Un amoureux est un homme qui se met à quatre pattes en croyant n'être qu'à genoux. [Pv : Euros ♥]

« Un amoureux est un homme qui se met à quatre pattes en croyant n'être qu'à genoux. »

L'amour te rend bête. Mais ça te fais un certain charme ~

Si Athéna devait vous citer quelque chose de particulièrement agréable, cette dernière vous dirait certainement le calme et le silence. Étrangement, cela ne lui arrivait pas toujours. Il suffisait qu'elle soit en la compagnie d'un autre Dieu et étrangement ce dernier était forcément plus agité que notre femme. Ce qui dans un sens n'était pas non plus bien difficile en fait... Athéna est réputée pour être capable de tout faire et tout accepter avec un calme Olympien, à quelques détails et exception près hein. Mais vous aurez saisit la chose quoi. Et le plus drôle là-dedans était certainement que les membres de sa grande -très grande- famille avec qui elle avait le plus de lien et qu'elle s'entendait le mieux, n'étaient pas forcément les plus calme. Prenez par exemple Artémis. Les deux femmes sont tellement semblables qu'on pourrait se dire qu'il n'y a pas mieux que l'un ou l'autre pour se comprendre mutuellement. Aimer le calme, les activités dans le silence et à vouloir rester vierge et donc refuser tout contact trop poussé. Mais voilà. Bien qu'elle ne se déteste pas -en fait Athéna ne déteste profondément personne bien que son demi-frère Arès l'agace particulièrement-, elles ne s'entendaient pas plus que ça. Sans plus. Comme elle faisait avec tous le monde. On l'apprécie juste. Sans plus. Mais aussi comment voulez-vous tenir une discutions ou une activités intéressante avec deux femmes un peu impassible à tout ? Il faut bien quelqu'un pour les secouer les pauvres. Alors voilà, quand Athéna était avec Aphrodite, elle pouvait se lâcher, ou alors se faire traîner avec cette dernière. Et se laissait faire juste parce que c'était elle. Ou alors Euros. Faut avouer. Ce fils d'Eole qui commence pourtant à être une famille qu'elle côtoie de suite beaucoup moins en raison de l'absence d'appartements leur était dédié au Mont Olympe. Faut avouer qu'elle ne songeait pas forcément à rendre visite à l'étage plus bas. Et très franchement quand on a une famille aussi nombreuse on a tendance à oublier de rendre visite et donc... On se croise souvent par hasard. Et pourtant, ce n'était pas le cas du fils d'Eole. Pas du tout. Troisième de sa fratrie, ce dernier était en fait celui avec lequel elle avait le plus de lien. Certainement son côté bibliophile devait aider ? Certainement. C'est toujours mignon de voir un petit rouquin à la longue chevelure à vouloir prendre des livres dont il ne comprend même pas le sens. Faut l'avouer. Peut-être comme une grande sœur. Ou alors tout simplement une tante comme elle l'était à l'origine. Elle lui prêtait et lui apprenait des trucs. Parfois se moquait. Et il tentait de lui rendre avec son petit caractère de cochon comme elle disait. C'est mignon...

Mais voilà. Qui dit avoir un neveu au caractère de cochon, cela signifie que cela ne va pas s'arranger avec le temps hein. Pas du tout même. Il n'était même pas rare de voir ce dernier défier notre femme sur un test de connaissance. Ou alors de vouloir lui poser des question en faisant genre qu'il ne demandait rien du tout hein. Lui pas savoir quelque chose ? Quelle idée... Ou parfois il tendait tellement le bâton pour se faire battre comme Arès, que notre femme du genre tellement honnête ne pouvait s'empêcher de le prendre et de le taper avec. Mais leur relation n'est en rien semblable à celle de son demi-frère. L'affection y est bien plus présente hein. Quand même... Le pauvre. Ce serait une bien mauvaise idée de sa part en fait... Pourtant il ne se gênait pas pour déranger notre belle blonde. Eh bien oui. Parce qu'à peine eut-elle commencé à ouvrir son livre que voilà un mot plié dedans. Ok. Bien joué, il avait sût venir jusque ici et déduire qu'elle ouvrirait cet ouvrage. Bravo... Soupirant. La Déesse de la Sagesse déplia le bout de papier. C'était écrit en Grec Ancien. Et... De façon plutôt étrange. Des mélanges de langues ? Des codes ? La bonne blague... Souriant en coin. Il lui fallut une dizaine de minutes pour comprendre qu'il était bêtement écrit qu'il était certain qu'elle ne le retrouvait pas. Et que si elle le faisait pas avant la fin de l'après-midi elle serait moins forte que lui. Que faire ? Laisser ce mot qu'il avait dût beaucoup y réfléchir avant de savoir comment le coder ? Ou alors venir ? Parce que pour être franc. Elle n'était pas bête. Et je crois que le rouquin oubliait un léger détail. Athéna savait parfaitement où le trouver. Regardant son affilié, la belle semblait le questionner du regard. Il lui répondit à sa façon.

« Hm. D'accord, ça fera une sortie. Cela fait un moment que je n'ai pas croisé Euros... Soit soit. Fit elle en se levant. On y va Hollow.»

Tendant la main vers son affilié. Cette dernier vient se poser avec grâce sur son bras. Avant de voir les deux se transformer en papillons de feus et disparaître pour se disperser. Où aller ? Voyons c'est facile. Si on part du principe qu'il n'avait pas plus réfléchit que ça il était à un lieux habituel. Et l'amour le rendait quelque peu... Benêt parfois. Où passait donc son esprit de réflexion ! C'est pourquoi elle se retrouva sur Terre. En Grèce. Fort heureusement en pleine nature, évitant alors d’apparaître comme par magie par une nuée de papillon de feu devant les humains. Avant de faire quelques pas pour trouver une tête de roux qui comme toujours était en train de regarder au loin sa belle, sans vraiment trop savoir comment s'y prendre. Au moins, il était obstiné, depuis le temps qu'il s'accrochait à cette femme, il n'en voulait pas une autre. On pouvait au moins lui reconnaître ce fait. Finalement. Elle lâcha l'air sûre d'elle et en même temps. Il y avait de quoi. Comptant d'ailleurs éventuellement le surprendre.. ? A voir. En tout cas elle ne se gêna par pour lui faire une tape sur le derrière de la tête. Comme elle le ferait à un enfant qui a fait une bêtise.

« Quand on code son message on fait mieux que ça. Ou alors on ne se met pas à un endroit si évident. La prochaine fois envoie moi une invitation ce sera plus simple... Euros.~ »

Sourire en coin. Eh bien quoi ? Elle ne disait que la vérité à son sens. Il devait la connaître à force, elle était réputée pour dire tout ce qui lui passait par la tête. Tel quel. En attendant son affilié semblait plutôt content de voir celui du jeune rouquin, entre oiseaux hein. Mais franchement Barbapapa... C'est quoi ce nom ? Certes cela lui va bien, mais bonjour la crédibilité de la Divinité. Enfin bon. En espérant que sa belle ne les remarque pas. Le pauvre, il se ferait encore plus mal voir qu'il ne l'est déjà. En tout cas. Elle attendait une réaction ? Un truc du genre oui. Bras croisés, calme et sereine. Fidèle à elle-même quoi.

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L'amour te rend bête. Mais ça te fais un certain charme ~

Pourquoi était-elle venue ? C'est vrai quoi ? Elle aurait pût se contenter de rester tranquillement chez elle et continuer sa journée comme si de rien était. De lui mettre un vent -ahah humour de merde pour un Dieu du vent /sort/-. De l'ignorer tout simplement. Le pauvre petit. Il se serait senti mal aimé. Et puis bon, ce serait mentir que de dire que notre Déesse n'avait pas du temps à tuer en la compagnie d'un de ces Neveux -on va dire c'est trop compliqué les liens familiaux j'arrive plus à suivre!- préférés ! Il était parfois terriblement bête. Faut l'avouer. Et notre Déesse ne se gênait pas pour lui faire remarquer. Mais qu'est-ce qui le rendait attachant dans un sens ? Sa bêtise. Oui. Il avait une bêtise intelligente on va dire, il essayait toujours d'apprendre de ses erreurs, de ne pas se faire avoir la fois suivante de la même façon, il réfléchit, contrairement à un certain frère. En même temps Euros était un peu comme la Déesse, un mordu du savoir et des livres avant toute choses, préférant user de son cerveau que de la violence. Même si on est tous d'accord pour dire qu'il n'est pas préférable de provoquer un Dieu. Sans oublier que la belle était aussi la Déesse de la Guerre, souvent appréciée pour ses victoires, alors bon. Je crois que cela veut en dire long sur ce qu'elle est. Une femme forte, indépendante, réussissant tout ce qu'elle entreprenant, à l'intelligence hors-norme. De quoi agacer oui. Trop de qualité dans une même entité. Elle avait des défauts certes. Mais des qualités pas des moindres. Et ces derniers pouvaient aisément prendre le pas sur les défauts, les masquants alors. La rendant quasiment parfait et atteignable. Elle n'est pas la fierté du Roi des Dieux pour rien hein. Elle en est fier. Mais ne s'en vante pas plus que cela. Ce n'est pas pareil. Eh bien il en allait de même avec sa gentillesse. Elle n'était pas méchante, on va même dire qu'elle était une femme plutôt bienveillante dans l'ensemble des situations, mais elle était également froide et pas réputée pour être la personne la plus amusante qui soit à côtoyer. Pourtant. Sa gentillesse pouvait la rendre agréable. Il suffisait de s’accommoder un peu à son caractère. Et si Aphodite, la Déesse de l'Amour, la fille portant le cliché de la fille capricieuse exprès était capable de le faire. Alors tous le monde ? Euros devait certainement en être capable oui. Il la connaissait depuis longtemps faut dire.

C'est pourquoi elle avait daigner ce déplacer. Parce qu'après tout, pourquoi refuser l'appel à l'aide d'un membre de sa famille en quête de son savoir ? -oui elle voyait les choses comme ça ahah- et de plus un qu'elle apprécie. Une petite sortie ne lui ferait pas de mal. De plus cela faisait longtemps qu'elle n'était pas venue sur Terre, l'avancement de cette dernière la fascinait toujours autant, et faut avouer qu'elle était toujours contente d'y descendre. Même si actuellement elle se trouvait loin de toute civilisation. Pourquoi d'ailleurs ? Eh bien peut-être parce que son cher Neveu était là ? Comme toujours. Il était évident qu'il serait là où il pourrait admirer de loin sa belle sans se faire repérer. En silence. Tel un stalkeur ou si on veut voir ça de façon plus romantique, un pauvre homme totalement épris. Et c'est ce qu'il était. Le sourire en coin légèrement moqueur de la femme blonde voulait en dire long sur ce qu'elle pensait. Euros était selon elle la preuve qu'elle n'était pas faite pour l'amour. Elle est la Déesse de la Sagesse, un puit de savoir, une fille capable d'avoir la tête sur les épaules et d'être impartiale en toute situation. Et l'amour, aussi beau sois ce sentiment, il rendait bête. Terriblement. On pensait plus qu'à la personne, on agit de façon idiote devant cette dernière. Réduisant ainsi nos capacités de réflexions et de correctement réagir. Et si on a le malheurs de se prendre un refus, cela peut pousser la tête à se renfermer sur elle-même, l'empêchant alors de fonctionner pendant un certain temps. Non rien à faire. Ce n'était pas pour elle. Indigne de ce qu'elle était, et de toute façon, elle n'éprouvait aucun manque à ce fait. Et voilà. Euros. La bibliophile numéro deux des Dieux était tombés dans les filets de l'amour. Et la preuve dans ses dires. Bon. Au moins. Ce petit était du genre polis. C'était évident. Voir même assez rare chez les Divinités quand on y pense. Vrai qu'il y a une hiérarchie mais au final, tous le monde est parents de tous le monde ahah... -Au passage c'est fou, mais je suis obligée de débattre et de parler comme si tout avait une Stratégie et une logique avec Athéna.-

Affirmant qu'il était plus original de lui donner un code qu'une invitation. Bien que cette idée était un peu stupide, voir naïve de sa part de penser lui résister de la sorte. La déesse haussa les épaules, son sourire s'étant légèrement adoucit. Comme pour approuver d'une certaine façon. Au moins. Il avait des passe-temps intelligent, et à son goût c'est sûr. Mais son intellect fit une chute libre lorsqu'il demanda si le lieux pour le retrouver était si évident que ça. Mais mon pauvre... Attrapant son épaule pour le tirer à la hauteur de son visage mi-moqueuse, mi-je t'informe gracieusement d'une chose de la vie.

« L'amour rend bel et bien le cerveau moins performant... Bien sûr. Où voulais-tu être ? Cela fait des années que tu cours après la même femme à espérer recevoir son amour. A te consoler en l'observant de loin. Mais. Si je dois te reconnaître une chose mon cher Neveu, c'est ta persévérance et ta fidélité.»

Vrai que dans un sens. C'est comme s'il était avec elle. Enfin. Comme s'il lui était fidèle et toujours éperdument amoureux d'elle, même en sachant qu'elle ne voulait pas de cet amour. C'est certainement aussi beau que bête. Et oui. Athéna ne pouvait s'empêcher de trouver ça bête. Mais ne voulant pas rendre ce pauvret encore plus malheureux qu'il ne l'est déjà. Cependant elle ne pût s'empêcher d'ajouter tout en lui dérobant d'un geste gracieux et raide son éventail pour ben.. s'éventer ? C'est un peu con dit comme ça mais que voulez-vous qu'elle fasse ? Le frapper ? Ce serait inutile... Pas besoin d'éventail pour ça.~

« De plus quel cliché. Une femme se doit d'être frêle et sans défense. Dois-je te rappeler le second statut que je dérobe à mon frère aux yeux des mortels ? Une vrai femme se doit d'être forte et délicate à la fois.»

En somme. Une main de fer dans un gant de velours. C'est exactement ce qu'elle était. Bien que parfois le fer soit un peu plus présent. Mais dans un sens c'est stupide de chercher quelqu'un qu'il vaut mieux laisser tranquille. Se penchant légèrement pour regarder le spectacle qui l’absorbait tant que ça avant son arrivé. Elle soupira. Il pouvait réellement rester des heures à la regarder ? Qu'attendait-il au juste ? Quelle change réellement d’avis ? Et de plus pourquoi l'avoir fait venir ici. S'il lui répondait rien, Athéna ne se gênerait pas pour lui apprendre une leçon : ne pas déranger ses aînés par caprice, que ce n'est plus de son âge. Une maman, ou une grande sœur pour tout le monde c’est ce qu'on pouvait voir d'elle. Mais tous le monde n'accepte pas forcément sa moral et ses leçons.

« Un spectacle désolant. J'espère que ne m'a pas fait venir juste pour te regarder admirer ta créature au loin. Alors dis moi. Fit-elle en lui soufflant à l'oreille, tel une confidente, mais aussi une femme qui voulait toujours tout savoir sur tous le monde quand elle voulait. Pourquoi m'as-tu fait venir ici ? Un soucis ? Je suis toute ouïe. »

Ainsi. Elle donnait l'impression d'être clairement une femme manipulatrice. Une profiteuse peut-être. Une moqueur. Et pourtant. Elle était réellement intéressée par lui et ses petites histoires hein. Elle l'affectionnait d'une certaine façon. Juste... que visiblement tous le monde ne pouvait pas avoir une petite voix douce de Tata consciente et gentille. C'est Tata Athéna ? Ouais. Je crois que ça résume un peu tout.

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L'amour te rend bête. Mais ça te fais un certain charme ~

Quelle cruauté me diriez-vous. Pourquoi cette Déesse s'en prenait-elle ainsi à ce pauvre Euros ? Comme si ce dernier n'avait pas assez à faire avec ses problèmes de cœur. Mais sans vouloir en remettre une couche. C'est une preuve pour notre Déesse qu'elle fait bien de rester en dehors de ce genre d'histoire hein. Regardez donc ce pauvre jeune roux. Lui qui est si réfléchit, intelligent. Comme notre blonde, du genre à réfléchir avant d'agir, à ne pas aimer les idiots quoi. Pourtant le voilà réduit à l'état de bouillit de neurone pour les beaux yeux d'une femme. Ne sachant trop si on pouvait voir cela comme un compliment, la Déesse avait tout autant conscience de la faiblesse des femmes mais aussi de leurs forces. Qu'en pensait-elle ? Eh bien. Elle n'en sait trop rien. Faut avouer que c'est parfois amusant de voir un homme se mettre à genoux devant une femme juste parce que cette dernière possède quelques atouts à son goût. Mais faut pas se leurrer, et il y a des femmes qui font la même chose. Mais c'est juste moins visible on va dire. Et c'est là que cela ne va plus selon elle. Si l'homme accepte de montrer en public -qu'il soit d'accord ou non hein- d'être un imbécile heureux, ou d'avoir juste des pulsions sexuels. Pourquoi une femme ne pourrait pas en faire autant ? Pourtant elle n'y échappait pas vraiment. Toujours délicate, toujours bien éduquée. Notre Athéna avait parfois des allures de fille de la noblesse, certains pourrait carrément dire coincer. Mais elle était capable de passer de la noble au balai coincé là où je pense à la guerrière qui vous plante sans le moindre scrupule. Qu'au final cela la rendait d'autant plus forte. Rien ne s'affiche sur ses traits. Tout semble toujours lui passer au dessus. Elle n'avait pas de colère, ou très rarement. Et n'avait pas ce regard pétillants d'amour que son neveu pouvait avoir rien qu'en pensant à sa belle ou en la voyant. Mais aussi débile et ridicule pouvait-il paraître devant elle. Cela ne retirait en rien l'amour qu'elle portait à son neveu. Au contraire. Ce serait cruel vraiment et un manque de cœur évident. Hors elle n'en est heureusement pas à ce stade. Mais on va dire que ça collait bien à leur relation. Confidents, proches. Et pourtant parfois ils se cherchent. Ou plutôt Euros cherche à montrer à son aîné à quel point il a grandit certainement, mais le piège qu'il tend à la plus âgé se retourne contre lui. N'est-ce pas mignon ? Ainsi. Elle ne se retenait pas de lui faire souligner tout ce qu'elle pensait. Rien n’est exagéré. Elle pense tout ça. Il doit savoir comment elle fonctionne voilà tout.

D'ailleurs. Elle ne s'était pas gênée pour lui emprunter son éventail. Qu'il le veuille ou non et vu la tête que faisait le plus jeune, je crois que cela voulait dire non. Souriant en coin. Moqueuse mais pas méchante, faut avouer qu'elle trouvait amusant cette distance qu'il maintenant entre eux. Le respect qui s'était installé. Certainement avait-il compris qu'elle n'était justement pas le genre de femme « délicate » à ennuyer. Arès ne comprend que trop peu ce fait et il en fait souvent les frais le pauvre. Bien que parfois cette distance pouvait paraître étrange pour deux membres d'une même famille assez proche, faut avouer qu'elle appréciait cette distance, n'étant pas très tactile comme femme. Enfin bon. Au moins. Elle avait droit à de l'air frais et pas lui. C'est bête non ? Pas comme si elle était mauvaise avec lui, il pourrait lui demander gentiment.~ Semblant réfléchir à ses paroles. La comparaison entre lui et son père, faut avouer que la différence était assez flagrante. Remarque, Athéna était différente de Zeus sur bien des points. Eole était changeant, comme le vent. Il respectait son élément au moins. Un peu trop frivole à son goût, mais chacun sa vie et donc. Il n'importune pas notre Déesse. Il est même plutôt gentil dans son style.

« Et dire qu'on me dis que je réfléchis trop sur ce sujet-là. Aurais-je trouvé pire que moi ? Eole est trop frivole, mais toi peut-être trop coincé.»

Et paf. Une petite tapote sur la tête avec l'éventail avant de retourner sans servir comme il faut. Faut avouer qu'elle n'était pas des mieux placés pour parler de l'amour comme ça et du mariage. Étant vierge et ayant tendance à tout analyser comme s'il s'agissait d'un bataille à mener. Mais on peut remercier Aphrodite qui lui avait permis de mieux s'étendre sur ce sujet. Elle ne le maîtrisait pas, ne le vivait pas. Mais était capable de l'analyser sous un autre angle. Voilà la différence ! D'ailleurs, notre philosophe professionnel ne pût que rire à appellation de sorcière. Jamais on ne lui donnait des attributs si diabolique. Mais si une sorcière est une femme parfaite, doit-elle considérer qu'elle en est une ? Hm. En partant du principe qu'une femme a bien des défauts et donc est imparfaite alors oui ? -omy god mais qu'est-ce que je raconte moi?- Elle ria d'un rire léger et élégant.

« Hm Bien rattrapé ! Mais si une sorcière est une femme parfaite, alors je veux bien en être une. Mais peut-être que je manque d'affection à revendre pour être parfaites aux yeux des hommes. Ou alors tout simplement pas assez ouvertes aux pratiques corporelles diverses et variées.»

Oui. Ceci est parfaitement une façon de dire qu'elle parlait du sexe mais de façon polie. Les hommes la regardaient. C'est sûr. C'est une beauté froide. Belle mystérieuse, silencieuse. Bref. De quoi avoir envie de la connaître. Mais ne cherchant absolument pas de l'affection, elle est bien trop froide et inatteignable tout simplement. Elle faisait partit des beautés que personne n'aurait jamais. Mais le débat n'était pas sur elle. Du moins elle n'était pas venue pour ça et doutait franchement qu'Euros l'ai faite venir pour parler de choses que l'on sait tous. Mais bien de cette amourette qui dure depuis maintenant des années. Que dis-je. Des siècles même ! Ainsi penchée telle une femme ayant soif de savoir -et un peu de ragots faut avouer, bien qu'elle le gardera pour elle-. Athéna avait franchement demandé le pourquoi du comment. Et tel un gamin boudeur ou étant pris sur les fait. Il eut du mal à sortir toutes ces phrases. Mais c'était fait. Hm. Oui. On pourrait résumer la question par « pourquoi elle me dit non ? », comme si Athéna pouvait le savoir. Mais avec un peu d'analyse, cela lui semblait évident ? Elle semblait être capable de le comprendre sans pouvoir le faire complètement. Étrange non.. ? Fixant l'air de rien l'endroit où était la bien aimée. Puis le rouquin, la blonde fit un sourire en coin. Et n'étant pas une femme répondant simplement. Elle commença pa répondre par une question. C'était dans le thème de ce qu'elle disait juste avant en fait.

« Et si je te demande pourquoi tu t'acharnes sur elle ? Pourquoi vouloir quelque chose que tu ne peux avoir ? »

N'est-ce pas tout bête comme question ? Mais vrai. Parfois, on lui avait fait des avances quand elle se fondait parmi les mortels. Pourtant, c'était évident qu'elle était au dessus de tout à ça, qu'on ne pouvait pas l'atteindre. Mais certains ne lâchaient pas prise même lorsque c'était clairement dit par une réponse aussi simple que « non. ». Au moins. Quand les femmes disent non, ça a le mérite d'être clair, celles qui font « je ne sais pas » sont plutôt agaçantes selon la Déesse. C'est un oui masqué voilà tout. Il faut être sûr dans la vie. Mais n'étant pas méchante au point de la laisser avec une réponse si peu instructive. La Déesse de la Sagesse ouvrit la bouche pour dire autre chose, mais le bec de l'oiseau qui lui effleura les doigts pour tirer sur l'éventail attira son attention. Par réflexe. Ses doigts s'étaient refermés sur l'objet. Comme si elle refusait qu'on lui arrache quelque chose contre son grès. Mais après avoir remarqué de qui il s'agissait. D'un sourire plus doux. Elle lâcha prise. Non sans effleurer du bout de ses doigts fin les plumes bleu et l'espèce de coton/nuage de l'oiseau satisfait certainement d'avoir récupérer sa prise. C'est pourquoi elle fit tout de même un commentaire sur ce fait. Non sans une petite pointe d'ironie.

« Tu es obligé de passer par ton oiseau pour te faire défendre ? Eh bien eh bien. Peut-être faudrait-il qu'on te sorte de tes livres un peu, tout compte fait.~ »

Venant d'elle, c'est presque drôle. Une femme qui adore les livres par dessus tout et qui préfère la réflexion qu'agir bêtement... Mais faut avouer qu'elle se débrouillait terriblement bien sur le terrain... Sachant très bien qu'il déteste ça. Elle lui pinça la joue pour légèrement la tirer. Comme on le ferait à un enfant pour lui faire rentrer une leçon dans la tête. Faut avouer. Qu'elle entretenait cette relation de petits enfant à éduquer qu'avec lui. Aphrodite avait un caractère bien différent,  totalement même, alors que lui avait tellement de similitude avec elle que s'en est amusant à embêter. Allez savoir pourquoi.

« Très bien. Dans ce cas. Je vais te demander de me montrer comment tu te débrouilles avec elle hm ? Elle lâcha sa joue. Mais ne t'es-tu pas tout simplement dit que tout peut être refusé. Et que tu n'es tout simplement pas à son goût ? Toi qui est amoureux. Ne peux-tu donc pas songer qu'elle a elle-même quelqu'un d'autre en vu ? Cela me paraît logique. Les sentiments peut faire faire des choses insensés, mais ai-ce pour autant déraisonnable ? Ton amour ne pourrait-il pas être qualifié comme tel ? »

Décidément... Y a de quoi se taper des mal de crânes avec elle. Faut dire qu'Athéna est le genre de personne qui pousse toujours les autres à réfléchir par eux-même. Tout a une solution voilà tout. Mais reste à savoir s'il serait assez lucide pour comprendre et réfléchir... L'amour est très fort y  a pas à dire. Mais ce jeune Euros devrait être assez intelligent pour la comprendre non ? C'est l'aide par Athéna. Et oui. Elle comptait bien voir de ses propres yeux, comme monsieur Don Juan était si irrésistible et impossible de refuser.~

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L'amour te rend bête. Mais ça te fais un certain charme ~

Athéna ne sera jamais mère, encore heureux, je crois qu'il faudrait chercher encore une logique foireuse pour savoir comment une vierge peut faire ça mais bon, faire la Vierge Marie n'est pas possible. Alors pourquoi réagir comme ça ? Aucune idée. Faut avouer que seul Arès avait parfois la stupidité de vouloir l'attaquer sur ce terrain, mais généralement il s'en mordait les doigts. Alors comment lui, Euros, ce garçon censé être un minimum intelligent et l'ayant côtoyé de très nombreuses fois dans sa vie pouvait alors avoir ce genre de pensée... Notre Déesse était du genre assez ouverte d'esprit, se refusant des choses mais n'éprouvant pas un dégoût ou un rejet pour les autres ne voulant pas se refuser ça. Encore heureux, ce serait stupide et un coup à au final rejeter tous le monde, rien de bien intelligent donc. Alors depuis quand on l'imaginait elle dans des situations juste impossibles ? Pauvre garçon, il avait dût prendre un sacré coup de chaud à force de rester là dehors à observer sa chère et tendre hein. Il s'imaginait n'importe quoi en plus de comprendre les choses n'importe comment. Faut avouer que pendant un bref instant, notre pauvre Athéna s'était totalement arrêté de bougé, comme si son pauvre cerveau ne s'était pas préparé à une telle réplique débile. Ben quoi ? Elle ne s'était pas préparer à avoir un truc comme ça oh ! Je vous rappel que c'était un intellect qu'elle venait voir à l'origine et pas une brute épaisse ! Son regard exprimait tout, d'ailleurs c'était certainement un peu comique dans un sens. Cette expression. En train de se demander si elle devait le plaindre, se fâcher ou en rire. Mais se fâcher c'est trop, ainsi, elle roula juste des yeux. Peut-être comprendrait-il qu'il disait n'importe quoi. Mais c'était quelque chose de selon elle inutile à rappeler. Elle était vierge et... Avoir des relations sexuel n'était certainement pas dans son programme. D'ailleurs, l'âge des Dieux ne représente rien, au même titre que les relations de ce genre peuvent être visiblement être pratiqués à toute âge hein, on en apprend des choses de la bouche de certains homme parfois... Mais là n'est pas là question, laissons ce pauvre garçon en manque d'amour s'exprimer sur ce sujet qu'il ne maîtrisait clairement pas.

Préoccupons nous donc plutôt de son cas, peut-être comme ça serait-il occupé à penser à ça plutôt qu'à autre chose. Se faire rejeter pendant des siècles ne l'aidait pas en fait. Pauvre petit. Heureusement que tata Athéna était là hein ! Non ? Tant pis, il l'avait fait venir, elle comptait bien faire quelque chose. Son sourire s'élargit alors lorsqu'il lui répondit à sa question. Eh bien. Oui cela paraît logique, mais son pauvre esprit amoureux n'avait donc jamais pensé à retourner la chose dans le sens inverse hm ? Les sentiments se doivent être réciproques et si ce n'est pas le cas, inutile d'insister. Quelqu'un qui veut quelque chose de sérieux ne se lance pas à l'aveuglette, on apprend pas à aimer en se forcer, cela vient tout seul. Même la Sagesse pouvait le savoir ça, pourtant elle était bien la dernière personne à pouvoir tomber amoureuse. Mais après tout, cela marche pareil avec la famille et les amis non ? On se côtoie et on s'apprécie ou non. On ne fait pas semblant pour se forcer voilà tout. D'ailleurs son premier réflexe fût de rire en fait, d'autant plus lorsqu'elle était traité de chapardeuse. Il était amusant son neveux. Ainsi à s'agiter, vouloir se défendre comme il pouvait, avec ses tics et ses manières. Oui elle l'appréciait, c'est un brave garçon intelligent, mais oui, elle appuyait bien le fait qu'il était bien trop souvent dans les livres. Notre femme avait dût plus d'une fois refermer ses ouvrages qu'elle affectionnait tant pour pouvoir voir les choses par elle-même et en apprendre d'avantage. Tout ne s'apprend pas à travers des livres. Aussi intelligent qu'on puisse être. Le laissant se reprendre de cette agression de joue virulente. Eh eh. Quand on parle de sujet sérieux avec Athéna et qu'on lui demande conseil, il faut toujours avoir le cerveau bien accroché, il faut suivre mon garçon. Tout n'est pas forcément aussi clair qu'un livre et des mots bien proprement inscrit sur du papier, avec des connaissances irrévocables ! On parle de ton amour mon petit. Et le voir à l’œuvre serait en effet le meilleur moyen de savoir ce qui clochait, même si sur le principe, elle était presque certaine de savoir ce qui n'allait pas. Et oui, croyez-le ou non, mais elle n'était pas juste là pour se moquer !

Se tournant à nouveau vers lui, la Déesse lui tapota la tête avec son sourire en coin sûr d'elle. C'est amusant, elle était un savant mélange de moquerie légère, mais aussi de bienveillance.

« Ah... Que tu es amusants. Tout n'est pas comme dans les livres, crois-tu que j'ai gagné mes batailles uniquement en me plongeant dans des ouvrages ? Tu me demandes conseil à toi de t'accrocher, mais je suis certaine que te voir à l’œuvre me permettrait de savoir ce qui ne va pas. Mais rien n'est du acquis dans l'amour.»

Elle marqua un temps de pause. Son regard azur pût alors apercevoir légèrement la belle qui avait conquis le cœur de son pauvre neveux maladroit. D'un geste vif à lui désigna alors la jeune femme du doigt, comme pour qu'il réalise la chose.

« Sort donc et apprend hors des livres. Tu ne pourras pas la forcer à t'aimer, au même titre qu'on ne peut te forcer à aimer quelqu'un. Le partis ? Dans ce cas accepterais-tu les avances d'une autre Déesse qui serait pourtant certainement bien à ton niveau que cette créature.»

Hm. Comme toujours, elle employait peut-être mot dur pour désigner les choses, être à son niveau, cette créature. Pourtant, rien n'était faux. Concrètement les Dieux vont avec le Dieux et inversement. Après les être mythologiques anciens et pur peuvent se mélanger aux Dieux, la preuve avec son père. Mais ses enfants ne seront pas des Dieux pur. C'est ainsi que vont les choses. Je ne parle bien sûr pas des exceptions bizarre qu'on peut trouver dans la mythologiques, les Grecs devaient se piquer à la cocaïne c'est pas possible autrement ! Ahem. Bref. Satisfaite d'être cette fois suivie par la charmante affiliée de son neveu, cette dernière venait de lui offrir un bouquet de fleur pour retourner voir la belle femme qui intéressait son maître. Souriant de façon plus douce. Elle effleura alors la tête de l'oiseau.

« C'est bien ma belle... Souriant largement en coin devant cette remarque. Elle affirma. Rien du tout, c'est une femelle, intelligente qui plus es, elle sait ce que je veux faire. »

Ben oui. Elle n'était pas là que pour se moquer, combien de fois faudrait-il que je le répète ! Hm ? Elle n'était pas la professionnel de l'amour. Mais elle était bien placé pour savoir que ce n'était pas le genre de chose que son neveu recherchait, mais bon, faut bien qu'il l’apprenne pas lui même, autant le guider alors. C'est amusant elle ressortait beaucoup de chose qu'elle avait elle-même appris aux côtés de sa sœur cadette Aphrodite, comme quoi, on peut être la Déesse de la Sagesse et ne pas tout savoir hein. Encore heureux. Ce ne serait pas drôle pour elle sinon. En tout cas, si Monsieur ne voulait pas se bouger et montrer, notre Déesse irait demander à la dite femme sans détours quel était le soucis avec le rouquin qui lui tourne autours, peut-être que savoir les choses de sa belle elle-même le secouerait. Lui faire comprendre qu'il ne fallait pas agir en gamin buté. Mais ça, les Dieux sont souvent un peu dur de la feuille on va dire. Ils sont nés ainsi, et c'est dur de les faire changer. Même notre femme, elle était telle qu'elle parfois faisait des efforts et apprenait, mais jamais elle ne changerait concrètement. C'est ce qu'ils sont. Les pauvres petits en fait. Ahah.

« Mais si tu ne veux pas me montrer. Je vais la voir hein. »

Surtout qu'elle était ressortie de sa cachette. C'est d'autant plus simple pour aller lui parler, elle était juste là, en train de vaquer à ses affaires. Et visiblement, notre femme n'avait pas tardé à commencer à marcher pour sortir de.. leur « cachette » pour aller la voir hein. S'il était réactif, peut-être changerait-il d'avis. Au final les deux solutions lui convenait. Mais en tant que tante bienveillante, elle allait l'aider ! Athéna qui se lance dans les conseils d'amour, il faut un début à tout, mais une chose est sûr, elle ne prenait pas ce rôle à la légère, au moins, ça l'occupait, qu'est-ce qu'il ne faut pas faire quand on est Dieu.

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« Un amoureux est un homme qui se met à quatre pattes en croyant n'être qu'à genoux. »

L'amour te rend bête. Mais ça te fais un certain charme ~

Pourquoi s’acharner sur ce pauvre Euros. Très franchement ? Elle ne voyait pas les choses ainsi, Athéna était vraiment partit pour utiliser son savoir et aider au mieux son pauvre neveu en mal d’amour. Mais elle avait beau être une Déesse, la femme n’était pas une magicienne toute puissante capable d’insuffler l’amour à quelqu’un. Personne ne le peut, pas même la Déesse de l’amour alors ce n’était pas celle de la Sagesse qui allait pouvoir faire quelque chose. Et puis avoir de l’envie pour une soirée ou autre, Athéna doutait sincèrement qu’il cherchait ce genre de chose. Malgré son âge avancé, ce jeune garçon était parfaitement innocent dans sa tête, s’en est ridicule, mais mignon aussi en fait. De quoi la faire sourire. Et lui donner envie de le conseiller un peu. Du mieux qu’elle pouvait. Elle ne comprenait pas l’amour, mais devait être certainement bien placé pour comprendre un peu les femmes non ? En tout cas, elle avait comme toujours confiance en ses capacités. Et s’était donc décidé à l’observer et voir ainsi ce qu’il clochait. En fait, elle était déjà presque certaine de ce qui n’allait pas, c’était tout bête : elle ne l’aimait pas. Voilà tout. Un amour ne peut être forcé à être rendu et donc un amour à sens unique ne mène jamais à rien. On n’apprend pas à aimer, on apprend à apprécier tout au plus. Mais depuis le temps, je pense qu’on aurait largement eut le temps de changer d’avis hein. Le pauvre, c’est qu’il était persévérant. Une qualité qui devait le faire bien souffrir tient, s’il passait à autre chose il pourrait en aimer une autre, peut-être la bonne. Mais ça, Athéna n’était certainement pas assez impliquée dans le sujet pour comprendre à quel point pour certain cela peut être dur. Il ne voudrait jamais entendre et comprendre la vérité, au final, la blonde perdait certainement son temps. Il n’était qu’un idiot finit dans ces cas-là. Mais puisqu’il s’agit d’Euros, passons, c’est un brave garçon. Un peu étrange parfois dans ses manières, mais on s’y fait c’est tout.

Après les histoires de mariages entre Dieu. C’est une autre affaire. Vouloir garder le sang Divin est quelque chose de compréhensible voir même de normal. Mais parfois le mariage entre membre de la même famille peut s’avérer être étrange. Mais bon, elle n’avait guère son mot à dire là-dessus, et d’ailleurs ne comptait pas le faire. Tant qu’elle pouvait être tranquille, qu’importe le reste. Bien que les mariages arrangés ne soit pas vraiment dans ses bonnes faveur. Et non, je ne fais pas du tout référence au mariage d’Aphrodite, je ne vois pas du tout de quoi tu parles ! Ahem. Quoiqu’il en soit, allez savoir si c’est parce qu’il est une Divinité mineur,  mais Euros n’était pas promis à une autre Déesse pour faire des enfants. De toute façon, les Dieux sont immortels et au final, pas besoin de procréer à tout va hein. Certains sont plus étrange que ça encore, comme l’avait si finement souligné Euros. Athéna était sortie du crâne de son père, ni plus ni moins. Cela lui fit un sourire. Au moins, il n’avait pas été dire qu’elle était bêtement née de l’union de Zeus et de sa première épouse, même si elle en tient l’origine. Encore des histoires à en avoir mal au crâne sans mauvais jeu de mot. Pour faire simple. Elle haussa les épaules.

« Conserver la lignée est une chose, le mariage entre membre de la même famille n’a rien d’anormal pour les Dieux. Il l’est d’avantage vers les mortels, ils ont bien plus de… « choix. ». Après tu n’es pas voué à cette finalité, estime toi heureux. Sur le principe le couple idéal existe tant que les deux sont heureux. Je suppose. Oui que de suppositions. Elle ne pouvait parler en connaissance de cause encore une fois. Un sourire taquin se dessina sur ses lèvres. Les femmes sont compliquées, toi-même aussi intelligent que tu te trouves tu ne les comprends pas.»

Alors quoi ? Elle était forcément toujours supérieur à lui parce qu’elle était une femme ? Stop les clichés. L’âge y est pour beaucoup voilà tout. Il est Dieu du vent, elle du savoir, c’est tout… Mais pour un Dieu du vent, il n’était pas très vif ! Ahem. Enfin, voilà elle avait dût engager le pas pour dire qu’elle allait parler à cette femme elle-même du coup. Pour qu’il ne se décide à faire quelque chose le bougre. Et pour faire quoi.. ? Gesticuler bêtement dans tous les sens, le bouquet encore dans la main pour l’arrêter. Il n’a décidément rien compris, et pouvait être plus discret. Enfin bon, le mal était fait. Sa belle vint vers eux questionnant alors qui elle était, il faut dire que cet idiot courait derrière elle avec un bouquet de fleurs hein. Mais ce fût plus la réponse d’Euros qui manqua de faire éclater de rire la Déesse, si elle n’était pas du genre si distinguée, elle l’aurait volontiers fait. Mauvaise réponse, il donnait carrément l’impression d’être pris en flagrant délit en train de reporter ses techniques de drague sur une autre femme. Restant bien impassible face à cette scène digne d’un film comique. Athéna soupira tout simplement lorsque la Naïade retourna alors dans l’eau s’occuper de ses affaires. Les mains posées sur les hanches, elle regardait notre pauvre amoureux de haut, comme si elle s’amusait réellement de cette situation. C’était aussi misérable qu’amusant en fait. Mais bon elle pouvait le laisser ainsi, quand bien même. Elle reprit sur un ton faussement vexé, en fait on sentait qu’elle trouvait cette réponse idiote dans son ton.

« Personne ? Je ne suis donc pas ta chère Tante ? Mauvaise réponse, on aurait dit un homme prit sur le fait en train d’être infidèle. »

Ah les femmes. Jalouses pour un rien pour certaine, c’est le souci de chacun, mais faut pas tendre le bâton pour se faire battre hein. Pas étonnant qu’elle ait prit la mouche si facilement. Même si… Pourquoi la prendre s’il ne l’intéresse pas. Soit c’est un jeu pour elle et considère donc que ce pauvre jouet ne devait avoir d’yeux que pour elle. Soit… Hm. Non pas de conclusion hâtive.

« Enfin bon. Si tu es toujours aussi maladroit, pas étonnant qu’elle te rejette. Les femmes sont compliquées, d’autres plus que d’autres. Tu n’as pas de chance voilà tout. »

Son sourire en coin sous-entendait qu’elle pourrait dire bien d’autres choses. Notamment ce qu’elle pensait au final ce cette fille. S’il avait ses chances ou non. Les données qu’elle avait obtenu sur elle lui avait permis de faire un point dans sa tête. Toujours à trop analyser, mais pourquoi pas après tout. Elle était plutôt doué pour cerner les gens après tout… Et très franchement, son verdict était maintenant un peu différent de tout à l’heure et certainement tout aussi déplaisant pour son pauvre rouquin boudeur : il n’était pas fait pour elle. Ou inversement. Etrangement, elle se disait que ce que pouvait chercher la jeune femme chez un homme, il ne pourrait lui apporter convenablement. Après, elle n’a pas la parole absolu et se disait que si elle avait tort, ce serait tant mieux pour lui, mais c’est plutôt mal partit.

« Enfin, puisque je suis ta Tante détestée désormais je vais te laisser pleurer dans ton coin. Elle fit un pas. Ramassa le bouquet pour le regarder et lui remette un coup sur la tête avant de lui mettre dans les mains. Donne donc le bouquet mieux la prochaine fois, pas comme si tu lui tendais un bâton.»

Oui bon le pauvre, dans la précipitation il avait certainement dût penser à autre chose. Et que faisait-elle ? Eh bien. Elle était partie s’installer sous un arbre en fait. Pour faire apparaitre un livre et bouquiner tout bêtement. Euros était comme un enfant, il fallait lui laisser le temps de finir de bouder, un peu comme Arès, en juste moins violent. Elle n’avait pas la cruauté de le laisser ainsi le pauvre choux.

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