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 La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥]

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La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥] | Jeu 22 Jan 2015, 18:17

La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver

  Feat. O. R. "Betty" Moriarty


  Une soirée très calme ? Oui c’est ce qu’on peut dire. On pourrait croire que c’est la journée où tout le monde est épuisé, pourtant non. C’est une soirée télé banal, d’une série qu’Alex adore. Mais étrangement, la demoiselle rousse n’est pas très à l’aise contrairement à son affilé qui fait la cloque totale sur le canapé au milieu. Contrairement aux deux humaines femelles qui semble complètement opposer l’une à l’autre. Alex ne sait pas trop quoi dire quand même en ce moment là, autant regarder la série histoire de faire un sujet de conversation. Mais hélas, ça ne vient pas du tout dans sa petite caboche.

A la fin du film, Betty se lève pour claquer la porte. Clignant des yeux, la demoiselle monte sur son fauteuil roulant, comme une grande et le fait rouler jusqu'au marche où elle switch sur le fauteuil qui lui permet de montrer dans sa chambre. Masaichi lui saute dessus pour profiter de la praticité du véhicule de la maison. Arrivant en haut, la femme avance doucement en se tenant au mur pour se laisser tomber contre son lit. Voyant sa plante humaine sauter dans le lit et rouler dedans comme un gosse, c’est sûr que c’est le plus joyeux de la maison.  La demoiselle regarde la fenêtre ou le temps est vraiment morose, il fait froid donc se dépêche d’aller dans ses couvertures au chaud et appuie sur le bouton pour fermé les volets.  Se couchant doucement en serrant son coussin, la demoiselle essai de dormir tranquillement.

Mais d’un coup le sommeil décide de quitter la demoiselle en se rendant compte que quelque chose dérange un peu trop la jeune femme… Ouvrant un peu les yeux, elle tombe nez a nez avec son affilé qui est allé au chaud entre ses seins, limite s’il ne bave pas cet idiot. Frissonnant un peu la demoiselle pose Masa sur les coussins, et rampe un peu pour voir la température de l’appartement qui a baissé… Une panne ?

« C’est bien le moment… »

Dit-elle dépitée et mal réveillée. Se levant doucement pour suivre le mur et aller voir si la panne est électrique, la demoiselle allume la lumière. Non, ce n’est pas électrique, heureusement, avançant portable à la main, elle voit dehors qu’il neige pas mal… Entendant du bruit dans le couloir, la demoiselle approche la porte en s’asseyant dans son fauteuil, et ouvre la poignée qui est à sa taille. Alex entrouvre un peu la porte et regarde les personnes dehors.

« Oh madame Hollystone ! Le froid a coupé le chauffage vous vous rendez compte !
-Ah…
-Couvrez vous bien ma petite ! Attendez vous avez des couvertures ? J’en ai tricoté des bien épaisse ! »

La petite vielle qu’elle a de voisine est toujours aussi gentille que d’habitude… Récupérant des couvertures bien chaudes pour elle et Betty. S’inclinant doucement pour la remercier, la femme refait le même chemin habituel pour atteindre les chambres. Ouvrant doucement la chambre de l’autre petite demoiselle.

« Betty excuse moi de déranger, il fait super froid…  J’ai des couvertures chaudes…donné par la voisine ! »

Un long silence ce fait après sa parole, inquiète la demoiselle allume la chambre pour voir ce qui se passe. Ne voyant pas la demoiselle, elle descend voir aux toilettes malgré la douleur… Toujours personne…

« Betty ?! »

Ouvrant la fenêtre de la cuisine, la demoiselle ne voit personne à part plusieurs traces de pas… Morte d’inquiétude, la demoiselle décide de s’habiller vite fait et mettre son appareil et sort dehors en courant. Avec le vent et les flocons qui tombent ça le fait trop comme situation…

« BETTYYYYYYYYYYYYYY !!! »


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Re: La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥] | Dim 25 Jan 2015, 17:40



La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver | flashback
Recroquevillée dans un coin du canapé, tu regardais d'un œil désintéressé le cube magique nommé télévision qui laissait voir une série. Depuis le temps que tu vivais ici, tu savais que cette émission était dans les favorites de celle chez qui tu squattais littéralement, j'ai nommé Alex. Elle était gentille, elle était douce et attentionnée, Alex. Pas une chose à laquelle la phénix que tu es était habituée. Ton frère, l'être qui s'était pourtant montré le plus proche et tendre avec toi, n'avait jamais fait preuve d'une telle délicatesse. On va dire que lui... Bah, c'était Lean. C'était. L'emploi de l'imparfait étant clef et expliquant la situation dans laquelle tu te retrouvais. Ton frère était mort. Ou du moins, disparu - c'est ce que tu te disais à chaque fois, pour te rassurer. Il était juste parti pour ne plus revenir. Mais pourquoi ? Parce qu'il est mort, voilà pourquoi. Il ne pouvait pas revenir. Il ne pouvait pas, et donc, tu t'es retrouvée toute seule. Encore.

Tu l'as cherché, tu es tombé tant, tant de fois. Et c'est Alex qui t'a ramassée. Cela, déjà, lui donnait un visage différent, d'autres attributs peut être. Elle avait tout d'un ange alors même que tes yeux se posaient pour la première fois sur elle, alors même que tu étais brisée, alors même que tu étais incapable de te sentir respirer, vivre. Et elle t'a recollée. Elle t'a relevée, t'a offert son sourire - trop lumineux pour tes pauvres petits yeux - et t'a même offert un toit. Elle t'a promis que tu ne serais plus seule, et toi, tu voulais la croire. Plus que jamais, tu voulais croire, espérer, de ne plus être seule. Tu avais tellement de fois tout perdu - Lean, Hippolyte, ta vie, même ta voix -, que tu pensais ne plus pouvoir espérer. Mais voilà qu'un ange t'as ramassée, voilà que tu t'es mis à désirer. A désirer vivre. Pour toi, un peu, peut être. Pour la remercier, aussi. Mais comment ?

Déjà, certainement pas en restant sauvage. Certainement pas en restant dans ton coin de canapé, dans une situation de guerre froide, avec pour no man's land - mélanger les guerres c'est cool - une plante mouvante nommée Masaichi. Toi d'un côté, Alex de l'autre, Masa' au milieu qui était le seul à ne pas être mal à l'aise. La preuve en est, Alex ne semblait pas trouver le moindre sujet de conversation, et tu cachais ta gêne derrière une aura un peu hostile. Tu l'aimais déjà, c'est vrai. Et cela te faisait un peu peur. Tu fuguais de moins en moins, mais tu restais un peu sauvage; tu restais farouche, gamine. Et ceci se démontrait aujourd'hui aussi.

Puis vint la fin de l'épisode. Tu te contentas de te lever promptement et d'aller t'enfermer dans ta chambre. Ta chambre. Tu la contemplas, adossée à la porte. C'était ta chambre à toi, alors que tu n'étais pas chez toi. Alex n'avait pas vraiment été obligée. Elle n'était pas obligée de lui donner une chambre pour toi. Une chambre qui était déjà moins impersonnelle que celle du manoir. Elle était plus simple; aucune dorure, aucun lit à baldaquin. Juste un lit deux places - why ?? - et une armoire, juste quelques photos. Pourquoi des photos ? Tu t'en approchas. Sur celle-ci, tu étais avec Masaichi, et vous sembliez ravis de partager la vedette. Sur une autre, Alex en train de cuisiner - elle a l'air ridicule avec la moitié de la farine sur la tête, mais c'était ta faute, donc bon. Et en reculant d'un pas, on avait une bonne vue d'ensemble; pas la moindre photographie de ton frère. Juste ta contrebasse dans un coin de la pièce, ton archet posé proprement sur une étagère et quelques partitions. Ouais, tu l'avais ramenée. Enfin, Stitch t'y avait plus moins forcée.

Tu n'avais pas eu toute de suite l'envie de prendre tes jambes à ton cou pour ce soir. Tu t'étais rapprochée en silence du lit. Tu l'avais contemplé d'un œil vide, avant de remarquer que ta vue se brouillait. Tu pleurais. Encore. Tu retiras tes lunettes, t'essuyas les yeux rapidement avec ta manche, les remis. Te jetas sur ton lit pour faire l'otarie. Et tu t'endormis comme cela. Puis tes mirettes se rouvrirent, réagissant au froid. Tu te redressas, ébouriffas ta chevelure, levas les yeux. Et subitement, sans la moindre raison, tu étouffais. Tu regardais encore ces photos, et jamais, jamais Lean n'y figurait, jamais ton frère n'apparaissait, comme si jamais, il n'avait fait partie de ta vie. Et cela te brûlait. Alors tu te relevas, sortis discrètement. En pleine tempête de neige, avec juste un jean et un pull, c'est la meilleure idée au monde. Mais tu t'en fichais. Tu étouffais. Tu avais besoin d'oxygène.

Tu mourrais de froid. Il fallait dire qu'en chaussettes, dans la neige, c'était plutôt logique. Ce que tu pouvais être stupide. Mais tu voulais fuir, fuir, vite, avant que tu ne sois enchaînée à cette femme, avant qu'elle ne devienne le centre de ton monde, avant que tu ne redeviennes un simple parasite, une sangsue vivant sur le dos d'autrui. Tu avais besoin de fuir, vite, le plus vite possible. N'empêche que tu avais froid, que ton corps disait non, et que tu t'écroulas. A genoux dans la neige, tu pleurais, tremblais, et te sentais ridicule. Puis tu l'entendis. Et tu te sentis encore plus ridicule. Plus stupide. Plus égoïste.
« BETTYYYYYYYYYYYYYY !!! »
Tu tournas la tête en direction de la voix, ne dis rien, ne fis rien. Enfin dire quoi que ce soit t'était impossible de toute manière. Alors tu te mis juste en boule pour pleurer en silence et t'en vouloir. Avant d'essayer de te relever, pour tituber, pour presque tomber, pour te prendre un mur. T'y tenir, essayer de te relever de nouveau, ne pas y arriver. Tu la fuyais. Tu voulais la fuir, sincèrement. Sincèrement Betty. Tu es tellement pitoyable.

Elle s'approcha de toi, sans te voir ? Tu ne savais pas. Tu te laissas tomber au sol, agitas les mains devant toi. Tu voulais qu'elle s'en aille, tu voulais qu'elle te laisse. Mais qu'elle te laisse dans ta merde ! Tu avais l'air conne, tellement conne, tellement nulle et chiante et pitoyable et, sincèrement, qu'elle te laisse ! Quoi ? Elle était trop gentille, c'est ça ? Mais qu'elle s'en aille ! Mais qu'elle te laisse, putain de merde ! Ouais, tu devenais vulgaire dans tes songes. Mais cela ne pourrait jamais sortir, et puis, Alex s'en ficherait certainement de toute manière.
betty&alex




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Re: La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥] | Dim 15 Fév 2015, 00:17

La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver

  Feat. O. R. "Betty" Moriarty


  Malgré la neige, mais surtout le froid qui est bien bas en température, la demoiselle continue d’avancer. Elle ne peut pas se coucher sans savoir cette personne chez elle dans un lit bien chaud… Hurlant son prénom à ce défaire les poumons, dans l’espoir de l’entendre…ou plutôt de la voir okay. Optimiste comme elle est  la demoiselle ne veut pas perdre le peu d’espoir… Elle continuera, même à tomber malade s’il le faut ! Betty est une personne si importante, comment peut elle aussi nul pour prendre soins d’elle… Quel incapable… Se mordant un peu la lèvre, tout en paniquant un peu.

Tremblant de peur mais de surtout de froid aussi… Toussant un peu, la femme avance doucement dans la neige en continuant de crier son nom. Mais pas grand-chose… Se frottant les yeux, essayant de voir un peu partout s’il y a une petite tâche orange.  La mytho voit au loin une couleur quel connait au loin…Avançant avec du mal, mais déterminé, la secrétaire approche doucement essayant de toucher cette personne au loin. Mais elle te remarque aussi, et semble encore une fois te repousser. Ton regard triste se dessine doucement sur son visage, le visage triste d’une femme impuissante sur le coup. Mais, déterminé ce visage disparait vite et approche cette petite fille perdu. Enlevant doucement sa veste pour lui mettre sur les épaules.

« Ce n’est pas une bonne idée de sortir aussi tard Betty, tu vas être malade… »

Lui frottant un peu les cheveux, la demoiselle affiche un petit sourire. Bien sûr, elle a peur qu’elle repart en courant, mais elle semble complètement frigorifiée. Alex fouille dans ses poches mais se rends compte qu’elle n’a rien pris pour qu’elle parle…. La demoiselle soupir de sa panique et son oublie tout aussi stupide… La neige commence à tomber de plus en plus. Inquiète de la santé de Betty, la rousse essaie de soulever la petite perdue… Mais, sûrement qu’elle ne veut pas te suivre…Pourquoi elle a fuit encore ? Qu’est-ce qui ne va pas chez elle ? Est-ce qu’elle est le problème ? Bon, ne voulant pas qu’elle tombe malade, Alexandra tente de la prendre sur son dos et avance doucement. Le poids était un peu plus grand que d’habitude, mais ce n’est pas grave, il fallait qu’elle rentre à la maison… Au chaud…

« Si tu t’es encore disputé avec Masachi…Je vais lui dire que c’est pas bien… »

Cherchant une excuse de pourquoi elle est partie en courant comme ça… Peut être que le film ne lui plait pas du tout ?  Peut être que sa chambre ne lui va pas ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Cherchant complètement pensif, la demoiselle sent une grande douleur et pose genoux a terre dans un gémissement…

« Ca…Ca va, ne t’en fait pas… On va rentrer au chaud, je te ferais un chocolat…et la voisine, nous a donné une couverture bien chaude… »

Avançant doucement, la dernière épreuve c’est les escaliers… Avançant doucement, montant malgré les douleurs de ses jambes, les larmes un peu trop aux yeux… Mais pas grave ! Arrivant à la porte et l’ouvrant, elle pose la petite sur le canapé… Respirant un peu épuisé.

« Je vais te chercher ce qu’il te faut, bouge pas ! »

Avançant rapidement pour tout ramasser sur le chemin, elle descend les escaliers rapidement avec le bloc note et de quoi lui essuyer les cheveux pour enlever toute la neige qui lui a humidifié les cheveux et surtout la couverture. L’entourant de la laine tricotée par la voisine, Alexandra sourit un peu la voyant de retour à la maison.

« Voilà, bien au chaud, tu as soif ? Ou peut être faim ? »

Essayant de se rassurer un peu qu’elle ne va pas tomber malade, ou même repartir en courant… Regardant un peu partout, la femme s’assoit bien pour enlever son appareil et soulagé la douleur de ses jambes.

« Betty…Qu’est-ce qui ne va pas… ? Je veux dire, quelque chose…te turlupine ? Ou peut être autre chose ? »

Elle ne sait pas ce qui se passe dans la tête de la demoiselle, pourtant elle veut juste l’aider de tout ce qu’elle peut… Alex connait la solitude, Alex sait que c’est tellement douloureux d’être abandonné par tout le monde… Par sa famille et se retrouver seul dans ce monde…serrant un peu le poing, la femme la regardant dans les yeux, espérant une réponse.



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Re: La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥] | Jeu 26 Mar 2015, 15:35



La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver | flashback
Tout ton petit corps tremblait, et ce de plus en plus violemment, sous l'action du froid. Ton corps était glacé et peu à peu, tu commençais à ne plus sentir tes membres ; déjà, tes pieds, tu doutais qu'ils t'obéissent et que tes jambes ne soient capable de porter ton poids – bien qu'il fusse peu important. Et alors que tu commençais à te maudire, sincèrement, une ombre passa devant tes yeux grands ouverts. Sur le moment, tu crus que tu avais aussi perdu la vue, puis, tu te crispas un peu – et cela fit affreusement mal. Enfin, tu sentis que l'on mettait quelque choses sur tes frêles épaules et tu rouvris craintivement les yeux pour les lever un peu et tomber nez à nez avec Alex, une expression profondément inquiète, voire paniqué, sculptant ses traits. Un sentiment de culpabilité te frappant de plein fouet et tu retins un sanglot alors que la rousse exprimait son inquiétude.

« Ce n’est pas une bonne idée de sortir aussi tard Betty, tu vas être malade… »

Elle te frotta tendrement les cheveux – comme une mère, tu imaginais – et t'offrit un doux sourire. Comment faisait-elle cela ? Elle t'apaisait. Tu te sentais plus calme, plus sereine alors, alors même que tu avais fui, alors même que tu étais censée étouffer, paniquer. Pour autant, tu ne voulais pas la suivre. Tu voulais qu'elle te laisse dans ta neige crever de froid. Tu voulais juste rester dans ta neige, sentir cette languissante douleur mordre peu à peu chaque centimètre carré de ton être pour le broyer sous son imposante mâchoire glacée. Tu en avais juste assez d'avoir mal aussi, mal de la vie. Tu voulais souffrir une bonne fois pour toute et que cela cesse. Tu voulais qu'elle te laisse là. Mais tu savais très bien qu'elle ne le ferait pas, tu savais très bien, parce que tu connaissais Alex – tu la connaissais déjà assez bien pour cela. Alors elle te pris sur son dos et tenta d'avancer. Tu savais pour ses problèmes de hanche, et tu te mordis la lèvre, alors que tes yeux s'emplissaient de nouvelles larmes chargées d'une acerbe culpabilité.

« Si tu t’es encore disputé avec Masachi…Je vais lui dire que c’est pas bien… »

Tu te pinças les lèvres. Oui bien sûr, tu pouvais tout mettre sur le dos de ce crétin de Masaichi. Tu tentais de retenir le flot de larmes, car tes spasmes auraient vite fait de bousculer puis faire trébucher la rousse. En parlant de trébucher... Tu sentis qu'elle tombait ; elle mis genoux à terre, semblait souffrir. Tu gigotas un peu pour descendre ; tu lui faisais mal ! Tu ne pouvais pas vraiment lui dire de te lâcher, alors tu parlais avec ton corps – en l'occurrence, en tentant de la forcer à te foutre par terre. Mais Alex était plus forte, plus déterminée que tu ne l'aurais cru.

« Ca…Ca va, ne t’en fait pas… On va rentrer au chaud, je te ferais un chocolat…et la voisine, nous a donné une couverture bien chaude… »

Tu entendais que sa voix tremblait, tu savais que la douleur devait être absolument insupportable. Tu serras faiblement ton emprise autour d'elle en sentant les larmes couler, larmes que tu n'arrivais à présent plus à contenir. Tu tentas de trembler le moins possible pour ne pas rendre son ascension plus difficile encore alors qu'elle atteignait les marches. Elle te déposa sur le canapé, et tu tentas de la suivre du regard – une tâche floue à travers tes centimètres de larmes.

« Je vais te chercher ce qu’il te faut, bouge pas ! »

Tu baissas la tête. En même temps, à part ta fameuse tête, tes yeux, ta bouche – et encore – tu ne pouvais pas vraiment bouger grand chose... En fait, tu ne pouvais rien bouger d'autre. A peine, du moins. Tu le pouvais un peu, mais c'était douloureux, et cela ressemblait d'avantage à des réactions nerveuses. Tu voulais essuyer tes yeux pour y voir quelque chose, mais bouger ta main te faisait horriblement mal. Hypothermie. Tu ne vis pas la rousse partir, ni revenir, mais cela fut prompt – n'avait elle pas eu mal, ensuite, alors pourquoi se dépêcher... ? Tu te crispas un peu – et rebelote, ce que cela pouvait faire maaal. Puis Alex vint s'occuper de toi, t'enlever la neige – fondue – des cheveux, te couvrir d'une grosse couette bien chaude. Tu ne retins pas un petit sourire de soulagement ni tes tremblements qui étaient de toute manière incontrôlables.

« Voilà, bien au chaud, tu as soif ? Ou peut être faim ? »

Tu n'y voyais pas grand chose, donc, avec tes larmes, mais tu arrivas à distinguer la rousse d'asseoir. Tu devinas qu'elle enlevait son appareil car sûrement la douleur devait l'assaillir, et tu te mordis à nouveau la lèvre – à la différence près que cette fois, un léger goût métallique vint emplir ta bouche, signe que tu t'étais mordu au sang la lèvre. Tu n'avais pourtant pas appliqué tant de force sur ta lèvre, elles étaient justes devenues exagérément fragiles avec le froid, et cela avait suffit. Mais tu ne dis rien, continuant juste de renifler. Tu regardas le calepin ainsi que le stylo qu'elle t'avaient amené, mais n'essaya pas de bouger le moindre muscle.

« Betty…Qu’est-ce qui ne va pas… ? Je veux dire, quelque chose…te turlupine ? Ou peut être autre chose ? »

Tu ne réponds pas, te mures dans ton silence. Tu tournes juste la tête pour fixer avec détermination le mur qui te fait face et sortir ta protectrice de ton champ de vision. Tu ne veux plus deviner ses traits tristes et inquiets, non, bouffés par l'inquiétude que tu provoquais chez elle. C'est toi qui ancrais ce regard dans ce visage triste, profondément triste et, éternellement inquiet par ta faute. Tu baissas les yeux, continuant de pincer les lèvres. Tu boudais. Tu boudais qui ? Toi. C'est bien de se bouder soi-même. Mais c'est Alex, Betty, tu ne peux décidément pas gagner contre elle. Alors elle se replaça dans ton champs de vision, te fixa dans les yeux. Tes lèvres se mirent à trembler tandis que tu retenais de nouveaux sanglots... Qui finirent par dévaler à nouveau tes joues rebondies pour tomber en cascade sur ta couette. Alors, tu te forças, même si c'était douloureux – moins que précédemment cependant – à prendre ton calepin ; elle avait bien souffert, elle, pour te ramener, tu pouvais avoir un peu mal pour t'excuser. Tu attrapas ton calepin, et écrivis moins vite qu'à l'accoutumée du fait du froid qui partait difficilement, continuant de bouffer tes membres.

« Pardon »

Tu ne savais pas quoi dire d'autre, en réalité. Ce qui te turlupinait ? Rien. Ce qu'il s'était passé ? Rien. Ce qui n'allait pas ? Tout. Tout allait mal. Ta poitrine te faisait mal quand tu rentrais dans ta chambre, quand tu regardais tes photos, quand tu allais au manoir, quand tu parlais avec Alex... Tout te faisait mal. Tu n'y arrivais pas, tu n'étais juste pas assez forte. Tu étais juste horriblement faible...

« Tu as eu mal à cause de moi »

Et tu t'en sentais tellement coupable, c'était tellement douloureux de se dire que la seule personne qui se montrait douce et attentionnée à ton égard, tu te devais de la blesser de la sorte. Tu gardais les yeux baissés, en signe de ta honte, de ta culpabilité. Tu n'arrivais pas à croiser son regard, c'était identique à un coup de poignard dans le cœur. Et tu pleurais. Tu continuais de pleurer, incapable de faire autre chose, incapable de te relever. Tellement, tellement faible, tu es, Betty.

« J'ai mal. Je suis rien du tout, je suis nulle, je suis faible, et j'ai perdu ceux que j'aimais »

Tu étais rarement honnête Betty, tu n'aurais jamais dit cela en temps normal. Mais tu avais besoin que l'on t'aide, non ; tu avais besoin qu'Alex t'aide. Alors au bout d'un moment, tu relevas les yeux, et ceux-ci croisèrent ceux inquiets d'Alex. Et tu tendis les bras, en signe que tu voulais un câlin. Tu n'avais pas l'habitude de faire cela, tu ne l'avais même jamais fait. Mais là tout de suite, tu avais besoin que l'on te prenne dans ses bras, que l'on te réconforte.
betty&alex




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Re: La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥] | Ven 27 Mar 2015, 15:37

La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver

  Feat. O. R. "Betty" Moriarty


  Dango Dango, my familly ! Une petite chanson qui peut réchauffer chaque cœur de chaque petit être qui peut être plus enfantin que adulte. Alex aime bien chantonné cette petite musique pour se donner un peu de courage. Aujourd’hui, cette chanson prend un peu son sens, la rousse n’est pas maman de Betty, enfin elle ne l’a pas porté ni même éduqué. C’est une adulte dirait certain, pourtant quand Alex la voit, c’est une enfant perdu qui ne sait pas où aller. Comment peut on laisser les gens comme elle dans la rue.

Elle ne peut pas parler, mais pourtant dans ses mots, elle entend sa voix hurler de toute la détresse qu’elle peut. La Mythologique la regarde avec ce regard inquiets mais aussi triste, peut être qu’elle a vécut plus dur comme vie, t’es maligne avec tes 2 siècles de vie sans rien !

Bien qu’elle tendait les bras, tu lui aurais depuis très longtemps serrer de tout ce que tu pouvais. Tu te rapprochais doucement en la saisissant contre ta poitrine, lui frottant la joue pour ne plus voir ses larmes. Un petit sourire sur son visage, la demoiselle lui caresse doucement les cheveux. Son corps est si frêle et gelée, on a presque l’impression qu’il va craquer si on serre trop.

« Tu n’es pas rien Betty, tu es juste un peu perdu c’est tout. » dit elle en posant son front contre le siens «  Tu n’as pas perdu tout ceux que tu aimais, je suis là, Masaichi est aussi là… Nous sommes comme une petite famille unis, nous sommes ta famille rien qu’a toi. »

Dit-elle d’une voix douce et calme, comme pour apaiser chaque mœurs de ce lieu. Un petit sourire comme timide se dessine sur le visage de la femme qui agit comme la maman du lieu.

« Donc ne t’en fait pas… Si tu te fait mal en tombant, je te rattraperais, si tu es perdu dans le noir je t’allumerais une bougie. Je serais toujours là Betty, ne t’en fait pas… Peu importe le temps, peu importe comment ça arrive, je serais là pour toi. »

C’est assez prétentieuse de dire ça, mais on peut dire que la Léviathan n’a pas vraiment autre chose à faire, puis elle est si attachante comme demoiselle, comment on peut ne pas vouloir lui redonner le sourire.  Prenant un mouchoir sur la table basse, elle lui essuie doucement les joues pour ne pas être non plus irrité, car les larmes c’est méchantes.

« Alors arrête de pleurer, c’est fini. »

Penchant la tête avec un petit sourire digne de notre rousse, la femme lui frotte les cheveux, comme pour effacer ce moment terriblement douloureux et frisquet. Après tout, ce n’est que le passé, le passé doit rester loin des gens parfois, tellement il est alourdissant pour certaine personne… La reprenant contre elle, réchauffant comme elle peut son petit corps, la demoiselle lui caresse délicatement la tête.


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Re: La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥] | Dim 05 Avr 2015, 22:43



La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver | flashback
Tu avais besoin de chaleur, besoin de te sentir aimée. Tu avais besoin de te sentir vivante aussi, de sentir ton cœur battre, de te souvenir que là dedans, tout fonctionnait, rien n'était gelé. Tu avais besoin de te sentir vivre. Tu avais besoin que l'on te prenne dans ses bras et te souffle que tout allait bien, tu avais besoin de sentir quelqu'un, de te savoir accompagnée, pas seule. Tu en avais horriblement besoin, comme si cela relevait même de l'existentiel. Tu n'avais pourtant jamais été prise dans des bras, et les actes affectueux, tu y étais totalement inconnue. Tu ne savais rien de tout cela, mais Alex te... Changeait ? Ou alors, tu te brisais juste un petit peu plus, un petit peu trop. Peut être était-ce juste ta limite, et Alex était celle qui était là, un point c'est tout ; peut être aussi, était-ce pour elle que tu craquais, que tu changeais, devenant cette enfant que tu n'avais jamais pu être.

« Tu n’es pas rien Betty, tu es juste un peu perdu c’est tout. Tu n’as pas perdu tout ceux que tu aimais, je suis là, Masaichi est aussi là… Nous sommes comme une petite famille unis, nous sommes ta famille rien qu’a toi. »

Tu fermas les yeux, alors que tu les sentais rougis, te brûlant un peu. Son front contre le tien, tu te laissais bercer par ses paroles. Tu buvais chaque dire, aucun sourire aux lèvres, tes traits s'adoucissant justes, ton corps se détendant, te décrispant. Tu te mordis l'intérieur de la joue alors que de nouveaux sanglots remontaient jusqu'à tes cils, mais tu ne fis rien de plus. Tu n'étais pas bien ainsi – mais tu n'étais pas mal non plus. Tu te sentais mal, fébrile, mais en même temps, sa chaleur te berçait, te réconfortait, t'apaisait. Alex avait le don de t'apaiser. Calmer tes tourments, les étouffer, mais ce avec la plus grande tendresse qui soit. Tu te blottis légèrement, timidement, dans ses bras, cherchant presque là à te nourrir de sa chaleur réconfortante, maternelle. Tu n'avais jamais eu de mère. Était-ce cela, une mère ? Était-ce cela, qui te manquait tant ? Était-ce cela, que tu cherchais ardemment chez la rousse ?

« Donc ne t’en fait pas… Si tu te fait mal en tombant, je te rattraperais, si tu es perdu dans le noir je t’allumerais une bougie. Je serais toujours là Betty, ne t’en fait pas… Peu importe le temps, peu importe comment ça arrive, je serais là pour toi. »

Tu craquas. Tu te mis à pleurer ; mais pas de ces grosses larmes qui font mal, pas de celles qui vous arrachent le cœur avec. Tu te mis à pleurer comme une gamine qui a un chagrin et qu'une caresse d'une mère suffit à apaiser, tu te mis à pleurer de ces larmes qui se devaient de couler pour guérir. Tu étais heureuse Betty. Cela faisait mal, cela retournait tes plaies, mais en même temps, cela avait quelque chose de délicieux, d'agréablement... géant. C'était le sentiment d'une enfant n'ayant jamais eu le moindre parent qui se retrouvait subitement chouchoutée par une maman. C'était une chaleur qui se répandait partout dans ton petit corps, des larmes qui coulaient sans pouvoir s'arrêter mais sans jamais faire mal, comme si ce n'était qu'un trop qu'il fallait à présent évacuer... Trop de chagrins, trop de douleurs, trop de plaie, qu'elle allait à présent cotiser.

« Alors arrête de pleurer, c’est fini. »

Oui, c'était fini. Tu n'aurais plus mal Betty, tu ne serais plus jamais seule. Elle serait là, à veiller sur toi, son sourire aussi lumineux que le soleil et ses bras grands ouverts. C'était fini. Fini. Alors tu pouvais te laisser aller, détendre chacun de tes muscles pour te contenter d'entourer de tes petits bras le corps de l'adulte contre toi, te laisser caresser les cheveux et sentir les larmes cesser peu à peu de couler. Jusqu'à ce que la fatigue ne l'emporte et que tu sentes le sommeil te guider, jusqu'à ce que tes paupières ne soient trop lourdes et ne finissent par se baisser pour laisser Morphée te guidait jusqu'à de doux rêves, loin, loin de cette réalité trop lourdes pour tes frêles épaules d'enfant.
betty&alex




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La pluie, le grésil, la neige ne sont point un obstacle pour te sauver [Pv Betty ♥]
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