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 (balthazar&oliver) le même engouement pour la peste.

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(balthazar&oliver) le même engouement pour la peste. | Ven 06 Fév 2015, 05:32


Je l'observe du coin de l’œil en me demandant comment il va réagir à cette gamine. Elle est plantée devant lui, elle le supplie même de l'aider à retrouver son chemin. Il ne semble pas bouger d'un iota, comme si cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Je me demande ce que j'aurais fait à sa place, je n'aide plus les gamines : un jour, elles deviendront des femmes que je détesterai par principe, alors je ne fais pas dans la discrimination. Je reporte alors mon attention sur la demoiselle qui ne cesse de répéter les mêmes phrases en espérant que son interlocuteur lui disent quelque chose. D'instinct, je sais qu'elle perd son temps et qu'il ne va pas lever le petit doigt pour l'aider. Je me demande pourquoi. Pourquoi est-ce qu'on n'aiderait pas un enfant perdu à retrouver ses parents ou sa maison ? Parce qu'on est plus là au niveau de la cervelle et c'est la seule raison possible.

Je l'entends.

Sa voix est grave, le son d'un ténor à mes oreilles. Il rit. Il se moque délibérément des problèmes d'une enfant d'environ six ans. Ok. Il a un problème. Un très gros problème. Mes lèvres se retroussent légèrement afin d'esquisser un sourire involontaire, ce mec me plait bien et mon corps réagit. Pas cette réaction là, bande de pervers !

C'est rare que je souris. Normalement, je me contente d'un hochement de tête en guise de réponse. Ce type. Je ne sais pas qui il est. Je ne sais pas ce qu'il est. Bien, c'est un terme trop commun et trop personnel. Je dirais plutôt intéressant, intriguant. J'observe toujours la scène d'un air désintéressé alors que toute mon attention est rivée sur ces deux personnes. La princesse se remet à pleurer de plus belle en comprenant que son prince charmant ne l'aideras pas. Il lui avait brisé l'esprit. Littéralement. Il venait de lui indiquer que les méchants étaient réels et que papa et maman avaient menti.

Il lui jette un regard imprégné de mépris, de colère ou d'indifférence. Je ne pourrais pas dire vu la distance qui nous sépare. Il s'éloigne. Carrément, sans regarder derrière lui. Aurais-je fais la même si j'avais été à sa place ? Peut-être. Il s'en va. Je ne sais pas pourquoi, mais je commence à marcher derrière lui. Il ne va pas assez rapidement pour me permettre de le perdre de vue. Je place mes mains devant moi afin d'observer ces dernières, de longues griffes pointues avaient poussés au bout de mes doigts. Oui. J'avais espéré quelque chose de mieux qu'un rire rauque. J'ai presque croisé les doigts dans mon dos pour que l'homme - celui que je suis présentement - fasse souffrir cette petite. On me pense dérangé. Je ne le suis pas. Je suis fou, complètement cinglé, bon pour l'asile. Je me contrôle. Je contrôle mes ardeurs d'animaux, mes ardeurs bestiales. Je réussis même à ne pas infliger d'atroces souffrances à toutes les femmes qui croisent ma route. J'ai la classe, je suis presque gentleman. « Moi, je suis une princesse fée. » Je secoue vivement la tête et un sourire retrousse à nouveau mes lèvres. Améthyste me regarde et grogne son mécontentement de l'image que je viens d'avoir. Une léopard des neiges déguisée en princesse, ça n'a pas l'air de lui plaire beaucoup.

L'inconnu que je suis à quelques mètres d'avance sur moi. Ce n'est pas une course, mais je dois arrêter d'observer à quel point mon amie se déplace agilement et silencieusement. Je serais comme elle, si je le voulais. Je n'ai qu'à claquer des doigts pour prendre ma forme animale. En parlant de doigt, mes griffes sont apparu quand déjà ? Oh oui. Au moment où j'ai imaginé tellement de souffrances différentes que mon ami aurait pu lui faire, mais ce crétin n'a fait que rire avant de déguerpir.

Il a manqué une belle occasion.
Il est où, d'ailleurs ?

J'arrête tout mouvement et Améthyste trace la même immobilité. Il ne peut pas être loin, je l'avais sous les yeux quelques secondes avant. Impossible qu'il puisse avoir disparût. Mes pupilles s'affolent. C'est l'impression que j'ai. La folie me prend. Je dois le retrouver, cela s'impose à mon esprit. Mon corps est raide et mes deux mains sont posées sur les côtés de ma tête. Quand est-ce que j'ai levé les bras ? Pas de souvenirs. En regardant devant moi, je le vois. Il est petit tellement il est loin, il s'arrête devant une maison. Non. Le terme exact est manoir, mais j'aime mieux maison, c'est plus chaleureux. Ce mec est tout sauf chaleureux, alors un manoir va bien avec sa personnalité.

Je recommence à avancer.
Il doit savoir que je l'ai regardé envoyer balader la petite, que je l'ai suivis - sans vraiment en prendre conscience - et que maintenant, je suis planté de l'autre côté de la rue, mon dos collé contre le tronc d'un arbre gelé. Il le sait.

Améthyste s'est assise à mes pieds comme elle le fait toujours : c'est une bonne nounou, je le jure, je n'aurais pas pu tomber mieux. Elle se frotte doucement contre ma jambe tandis que mon regard est vacant. En fait, je fixe obstinément la personne qui ne semble pas vouloir bouger.

Il ne m'adressera pas la parole.
Il n'osera pas.
Je m'en fous.

Je suis nonchalant en surface, mais excité en-dedans. Pourquoi ? Don't know. J'ai trouvé un adversaire, ou peut-être autre chose à mon niveau. C'est ce qui me pousse à le regarder, à attendre comme un enfant qu'on daigne lui accorder de l'attention, mais mon regard est fixe et mon visage de glace. Carrément, j'ai l'air bête. Un passant dans la rue me qualifierait de mal élever, mais pas l'homme devant moi. S'il se tourne dans ma direction, il saura instantanément que je ne suis pas comme les autres. Dans la folie, on se reconnait.
Demi-Divinité fils d'Hypnos & Serpent marin & Elfe & Démon

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Dylan I.
Dylan I. "Dust" Anderson
Demi-Divinité fils d'Hypnos & Serpent marin & Elfe & Démon
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Couleurs : #2ECCFA
J'ai traversé le portail depuis le : 13/01/2015 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Dylan Isaiah Anderson dit Dust. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Allen Walker de D. Gray-man et à ce propos, j'aimerais remercier : Faelyn ♥.
Re: (balthazar&oliver) le même engouement pour la peste. | Lun 09 Fév 2015, 23:26





Le même engouement pour la peste
Balthazar & Oliver
« Dans ce monde cruel, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. »


Balthazar ferme la porte en soupirant. Ce client avait été particulièrement éreintant pour le vampire qui gagnait sa vie en tant que joaillier. En fait, il pourrait très bien vivre sans avoir besoin de travailler tellement il était riche. Cependant, l'homme ne supportait pas de ne rien faire de ses journées. Il ouvrit les yeux, ne s'étant même pas rendu compte qu'il les avait fermés. Il soupira de nouveau et empoigna son haut-de-forme pour l'enfoncer sur son crâne. Il fallait qu'il retourne chez lui. Maintenant. Sinon, il pourrait probablement faire une crise. Il en avait marre des clients aussi capricieux. Son travail est de haute qualité, alors pourquoi s'évertuer à essayer de baisser les prix? Le fruit de son labeur valait largement plus que ce qu'il offrait en plus. C'est pourquoi il haïssait qu'on lui fasse la gueule comme ça pour un simple chiffre.

Un peu crispé par les événements, Balthazar ouvrit la porte de son bureau. Celui situé dans son entreprise. Il était plutôt rare que le vampire se pointe à cet endroit, préférant de loin faire affaire à partir du bureau de son manoir. Le vampire sort de la bâtisse et marche tranquillement à travers les gens qui se trouvaient sur la place. Il est presque irrité par autant de monde. Aujourd'hui n'est vraiment pas son meilleur jour. Quoiqu'il soit pareil tous les jours aux yeux des autres. Pourtant, le vampire sait que sa journée ne se terminera pas comme il le voudrait. Surtout lorsqu'il la vit. La gamine éplorée. Celle qui se dirigeait vers lui, le visage envahit de larmes. Qu'est-ce qu'elle voulait, cette peste?

Lorsqu'elle s'arrêta devant lui et voulut empoigner sa main pour attirer son attention, Balthazar s'immobilisa en claquant sa main pour l'éloigner. Il ne voulait pas qu'elle le touche. Oui, le vampire déteste les enfants. Ils sont criards et ça l'énerve. Surtout qu'aujourd'hui, un rien l'énerve. Il regarda la fillette de haut avec un air méprisant. Il ne voulait pas l'aider. N'avait-elle pas remarqué à quel point l'homme était froid? Son allure n'a rien de rassurant. De plus, rassurant ne fait pas partie des qualités du vampire doublement centenaire. La petite fille pleurnichait en lui demandant de l'aider à retrouver ses parents, mais son attention fut détournée par une présence non loin de lui. D'eux. Par contre, il ne tourna pas la tête de l'enfant devant lui et ne laissa pas paraître qu'il avait remarqué que quelqu'un l'observait. Lui ainsi que la petite. Le microbe le suppliait, pourtant, tout ce que Balthazar fit, s'est de faire entendre sa voix dans un rire rempli de tout le mépris qu'il ressentait envers les enfants. Sa voix grave résonna dans la place comme un ténor. Il s'en fichait qu'elle ait perdu ses parents, il n'allait pas l'aider.

Une fois que son rire se calma, il lui jeta un regard remplit de mépris ainsi que de colère. Puis il la contourne et s'éloigne sans jeter un seul regard derrière lui. Il n'avait de toute façon aucune raison de le faire. Cette gamine n'était qu'une source de mépris pour le vieux vampire. Il s'éloigna doucement et lentement pour se diriger vers son manoir. Manoir qu'il savait vide à cette heure. Puis il sentit celui qui l'avait observé le suivre, de loin. En plus d'avoir eut à confronter une gamine, il devra confronter un type qu'il savait dangereux dans une certaine limite. Pourquoi? Parce que Balthazar est aussi quelqu'un de dangereux, alors il sait reconnaître les gens dangereux. Cependant, le vampire savait ne courir aucun danger. Même si l'autre finissait par l'attaquer. Car des deux, c'est le vampire le plus dangereux. Ça ne faisait aucun doute dans l'esprit de l'homme suivit.

Il arrive finalement en face de son manoir et décide de s'arrêter pour simplement le contempler. Il ne bougea plus, sachant pertinemment que l'autre personne avait prise du retard. Retard qui fut vite rattrapé. Balthazar se demandait pourquoi il attirait autant l'attention de ce jeune écervelé. Peut-être était-ce parce que le garçon sentait la puissance de celui qu'il suivait. Il n'en savait rien. Et peut-être qu'il se fichait bien de le savoir. Quoi qu'il en soit, l'autre était maintenant de l'autre côté de la rue. Il le savait adossé à quelque chose. Tout ça sans même se retourner. Il en avait marre de cette journée.

Le vampire se retourna lentement et planta son regard dans celui de l'homme se trouvant de l'autre côté de la rue. Il ne l'avait même pas cherché du regard avant de le trouver. Balthazar lui offrit un sourire qui ne monta jamais jusqu'à ces yeux, lui signifiant bien qu'il savait qu'il l'avait suivit depuis tout à l'heure et que s'il daignait le suivre dans son manoir, il allait se bouffer la raclée de sa vie. Le vampire se tenait terriblement bien et il affichait son air froid et imposant qu'il avait pris l'habitude de prendre. Quoique ce soit plus dû à sa façon d'être. Il le provoquait silencieusement, l'amenait à faire un geste irréfléchi. Puis il se retourna et escalada la volée de marche avant de pousser la porte de son gigantesque manoir. Sa silhouette disparut à l'intérieur du bâtiment et il referma la porte. Même s'il n'avait pas l'air d'être aux aguets, Balthazar portait toujours attention à ce qu'il se passait autour de lui.


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Re: (balthazar&oliver) le même engouement pour la peste. | Sam 04 Avr 2015, 21:35



 BALTHAZAR & OLIVER
 « LE MÊME ENGOUEMENT POUR LA PESTE »

19 MARS ▬ MANOIR O'DONUGHUE

Je ne me souvenais pas depuis combien de temps j'étais planté là, à observer les vas et viens de ce manoir imposant. Je n'avais pas envie de bouger, je n'avais pas envie de partir. Il y avait des lumières qui s'allumaient de temps en temps, une ombre qui passaient devant la fenêtre : l'ombre d'un homme, l'ombre d'un animal. Améthyste se frotta doucement dans mon dos alors que j'observais en silence, je ne savais pas vraiment pourquoi est-ce que je restais là, pourquoi j'avais une obsession telle envers cet homme. Je guettai une seconde maximum l'animal qui posait sa tête contre ma cuisse, je m'étais assis sur le trottoir en face de son manoir et parce que c'était un endroit public, il ne pouvait absolument rien y faire. J'avais cessé de me poser des questions quant à mon engouement soudain pour cet homme, un vampire, un sang-pur. Peut-être était-ce pour cela qu'il m'attirait à ce point - pas sexuellement, évidemment - mais je n'arrivais pas à croire que l'on puisse être aussi semblable, nous deux, alors que je passais la majorité de mon temps à détester un membre de son clan. Abbygaël avait fait de moi un mordu, mais je ne l'avais jamais vraiment accepté. Je ne l'accepterais probablement jamais non plus, je n'étais pas prêt à cela.


« AMÉTHYSTE ▬
Est-ce que tu le seras, un jour, Oliver ? »

Je haussai doucement les épaules en passant mes deux mains dans la fourrure de ma meilleure amie, de la femme de ma vie : c'est vous dire combien j'étais désespéré. Cela faisait déjà au moins dix bonnes minutes que le soleil s'était levé, mais les nuages étaient omniprésents et camouflait ce dernier complètement. Quelques flocons de neige tombaient, de gros flocons blancs qui s'écrasaient sur mes cheveux, sur mes bras. Je portais une veste d'hiver à manche courte et me souciait très peu du froid qui régnait en maître à l'extérieur. Un jeune homme passa à côté de la porte d'entré, il sembla s'arrêter afin d'observer dehors, mais je n'y portai que très peu d'attention. Je regardais le manoir qui semblait encore plus grandiose dans la lumière hivernale du matin, cette lumière qui semble faire briller tout ce qui reflète l'astre solaire. Améthyste se roule sur le dos et je lui caresse le ventre alors que cette flemmarde essaie de manger les flocons blancs au vol : elle est drôle, elle m'arrache même un sourire alors que je cesse d'observer intensément le manoir du vampire ténébreux. Un bruit attire mon attention, mais à grand regret, je constate que ce n'est que le facteur qui grimpe les escaliers pour déposer quelques enveloppes dans la boîte-aux-lettres. La porte s'ouvre et je ne peux que constater que c'est la personne que j'attendais. Je l'observe une seconde, ses vêtements, ses cheveux, sa peau blême. Je la reconnais en lui, c'est cela qui doit me déranger. Il ne lui ressemble pourtant pas physiquement autant que mon cerveau semble le croire, je veux m'approcher pour savoir s'il est aussi cruel qu'elle l'a été, mais je ne bouge pas. S'il tourne la tête vers moi, mon regard est planté dans ses yeux, il saura que je le regarde. Sincèrement, je ne sais pas ce que je peux faire d'autre, c'était mon but après tout. Je voulais attirer son attention, je voulais qu'il soit méchant alors que moi, je n'aurais rien fait, absolument rien.


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Re: (balthazar&oliver) le même engouement pour la peste. | Mer 08 Avr 2015, 00:25





Le même engouement pour la peste
Balthazar & Oliver
« Dans ce monde cruel, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. »


Balthazar avait congé, aujourd'hui. Une des rares journées où il peut se reposer. Parce que mine de rien, faire son travail est éreintant. Surtout quand on est un vampire comme lui. Il déteste êtres en contact avec d'autres gens et son travail le met en contact permanent avec des gens. À son plus grand déplaisir. Ou c'est peut-être juste lui qui en fait trop. Quoi qu'il en soit, dès son réveil, il s'était douché, vêtu élégamment et était descendu prendre son repas. Repas constitué uniquement d'hémoglobine. Arborant un chic pantalon noir coupé, des souliers élégants et d'une chemise blanche dont les manches étaient retroussées, il faisait bien attention de ne pas se salir. Depuis la mort de ses parents, le vampire ne mangeait plus de nourriture humaine, sauf en cas de soirées chics comme celle où ses parents avaient été assassinés. Lorsqu'il y pensait, il lui arrivait encore de pincer les lèvres sans qu'il ne s'en rende compte. Puis il secouait la tête en se disant qu'il ne devait pas se morfondre sur ce tragique destin.

Il avait vaqué à ses occupations toute la sainte semaine sans vraiment sortir de chez lui, mais chaque fois qu'il était passé devant les volets, il avait aperçu cet homme qui l'avait suivi discrètement voilà quelques jours. Lawrence se demandait pourquoi il surveillait le moindre de ses faits et gestes. S'il avait eu le temps, il serait directement allé le lui demander. Mais il n'avait pas eu le temps du tout, bien trop pris par son travail. Jordac l'avait suivi à travers le manoir toute la semaine. Justement à cause de cet individu plus que louche accompagné de son once. L'animal n'aimait pas savoir que son lié était ainsi surveillé. Le sang-pur s'était mis à s'en ficher un peu, mais il faut croire que la panthère nébuleuse ne voulait prendre aucun risque. Bien que Lawrence soit largement capable de se défendre tout seul. Son affilié était peut-être un peu trop protecteur.

En cette journée nuageuse, Balthazar prenait un thé dans sa plus petite bibliothèque et il lisait un livre. Il s'adonnait à ce genre d'activité seulement ses jours de congé, car sinon, il n'avait pas le temps. Il est un vampire très occupé, ce Lawrence. Incapable de décrocher totalement de son travail. C'était la faute de ses parents. Ils lui avaient légué leur entreprise et ça c'était fait sans prévenir, du jour au lendemain, Balthazar se retrouvait à la tête d'une importante entreprise. On ne se demande donc pas pourquoi il avait du mal à tout gérer au début. Maintenant, il dirigeait tout ça d'une main de maître et de façon inflexible. Il ne reculait devant rien et excellait dans son métier. Il avait presque la belle vie.

Un peu plus tard dans la matinée, lorsque le soleil s'était levé, Balthazar avait décidé de sortir prendre le courrier directement des mains du facteur. Comme ça, il n'aurait pas à attendre plus tard pour en prendre possession. Ainsi le vieux vampire ouvrit-il la porte au moment même où le facteur allait déposer son courrier à l'endroit prévu à cette effet. Lawrence prit les enveloppes avec un certain dédain avant de poser son regard de l'autre côté de la rue. Cet homme le regardait directement dans les yeux et le sang-pur n'eut aucun mal à soutenir ce regard très peu menaçant pour lui. Sachant exactement ce qu'il valait, il ne baissait jamais les yeux et soutenait le regard de quiconque avec froideur et dureté. Ce qui ne faisait pas vraiment changement de son attitude habituelle.

Le facteur partit, intimidé par le riche homme d'affaires, et Balthazar se sentit bousculé. Il savait que c'était Jordac qui se frottait contre lui. Cependant, il ne détourna aucunement le regard de ce jeune homme presque irritant à rester assis là à longueur de journée. Puis il distingua du coin de l'oeil son affilié partir à la course pour se jeter dans la neige. Même s'il reflétait beaucoup la froideur du vampire, il avait un côté plus enfantin. Il aimait particulièrement se rouler dans la neige et essayer d'attraper les flocons dans sa grande gueule. Il savait mieux que son lié prendre plaisir dans la longue vie dont ils bénéficiaient tout deux. Lawrence finit par baisser les yeux sur le courrier qu'il tenait dans sa main pour constater que ça pouvait attendre. Il les déposa donc sur une petite table à l'intérieur et prit possession de son veston noir s’agençant parfaitement avec son pantalon noir. Il l'enfila avant de sortir en refermant la porte derrière lui.

Il regarda un instant Jordac qui s'amusait dans l'étendue blanche du matin encore jeune et il marcha dans la petite allée jusqu'au trottoir pour ensuite traverser la rue. Il avait bien prit soin de regarder des deux côtés afin de ne pas se faire heurter par un véhicule. D'un pas assuré, il se dirigea directement vers le jeune homme aux cheveux blancs, les flocons de neige s'écrasant sur son crâne à la chevelure foncée. Il s'arrêta à quelques pas de lui pour le regarder de façon hautaine. Jordac s'était rapproché dans le dos de son maître et meilleur ami, à l'affût.

    » Bien le bonjour. Que me vaut l'honneur d'être ainsi observé?


Il avait fait une légère révérence à sa salutation et il avait pris soin de ne pas dire « surveillé », puisque ç'aurait été peu approprié.

    » Pardonnez-moi, je me présente. Lawrence, pour votre plus grand déplaisir.


Sa façon totalement courtoise d'envoyer promener les gens de façon ultra subtile n'avait pas d'égale. Il gardait toujours cette politesse dans n'importe quelle situation.

    » Ta façon de te présenter m'étonnera toujours, October.


L'interpellé esquissa un léger sourire que l'autre pourrait interprêter comme il le voulait. Parce que sincèrement, Balthazar s'en fiche royalement de ce qu'il peut bien penser de lui. Il était juste fatigué de se faire ainsi surveiller.


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Re: (balthazar&oliver) le même engouement pour la peste. | Mer 08 Avr 2015, 03:53



BALTHAZAR & OLIVER
« LE MÊME ENGOUEMENT POUR LA PESTE »

Je penchai doucement la tête vers le côté avec un merveilleux sourire, l'homme qui était ma « proie » de visionnement depuis une bonne semaine m'observait finalement. Ce n'était pas comme si cela faisait longtemps que j'attendais cela, son regard était planté dans le mien - il avait l'air de vouloir être méchant bien qu'il ne me faisait pas peur du tout. Je déplaçai mon attention de lui à son animal de compagnie - surement son affilié - qui se roulait dans la neige, j'eus un sourire en l'observant. Souvent, Améthyste me faisait le coup, elle faisait la gamine et se roulait un peu partout. En ce moment, elle était sur le dos et attendait simplement que je lui frotte doucement le ventre. Je reportai mon attention sur le vampire et constatai qu'il semblait s'habiller pour sortir : ce n'était pas la première fois qu'il sortait de chez lui, quoi que oui. Il avait rarement prit le temps d'aller faire les courses durant la dernière semaine et j'aurais pu être en mesure de vous dire combien de fois il va à la salle de bain en une seule journée, c'est dire combien je n'avais rien à foutre. Il s'avança dans l'allée sans demander à son affilié de le suivre - au cas où - puis traversa la rue après avoir jeté un coup d’œil des deux côtés pour ne pas se faire frapper par une voiture. Il s'arrêta devant moi en me regardant de haut, comme s'il valait réellement mieux que moi, ce que je ne pouvais pas croire possible. Imaginez, je n'ai absolument rien fait contre lui et il se permet de me traiter comme si j'étais un déchet : l'attitude vampirique, sans aucun doute.


« BALTHAZAR ▬ Bien le bonjour. Que me vaut l'honneur d'être ainsi observé ? »


Je levai les yeux dans sa direction, mais je ne souris pas, je n'en vois pas l'utilité après tout. Il me jette un de ces regards qui auraient fait frissonné quelqu'un qui aurait eu peur, mais son comportement était une copie conforme du mien. Je savais comment réagir, je savais comment il réagirait - ou presque. Il était très poli, naturellement plus que je ne l'avais jamais été envers qui que ce soit. Je ne répondis pas à sa question, il pensait que c'était un honneur d'être observé de la sorte ? Étrange. Je ne connaissais pas la réponse à sa question, alors comment aurais-je pu dire quoi que ce soit par rapport à cela ? Il fit une révérence en face de moi, puis j'eus un léger haussement d'épaules en souriant en coin. Ce sourire ne resta pas spécialement longtemps, mais je cessai de frotter le ventre de ma liée qui roula sur le ventre afin de se relever. Elle avait vu l'autre animal s'approcher, elle voulait me défendre s'il arrivait quoi que ce soit.


« BALTHAZAR ▬ Pardonnez-moi, je me présente. Lawrence, pour votre plus grand déplaisir. »


C'était quoi, cette manière de se présenter ?

Je me levai lentement afin qu'on n'interprète pas mal mes mouvements, je n'avais pas envie qu'on pense que je voulais agresser quelqu'un : ce n'était pas le cas. Je tendis une main dans sa direction comme le ferait la majorité des êtres humains, un geste de politesse. Je lui serrai la main « amicalement » puis pencher la tête à peu près respectueusement.


« OLIVER ▬ Enchanté, je me nomme Oliver. Et je ne sais pas pourquoi je suis toujours là après une semaine. »


J'avais - au moins - la qualité d'être sincère, même si cette réponse ne devait pas être très explicative, mais c'était le mieux que j'avais pu faire. Maintenant, debout en face de lui, je réalisai qu'il n'était pas aussi grand qu'il ne le semblait auparavant, nous avions à peu près la même hauteur. Ses vêtements étaient classes, franchement et ses cheveux lui donnait du style : j'avais toujours voulu avoir les cheveux foncés, c'était raté.


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Re: (balthazar&oliver) le même engouement pour la peste. | Mer 08 Avr 2015, 17:22





Le même engouement pour la peste
Balthazar & Oliver
« Dans ce monde cruel, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. »


Balthazar regarda le jeune homme se lever lentement après qu'il se soit présenté. Même si le vampire savait qu'il le faisait pour ne démontrer aucune agressivité ou aucune intention de l'attaquer, il était toujours à l'affût du moindre geste. Il avait appris à être prudent avec le temps et savait que même si certaines personnes faisaient exactement ce genre de gestes visant à rassurer, elles attaquaient quand même. Lawrence pensait toutefois que ce jeune homme n'était pas écervelé au point de commettre cette erreur avec le sang-pur. Il voyait l'intelligence vive dans ses yeux et ne doutait pas un instant qu'il ne ferait rien dans le but d'attaquer. Du moins, pas pour l'instant. Lorsque l'autre lui tendit la main pour pouvoir serrer la sienne October la regarda avec dédain. Il fallait qu'il ait un contact avec lui? D'ordinaire, le vieux vampire ne serrait pas la main des autres, cela ne faisait pas partie de son éducation stricte. On lui avait montré à faire la révérence, la forme de salutation la plus polie, mais il n'allait tout de même pas refuser un tel geste. Bien que cela le répugnait au plus haut point. Il n'avait pas ses gants, en plus... Il serra la main de l'homme à la chevelure blanche d'une poigne ferme et qui démontrait toute la confiance qu'il détenait. Cela ne dura que quelques instants, ce qui ne pouvait pas déplaire à l'homme d'affaires.

    » Enchanté, je me nomme Oliver. Et je ne sais pas pourquoi je suis toujours là après une semaine.


Il avait le mérite d'être honnête et poli, de surcroît. Balthazar ne pouvait que l'apprécier pour cette marque de politesse. Lui qui prône la bienséance et le bon-parlé. Le brun continua d'observer ledit Oliver, l'air songeur. Si lui-même ne savait pas ce qu'il faisait là, il avait un problème. Ça n'était pas la première fois que le sang-pur se faisait observer de la sorte, mais c'était la première fois qu'il ne demandait pas à Jordac d'éliminer la personne. Il faut croire qu'avec le temps, Lawrence a appris à laisser une petite chance à ces voyeurs. Il ne supportait pas que sa vie soit ainsi surveillée, car elle ne le regardait en rien. Ou bien, cet Oliver n'avait rien de mieux à faire, ou bien, il était simplement obsédé par la vie des autres. En l’occurrence, celle de Balthazar. Celui-ci n'avait rien à envier, si ce n'est sa beauté irréelle et sa richesse extrême. Pour ce qui est de sa vie, elle est complètement monotone et répétitive.

    » Si vous ne le savez pas, je vous prierais donc de bien vouloir quitter cet endroit.


Le vampire doublement centenaire avait employé un ton autoritaire et froid, mais toujours aussi poli. Autrement, cela ne lui aurait pas dérangé outre mesure de se faire observer, mais il sentait que ce jeune homme était de sa trempe niveau caractère, alors il ne voulait pas prendre de chances. Balthazar n'a jamais misé sur la chance dans toute sa longue vie. Rien n'était dû au hasard. Jordac s'avança gracieusement dans sa peau de félin. Il le faisait lentement, sans geste brusque, car il avait vu l'once se mettre sur le qui-vive. L'animal tacheté s'arrêta devant Oliver pour lever son regard perçant sur lui. Il n'y avait rien d'autre que le regard d'un matou ordinaire, alors qu'il pourrait penser que la panthère nébuleuse lui intimait silencieusement de partir. Ce qui n'était pas le cas. En fait, tout ce qui intéressait la bête, c'était le léopard des neiges près de son lié. Il n'avait jamais vraiment l'occasion de croiser d'autre affilié de sa grosseur et il s'ennuyait don beaucoup. October le savait et c'est pour cela qu'il le laissa passer devant lui, ne quittant pas l'autre du regard.

On pourrait croire à une lutte silencieuse entre les deux hommes tellement le silence qui y régnait était intense. Le sang-pur vis tout de suite Jordac s'élancer. Bien qu'Oliver pourrait croire à une attaque sur sa personne, October savait parfaitement ce que son affilié voulait faire. Celui-ci avait essayé d'attraper un flocon de neige dans sa gueule pour ensuite se jeter dans le banc de neige près d'eux. Voyant le jeune homme se mettre sur le qui-vive, Balthazar sourit.

    » Pardonnez mon gros matou. Il ne pense qu'à jouer.



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Re: (balthazar&oliver) le même engouement pour la peste. | Jeu 09 Avr 2015, 15:54



BALTHAZAR & OLIVER
« LE MÊME ENGOUEMENT POUR LA PESTE »

Je ne cessais d'observer le visage du jeune homme debout en face de moi, je ne cessais de réaliser à quel point nous étions différents, à quel point nous n'avions rien en commun physiquement, nos ressemblances se trouvaient plutôt dans nos caractère, malheureusement pour lui, quoi. Il avait serré ma main, je l'avais aussitôt relâchée, parce que j'avais besoin de ma main droite pour dégainer mon flingue s'il arrivait quoi que ce soit. Améthyste dirait que c'est de la triche, moi je dis que c'est d'avoir un point d'avance. Je peux attaquer à distance, sans me mettre en danger, ce qui est déjà pas mal dans ce monde de fou. Je clignai des paupières tandis que ma liée s'était relevé en mode « garde à vous » pour être prête à toutes les éventualités, elle était assez vieille pour ne plus penser qu'au jeu. L'once avait changé, en même temps que moi, comme si son caractère devait se filer sur le mien afin que nous soyons capables de se soutenir, de bien s'entendre. Je n'avais jamais posé la question, mais je savais qu'elle était différente depuis l'attaque, depuis ma transformation et ce n'était pas pour me déplaire. Je crois que j'aurais eu beaucoup de difficultés à tolérer l'ancienne Améthyste, elle qui aimait jouer, qui sautillait toujours partout, qui parlait sans arrêt, qui contre-disait mes paroles : je crois que je l'aurais tué.

« AMÉTHYSTE ▬ Putain, Ollie. Tu sais que je suis en mesure de suivre le cours de tes pensées et que tu commences réellement à me foutre la trouille ? »

J'eus un léger sourire en flattant doucement la tête de la panthère qui se déroba sous mes caresses, d'accord, elle me boudait. En même temps, c'est pas comme si c'était la première fois que ça arrivait. Je n'y portai pas plus d'attention en guettant les mouvements des deux inconnus devant moi, parce que je n'avais pas envie de perdre un bras si cet animal se lançait sur moi sans prévenir.

« LAWRENCE ▬ Si vous ne le savez pas, je vous prierais donc de bien vouloir quitter cet endroit. »

Je fronçai doucement les sourcils, ce n'était ni une provocation, ni même une demande de défi, mais je me demandais où il voulait en venir. Il voulait que je quitte le trottoir où j'avais décidé de m'asseoir durant les derniers jours ? J'eus envie de sourire, mais retint cette envie en continuant de l'observer dans les yeux. « Sinon, quoi ? » que j'avais envie de lui répondre, mais je ne voulais pas le provoquer, je savais qu'il était fort, je savais qu'il pourrait me défoncer comme jamais je ne m'étais fait casser la gueule et j'en avais pas spécialement envie. Elle est là la différence entre quelqu'un qui contrôle peu ses pouvoirs et quelqu'un qui en a la maîtrise, c'est qu'on ne s'attaque pas à ces gens-là. J'eus à peine le temps de voir l'animal s'élancer dans ma direction que ma main se plaqua sur ma hanche où était mon flingue, la tension montait dans mon corps comme jamais, l'adrénaline par-dessus le marché me forçait à prendre l'arme à feu, mais je résistai. Je ne devais pas abattre cette créature, pas tant qu'elle ne m'aurait forcée à le faire. Améthyste vint se planter devant moi - cette bête me servait vraiment de bouclier, c'est fou - afin de bloquer en cas d'attaque, elle faisait un peu la maman pour moi. La bête nous contourna et se jeta - littéralement - dans la neige à côté de nous. Améthyste se retourna vers la bête et lui donna un coup de patte sur la tête - pas très fort - afin de lui faire comprendre de plus jamais faire ça s'il tenait à sa vie, un peu à la rigolade.

« LAWRENCE ▬ Pardonnez mon gros matou. Il ne pense qu'à jouer. »
« OLIVER ▬ Ouais, il faudrait lui apprendre que s'il tient pas à se prendre une balle dans la tête, il faut éviter. »

J'avais dit cette phrase en expirant l'air que je n'avais même pas eu conscience de garder dans mes poumons, c'est vous dire combien j'étais concentré sur « l'attaque » du matou. Je détournai mon regard des deux liés et accordai mon attention au vampire, parce que c'était lui qui m'intéressait.

« OLIVER ▬ Arrêtez de me demander de pardonner, je n'ai rien à pardonner. Cependant, je ne pourrai pas adhérer à votre demande, je dois rester ici. Je ne sais pas encore pourquoi, mais c'est important sans quoi je me serais déjà poussé sans rien demander. »

J'inclinai doucement la tête comme signe de respect, mais s'il pensait que j'allais partir seulement parce qu'il le demandait gentiment, il se foutait un doigt dans l’œil - ou n'importe où ailleurs.


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Demi-Divinité fils d'Hypnos & Serpent marin & Elfe & Démon

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Dylan I.
Dylan I. "Dust" Anderson
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J'ai traversé le portail depuis le : 13/01/2015 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Dylan Isaiah Anderson dit Dust. Actuellement je suis : célibataire et hétérosexuel. Il paraît que je ressemble à : Allen Walker de D. Gray-man et à ce propos, j'aimerais remercier : Faelyn ♥.
Re: (balthazar&oliver) le même engouement pour la peste. | Ven 10 Avr 2015, 18:01





Le même engouement pour la peste
Balthazar & Oliver
« Dans ce monde cruel, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. »


La réaction fut instantanée chez cet Oliver. Sa main s'était posée sur la crosse de son arme et il avait presque dégainé pour tirer sur Jordac. Cela arracha un sourire à Balthazar. Il savait que c'était l'une des façons de son affilié de voir les réflexes des autres. Il avait testé ce jeune homme en faisant semblant de l'attaquer pour finalement se jeter dans la neige. Le vampire connaissait très bien les méthodes de son gros chat et c'est pourquoi il n'avait rien fait. Et même si Oliver avait tiré sur Jordac, il n'aurait pas fait grand chose. Simplement parce que la panthère nébuleuse ne voulait pas qu'il intervienne dans ces cas-là. Il l'aurait certainement soigné, mais son animal savait ce qu'il faisait et misait sur le fait que les gens ne l'attaqueraient pas. Il pouvait sembler bien naïf à première vue, mais pas quand c'est notre propre affilié. Bref, Jordac mesurait ainsi le danger que représentait cet homme. À en conclure par la réaction de l'autre, il était dangereux. Et pourtant, il ne l'était pas assez pour le sang-pur qui était sûr hors de tout doute qu'il lui mettait une monumentale raclée s'il l'attaquait. Il avait l'avantage de maîtriser parfaitement tous ses pouvoirs et d'avoir une expérience considérable. Deux cents ans d'expérience, ce n'est quand même pas rien.

    » Ouais, il faudrait lui apprendre que s'il tient pas à se prendre une balle dans la tête, il faut éviter.


Il était tellement tendu que Lawrence en jubilait presque. Ça lui faisait toujours ça quand il voyait la non-maîtrise des émotions de quelqu'un. Lui qui a une maîtrise parfaite de ses expressions et émotions. Le vampire n'est jamais aussi tendu que pouvait l'être ce jeune homme en ce moment. Cela démontrait bien que ça ne faisait pas longtemps qu'il avait cette soif de sang propre aux vampires. Balthazar ne l'aimait pas, parce qu'il n'aime aucun mordu - à part peut-être Diane qu'il appréciait beaucoup, mais c'est différent - et il riait intérieurement de ce novice. Cependant, son visage exprimait son expression habituellement dure et froide et qui dégageait son importance. Il était imposant et même s'il ne faisait pas peur à Oliver, il ne doutait pas un instant que l'autre sache à qui il se mesurerait si jamais il l'attaquait de façon inconsciente. à le regarder, il n'avait pas l'air impulsif du tout. À le voir réagir face à une situation donnée - comme celle de son affilié se lançant dans la neige - c'était tout le contraire. Il était bel et bien impulsif et Balthazar avait vu tout l'effort qu'il avait mis pour ne pas tirer sur Jordac. Il était au bord du gouffre que le sang-pur connaissait bien et cela le contentait.

    » Arrêtez de me demander de pardonner, je n'ai rien à pardonner. Cependant, je ne pourrai pas adhérer à votre demande, je dois rester ici. Je ne sais pas encore pourquoi, mais c'est important sans quoi je me serais déjà poussé sans rien demander.


Ne comprenait-il donc pas que c'était une forme de politesse? Il était moins bien éduqué qu'October le pensait. Ce qui le déçut un peu. Cependant, Oliver était poli autant que possible, ce qu'il ne pouvait qu'apprécier. Le vampire laissa un léger sourire étirer ses lèvres, démontrant à quel point le jeune homme l'amusait. Car oui, pour Balthazar le fait de seulement sourire démontrait beaucoup de chose, lui qui était d'ordinaire inexpressif. Ou presque.

    » Eh bien, en ce qui concerne Jordac, je ne suis en aucun cas responsable de lui. Vous devriez savoir qu'une bête sauvage ne se dresse pas. Il fait ce qu'il veut et s'il se fait tirer dessus, c'est son problème, pas le mien. Je ne peux pas le contrôler, alors s'il se blesse, tant pis pour lui.
    » October, je ne veux quand même pas que tu me laisses mourir advenant le cas.


Un nouveau sourire de la part du riche homme d'affaires. Évidement qu'il ne laissera pas mourir son affilié, il l'aime trop pour ça. Mais ce qu'il avait dit était vrai. Il n'était pas responsable des actions de son affilié et ce n'était en aucun cas son problème s'il se faisait tirer dessus même s'il le soignerait. Cela, Jordac le savait et c'était tout ce qui comptait. En plus, Balthazar a l'habitude d'être un sans-coeur hors-pair.

    » Je vois que vous ne comprenez pas cette forme de politesse, mon cher. Je tâcherai de ne plus l'utiliser avec vous. Et je ne vois pas du tout ce que vous pourriez bien attendre de moi. Je ne vous donnerai rien du tout et ce, même s'il vous prenait l'envie de me supplier à genoux.


Le sang-pur gardait la tête haute et insultait poliment son interlocuteur en ne faisant que supposer qu'il irait jusqu'à se mettre à genoux pour avoir ses services. Il ne décrochait pas non plus son regard du jeune homme, apercevant brièvement Jordac reprendre position derrière son importante personne.

    » Sur ce, je vous souhaite la meilleure des journées.


Il fit la révérence et traversa de nouveau la rue en ayant porté son regard des deux côtés auparavant. Il n'avait nullement l'envie de rester avec ce moucheron plus longtemps. Ça n'était pas bon pour lui.


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Re: (balthazar&oliver) le même engouement pour la peste. | Ven 10 Avr 2015, 21:02


BALTHAZAR & OLIVER


En observant le jeune homme, je me demandai si je pouvais me trouver un travail bien rémunéré afin de m'acheter un manoir comme le sien, bien que je doutais très fortement qu'il se l'aies procuré par ses propres moyens. En fait, j'avais lu au sujet de sa famille et il avait hérité de la maison et de la compagnie familiale, alors il n'avait aucune raison de me regarder de haut. Moi, ce que j'aurais, je l'aurais obtenus par moi-même, pas parce que mes parents sont morts et que j'étais leur seul enfant. Un sourire apparût sur mes lèvres alors que j'arrivais à cette constatation, il était un moins que rien et semblait totalement galérer avec sa business familiale, il pouvait bien donner « l'impression » d'être plus fort et puissant que les autres. Ce sont toujours les hommes ayant les plus petits pénis qui se vante d'en avoir des gros, quoi. Je ne souriais plus lorsque le jeune homme me fit un sourire, c'est comme s'il se moquait alors que je n'avais rien à lui envier. Il était tout seul dans ce manoir, il n'avait plus de famille, il ne semblait pas avoir d'amis et je pouvais bien comprendre vu son comportement. Sincèrement, je ne voudrais pas être dans ses baskets. J'aimais ma vie, j'aimais mes amis, j'aimais sincèrement ma famille même si je l'avais quitté, quitté pour toujours.

« Lawrence ▬ Eh bien, en ce qui concerne Jordac, je ne suis en aucun cas responsable de lui. Vous devriez savoir qu'une bête sauvage ne se dresse pas. Il fait ce qu'il veut et s'il se fait tirer dessus, c'est son problème, pas le mien. Je ne peux pas le contrôler, alors s'il se blesse, tant pis pour lui. »

Décidément, il tenait beaucoup à son affilié. Il n'avait aucun coeur et tu pensais être le pire dans ce domaine alors que tu ne laisserais jamais personne faire du mal à Améthyste sans me passer sur le corps. Je savais très bien que je ne pouvais pas vivre sans elle, parce qu'elle était ma moitié. Je la défendrais peu importe le prix à payer en retour, mais bon, nous n'étions pas tous fait de la même manière.

« Lawrence ▬ Je vois que vous ne comprenez pas cette forme de politesse, mon cher. Je tâcherai de ne plus l'utiliser avec vous. Et je ne vois pas du tout ce que vous pourriez bien attendre de moi. Je ne vous donnerai rien du tout et ce, même s'il vous prenait l'envie de me supplier à genoux. »

Je n'avais plus envie de lui répondre, il était tellement ... je ne sais pas. Idiot ? Il se pensait tellement supérieur qu'il en était inférieur à moi. Je n'étais pas stupide, j'avais bien compris que c'était une forme de politesse, mais je détestais qu'on me demande de pardonner : je ne pardonnais pas. Je n'y arrivais plus depuis un certain temps, mais ce n'était pas ça le principal. S'il pensait que j'attendais quoi que ce soit de sa part, il se trompait allègrement. Je n'avais jamais eu aussi peu besoin de quelqu'un qu'à cet instant et si je pouvais le faire chier comme jamais, cela ferait mon bonheur. D'abord, s'il pensait que j'allais supplier qui que ce soit, il se trompait également sur mon cas. Il m'arracha tout de même un sourire un peu ironique alors que je levais mon regard vers son visage qui n'était plus aussi intéressant d'un coup. Il n'était pas aussi cruel que je l'avais imaginé, il était moindre. Je haussai doucement les épaules en observant l'homme qui se trouvait toujours en face de moi.

« Lawrence ▬ Sur ce, je vous souhaite la meilleure des journées. »
« Oliver ▬ Au revoir. »

Je n'avais rien de plus à lui dire, je n'avais plus à lui consacrer la moindre seconde. Je déposai mes fesses sur le trottoir avec un sourire aux lèvres, je me foutais bien de lui. Ma liée s'étendit sur le côté et sa tête se posa sur ma cuisse alors que je passais mes mains dans le pelage de dos de cette bête. Je crois qu'elle ne sait même pas à quel point je l'aime, cette foutue bestiole.




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