N.-Jack Whisper Hybride Mordu & Léopard des neiges
Coeurs : 56 Messages : 216 Couleurs : PizzaEva J'ai traversé le portail depuis le : 11/04/2015 et on me connaît sous le nom de : Pizza. Mon nom est : Nameless-Jack Whisper. Actuellement je suis : perdu. Il paraît que je ressemble à : Levi (Shingeki no Kyojin) & Dane Dehaan (irl) et à ce propos, j'aimerais remercier : Tia (cs + signa) & Reyenn (cs) mes amours ♥
Re: ••• it hurts when you're away ; Tia | Mer 06 Mai 2015, 19:19
It hurts when you're away.
FEAT. TIA & JACK
Trente-huit. Le félin glisse et tombe. Il se recompose, son corps de lâche boitant dans les rues, affamé. Une pauvre silhouette au coin de la rue croise son chemin indécis. Son chemin tremblant et incertain. Cent et six. Le sang tâche le sol et tes crocs. Ton souffle perdu dans la brume se décompose, ton visage se fond à ta déchéance. Tu sens la liqueur de sa vie te brûler la gorge. Tu t'appuies de ton avant-bras sur le mur de briques et te penches. Tu vomis. Ta respiration s'embue dans la brume et part en fumée blanche au-dessus de ta tête. Tu fermes les yeux et t'adosses au mur.
Cent soixante-huit Tu vagabondes un instant, le corps laissé là, le sang plaqué contre tes vêtements. Cent soixante-neuf. Tu titubes, le regard perdu. Cent soixante-dix. Ta condition de sang froid te torture. Tu n'en pouvais plus de ça. De toi. Cent soixante-et-onze. Tu tousses et tombes. Cent soixante-douze. Les genoux écorchés, les yeux dans le vide, tu regardes le ciel qui s'éclaircissait. Cent soixante-treize. Tu avais une promesse à tenir.
Tu te retournes et observes les lumières des maisons. Toutes les fenêtres allumées se ressemblaient dans l'obscurité. Les silhouettes allaient, passaient, parfois restaient pour y voir des horreurs.. ou des chefs d'oeuvre de poésie. Ici et là valsaient leurs souvenirs à travers la lumière de leur salon, de leur chambre. Ta vue se brouille et tu as mal. Tu n'avais aucun souvenirs. Aucun passé. Aucune histoire. Toi, tu n'étais qu'un félin dans la neige recueilli par une demoiselle trop pure. Un félin qui avait décidé de rentrer à la maison.
Trois cent dix-neuf. Tu cours, tes pattes griffant les toits et arrachant des tuiles à certains passages. Tu tentes de retrouver ton chemin à l'odeur malgré le sang enivrant tes narines. Trois cent-vingt. Tu es fatigué de courir, fatigué de t'épuiser la santé à essayer de tenir, à essayer d'être celui qu'elle aurait aimé avoir près d'elle, fatigué de chercher à être quelqu'un de meilleur. Trois cent-vingt-et-un. Tu vois la fenêtre plus loin. D'un bond tu sautes au rebords, reprenant ton corps le temps du saut. Trois cent-vingt-deux. Tu ouvres la fenêtre, le bout des doigts gelés. Tu titubes en rentrant mais te récupères. Tu refermes derrière toi.
Tu te retournes et la vois sur le lit, affalée et prostrée. Tu ravales ta salive. Est-ce qu'elle t'attendait ? Ou est-ce qu'elle dormait ? Tu clignes des paupières plusieurs fois, le regardant allant d'elle à la lumière, de la lumière à toi. Le sang sur ton haut. Merde.
« C'est parce qu'ils étaient dangereux en fait. Les extraterrestres. »
Tu t'enfonces un peu plus, peut-être dans l'espoir qu'elle ne s'inquiète pas trop en voyant que tu n'avais ni mal ni aucune plaie qui ne soit née depuis. A son manque de réaction, tu te corriges vaguement en esquissant un sourire. Tu aurais aimé faire attention, tu aurais du y penser. Tu n'avais pas de t-shirt de rechange et rien de plus à te mettre que ta fourrure. Quoique tu n'avais jamais vraiment eu froid si ce n'est dans tes grands moments de solitude, tu n'allais pas te balader nu partout..
D'un soupire pourtant, tu attrapes le bas de ton t-shirt et le retire, tant bien que mal malgré la brûlure. Tu le laisses à tes pieds et te mords l'intérieur de la joue. Si au moins elle pouvait oublier un instant son inquiétude, la laisser de côté que tu puisses lui mentir sans qu'elle arque un sourcil ou se mette à rire.
« Je le laverai moi-même, mais en attendant c'est pas très classe. »
Tu relèves la tête vers elle et passes ta main valide dans tes cheveux, puis dans ta nuque. Tu esquisses un maigre sourire, ton regard évitant le sien. Tu n'avais pas envie d'y voir du dégoût, encore moins de la peur ou de l'inquiétude. Car elle s'inquiétait toujours. Car elle voulait toujours que le monde entier soit heureux grâce à elle.
Coeurs : 62 Messages : 379 Couleurs : #22BB9D & Darkgoldenrod J'ai traversé le portail depuis le : 07/09/2014 et on me connaît sous le nom de : Misha Mon nom est : Melissa-Sirius Ramsey Harrison, dite "Tia". Actuellement je suis : perdue. Il paraît que je ressemble à : originaux (glumish+yuumei) & Emily Rudd (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : Skullkid bae ♥ (vava) + myself (signa+gifs profil) + MISS AMAZING ♥ (gif signa)
Re: ••• it hurts when you're away ; Tia | Sam 30 Mai 2015, 15:59
Trois cent un. Couchée en chien de fusil, son corps parait lourd. Ses yeux à moitié fermés, le regard dans le vague, son esprit vogue dans ses rêves. Seul ses yeux rivés vers la fenêtre la maintiennent dans le réel, la sensation de la couette caressant sa peau à chaque faibles mouvements et son souffle sur ses doigts entremêlés devant son visage. Trois cent cinq. Elle attend, elle attend patiemment que les ombres se dévoilent, elle attend patiemment qu’il revienne à sa fenêtre. Elle attend que sa main tourne la poignée, que sa silhouette passe l’ouverture, elle attend de voir son visage distinctement. Elle maudit le silence, elle maudis le vide et le froid qui règne dans sa chambre. Et puis il est là. Et puis se main pousse les vitres et son corps titube dans la pièce, ses doigts refermant derrière lui. La petite se redresse, vive mais fatiguée, un pauvre sourire joyeux collé au visage. Il titube et son coeur se resserre en voyant son bras meurtri, puis le sang sur sa chemise. Les sourcils de la petites se soulèvent d’inquietude, pourtant au fond elle sait à qui appartient le sang. Elle sait ce qu’il a fait, elle sait ce qui s’est passé durant ces trois cent vingt battements de coeurs. Elle sait mais elle refuse d’admettre, elle comprend mais préfère se cacher de la vérité. Lui remarque son regard, et le sien devient gêné. «C'est parce qu'ils étaient dangereux en fait. Les extraterrestres. »
Ses jambes dépassent du lit et elle les bouge doucement, dans ce mouvement infantile et immature qu’ont les enfants pour ne pas paraître trop immobile. Son visage s’adoucie, elle se contente de cette explication bien que fausse et vaguement idiote. Mais elle n’avait pas le droit de lui imposer la vérité. Elle n’avait pas le droit de le forcer, elle n’avait aucun droit sur lui et sur sa liberté. Elle ne pouvait qu’accepter, écouter et faire comme si. Faire comme si. Faire comme si elle s’en contentait, faire comme si elle y croyait, faire comme si elle était bête au milieu de tant de mensonges, de vérités erronées pour le bien de tous, un bien qui n’existe même pas. Elle le dévisage, puis son regard baisse sur son bras et sur le sang. Le rouge. Elle n’aime pas la couleur du sang, qui lui rappelle trop bien le vampire, la morsure et la blessure. Elle n’aime pas se souvenir de ses fautes, elle n’aime pas culpabiliser, pourtant c’est ce qu’elle fait. A travers ses lèvres elle essaie de deviner ses crocs, ses crocs de vampire qu’il a hérité par sa faute.
Elle baisse les yeux. La culpabilité lui ronge l’âme.
Un mouvement attire son attention, elle relève la tête pour le voir retirer son t-shirt ensanglanté et le laisser au sol. Il évite son regard, une main sur sa nuque, mais elle ne rougit pas. Elle ne fait pas attention au fait qu’il soit torse-nu dans sa chambre, seul avec elle. Tout ce qui lui importe sont les blessures courant sur son torse maigre, les innombrables cicatrices plus ou moins anciennes. Elle revoit un instant la carrure de son jumeau, sa peau aussi couverte de cicatrices que lui; sa peau pâle couvrant ses muscles, lui qui aurait été si parfait si la fatigue ne creusait pas ses traits, si la fatigue ne le courbait pas en deux dans sa fierté. Mais en relevant les yeux, ce ne sont pas les yeux noirs et chargés de son frère, mais ceux, clairs et anxieux, de l’hybride. « Donc euh.. J'ai tenu ma promesse, oui ? » Un sourire triste vient décorer ses lèvres roses et elle se lève d’un pas mal assuré. Un léger rire cristallin vient briser le silence de la pièce, tandis que son doux regard le couve.
« Merci. » Elle s’approche doucement et ramasse le vêtement au sol, ses doigts évitant automatiquement de toucher les traces organique, qu’elle pose sur le dossier d’une chaise. Ses yeux verts se tournent vers lui, descendant sur son torse, colorant ses joues d’une légère nuance rose. Il fait froid. La fille d’Hadès pousse une mèche de cheveux derrière son oreille, s’approchant à grands pas de sa penderie, qu’elle ouvre d’un mouvement ample de la main. Quelques jours plus tôt, elle avait emprunté un t-shirt à Krig qu’elle devait lui rendre. Sans doute ne le lui rendrait-elle pas aujourd’hui. « Tiens, tu vas attraper froid. » La petite se tourne vers lui et lui tend le simple haut noir, ses lèvres étirés en un sourire rassurant.
Puis elle retourne s’asseoir sur son lit, attendant que son ami ne le rejoigne. Du coin de l’oeil, elle regarde Prongs dormir à poing fermé, sa respiration soulevant son pelage blanc.
N.-Jack Whisper Hybride Mordu & Léopard des neiges
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Re: ••• it hurts when you're away ; Tia | Ven 05 Juin 2015, 12:18
It hurts when you're away.
FEAT. TIA & JACK
Le tissu tombe entre tes doigts et ton regard saphir cherche dans la pièce son sourire qui semblait s'être évadé de son visage. Ta main frêle dans ta nuque se détache d'elle lorsque sa voix semble réveiller ton esprit perdu dans tes paroles insensées. Merci n'était pas le mot approprié pour avoir fait larmoyer ses yeux et fait trembler ses membres, vraiment. Si tu imaginais peut-être ne pas avoir l'entière responsabilité de son malheur, tu savais bien où placer ta culpabilité quant au simple fait qu'elle t'ait rencontré. Tu étais une erreur dans sa vie, une de plus. Pour l'avoir enfermée dans une grotte sans portes, pour l'avoir fait traîner dans la neige et la boue et pour avoir fait faner son rire plein de clochettes, pour ça tu ne pouvais te pardonner, ferme les yeux sur tes fautes qui avaient fait s'effacer son sourire. C'était bien, d'obéir aux ordres chuchotés à ton oreille par le maître des flammes ? C'était bien, de répondre à ses attentes en te détruisant par la peur ?
Elle dépose dans tes mains un haut noir, son regard perdu sur ta silhouette de lâche. Tu serres les dents, les mains refermées sur le tissu. Tu recules d'un pas et la vois s'éloigner vers le matelas. Tu enfiles le haut, te demandant à qui il pouvait appartenir pour qu'il soit un poil trop large pour toi. Un pyjama ? Ou un invité de sa chambre que tu ne manquerais pas d'égorger dans les jours qui suivaient ? Tu notais dans un coin de ta tête que tu te devrais de faire ton enquête à ce propos alors que tu plonges ton regard dans celui de la demoiselle. Elle détourne les yeux vers le cerf, tes yeux suivant sa direction. Il ne t'empalerait pas pendant la nuit, si ? Tu t'adosses au mur en face du lit et tousses doucement, ta main valide contre ton souffle.
« Ça y est, il a compris que j'allais pas te tuer ? »
Un rire nerveux t'échappe. Comme si tu pouvais lui dire ça. Comme une promesse chuchotée au creux de son oreille, lâchée ainsi comme si tu prêtais serment secrètement. Mais à qui tu promettais de ne pas la détruire ? A elle, ou à toi-même ? Quelle différence. Tes paupières légèrement baissées sur tes yeux fixant le sol, tu sembles pensif. Pas spécialement gêné, seulement coupable de te trouver là où bien d'autres auraient été mieux placés que toi. N'importe qui d'autre aurait été plus compétent pour faire résonner son rire contre les murs silencieux de sa chambre. Alors pourquoi est-ce que c'était toi qui était face à ça, face à elle, face à son regard qui te broyait le cœur lorsqu'il s'éteignait ? Tu te mords la langue.
« Tu me le dirais, si tu ne voulais pas me voir ? »
Ton regard se relève, tentant de distinguer si oui ou non elle allait te dire la vérité. Si oui ou non elle était là par obligation, par peur de se faire arracher la peau par un félin contrarié. comme si tu en étais capable. Même lorsque la mort t'effleurait la nuque et faisait suer ton dos, jamais tu ne l'aurais sacrifiée pour te sauver. Mais dans ses yeux tu ne sens pas qu'elle te rejette, dans ses pupilles dilatées tu ne vois pas la crainte de se faire dévorer que tu as l'habitude de croiser dans les montagnes enneigées. Sous ses longs cils noirs elle n'est rien de plus qu'elle-même, élégante dans sa maladresse, étincelante dans sa détresse. Un maigre sourire se dessine sur tes lèvres alors que tu te relèves du mur, t'invitant dans son lit, face à elle. Tu croises les jambes, le dos courbé comme une fleur fanée. Les cernes sous ses yeux fatigués te font baisser les paupières, tes pupilles fixées sur tes doigts entremêlés. Peut-être étais-tu gêné, au fond.
« Les yeux.. révèlent bien plus de choses que les mots. Ça tu le sais déjà. »
Tu évoques vaguement tes mensonges, sans vraiment les approcher. Bien sûr, que tu mentais, bien sûr, que tu évitais la vérité pour ne pas la laisser paraître sans décoration, sans un peu de douceur. Tu savais bien qu'il était douloureux de recevoir les vrais mots, brutalement comme on peut dire à un enfant que son dessin est moche. Tu relèves les yeux vers elle.
« Et les tiens.. à chaque fois ont peur. De moi, pour moi, qu'importe.. J'en suis quand-même responsable. Je suis désolé, pour ça. »
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Re: ••• it hurts when you're away ; Tia | Ven 14 Aoû 2015, 23:05
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Tia + Jack
La petite fille fixe ses jambes nues, qui suivent sagement l’angle du lit. Elle sentait le regard du brun sur elle et pourtant n’ose relever la tête, victime d’une timidité mordante dont elle n’avait encore jamais fait preuve. Sa toux la fait doucement sursauter, et elle lève les yeux de quelques centimètres pour les poser sur le mur, sur lui, sur son bras qu’il voulait cacher à ses yeux mais qui attirait ses prunelles vertes. «Ça y est, il a compris que j'allais pas te tuer ? » Un petit sourire éclaircis son visage pâle, et elle lève les yeux un instant. La tuer. non, bien sur. Elle savait qu’il ne le voudrait pas -sinon, à quoi bon lui offrir ce sifflet? Pourtant elle savait sa logique trop simple, son humanité trop importante. Sa clémence était aussi grande que sa fausse naïveté, cette barrière opaque devant ses iris. elle était faible, Dieux qu’elle était faible. Et elle savait qu’elle n’avait pas d’emprise sur lui s’il lui voudrait du mal, elle savait qu’elle serait à sa merci. Alors elle le croit, elle espère que ses paroles soient vraies. Tout pour ne pas pleurer. Il baisse les yeux vers le sol et elle, les grimpe à son visage, pâle, tiré par la fatigue et l’anxieté. Quelque chose le titillait, et elle désirait savoir. Savoir pour soulager son fardeau, qu’au moins, elle puisse l’aider à le porter. Son altruisme était d’un égoïsme déconcertant, s’effaçant elle-même pour ne pas se sentir coupable. Pourtant il était là, et jamais elle n’aurait voulu donner sa place à quelqu’un d’autre. c’était peut-être ça, la culpabilité. Ou la jalousie. «Tu me le dirais, si tu ne voulais pas me voir ? » Surprise, l’opacité de ses yeux disparait; elle fixe son regard dans le sien, pourtant il n’y a aucun doute dans ses yeux. Elle n’a pas besoin de réflechir à la réponse, et si la réponse met quelques temps à se faire entendre, c’était uniquement car la surprise lui avait coupé le souffle. «Pourquoi le voudrais-je? » Sa question était sincère; sincèrement tâchée de naïveté ennuyante, d’incompréhension attendrissante. Et pourtant elle ne comprenait vraiment pas pourquoi il lui demandait une chose comme cela. Pourquoi sa présence la dérangerait. Sans s’en rendre compte, elle avait mené sa main au sifflet qui pendant au creux de sa poitrine, comme elle avait prit l’habitude de le faire ces dernières semaines où la titillait la même éternelle question: Où est-il? Et maintenant qu’il était là, elle ne savait pas quoi dire. Quelle idiote. Son sourire lui fait se pincer les lèvres de nervosité, et elle baisse légèrement la tête en le voyant s’approcher, s’asseoir en face d’elle dans son lit, sans un mot. Elle voyait la fatigue peinte sur son visage, ce qui l'inquiétait bien plus que bien des choses en ce moment. Elle ne voulait pas qu’il dorme dehors encore, qu’il se mortifie à l’extérieur en attendant qu’elle siffle pour qu’il vienne gâcher sa propre vie. Dieux qu’elle voulait l’aider. «Les yeux.. révèlent bien plus de choses que les mots. Ça tu le sais déjà. » Elle lève les siens pour les planter dans ses yeux, émeraude dans l’azur, cherchant ce qu’il voulait dire. Sagement elle hoche la tête; elle l’avait de nombreuses fois lu, de nombreuse fois expérimenté. Les mots sont plus forts que les actes. Ses yeux se relèvent pour rencontrer les siens, et elle s’immobilise, tendue. « Et les tiens.. à chaque fois ont peur. De moi, pour moi, qu'importe.. J'en suis quand-même responsable. Je suis désolé, pour ça. » Ses épaules s’affaissent, et un vague sourire nerveux vient perler sur ses lèvres roses. Elle sent les larmes monter à ses yeux mais se retient, à la fois touchée et blessée, confuse et joyeuse, surprise et embarrassée. Sans doute la peur l’habitait-elle sans qu’elle ne s’en rende compte. Il est si facile de confondre la peur et l’angoisse, la nervosité et l’anxieté. Doucement elle ramène ses jambes contre elle, se balançant doucement d’avant en arrière. « Ce n’est pas ta faute. Je veux dire, je ne sais pas si c’est de la peur, de l’angoisse, je ne m’en rend même pas compte moi-même, mais.. ça ne fait rien, d’accord? Tu n’as pas à être désolé. » le sourire sur ses lèvres était tout ce qu’il y a de plus sincère. Elle ne voulait pas qu’il se sente mal pour elle, qu’il culpabilise alors qu’elle-même en avait peur. Se laissant aller en avant, elle se maintient accroupie, montant une main hésitante sur sa joue; sa peau était encore froide de la fraîcheur extérieur. Les lèvres de la demi-déesse viennent déposer un baiser chaleureux sur le front du jeune homme, ses cheveux bruns flottant autour d’elle. Pourtant il n’y avait pas de fraternité dans ce baiser maternel. Elle ne savait pas ce qu’elle mettait dedans, mais c’était.. autre chose. Puis elle se laisse basculer sur le côté, venant s’asseoir à côté de lui, dos au mur.« Je vais bien, quand t’es là. » C’était plus un murmure que de réelles paroles, plus une pensées émergente que des paroles volatiles. Elle laisse sa tête tomber sur son épaule, les yeux rivés sur le mur qui lui faisait face, géant de plâtre qui semblait les surveiller. « Tu devrais dormir avant de t’écrouler de fatigue, tu sais. » Sa voix n’était plus qu’un soupire. Elle était vraiment bien, quand il était là.
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Re: ••• it hurts when you're away ; Tia | Sam 15 Aoû 2015, 17:51
It hurts when you're away.
FEAT. TIA & JACK
Ton regard froissé et les lèvres entre-ouvertes, une fragilité fébrile contre ton front. Enfermé à l'intérieur de la pièce mais spectateur impuissant à l'extérieur, à la fois dedans et dehors, séquestré, épuisé entre ses sourires et ses larmes. Freiné à la seule certitude que tu ne pouvais vivre sans sa présence mais fermé à l'idée de ne pouvoir rester près d'elle. Tu avais si mal, pourtant, lorsque son regard fixait le tien. Elle avait ce don, ce talent qui rendait tout si beau autour d'elle et pourtant si terne parce qu'elle-même brillait de trop. Et une promesse à peine murmurée du fond de la pièce. Il n'y avait personne d'autre que tu aurais plus aimé voir à ce moment. Parce que sa lumière te rendait tout à coup une raison de respirer. Ta culpabilité envolée lorsque son pardon franchissait ses douces lèvres. Sauf que tu l'étais. Et tu le serais éternellement. Désolé.
Sa danse si précieuse jusqu'à ses draps et son regard jouant du tien, sa grâce se débattant dans un monde trop pourri. Tu avais si mal, pourtant.
Tes paupières tombaient et ton souffle rauque grognait au fond de ta gorge. Ton regard grave sur ses mains tremblantes. Sa chaleur fébrile en devenait presque élégante. Sa nervosité si belle te filait entre les doigts. Tu ne comprenais plus. Tu n'avais jamais compris. Que tu avais fait plus de mal en t'exilant qu'en la chérissant. Mais c'était plus facile, comme ça. C'était plus facile de fuir son regard implorant et sa voix brisée au fond de sa gorge. C'était plus facile d'ignorer sa détresse et d'oublier. Au lieu de quoi elle t'avait hantée et tu ne savais plus si ses paroles t'étaient douces ou amères. Mais il y avait cette sensation dans ton ventre et ta gorge qui te brûlait. Il y avait ses yeux qui brillaient et son âme qui dansait. Et toi, le regard fendu, perdu. Tu avais si mal, pourtant.
« Je suis tellement désolé.. »
Le corps lourd et les cils tombant. Le regard fatigué, presque humide. Et tu la regardes. Un peu trop, sûrement. Elle était si jolie, pourtant. Ta main glisse contre sa nuque et tu la rapproches de toi, comme pour profiter un maigre instant de sa chaleur si douce. Une seule seconde. Éternelle. Ton souffle perdu contre sa joue et tes mains la laissent, la lâchent. Un murmure au creux de ses oreilles et ton corps tombé dans les couvertures. Deux doigts attachés aux siens, comme pour te promettre de ne pas la laisser partir. Seule. Une promesse silencieuse au bout des lèvres.
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Re: ••• it hurts when you're away ; Tia | Sam 10 Oct 2015, 12:37
stay by my side
Tia + Jack
Le calme embaumait la pièce et décontractait la petite fille. Sa joue appuyée contre l’épaule du vampire sentait la tension dans son corps, pourtant elle savait qu’il se détendait également. Qu’il devait dormir. Elle entend son souffle de sa gorge et le sent frôler ses cheveux noirs; le silence était tel qu’elle pouvait entendre les battements de leur coeur, qui paraissait -peut-être était-ce juste une impression- à l’unisson. Et cette pensée lui échappe un sourire, penchant sa tête en avant pour le masquer de ses mèches sombre. Surprise, elle regarde ses mains trembler: de froid? de peur? autre chose peut-être? Elle ne savait pas mas se force à les stabiliser, les yeux clos sur son visage serein. Qu’elle se sentait bien. «Je suis tellement désolé.. » Elle entrouvre les yeux, redressant légèrement la tête pour voir le visage de son ami. Il la fixe. Il la dévisage, ne provoquant aucune gêne chez aucun d’eux, simple formalité qui était devenu habitude. Sans doute pourrait-elle le dessiner les yeux fermés, à présent. Elle retint ses doigts avant qu’ils ne grimpent jusqu’à son visage pour frôler le contour de sa mâchoire -elle trouvait ça bête- et baisse à nouveau les yeux. Elle sent une main se perdre dans ses cheveux pour accrocher sa nuque, et la rapprocher du jeune homme. Avec une satisfaction honteuse, elle se cale contre lui, tournant son buste dans une position plus confortable. Tout son être lui criait de l’enlacer. Toutes les fibres de son corps hurlaient d’entre en contacte avec lui, pourtant elle se contente de déposer sa tête contre sa mâchoire, près de son cou; de là, elle pouvait sentir son odeur, l’odeur de la montagne et de la chair brûlée. Sa main timide vient grimper sur son torse, vient se fermer près de son visage; les yeux clos, allongée contre lui, elle pouvait sentir sa respiration ralentir au fur et à mesure qu’il s’endormait. Leur corps glissaient contre le matelas, perdant face à la gravité, à la fatigue. Leur doigts viennent s'attraper, une seconde, rien qu’une seconde. Et doucement, elle les prend au creux de sa main. «Dors. Je serais là à ton réveil. » un simple chuchotement, dont elle n’était pas sure si la destination était atteinte. Peut-être Morphé l’avait déjà emporté, accueilli dans ses bras à la place des frêles membres de la petite. Ses yeux sont clos et sa respiration se cale, involontairement, sur celui de l’homme dans son lit. Deux corps entremêlés, plus proche qu’elle ne pensait, qu’elle n’aurait pensé vouloir. Elle ne pensait pas que ce genre de sentiments, elle pourrait le sentir.
Au coeur de la nuit, un cerf se lève et, dans un silence tranquille, couvre les corps d’une couverture.