Paris ville de beauté ! Et ma main dans ta figure est de beauté aussi ? [pv : Ezequiel]

Pourquoi devait-il retourner là ? Non vraiment. Autant le monde des humains n'était pas un camp de vacances à ses yeux, mais en plus la France c'était pire. Il y avait vécu les pire années. Du moins, si on retire les quelques années avec son frère et sa nouvelle famille. Mais sinon, un hôpital, quel joie youpi... Mais bon, son affilié lui avait conseillé d'aller voir ça par lui même. Au fond, notre ancien ange déchu n'avait pas grand espoir non plus, mais on va dire que sur le principe cela ne lui coûtait rien de s'y rendre lui même. Ainsi donc, le voilà à Paris. Ah ! La belle capitale hein ! Il n'en garde pas beaucoup de souvenir, cela devait remonter à il y a quoi, allez une dizaine d'année la dernière fois qu'il y a mit les pieds, il vivait encore avec ses parents et son frère. Et bizarrement, sa mémoire était assez bonne pour tout de même se souvenir du quartier dans lequel ils habitaient. Plus qu'à s'y rendre ? Bon, épreuve numéro un. Cette histoire de portail. Le démon s'était rendu dans la bois pour tenter de le faire apparaître, il avait déjà fait quelques essais, mais faut avouer que ce n'était pas trop son truc, aller sur Terre était bien le cadet de ses soucis et donc il n'y avait pas prêter plus d'attention que ça. Après avoir shooté dans trois pierre par énervement devant les moqueries de son affilié. Ce dernier pût enfin faire apparaître le passage pour se rendre dans ce monde peuplé de ces êtres... Ignobles. Bon ok, c'est faire une généralité, mais il n'y allait clairement pas dans l'optique de s'y faire des amis. Mais bon. Après un geste de la main pour saluer son compagnon qui ne pouvait l'accompagner en raison de sa discrétion frôlant la nullité, rien qu'avec sa taille en fait. Le voilà dans une petite ruelle Parisienne. Pouah, cela lui semblait moins sale la dernière fois qu'il était venu. Ou alors il était juste dans un meilleur coin ou alors il avait perdu l'habitude allez savoir.

Sortant de cet endroit qui était en fait un coin idéal pour les poubelle visiblement, il pût se rendre compte que le retour sur Terre était plutôt brutal. Wow. L'île semble être un paradis en fait à côté, c'est plus propre et bien plus beau à son sens. Et puis voir tous ces gens le mettait en rogne un peu. Mais bon allez calme... Tiens ! S'il prenait un croissant ! Oui c'est bon les croissants ! Et voilà ! Au moins, il ne fait plus la gueule, bien qu'il ait du fracasser le nez du boulanger pour l'avoir parce que Monsieur n'avait bien sûr pas d'euros. Ben quoi ? Je doute qu'il prenne son argent et puis au pire il n'avait qu'à lui donner. Le pire, c'est qu'il faisait presque mignon le brun comme ça, avec son repas en bouche. Cachant alors son bras assez peu discret dans son dos, il se planta devant le plan du métro. Bon heu alors... C'était où déjà. Après quelques minutes de réflexion, le voilà en train de descendre. Bon alors... Il devait prendre le rer sur cette ligne-là... Dans ce sens. Attendant sur le quai, le monde présent faillie lui faire perdre sa petite bonne humeur passante. Mais bon, allez souffle un coup, t'as un croissant tout va bien Wolf ! Comme quoi faut pas grand chose dans la vie ! Droit comme un i, parmi tous ces gens qui puent la joie de vivre -ou pas-. Les minutes défilèrent, les trains devant arriver étaient supprimés au fur et à mesure si bien que les gens étaient tous en train de s'agglutiner sur le quai, tout en râlant. Mais rien ne semblait l'atteindre. Du moins. Jusqu'à ce qu'il n'ait plus cette viennoiserie pour lui occuper l'esprit. Cinq minutes, Dix minutes, trente minutes. Ok. Là. Ça va plus du tout ! Wolfgang serra le poing, et dire qu'il ne pouvait pas s'y rendre en volant, du moins il n'avait pas vraiment envie d'attirer l'attention sur lui, qu'ils sont idiots ces humains... Respirant fortement pour garder le plus possible le calme, le pauvre sentait en lui la colère monter et l’irrépressible envie de frapper quelqu'un comme ça d'un coup. Un passant pressé qui lui marche sur le pied, ce fût visiblement le signe comme quoi il avait le droit de craquer. Et quand monsieur craque, il ne fait pas les choses à moitié.

Oh. Nan mais. J'rêve où tu viens de m'écraser le pied ?

Lâcha-t-il froidement.  Seul son regard avait bougé pour regardé l'homme qui se retourna, visiblement, lui aussi n'était pas ravi.

Ouais et ? Tu vas mourir ? S'cusez v'là ça ira ? Pas besoin de m'agresser comme ça, moi aussi les grèves ça me fout en rogne !

Ah. Parce qu'il se retournait pour repartir vraiment ? Nan. Pas envie. Son poing droit vola tout sol pour aller dire bonjour à la joue du type, provoquant alors de l'agitation autours de lui. Non mais rien à faire, ça y est, il était fâché, d'un coup, dire qu'il était de bonne humeur y a pas trente minutes.  Mais là, il avait juste envie de tuer quelqu'un d'un coup. C'est pourquoi lorsqu'il eut de nouvelles protestations et qu'on voulu lui rendre la monnaie de sa pièce. Le brun l'évita, habitués aux combats, c'était pas ça qui allait le toucher hein. Pour le pousser d'un geste sec dans la foule qui s'agitait. On essayait de les séparer, ça hurlait, ça insultait, bref, c'était la tentions.

Le prochain qui me touche passe sous les rails.

Son regard sanglant voulait tout dire, d'ailleurs l'homme qui voulait le retenir eut un mouvement de recul en le regardant. Il en profita pour dégager d'un geste ce qui se présentait sur son passage, à commencé par ce type qui voulu lui barrer la route. Certainement insatisfait que cela se finisse ainsi. Mais en fait, il avait décrété qu'il était déjà lassé de lui, il l'avait limite oublié. C'est pourquoi il repoussa tout simplement. Le malheureux chuta alors la tête la première contre un mur. Perdant connaissance. Mort, ou soucis cérébral, faut avouer que c'était pas son affaire, par contre le hurlement derrière lui si. Disparaissant plus loin dans la foule, il semblait tenter de se calmer. Bon, de un ce foutu train vient pas, de deux les gens sont chiants, trois s'il tuait tout ce monde c'était grave ou pas ? Il fit crisser son bras gauche presque nerveusement. Abîmant alors le mur à ses côtés, il aurait pût sortir, ouais il aurait pût... Wolfgang soupira d'agacement.

P'tain. Je sais pas comment ils font. Ça donne envie de jeter les gens sous les trains ces histoires.

Ben quoi ? Qui n'a jamais rêvé de balancer quelqu'un sous les rails pour se calmer les nerfs parce que son train ne vient pas ? Si ? Même pas un enfant qui pleure ? Si.. vous savez les trucs bruyants là ? Bon ok je me tais. De quoi le rendre tarés tous ces humains, cela le rendant particulièrement changeant mais aussi irritable...

Trop d'humains, dans cet endroit y a trop d'humain. En plus c'est moche, ça pue, y a du bruit, des gens. Bref, trop de truc qui font tout pour pourrir la vie de notre homme, frappant alors sur ses nerfs de façon régulière. C'était quoi le but du jeu, voir combien de temps il allait rester calme ? S'il y a bien une chose qui pouvait le retenir, c'est la non-envie de se faire éventuellement attraper par les forces de l'ordre ou tirer dessus, non pas que des balles lui poserait un problème, après tout notre homme est du genre à survivre à un crash d'avion hein, mais c'est jamais agréable et puis... Bon, là tout de suite il se disait qu'il avait assez affaire avec les humains par le passé. Mais dans ce cas, était-ce une bonne idée de fracasser sans faire exprès le pauvre homme contre le mur ? Oh. C'est un accident hein, si cet idiot n'avait pas eut pour idée de se mettre sur sa route, les choses n'en seraient pas arrivés là, mais pour l'instant, personne ne venait le voir, le pauvre tentait d'échapper à ce surplus de personne, évitant alors de se laisser aller. Pourquoi tant de violence ? Ne pouvait-il pas donc envoyer chier les gens ? Avec son air, bien des humains ne tiendraient pas tête face à lui, il a un peu une tête à faire peur, une tête de démon. C'est à se demander s'il a vraiment été un ange un jour dans sa vie, mais oui, avant d'avoir été destitué de son titre hein, puis de devenir démon, en bref, il n'était pas fait pour cette race. Mais ça, les hommes ne le savaient pas et faut avouer qu'il avait un mauvais souvenir de la cohabitation pouvoirs surnaturels et homme, mais rien n'était moins certain. Tant dans sa façon de jouer avec les doigts, les agitants nerveusement comme pour faire passer des envies soudaines, trop impulsif, et il devait faire l'effort de retenir ce bras dur.

Un truc, faut quelque chose pour lui détourner l'esprit, le sortir de ses pensées, quelque chose qui ne lui donnera pas des envies de meurtre, quelque chose qui le sortirait de sa colère et de ses plaintes vocales. Ah tiens. Un autre type bizarre. Quelqu'un étant d'accord avec lui, oh, alors lui aussi voulait jeter les gens sous les trains, un bon passe-temps à partager peut-être. Aussi rapidement qu'elle était monté, sa tentions tomba, le rendant alors plus mou, mais surtout moins sur les nerfs, ce qui ne l'empêchait pas de regarder de haut en bas ce drôle de type avec la cigarette qui était visiblement accompagné d'un animal de compagnie pour le moins... Original. Une mygale. Sympa, au moins, cela peut éviter des contacts inutiles en fait. D'ailleurs sa façon de parler, et de dire les chose lui fit avoir un sourire en coin, et souffler du nez par amusement. C'est vrai, des trains pour jeter les gens dessous ce serait bien, tout comme cette comparaison à des rats. Il n'était pas du coin et étrangement, Wolfgang était persuadé qu'il était tout comme lui, un être surnaturel. Il ne savait pas quoi, mais c'était une certitude. Ou alors ce serait un humain fascinant, mais cela gâcherait tellement tout. Un rire court et rauque s'échappa de sa gorge tandis qu'il fixait le quai.

Sympa l'araignée. Des trains ce serait bien pour le faire, après on peut toujours... Innover.

Oui, c'est naturel de dire ça à des inconnus, à commencer par parler de l'araignée hein. En même temps il semblait avoir le même genre de délire que lui hein. D'ailleurs, on pouvait remarquer au ton qu'il employait que notre ange déchu était devenu beaucoup plus sympathique du moins, il donnait moins l'impression de vouloir manger la première personne en face de lui. C'est pourquoi il en profita pour se changer les idées et lui poser une question qu'il trouvait certainement intéressante. Eh bien quoi ? Faut bien apprendre à connaître les gens hein, enfin surtout lui, un gars bizarre, c'est cool les gars bizarre, ça lui ferait passer le temps et la colère certainement.

Chouette comparaison. Tu viens d'où et tu fais quoi parmi les rats ?

… Oui c'est normal de poser les question cash comme ça sans même éventuellement se présenter. Peut-être avait-il oublier de le faire, faut dire qu'il avait plus penser à la question qu'il voulait lui poser qu'à ça le pauvre. Mais là, c'est bon, il pouvait rester dans cet état d'esprit et... Et merde. Pourquoi on le bouscule pour passer plus vite maintenant ? On bouscule pas les gens. Où du moins on ne le bouscule pas lui, les autres on s'en fiche comme qui dirait, surtout si c'est un humain qui fait ça. Un peu de respect pour les créatures supérieurs oh... D'un geste vif, mais avec une tête qui donnait l'impression qu'il n'en avait rien à faire, son bras gauche attrapa la personne par la peau du cou pour l'empêcher de partir, la retourner et la soulever par le coup. C'est cool, c'est encore moins fatiguant avec ce bras là, comme quoi, on peut trouver des avantages à cette mécanique. Bien qu'au final ce ne soit pas particulièrement discret, une bonne femme trouva d'ailleurs l'intelligence de ne rien dire en le voyant pour s’éclipser chercher la sécurité, tandis que le bougre se débattait pour récupérer la liberté et de l'air, frappant alors ce bras en vain, puisqu'il se heurtait à des plaques de métal dorés.

Ça y est. De nouveau de mauvaise humeur. J'en fais quoi. Tu l'veux ? ...Tu peux m'appeler Wolfgang.

Oui, merci c'est bien de se présenter, même si on va dire que c'est parfaitement pas naturelle comme façon de se présenter. Depuis quand on tant les gens comme ça, comme si c'était des objets qu'on s'échange, des cartes pokemons peut-être ? Moui. Quoiqu'il en soit, visiblement fallait pas les déranger ces deux-là, mais je crois que cette station de métro allait se souvenir de leur passage et des gens ici présents aussi. Mais après tout... Quand on déteste les humains, pourquoi se priver.. ?

Quoi de mieux que de rencontrer un type bizarre dans les transports en commun hein ? Bon, vous me diriez, qu'on en voit plein et tellement des différents que s'en est presque normal. Mais je pense que croiser deux démons de mauvais poils, c'est vraiment pas un truc ordinaire, ni très bon signe pour les êtres autours d'eux. Voilà que ça parlait de jeter des gens sur les rails maintenant, si ce n'est pas charmant, même si l'absence de train était visiblement plutôt embêtant pour rendre cette action aussi.. percutante qu'elle devrait l'être. Sans mauvais jeux de mots. Mais visiblement, il était en présence de quelqu'un ayant un peu d'imagination, ou assez peu de bon sens pour s'amuser à chercher des moyens différents de pourrir la vie des gens qui au final étaient tout simplement dans le même cas qu'eux, pire encore, c'était peut-être régulier pour eux. Mais rien à faire, des retards non-justifiés, c'est trop ennuyeux. Et agaçant surtout, Wolfgang n'avait aucune idée de si c'était propre à eux, ou si c'était tout simplement à s'en taper la tête violemment contre les murs. C'est tout con pourtant. Mais en tout cas, il n'a guère souvenir d'avoir ce genre de problème sur Sanctuary, faut dire que là-bas, tu peux sortir avec tes ailes et te balader comme tu veux, personne ne dira rien parce que c'est parfaitement normal... Si aussi on ne les prenait pas pour des bêtes de foires ou des monstres pour si peu, leurs temps passés sur Terre serait tellement plus simple. Mais je crois que c'est trop demandé. Ainsi donc, fallait passer le temps. Et faire une nouvelle connaissance pouvait être une occupation comme une autre. Ainsi donc, c'était le dénommé Ezequiel qui était un grand adepte des feux de joie dans les lieux public, et là pour une raison des plus sympathique que la visite d'un cimetière. D'ailleurs, cette raison lui fit avoir une phrase particulièrement mal placé en tête. Et qui dit phrase en tête, dit phrase qui va forcément franchir la barrière de ses lèvres.

Au moins, ton mort ne va pas partir parce que tu es en retard. … Enfin. Moi remarque je sais pas trop. Techniquement je veux savoir si mes vieux sont toujours dans le coin, mais j'suis presque certain que j'y trouverait rien, ce qui rend cette perte de temps encore plus con.

Ouais c'est ça, répond donc à la question au lieux de dire n'importe quoi. C'est vrai que si ses parents n'habitaient en effet plus dans cet appartement, cela voudrait dire qu'il est venu jusque ici pour rien, et qu'accessoirement il se serait tapé une grève de transports pour des prunes aussi. De quoi mettre de bien bonne humeur encore tient. Mais bon, il était là, autant le faire, il n'aurait plus à venir chercher ça la prochaine fois, c'était ça d'avoir des parents qui bougeaient, et qui en plus laissaient leurs enfants derrière eux pour ne plus donner de nouvelle hein. Mais l'heure n'était pas à remuer le passé. Un humain eut le culot de le bousculer sans même lui adresser le moindre regard. Certainement à cran lui aussi, ce qui lui valu d'être porté à bout de bras par un bras métallique, marquant alors forcément sa nuque comme si une poigne griffue le prenait. Proposant alors ce type en guise de cadeau, comme si c'était une carte Pokemon a échanger. Son compagnon du moment, non sans avoir un signe admiratif sur son bras. Ah oui, dans le monde des humains, il évitait de le sortir c'est vrai, il n'avait pas réfléchit... Mais bon, cela lui permettait d'avoir une prise particulièrement puissante sur ce pauvre homme en train de se débattre. Se retrouvant en prime avec une énorme mygale lui courant sur le corps. De quoi coller un frisson à ceux qui en ont la phobie tient. Chose assez peu appréciable, d'autant plus lorsque la morsure vint, le faisant alors brailler et râler encore plus fort, frappant sur ce bras qui provoquait un bruit de métal à chaque fois qu'il donnait un coup. En vain, ce n'était pas ça qui allait le faire lâcher, d'ailleurs, notre Ange Déchu eut même le loisir d'avoir presque un fou rire en le voyant faire, faut l'avouer, cette bestiole était du genre sympa. Il ajouta à l'adresse d'Ezequiel.

Vraiment très sympa, et intelligente qui plus est... Ce bras est un cadeau de la part de ses cher humains, je trouve que l'utiliser contre eux est une bonne reconnaissance.

Il ne précisait jamais ce qu'il lui était arrivé. Juste que ce bras était devenu ainsi voilà tout. Son apparence donne l'impression qu'il est entièrement faux, après pour ce qui est de la vérité... La foule se recula alors de ses deux individus étranges. Seuls cinq personnes en sortirent pour leurs faire face. L'un armé d'un... Eh bien talky-walky. Prêt à demander à ce que les forces de l'ordre soit prévenu. Eh bien, il ne leur avait fallut pas beaucoup de temps pour faire du remue-ménage et encore, ils n'avaient rien fait pour l'instant encore. Soupirant. De sa main libre, il l'approcha de la bête velue, non sans juste murmurer une parole, comme pour eh bien.. Prévenir quoi. Il était du genre je-m’en-foutiste, mais ne comptait pas balancer le mec et la bestiole ensemble quoi faut pas abuser. Au pire il avait la main ganté... Mais en tout cas, ce pauvre humain hurlant de douleur finit son vol sur ces gêneur.

Eh bien quoi ? Vous allez faire quoi maintenant ?

Lâchât-il à l'attention des employés. Avant de remarquer l'arrivé d'un train, qui bien sûr, pour le malheurs de beaucoup était sans arrêt. Attention détournée qui lui valu un poing dans la figure avant d'être entravé du moins on tentait de l'entraver. Un simple mouvement lui permit de repousser le corps de l'homme contre le train en marche et donc accessoirement s'éclater littéralement contre, projetant une éclaboussure de sang. Fixant ses vêtements, notre homme ne fût pas plus dérangé que ça, du moins, c'était l'avantage d'être habillé en rouge foncé. Mais il tourna la tête vers son acolyte.

Oops. Désolé, sont pas solides.

Facile à dire quand on peut se régénérer. D'ailleurs, n'était-ce pas un coup de fil à la police qu'on tentait de faire tout en leur barrant le passage ? Ah. C'était stupide comme histoire, mais savoir que ce sont des humains, lui permettait d'avoir une lueur sanglante dans son regard qui l'était déjà au naturel...

Quoi de mieux que de faire des rencontre par hasard sympa dans le métro ? Ben, faire des rencontre par hasard ailleurs que dans le métro peut-être. Sérieux. Sont à chier ses transports, on va plus vite en volant, mais ça, il ne pouvait même pas se le permettre. Mais bon, relativisons. Ouais c'est ça. On respire un coup, on se calme et on balance ce type contre un train en marche. Pardon ? Ah oui. Les stupides humains, semblables à des misérables égouts comme l'avait si finement fait remarqué son compagnon du moment, bien qu'ayant remarqué l'éclair de génie qui avait dût à moitié les traverser quand ils avaient fabriqué ce mécanique. Mouais, enfin ils auraient pût se passer d'avoir ce genre d'idée tout court, mais tant qu'à faire autant profiter de ce bras et des capacités qu'ils lui offrait hein. Et donc l'utiliser pour lancer des pauvres humains s'éclater la tête c'était mieux oui. Cependant même dans son élan de violence subite, notre homme avait eut la délicatesse et la pensée de retirer l'affilié qui courait depuis tout à l'heure sur sa pauvre victime. C'est ainsi qu'il eut alors le privilège de connaître son nom. Oui on va appeler ça privilège ok ? Hamlet. Pourquoi pas, c'est original, de qui avoir envie de faire un remix de « être ou ne pas être » avec ça mais bon. Laissons cette pensée totalement hors sujet de côté pour l'instant. Voilà qui était fâcheux. Maintenant, non seulement le quai et bon nombres de personnes étaient couvert de sang et d'on ne sait trop quoi sous forme de bouillit qui composerait alors le corps d'un être humain. S'excusant tout de même au passage hein, des fois que ce serait gênant de se retrouver couvert ainsi de cette texture. Même si au fond, notre homme s'en fichait bien. Heureusement qu'il était tombé sur quelqu'un d'aussi je m'en foutiste que lui tient. Cela facilitait les choses. Il haussa donc les épaules. Cela lui évitait d'ouvrir la bouche pour répondre un simple « ok. » pour signaler qu'il avait bien pris en compte ce qu'il avait dit.

Arrêter le prochain train ? En voilà une idée. Restant quelques instant planté là. Comme s'il avait oublié pendant quelques instant ce qu'il faisait il y a deux secondes. Notre brun hocha la tête et eut alors un léger ricanement. Ouais. D'un seul coup il trouvait ça drôle allez savoir. Il n'était pas capable de garder le même air de blasé jusqu'au bout, avoir la même expression et ressentit pendant plusieurs minutes était presque au dessus de ses forces il faut croire. Donc finalement, il était amusé. Et trouvait même ça une bonne sortie au final, c'est dire le changement radical d'idée.

Pourquoi pas. C'est amusant, de toute façon, ce n'est pas comme s'il pouvait y faire quelque chose.

Ouais, étrangement, son ton n'était plus si neutre, ou morne, comme vous voulez quoi. Il était réellement amusé, intéressé par quelque chose. En l’occurrence l'idée qu'on veuille leur opposer une résistance. Leur faire du mal. Bref l'idée qu'ils veuillent à nouveau tenter de lui prouver leur supériorité en vain. Même en braquant des armes à feu sur eux. Comme si cela allait le faire changer d'avis. Non. Les faire changer d'avis même. Les deux. C'est pourquoi même si on les pointait et menaçait. Il ne pouvait s'empêcher de doucement rire tout en s'approchant d'eux. Ce qui eut pour réflexe de les faire tirer. L'arrêtant net alors dans sa « crise » du moment. Il fixa alors l'impact de la balle sur son corps. Le bruit avait fait fuir la plupart des civils, seuls des agents de la sécurités et de la police étaient présent.

Aie.

Lâcha-t-il enfin avec toute la conviction du monde. Tandis que la balle ressortit de la plaie qui se refermer pour tomber sur le sol. Une insulte, une comparaison à un monstre. Il n'eut qu'à faire quelques pas pour prendre un de ses humains en guise de bouclier humain contre l'impact de ses balles. La tête tourné vers Ezequiel il demanda alors étrangement, comme si de rien était. Lui et son art à poser les questions quand il ne faut pas hein. Mais comment lui en vouloir.

Au fait. T'es quoi au juste ? Genre, t'as du démon, mais pas que, mais je ne peux pas le deviner.

Démon c'est facile. On peut facilement se reconnaître, certaines races sont également reconnaissable. Mais alors là il calait. C'était quoi aussi cette manie à croiser des mythologiques aussi ? Il tourna la tête vers les rails juste à leur côté. N'est-ce pas un train qu'il entendait ? Ce serait pas un mal de le prendre oui. Surtout que Ezequiel était également la cible de ses arme. Deux taré abattu dans les transports en commun à Paris, voilà certainement le titre aux informations qu'ils voudraient voir. Hélas pour eux je crains que les deux tarés ne soit plus dur à abattre qu'ils ne pouvaient l'imaginer tient. Il prit alors la peine d'attraper l'homme le plus proche de lui pour le lâcher sur les rails. Rails qui allaient bientôt laisser passer un nouveau trains ans arrêt. Et de dire, comme s'il racontait une mauvaise blague. S'en était une remarque.

La présence de personnes sur les voies nous oblige à arrêter le train.

Nouveau sourire en coin, non ceci n'est pas du tout une pique aux nombre de fois où ils sortaient ce genre de chose. Avec un peu de chance il allait se faire écrabouiller, au pire ils auraient qu'à lui régler son compte... Décidément, faut savoir mon pauvre Wolfgang, t'es agacé ou alors amusé? Ben.. le pire c'est que c'est les deux. Impossible de se décider. Il oscillait entre les deux sentiments l'air de rien. Comme à son habitude en fait. Bref, il voulait savoir. Allait-il répliquer ? Arrêter le train ? Comme il voulait. Au pire, il n'aura qu'à tendre le bras pour essayer de s'accrocher dessus, encore un sans arrêt hein. L'art de se foutre des voyageurs aussi hein... Sinon, les ailes c'est fait pour être utilisées ma foie !

Je crois, qu'ils devraient apprendre à faire les choses simplement. A moins que ce ne soit pas le but actuellement. Oui non peut-être pas. C'était bien connu, Wolfgang ne fait jamais les choses simplement, les idées vont et viennent dans son esprit dans un bordel sans nom, sans trop savoir dans quel ordre se ranger, provoquant alors chez lui des réactions indécises, parfois surprenantes. Mais malgré le manque de logique qu'il pouvait avoir dans ses faits et gestes, je pense qu'on pouvait comprendre sa réaction actuelle. Excessive certes, mais après tout qui n'a jamais été énervé autant par ses problèmes de transports hein ? Après, ajoutons à cela qu'il s'agit là de deux démons de mauvais poil et c'est bon, pas besoin de chercher plus loin hein. Saupoudrez le tout d'un peu de haine contre les humains et laissez mijoter comme qui dirait ! Se prendre des balles ? Bof, qu'importe, notre homme était très solide. La preuve hein. Comme avait souligné son compagnon du jour, c'était un pouvoir très pratique. Oh oui. Excellent même, il était très efficace, tellement que les humains avaient tenté de le lui prendre pour se le garder. La bonne blague tient. Bien décidé à laisser ce pauvre type se faire écraser par le train qui était à l'approche. Il observa en silence la réaction du démon qui était, selon ses dires, mélanger à autre chose. Mais incapable de définir quoi. Il n'avait pas assez d'expérience en matière de créature magique pour pouvoir se vanter de tout connaître et tout reconnaître. Et malgré la patte griffue qui avait fait son apparition. Notre homme dût avoir quelque secondes de réflexions. Pour essayer de rassembler dans son esprit ce qu'il avait déjà pût voir ou entendre et déduire. Alors voyons. Un animal normal ? Il serait un peu étonnant de voir un oiseau avec de telles griffes. Non. En fait. Il pensait d'avantage à quelque chose de plus extraordinaire. Moins classique. Un espèce de griffon. Comment il s'appelait déjà le truc avec ses pattes d'aigle dans Harry Potter ? Ouais on voit les références, mais que voulez-vous, on se fait sa culture comme on peut. Il avait droit a des films durant son séjour à l'hôpital et heureusement, cela l'aurait certainement rendu encore plus fou sinon...

Bref. Hippogriffe. Voilà le nom de la bébête qu'il pensait. D'ailleurs face à ça, notre homme lâcha certainement la réaction la plus expressive du monde un « Oh. », avec un haussement de sourcils. Prouvant son étonnement. Ben quoi ? Si si il l'était vraiment hein. Il était même curieux. Se demandant presque qu'est-ce que cela pouvait faire de pouvoir se transformer en une créature ainsi. Mais l'heure n'était pas aux questions mais à l'action. Je dois rappeler qu'on les menaçait avec des armes quand même. Et qu'un train était en approche. Eh bien... Oh. Il avait un pouvoir semblable au sien de ce qu'il en voyait, mais c'était par la voix. Car étonnamment, le conducteur s'exécuta quand il lui ordonna l'arrêt. Il le fit même tellement rapidement que le train s'arrêta trop loin. Pour leurs plus grand malheurs. Mais le bonheur de ce type qui avait certainement eut le frousse de sa vie sur les rails. Pff. Haussant les épaules et le laissant faire son « braquage » de train et prise d'otage et tout le tralala. Notre homme sauta alors devant cet asticot en train de gémir pour l'attraper par le col et le regarder dans les yeux. Ce pouvoir est pratique, mais il est d'autant plus simple d'utilisation sur les simples d'esprits. Je vous laisse imaginer que les humains sont des cibles relativement faciles pour lui.

Tu vas rester bien sagement ici. Tu es très bien là. Quoiqu'il arrive. Tu ne bouge pas d'accord ?

Il avait soufflé ça. Doucement, comme si c'était un ordre des plus normal à donner. D'ailleurs, il hocha la tête pour démontrer son accord. Affichant un sourire presque niais, son regard s'étant alors légèrement changé. Comme s'il n'était plus maître de rien. Eh non, il n'est plus maître de son esprit. Ainsi, il se remit à sa place bien sagement, attendant. Tandis que notre homme remonta, ignorant les éventuelles balles ou tentatives d'approche qu'on lui faisait. Pour jeter un regard dans le train. Une bande de jeunes en otages. Sourire en coin, il fit signe à son collègue. Comme si soudainement c'étaient juste deux potes en sortit...

J'vais aller voir le conducteur.

Et aussitôt dit, aussitôt fait. Il fracassa la fenêtre du côté de la cabine pour rentrer. L'air parfaitement détendu. Tapotant alors le tableau de bord avec son bras mécanique. Il lâcha alors.

Bon t'attends quoi pour démarrer ? De l'aide peut-être ?

Tremblant, et secouant la tête rapidement en guide de négation, il remis rapidement son train en marche. Ne sachant trop ce qu'il devait faire ou pas, mais en tout cas, le voilà partit. Soufflant. Et passant par la porte intérieur pour rejoindre le premier wagon. Il poussa la du pied un gars pour qu'il lui cède sa place. Visiblement même être en sous nombre ne semblaient pas les déranger. En même temps, que pouvaient-ils contre eux... Appuyé d'un air nonchalant il souffla, comme s'il était blasé de quelque chose.

On va avoir un comité d’accueil dès la prochaine station certainement. Si ce n'est pas un arrêt direct du train. Décidément j'espère que tu n'es pas pressé.

Fit-il tout en s'époussetant. Et du coup, retirant les quelques balles qui restaient coincés dans le tissus de son manteau après être sortis. Hein ? Oh, j'ai oublié de préciser que bien sûr, le type à qui il avait donné l'ordre, il n'en restait rien. Il n'avait pas le droit de demander à quelqu'un de se tuer. C'était hors de ses capacités. Mais, demander à quelqu'un de sans faire exprès faciliter sa mort... Cela peut arriver... Surtout sur eux. Ces. Choses. En train de gémir, ou de pleurer dans ce wagon. Effrayés par les deux individus. Je me demande bien pourquoi...