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| Petit vol entres collègues de travail (pv September) | |
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| Petit vol entres collègues de travail (pv September) | Lun 04 Mai 2015, 15:55 | |
| Le marché lui rappelait un sacré mauvais souvenir, depuis elle évitait les gens, enfin elle imposait une certaine distance. Elle avait croisé un jeune homme qui l'avait changé en une espèce de pâte à crêpe ambulante. Au final, il n'était pas si méchant que cela, il aurait pu partir. Enfin revoilà notre ange panier en main, sourire absent comme toujours, rien n'avait changé somme toute. Enfin si sa mouette était particulièrement bien active aujourd'hui, elle était comme surexcitée. N'allez pas croire qu'elle l'avait dopée, elle n'avait mangé que du poisson ce matin. L'oiseau allait et venait comme si ses plumes étaient en feu et que son seul espoir de survie était de rester en mauvais. Une tâche noire et blanche passait devant les visages d’incrédules qui se demandaient ce qui se passaient. Tanith faisait quant à elle ses petites emplettes avec de temps à autre des objets qu'elle n'avait pas pris dans son panier. C'était signé Flint tout ça. Enfin sa mouette s'amusait en criant " à moi" dès qu'elle avait un objet. Le voir heureux ainsi lui faisait du bien. Ses derniers temps, il avait dû se reposer à cause d'une tempête qui avait mal tourné. Il était revenu l'aile en miette en poussant des sifflements plaintifs.
Tanith l'avait observé, elle avait vu sa douleur. Si elle aimait ouvrir tout mécanisme pour en comprendre la source, soigner un être vivant n'était pas de son ressort. Elle détestait la vue du sang alors manipuler des corps très peu pour elle. Ses économies étaient passées dans le soin pour cet oiseau, les temps étaient rudes. Ce n'était pas comme si son atelier était très connu. Parfois, il était très fréquenté auquel cas elle ne manquait ni de matériau, ni de rien, mais là en ouvrant les placards elle avait bien vu que ça ne pouvait pas durer ainsi. Sur le marché, elle faisait jouer le troc pour faire durer les quelques pièces qui tintaient au fond de sa poche. Pour le moment, elle s'en sortait avec un kilo de tomates pour une réparation de montre, 5 kilos de pommes de terre pour la réparation d'un véhicule et cela continuait ainsi. En négoce, elle s'en sortait bien surtout quand elle connaissait les besoins de chacun. Du moment qu'elle pouvait manger, tout irait bien. Elle songea aux fruits bien juteux dans son sac et sortit une pomme. le fruit était bien rouge, elle l'avait choisie avec soin. Heureuse bien qu'elle ne manifestait aucun sourire, elle la lança en l'air avant de se décider à croquer dedans. Sa fidèle mouette n'était plus dans le secteur. L'animal devait s'être posé un peu loin d'ici pour être au calme, enfin c'était ce qu'il croyait quand elle sentit deux pattes se poser sur son épaules. La mouette était revenue.
" Dès que je pense à toi, tu reviens", lui fit-elle en lui tapotant la tête.
L'oiseau descendit pour déposer dans sa poche une bourse de très belle taille. Tanith eut un regard reconnaissant, il devait y en avoir pour une petite fortune. Elle sentait même qu'à l'intérieur du tissu se trouver d'autres petits paquets. C'était étrange d'ordinaire les gens réunissaient tout dans une. Elle regarda autour d'elle en se disant que moins elle se poserait de questions, plus tout irait bien pour une fois. C'était comme gagner à la roue de la fortune, voilà tout. De loin, elle perçut des pas se rapprocher. Tanith réfléchit à toute allure, si c'était lié à son larsin de dernière minute il allait falloir jouer au plus fin et vite. Elle ramassa rapidement des cailloux, puis se tourna vers son panier pour en remplir le grand sac et conserver les petits sacs... On ne savait jamais sur qui elle tomberait. Elle rangea le sac truqué dans sa poche qui la faisait tripler de volume et les autres dans ses courses pour que ce soit plsu discret disons. Etant elle-même une voleuse par un intermédiaire, elle savait prendre quelques dispositions. Les pas se rapprochaient, mais ce n'était qu'une marchande qui courait plus loin, fausse alerte. Il était temps de reprendre le chemin de la maison au plus vite... |
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| Re: Petit vol entres collègues de travail (pv September) | Lun 04 Mai 2015, 18:43 | |
| September était un habitué du marché et de ses environs, c'est pour ça qu'il se trouvait là avec une bourse bien remplie, il était décidé de s'offrir un peu de nourriture. Pas grand chose, juste assez pour se satisfaire. Il grognait en voyant qu'il était une parfaite victime pour un vol. Lui qui pillait les autres. Il était le parfait pigeon. Effectivement, un piaf lui piquait sa bourse. Il grognait et poursuivait l'animal à dos de son chocobo. Il tombait sur une blondasse. Fille ou pas. Elle allait tâter de son poing pour l'avoir ainsi piquer le fruit de son dur labeur. C'était le fruit de ses vols. Un voleur se faire voler, c'était le comble de l'ironie. Il n'allait pas laisser passer un tel affront. Il fixait la demoiselle. Elle avait beau être jolie. Elle ne lui revenait pas. Pire, il avait toujours envie de la frapper si fort. Elle fuyait en plus. Comme si le dragon allait la laisser filer. Elle se fourrai le doigt dans l’œil jusqu'au coude. Il riait un peu en la poursuivant, elle n'était plus rapide que Boko. L'oiseau était à hauteur de la dame. Il saisissait son bras. Son sourire était sadique. Il avait transformer sa main libre en griffe le dragon et le mettait sous son coup. Son regard était tout sauf gentil. On pouvait voir la fureur du dragon des glaces.
« Toi, ton piaf m'as volé et fais pas genre, je connais tout tes trucs, je suis un voleur. Si tu tiens à ta tronche de cake, tu me rends mon du. Et je ne te lâcherai pas tant que je n'ai pas vérifier le contenu de ce dernier. On apprends pas à un voleur comme moi à piller. Toi, le piaf, tu tente un truc, je fais de toit un oiseau sans tête, pigé ? »
Il était tout à fait sérieux. Il ne lâcherait pas l'affaire et ce tant qu'il n'avait pas son fric. En tant que radin, il se sentait un peu mal en plus de la colère. Tout ça faisait un mélange pas très net. Il rageait si bien qu'on pouvais voir ses griffes se rapprocher, jusqu'à frôler le cou de la demoiselle et gardant sa queue pour le piaf. Il était prêt à se battre si vraiment, il le fallait. Il savait que ce genre de menace pouvait rater. Il n'avait pas peur d'un ratage, il n'était pas à ça près. Il gardait son regard fixé sur les sacs. Maligne cette fille. Il s'en souviendrait de cette astuce. Mais le moment et plus aux cris et râlement pour September, il allait s'en donner à cœur joie, il allait se gêner tiens. Il était sur une personne sur qui il avait des choses à dire.
« Donc madame l'elfe, dont les oreilles pointues se voient comme le nez au milieu de la figure. Tu pense jouer ce jeu avec moi. Tu pense que ma bourse t'appartiens. Erreurs, car j'ai brodé mon nom de code. Seul et Boko savons sa signification. » |
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| Re: Petit vol entres collègues de travail (pv September) | Jeu 07 Mai 2015, 16:53 | |
| Le sixième sens était un sens merveilleux, mais parfois peu écouté des gens. Certains rêvaient de le maîtriser, d'autres juste de prendre la bonne intuition, mais parfois même la meilleure des idées peut se révéler désastreuse. Tanith entendit des bruits marteler le sol. C'était bien différent des bruits de pas, c'était sans aucun doute le bruit d'un échassier ou alors d'un meuble léger que l'on laisserait glisser au sol. La régularité était telle qu'il ne pouvait s'agir que d'un animal, un animal qui avançait vite, trop vite. Le coeur de Tanith battait comme s'il allait se décrocher, mais elle se contenta d'avancer sans se presser. S'il se déplaçait à cette vitesse, même s'il était disons retardé par le passage de personnes, il arriverait vers elle. La seule manière qu'elle avait de s'en débarrasser était de se changer en cette petite boule de lumière et de partir. C'était une méthode lâche, mais ce n'était pas ça qui dérangeait le plus notre ange. Elle ne se résolvait pas à abandonner sa nourriture, elle avait bien fait le plein et si elle devait rendre service sans manger, elle n'irait pas bien loin. On la pinça, un gros bec venait de lui saisir le bras. Elle venait d'être attrapé, comme prévu elle n'avait pas pu aller très loin. La douleur se faisait lentement dans son bras, mais il lui vint une question hors sujet. De quelle espèce venait donc ce grand oiseau ? Dès qu'elle vit cette griffe à deux centimètres de son cou, elle pensa à une autre urgence : sa vie. L'explication de cette agression gratuit suivit presque aussitôt, au moins elle n'avait pas besoin de demander. En plus, ce n'était pas un homme très disons prêt à faire des concessions, il imposa ses conditions.
Tanith songea que comme elle n'avait pas mis tous les sacs ensemble mais les avait répartis, elle pouvait toujours tenter d'en garder un petit sac. Seulement voilà, il était tellement prêt d'elle avec une voix qui dissuadait de jouer au plus fin. Tanith n'aimait pas cependant que l'on vienne à lui parler ainsi, elle aimait vivre sa vie de côté. Limite elle le regardait avec autant de peur que de blasement, elle pensait * ça y est, je suis tombée sur le fou du coin*. Comme elle tenait à la vie, elle ne comptait pas garder une position aussi inconfortable. Cet homme n'avait pas fini avec elle puisqu'il revint à la charge comme pour appuyer ses propos précédents. Il avait déjà poser les bases, elle n'était pas sourde. Son visage afficha une mine dépitée. Ses oreilles étaient assez fines et souvent on pouvait la prendre pour une elfe. C'était presque à croire que dans la famille, peut-être qu'un elfe avait dû laisser sa trace. Elle connaissait juste l'identité de ses deux parents qui étaient des anges, mais pour le reste... aucune idée. Il lui parla aussi de cette bourse sur laquelle étaient gravées des inscriptions ou un sceau, elle n'avait pas vraiment fait attention. Tanith soupira, puis se changea en boule lumineuse et revenir près de ses sacs. S'il était assez intelligent, il verrait que c'était juste pour défaire son bras. Mine de rien, la poigne de l'oiseau était forte. A présent, elle le voyait tout entier. C'était une belle bête si on retirait son cavalier courroucé à la griffe dangereuse, on aurait presque envie de le caresser. Tanith fit des mouvements lents, elle plia ses genoux pour signifier qu'elle ne tentait rien de stupide. Si elle n'avait pas eu ses courses, elle aurait tenté un sprint. D'ailleurs, elle était tellement concentrée sur l'idée de garder sa nourriture durement acquise qu'elle n'avait pas compris quelque chose pour la tirer peut-être d'affaire... Sa mouette n'avait pas demandé son reste, elle était partie tranquillement. Flint était un vrai trouillard, il aurait tout fait pour sauver sa peau. Il avait vu un oiseau énorme déjà, ça l'avait calmé alors voir un homme aussi sur les nerfs d'autant plus. Tanith soupirait aussi pour cette raison, elle aurait été à la place de Flint, elle aussi elle aurait fui. Les genoux à terre, elle commença à fouiller dans son panier. Elle savait que tous ses gestes seraient observés et que sans doute il allait encore la menacer de sa griffe.
" Alors, on est d'accord, je te cherche le truc que tu veux. Et tu ne menaces pas, d'accord ? "
C'était dit avec une certaine nonchalance, tout simplement parce qu'elle devait se concentrer sur son plan . Sa main passait en dessous des fruits, des légumes pour en sortir une bourse, deux bourses, trois bourses dont elles renversaient un peu chacune des pièces dans son sac sans que cela puisse être visible. Si elle retirait environ trois ou quatre pièces de chacune, les bourses auraient le même poids. Il fallait vraiment qu'il ait été scrupuleux au point même de compter ce qu'il venait de gagner devant tout le monde, ce que Tanith doutait. C'était un peu risqué pour un voleur de compter comme un honnête homme en plein milieu du passage. Enfin, si elle se trompait elle déchanterait, mais c'était à tenter. Elle glissa des pièces dans des fruits tendres alors qu'elle les remettait en place pour éviter qu'ils ne s'abîment. Toujours en restant en position de faiblesse, agenouillée elle retira la bourse factice de sa poche et en retira le contenu.
" Tant pis pour mes cailloux, si tu dis qu'elle est si unique."
Au passage, elle fixa ce qu'elle avait de si unique, dans d'autres occasions elle aurait tenté de déchiffrer, mais là cela aurait été de la folie. Elle mit les quatre bourses un peu délestées dans la plus grande en vérifiant si elles faisaient le même poids. Avec un peu de chance, il n'y verrait que du feu.. Elle serra à nouveau la bourse en la gardant près d'elle tout en fixant cet étranger qui l'avait accosté de façon aussi... directe.
" Je ... peux me lever ? "
*Ou tu comptes me transpercer de ta griffe*
Elle voulait s'assurer qu'elle pourrait aussi vite s'éloigner dès qu'elle le pourrait. A genoux à côté de ses courses, elle paraissait vraiment petite, déjà qu'elle l'était sans ça alors... |
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| Re: Petit vol entres collègues de travail (pv September) | Jeu 07 Mai 2015, 18:13 | |
| September passait pas un moment des plus agréables. Mais il y était habitué d'en vivre et ce chaque jour de sa vie. Le dragon ne lâcherai pas l'affaire, sourire, ou pas. Il serait aussi solide que la glace de l’Antarctique. Il fixait la jeune femme. Il lâcherai pas son regard, tout faiblesse de sa part serait une pure élimination de cette partie entre le pilleur et le pillé. Il ne serait pas le dindon de la farce. Il se le jurait. Il tenait bien ses griffes devant la demoiselle. Il pouvait la blesser comme ça. Il ne crachait pas du feu. Pourtant, il avait testé, mais un truc devait le bloquer. Un truc mental. Même sa tête faisait n'importe quoi. N'avait-il aucun contrôle sur sa propre vie ? Il grognait furieusement. La petite dame cherchait quelque chose dans son panier. Le jeune garçon la fixait d'un air mauvais, parfaitement adapté à la situation. Il gardait sa griffes, bien qu'il s'exposait inutilement à un possible contact. Il n'avait aucune crainte pour la suite. Il la voyais clairement, il n'apprenais pas au singe à faire la grimace. Il approchait ses griffes éraflant son visage. Il pouvais voir une partie de la vie de la demoiselle. Il tentait tant que possible d'ignorer ces images qui venait s'imposer à lui. Il avait bien vu qu'elle jouait pas franc jeu. Il ricanait, pas parce que c'était drôle, car il savait très bien ce qu'il pouvait faire quand il était en pétard. Cette dame allait voir de quel bois il était fait. Il voyait sa bourse salie par des cailloux, ça plus le manque de pognon. Elle allait voir le ciel de très près et les enfers seront là pour l'accueillir. Elle lui demandait si elle pouvait se lever.
« Tu penses te jouer de moi ? Pas de bol, blondie, mais je suis radin, je sais exactement la sommes que j'avais dans ma bourse, crois-moi, t'en est loin du compte, je reconnais les pièces à mon regard. Je ne chipote pas sur les détails en me souvenant des éraflures. Mais je vais que j'avais bien plus dans ma bourse. Je la reprends déjà. »
September saisissait cette dernière avec sa queue. Il savait que c'était la seule manière de garder sa menace active, que sans elle, cette sale peste partirait avec son fric. Il ne la laisserai pas. C'était mal le connaître. Il blessait intentionnellement et superficiellement la demoiselle pour lui retirer toutes options pour le rouler dans la farine. Il ne faiblirai pas, et ce malgré les souvenirs qui emplissait sa tête. Il n'en avait rien à cirer dans sa vie à l'autre fille. Bon sang, il ne pouvait donc rien faire contre son don. Il luttait contre lui et ce comme il pouvait. Il gardais sa griffes sur elle, malgré son envie de se casser, il ne partirait sans son argent. Quitte à la saigner comme un vulgaire porc. Il n'en avait plus rien à faire que ce soit une fille ou non. Ce qui comptait, c'était lui faire la leçon. |
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| Re: Petit vol entres collègues de travail (pv September) | Lun 11 Mai 2015, 23:26 | |
| Tanith avait fait son tour en sentant la menace derrière elle, elle avait l'impression de revivre comme cette agression qu'elle avait eu au Brésil, où elle s'en était sortie en sacrifiant quelqu'un à sa place. Elle était seule dans le cas présent et c'était bien cela le problème. Elle l'entendait grogner, marcher autour d'elle comme si à tout moment il pouvait s'emporter. Compter sur la foule aux alentours ne semblait pas jouer en sa faveur. Les gens faisaient bien attention de ne pas s'approcher que ce soit de quelques mètres ou même de les fixer du regard. Certains pouvaient se faire agresser parfois pour cela, alors les gens étaient prudents et certains préféraient ne pas se mêler à cette histoire. Dans un sens comme ça n’impliquait qu'elle et ses actes ce n'était pas plus mal... Le ricanement de cet homme lui donnait envie de fuir avec son panier. Elle sentit les griffes passaient sur son visage, elle perdit l'équilibre et se retrouva avec une griffure sur sa joue. Son regard commençait lui aussi à se faire mauvais. Un sentiment l'obligeait à ne rien dire et il commençait à lui casser les pieds... Elle avait peur pour sa vie, peur que son temps s'arrête. Si elle avait bien compris, il était radin hein... C'était intéressant. Sur le coup, son panier ne lui sembla d'aucune valeur. Elle se ramassa un nouveau coup quand il reprit sa bourse. Très bien, il faisait le fier, il faisait l'homme sûr de lui... Son visage se fit plus changeant. La peur faisait place à un autre sentiment : la vengeance... Elle en avait assez. C'était de sa faute s'il avait mal surveillé son argent, de sa faute à elle si elle était tombé sur un homme aussi tâtillon. Quelque part cette griffe contre sa joue lui donnait envie de lui jouer un autre tour, ne pas lui donner raison et se battre...
" ... D'accord, j'ai compris. ", fit-elle abruptement.
Elle n'allait pas bouger avec cette griffe aussi près de sa gorge. Ses yeux faisait des allers et retours entre lui et la griffe pour lui signifier son malaise. Si c'était pour finir empaler sur sa griffe, autant ne rien faire. Elle le fixait en se disant que vouloir se venger, c'était bien beau mais elle ne savait pas comment.... Comment réagirait-il s'il ne pouvait avoir le compte ? C'était à tenter, mais si elle se loupait, elle risquait de tout perdre et de ne pas manger pendant plusieurs jours. C'était une grosse mise, mais le pire c'était que cela lui semblait jouable. Ses yeux glissèrent le long de la griffe, c'était impressionnant.
" Les huissiers avec toi ça doit donner", fit-elle un peu sèchement.
Son corps tremblait comme si elle n'était pas en accord avec ce qu'elle venait de dire. Bloquée dans son envie de rendre justice, désireuse de rester en vie, elle le regardait avec un mélange de colère dans son regard et ces tremblements qui attestaient d'une grande peur. Elle se savait moins forte que lui, elle n'était pas taillée pour se battre. Vu son petit gabarit, elle partait déjà avec un handicap, mais alors cette griffe contre sa gorge c'était le pompom. Finalement ce fut sa peur qui eut raison de ses facultés. Son regard se plongeait dans le sien, elle lui demandait de la clémence, tout comme elle l'avait fait pour cet homme dans la rue. Pourtant elle ne bougeait pas, elle voulait fuir... son corps lui paraissait le contraire de la souplesse à l'état pur. Personne ne viendrait cette fois ci... personne. Il s'en moquait d'elle, mais elle moquait de lui aussi si ça allait dans ce sens-là.
" Si tu m'as vu, c'est que... tu sais où elles sont.", fit-elle en sentant qu'elle ne pouvait et ne voulait pas bouger.
Elle ne le provoquait pas, mais l'invitait à se servir dans son panier. Après tout, rien ne lui garantissait que pendant qu'elle chercherait à nouveau, il ne lui arriverait rien. Il lui avait déjà griffé la joue. |
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| Re: Petit vol entres collègues de travail (pv September) | Mar 12 Mai 2015, 08:37 | |
| September n'était pas d'humeur à plaisanter. Il allait récupérer son fric et se casser après cette histoire. Il n'aurait pas faim. Cette histoire lui coupait littéralement l'appétit. Déjà que le jeune homme mangeait moins de ce qu'il devait la plupart de temps. Ce qui lui arrivait n'était pas bon pour son corps en croissance. Il mangerait mieux, il serait peut-être plus grand. Il gardait sa griffe de dragon près de la gorge de la demoiselle. Il n'avait aucune envie d'avoir une collègue pour femme. Dimitri, lui au moi ne l'avait pas volé. Il regardait un peu le panier, il grognait, il savait qu'une partie du fric était là. Il ne devait pas faillir, ça serait signe de faiblesse. Qu'avait-il d'autre comme menaces ? Ses dagues, bien moins impressionnante de sa main de dragon. Combien de fois il avait vu sa mère le faire sur lui. Le voilà qu'il le faisait à son tour. La dame semblait vouloir le battre à un jeu qui semblait dangereux. Il écoutait parler de huissiers. Il haussait les épaules, il ne devait de compte à personne, il volait, il vivait dans une maison abandonnée. Il n'était pas le seul à vivre dans ce genre d'endroit. D'un côté, ça le rassurait un peu de ne pas être tout seul. Elle le provoquait clairement en disant qu'il avait vue. Il ne retirerai pas sa griffe de sa gorge. Il était déterminé à faire du mal à cette femme si elle jouait la plus maligne avec lui. Il descendait de Boko. L'oiseau savait ce qui lui restait à faire. Son affilié rassemblait l'argent de son lié sans un mot, laissant ce dernier se faire plus menaçant. Le volatile n'aimait pas beaucoup quand il faisait ça.
« Bien, je récupère mon fric et je te fout la paix. La prochaine que tu voles, sois plus prudente. Les gens radins remarque assez bien la disparition de leur bien. J'en ai fait aussi l'expérience. Il faut être plus rusé que celui qui te vole.Trois ans dans cette ville, tu n'aurai pas pu m'échapper, même si tu allais dans un endroit bondé ou un restaurant chic. »
Après tout, son argent amassé suffisait à le faire. Le jeune homme pourrait s'acheter des vêtements, ils serait plus classe aux yeux des filles qu'il croiserait à l'avenir. Il avait toujours bon espoir d'en avoir pour lui tout seul, près tout, il était mignon ou beau selon les demoiselles. Il balançait sa queue, ajoutant une menace supplémentaire. Il en faisait des tonnes. Mais à la fin quand Boko venait avec l'argent qu'il avait volé, il écartait sa griffes et planquait son fric avec son habileté de voleur. Il était rassuré. Il pouvait à nouveau profiter de la vie. Modifiant ses futurs vêtement pour laisser passer sa queue, se servir chez les commerçant d’hybride lui était déjà passer la tête. Mais il ne voulait pas être catégorisé comme l'un des leurs, il leur était supérieur, un dragon, c'était pas un simple animal.
« C'est quoi ton nom ? La voleuse du dimanche qui se sert de son piaf ? »
Elle pouvait parfaitement fuir ou lui faire du mal. Mais sa griffe était prête à lui faire du mal, même s'il pouvait voir encore sa vie. |
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| Re: Petit vol entres collègues de travail (pv September) | Mer 13 Mai 2015, 14:53 | |
| Où en était-elle? Tout allait très vite, elle n'arrivait pas à ne penser à rien. Toute cette sécheresse dans sa voix se diluait dans cette peur de perdre la vie. Bien des fois, elle n'avait pensé qu'à elle. Toujours balancé entre deux côtés de personnalité, elle s'était construite dans une opposition absente. Entre égoisme et générosité, entre son calme et son impulsivité, on aurait dit un volcan éteint qui ne savait pas ce qu'il voulait. Sa vie avait été menacée comme des années auparavant, cela lui avait fait un tel choc. La vengeance était venu dans son esprit, mais rien dans ses gestes. C'était comme si elle se contenait comme son père prostré dans ce fauteuil... Non, pas de souvenirs, pourquoi tout lui revenait. Ce n'était rien d'autre qu'un voleur tout comme elle, elle se hasarda à l'observer à nouveau. Il était furieux, prêt sans doute à s'en prendre à elle. Une forte envie lui disait de retenter, de reprendre ce qui dans sa tête était à elle. Les voleurs avaient une conception bien spécifiques de la propriété, sitôt passé dans leurs mains l'objet leur appartenait. S'il n'avait pas été aussi radin et observateur, cela aurait pu marcher. Son corps refusait toujours de bouger, prostré dans la frayeur de mourir. Même si elle ne regrettait pas de s'être enfui la dernière fois qu'on l'avait agressé, elle s'imagina ce que le garçon avait ressenti.. Le passé, les regrets tout était venu d'un coup. La parole se perdait face à tant de peur, c'était si primaire comme attitude même un singe pouvait la ressentir. N'était-elle rien de plus qu'un chaînon de ce primate ? Son esprit se réfugiait dans des thèses et théories d'évolution, c'était comme un refuge en vérité. Tous ces débats ne faisaient que l'occuper, la distraire, lui faire oublier sa peur, lui faire ressentir plus de force qu'elle n'avait.
Démunie, elle le sollicitait du regard, elle ne voulait plus de ce combat ridicule. Rester en vie, oui juste rester en vie, était sa seule priorité même si la connaissant elle n'allait pas oublier cette rencontre et chercherait sûrement à le revoir pour se venger. Sa respiration se faisait toujours aussi rapide, elle sentait cette griffe sur sa gorge. Son coeur battait dans sa poitrine, c'était un spectacle affligeant pour elle qui souhaitait juste se défaire de ce piège. C'était un piège pensait-elle en y réfléchissant, il l'avait trouvé si rapidement. Enfin non, vu ses réactions il ne semblait pas avoir répété cela pendant des heures. C'était plus un savoir-faire supérieur au sien qu'elle avait vu, mais c'était impressionnant. Traitez la de masochiste, mais en dépit de cette peur qui la paralysait, elle notait toute cette dextérité qu'elle avait. Tanith le faisait en songeant à plusieurs choses : à sa vengeance, mais aussi à une forme de curiosité. Au moins, ce type ne le blasait pas, l'avait surprise. Si elle survivait, elle en aurait à raconter dans son journal en rentrant. Quand il lui fit part de ses remarques, elle respira tellement vite qu'elle en toussa.
"... J'y ai pensé. J'allais me rendre au restaurant de l'Archipel à l'autre bout de ce boulevard dans une petite ruelle à gauche...", se défendit-elle.
Malgré tout, elle l'avait regardé avec intérêt. Tout ce qui pouvait l'empêcher de mourir à cause des excentricités de sa mouette, elle le ferait. C'était la faute de son affilié, oui exactement. Et d'elle ... indirectement. Toute seule, elle n'aurait pas eu la présence d'esprit de voler, c'était vraiment parce que son affilié faisait le travail.C'était aussi une bonne excuse ne nous cachons pas. Elle le savait bien. Cet oiseau singulier lui aussi récupéra l'argent caché dans les fruits et légumes, pour le coup elle allait se retrouver avec moins de provisions qu'auparavant.
La griffe du voleur partit de son cou avec l'argent de nouveau en sa possession. Tanith plaça par instinct une main sur sa gorge sitôt après qu'elle ne soit plus menacée. Son bras avait retrouvé ce mouvement sans aucun mal tandis que ses jambes se rappelaient de ce qu'elle avait ressenti. Inspirant à fond, elle retrouvait peu à peu son attitude sereine. Cette impression d'être pieds et poings liés était détestable... A présent, il partirait sans doute... Il avait son argent après tout et là surprise.. il lui demanda son nom, tout en la provoquant. Sa mouette n'était toujours pas revenue, elle serait en fuite sans doute jusqu'à ce soir.
"... Tanith. Et toi alors...? "
Après tout c'était une question qu'elle pouvait bien lui retourner. Elle croisa les bras, elle n'avait toujours pas bougé, elle était toujours agenouillée, ce qu'elle corrigea comme elle put. Ses jambes tremblèrent encore un peu, puis cessèrent dès qu'elle fut de nouveau debout. C'était tout de même moins effrayant de cette manière. Plus jamais, elle se mettrait dans une telle position même pour feindre quelque chose.
" ... C'est marrant, on se demande si tu veux me dissuader ou m'encourager à voler... ", fit-elle d'une voix toujours un peu sèche, mais moins sèche qu'avant.
L'homme lui avait dit de se méfier des gens radins comme lui, elle l'avait pris comme un conseil. Dans le cas présent, elle aurait pu risquer bien plus s'il n'avait pas eu le réflexe de vouloir prolonger cette séance douloureuse pour elle. Il était tout à fait en position de le faire pourtant et elle n'aurait pu rien faire contre lui sauf s'enfuir en laissant toutes ses provisions déjà bien abîmées par sa tentative ratée de vouloir lui soutirer de l'argent. Peut-être que l'oiseau n'avait pas récupéré toutes les pièces. C'était peu probable vu l'expertise de ce voleur...
" Tu en as rencontrés... beaucoup ? "
Vu qu'il parlait de d'autres voleurs.. c'était qu'il avait dû en souper même si elle s'en moquait un peu, c'était plus parce que la curiosité avait succédé à la peur... C'était un peu étrange de lui faire ainsi la causette, mais elle sentait bien que de toute façon elle était bien de trop encore méfiante pour bouger. Ce qu'elle avait brillé dans son regard, dans sa voix, c'était d'une violence. Sans être un génie, c'était tout à fait perceptible. Même Tanith qui avait du mal parfois à analyser certaines réactions l'avait bien senti, si bien senti que ça avait augmenté sa peur. Sa peur était devenue frayeur. Elle remonta sa main le long de sa nuque pour effleurer sa joue... Ses yeux verts restaient figés sur lui dans cette expression marquée par l'incertitude. |
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| Re: Petit vol entres collègues de travail (pv September) | Mer 13 Mai 2015, 15:37 | |
| September voyais bien qu'elle était un peu impressionnée par son ton et sa menace. Il n'était pas là pour jouer les gentils. Il ne l'était pas de toute façon. Le jeune dragon gardait pour lui tout son argent. Il avait des projets vestimentaire à accomplir. Même si la faim viendrait sûrement à un moment, il pillerai simplement un peu d'argent. Il volait de l'agent, plus que les objets, ça permettait de vivre plus ou moins normalement. Il mettait plus de sécurité sur son argent, même si paradoxalement, ce n'était pas le sien à l'origine. Mais ce qui lui appartenait le restait jusqu'à ce qu'il décide de l'inverse. Il se tenait bien, sa griffe toujours prête à lui faire du mal. Garder la menace active était nécessaire pour être tranquille. Il savait qu'au moindre accès de faiblesse, elle en profiterai, il espérait que sa voix ne partent pas. Il ne manquerait plus que ça au tableau. Elle toussait, il faisait une grimace, elle devait aller à un restaurant chic avec son fric, tellement cliché. Il la regardait en hésitant la frapper, en tant que Gentleman, il ne devait pas le faire. Il grognait, il pouvait au moins la blesser avec ces mots. Elle demandait son prénom en réponse du sien, Tanith, une peste comme elle devait avoir ce genre de prénom.
« Je suis September. Pas pour vous servir, je suis pas un prince ni quoi que ce soit. Sache que si tu tente quoique ce soit, je sais ton nom et comme j'ai les flics aux parfois à mes trousse trouver une collègue ne serait pas de refus »
September menaçait clairement, il va sans dire que le jeune homme ne donnait plus son vrai prénom depuis trois ans. Être un voleur l'avait encouragé à oublier comme il pouvait son passé. Il pouvait la voir trembler de tout son être, plaisantant sur ces mots, se demandant si le dragon donnait des conseils ou non. Elle seule pouvait savoir de toute façon. Il haussait les épaules et balançait sa queue, il n'était pas vraiment de bonne humeur et sa demande si le jeune garçon avait vu d'autres voleurs. Elle devait savoir la réponse. La seule chose qui lui restait de son ancienne vie était ses gants qui commençait à s'user. Il devait en fabriquer d'autres. Il se demandait si y arriverai avec cette machine infernale et ses mains. Il posait sa griffe sur le mur, il voyait le souvenir de la construction de ce bâtiment. Voir des ouvrier affronter tous les temps n'était pas passionnant.
« Des voleurs, plus que tu crois. Pas mal de voleur sont rentré dans le droit chemin pour l'amour ou une autre niaiserie du genre. Tu es sûrement maligne à ton niveau, la pimbêche. Mais j'ai du bagage en matière de pillage. Ce que je peux dire, c'est d'éviter les gens qui semblent méfiant, tu apprendra à les reconnaître, leur visage ne trompent personne. »
September discutait avec un ton désinvolte. Il ne parlait jamais autant d'habitude, ça devait être les nerfs qui le lâchait, ouais, ça devait être que ça. Il faisait une moue qui ne voulait un peu contrarié. |
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| Re: Petit vol entres collègues de travail (pv September) | Dim 07 Juin 2015, 13:25 | |
| Au moins, on ne pouvait pas dire que September n'était pas méfiant ou qu'il ne préparait pas tout des rencontres qu'il devait faire. Des gens normaux pourraient croire qu'en donnant son nom cela installerait un climat de confiance. Ici, nulle place pour la confiance. De toute façon, Tanith sentait bien que cela avait mal commencé. Son esprit recherchait déjà les moyens qu'elle aurait pu avoir si elle avait mieux agi. Ses yeux clignaient en cherchant dans toute cette démonstration d'hostilité des éléments à sa question. Elle n'aurait pas demandé à avoir un prince ni même un chevalier pour la servir. Selon elle, rien ne pouvait être mieux effectué que par ses soins. Si elle recevait un quelconque savoir, elle le pratiquait dans son coin jusqu'à le maitriser. A présent qu'il ne la menaçait plus et que l'on pouvait dire plus ou moins que les hostilités étaient moins fortes, elle le regardait avec une attention différente. Son coeur battait encore de cette peur qu'elle avait ressenti. Ses poings étaient encore serrés. Elle s'était vue mourir sans pouvoir rien faire, mais le plus curieux dans cette histoire c'était que... cet homme semblait lui aussi craindre quelque chose. Tanith le trouvait étrange, il avait le dessus sur elle clairement et pourtant il lui faisait sentir qu'il ne fallait pas qu'elle s'attende à quelque chose...
Les personnes étaient décidément trop difficiles à cerner pour elle, elle ne comprenait pas vraiment. Il la prenait pour une imbécile, enfin ce n'était pas très intelligent d'avoir agi comme elle avait agi certes. Elle se mordit la lèvre en songeant que se sentir stupide à ce point n'était pas bon pour l'ego. Au moins, cela la marquerait pour un temps. Cette situation les dérangeait clairement tous les deux, c'était visible. Tanith se retenait de tout commentaire, elle était crispée mais que n'aurait-elle donné pour lui dire : " ben vas y appelle la police". Elle aurait trouvé un plan de rechange, elle en était sûre, enfin elle avait appris un truc sur lui : le sous estimer était très dangereux. Elle croisa les bras en reculant un peu toujours un peu déboussolée de s'être faite à ce point avoir. A la fois affecté par tout et rien, son compère voleur était vraiment énigmatique. Tanith respirait encore fortement, son souffle normal tardait à lui revenir.
Comme elle voulait plus le faire parler que parler davantage, elle lui demanda s'il connaissait d'autres voleurs. Ce n'était pas une information anodine, elle pourrait ainsi éviter de se frotter à eux, ou même s'il savait combien il en courait dans les rues. Il lui répondit que beaucoup s'étaient tournés vers le droit chemin. Tanith fut ouvertement perplexe. C'était curieux comme il énonçait cela, on aurait dit que c'étaient eux les gens hors normes.. Et bon même s'il l'avait appelée "la pimbêche", il lui dit tout de même qu'elle était maligne. September marqua ses propos par une mine peu réjouie même s'il lui parlait beaucoup pour quelqu'un qui voulait se débarrasser vite de cet ennui.
" ... Tu n'as pas des noms ? Genre de personnes à éviter, ça m'aiderait."
C'était l'hôpital qui se foutait de la charité, c'était tout à fait cela. Elle demandait à un homme qu'elle avait volé du soutien. Elle lui reconnaissait un savoir qu'elle ne détenait pas encore et elle savait bien que ce genre d'informations n'allait pas se trouver dans la une du prochain journal. Quitte à échanger, autant que ce soit productif pour ses activités, n'est-ce pas ? Elle voyait toujours toutes les situations à son avantage. Si elle ne pouvait pas avoir d'argent, elle pourrait peut-être obtenir des informations qui vaudraient leur pesant d'or. Rien ne lui certifiait qu'il lui répondrait, ni même que ces informations seraient véridiques. Il pouvait se jouer d’elle, elle s'en moquait. Quand elle analysait le coup en terme de risques de cette question, de toutes les façons soit elle ne gagnerait rien soit elle aurait des informations à vérifier alors autant y aller gaiement. Son visage affichait un visage fade, il redevenait ce visage blasé qu'il avait précédemment vu, même si dans son coeur battait toujours cette menace silencieuse.
" Au fait, pour la police oublie. "
C'était dit, c'était net, c'était précis. Elle ne comptait pas l'attaquer, alors c'était inutile qu'il sorte tous ses grands chevaux. Elle n'avait aucun intérêt ou avantage à le faire pour cette fois. Elle joignit ses mains, les frotta l'une sur l'autre tout en regardant de tout côté. Cette rencontre lui avait cloué le bec, elle était comme cassé dans un élan et cherchait un moyen pour ne plus tomber dans ce piège. C'était assez humiliant d'y être confronté une fois pour son ego et pour sa vie elle se devait de se faire ses propres armes. |
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| Re: Petit vol entres collègues de travail (pv September) | Dim 07 Juin 2015, 14:24 | |
| Le dragon était toujours là. Il pouvait s'en aller, sauf qu'il n'avait pas très envie de croiser les flics. Il savait qu'il tourneront un moment dans l'espoir de prendre sur le fait un voleur. Il pouvais presque passer pour un citoyen ordinaire. Il avait de sous pour le paraître en tout cas. L'adolescent allait acheter du tissus. Et un peu de nourriture. Car même si le jeune blond était peu affamé, il devait se nourrir de temps à autre. Le dragon pouvait être fier, il faisait peur. Alors qu'avec sa taille, ce n'était pas gagné. Il l'ignorait un peu en jugeant le degré de danger qu'il avait à se mêler à la foule avec les policiers dans les environs. Il lâchait un soupir. Clairement, avec des géants, tu avais peu de chance de t'en sortir. Mettre sa capuche, cousue main n'arrangerai pas grand chose, il ferrai trop suspect. La blondinette osait lui demander des noms. Il riait, parce que c'était vraiment drôle. Vraiment, cette fille était une novice, elle se ferait manger toute crue par les autres voleurs, ça ne faisait pas un pli. Pour les éviter. Elle disait que la police, il pouvait oublier. Elle n'allait pas le dénoncer. Il roulait des yeux.
« Tu croyais vraiment que j'allais lâcher des noms comme ça ? Je ne suis pas une balance. Si je te dois un conseil, c'est qu'il y a plus malin que moi. Mais aussi plus pervers. Un demoiselle comme toi devrais faire attention aux gens des rues. Ils sont pires que des loups affamés. »
Ce que September taisait, c'est que bien sûr, en temps normal. Il en aurait profiter pour la toucher. Sauf qu'il la dégoûtait plus qu'autre chose, pourquoi lui faire cet honneur. Pour lui, c'était un compliment. L’arnaquer l'excluait dans les élues qui feront bien dans les conquêtes. Il était déjà content d'avoir ses gants sur ses mains. Il balançait sa queue, il était toujours un peu en pétard. Le mouvement de foule était calme, bah oui, avec les policiers « les honnêtes gens » sont à l'abri. Le dragon se trouvait plus honnête que certains, y compris l'autre gosse de riche qu'il avait tenté de volé sa montre. Il était bien mieux que cet enfoiré de première. Il passait un moment de silence. Le garçon l’appréciait à sa juste valeur, sa vie était assez mouvementé comme ça.
« Beaucoup de voleurs prennent un tas de noms d'emprunt. Sept n'est qu'une ombre dans ce monde de noirceur qui profite des autres pour manger. -Ta gueule, Boko. Tu t'en plains pas quand je vole des pommes pour te faire plaisir. -Un vrai métier te ferai pas de mal. -Et puis quoi encore ? Aller à l'école, pitié quoi. »
Il savait qu'il existait ce genre de chose sur l'île, il n'avait aucun doute dessus. Tant qu'il y avait de l'être humain ou presque, il y avait cette chose horrible et pire qu'une dictature Hitlérienne. L'école. Plus tu en étais loin, plus t'en réjouissait. Pas besoin d'elle pour acquérir le savoir qu'il te fallait. |
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| Re: Petit vol entres collègues de travail (pv September) | | |
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