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| Petit vol entres collègues de travail (pv September) | |
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| Re: Petit vol entres collègues de travail (pv September) | Ven 17 Juil 2015, 16:57 | |
| Tanith se remettait lentement de ce qui s'était passé, elle tentait de ranger cet épisodes dans le rayon si éloigné de sa mémoire qu'elle n'aurait plus jamais accès. Il l'avait terrifié, mais d'une certaine façon intriguée. Elle s'était toujours demandée pourquoi des personnes risquaient ce qu'elles avaient de plus cher, ce dont elle n'était pas capable, c'était peut-être juste en partie pour cela. Elles voulaient en connaître plus sur elles-mêmes, du moins elle s'imaginait cela. Tanith ne voyait rien d'autre que la curiosité et l'intérêt scientifique, tout ce qui sortait de l'ordinaire l'attirait, mais pour rien au monde elle ne se mettrait en danger. Il fallait l'avouer certaines inventions lui avaient parfois explosé en toute ingratitude dans la main. Ce n'était pas un métier sans risque, une chose changeait néanmoins. En tant qu'inventeuse, elle avait les outils et était seul maître à bord. On ne pouvait pas dire qu'ici le maître avait brillé, ses poings restaient crispés. Toujours frustrée, elle n'en demeurait pas moins attentive face à lui en gardant toutefois à nouveau un visage inexpressif. Elle avait osé lui demander des noms, un peu comme si elle avait demandé à cet homme de lui balancer tous ses collègues. Tanith n'avait que peu de considération pour ce qui pourrait se passer pour lui par la suite, elle n’avait fait que vouloir satisfaire sa soif de savoir. Elle tenta de se tenir à une distance respectable de cet homme en ne comprenant pas pourquoi il ne partait pas. Le voilà qui se mettait à rire, c'était curieux, mais même s'il se moquait d'elle et qu'il pinçait les lèvres, il avait un autre visage. La jeune femme avait une compréhension limitée des expressions parfois, elle se demandait bien en quoi sa remarque avait pu déclencher une hilarité chez lui. Enfin par hilarité, elle y allait fort, mais comme elle ne riait presque jamais. Le scientifique juge par son expérience, Tanith était tellement dans cet esprit qu'on aurait pu croire que ce milieu était réellement fait pour elle. Seulement voilà, elle ne saisissait pas tout, elle lui répondit d'un ton vexé, plus sec que ceux qu'elle avait déjà emprunté. Elle détourna le regard en lui faisant part d'un certain détachement vis à vis de cette remarque. Son buste se souleva doucement dans un léger soupir. Allait-il toujours lui rappeler son imprudence ? Il avait peur qu'on lui tombe dessus s'il les balançait, oui sans doute puisqu'il lui affirmait que de dangereux individus rôdaient. Elle lui aurait bien dit sèchement son constat, si elle ne s'était bien rappelée comment il l'avait effrayé. Ses paroles vinrent sous une autre forme.
" Tu sais ce qui est bien pour toi et moi aussi."
Ce ton sec marquait son envie de lui dire " mais je sais me défendre". Elle se souvenait assez du moment où elle avait dû tenir sa boutique seule. Des pervers, mais elle le savait ! Elle pestait en pinçant les lèvres. Il voulait qu'elle reste comme un petit lapin dans son terrier et qu'elle vienne penaude en disant "désolée mon Flint vous a volé ça". C'était pas le style de la maison et ce ne serait jamais le cas. La valse du temps emportait qui elle voulait et si elle vous emportait tant pis à vous de vous accrocher. Ses mains se mirent sur ses hanches, elle avait mis peu de temps à réacquérir son petit air assuré. Elle le tenait notamment de son père, qui avait ce même regard combattif. Les souvenirs de sa mère étant faibles, elle ne pouvait savoir quel héritage bouillait en elle, mais le caractère de son père l'était. Campée dans sa frustration et dans ce petit agacement, elle croisa les bras jusqu'à ce qu'elle entendit un bien curieux échange. Son affilié ne lui parlait pas, mais elle avait parfois entendu d'autres personnes pour qui ce n'était pas le cas. Ils parlaient d'école, de pomme dans une sorte de règlement de compte très léger. Ses mains se frottaient l'une sur l'autre dans l'attente d'une décision à prendre. Elle s'avança pour se mettre devant Boko, sortit ses ailes pour se réhausser et mieux voir sa tête. Tout en parlant, elle se mit à observer le grand oiseau sous toutes les coutures comme si elle étudiait sa morphologie entière.
" L'école te ferait du bien ouais, je suis fasciné que ton piaf sache parler. Le mien ne sait dire que " à moi", c'est un cri très repérable et particulièrement horrible à la longue."
A présent, il devait être bien loin et ne reviendrait qu'à son atelier lorsqu'il serait sûr qu'il n'y ait plus aucun danger. Son affilié lui ressemblait tellement, il était attiré par la convoitise et ne pensait qu'à lui. Tanith avança son bras sur le haut de la tête de Boko, tout ce qui lui importait n'était plus le jeune homme à présent, mais son oiseau. Elle substitua une plume jaune rapidement de façon à ce qu'il n'ait pas le temps d'avoir trop mal. Tanith la tourna et la retourna dans tous les sens.
" Fascinant... "
Elle avait un très léger risque en sachant ce qu'il lui en avait coûté de prendre quelque chose à sa barbe. Cette plume pouvait être très intéressante à étudier.
"Il mesurait taille au stade oisillon ...? Que je me rende compte ...
Elle voulait juste connaître des informations s'il ne partait pas, c'était que quelque chose devait le retenir alors autant mettre à profit ce temps. Penser à acquérir l'écartait de cette aura de danger, mais elle n'en demeurait pas moins vigilante. Elle se gardait bien de s'approcher à présent de façon à pouvoir esquiver les coups s'ils s'annonçaient. Même si elle ne pouvait pas dire qu'elle l'appréciait, il stimulait son imagination. Plusieurs récits de vie se sur posaient. Son regard le fixaient tandis qu'elle planait légèrement au dessus du sol sans y poser le pied. |
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| Re: Petit vol entres collègues de travail (pv September) | Ven 17 Juil 2015, 18:35 | |
| September râlait beaucoup, c'était aussi naturel pour lui que respirer. C'est à dire à quel point son taux de grommellement était proportionnel à son ego parfois un peu trop grand pour sa petite taille. Il vous emmerde avec. Il était prudent, il n'avait pas envie d'avoir les bracelet de fer autour des bras. Bien qu'il imaginait mal ses derniers le retenir assez longtemps. Il souriait à cette idée de s'échapper au nez et à la barbe des grands. Il avait ce regard espiègle et sa queue bougeait comme un chat chassant une proie. Elle lui signalait qu'elle savait ce qui était bien pour elle. Il pouffait discrètement en l'entendant. Son ton sec était presque risible, alors qu'il n'aurait pas du rire. Le jeune homme s'amusait des petits détails. Il passait du temps comme il le pouvait. Bien entendu, le voleur n'avait pas vu qu'elle avait sorti des ailes. C'est que quand elle lui faisait la remarque pour l'école qui les remarquait. Qu'est-ce qu'elle foutait cette nana ? Elle parlait de piaf, donc Boko l'intéressait, l'adolescent grognait, il n'aimait pas trop qu'on touche à ses affaires, c'était encore pire avec son affilié. Elle piquait une plume à Boko, heureusement, ça repoussait. La plume avait pris la forme de la taille adulte. Celle qu'il aurait du avoir. Bien entendu comme tout ce qui faisait son affilié, elle changeait quelques fois de taille. Elle posait une question idiote. Il se frappait le front en soupirant.
« Bien sûr que non, elle ne mesure jamais la même taille selon celle de Boko, c'est un oiseau spécial. C'est quoi encore ta race ? -Chocobo, je suis un oiseau particulier, plus fait pour le transport que pour voler. Comme une sorte d'autruche, je dirais. -Mais pas de bol, pour toi, il trace plus vite que n'importe qui ou presque sur cette île. Tu tente de te l’accaparer, je te découpe en morceaux. »
September ne pouvait pas être plus clair que ça. Il n'avait pas besoin d'une autre souvenir douloureux de la part de son affilié pour se rappeler combien les gens sont horrible et joue les apprenties divinités. Ou comme on dirait sur terre, les apprentis sorciers. Sauf qu'il était en partie mage... Donc voilà. C'était un peu moins encombrant que la magie d'Harry Potter, c'était déjà ça. Il se voyait mal avec un bâton à portée de main. En plus, il était presque sûr qu'elle se briserait quand il se mettrai assis. Même si physiquement, ça avait peu de chance d'arriver. Il éloignait son piaf de la demoiselle ailée. Il allait bien voir elle appréciait qu'on en fasse de même avec elle. Il ricanait un peu avant de piquer habilement une mèche de ses cheveux blond, c'était bas, mais qu'importe.
« Tu es hybride libellule ou une abrutie de fée, d'après la plume. Bien qu'à mon avis tes vols te vaudrait le statut de puis merde. Mais bon, la paix, la nature tout ces trucs là, tu en a sûrement rien à foutre. Déjà que je pige pas grand chose moi-même. »
Et il pourrait rentrer dans sa planque. C'était un peu son but, qu'elle le suive pas dans son retour chez lui. C'était là que se trouvait ses trésors. |
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