ton genre... En même temps, c'est à se demander sérieusement ce qui pourrait réellement l'atteindre. Pas du sang, encore moins humain. Grattant ses ailes alors dans son coin, ce n'est qu'au bout d'un moment qu'il se décida à se lever, lorsque le bruit autours de lui c'était calmé. Il manqua de glisser sur un estomac étalé sur le sol...
… Tss...
Se rattrapant tout juste, se retrouver à faire le guignol lui fit se rendre compte qu'ils avaient pas si mal visés que ça ces débiles. Portant alors sa main sur son torse, une douleur se fit sentir. Bon. Celle-ci mettrait un peu plus de temps à sortir de balle... Il avait de la chance d'avoir une régénération efficace, il ne manquait plus que le pouvoir de récupérer son sang et c'est parfait ! Ahem... En tout cas. Égal lui même. Comme pour faire bonne figure, il se redressa pour la rejoindre. Elle était là, fulminante encore de rage, prête visiblement à sauter sur le premier qui se présenterait. Et c'est sans faire attention que le démon s'avança alors pour s'arrêter. Menacée par une patte géante munie de griffe, cette dernière s'arrêta. Encore heureux, il aurait eut l'air con à se dire qu'il ne risquait rien tient... Pour retrouver alors la demoiselle blanche. L'image entre la créature furieuse et la demoiselle gênée qui présentait ses excuses... Le contraste était hilarant. Tellement que ça lui décrochait un sourire en coin. Il haussa les épaules pour toute réponse.
Te prends pas la tête. Personne ne m'oblige à rien. Il en faut plus pour me tuer, je ne comptais pas me laisser tuer... Tant que ça va mieux c'est le plus important... Dis toi qu'ils paieront.
C'est ça. Rattrape donc ton honneur. Le fait que tu te trouvais encore débile dans ton action irréfléchis, mais ça , c'était pas la première fois que ça arrivait. De ne pas comprendre pourquoi tu faisais ça... Il n'insista pas, et hocha la tête pour la suivre. Jusqu'à ce qu'elle se tourne vers elle pour ces histoire de plan. Ah oui c'est vrai. Il avait presque oublié que c'était ça qu'il avait récupérer. Il attrapa l'enveloppe et l'ouvrit en hochant la tête.
Ton gars semble avoir mis les voiles vers une île paumé dans le Pacifique. J'avoue rien y connaître en l’attitude et tout le bordel qui va avec, mais en tout cas, on a les plans des lieux.
Il lui tendit alors la feuille. C'est à alors que son corps fit dégager la balle de par son processus. Provoquant alors pendant quelques instant un trou par lequel le sang s'engouffra dans les poumons. Ayant alors le sursaut de quelqu'un qui vomissait quelque chose, sa main se porta à sa bouche pour éviter au sang de s'étaler sur les chaussures, faut avouer. C'est pas cool. Tandis que l'autre récupérait le bout de métal qui le gênait depuis tout à l'heure. Voilà qui irait mieux. Il ne trouva rien de mieux que de lâcher.
Ah. Bah... C'est sortit.
Mec, t'es vraiment à côté de la plaque. Bon. En espérant que vous allez mieux vous préparer par la suite hein. Bouclier humain, non merci c'est tellement pas cool. Oui « pas cool » et le bon terme pour la chose. Pauvre Nayla, je crois que sa réputation auprès de Wolfgang est décidément fichue.
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Re: Tears and Blood {Wolfgang} [NC-16 pour cause de violence] | Dim 16 Aoû 2015, 12:18
La personnalité Nayla apparaissait simple en apparence. On ne voyait qu'une petite jeune femme à l'aspect dur et froid, une personne distante qui parlait peu, et jamais pour ne rien dire ; qui répondait sèchement et ignorait facilement les autres ; qui avait une attitude hautaine et méprisait plus qu'autre choses les autres. On pourrait la comparer à une sorte de reine des glaces. Un coeur froid et dur, qui ne s'ouvrait jamais ni ne s'ébranlait. Mais ce n'était qu'en apparence. Elle n'était pas toujours aussi insensible et indifférente. Elle pouvait faire preuve de compassion avec les êtres magiques, après tout elle était guérisseuse. Encore fallait-il l'approcher il est vrai... Elle pouvait aussi se montrer amicale, à sa manière. Tout au fond se cachait également une certaine sensibilité. Il fallait bien la connaître pour ne pas s'offusquer de ses réactions ou de ses paroles, du ton qu'elle prenait, mais également pour prévoir et comprendre ses réactions. Ainsi c'étaient deux facettes très différentes qui composaient principalement sa personnalité, cohabitant en un équilibre tout juste stable. Elle avait un raisonnement bien à elle, une façon de voir les choses et de comprendre le monde bien à elle aussi. Et en cet instant, après ce carnage pendant lequel le démon était resté tranquille, indifférent aux cris et aux éclaboussures,aucune aucune ne semblait prendre le dessus.
Nayla se trouvait là, embarrassée, ne sachant comment se faire pardonner son emportement, tant que d’avoir baissé sa garde et de s’être laissée aller. Wolfgang eut un sourire en coin, qui intrigua la kirin. Il haussa les épaules, avant de la rassurer. Elle resta toutefois sceptique. Aux yeux du démon, l’événement était sans doute bénin. Mais pour la mythologique, pour qui l’honneur se trouvait au centre de son fonctionnement, cela n’allait pas du tout. Elle devrait trouver un moyen de se racheter. Et si la vue du sang ne lui faisait ni chaud ni froid, les blessures de l’ange déchu, parce qu’il était un allié, la firent grimacer. Elle voyait nettement certaines se refermer, trahissant ainsi le pouvoir de régénération de son confrère. Mais ce n’était qu’une maigre consolation. En tout cas, elle avait du mal à comprendre pourquoi il montrait tant de sollicitude à son égard. D’ordinaire, il n’y avait qu’Allen pour s’inquiéter. Mais elle le connaissait depuis des lustres, alors qu’elle avait rencontré Wolfgang à peine trois jours auparavant. Elle hocha la tête sur la fin.
« Oui, ils paieront. Tous. J’espère qu’Hadès leur réservera milles tourments. »
Sur ces mots pleins de ferveur, elle faillit sortir de la pièce. Mais elle se rappela un détail important, et même essentiel. La kirin se tourna vers le démon pour s’enquérir des fameux plans mentionnés par le prisonnier. D’ailleurs, le prisonnier… Elle l’avait oublié. Ils repasseraient dans le couloir avant de quitter ce maudit souterrain. Elle lui réservait un sort peu enviable.
« Ne t’en fais pas pour les latitudes, je sais lire les cartes marines. S’il croit se cacher, le lâche… »
Elle serra les points avec hargne. Inutile de préciser sa pensée, son expression du moment parlait pour elle. Quand elle le retrouvera, les rôles seront inversés. Il sera la proie, et elle, le prédateur, dans l’ordre naturel des choses. Sauf que Nayla, elle, ne lui laisserait aucune chance. Elle ne le capturera pas pour lui poser des questions. Elle ne lui infligera pas milles tourments pour le faire parler. Non. Elle fera tout ça pour une seule finalité : le tuer dans d’atroces souffrances. Pour qu’elle en vint à cette éventualité, il fallait vraiment qu’elle eût souffert d’une façon indescriptible, car elle ne laissait pas ses sentiments surpasser son devoir d’habitude. Elle prit une grande inspiration en fermant les yeux pour se calmer. Lorsqu’elle ouvrit ses paupières, elle posa un regard bleu de nouveau calme sur le jeune homme qui l’accompagnait. Elle se saisit du papier qu’il lui tendait et jeta un oeil dessus.
« Je connais très bien le Pacifique. Où qu’il se cache, je le retrouverai. Nous… »
Elle fut interrompu par le processus de régénération du démon, qui expulsa une balle de son coeur, provoquant un saignement externe pendant un court laps de temps. Elle observa le phénomène, une barre sur le front, signe d’inquiétude, mais aussi de contrariété. Il cracha ensuite du sang dans sa main. Nayla ouvrit la bouche, mais ne dit rien. La scène lui déplaisait. Il fallait sortir de cet endroit au plus vite. Le commentaire tout sauf utile du démon lui attira un regard étrange.
« … Sortons d’ici. Je t’aiderai à te soigner une fois sur la plage.»
Les prunelles océan de la kirin se posèrent alors sur le corps sans vie de son vis-à-vis. La tristesse se peigna un instant sur ses traits. Son coeur se serrait à l’idée de le laisser là. Malheureusement le temps jouait contre eux. Plus ils tardaient, et plus ils laissaient de temps à leur ennemi de se préparer, de perpétrer d’autres crimes envers les créatures magiques. Et ça, elle ne pouvait le tolérer. Il était prioritaire de l’arrêter une bonne fois pour toute. C’était son devoir… et son désir le plus profond.
« Je reviendrai pour toi lorsque tout sera terminé, je te le promets » murmura-t-elle à l’attention du défunt.
Elle savait qu’il ne pouvait plus l’entendre. Mais c’était comme si elle prenait les dieux à témoins. Elle ne voulait pas que sa dépouille pourrît sous terre. Il était né dans la mer, il devait retourner à la mer. Sur cette promesse, elle se détourna et sortit de la pièce ensanglantée, indifférente au carnage qu’elle avait fait. Elle revint sur leur pas, et retrouva le prisonnier qui s’éveillait tout juste. Et il le regretta amèrement par la suite, car il est plus agréable de mourir en étant inconscient. Nayla prit sa forme hybride, terrifiante avec ses cornes et ses griffes, les crocs qui menaçaient ses ennemis lorsqu’elle ouvrait la bouche, cette queue qui fouettait l’air, annonciatrice de malheur. De sa main griffue, elle saisit l’humain par la gorge et, mue par une force insoupçonnée, elle le plaqua contre le mur. Elle enfonça ses appendices acérées dans sa peau, et parfaitement calme, le regarda saigner, de plus en plus. Elle le regarda s’étouffer dans son propre sang, sans un mot. Et lui la fixa, terrorisé, incapable de bouger. Ses traits se figèrent sur une expression de stupeur et de frayeur extrême. Nayla le lâcha, avec un bruit de bouche réprobateur. Pitoyable. Puis, toujours silencieuse, elle retrouva le chemin de la sortie. Au bruit de pas derrière, elle savait qu’il la suivait de près. Aussi, elle ne se retourna pas avant d’être arrivé au bord de l’eau. Elle fit volte-face et fixa le démon de son regard impitoyable.
« Allonge-toi dans l’eau » ordonna-t-elle d’un ton qui ne souffrait aucune réplique.
Elle s’agenouilla à côté de lui et posa ses mains sur lui, permettant à son pouvoir guérisseur de faire effet. Même si la régénération active de Wolfgang était efficace, il avait pris tant de balle pour elle -tant de balle pour elle…- qu’il peinait à se soigner rapidement par lui-même. Elle commanda donc à l’eau de le recouvrir aux endroits lésés, et son pouvoir aida à stopper les saignements et refermer les plaies. Il n’y avait qu’en soignant les autres qu’elle ne rechignait pas à toucher. Lorsque le processus fut terminé, elle se releva.
« Voilà qui est mieux. Comment te sens-tu ? »
Une question simple mais sincère. On pouvait distinguer dans son regard cette petite lueur si rare, celle de l’inquiétude. Et aussi de sollicitude. Aussi surprenant que cela pût paraître, Nayla s’inquiétait réellement pour lui. Et croyez-moi, c’était un fait aussi rare qu’impressionnant.
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
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Re: Tears and Blood {Wolfgang} [NC-16 pour cause de violence] | Lun 17 Aoû 2015, 20:04
Tears and Blood
Nayla & Wolfgang
Heureusement qu'il n'était pas seul Wolfgang, enfin, s'il était seul, il ne serait certainement pas sur cette île dont il ignorait totalement l'existence jusqu'à maintenant, mais faut avouer qu'il n'était pas des plus doué pour prendre soin des autres, et de lui-même. Quel idiot aussi, mais en quoi on pouvait le blâmer ? n'est-ce pas là le rôle des hommes ? Ils sont physiquement plus fort, alors c'est de la galanterie, un élan de politesse soudain qui l'avait pris. En se disant qu'elle était bien trop petite et frêle pour se faire canarder. Mouais. Enfin, c'était bien la même demoiselle qui était un gros monstre capable de l'écraser simplement avec sa patte hein, mais la même qui était arrivée devant lui blessée à mort et qui ne serait plus de ce monde s'il ne l'avait pas sauvé. Alors quel côté prendre ? Visiblement. Il n'avait pas cherché plus loin, elle lui semblait tellement faible pendant ce court instant, alors qu'elle pleurait toutes les larmes de son corps, ces larmes qui ne devaient pas souvent couler. Un peu comme lui en fait, sauf que lui, ce n'était toujours pas arrivé. La peine, la joie, ni même la douleur, ce n'était pas faute de prendre sur lui et de la suivre pendant le processus de régénération qui était aussi pratique que douloureux pour lui. Donnant alors ce qu'il avait eut le loisir de récupérer plus tôt et ce qui serait le déclencheur de la suite de leur journée, de la mission qu'ils s'étaient donné. La vengeance et la mort, des mots qui sonnaient doux à ses oreilles. Enfin bon pour ça il fallait sortir. Heureusement qu'elle pourra le guider une fois à l'extérieur pour trouver cette île, il n'y connaissait absolument rien pour lire les cartes marines, en même temps, il ne voyait pas trop où il aurait pût apprendre ça. Il lui aurait volontiers répondu quelque chose, comme une invitation à poursuivre s'il ne s'était pas mis à cracher du sang pour continuer le soin douloureux de certaines blessures. Non sans lâcher un commentaire des plus inutiles et bêtes qui soit. Certainement que notre homme avait perdu depuis bien longtemps toute notion de bien, de mal, de mort et de danger, tant pour les autres que pour lui, à quelques détails près. Il lui arrivait à son cerveau de réagir de façon normale encore de temps en temps.
S'essuyant les lèvres d'un coup de langue pour retirer le sang qui pouvait y perler pour l'empêcher de couler le long de son menton. Il la suivit, murmurant alors tout doucement, comme s'il était de toute façon déjà certain qu'elle ignorerait ses propos.
C'est pas la peine.
Enfin bon, elle devait certainement vouloir à tout prix faire quelque chose pour l'aider, pour se rattraper. Il le voyait bien, elle était tant gênée qu'il ait subit ça pour lui qu'inquiète d'une certaine façon. Ce qui est fait est fait... Il souffla alors. Ne s'arrêtant que pour la regarder se transformer partiellement pour tuer alors le survivant de tout à l'heure à se façon. Et pas de la façon la plus propre qui soit. C'est presque amusant de se dire qu'elle est toute blanche mais si facilement couverte de sang. Comme quoi, faut se méfier des apparences. D'avantage occupé à la scruter de tout son long, il observa alors les changements que cela provoquait à son frêle corps. Et le seul comparatif qu'il sût trouver à ça, ce fût une plante carnivore. Belle, mince, semblant inoffensive mais couvertes de tout ce qu'il fallait pour se défendre. En même temps une femme faible ne cherche pas ce genre de vengeance de cette façon. Le bruit du corps de l'himme qui se heurta au sol le ramena sur terre, lui faisant alors cligner des yeux pour relever la tête. Ah oui. Sortir. La régénération le rendait encore plus passif que d'habitude, donnant alors presque l'impression qu'il dormait debout. C'est qu'elle avait de quoi faire, et ça bouffe de l'énergie mine de rien. Mais il la suivit. Se masquant alors pendant un bref instant les yeux qui retrouvaient alors la lueur vive du soleil. Il respira l'air frais et marrant. Cela faisait du bien faut avouer, l'odeur du sang, mélanger au gout du sien qu'il avait en bouche n'était pas des plus agréable.
Un ordre lui parvint aux oreilles. Il devait s'allonger dans l'eau. Pardon ? D'où elle lui ordonnait des choses comme ça et... Bon ok. Faut avouer que son regard lui fit lever les sourcils, c'était quoi cette manie à vouloir à tout prix lui rendre la pareil c'était rien de grave et... Il avait ouvert la bouche pour nier, dire qu'il n'en avait pas besoin, mais le ton et le regard de la Kirin lui fit finalement rouler alors des yeux avant de retirer sa cape et ce qu'il avait en haut, voulant alors épargner le plus possible à ses vêtements le supplice de l'eau de mer. Au moins, l'emplacement des impact et les effleurement de ces derniers étaient d'avantage visibles, certains avaient disparut, d'autres étaient en train. Son corps privilégiait les impacts les plus dangereux, ceux de son corps et proche des organes vitaux avant de s'occuper de ses ailes. Le contact de l'eau salé lui arracha une mine crispé. C'est vraiment désagréable. Mais il s'installa où elle voulait, non sans soupirer et la laisser faire. Fixant alors le ciel l'air vague. Le soin alors doubla sa rapidité. Il pût alors bouger ses ailes sans éprouver de douleur, et se relever sans mal. Assis les fesses dans l'eau, il haussa les épaules avant de se redresser pour la regarder et répondre à sa question.
… Mouillé...?
Comment ça c'était pas le genre de réponse qu'elle attendait ? Mais heu, bon, c'était vrai aussi, il était plus mouillé qu'autre chose, c'était bien là le genre de truc qu'il remarquait le plus maintenant qu'il n'avait plus de blessure. Mais le regard inquiet de Nayla la laissa pendant quelque instant, silencieux. Il eut alors le loisir de remettre en question sa réponse, et donc d'ouvrir à nouveau la bouche pour répondre. Elle s'inquiétait réellement ? Aussi étrange que cela puisse paraître, il trouvait ça bizarre, très bizarre. Mais le démon se disait qu'il se devait au moins de répondre correctement pour une fois aux questions qu'on lui posait. C'est pourquoi il prit d'avantage son temps pour parler. Comme si on avait besoin de tout ce temps pour répondre quelque chose d'aussi simple...
… Mieux. .. Beaucoup mieux. Merci. Mais...
Bravo Wolfgang, tout ce temps pour répondre de façon correct et non pas à côté de la plaque. Faut-il une médaille ou ça ira ? En tout cas, il avait fait un pas en avant, planté alors de toute sa hauteur devant la demoiselle, baissant du coup la tête pour pouvoir la regarder, il ignora pour la deuxième fois la volonté de la demoiselle pour lui relever très légèrement la tête avec le menton. Non pas qu'il doute qu'elle le regarder mais d'avantage, comme un signe de soutient, on va dire...
Mais je crois que la question vaut pour toi aussi. Alors je te la retourne.
C'était elle qui c'était effondré plus tôt. Qui avait pleuré, et qui s'était retrouvé vulnérable, à tel point que s'il n'avait pas été là, elle aurait très bien pût se faire tuer tellement elle était ailleurs et chagriné. C'est pourquoi il attendait la réponse. Son regard avait perdu pendant un bref instant toute sa dureté, pour devenir un peu plus doux et léger. Avant de finalement la lâcher et aller récupérer ses affaires et les remettre sur le dos.
On devrait y aller pour rejoindre cette île, une bonne route attend, cela permettra à la nuit de tomber pour mieux approcher. Je te suit. D'après les plans, il y a un passage sous-terrain par lequel quelques sous-marins passaient. Je pense que c'est le meilleur moyen pour entrer hélas.
Hélas. Surtout pour lui. Il n'était pas nageur pro, ni capable de retenir sa respiration pendant une plombe. Faut avouer que l'eau était loin d'être son élément en fait. Mais bon, en route. C'était à coup d'aile qu'il la suivrait pour aborder cette île de la façon la plus discrète qui soit. Et faut avouer, qu'elle était loin d'être sans défense, il ne se tenta pas de la survoler par les cieux, les lumières risquant alors de faire voir et accessoirement se faire littéralement descendre. Non merci. Fatigué d'être coincé au dessus des flots. Il se mit à voler sur place au dessus de l'eau. Fixant alors sa partenaire qui avait elle une approche plus.. aquatique. Comptait-elle le laisser là ? Ce serait bien con. Si c'était le cas il rentrerait quand même à sa façon têtu comme il est. En tout cas, silencieusement, il désigna un coin sombre de l'île qui se plongeait petit à petit dans les ténèbres de la nuit. Là-dessous, un trou, celui qu'il avait énoncé tout à l'heure avant de partir.
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Re: Tears and Blood {Wolfgang} [NC-16 pour cause de violence] | Mer 09 Sep 2015, 23:15
La kirin avait passé tant d’années à l’écart de tout, comment lui reprocher son manque de savoir-vivre par rapport à cette époque contemporaine ? Née au 17e siècle, élevée comme le voulait l’éducation de l’époque, dans un environnement marin au service de Poséidon, elle n’avait pas su s’adapter. Et face aux malheurs du monde, elle s’était refermée. Ç’avait été nécessaire pour lui permettre de surmonter toutes ces dures épreuves en quatre siècles. Elle avait vu tant de choses… magnifiques comme atroces. Et si son cœur n’était pas indifférent à toutes les merveilles de la nature, il en était tout autrement en ce qui concernait les sentiments dits « humains »… Tout comme pour le comportement des gens, les émotions fortes, excepté la colère, la rage et la tristesse, lui étaient inconnues. Elle ne les avait jamais laissé pénétrer la barrière de son cœur. Elle était bien évidemment capable de lier des amitiés profondes, comme avec Allen et Arwenn, mais ça n’allait pas au-delà. Sa vision du monde était certainement trop décalée pour ça. Alors… imaginez son ressenti en côtoyant un jeune homme comme Wolfgang. Elle allait de surprises en surprises. Elle ne comprenait pas ses réactions, pas toutes ; seules la vengeance et la compassion semblaient les réunir en cet instant. Et pourtant il l’avait protégée… La scène ne cessait de tourner en boucle dans son esprit et l’entraînait telle une spirale infernale dans la plus profonde interrogation.
Mais pour l’instant, seul le soigner comptait, comme pour s’excuser, payer une dette. Mais, combien lui devait-elle ? Entre son sauvetage deux jours auparavant, et l’événement de ce jour, il semblait passer son temps à la secourir. Il protesta, argumentant que ce n’était pas nécessaire. Mais il ne la connaissait pas. Quand elle avait une chose en tête, elle était déterminée à aller jusqu’au bout et rien ni personne ne pouvait l’en empêcher. C’était ce qui faisait sa force de caractère, si impressionnant pour, avouons-le, un si petit bout de femme. Ainsi, arrivés sur la plage, il dut bien lui obéir. Le regard tranchant et autoritaire de la kirin y était pour quelque chose. Elle donnait rarement des ordres, mais il valait mieux les suivre. Il roula des yeux, avant de… retirer ses vêtements. Effectivement c’était nettement plus pratique. Ses yeux bleus glissèrent sur son torse comme si de rien n’était, et pourtant au fond d’elle elle sentait le malaise. Elle n’avait guère l’habitude de soigner des humanoïdes, et encore moins torse-nus… Elle n’en montra rien cependant, le visage impassible, agissant avec un professionnalisme qui témoignait de nombreuses années de pratique. Ce fut très rapide, grâce à la régénération naturelle du démon. Elle se sentait soulagée, même si ça pouvait paraître ridicule. Elle l’interrogea sur sa santé. Et lui ne trouva rien de mieux que de répondre « mouillé ». Elle écarquilla légèrement les yeux, clignant des paupières. Inutile de préciser qu’elle ne s’attendait absolument pas à ce genre de réponse. Puis d’un geste nonchalant elle ordonna à l’eau de quitter corps et cheveux du démon. Wolfgang se reprit, fournissant une réponse satisfaisante. Nayla ne dit rien, mais son regard s’exprima pour elle. Non, il n’avait pas à la remercier, elle lui devait la vie. Encore. Mais elle n’ajouta rien. C’est alors qu’il lui retourna sa question. Elle avait du mal à comprendre pourquoi il attachait autant d’importance à son bien-être. Ils se connaissaient à peine… même si, il est vrai, ils avaient déjà traversé des épreuves inédites ensembles.
« Je vais bien… » répondit-elle au bout d’un moment. « Grâce à toi. Quant à l’intérieur… je vais mieux. »
Son regard se perdit dans la contemplation des remous dans l’eau de l’océan. De l’écume blanche se formait autour d’elle, toujours agenouillée dans l’eau alors que son camarade s’était déjà remis debout et rhabillé. Elle ne la voyait pas vraiment cela dit. Elle releva soudainement la tête lorsqu’il parla, ses longs cheveux blancs et soyeux ondulant sur ses épaules. Elle l’écouta attentivement, réfléchissant à toute vitesse. Un passage sous l’eau… elle pourrait aisément y entrer au passage d’un sous-marin, mais lui ? Il ne respirait pas sous l’eau. Et les portes blindées de plusieurs mètres d’épaisseur de ce genre de base ne laissait aucun espoir quant à l’idée de les forcer. Elle se releva lentement en hochant la tête, les yeux rivés au sol, alors que son esprit s’activait. Elle revenait toujours au même point : un sous-marin. C’était leur unique chance de pénétrer dans l’enceinte militaire. Mais comment faire ? Elle se mit à marcher dans la direction indiquée par les plans. Ils n’étaient que deux, certes avec des dons surhumains, c’était peu dire, mais… ils n’étaient pas tout-puissants, ni invincibles. Se battre contre quelques ennemis armés ne représentait pas un obstacle, mais toute une troupe à la fois… Et puis elle n’y connaissait rien en pilotage de sous-marin. Et ils devaient avoir des codes d’accès, ou ce genre de choses totalement incompréhensibles pour Nayla. Ce genre d’humains était rompu à l’intimidation et la torture, elle se voyait mal les persuader ou leur ordonner de les aider… A moins que… Elle fixa Wolfgang. N’avait-il pas exercé une influence inévitable sur leur prisonnier ? Elle réfléchit encore quelques instants avant de pouvoir exposer son plan, temps qu’ils mirent à arriver en vue de la fameuse base secrète.
« Le seul moyen que nous ayons d’entrer c’est de passer en même temps qu’un sous-marin. Or, tu ne pourrais pas me suivre, et ce serait pure folie de m’y rendre seule. Il nous faudra donc passer dans un sous-marin. Tu connais le principe du cheval de Troie j’imagine. Je ne sais pas le piloter, et je doute que tu le saches, et j’imagine qu’il ne suffit pas de se présenter ainsi pour pouvoir passer. Il faudrait donc persuader quelques membres de l’équipage de nous appuyer. Je t’ai vu à l’œuvre tout à l’heure. Te sens-tu capable de renouveler l’expérience sur plusieurs humains ? »
Son plan avait certes quelques failles, mais elle n’avait pas mieux trouvé. Et puis, il leur restait à trouver comment entrer dans le sous-marin. Il lui faudrait réfléchir encore un peu. Elle se transforma pour se rapprocher de la base en nageant, mais pas totalement immergée, afin qu’il pût la suivre du regard. Le temps d’arriver fut suffisant pour trouver la meilleure solution. Ce ne serait guère aisé, mais elle avait connu pire, après tout.
« Je vais guetter l’arrivée d’un sous-marin. Dès qu’il sera en vue, je m’agripperai à la coque et le forcerai, grâce à des courants océaniques, à se diriger vers ces rochers. L’impact sera suffisamment fort pour les obliger à émerger et voir ce qu’il se passe. Là tu pourras te poser dessus. Ensuite, ils vont très probablement chercher à sortir pour évaluer les dégâts et comprendre ce qu’il s’est passé. Les premiers pourront être désarmés et éliminés. Ensuite, nous pourrons rentrer et ce sera à toi de jouer en les forçant à nous obéir. Une fois sous notre contrôle, nous pourrons espérer passer ces portes blindées. »
Il y avait encore des zones d’ombres, mais elle tâcherait d’y remédier au fur et à mesure de l’action. La kirin plongea sous l’eau pour guetter le son d’un moteur, scruter l’obscurité dans l’eau. Elle ne savait absolument pas quand passerait un de leurs engins. Mais fort heureusement, il ne tarda pas à montrer signe de vie –façon de parler. Au bout de longues minutes d’attente, elle distingua un bruit sourd et régulier, grâce à son ouïe sensible. Elle remonta à la surface pour avertir son partenaire.
« Tiens-toi prêt. Il y en a un qui arrive. »
Elle disparut à nouveau sous l’eau pour rejoindre le mastodonte de titane. Elle en fit le tour une ou deux fois, évaluant sa taille et sa masse. Une trentaine de mètres pour moins de cent tonnes, certainement. IL devait contenir une quinzaine d’hommes. Tout à fait négociable, même s’il lui coûterait beaucoup d’énergie pour mobiliser toute l’eau autour d’elle. En poussant un rugissement cristallin –juste histoire d’instaurer un régime d’inquiétude – elle s’agrippa à la coque. Ses griffes crissèrent atrocement sur le métal, ce qui alerta l’équipage en dessous. Aussitôt, elle fit appel à son pouvoir et ordonna à l’eau de pousser l’appareil vers le rocher. Il y eut beaucoup de résistance au début, mais au bout d’un certain temps, la puissance de l’eau surpassa celle des gouvernails, et le sous-marin se rapprocha dangereusement du récif, pour le cogner avec force. Nayla manqua de déraper, mais elle tint bon. Elle avait même réussi à faire remonter le sous-marin jusqu’à quelques mètres de la surface. Ce ne fut qu’une question de temps avant que la totalité de la face supérieure de l’appareil parvint à la surface. Elle s’ébroua et leva la tête vers le ciel, donnant le signal au démon. Rapidement, le sas d’entrée s’ouvrit pour laisser apparaître la tête d’un humain à l’expression tout sauf confiante. Il regretta d’être né ce jour-là. La kirin ne lui laissa aucune chance et d’un coup de gueule l’envoya voler aux pieds de Wolfgang, pour qu’il pût récupérer son arme. Le deuxième homme suivit, et le troisième se retrouva à la mer, avec nettement moins de sang dans le corps. Elle ne s’arma pas. Les armes à feu humaines la répugnaient, et puis, elle avait ses griffes sous forme partielle. Elle reprit sa forme d’origine et prit toute de même la peine de se munir d’un couteau. Ça pouvait toujours servir. Elle se tourna vers son camarade.
« Après toi. »
Elle chancelait un peu sur ses jambes, fatiguée par l’effort demandé un peu plus tôt, et son corps était moins fort et moins endurant que celui du kirin. Mais ses yeux n’avaient rien perdu de leur détermination, et à présent tout reposait sur l’ange déchu. Et elle savait qu’il saurait tourner les événements en leur faveur.
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
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Re: Tears and Blood {Wolfgang} [NC-16 pour cause de violence] | Mar 15 Sep 2015, 21:39
Tears and Blood
Nayla & Wolfgang
Bon, le plus important était que chacun ai pût récupérer des ses émotions, si je puis dire. C'est d'avantage valable pour Nayla je crois sur ce fait là, la jeune femme n'était certes pas blessée, mais émotionnelle ment si, et c'est ce qui aurait pût lui coûter la vie si notre homme n'avait pas été présent comme quoi, c'était une bonne idée qu'il soit là non ? Il avait pût prendre l'impact des balles à sa place, la sauvant alors et se retrouvant à devoir se régénérer avant de passer à la suite. Heureusement que la blanche pouvait l'aider à accélérer la processus. Le voilà maintenant parfaitement sur pied, et Nayla affirmait qu'il en allait de même la concernant, alors, autant continuer. Faut avouer que ce serait presque ennuyant selon notre homme d'être venu jusqu'ici pour au final ne rien faire, mais la demoiselle ne lâchait pas prise si facilement, oh que non, elle était une bête sauvage et féroce et comptait bien planter ses crocs au plus profond de la chair de sa cible. Alors les voilà à traverses les Océans, enfin, un bout d'océan faut pas non plus abuser hein, pour se retrouver face à une espèce de forteresse gardé, étape une, rentrer. Ce ne serait certainement pas la plus facile, inabordable depuis les airs ou les côtes, notre homme avait suggéré de passé par les fonds marin, mais là, il y avait tout de même un obstacle, sans compter qu'il n'était lui même absolument pas dans son élément dans l'eau. Et puis bon, il n'était pas hybride avec une créature pouvant l'aider à respirer ou autre, alors il fallait trouver un moyen. Et faut avouer qu'il attendit un peur sur sa compagne de mission pour avoir une idée. N'ayant alors qu'expliqué où était l'entrée la plus « pratique » pour eux. La preuve que deux cerveaux valent mieux qu'un. S'il fallait compter que sur l'esprit de Wolfgang de toute façon, je crois qu'il y aurait de quoi s'en faire en fait.
Le plan ? Trouver un sous-marin, le pousser à monter à la surface pour pouvoir le contrôler depuis l'intérieur et l'utiliser pour rentrer de façon on ne peut plus discrète dans le camp. Voilà le très gros résumé de la chose et faut avoue c'était le bon plan. La preuve, ce pauvre Wolfgang n'eut en fait pas grand chose à ajouter si ce n'est hocher la tête en guise d'accord. Jouer au cheval de Troie ? En voilà quelque chose d'amusant, l'idée de passer entre les mailles du filet, ni vu ni connu et de faire des dégâts depuis l'intérieur était une perspective qui le réjouissait, la preuve, son sourire caché par son col rouge qui avait fait son apparition sur son visage. Volant alors sur place au dessus de la mer, assez loin pour ne pas se faire bêtement repéré, c'est en battant régulièrement des ailes pour ne pas se retrouver une fois dans l'eau et trempé qu'il attendit alors qu'elle œuvre. C'était une grande bestiole, pour sûr qu'elle pouvait se débrouiller comme une grande, il ne se faisait pas trop de soucis pour ça. Bien que curieux par nature de sa façon de faire, faut avouer que l'idée de se retrouver sous l'eau ne l'enchantait pas alors tant pis. Il attendit. Son signal, l'apparition soudaine de la Kirin qui le sortit alors de ses pensées qui étaient en fait totalement inexistantes.... Oui. Il ne pensait à rien, du tout, c'est presque un comble vu la situation, mais cela donnait d'un point de vu extérieur juste l'impression qu'on venait de le réveiller.
Hm.. ? Ah. Ouais.
Je crois qu'il est champion pour les réponses cet homme, elles sont toujours vives et pleines d'entrain... Vraiment. Mais bon, au moins c'était pour dire qu'il était prêt, alors ce n'était pas non plus du hors sujet total ! Attendant alors que l'appareil fasse surface en compagnie de la bête des mer géante, lorsque ce dernier s'ouvrir, notre homme bien... Il se laissa glisser sur la surface de métal et glissante du sous-marin, se baissant uniquement pour prendre l'arme à feu d'un des malheureux qui avait finit sa vit entre les crocs de la créature à ses côtés. Il devait y avoir un sacré remue-ménage là-dessous, c'est pourquoi il fallait faire vite. Fixant alors la demoiselle à nouveau à ses côtés pour entrer dans l'appareil. Il resta pendant, allez cinq bonne seconde bêtement planté à la regarder marcher, ou disons un peu chanceler jusqu'à lui pour se diriger vers le seul point d'entré. C'est à croire qu'il était en train de faire des paries dans sa tête pour savoir si elle allait tomber ou non avant d'y arriver. Mais bon, s'arrachant alors à sa contemplation, il se tourna alors pour bloquer de sa main de métal l'ouverture qu'un homme voulait visiblement vite refermé. Il lâcha alors.
N'en fait pas trop.
Et sans attendre la moindre réaction de sa part, il tira alors dans la tête du premier, l'empêchant alors de vouloir forcer à tirer pour fermer et surtout de.. ah ben non, il voulait juste fermer la porte le bougre, il était trop tétanisé parce qu'il voyait pour avoir songé l'attaquer. Le voilà à l'intérieur. Les premier, il se contenta de les écraser de toute sa poigne de métal contre les murs pour les fracasser, se servant alors de ses ailes comme remparts aux éventuelles attaques qu'on pouvait lui faire, mais faut avouer, ils n'étaient pas lourdement armés... C'est alors qu'il en attrapa finalement un par le col pour le soulever et planter son regard pourpre dans le sien. Ce dernier s'illumina.
Tu vas nous conduire ce sous-marin pour nous, ceci est valable pour l'entrée comme la sortie.
Il avait alors réfléchit à l'ordre donné, il ne pouvait en donner qu'un seul par personne il fallait alors bien choisir ses mots pour rentabiliser l'ordre au maximum. Au moins, ils resteront sous contrôle pour une éventuelle sortie, bien que rien ne prédisait comment ils le feraient... Il répéta d'ailleurs le même ordre pour la plupart des gens qu'il croisaient, les rendant alors calme, tous hochaient la tête en affirmant qu'ils le feraient, sans plus de résistances, comme hypnotisés. Ce ne sont que des humains, le contrôle pouvait rester un moment sur eux sans trop de soucis. C'est alors qu'au bout de sept hommes, il trouva alors le capitaine, il se servit de son bras métallique pour parer la lame de couteau, cette dernière s'enfonça dans sa chair, mais se heurta dessous à une des fameuses plaques de métal qui le constituaient, bloquant alors net sa progression, pour son plus grand malheurs. L'ordre changea pour cette-fois.
Tu vas nous aider, tu nous aidera à atteindre notre cible.
Il s'arrêta net alors qu'il voulait échapper à son emprise, avant d'arrêter, comme les autres et de hocher la tête et d'attendre dans son coin. Alors qu'il allait se tourner vers Nayla, un mal de crâne affreux le prit. Bien sûr, ce sont des humains, ça facilite les choses, mais le nombre d'ordre donné en si peu de temps était énorme. C'est pourquoi il ignora la jeune femme en se tenant la tête. Attrapant alors le dernier homme encore saint d'esprit qui ne semblait pas comprendre pourquoi tout ceux restant ne réagissaient plus.
Mène moi à la pharmacie ou je te descend.
Lâcha-t-il. Il n'avait pas utilisé son pouvoir pour donner d'ordre, juste une prise qui lui retourna le bras pour le faire se tordre de douleur et accepter. Une fois face à la petite boite de métal blanche dans une pièces non loin, le Démon n'hésita pas un seul instant avant de lui tirer dans le crâne et de vérifier s'il y avait ce qu'il cherchait. Allons, c'est la base... Quand même... Ouf. Le voilà en train de revenir avec de l'aspirine et s’affaler sur un des sièges tandis que la vie reprenait comme si de rien était dans le sous-marin, reprenant alors la direction de la base. Il resta alors comme ça, à prendre son médoc' pour espérer faire passer ce mal de crâne qui lui donnait l’impression que son esprit allait exploser, fermant les yeux pour le faire passer, ne les ouvrant qu'une fois arrivé à bon port. De ce petit hall, assez calme étrangement, où d'autre engin vide était « garés », les hommes arrivèrent devant eux pour affirmer qu'ils attendraient leur retour, comme le stipulait l'ordre. Maintenant. C'était à eux d'agir. Le capitaine était en coup déjà prêt, attendant tel un pantin qu'ils le suivent prêt à les guider jusqu'à leur cible. Enfin. Pour ça, faudrait que Wolfgang se lève. Et ce n'est qu'au bout de plusieurs seconde qu'il le fit. L'air de rien, ou pas.
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Re: Tears and Blood {Wolfgang} [NC-16 pour cause de violence] | Lun 19 Oct 2015, 19:26
Wolfgang se posa à côté d’elle et saisit l’arme de celui qu’elle venait de balancer à son attention. Elle avait conscience de jouer à un jeu très dangereux. La moindre erreur de leur part pourrait leur coûter la vie… ou du moins une souffrance très désagréable pour le démon, vu qu’il guérissait plus vite qu’il n’en fallait pour dire “soin”. Les méthodes de la kirin étaient expéditives. Elle ne laissait jamais aucun répit à ses adversaires, respectant à la lettre la règle “ne jamais sous-estimer son adversaire”, et elle se battait toujours avec détermination, sûre d’elle, mais prudente. Sa façon de faire pouvait en déranger plus d’un, mais elle s’en fichait. Elle faisait ce qui était nécessaire, point. Elle jeta un oeil à l’ange déchu. Elle ne s’était jamais senti aussi proche de sa vengeance ! Depuis qu’il avait fait irruption, elle avançait à pas de géant. Etait-ce les dieux qui l’avaient envoyé ? Poséidon ? Hum, non, c’était stupide. Mais elle n’allait pas laisser cette occasion lui glisser entre les doigts. Toutefois, elle sentit une hésitation la gagner. Et si son maître désapprouvait ses actes ? S’il la punissait pour agir de la sorte ? Elle secoua la tête en repensant à cette pauvre créature, victime de l’ignominie de l’Homme. Non, ce général qui l’avait emprisonnée était dangereux pour les êtres magiques, il devait être stoppé. Ainsi, plus qu’une simple vengeance, c’était aussi le devoir qui demandait l’exécution de cet humain. Elle redressa le menton, plus déterminée que jamais. Cette fois-ci, elle n’échouerait pas.
L’agitation qu’ils causaient attira un curieux. La mythologique l’entendit bien avant qu’il n’arrivât à la surface, pressé de fermer l’entrée de l’appareil à ces dangereux envahisseurs. Wolfgang l’en empêcha en bloquant l’ouverture avec son bras métallique, avant de se tourner vers elle et de lui recommander la prudence. Elle haussa un sourcil. Etait-ce bien lui qui lui conseillait de faire attention ? Mais plutôt que de faire du sarcasme, elle hocha sagement la tête. Ce n’était pas le moment de se renvoyer les conseils.
« Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais. »
Ceci dit, elle se sentait, comment dire, confuse de l’inquiétude soudaine du démon. Ou bien n’était-ce que des paroles jetées au hasard. Avec sa logique aléatoire -enfin sa non-logique serait plus réaliste- le démon chamboulait bon nombre de ses idées. Enfin… Elle assista à la mort de l’humain avec désinvolture. Elle ne bronchait pas devant ce genre de spectacle. La vue du sang avait cessé de l’embarrasser depuis bien longtemps. Elle regarda avec mépris le corps de l’homme s’écrouler, avant de tomber dans le sas. Même s’il n’exécutait que les ordres -ou suivait son propre instinct de survie- il n’avait qu’à pas se trouver là. Elle n’allait pas encombrer sa conscience de la mort de soldats. La kirin s’engagea dans le sous-marin à la suite du démon, se gardant de s’engager dans le combat, le temps de retrouver tout son aplomb. QUi plus est… Ses yeux firent le tour des lieux. L’idée d’avoir des tonnes de métal au-dessus de sa tête lui déplaisait. Elle était devenue claustrophobe depuis son emprisonnement. Mais elle ferait un effort pour supporter l’enfermement provisoire qu’elle s’imposait. Le démon soumit ensuite un humain à son étonnant pouvoir de manipulation.
« Impressionnant. » lui lança-t-elle en passant à côté. « C’est pratique comme capacité, et un atout essentiel en l’instant présent. Fais-moi penser à te remercier comme il se doit quand tout ceci sera terminé. »
Nayla n’en démordait pas. Il avait beau lui avoir assuré qu’il ne souhaitait rien en échange, elle se sentirait trop redevable. Elle avait besoin de sentir la balance à l’équilibre. Elle le suivit sans broncher, vérifiant au passage que ses “pantins” obéissaient bien aux ordres. Le premier qui ferait mine de résister, elle l’éliminerait. Elle eut tôt fait de s’exécuter lorsqu’un intrus surgit derrière elle. Attentive, elle avait entendu le bruit de ses pas sur le métal -ce qui s’apparentait pour elle à un éléphanteau maladroit martelant un sol de titane. Elle fit volte-face, repoussa l’arme qu’il pointait d’un puissant coup de poing-patte -elle avait revêtu sa forme hybride, plus pratique pour faire mal- et l’égorgea sans cérémonie avec ses griffes, d’un geste sec. Il était déjà mort lorsqu’il chuta. Elle fixa avec dédain le cadavre. Les humains se croyaient tout puissants et supérieurs aux autres, alors qu’ils étaient fait de sucre et n’étaient rien sans leurs armes et leurs machines. Pitoyable. Elle rejoint ensuite Wolfgang qui avait en sa possession une petite meute de marionnette, ainsi que le chef, visiblement. Il se tourna vers elle avant de chanceler, en proie semblait-il à un violent mal de crâne.
« N’en fais pas trop. » lui lança-t-elle, le visage impassible mais le regard expressif.
Oui elle venait de lui renvoyer ses propres paroles. Cependant c’était sincèrement pensé. Elle invoqua un peu d’eau pour retirer le sang qui perlait sur ses doigts. Puis elle accompagna son camarade jusqu’à l’infirmerie, surveillant le dernier homme maître de ses mouvements. Un seul faux pas et ses jours s’arrêtaient ici. Enfin, ce n’était qu’un court répit, il n’en réchapperait pas non plus. Mais ça il n’était pas obligé de le savoir. Il le découvrit un peu trop tard lorsque le démon se débarrassa de lui devant la section recherchée. La seule pensée qui traversa l’esprit de la kirin fut que Hadès devait se retrouver débordé en ce moment. Le démon s’affala sur un siège le temps que le comprimé fit effet. Nayla pencha la tête sur le côté, avant de s’approcher, enjambant le corps sans vie sans un regard pour lui.
« Tu as fait un travail incroyable. ça va aller ? Repose-toi un peu, le temps d’arriver dans leur repaire. »
Le trajet se déroula sans accroc, Wolfgang assis les yeux clos, Nayla debout à côté de lui, droite et digne dans sa robe blanche -maculée de sang, encore. Aucun ne bougeait, si bien qu'on aurait cru à une simple photographie, capturant l'instant présent pour l'immortaliser. Puis les humains se regroupèrent et Nayla baissa les yeux sur l'ange déchu. Celui-ci finit par se lever et lui adressa quelques mots. La kirin hocha la tête.
« Plus que jamais. Allons-y. »
Et cette fois-ci elle prit les devant en précisant au capitaine qui était leue cible. Elle sentait courir dans ses veines une onde électrisante. Excitation, impatience, satisfaction ? Elle ne saurait le dire. Bien évidemment, ce ne pouvait pas être si simple. Quelques hommes armés, qui devaient constituer la garde, se pointèrent alors qu'elle s'apprêtaient à pénétrer dans la base. Un lieutenant s'adressa à leur capitaine en anglais. Par prudence Nayla avait reprit forme humaine.
« Bonjour mon capitaine, content de vous revoir. Qui sont ces gens ? Il n'était pas prévu que vous rameniez des prisonniers. » « Je dois les conduire au général. » « Mais capitaine... »
L'officier l'ignora et ouvrit la porte, talonné par les deux "prisonniers". Cela ne plaisait guère à la kirin, mais elle se prêta au jeu. Moins ils en savaient et mieux c'était. Mais le lieutenant les rattrapa dans le couloir, ne cessant de demander des explications. Comme ses hommes n'étaient plus avec lui, certainement restés dans la salle des sous-marin, Nayla fit signe à Wolfgang de s'occuper de lui. Il lui tapait sur le système. Ils marchèrent encore de longues minutes dans ce couloir interminable, virant à gauche, puis à droite. Au bout de ce qui lui parut une éternité, le capitaine s'arrêta devant une porte. Nayla l'empêcha de toquer tout de suite et se tourna vers Wolfgang.
« Nous y sommes. Il vaut mieux que j'entre seule d'abord. Cet homme est fourbe, mais arrogant, et trop sûr de lui. Il ne s'attendra pas à te voir, mieux vaut garder cet atout. À mon signal, tu pourras entrer et le désarmer. J’essaierai de me placer face à la porte pour l'obliger à te tourner le dos. Annonce moi seule au général, ordonna-t-elle au soldat. »
Et c'est ce qu'il fit. Une voix sourde et rauque retentit derrière la porte, indiquant au capitaine d'entrer avec sa prisonnière. Un frisson lui parcourut l'échine. Tout son être était révulsé par cet homme, mais elle devait faire fis. Elle s'avança. Elle avait tant souhaité cet instant ! Et pourtant une partie d'elle le redoutait. Aussitôt qu'elle entra dans la pièce les yeux sombres du général se posèrent sur elle. Il ne feignit pas la surprise. Il ne pouvait pas s'attendre à ça. Puis un sourire perfide étira ses lèvres et il se leva de son bureau pour s'approcher.
« Tiens donc, le monstre des Océans, ça par exemple, pour une surprise ! Bon travail capitaine vous pouvez disposer, je m'occupe d'elle, dit-il la main sur son arme, pas fou. »
Le sous-fifre sortie de la pièce, docile. Il ne vivrait pas plus longtemps, car l'ordre de Wolfgang se terminer et il leur était inutile. À peine le soldat eut-il franchit le seuil que Nayla vira sur la gauche. Mais le général dégaina et la mit en joue.
« T-t-t-t. À ta place je resterais tranquille. »
Nayla se figea et planta ses yeux reptiliens dans ceux de son tortionnaire. La haine pulsait dans ses iris bleus. Prudente, elle fit quelques pas en arc de cercle, en position de défense. Elle devait absolument l'obliger à tourner le dos à la porte. Sans le quitter des yeux, sans ciller, elle se prépara à lancer un jet d'eau. Il ne devait pas soupçonner ce qu'elle comptait faire sans quoi il risquait de lui tirer dessus. Et sans eau à proximité elle ne pourrait pas se soigner. Une fois prête, elle projeta de l'eau à toute vitesse pour dévier son arme. Le coup partit mais la balle ricocha, manquant de peu sa cible. D'un puissant revers de la main, Nayla le désarma, et le flingue se retrouva écarté à plusieurs mètres. Mais il portait d'autres armes elle le savait, dont un couteau, c'est pourquoi elle lui sauta dessus. Mais il fut plus rapide. Il attrapa un étrange pistolet en forme de soufflet qui pendait à sa ceinture et appuya sur la gâchette. Aussitôt un nuage de fumée nocive s'en dégagea. Nayla se le prit en plein visage. Elle recula en suffoquant et se retrouva à genoux, le souffle rauque. Elle était très allergique au contenu, et il l'avait toujours gardé sur lui au cas-où. La tête baissée et la main sur la gorge, elle tentait de reprendre son souffle.
« Après tout ce temps nous retrouvons enfin, seul à seul.»
A cet instant, une onde de satisfaction la traversa. Cet imbécile ne voyait pas le piège se refermer sur lui. En se jetant sur lui elle l'avait fait reculer d'un peu plus d'un mètre, si bien qu'il se trouvait non loin de la porte. Nayla releva lentement la tête, les yeux rouges. Mais l'ombre d'un rictus mauvais déforma ses traits. C'était si inhabituel et si intense qu'elle jura le voir ciller avec hésitation.
« Qui te dis que je suis seule, misérable humain ? » persifla-t-elle, avant de hurler à l'attention de Wolfgang : « Maintenant ! »
Surpris, le général fit un geste brusque et l'aspergea à nouveau, la rendant inapte au combat pour un temps. Elle roula sur le côté, d'elle-même ou poussée par le soldat, elle ne saurait le dire. À présent tout reposait sur le démon qui l'accompagnait.
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
Coeurs : 84 Messages : 124 Couleurs : Wolfgang tente de parler en #BF3030 et Ghost l'encourage par télépathie en #9683EC J'ai traversé le portail depuis le : 26/04/2015 et on me connaît sous le nom de : Wolfgang Mon nom est : Wolfgang Uriel Demyx Enderstar. Il paraît que je ressemble à : Vincent Valentine de FF VII et à ce propos, j'aimerais remercier : Soraaa ♥
Re: Tears and Blood {Wolfgang} [NC-16 pour cause de violence] | Ven 30 Oct 2015, 22:10
Tears and Blood
Nayla & Wolfgang
Ainsi installé sur le siège dans le sous-marin, notre homme attendait. Eh bien simplement qu'ils puissent arriver déjà et puis que le médicament face effet parce qu'un mal de crâne c'est pas cool ok. Bon au moins ils étaient bien là et semblaient avoir un plan qui semblait tenir un peu la route, utiliser l'équipage pour atteindre la cible désigné le tout en attirant l'attention le moins possible, pas dur non ? Mouais, je pense que j'attendrais de voir qu'ils aient terminés avant de m'avancer quand même quand on voit les deux spécimens. En attendant, c'était le calme avant la tempête autant en profité. Alors qu'il avait les yeux clos pour attendre, il manqua de rouvrir les yeux lorsqu'elle parla de lui rendre la pareil. Pourquoi, se sentait-elle redevable à ce point ? Pis au pire c'est toujours bien d'être le gagnant d'une histoire, d'avoir l'autre comme on dit, mais cela ne semblait pas trop faire partit de ses habitudes. Il avait soufflé du nez, comme pour prouver qu'il l'avait entendu. Si elle voulait hein, mais fallait pas lui demander, surtout là tout de suite, il n'avait pas la tête à réfléchir, même si on pourrait se demander quand il avait la tête à le faire... En attendant il comptait en effet se reposer pour être en meilleur forme une fois sur place. Trajet qu'il ne vit d'ailleurs pas passé tant il somnolait presque durant ce dernier. Ce n''est qu'une fois les premières portes passés qu'il sortit de sa torpeur prêt alors à en découvre et elle aussi. Un simple regard et quelques mots suffisait les voilà debout et sortit.
Maintenant dans le grand hall qui servait de port pour les machines du genre, notre homme laissa son regard glisser sur l'environnement clos et entièrement fait de métal et de roches avant de fixer les nouveaux arrivant qui devaient certainement se demander qui.. ils étaient. Reste à prouver que son hypnose marche bien... Et fort heureusement oui. Les voilà maintenant prisonniers devant être conduit au général, eh bien c'est parfait, faut avouer qu'il ne pensait pas que ce serait aussi simple que ça, ils sont vraiment idiot quand ils s'y mette. En tout cas, non sans afficher un sourire en coin léger, il suivit sans dire mot son pantin qui les guidaient alors dans le dédale de couloir tous aussi glauque les uns que les autres tellement c'est fermé au monde extérieur. Il n'est pas claustrophobe, mais faut avouer que c'était loin d'être agréable. Rah, mais c'est qu'il est pot de colle lui. Qu'il arrête de poser des questions. Son regard pourpre se posa alors sur le jeune homme en train de harceler son capitaines de question, un intelligent parmi la troupe hein, c'est bête c'est ce qui allait lui coûter la vie. D'un mouvement aussi vif qu'imprévisible, il attrapa ce dernier par col pour le tirer en arrière. Il chuta alors littéralement sur le coup de la surprise, avant de lui donner un coup violent, ou plutôt disons, de lui écraser la gorge avec sa chaussure. Lui broyant toute possibilité de respirer et mieux encore, perçant alors les voies sanguines les plus importantes pour le corps. La mort fût brève et silencieuse et presque propre. Il n'eut qu'à se baisser pour ramasser le cadavre et le mettre dans le premier casier avec un peu de place ouvert, comme ça, nul trace laissé derrière eux. Avant de reprendre sa marche silencieuse derrière la jeune femme.
Bientôt les voilà devant la dite porte. Faut avouer que sur le coup, notre homme semblait bien désinvolte, mais à partir de là, il n'avait prévu aucun plan et s'en remettait donc à la Kirin, qui semblait en revanche avoir une idée derrière la tête. Hm.. ? Haussant les sourcils, il hocha la tête. Comme elle voulait après tout c'était sa vengeance à elle et s'il y a bien une chose que Wolfgang peut comprendre c'est l'envie de tuer quelqu'un par pur acte de vengeance et donc vouloir mettre tout les atouts de son côté mais aussi tant qu'à faire pouvoir le faire soit-même. Il n'aurait guère apprécier qu'on lui vole sa proie lors de son évasion même si le contexte était tout autre. Il haussa les épaule et se décala donc pour ne pas être vu depuis la porte.
Comme tu veux, je reste là.
Au moins, il n'était pas contrariant sur le coup. Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser sous ses airs de gars un peu flemmard ou mou, il était du genre plutôt efficace sur le terrain, il n'était pas ancien Yakuza pour rien. Et donc il attendit qu'elle rentre. Se contentant d'intercepter le pantin qui sortait et qui était en train de revenir à lui par la même occasion. Il n'aura pas le temps de se réveiller. Puisqu'il finit sa vie étranglé derrière la porte, la main l'empêchant de produit tout bruit suspect et surtout parce qu'il voulait écouter la conversation, zut quoi. C'est comme si on te coupais le son pendant que tu regardes la télé c'est chiant, pire quand quand on a que le son ! Des bruits. Des paroles. Visiblement ça avait déjà bougé à l’intérieur et pas qu'un peu. Elle ne parlait pas elle devait préparer son coup, tandis que lui était arrogant le genre d'homme qu'il avait parfaitement imaginé. Le genre d'humain misérable qu'il a toujours eut plaisir de tuer... Un sourire carnassier apparut sur ses traits. Et le signal tomba. Il ouvrit la porte sans poser de question pour attraper la forme masculine qui lui faisait dos. Son bras de métal vint alors directement se passer autours de son cou pour le tirer en arrière et effectuer ainsi une pression, son autre bras lui servant alors à maintenir cette position le plus serré possible pour qu'il ne puisse pas s'en défaire. Malgré le sourire carnassier qui semblait l'animer, son regard se baissa vers la demoiselle qui s'était roulée en boule, comme si elle s'était prise quelque chose. Il souffla alors à l'oreille de cet homme en train de résister.
J'ose espérer pour toi qu'elle se relever d'ici trente secondes pour te tuer ou tu sera tellement abîmé qu'elle ne sera même plus capable de te reconnaître visuellement...
Sa prise se resserra, hélas, il n'était pas si débile et si inerte que ça. Voyant certainement que forcer ne mènerait à rien le voilà qu'il sort un couteau pour le planter dans ce bras encombrant. La lame s'enfonça alors dans le cuir entre les articulation du coude pour se planter. Un clong se fit cependant entendre. La lame arrêta net sa progression incapable de percer la plaque de métal qui se trouvait juste en dessous. Pas de chance. Fixant ce couteau planté, le démon haussa les sourcils. Avant de finalement bouger pour l'attraper par la gorge le soulever. Après quelques secondes à le voir suffoquer. Il le lança à travers la pièce, se retrouvant alors sonné derrière son bureau après avoir fait tombé une étagère en prime. D'un geste il bloqua la porte, histoire qu'on ne puisse les déranger ou les entendre, fixant toujours d'un regard en biais Nayla, il préféré s'occuper de cet homme. Ce serait bête qu'il prévienne tous le monde et ruine tout non ? De toute façon il était aussi d'humeur à s'occuper de lui. A peine relevé que le revoilà à l'assaut. Au corps à corps sans arme, Wolfgang était indéniablement supérieur et cela se voyait, à la façon dont il avait de jouer avec lui, le frapper, le secouer, le blesser mais ne jamais le tuer et surtout. Le garder parfaitement conscient. Un sourire en coin, tandis qu'il lui tordait le bras, la tête plaqué contre le bureau, le nez brisé.
Tu vois. T'es pressé qu'elle vienne s'occuper de toi hein. Je ne sais pas si ce serait mieux mais bon.
Lui empoignant les cheveux histoire d'en remettre une couche, il lui fit fixer la demoiselle. Cela n'avait pas duré bien longtemps, juste le temps qu'il crache une fois de plus toute sa haine et douleur sur les humains. En oubliant presque qu'il était en territoire ennemis. Cependant cet enflure avait visiblement trop de fierté, puisqu'il n'avait pas hésité à dire que malgré sa mort, les monstre comme eux seraient tout de même exterminé... Oh.
Nayla. Quelqu'un t'attends.
Avait-il dit. Sans bouger d'un pouce. Heureusement qu'il n'avait pas perdu la tête au point de le tuer tient.
Coeurs : 119 Messages : 401 Couleurs : #00CCCB J'ai traversé le portail depuis le : 16/07/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama/Etilya. Mon nom est : Nayla. Actuellement je suis : en profonde introspection. Il paraît que je ressemble à : création d'omocha-san/weiss schnee de RWTB et à ce propos, j'aimerais remercier : Dimée ♥♥♥.
Re: Tears and Blood {Wolfgang} [NC-16 pour cause de violence] | Dim 08 Nov 2015, 17:53
Nayla luttait pour respirer. Sa sensibilité respiratoire représentait sa plus grande faiblesse. C’était ainsi que son geôlier la maîtrisait, car même sous sa forme bestiale, la kirin ne pouvait échapper aux effets de son allergie et se retrouvait souvent forcée de reprendre forme humaine. Et un tel traitement n’avait fait qu’amplifier sa réaction aux produits nocifs contenus dans l’arme de son ennemi. Elle n’avait pas été contrainte à en respirer depuis environ un an maintenant. Elle aurait presque pu oublier à quel point ça la faisait souffrir. Les yeux larmoyants, elle parvint à lever la tête pour garder en visuel le combat qui se déroulait entre Wolfgang et l’humain. Enfin combat… Désarmé, le militaire ne faisait pas le poids. Nayla prit une nouvelle inspiration. Ses bronches et sa trachée la brûlaient toujours, mais elle l’effet s’amenuisait. Elle put rapidement se redresser et se remettre sur ses pieds. Ses yeux bleus se portèrent sur le responsable de son tourment. Il paierait. Il paierait pour tout le mal qu’il avait fait. Il paierait pour lui avoir volé dix ans de sa vie. Pour l’avoir torturée. Pour toutes les souffrances tant physiques que psychiques qu’il lui avait infligé. Pour toutes les vies qu’il avait prises. Il paierait pour tous les humains qui commettaient comme lui des atrocités. Elle ne pouvait pas s’en prendre à eux, hors d’atteinte, alors il subirait son courroux.
Les mots que prononça le démon à l’instant même où elle se relevait captèrent son attention. Elle posa sur lui son regard si lourd du poids des âges. Avant de détourner les yeux. Elle ne savait pas pourquoi elle y prêtait tant d’attention, ni pourquoi elle n’avait pu sur l’instant le garder en visuel. ça la mettait… mal à l’aise. Du moins elle l’interprétait ainsi. Du mouvement attira son attention du coin de l’oeil. Mais pourquoi restait-elle plantée là alors qu’il se battait contre leur ennemi commun ? Ennemi qui planta son couteau dans le bras de son adversaire. Oh… elle en aurait presque ris, si elle n’était pas si sérieuse de nature. Car ce n’était pas le “bon” bras qu’il avait choisi… Nayla avala sa salive avec difficulté et grimaça. Ces sensations ne lui avaient pas manqué. Hélas pour l’humain, Nayla était une âme loyale. Elle avait le principe de fraternité et de solidarité encrée quelque part en elle lorsqu’il s’agissait de se battre aux côtés d’un partenaire. Et lorsque c’était le cas, elle n’appréciait pas vraiment les dégâts infligés aux dits partenaires. Telle la rage du berserker, cela ne faisait qu’attiser sa volonté de vaincre. Ses traits se durcirent. Elle était complètement indifférente à l’état dans lequel le démon avait plongé l’humain. Il l’avait mérité. Et ce n’était pas la vue de son sang qui la répugnait, mais ce qu’elle lisait dans ses yeux. Le militaire, forcé par l’ange déchu de la fixer dans les yeux, afficha un rictus sur son visage et laissa échapper un rire mauvais.
« Vous pouvez me tuer, mais ça n’empêchera pas notre organisation de traquer et éliminer les monstres comme vous. »
Etait-il suicidaire ou complètement stupide ? Il y avait des ennemis sur qui la provocation pouvait rendre service. Mais Nayla n’en faisait pas parti. La colère ne lui faisait jamais commettre d’erreur. En revanche, elle alimentait sa détermination. Celle de tuer. Les pupilles de Nayla mutèrent en deux fentes noires verticales. Ce serait sa dernière erreur. Elle leva les bras. Deux torrents jaillirent, l’un à chaque membre, et se propulsèrent vers l’humain pour le submerger. Et tandis qu’il retenait sa respiration pour ne pas se noyer, elle s’avança. A chaque pas une nouvelle, une nouvelle scène remontait sa mémoire. Le jour où il avait torturé un dauphin pour la faire parler. Et où elle avait dû l’achever de ses propres mains pour lui épargner d’autres souffrances. Et puis, ces nombreuses fois où, allongée sur une table, des soldats s’étaient montrés trop présomptueux et trop confiants. Oh, oui, ils avaient essayé de la prendre. Ils s’étaient laissé tromper par son apparence fragile et dominer par leur pitoyable instinct de mâle, et chacun d’eux l’avait fatalement payé. L’un d’eux avait même fini émasculé. La plupart étaient morts. A chaque pas un souvenir remontait. Et chaque souvenir venait alimenter sa haine et son mépris. Si bien qu’ils en étaient presque palpable lorsqu’elle ne fut plus qu’à quelques dizaines de centimètres de lui. D’une pensée, elle rappela sa création vers elle. Sous forme d’un serpent furieux, l’eau rejoignit sa maîtresse. Celle-ci toisa l’humain.
« Alors je vous tuerai jusqu’au dernier. Ce n’est pas ça qui va me retenir. Et tu sembles oublier, humain, que je suis loin d’être seule à vous combattre. Nous sommes une multitude à accomplir la volonté de Poséidon. »
Le militaire haussa un sourcil. L’assurance de la kirin était telle qu’il doutait qu’elle mentît. Alors quoi, elle était folle ? C’était un monstre après tout. Il tenta néanmoins d’en apprendre davantage.
« Et c’est quoi Poséidon ? Votre petite organisation de monstres ? Avec un nom de dieu marin, comme c’est original. Si tu crois que ça nous impressionne… »
Le rictus de mépris de la jeune femme d’apparence le coupa net dans son élan. Elle avait un tel aplomb que même pour lui, soldat aguerri et surentraîné, c’était difficile de rester serein. La kirin émit un petit bruit de bouche désapprobateur.
« Ton ignorance est pitoyable. Pourquoi les humains cherchent-ils toujours des sous-entendus là où il n’y en a pas ? Poséidon est ce qu’il est. Un dieu. Et je suis l’une de ceux qui empêchent les gens comme toi de ruiner ce monde en son nom. Ta mort ne stoppera peut-être pas toutes la misère du monde, mais si vous continuez, le courroux des dieux ne trouvera plus de limite. »
Cette fois-ci il était convaincu qu’elle avait perdu la raison. Et pourtant elle tenait un discours parfaitement sensé, c’était le plus déstabilisant. Nayla pencha la tête sur le côté, détaillant avec force chaque parcelle de l’âme du militaire qu’elle pouvait apercevoir à travers son regard. Son regard lui donnait l’impression d’être tranché en fines lamelles. Il y distinguait une lueur dérangeante. Elle désigna le démon qui l’immobilisait.
« Je ne sais pas si je préfère le laisser s’occuper un peu plus de toi avant de te voir et t’entendre agoniser dans d’atroce souffrance. Lui non plus ne porte pas les humains dans son coeur. Et il y a de quoi… »
Elle rapprocha sa tête de son visage. Même sous forme hybride elle était impressionnante, avec ces cornes qui encadraient son visage, et surtout ces yeux reptiliens qui scrutaient l’âme des gens.
« Pour chaque vie que vous prendrez ou détruirez, deux autres surgiront pour les venger. »
Et sur son ordre, l’eau revint à la charge, emprisonnant l’humain dans son étreinte, le privant de souffle, tentant de forcer ses barrières pour pénétrer dans son corps. Elle le regarda lutter pendant presque une minute, avant de rappeler son pouvoir. L’humain cracha de l’eau et chercha son souffle. Elle ne cilla même pas. Il releva la tête et lui offrit un sourire mauvais, qui soulignait que lui aussi avait un grain de folie. Il marmonna quelque chose à propos de torture et de satisfaction, mais elle prit sur elle pour ne pas l’écouter.
« Ce que vous infligerez aux innocents, nous vous le rendrons en double. »
Elle le prit à la gorge et commença à enfoncer ses griffes acérées dans sa peau. Un filet de sang glissa sur le cou de l’humain, mais il ne perdit pas pour autant son air provocateur. Nayla pinça les lèvres et les muscles de son visage se tendirent un peu plus. Elle lui arracherait ce sourire. Elle l’entendrait hurler de douleur. Elle voulait qu’il souffrît comme elle avait souffert. Qu’il endurât mille tourments comme ses victimes. Mais il continuait de se moquer d’elle. Sa rage s’amplifia encore, atteignant des sommets jusque-là inconnus. Comme elle le haïssait ! S’ils n’étaient pas dans une pièce aussi petite, elle se serait transformée et l’aurait malmené autant de fois que nécessaire entre ses crocs. Il voulait jouer avec ses nerfs ? Soit.
« Tu peux bien sourire tant que tu veux, ce n’est pas ça qui te sauvera. Tu vas souffrir, comme j’ai souffert ! » « Je t’ai matée une fois. Même si ton copain est là, je peux bien le refaire. J’en ai les moyens. »
Il ricana, la défiant du regard. Elle poussa un cri de rage et sa main vola pour le défigurer, laissant de profondes entailles sur la partie droite de son visage. Le sang l’aveuglait, elle voyait qu’il souffrait, mais il la défiait toujours. Mais elle savait comment changer ça. Elle pouvait elle aussi se montrer fourbe et sans pitié. Même si le toucher la répugnait, elle le ferait. Elle attrapa son entre-jambe entre ses griffes. Les traits de l’humain se figèrent. Elle serra. Il luttait. Elle perça sa chaire. Un laissa échapper un grognement. Mais elle ne voulait pas tout de suite le tuer, non. Elle avait une autre idée… D’une force insoupçonnée pour son gabarit, elle l'agrippa par le col et le projeta contre le mur, forçant le démon à le lâcher. Puis, sans le quitter des yeux, elle s’adressa à son camarade.
« Je te laisse avec Wolfgang pendant quelques minutes. Nous verrons bien si tu seras toujours aussi souriant. »
Elle voulait le voir souffrir. L’entendre souffrir. Peut importait les moyens. Et pourtant, il y avait une part d’elle-même, tout au fond, qui se révoltait. Qui n’aimait pas ce spectacle. Qui se souvenait des jours où elle pouvait se montrer plus clémente. Même si elle tentait de l’ignorer, au final, son propre comportement lui inspirait presque du dégoût.
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
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Re: Tears and Blood {Wolfgang} [NC-16 pour cause de violence] | Lun 09 Nov 2015, 23:17
Tears and Blood
Nayla & Wolfgang
Wolfgang était-il un fervent défenseur de Poséidon ? Pas vraiment. A vrai dire il ne pensait pas trop aux Dieux, il avait brièvement croisé la route d'Hadès lors de sa mort, et savait donc que c'était à lui qu'il devait sa deuxième vie. C'est tout. Il n'était pas particulièrement attentif à la religion, à leur désir. Il s'en fichait bien. De toute façon il n'était qu'un mortel, qu'un homme, un grain de sable dans l'existence des Dieux, du coup il menait sa petite vie dans son coin. Mais si Nayla voulait mettre ça sur le compte d'une bonne action pour un Dieu quelconque, si elle voulait, après tout, elle était l'origine de leur expédition, pourtant il aurait d'avantage placé ça sur le compte d'une vengeance personnel plutôt que sur une bonne action pour le compte d'une Divinité. Il n'en fit cependant rien, restant presque étrangement silencieux, se contentant alors de maintenir la victime du jour en place, son air semblait des plus détaché, comme si les menaces de Nayla étaient normales, comme si l'homme n'était pas particulièrement arrogant et donc agaçant. Pourtant il l'était, Wolfgang était certainement moins patient et d'avantage du genre à se laisser entraîner, si son boureau avait tenu le même discours, il lui aurait fait comprendre ce qu'est le mot silence à sa façon. Mais c'était à elle de décider. Elle qui malgré ses airs de filles fragiles en apparence possédait une nature bien plus.. reptilienne. Capable de faire froid dans le dos aux hommes les plus téméraire. Certainement que c'était compréhensible, en partant du principe que beaucoup d'être vivants ont peur de la mort. Lorsqu'on vous regarde avec ses yeux à vous tuer sur place tellement ils sont perçant et mauvais. Mais visiblement, malgré la non-volonté certainement présente de ne pas mourir, il avait assez de cran ou de folie pour l'ouvrir. Peut-être se disait-il que si elle perdait son calme il mourrait plus vite, emportant alors avec lui une victoire et peut-être avec lui le goût amer d'une vengeance ne s'étant pas déroulée comme prévu.
Pourtant elle tenait bon, enfin à quelques détail près, puisque l'homme se retrouva alors presque noyé par une flot guidé par la demoiselle. Le démon dans tout ça ? Il restait là. À regarder, sous ses airs impassible on aurait presque pût discerner un sourire en coin, comme si le doux hurlement de quelqu'un en train de souffrir -ou le non hurlement dans le cas présent, mais plus quelqu'un se débattant pour vivre- était quelque chose des plus agréable. Et faut avouer que lui. Il ressentait la même euphorie passagère que lorsqu'il avait pût enfouir son bras dans la poitrine de son bourreau pour lui arracher le cœur, quand bien même il n'était là que pour maintenir la victime et éviter tous pas de travers. Ce serait bête de provoquer sa mort trop rapidement certainement. Lorsque cette pourriture pencha la tête en avant épuisé par le manque de souffle et cherchant à le reprendre, Wolfgang, lui tira alors à nouveau le visage par les cheveux pour qu'il regarde le visage de son bourreau. Les rôles étaient inversé, il était le pauvre être sans défense et elle, la terrifiante créature. Une bête à cornes munis de griffes et de crocs et un démon, on pourrait presque dire que c'est l'enfer qui vient le chercher.. non ?
Soufflant alors du nez à sa réaction encore bien vive pour un homme en si mauvaise posture, les mains de Wolfgang le lâcher automatiquement lorsqu'elle eut tôt fait de le défigurer puis de l'envoyer voler contre le mur. Comme quoi, comme pour tout, il faut pas se fier aux apparences hein... Elle avait perdu son calme. Offrirait-elle une fois de plus un spectacle des plus sanguinolent ? Hm. Apparemment non. Alors qu'il semblait accoudé un peu dans le vide en la regardant faire, l'ange déchu haussa les sourcils à l'appel de son prénom. Comme si soudainement il avait quelque chose à dire. Ah, plutôt à faire on va dire. Il devait s'occuper de lui ? Oh.
Un pas, deux pas, et le voilà à nouveau à côté de Nayla dont il s'était écarté lorsqu'il avait perdu la prise sur leur cible. Il se donna alors le droit d'affleurer sa chevelure du bout des doigt pour souffler.
Oh. A ton service mademoiselle.
Il avait dit ça sur un ton assez peu naturel, en même temps il suffisait de le regarder pour voir qu'il affichait un sourire en coin. Et que son regard démontrait qu'il avait déjà des idées. Comme si la torture était un acte tellement rapide pour y réfléchir et trouver les bonnes idées comme on dit. D'un geste ferme, et violent, il lui attrapa une fois de plus la tignasse de son bras de métal, pouvant alors ignorer tous les potentiels coups qu'il pouvait lui donner dessus. Au pire, il allait se faire mal tout seul, l'insultant, lui ordonnant de reculé. Qu'il n'était qu'une sale créature comme elle...
Dégage monstre ! Retournez en enfer c'est bien là votre seule place, l'Homme n'a pas besoin de vous. Que penses tu me faire ? Je suis déjà préparé à tout.
Le visage déformé par un mélange d’orgueil, de peur et de douleur, il tentait tête. Wolfgang s’accroupit alors. Refermant la prise de ses doigts sur sa tignasse pour lui coller violemment la tête sur le mur et le maintenir en place, sa main libre effleura alors doucement son visage mutilé. Ce dernier avait toujours ce sourire agaçant, malgré la douleur qui le rendait moins « beau ».
L'enfer. On va s'y retrouver t'en fais pas. Elle possède des valeurs. Mais toi et moi. Non. Ça tombe bien, on est fait pour s'entendre non ?
Il soufflait ses paroles doucement... Comme si c'était un aveu, ou un secret, ou alors un fait peut-être. Il attrapa alors le couteau jusqu'alors resté planté entre les plaques de métal pour doucement effleurer sa peau, souriant en coin. Sa lame s'enfonça dans la chaire. C'est alors qu'il dessina de façon presque parfaite un ovale autours de la bouche de ce dernier enfonçant la lame assez loin pour y chercher la peau, mais pas assez pour risquer de l'entailler de façon trop profonde et le tuer ou autre. Il se retrouva alors devant un homme hurlant et se tenant le visage, la chaire à vif.
Regarde. C'est le magnifique sourire que tu affichais. Qu'en penses tu ?
Lui retirant les mains de devant le visage pour le forcer à regarder ce beau de peau qu'il avait arraché de sa bouche. Un éclat sanglant brillait dans le regard de l'ancien ange. Tandis qu'il se remit juste à côté de lui pour lui tapoter la tête.
Hey. Tu restes avec nous mon grand. C'est pas finit pour toi.
D'ailleurs, histoire de l'aider à mieux se porter, il n'avait pas hésiter à se servir de la vestes de monsieur pour servir de compresse de fortune, le tout en.. trouvant une bouteille bien sûr d'alcool dans son bureau pour lui en appliquer. Ne surtout pas le remercier, c'était avec grand plaisir qu'il lui désinfectait la plaie.
Que disais-tu déjà... ? Ah. La mater je crois. Tu le peux ? Vraiment ? Vraiment ?
Avait-il dit en plantant alors soudainement sa lame dans la main droite de l'homme sur le sol, il hurla à nouveau.
Fils de pute, tu vas... Vas...
Il ne pût finir sa phrase. La douleur et la difficulté à se faire comprendre l'emporta, il ne pût que remettre le tissus submergé par une douleur immense tend au visage qu'à la main. Wolfgang afficha alors un air presque désintéressé.
Tu sais... C'est à cause des gens comme toi que finalement des gens comme moi existe. C'est à cause de vous. Parce que vous faites des choses. D'horribles choses. Et tu vois. Ce genre de chose, ça me donne envie de te faire bouffer tes tripes. Ça me donne envie de... De t'étriper. T'égorger. Parce que vous vous en prenez à des êtres pour leur différences. Parce vous avez peur. Parce que vous êtes orgueilleux. Parce que vous êtes stupides. J'ai envie de voir ton sang redécorer cette pièce...
Il parlait rapidement, doucement, mais de façon difficilement audible à moins d'être attentif, comme s'il se perdait dans son propre discours. Comme si la part de folie de Wolfgang se réveillait, cette part qui avait été créer suite à ses années d'enfermement et de perte d'identité à son enfance. Il coupait un doigt à chaque phrase, ou presque. Et certainement ne s'arrêterait-il pas là. Peut-être... était-il temps que Nayla l'arrête, il ne la voyait plus, il ne voyait que le rouge qui collait à ses doigts, ce rouge qu'il voulait voir d'avantage. Il fallait l'arrêter, ou il allait réellement lui arracher les tripes. Son regard pourpre était emplis d'une haine pure et sanglante, mais aussi d'une folie provoqué par une blessure qui ne s'est jamais refermé, aussi visible et ineffaçable que l'était son bras. Cette folie qui l'avait habité pour s'enfuir de cet enfer, qui l'avait fait alors tout détruire sans le moindre scrupule. Et Nayla, était la source de lumière, la clarté, et la pureté dans cet endroit. Malgré la haine qui l'habitait, et malgré le sang qui la colorait. Il fallait qu'il s'arrête. C'était à elle de finir.