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 Pour l'occasion, j'ai mis des chaussures... (Pv. Eugenia)

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Anonymous
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Pour l'occasion, j'ai mis des chaussures... (Pv. Eugenia) | Ven 08 Mai 2015, 00:51

Si, c'est vrai, il a trouvé des tennis plutôt cool...

Enfin ce qui est surtout vrai, c'est que Coban n'est vraiment pas du tout du genre à penser ça d'une paire de trucs machins qui se mettent aux pieds. Mais bon sang, il a fait un effort! Un effort! Le mec qui a vécu dans une grotte pendant je ne sais plus combien d'années, oui celui-là même! Des chaussures. J'en fais peut-être des caisses mais venant de Coban ce n'est pas un effort monumental: C'est un miracle.

Avant son trip improvisé avec une apprentie d'Hermès, Coban avait acheté de quoi passer des entretiens, démarcher dans une tenue correcte voire un peu stylée. Pour l'occasion les fameuses chaussures avaient été saupoudrées d'antifongique et bombées d'insecticide, enfermées dans un sac lui-même dans une boîte. Et comme Isis l'avait traîné de force dehors et qu'il avait dû s'habiller à l'arrache après qu'elle soit venu le cueillir en slip dans sa cuisine la tête dans le brouillard... eh bien les vêtements neufs et repassés sont restés pliés et les chaussures dans leur boîte! Depuis, il a un peu désespéré le pauvre  garçon, persuadé d'être un bon à rien, toujours embarqué dans une galère quand il faut pas.  

Et puis un jour, un sms. Pris de panique, sa première réaction fut de sauter sur son portable en gueulant:

"Merde! Gin a p'têt des nouvelles de mes parents... ou alors elle va me demander d'exécuter une tâche bien hardcore rien que pour me faire payer!"

Son visage s'est d'ailleurs changé en poker face quand il s'est rendu compte qu'il ne s'agissait de ni l'un ni l'autre ni... l'autre là. En fait c'était le texto qu'il attendait depuis un moment. La demoiselle qui lui avait proposé un job, Sixten!

Pour son rendez-vous professionnel, il a donc ressorti les fringues propres et repassées rangées préalablement dans le placard. Il les avait choisi en s'inspirant des conseils de la demoiselle et selon ses moyens, à savoir une chemise blanche en coton, un pantalon straight noir et des genres de converses mi-hautes gris chaud clair... Bien sûr il n'avait plus un rond pour la veste de ses rêves alors il a simplement lavé la sienne en jean. Tant pis.

Bon tout ça pour dire qu'il n'est pas venu à l'arrache cette fois-ci, notre Coby. D'ailleurs il n'a pas beaucoup dormi, stressé, hâtif... Et c'est après s'être énervé sur sa tignasse durant dix bonnes minutes, que bien que son mentor ai insisté pour qu'il y aille avec une mallette (non mais puis quoi encore?!), il arrive, devant le somptueux portail avec sa sacoche. En vérité, il a volé jusqu'à l'adresse indiquée, ça va plus vite, et ça lui a permis d'arriver un quart d'heure en avance. La classe ou bien?! Moins classe, maintenant qu'il est arrivé, pieds nus mais par la voie des airs pour ne pas se salir, il vérifie trois fois ses chaussures et les enfile enfin. Faut pas déconner non plus, confortable ou pas, il n'aime pas ça. Finalement le temps de bien galérer à mettre les chaussures, puis de s'occuper de ses lacets... Il sonne avec seulement deux minutes d'avance, ça lui fout un peu les boules pour tout dire... Donc voilà, il sonne, le coeur battant. Est-ce enfin LE jour pour lui? Avancer tout seul dans la vie pour autre chose que de s'attirer des problèmes? Peut-être bien...
Et en attendant une réponse, il observe la devanture de l'endroit dans lequel il s'apprête à entrer, un tel luxe, il n'en avait peut-être jamais vu, du moins d'aussi près..!




Anonymous
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Re: Pour l'occasion, j'ai mis des chaussures... (Pv. Eugenia) | Sam 09 Mai 2015, 11:59


« Coban ? » il est en avance et même beaucoup plus que ce qu’il ne devrait. J’ai pensé qu’il viendrait un peu plus tard - voire même un peu trop tard - mais encore une fois les apparences sont trompeuses. Il m’arrive de cataloguer les gens involontairement, leur collant un cliché en parfait accord avec l’image qu’ils renvoient. C’est une mauvaise habitude et bien que je le fasse très rarement j’estime que c’est incorrect. Mon éducation y est pour quelque chose car en internat on nous apprend à avoir un regard critique mais fort heureusement, on nous apprend aussi à bien accueillir des invités et à se comporter en femme forte, responsable et actuelle. C’est donc le sourire aux lèvres que je l’ai prié de rentrer à l’intérieur et de prendre place sur l’un des fauteuils du premier salon. « Comment est-ce que tu vas ? » il me semble qu’il se porte assez bien et l’effort qu’il a fait pour sa tenue vestimentaire du jour ne peut que le prouver. Nous avons ensuite échangé quelques paroles et ma gouvernante nous a apporté de quoi boire. Je n’ai pas toucher à mon verre mais les règles de politesse veulent qu’un invité ne soit jamais contraint à se nourrir sans que l’hôte ne fasse de même. Cela peut entraîner la honte et toute sorte de sentiments similaires, alors j’évite fortement d’enfreindre les règles qu’on m’a appris lorsque j’étais plus jeune. « Est-ce que tu as eu le temps de chercher un emploi depuis notre dernière rencontre ? » pas que ce soit intéressant mais disons juste que c’est toujours bon de savoir s’il est feignant ou actif. J’ai beau être d’accord pour l’embaucher et faire en sorte qu’il se sente le plus à l’aise dans son métier, je n’en suis pas totalement stupide pour autant et j’aimerai avoir plus de détails sur lui. Je lui ai donc demandé des tas de choses, comme où est-ce qu’il a cherché, qu’est-ce qu’il souhaite comme poste, quel est son premier but dans la vie, etc. « Excuse mon impolitesse, mais...Aurais-tu l’extrême obligeance de me rappeler quel est ton nom de famille ? » Il me semble qu’il ne s’est jamais présenté convenablement. Moi non plus d’ailleurs, mais mon cas est différent. Avec tous les kidnappings et les agressions comptées ces temps-ci en centre-ville je suis malheureusement obligée de me faire discrète. « J’ai un projet en cours sur Chloris. Est-ce que tu penses que tu pourras t’y rendre tous les jours sans problème ? » j’ai besoin d’être au moins sûre de ça avant que l'on se mette à parler plus ouvertement.




Anonymous
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Re: Pour l'occasion, j'ai mis des chaussures... (Pv. Eugenia) | Dim 10 Mai 2015, 17:14

Coban affiche un grand sourire, heureux et... soulagé? Oui, il y a un peu de ça aussi. Il se souvient des petites gaffes qu'il avait faites face à Sixten par exemple en se tâchant parce qu'il maniait la cuillère comme si ses doigts étaient en coton ou en étant habillé comme d'habitude, c'est à dire, pas super bien.  Ce qui l'embête, c'est qu'il est comme ça, du genre nature. En ville, ça ne passe pas trop, c'est vrai, et il s'en rend bien compte... Mais bon, tout va bien, vu son grand sourire, peut-être est-ce un peu oublié? On ne sait jamais avec les gens un peu corporate. C'est donc avec un petit sourire gêné, un bref regard sur le côté et en passant nerveusement la main derrière la nuque qu'il lui répond:

"Je vais bien et toi? Excuse moi, j'arrive un peu tôt peut-être..."

Le garçon ailé est hébété par la vaste demeure. Si il est vrai que le marbre, ce n'est pas trop sa tasse de thé, il reconnaît tout de même que la touche de modernité de l'intérieur est plutôt pas mal. Et puis pour un type qui passe d'une grande cabane, à une cave à une petite maison, un tel bâtiment est complètement impressionnant en fait. L'accueil aussi, c'est plutôt classe. Posés, un petit verre... Sympathique.
La question que la jeune femme lui pose lui remémore ses mésaventures récentes. Entre temps il a voyagé, est devenu larbin... Il doute que ça puisse l'aider dans sa vie professionnelle. Il a bien envoyé quelques demandes par-ci par-là, mais avec un CV aussi vide que le sien, pour l'instant le résultat n'était pas très concluant. C'est donc en jouant nerveusement avec ses doigts qu'il tente de s'expliquer.

" Disons que je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'avoir une expérience professionnelle quelconque auparavant alors... Postuler est une chose mais avoir une réponse positive en est une autre. Quand au reste..."

C'est après avoir pris une profonde inspiration qu'il lui explique qu'il a postulé pour des petits boulots tels que serveur ou comme ils en parlaient, faire le ménage. Il se garde de préciser que c'est ainsi quand sa journée n'est pas perturbée par l'arrivée improvisée d'une messagère ou quand son mentor ne l'entraîne pas dans ses conn... ses enseignements de vie farfelus.

"Je doit te sembler peu ambitieux... c'est parce que je ne connais pas vraiment mes possibilités, je sais faire plein de choses sans avoir été formé pour un métier... Si j'avais pu, j'aurais étudié la botanique ou la mécanique selon mes compétences. En fait pour tout te dire, en ce qui concerne mes objectifs de vie... je suis assez préoccupé par ma situation familiale. "

Le sang-mêlé pense avoir un peu débordé sur ce coup-ci. Surtout qu'avec un tel aveu, Sixten risquerait de penser qu'il est du genre distrait et plein de problèmes. D'un côté ça n'a pas toujours été faux, mais il avait décidé de faire de son mieux et tenta de se rattraper.

"...Enfin après c'est pas un problème, je peux gérer ma vie à côté de ça, pas d'inquiétude! Donne moi un bon emploi du temps et tu verras qu'il n'y aura que lui de prioritaire."

Le jeune homme sent que la pression qu'il exerce sur son verre est un peu trop forte et tente de se calmer en montrant sa nervosité le moins possible. Un petit sourire le plus relax possible en se rappelant que les sous passés dans ces jolies fringues, ce n'était pas uniquement pour faire beau, mais pour décrocher un job, faire bonne impression, montrer qu'on peut être un gars cool et sérieux, même en étant un raté de base (eh oui, ça, on ne lui enlèvera pas de la tête...). Il se demandait pourquoi une situation aussi simple le mettait autant en difficulté subitement... Sûrement parce qu'il se rendait compte qu'il risquait de perdre un potentiel CDI à tout moment.
La façon de parler de Sixten, très distinguée, très bien formulée le mettait assez minable au fond également... "L'extrême obligeance"... Voilà une tournure de phrase qui ne lui serait jamais venue à l'idée.

"Oh excuse-moi. Nepra... Mon nom de famille c'est Nepra. Je ne pense pas que ce nom te rappelle quelque chose mais c'est vrai, j'aurais dû le préciser."

Simple petit test au cas où elle répondrait que si, ce nom lui rappelle quelque chose. Il faisait toujours ça, par précaution, mais à force c'était plus devenu un réflexe qu'un espoir.
La question de la jeune mage  qui suivit sembla en revanche réveiller un peu plus sa motivation. C'est même presque avec un brin de fierté, qu'il affirme:

"Alors pour ça tu es tranquille, c'est là que je vis! Et comme je suis du genre rapide au vol, je n'aurais aucune excuse d’embouteillage ou de crevaison de pneu, c'est promis."

Il lui adresse un joli sourire, tellement radieux que même ses canines relativement pointues paraissent insignifiantes.

"Et donc ce projet? En quoi consti... consissi...- Il se retient de pousser un juron et se racle la gorge à la place- Consiste-il?"

Bon, parler sans buter sur un mot sera son prochain challenge visiblement...




Anonymous
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Re: Pour l'occasion, j'ai mis des chaussures... (Pv. Eugenia) | Jeu 14 Mai 2015, 17:47


Oh, il habite à deux pas. Je vois.
Enfin bon, la résidence a beau se situer à Chloris elle est très éloignée des autres habitations. D’ailleurs j’ai cru comprendre que toutes celles situées en plein centre sont des maisons secondaires mais bon, puisque Coban dit - ou du moins sous-entend - qu’il habite là-bas alors je suppose que ce doit être vrai. Il a continué à répondre à mes questions tandis que je vidais mon verre petit à petit. Encore une fois, le vider en une seule gorgée serait très impoli de ma part. Nous ne sommes pas dans un bar et je suis encore moins une ivrogne. « En fait ce sera une sorte de… galerie revisitée. » faire un investissement maintenant ne peut que m’être bénéfique alors pourquoi pas ? Bien que mon emploi du temps soit toujours complet, je me suis dit qu’il était grand temps que je mette un peu plus du mien et que je commence à m’intéresser au commerce autant qu’au caritatif. Mes parents ont déjà montré leurs preuves, alors pourquoi est-ce que je ne le pourrai pas aussi ? « Bien sûr on travaille encore dessus alors pour être honnête avec toi, il ne faut pas t’attendre à ce que ça ouvre demain. » c’est gênant de dire ça, parce que je suppose qu’il a dû s’imaginer qu’il pourrait se mettre à travailler dans les jours à suivre. Mais encore une fois nous sommes là pour parler, il vaut mieux préparer les choses à l’avance plutôt que de laisser traîner. « Par contre sache que ce sera plutôt intime comme endroit. J’entends par là que la clientèle sera privilégiée. » je me mis à rire légèrement avant de lui dire « Faudra mettre des chaussures tous les jours. » bien sûr que ce n’est pas méchant et je suis certaine qu’il a compris. « Mais bon tu sais, j’ai pas des millions de postes à te proposer. » et c’est malheureux pour lui étant donné qu’il n’a aucune expérience dans le monde du travail. J’aurais pu le mettre en « stage » dans le café en ville appartenant à ma mère mais premièrement il n’y a plus de place à combler, deuxièmement ça ne m’appartient pas et troisièmement son personnel est excellent. Alors oui faire une place à Coban serait extrêmement risqué - pour ne pas dire du suicide - vu sa maladresse et son incompétence. « Au moins tu ne seras pas agent d’entretien. Puis Chloris est un coin tranquille… Attends. » une idée m’a traversée l’esprit, si bien que j’ai presque rebondi sur place. « Mais oui ! Il y a beaucoup de commerces ici. Alors pourquoi ne pas faire ça ailleurs ? » Skyworld ? Trop bruyant, trop de concurrence, trop commun. Les autres villages ? Non, c’est trop loin et puis ce pourrait m’apporter des ennuis si je choisis un type de village à un autre. « Je sais ! La mer de nuages ! » je lui ai ensuite demandé son avis puis ni une, ni deux, j’ai pris mon téléphone. « Allô Ludvig ? Écoute : il faut que tu arrêtes tout ! On déménage le concept vers la mer de nuages. Je te laisse commencer les recherches. Là je suis avec quelqu’un donc on en reparle demain au brunch. » mon interlocuteur m’a assuré qu’il ferait le travail puis il a raccroché. Je suis retournée à ma place après m’être excusée auprès de Coban. « Le changement ne te dérangerait pas trop ? Oh, je sais ! Tu pourrais être l’homme à tout faire ! Il nous faut quelqu’un qui soit sur les lieux H24 et qui pourrait s’occuper des extérieurs. Bon c’est vrai que je ne peux pas trop imager ça vu que je n’ai moi-même aucune idée des terrains là-bas mais… Tu crois que ce serait dans tes cordes ? »




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Re: Pour l'occasion, j'ai mis des chaussures... (Pv. Eugenia) | Dim 17 Mai 2015, 20:48

Coban se sent rougir sans trop savoir pourquoi... Si. Il fait chaud ici non? Il regarde le contenu de son verre qu'il buvait sans trop se poser de questions. Mince, c'est vrai que même une petite liqueur ça le met bizarre... Pourtant c'est certainement pas fort du tout. Heureusement que dame nature a bien fait les choses, et que la transpiration, c'est pas un problème chez lui, ça n'existe presque pas. Fallait bien compenser tous les autres défauts... En tout cas il finirait son verre uniquement une fois sûr de pouvoir rester complètement lucide et réactif, sinon, rien. Même si ça peut paraître impoli, il n'était pas question de ruiner le moment. Et puis là, du coup, il se sentait un peu plus relax dans sa tête.

- Une galerie? Comme une galerie artistique? C'est intéressant.

En effet, voilà un endroit dans lequel il n'aurait jamais pensé pouvoir travailler, un endroit où les gens s'épanouissent, découvrent, partagent, un bel endroit.
L'aveu de Sixten le sort de ses pensées. Mince, ce ne sera pas pour maintenant... Les boulots que l'on convoite le plus nous posent toujours des dilemmes, c'est presque une loi immuable. Mais le garçon ailé ne s'inquiète pas trop et tient à la rassurer: ils ne font que mieux organiser leur avenir.

- Ne t'en fais pas, même si je ne travaille pas tout de suite, au moins ton projet sera bien préparé! ..Et mon futur travail, j'ose espérer...

Oui, bon, malgré son petit rire dissimulé, il n'est pas fier de faire ce genre d'allusion non plus. Alors que Sixten lui fait comprendre l'importance des futurs clients et le contexte particulier de la future entreprise, le garçon ailé tire une petite grimace, mais visiblement, il le prend plutôt bien. En fait, par rapport à la première fois qu'ils se sont rencontrés, il ne saurait dire si elle a plus de tact ou si c'est lui qui a fini par s'y faire, comprenant que c'était dans sa nature de parler franchement, même pour rire. Il réplique sur le ton de la plaisanterie:

- La société veut ma mort... Mais ça ira, celles-là ont l'air supportables.

Et puis au point où il en était, décrocher un tel entretien était pour lui inespéré. Un type qui n'a aucune confiance en lui et se collerait des baffes si il se voyait en face, impliqué dans un futur projet visiblement important pour une personne... Tant pis pour le grade. Il gravirait les échelons ou excellerait dans le poste qu'on lui confierait, mais jamais il ne ferait la fine bouche, ça, non.

Alors qu'il s'apprête à lui dire que tout irait bien et que pour lui, tout ceci n'était pas problématique, elle le fait sursauter par une réaction soudaine et inattendue.

- Faire ça ailleurs?!

Mince, dire que son argument le plus solide se casse la gueule si ça ne se déroule pas à Chloris... Bien sûr il serait toujours rapide et à l'heure mais rien ne lui garantit à elle, que ce sera le cas. Déjà qu'elle semble avoir quelques préjugés - forts compréhensibles- sur lui... Et pourtant, quand elle s'écrie: « Je sais ! La mer de nuages ! » , il a un second sursaut, mais avec un sourire grandissant. Là on peut le dire, il est carrément heureux. S'est-elle rappelé de ce qu'il lui avait dit à propos de cet endroit? Tandis qu'elle appelle quelqu'un pour le prévenir, il répète pour lui dans un murmure "La mer de nuages..."

Ce qu'elle lui dit par la suite... Il sait que ça lui prendra beaucoup de temps. Mais il sait qu'il peut le faire et que ce serait du gâchis de laisser passer une occasion pareille dans un de ses lieux préférés de l'île.

- La mer de nuages?! Mais c'est génial! Je suis carrément partant!

Il essaye de faire en sorte de ne pas avoir l'air de vouloir lui sauter dessus -parce que oui, là, il avait très envie de serrer quelqu'un dans ses bras, à savoir  la personne qui lui propose un post là où il serait bien - et choisit de se contenir et de rester simplement souriant.

- Enfin je veux dire, oui, faisons comme ça. Homme à tout faire, c'est dans mes cordes, et puis vu mon passif, être toujours disponible pour moi c'est largement faisable, surtout si j'apprécie l'endroit. La mer de nuages pour moi c'est l'endroit où je passerais ma vie si c'était possible.

Coban réalise que sa mauvaise expérience l'a en quelques sortes endurci et lui a ouvert des portes. Dans l'idée, ça ne l'enchante pas vraiment de tirer un point positif d'une chose condamnable. Mais n'importe qui n'accepterai pas un poste qui implique d'être disponible pour tout et n'importe quoi, et encore moins constamment. Si cela pouvait le conforter dans l'idée que sa vie n'était pas non plus foutue comme il le pensait parfois dans les moments difficiles, pourquoi pas.

- En fait, je veux juste servir à quelque chose après tout.

Le garçon ailé n'arrive même pas à concevoir la proposition de Sixten comme ce qu'on pourrait appeler un "sale boulot". Pour lui c'est simplement l'opportunité de se rendre utile, même sans avoir de talent particulier.




Anonymous
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Re: Pour l'occasion, j'ai mis des chaussures... (Pv. Eugenia) | Lun 08 Juin 2015, 19:56


« C’est tout à ton honneur. » Je viens poser ma main sur la sienne, le sourire aux lèvres. Il semble être conscient que le travail est important et c’est assez rassurant. S’il n’était qu’un imbécile heureux sans ambition aucune, peut-être que je n’aurais même pas pris la peine de le rappeler, voire même de lui adresser la parole, mais il n’en est pas un. Coban semble être tout simplement victime d’une situation peu facile de base et je ne peux le juger vu les circonstances. Nous ne sommes pas tous nés au sein d’une famille aisée : ma mère véritable noble et mon père bourgeois anobli, ont tout misé sur moi. Je leur serais toujours reconnaissante pour l’éducation et les valeurs qu’ils m’ont transmis car contrairement à certaines personnes que je fréquente au jour d’aujourd’hui, je suis consciente que tout le monde n’a pas la chance que nous autres « filles et fils de » avons toujours eu.

J’ai finalement retiré ma main de celle de mon interlocuteur et me suis relevée, l’invitant à me suivre. « Serais-tu disponible dans la semaine ? » Nous sommes sortis à l’extérieur de la demeure et nous nous sommes mis à marcher dans l’immense jardin, entre les rosiers et les roches, humant l’odeur exquise des fleurs bercées par le vent. « Je vais te mettre en relation avec un collègue. C’est lui qui se charge des finances, des contrats… Vous pourrez donc régler les derniers détails ensemble. » Je replace correctement le col de ma chemise et attend patiemment sa réponse. Il ne semble néanmoins pas vouloir se prononcer tout de suite et ne voulant pas le brusquer, je préfère continuer ce qui pourrait s’apparenter à un monologue. « J’ignore s’il est trop indiscret de ma part de vouloir te poser cette question mais… » la curiosité me ronge au plus haut point.

« Tu m’as parlé tout à l’heure d’une situation familiale dite compliquée, es-tu sûr d’aller bien ? » Je le regarde d’un air compatissant comme pour bien lui faire comprendre que je me préoccupe de son état. « Si cette semaine n’est pas facile n’aies pas honte de me le dire. Je reporterai ton rendez-vous professionnel à plus tard s’il le faut. » J’ai beau être une employeuse, je n’en suis pas pour autant une tortionnaire. De nos jours, les gens ont tendance à mettre dans le même sac les héritiers de grandes familles et j’avoue trouver cela dérangeant, alors pour ne rien empirer - et bien que ce ne soit malgré tout pas assez - je fais tout pour prouver au monde entier le contraire. J’ai beau dire et beau faire, il y en aura toujours pour faire la propagande de ces clichés trop repris à mon goût. Il y a cependant certes certains millionnaires qui ne savent pas se tenir et j’ai le malheur de connaître très personnellement l’un d’entre eux : un dénommé Charles. Infâme, détestable et prétentieux. Mon sourire disparaît alors que je repense à ce dernier. « Je ne veux pas te pousser à faire quoi que ce soit mais sache simplement que si jamais le poids de ce que tu vis (en ce moment) devient trop lourd, tu pourras toujours venir m'en parler. » Je lui tapote amicalement l’épaule. « Je t’ai déjà dit que je fais des études en psychologie ? » Cette information doit sûrement le surprendre. Un rire m’a échappé alors que ses pupilles se sont dilatées un peu plus. « Tu me donnerais quel âge ? Essaye de ne pas trop me vieillir quand même, hein. » Étudiante du comportement humain, je sais que dire et que faire pour faire parler le personnage. J’opte cette fois-ci pour la carte classique : celle qui met en avant le côté amical, chaleureux et décomplexé de toute personne. C’est un bon choix pour me renseigner un peu plus sur sa vraie nature et non celle qu’il croit avoir.

HRP - Je suis genre vraiment en retard mais j'avais pas la connexion. Je suis rentrée aujourd'hui enfin bref si quelque chose ne te va pas n'hésite pas à me contacter ! Désolée encore pour l'attente.




Anonymous
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Re: Pour l'occasion, j'ai mis des chaussures... (Pv. Eugenia) | Mar 09 Juin 2015, 22:42

Le sang-mêlé réprime un sursaut, surpris par le geste d'Eugenia. Le contact humain, il est vrai, reste quelque chose de très rare pour la fée, surtout quand c'est un contact subtil, sans violence, avec de bonnes intentions. Cependant, il ne retire pas sa main pour ne pas la vexer. Finalement il arrive un peu à s'y faire, mais c'est vraiment étrange pour lui, quelque chose qu'il ne supporte qu'à petite dose. Lui-même trouve cela dommage, il aimerait que ça lui arrive plus souvent, ce genre de témoignage d'affection un peu distant mais pas trop, comme un début de complicité. Mais d'un autre côté, il doit admettre avoir été pris d'un certain embarras, à se demander comment réagir, et s'il n'avait pas trop l'air raide comme un piquet, le genre de type qui aurait un balai dans le... bref, jusqu'à ce qu'elle se relève et qu'il en fasse de même pour la suivre.

"Dans la sem... Oui oui, absolument oui. Pourquoi?"

Coban se sent plus en confiance à l'extérieur. Peut-être à cause des fleurs, peut-être du fait qu'il fasse beau dehors... Cela lui semble moins formel. Sa réponse en revanche lui fait un nœud à l'estomac. Contrat, finances... Voilà des mots qui font mal au crâne pour quelqu'un comme lui qui n'y connait absolument rien. Ceci dit, il préfère ne rien en dire et adresser un sourire à la jeune fille pour lui faire comprendre qu'il a bien compris l'idée. Que répondre à ça de toutes façons?
En regardant Sixten, le garçon ailé remarque que cette dernière semble préoccupée par quelque chose. Il l'invite à demander ce qu'elle veut savoir.

"...Dis toujours..?"

Il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'elle se soit focalisé sur cet aspect en particulier de ce qui le concerne. En effet, c'est très personnel, et le sang-mêlé était loin de se douter que la jeune fille était capable de s'arrêter là-dessus. Quelque part, il en est touché, il a l'impression qu'elle s'intéresse vraiment à lui sur le plan humain, pas seulement en tant que possible futur employé. Surpris, il tente de la rassurer sur sa situation, butant un peu sur les mots, comme toujours quand quelque chose ou quelqu'un l'impressionne.

"O-Oui, je... j-j'vais bien ne t'en fais pas..! C'est... pas super facile mais pour le coup ç-ça n'implique pas des empêchements ou quoi que ce soit..! "

Ce problème le met souvent mal à l'aise mais il apprend à le gérer, lentement mais sûrement, comme beaucoup de choses qu'il doit corriger, et dont il est parfaitement conscient. Il suffit qu'il pense à se calmer, et ça va mieux. Surtout depuis qu'elle lui a tapoté l'épaule, même si ce n'est pas habituel pour lui, ça reste bref et rassurant. Il esquisse un sourire en baissant un peu la tête, ne sachant où regarder malgré tout.

"... C'est gentil, merci. En fait pour faire bref..." Il pousse un soupir avant de poursuivre: "...Ma situation familiale est presque inexistante, j'essaye d'arranger ça au mieux mais bon... Ça m'empêche pas de vivre non plus."

Il sourit de nouveau pour que Sixten ne s'inquiète pas d'avantage et relève brusquement la tête sous sa question. En effet, il ne s'attendait pas à ça et penche la tête sur le côté, avide d'en savoir plus.

"Ah vraiment?! Mince, non je ne savais pas. C'est pas trop dur comme études?"

La voir rire le détend un peu. Elle semble de plus en plus décontractée, comme si elle cherchait à briser la glace, l'incitant inconsciemment à se montrer plus naturel.

"Que je te donne un âge? Oh là là! Tu sais pas c'que tu me demande, j'suis vraiment pas doué pour ça..! Au hasard... 19? 20..? Tu semble très jeune et pourtant tu à l'air très mature, c'est pas facile."

Ce genre de test, ça l'amuse. C'est une bien drôle de question à poser à un jeune homme ne faisant pas du tout son âge. D'ailleurs, il lui semble qu'elle ne connait pas le sien non plus. Il affiche un grand sourire.

"Et moi? Tu me donnerait quel âge?"

Il se demande si poser la question avant qu'elle n'ait affirmé son âge véritable soit une bonne idée, d'ailleurs le regret s'affiche sur sa face. Déjà parce que ce n'est pas ce qu'il a eu de plus poli à faire, quoi qu'encore ça aurait pu être pire, mais aussi, par-dessus tout, sa plus grosse crainte était d'être plus âgé qu'elle. Si elle lui donnait 15 ans, sa crédibilité serait réduite en miettes dans sa tête.

[HRP: Pas de problème =) ]




Anonymous
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Re: Pour l'occasion, j'ai mis des chaussures... (Pv. Eugenia) | Lun 29 Juin 2015, 21:28


« J’en ai dix-sept. » Inutile de le laisser s’étaler plus sur la question, le garçon a déjà d’autres préoccupations dans sa vie. Seulement, je ne lui ai pas répondu sur un ton strict : j’ai souris une nouvelle fois pour qu’il comprenne que sa réponse - bien que erronée - ne m’a pas froissée. Avec le temps j’ai pris l’habitude d’être prise pour plus âgée, ce qui s’explique facilement par l’avance que j’ai par rapport aux adolescents de mon âge. Peu difficile et enthousiaste a à peu près toute chose, je suis ravie d’entendre que les gens me considèrent comme une adulte mature et non pas comme une frêle gamine. « Mais ne va surtout pas croire que mes amis m’attendent à la sortie de leur secondaire ! Ils me dépassent tous en âge. » Je me permets de plaisanter avec lui encore un peu, adoucissant ainsi l’atmosphère. Pas que j’aie des pouvoirs divins mais disons que le large sourire étirant ses lèvres me donne raison. « Et moi ? Tu me donnerais quel âge ? » cette question n’est définitivement pas des plus faciles. Coban a l’air d’un de ces personnages fictif auquel on arrive à attribuer ni genre ni orientation alors - et bien que ce ne soit pas méchant - comprenez que deviner son âge est encore moins simple. Je le regarde un instant droit dans les yeux puis m’arrête de marcher. Mes paupières se ferment complètement alors que j’entre dans une réflexion intense. « Je ne sais pas. » ai-je répondu en ouvrant petit à petit les yeux. J’ai pris le temps de respirer à plein poumons avant d’ajouter « Cependant, et pour tenter ma chance, je dirai que tu as mon âge. » et c’est à son air incertain que je me suis rendue compte qu’il n’a pas dix-sept ans. « C’est une bonne chose de faire plus jeune : au moins tu n’entendras personne te dire que tu fais “vieux”. » lui ai-je confié en connaissance de cause. Les gens aujourd’hui n’ont plus aucune éducation, c’est effarant.

Nous nous sommes avancés vers le bas de l’allée, arrivant près du parcours de golf. Mon regard se pose sur le lac au loin alors que mon visage semble se détendre. J’aime le spectacle qui s’offre à moi mais avant tout, j’aime le vent qui souffle, les oiseaux qui chantent, les feuilles qui tombent et les abeilles qui bourdonnent à deux pas. J’aime la nature et je m’y sens proche. J’imagine que ce doit être l’un des avantages que l’on acquiert en sortant d’un internat situé au beau milieu de nulle part. « Je pense que l’on devrait faire demi-tour. L’énergie me manque, je m’épuise facilement ces temps-ci… Mais tu dois être un sportif, toi. » Je me tais un instant pour le laisser répondre puis nous prenons la route vers l’entrée. Je le salue et lui rappelle que mon contact va sans aucun doute lui passer un coup de fil dans les jours à suivre. Pas pour lui faire passer un entretien en bureau mais plus pour lui faire signer tous les papiers officiels et régler les quelques formalités restantes. Je le regarde s’éloigner jusqu’à ce qu’il ne soit plus dans mon champ de vision, puis rentre dans mon humble demeure. Pas que j’aie du temps à perdre mais c’est un signe de politesse, alors...Bref.

Je retire mes mocassins et me dirige vers ma chambre, où j’entre dans la salle de bains pour me rincer le corps. Britta vient me sécher les cheveux et m’apporte sa spécialité - une sorte de purée de légumes à mettre sur le visage - que j’applique sur ma peau sans me plaindre. Un quart d’heure plus tard je retire le tout et enfile mes habits de nuit avant d’entrer sous ma couette, fière de pouvoir me relaxer après avoir aidé un inconnu dans le besoin.




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Re: Pour l'occasion, j'ai mis des chaussures... (Pv. Eugenia) | Lun 20 Juil 2015, 11:18

Visiblement soulagé qu'elle ne prenne pas mal le fait de paraître plus agée, Coban se rappela qu'à son âge on préférait effectivement paraître plus adulte. Lui aussi, ça lui aurait bien plu de paraître plus mature, mais là, il ne fallait pas trop lui en demander. Les fées c'est comme ça, ça se conserve beaucoup trop bien et pour la plupart elle ressemblent longtemps à des enfants, à leur grand désarroi dans cette société qui projette l'apparence avant beaucoup de choses importantes. Ce même désarroi qui prit Coban un court instant quand elle lui répondit qu'il faisait son âge à elle, 17 ans. Bon, faut dédramatiser, pour deux ans de marge, ce n'était pas non plus si rabaissant, il avait connu pire. Mais bon, à deux ans près, il serait mineur. Combien de fois on lui avait demandé d'être accompagné d'un parent ou tuteur pour signer ses papiers, l'obligeant à sortir sa carte d'identité? Bref, il n'allait pas s'étaler là-dessus, elle avait bien compris vu sa tête que non, il n'était pas si jeune, et qu'il se sentait bien couillon, comme il le craignait, même si elle l'avait rassuré sur le sujet et qu'il l'avait gratifiée d'un nouveau sourire. Plus vieux que sa potentielle future patronne super intelligente et pleine de ressources, voilà le truc gênant pour son amour-propre, mais bon, ce n'était pas non plus le plus important.

Ils marchèrent longtemps au milieu des plantes en discutant de temps à autre, une balade fort agréable pour faire plus ample connaissance. Le sang-mêlé adorait marcher, même si sans chaussures, ça aurait été mieux pour lui. Pour l'instant ça se passait bien et Coban en vint à se demander s'il n'avait pas fait une fixette inutile sur le fait d'avoir quelque chose au pied.

« Je pense que l’on devrait faire demi-tour. L’énergie me manque, je m’épuise facilement ces temps-ci… Mais tu dois être un sportif, toi.
- Oh... Oui c'est vrai que j'ai l'habitude de cavaler un peu partout mais si tu veux, faisons demi-tour.»

Ils finirent par se saluer, le garçon ailé remercia la jeune fille à plusieurs reprises, vraiment reconnaissant qu'elle lui ai fait confiance, qu'elle l'ait contacté, pour son accueil et sa gentillesse. Dit comme ça, ça peut paraître lèche-bottes, mais il le pensait très sincèrement. Une fois les salutations faites, il rentra chez lui assez vite, le coeur battant de joie, et s'empressa de retirer ses converses, de les traiter, de les enfermer, de traiter ses pieds... Bref, la procédure post-trauma qu'il s'était imposé pour surmonter le port de chaussures au travail... Rien que pour cette réussite, il le materait son problème!




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Pour l'occasion, j'ai mis des chaussures... (Pv. Eugenia)
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