Coeurs : 167 Messages : 503 Couleurs : firebrick ou #585858 J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
Wear black or stay naked. | Jeu 12 Mar 2015, 10:15
Une journée comme les autres, soit une journée merdique. Enfin bon, d'accord : pas si mal, mais quand même. Rentrer chez soi à 6 heures du matin, se mettre au lit une heure plus tard et se réveiller à quinze heures ça vous donne l'impression de ne jamais rien foutre et d'être un vampire. Ces temps-ci le temps est pas trop mauvais, mais me connaissant c'est juste que ce climat ne me convient pas – et préférant la neige au soleil, la pluie au beau temps, j'imagine que mon horloge biologique remettra ses pendules à l'heure une fois qu'il fera gris, moche et que tous ceux que je pourrais croiser dans la rue auront l'air d'être mourants. Comment ça, c'est pas cool ce que je dis ? Oh fermez-la, avec le temps vous auriez dû piger que je m'appelle Judith Levy, pas Pimprenelle ou je sais plus trop son prénom du dessin-animé "bonne nuit les petits".
Bref. Vu que je m'ennuie à mourir et que j'ai déjà pesé, emballé et remis la verte à un de nos homme de main afin qu'il l'amène à un de mes plus gros clients, j'ai décidé de me rendre en ville. En taxi.
Ne vous ruez pas sur moi pour me couvrir de baisers tendres et de câlins : j'ai survécu. Après tout ce n’est pas si mal que ça, le taxi. C'est juste que c'est lent, que ça s'arrête toutes les deux minutes pour repérer un autre client à embarquer, et qu'il n'y a pas de verres de champagne entre les sièges avant. Et pas de putain de musique non plus. Mais sinon tout va bien. Anyway, je lui ai balancé les thunes que je lui devais avant de me barrer de là illico presto, puis suis montée au dernier étage et ait toqué à la porte de mon petit-ami – ça fait bizarre de dire "petit-ami", en plus j'ai l'air ridicule, eww. Je le redirais plus.
J'ai entendu des bruits de pas -jusque-là rien d'anormal- et me suis attendue à le voir, mais lorsque la porte s'est ouverte je me suis retrouvée face à une jeune femme aux yeux verts, qui avait l'air plutôt surprise. Sans m'en rendre compte, j'ai arqué un sourcil et lui ai dit « Salut. » auquel je ne lui ai pas laissé le temps de répondre (ou peut-être qu'elle a répondu, mais j'en ai rien à foutre) avant d'enchaîner « Matt' est là ? » au vu de l'expression que cette inconnue a sur le visage, j'ai de suite saisi que non. « Ok. J'vais l'attendre. » Puis sans dire un mot de plus, je l'ai bousculée pour rentrer à l'intérieur tête haute, et m'installer sur le canapé comme si j'étais chez moi. « Et...t'es qui ? » lui ai-je ensuite demandé en tournant la tête vers elle, après avoir allumé la télévision.
Pas que ça m'intéresse, mais disons que c'est toujours bon de connaître les prénoms des nanas qui squattent cet appartement.
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Re: Wear black or stay naked. | Ven 20 Mar 2015, 21:46
It may won't be so bad with you
Assise sur le sofa du salon, tu souffles doucement sur ton vernis en attendant qu’il sèche. L’appartement de tes frères était silencieux puisqu’ils étaient tout les deux sortis -Louka pour une course et Matthew pour son travail- ainsi tu chantonnais doucement pour te donner de la consistance. Roulé en boule sur un coussin à l’autre bout du sofa, Seraph dormait paisiblement, son pelage roux se soulevant au rythme de son sommeil. Tu rebouches le petit flacon avec délicatesse et le pose sur la table basse, tournant la tête vers l’immense baie vitrée. Tu pensais à Diane, que tu avais laissé à la taverne de Dionysos; elle t’avais dit que tout allait bien et qu’elle savait ce qu’elle faisait, mais tu n’arrêtais pas de t'inquiéter pour la jeune fille qui habitait chez toi depuis quelques temps déjà. Et si il lui arrivait quelque chose? Tu te sentais responsable d’elle depuis que tu l’avais trouvé dans la plaine. Mais elle t’avait demandé de lui faire confiance, alors tu secoues la tête, faisant voler tes cheveux pomme autour de tes épaules. Tu te lèves, attrapes un élastique sur la table et fais rapidement un chignon pour que tes cheveux ne te gênent pas. Tu jettes un rapide coup d’oeil dans un miroir -babies, collants chair, short et grand tee-shirt que tu avais piqué à Louka- puis hausses les épaules: c’était loin des vêtements que tu portais quand tu devais sortir, mais tu avais prévue de passer la soirée chez tes frères et cette tenue était plutôt mignonne. Après tu t’en fichais carrément, vous aviez pris des bains ensemble quand vous étiez gamins, donc bon.
Quelqu’un toque à la porte et tu sursautes. Ça ne devait pas être tes frères, ils n’étaient pas parti depuis bien longtemps, alors tu lisses ton tee-shirt et rajustes ta coiffure rapidement avant d’aller ouvrir. Sur le pallier se tenait une jeune femme à la longue chevelure brune, franchement très belle à ton goût, dont le style ‘femme fatale’ te laissait penser que si elle connaissait quelqu’un ici, c’était Matthew. “Salut.” Tu clignes des yeux, surprise par son ton entre le méprisant et le poli, mais tu n’as le temps de répondre avant qu’elle enchaîne avec “Matt' est là ?”. Tu secoues négativement la tête, passant ta main derrière ton crâne. Elle devait être un petit peu plus petite que toi mais dégageait la même prestance que toi lors de tes années au lycée; tu avais un peu laissé ton statut de ‘Reine’ à l’écart depuis ta rencontre avec Diane, tes études supérieur et tes responsabilités. Niji disait que tu mûrissais, avec sa petite moue entre le déçu et le vicieux que sa petite cousine devienne une vraie femme. “Ok. J'vais l'attendre.” Elle te pousse du chemin pour aller s’installer sur le sofa, réveillant par la même occasion ton affilié qui saute du meuble pour venir se réfugier dans tes bras. Tu fronces les sourcils mais te retiens de tout commentaires; c’était apparemment une amie de Matt, et si il apprenait que tu l’avais viré de l’appartement tu sentais que tu n’allais pas rester là très longtemps. Parce que ton frère était très gentil avec toi, du moment que tu ne venais pas foutre le bordel dans sa vie privée. Caressant la tête de Seraph, tu fermes la porte d’entrée et vient t’asseoir dans un fauteuil voisin, ignorant la télé que la femme venait d’allumer. “Et...t'es qui ?” Tu regardes quelques instants Seraph ronronner sur tes genoux, baillant, avant de tourner la tête vers la brune, le visage plutôt neutre tendant vers le curieux. “Haylei, la soeur de Matthew et Louka.” Généralement quand les connaissances de tes frères te voyaient, ils ne doutaient pas du liens familiale: même cheveux, même yeux, même visage gracieux, vous auriez pu être des triplés que ça n’aurait choqué personne. Cette fille t’énervait un peu avec ses manières nonchalantes -après tout tu étais née et avait grandis dans la ‘haute-société’- mais, puisque tu avais décidée d’être sympa et plus ou moins courtoise, tu lui adresses un sourire naturel en t’enfonçant dans ton siège. “T’es une amie de Matt?” Tu soulèves ton affilié et le dépose sur le sofa, à côté de la brune; la petite boule de poil rousse se secoue et tend le museau vers l’invité, la regardant de ses grands yeux noirs qui font fondre n’importe qui. Tu retiens un petit rire et te lèves, rajustant les manches du tee-shirt bleu-gris de ton frère et t’éloignes doucement vers le coin cuisine. “Tu veux quelques chose à boire?” Tu avais peut-être grandie chez les riches, tu savais encore comment recevoir des gens sans avoir l’air d’une petite bourge égocentrique.
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Re: Wear black or stay naked. | Dim 12 Avr 2015, 16:20
« Haylei, la soeur de Matthew et Louka. » Sur ces mots, j’ai baissé le volume de la télévision au maximum et me suis levée de ma place pour m’approcher d’elle. Je ne savais pas trop quoi faire dans ce genre de situation, et répugnée par un éventuel contact de nos joues, j’ai décidé de prendre les devants en lui secouant la main amicalement. « Oh, cool. Moi c’est Judith, enchantée. » puis elle s’est avancée vers la cuisine, m’évitant ainsi d’étirer mes lèvres en ce qui serait plus décrit comme un rictus qu’un simple sourire. Haylei m’a ensuite demandé si j’étais une amie de Matt, mais je ne lui ai pas tout de suite répondu, ce qui fait qu’elle a de suite enchaîné sur une deuxième question beaucoup moins indiscrète. « Un fond de coke. » et alors que mon interlocutrice me servait mon soda préféré dans un verre tout juste sorti d’un des nombreux placards, je me suis décidée à lui répondre « C’est mon mec. » hop ses pupilles se sont dilaté « On est en couple depuis peu, c’est peut-être pour ça qu’il t’en as pas encore parlé. » bien sûr que c’était pas uniquement pour ça - voire même pas du tout - mais j’ai appris depuis peu que les gens ont tendance à vous croire plus ouverts lorsque vous parlez plus même si vos paroles sont totalement infondées ; et autant vous dire que même si j’en ai strictement rien à battre, l’idée même de tenter l’expérience sur la petite soeur de mon petit-ami ne peut-être que bénéfique. Le verre à présent rempli, je me suis permis de le lui prendre directement des mains (sans pour autant lui arracher les doigts, pas de panique) pour en boire une gorgée sans plus attendre. Je suis pas vraiment une pipelette du coup j’ai attendu qu’elle me dise quelque chose… Ce qu’elle ne fit pas, bien évidemment, mais il faut voir le bon côté des choses : je n’aurais pas besoin d’utiliser une muselière que je n’ai d’ailleurs pas à portée de main. « Qui c’est, celle la ? » me demanda Cobro, qui m’avait suivi sans même que je ne l’ai remarqué. « La soeur de mon gars. » Ayant remarqué que mon regard se portait vers le sol, Haylei s’est penchée légèrement, et c’est à sa grande surprise qu’un serpent long de deux mètres s’est retrouvé en moins de trente secondes face à ses grands yeux. « Est-ce qu’elle te fait chier ? Je peux la mordre, si tu veux. » puis la bête a sorti sa langue fourchue en direction de mon interlocutrice, qui était visiblement clouée sur place.
***
« Ca ira. » dit-elle à voix haute, privant son affilié résigné à s’éloigner d’un repas complet. Judith, se plaisant assez avec l’aîné Harrington, n’avait pas besoin d’un enième drame... et puis elle ne voulait surtout pas être la cause d’un “accident” impardonnable. C’est donc pour paraître plus ou moins sociable que la belle brune a pris une gorgée de son verre après avoir dit : « Et voici Cobro, mon affilié. Il est pas méchant, t’inquiètes. » étirant légèrement ses lèvres en un sourire qui n’en était pas du tout un. La Levy prit une assiette de chips qui traînait sur la table de cuisine et retourna à sa place. N’aimant pas parler pour ne rien dire, elle se dit alors que tant qu’à faire, il valait mieux être bien installée. Elle sortit une cigarette de sa poche, et un briquet de son sac. Devant les yeux ronds de son hôte, elle n’a trouvé rien d’autre à dire que « T’en veux une ? »
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Re: Wear black or stay naked. | Ven 24 Avr 2015, 19:29
It may won't be so bad with you
Elle répond à ta proposition et, obéissante, tu ouvres un placard pour en sortir sa boisson. La nouvelle venue - Judith de son prénom- était typiquement une connaissance de Matthew mais t’avait parue plutôt gentille. En tout cas, plus amicale que ce qu’elle laisse penser au premier abord; ce qui était quand même bon signe, puisque tu n’aimais pas être en froid avec les amis de tes frères. Tu poses la bouteille sur la table, tends la main vers le buffet pour en sortir deux verres. « C’est mon mec. » Tu ouvres de grands yeux, l’air tout à fait surprise. Pas spécialement par le fait qu’il ait une copine -il en avait déjà eut- mais plutôt parce qu’il ne te l’avait pas dit. Pourtant depuis tout petits déjà, vous vous disiez tout et tu n’avais jamais été laissée dans le secret. Tu clignes des yeux, te mordant doucement la lèvre inférieur, mais Judith enchaîne. « On est en couple depuis peu, c’est peut-être pour ça qu’il t’en as pas encore parlé. » Tu hoches lentement la tête et retourne t’occuper des verres; tu n’avais vu Matthew que peu de fois ces derniers temps, et qu’il oublie -même quelque chose d’aussi conséquent- ne t’étonnait, au final, pas plus que ça. Avec son travail en prime, il avait la tête ailleurs de toutes manières. « D’accord d’accord, je vois. » Tu la sers et elle prend son verre entre tes mains avant que tu ne le lui tende, puis rempli à moitié le tien -plus par politesse que parce que tu avais vraiment soif- et t’assied sur le canapé. Sitôt assise, Seraph trottine jusqu’à toi pour essayer de grimper sur tes genoux; c’était encore un bébé et, malgré son mauvais caractère ponctuel, il était terriblement maladroit. Tu te retiens de rire et te contentes de le pousser par derrière pour qu’il se roule en une boule auburn sur ses jambes, la queue sur son museau. Le regard de Judith était rivé au sol et tu te penche légèrement, pour, une fraction de seconde après, te pétrifier sur place. Un immense serpent se tenait là, te fixant, sa langue fourchue sorti. « Ca ira. » Tu sursautes et recules en même temps que le reptile, droite comme un i, enfoncée dans le canapé. En soi, les serpents ne te faisaient pas spécialement peur -tu les trouvais même assez fascinant- mais trouver dans ton salon -pardon, le salon de tes frères- un serpent de deux mètres qui n’avait pas l’air amical n’était pas la meilleure façon de les approcher. « Et voici Cobra, mon affilié. Il est pas méchant, t’inquiètes. » Mouais. Tu hoches vaguement la tête, notant dans ta tête de garder l’animal à l’oeil, et surtout Seraph loin de lui. Ton affilié était encore une toute petite créature et tu n’étais pas sûre que Cobra accorde une importance au fait que le panda roux soit les rois des animaux mignons. La jolie brune prit l’assiette de chips qui trônait sur la table -un reste de votre déjeuner- avant de revenir s’asseoir, ce qui eut comme effet immédiat de faire relever le bout du nez de Seraph et le transformer en machine à ronron, les yeux rivés vers la copine de ton frère. « Seraph t’aime bien; c’est un bébé, il est encore maladr-Eh! » Tu rattrapes ta boule de poil avant qu’elle ne glisse de tes genoux et tombe par terre en ayant voulu se relever, trébuchant sur sa queue. Tu lèves les yeux vers Judith, ramenant l’animal sur le canapé, mais avant que tu n’ai le temps de parler, le bruit de la porte d’entrée retentit. « Ah, ça doit être mon frère, je reviens! » Tu te lèves précipitamment, laissant Seraph ramper vers la brune pour essayer de grimper sur ses genoux, et avances à grands pas vers la porte. Sur le palier, tu tombes sur Louka, et déposes rapidement un baiser sur sa joue. « Tiens, t’es rentré plus tôt que je croyais! Viens dans le salon, y a la copine de Matthew, Judith. » Sur ses mots, tu lui décoches un sourire et, t’assurant qu’il soit sur tes talons, tu retournes dans la pièce voisine.
SAPU. *die* (trop de cutitude en Seraph je vais mourir QWQ) A TOI LOULOU /O/ ♥
Invité Invité
Re: Wear black or stay naked. | Jeu 14 Mai 2015, 13:06
Wear black or stay naked.
(Louka) ▽ C'est un peu comme si je devais jouer le père qui devait approuver le gendre.
— Je reviens vite Hay', oui je n'oublierai pas les carnets, ne t'en fais pas.
Louka referma la porte derrière lui et s'en alla ainsi faire quelques petites courses pour le dîner du soir et en profita pour acheter de nouveaux carnets à dessins pour les Harrington. Oui les Harrington. Louka et Matthew visaient tous deux de grandes carrières artistiques et Haylei avait un talent en matière de stylisme qui lui saillait à merveille. Une famille d'artistes en quelques sortes. Bien entendu, il ne s'attendait pas à la rencontrer. Elle. Celle dont Matthew te parlait, celle qui faisait rêver son jumeau et qui ne quittait pas un instant son esprit même s'il ne l'avouerait jamais. Louka l'avait vu, il avait compris, cette fille n'était pas comme les autres filles. Du moins il n'empêche qu'il couchait avec comme les autres. Mais il y a avait cette intonation dans sa voix qui le trahissait. Une intonation, une manière de parler que seul Louka comprenait. En même temps, ils avaient été liées l'un et l'autre dans un même corps depuis plus d'une dizaine d'années qu'à la fin, ils se connaissaient par coeur. Heureusement pour eux, le fait de se connaitre aussi bien ne les avait jamais amener à se friter. Dans le sens où, chacun savait pertinemment lorsque l'autre allait mal et qu'il avait besoin dans ces moments là d'avoir un moment à lui seul.
Un moment seul comme ce moment là présent. Louka regardait chaque rayon à la recherche de ces carnets à dessins dont il n'avait jamais changé de marque. Qui est-ce qui avait trouvé le meilleur papier ? C'est bibi. Une question lui traversa l'esprit lorsqu'il en prit trois. Il y eut un temps où il n'en prenait que deux. Quelle aurait été sa vie si son frère avait toujours vécu en dehors de lui ? Il se disait clairement que sa vie aurait été différente. Chacun se compensait et c'était vraiment bénéfique. Bref. Après avoir rangé ses achats dans son sac à dos, Louka revint rapidement à leur appartement où l'attendait Haylei. Sa chère petite soeur qu'il adorait plus que tout. Elle était comme un rayon de soleil, elle l'accueillait toujours avec un sourire et était la plupart du temps de bonne humeur. Oui car vous savez, les petites soeurs, ça boude aussi. Mais c'est mignon même quand ça boude. Et heureusement.
Elle lui ouvrit la porte, déposa son habituel baiser plein de tendresse sur la joue puis leva les yeux vers lui. « Salut princesse. » souffla-t-il en souriant. Il adora sa petite soeur et ne serait-ce qu'une petite marque d'affection comme celle-ci provenant d'Haylei pouvait lui rendre le sourire. Mais son sourire s'effaça rapidement. Le mage jeta un coup d'oeil surpris en s'apercevant qu'elle lui avait piqué (encore) un de ses t-shirt préféré. Il posa son regard sur elle tout en haussant des sourcils l'air de dire « Irrécupérable. Décidément. » Et ce n'était pas la première fois. Il ne répondit rien, ou plutôt, il ne put répondre car Haylei lui annonça qu'il avait de la visite. Elle.
— Tiens, t’es rentré plus tôt que je croyais! Viens dans le salon, y a la copine de Matthew, Judith.
— Super, je n'ai pas prévu pour quatre moi ce soir. Ça fait longtemps qu'elle est là ?
Judith. Il ne s'y attendait pas. Quoique, malgré sa brève surprise, cela ne lui occupa pas l'esprit plus longtemps que ça. Effectivement, il ébouriffa affectueusement les cheveux de sa soeur et se dirigea vers la cuisine pour déposer ses courses et rangea ainsi le dîner de ce soir puis sortit une bière avant de faire un pas dans le salon. Son regard croisa celle de la jolie brune et un sourire se dessina sur son visage. Maintenant, il avait une tête à mettre sur son nom. Elle était belle, c'est vrai, mais son visage semblait témoigner une personnalité qui allait plaire plus ou moins au jumeau. Elle avait le regard un peu méprisant d'une de ces filles qui se considérait bien au dessus de la classe bourgeoise. Du moins, ce n'était qu'une impression. Louka avait bien remarqué l'atmosphère assez tendue et pesante qui régnait dans son petit salon d'à peine 30m². Poli et bien éduqué, il s'approcha d'elle et lui tendit la main pour serrer la sienne. Il fallait bien commencer par quelque chose.
— Bonjour, Louka. Mais tu as dû entendre parler de moi.
Il lui adressa un sourire et s'adossa à la baie vitrée à quelques mètres tout en ouvrant sa bière. Tout d'abord, il se demanda ce qu'elle faisait ici. Elle s'était assise sur le canapé, avait allumé la télévision comme si cet appartement était le sien. Un peu malpolie sur les bords. Sans doute qu'elle était venue ici dans le but de trouver son amant. Mais savait-elle que Matthew était absent aujourd'hui ? Du moins, la journée.
— Tu viens pour Matt' n'est-ce pas ? Il ne sera pas là avant ce soir, 18 heures.
Louka se tourna ensuite vers Haylei.
— Tu savais qu'il allait avoir de la visite ? Ah tiens au fait, je t'ai pris le même que la dernière fois.
Il jeta un coup d'oeil rapide vers le sac de course puis son attention se reporta sur Judith.
— Tu veux boire quelque chose ? Il s'arrêta un instant avant de rependre. Tu comptes attendre Matt' ? Tu peux rester ici si tu veux.
Il n'avait pas vraiment réfléchi à sa proposition mais si ça pouvait lui permettre d'en savoir un peu plus sur la belle inconnue qui avait réussi à faire tourner la tête de Matthew, pourquoi pas. Subitement, son regard se stoppa net sur le serpent qui était posté près de Judith. Tinkerbell, le chat de Louka hérissa ses poils et ses miaulements se changèrent en rugissements. Enfin, des rugissements de chaton.
— Tinker' reste sage.
Louka déposa sa bière, prit son chat dans les bras et le déposa près de l'affilié d'Haylei, Seraph, loin du serpent afin qu'il se calme.
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Re: Wear black or stay naked. | Sam 23 Mai 2015, 05:49
— (...) Tu peux rester ici si tu veux. Elle hoche la tête comme pour dire oui, puis se dit que son interlocuteur n’a pas l’air bien méchant. Il ne la provoque pas, il ne l’insulte pas, il ne la dévisage pas non plus. Contrairement à l’impression que donne son jumeau, Louka a l’air d’être quelqu’un de sympathique et d’aimable. C’est tout pour le mieux : elle n’a aucune envie de s’en aller et n’est pas non plus d’humeur à gueuler.
Judith se tourne vers la jeune femme à l’entrée de la pièce. — Haylei ? Elle lui tend son verre et hausse un sourcil pour lui faire comprendre que ce serait très aimable de sa part de le remplir à nouveau. Elle n’aime pas s’embêter avec les mots ni même jouer un rôle quand la situation ne l’oblige pas ; alors pour obtenir ce qu’elle désire tout en n’étant pas grossière, Judith se la joue neutre.
Pour une fois elle ose être calme et sans dire un mot, s’assit sur le bord d’un fauteuil. Elle attend que Louka pose son regard sur sa cigarette et attend quelques secondes. Il ne dit rien, elle l’allume donc. On lui dit souvent que c’est interdit de fumer à l’intérieur d’un endroit quand on n’a pas l’accord du propriétaire.
Même si on le lui signale parce qu’il s’agit presque toujours de chambres d’hôtel non-fumeurs et qu’elle n’écoute jamais… Aujourd’hui c’est différent. Pas parce que ses hôtes pourraient la juger - elle se fiche de leur avis comme pas possible - mais parce que Judith vient tout juste de commencer une relation avec leur frère. Qui soit dit-en passant est un homme talentueux, beau, drôle et tout simplement génial.
Pas que ce soit une sotte qui croit aux contes de fées et à tout le barda des commerciaux, mais disons que c’est juste une femme réaliste qui se doute bien que - même si l’expérience n’y est pas et qu’aucun medium ne peut le lui affirmer dès maintenant - c’est une chance qu’elle ait croisé le chemin de Matthew Harrington.
Au delà de sa richesse et de toutes les choses qu’il peut posséder... elle se dit qu’ils se comprennent et qu’en quelques sortes, ils sont liés. C’est une étrange sensation qui provoque des tas de choses en elle, mais Judith n’a jamais connu cela et elle ne pourra jamais mettre un mot dessus. C'est dommage certes, mais quelque part c'est ce qui fait la différence entre leur relation et celles qu'il a pu avoir avec ses anciennes copines.
Comme Héraclite le dit si bien : les contraires s'accordent et la discordance crée la plus belle harmonie. Une connexion intime entre deux individus est après tout bien plus forte qu’un soi-disant lien exposé aux yeux de tous. Ils le savent, ils peuvent le ressentir et ça n'a pas de prix. Contrairement aux autres, leur couple est unique. Ensemble, ils sortent du lot et indestructible, l'ange déchue sait qu'aucune autre pétasse ne peut lui arriver à la cheville.
Haylei lui apporte son verre. — Merci. L’ange déchue boit une gorgée entre deux « taffes ». J’ai cru comprendre que Louka et Matthew habitent seuls ici. Tu viens souvent leur rendre visite ?
Il est toujours bon de connaître ses heures de pointe. Après tout l’ange déchue passe son temps avec des hommes. Elle a grandit parmi eux, elle travaille avec eux, elle se dispute avec eux et elle sort avec eux. Si vous lui sortez une femme de votre poche magique et que vous lui demandez d’engager la conversation, elle sera de très mauvaise humeur parce que parler du sac-à-mains de la dernière greluche du coin ne l’intéresse tout simplement pas. Alors si, en plus, il s’agit de la sœur de son petit-ami alors oui, rien n’arrange les choses.
— Je vois. son regard se pose un instant sur le carnet que son interlocutrice a entre les mains. Tu suis aussi des cours d’arts ? en attendant sa réponse, Judith se lève pour s’approcher de Louka. Donc vous êtes une famille d’artistes. Elle lève les yeux et secoue légèrement sa tête. C’est cool.
Si on lui avait donné les outils nécessaires, elle aurait sans doute pu s’intéresser elle aussi à un domaine précis dès son jeune âge. Mais personne ne l’a avertie, personne ne lui a parlé d’avenir, personne n’a nourri son ambition alors avec le temps, elle s’est tout simplement dit qu’il serait préférable de se faire assez d’argent grâce au deal afin de devenir indépendante et pouvoir s’occuper d’elle-même ; parce que plus jeune, personne ne l’a fait.
— Vous devez avoir des questions, non ? C’est le moment ou jamais, je reviendrais pas de si tôt.
Même s’il ne reste qu’une petite heure avant que son chéri ne revienne, Judith trouve que c’est beaucoup trop lourd à supporter comme situation. Pourquoi ? Parce qu'elle déteste parler pour ne rien dire - et maligne, elle décide de les devancer en allant droit au but.
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Re: Wear black or stay naked. | Ven 25 Sep 2015, 16:49
It may won't be so bad with you
En retournant au salon, tu laisses ton frère aîné faire un détour vers la cuisine pour déposer les courses qu’il était allé chercher, et te contente de t’appuyer contre le mur près du canapé. L'atmosphère semblait un peu tendue, mais tu attendais juste que Louka revienne pour que la conversation soit établie entre vous trois -du moins tu l'espérais. Quelques instants plus tard, il apparaît dans l’encadrement de la porte et se dirige vers la jeune femme pour se présenter, se posant à côté d’elle pour ouvrir une bière. « Tu savais qu'il allait avoir de la visite ? Ah tiens au fait, je t'ai pris le même que la dernière fois. » Tu secoues négativement la tête en haussant les épaules en réponse à sa première question; Matt était parti sans leur parler de quoique ce soit de ce type-là. Puis tu fais quelques pas vers les sacs qu’il te désignait du regard, fouillant dedans pour y trouver le carnet qu’il t’avait acheter. Tu n’étais pas allée en chercher depuis un moment, et ton précédant carnet était presque rempli -il devrait rester cinq pages tout au plus, ce qui était nettement insuffisant pour finir la semaine. Tu entends vaguement le mage et la brune parler derrière toi, te retournant. « Haylei ? » « Mmh? » Tu lèves la tête en revenant dans le salon et laisse échapper un “Oh.” en voyant le verre vide qu’elle te tendait. Gracieusement, tu viens prendre son verre de ses mains pour le remplir à nouveau et retourne vers elle. Elle avait sorti une cigarette, mais cela ne te dérangeait pas; tant que la fenêtre était ouverte, tu avais l’habitude de côtoyer des fumeurs, si bien que la fumée ne te dérangeai pas plus que ça, tant que tu ne la respirait pas trop. Tu lui tend son verre, elle te remercie. « J’ai cru comprendre que Louka et Matthew habitent seuls ici. Tu viens souvent leur rendre visite ? » Distraitement, tu t'assois sur un fauteuil à côté et croises tes jambes l’une au dessus de l’autre, avant de répondre. « Oui, on est très proche depuis tout petits, donc je passe.. régulièrement. » « Je vois. » Tout comptes fais tu passais beaucoup de temps chez eux. Tu avais toujours voulu habiter avec tes frères, et ta situation actuelle te donnait l’impression de le faire à moitié. Bien sur, ce n’était pas comme si tu ne les verrais jamais si tu n’avais pas l’adresse de l’appartement; après tout, Louka était également à l’Université d’Art, et vous vous croisez souvent dans les couloirs. Judith pose ses yeux sur le nouveau carnet que tu tenais encore dans tes mains. « Tu suis aussi des cours d’arts ? » Tu lèves les yeux vers elle après les avoir baissé sur ton carnet, que tu déposes sur la table, tandis qu’elle se levait. « Donc vous êtes une famille d’artistes. C’est cool. » Tu passes une main sur ta nuque en faisant attention à ne pas trop détruire le chignon sur ton crâne, dévisageant un instant le profil de la jeune femme. « Louka est dans les arts, je suis en stylisme. » Puis te te demandais ce qu’elle faisait. Si elle suivait des études comme vous, ou si elle s’était dégotté un travail à l’instar de Matthew. Peut-être qu’elle était mannequin aussi -elle en avait le physique en tout cas- ce qui pourrait expliquer comment ils s’étaient connus. quoiqu’elle ne l’avait jamais vu malgré tout les magazines de modes qu’elle avait pu lire pour ses études.. « Tu fais des études aussi, ou tu travailles? » le ton que tu avais adopté était un mélange de curiosité et d'appréhension, mais tu n’avais pas envie de la juger tant que tu ne la connaissais pas tellement. Tu laissais aux autres le soin de faire des préjugés, et te contentes de la regarder calmement.
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