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 Paris, tu nous ouvre ton coeur [PV. Eole]

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Paris, tu nous ouvre ton coeur [PV. Eole] | Dim 12 Avr 2015, 20:06


© Yamashita sur épicode

Paris, tu nous ouvre ton coeur.
« Dans la capitale de l'amour. »


feat. Eole

La France.

Tu as toute ta vie rêvée de visiter un jour ce pays qui t’inspires tant de choses. On raconte que les gens y sont adorables, que les garçons y sont sublimes aussi, bien que ça ne t’intéresse pas tant que ça. Que la nourriture et excellent. Et Paris… Paris, la capitale de l’amour. Tu meures d’envie de visiter cette ville depuis que tu t’es mariée. Descendre les Champs Elysées, monter sur la tour Eiffel, goûter à toutes les spécialités françaises, voguer sur la Seine à bord d’un bateau, se prélasser dans les parcs les plus romantiques… Le tout en compagnie de ton mari, bien entendu. Et enfin, ton rêve est devenu réalité. Pour une raison qui t’échappe encore, Eole a soudainement eu envie de te conquérir et t’a emmenée sur terre. Il t’a empêchée de regarder jusqu’à ce que vous soyez arrivés. Les yeux bandés, lovée dans ses bras, tu le laisses voler et virevolter dans les airs des heures durant, jusqu’à ce qu’enfin tu touches le sol. Ta tête se tourne dans tous les sens, sans que tu ne puisses rien voir. Mais tu souris, heureuse et curieuse de voir où il t’a emmenée.

Il défait le bandeau posé sur tes yeux et te laisse regarder.

Tes paupières s’écarquillent brusquement, devant ce lieu que tu crois reconnaitre. Vous êtes posés juste devant la tour Eiffel, et tu dois lever la tête pour pouvoir observer la carcasse de fer dans son entièreté. Tu regardes brusquement autour de toi. Le champ de Mars, les couples qui marchent main dans la main, les fontaines… Tout est exactement comme dans tes rêves. Tu as du mal à croire que tu y es vraiment.

Paris.

Tu es si touchée et bouleversée que tu dois plaquer ta main sur ta bouche afin de ne pas te mettre à pleurer. Tu serres les dents, regardes attentivement autour de toi, comme pour desceller les failles de cette illusion merveilleuse. Mais il n’y a aucun piège, aucun mensonge, et tu es bel et bien à Paris. Tu daignes enfin te tourner vers ton époux qui semble tout fier de sa surprise. Tu souris, tes yeux scintillent de bonheur et tu te jettes purement et simplement à son cou pour le serrer contre toi de toutes tes forces.

- Oh Eole ! Tu es merveilleux, jamais je ne me serais douté que tu te souviennes que je rêvais de venir ici… Merci, merci mille fois.

Tu es si émue que tu oublies en une fraction de seconde toutes ces années de douleur que tu as subi à ses côtés. Tu l’aimes comme une folle. Et le piège semble se refermer un peu plus sur toi tandis que tu es tant émerveillée par ce lieu. Mais tant pis, Eole est ton prédateur, et tu te fais une joie d’être sa proie. Sa seule et unique proie. Les mortels vous regardent, sans doute êtes-vous trop divins, ou bien respirez-vous trop de bonheur malgré vous. En tout cas, toi, tu es plus heureuse que jamais. Mais tu te moques bien de ces gens qui vous observent et tu t’empresses d’embrasser ton homme, pour le remercier, lui prouver ton bonheur. Et ton amour, aussi, bien sûr. Certains, gênés, passent leur chemin afin de vous laisser tranquilles. D’autres au contraire vous observent, émus et attendris. Mais tu ne cèderais ton Eole à personne, même si la France regorgeait de… De Françaises. De belles françaises. Tu te moquais bien d’elle, Eole t’appartenait, et il était hors de question que les yeux du dieu du vent ne partent un peu partout. Toi, tu comptais bien te faire le plus possible désirer et désirable durant ce voyage qui s’annonçait déjà magique.

Tu descelles vos lèvres et rouvre les yeux pour le regarder, le sourire aux lèvres. Un sourire heureux, amoureux, épanoui que tu n’as pas du lui faire depuis bien longtemps. Ta main lui caresse la joue avec une grande douceur durant quelques temps, puis finalement tu le lâches et prend sa main, pour marcher totalement au hasard. Tu as envie de tout voir, tout avoir, tout savoir de cette merveilleuse capitale.


Paris, tu nous ouvre ton coeur [PV. Eole] 1428862473061460000





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Re: Paris, tu nous ouvre ton coeur [PV. Eole] | Dim 12 Avr 2015, 20:53

Si on m'avait dit que je reviendrais avec elle dans cette ville, je ne l'aurai sûrement pas cru à l'époque. Elle était loin l'époque ou tu voyais la tour flambant neuve se dresser devant moi. Elle avait bien vieilli. Un peu comme moi. Mes chevilles vont bien, je vous assure. Passons sur l'état actuel de la situation. J'étais entrain de profiter de l'ambiance pour avoir ce que je veux. Pas de bisous, pas de câlin, mais déjà de l'affection, si j'avais plus, c'était tant mieux, si je ne l'avais pas. Cela ne serait que partie remise. Bien entendu, je serai un peu frustré. Je le suis beaucoup en ce moment. Faut dire que je ronge mon frein depuis quelques temps avec elle. Car madame avait décidé de me mettre à l'épreuve. Comme si c'était pas assez de me sentir coupable et ce chaque jour que je venais dormir dans le lit avec elle. Je sentais mon cœur se serrer à cette seule pensée. J'avais mal, je ne devais pensé juste à cette expédition, c'était tout ce qui comptait pour le moment. Je prenais sa main délicatement avant de voir son visage émerveillé par les environs. Je savais qu'elle avait voulu venir ici, mais j'étais trop occupé à une époque lointaine. Maintenant, j'avais beaucoup trop de temps. Je souriais en la voyant si heureuse d'être sur terre, la planète bleue avait une magie extraordinaire, qu'importe ce qu'on pouvait dire. Puis elle se jette sur moi. Je la serre simplement, rien que ça, je suis heureux. J'en espérais pas tant. Je la tenais contre moi, la respectant et l'aimant de toute mon âme. Je voulais tester cet amour en étant moi-même l'épice qui manquait. Montrer à quel point je suis imprévisible à celle que j'avais épousé autrefois. Elle était heureuse, je l'entendais dans sa voix. Je caressais doucement ses cheveux noir comme l'ébène. Combien de fois je les avais vu ces derniers temps, trop souvent, pourtant, je m'en lassais jamais, toujours des choses à voir, des reflets à déceler. Je sentais ses lèvres sur les miennes, surpris, je gardais un moment les yeux ouverts. U n baiser, je pouvais sentir mon cœur battre dans mon torse. Je la tenais plus fort et fermais mes yeux doucement profitant de ce qu'elle me donnait. J'avais pu avoir le pire, mais elle me pardonnait, j'avais de la chance. J'avais assez réfléchis durant tout ce temps. Bien entendu, j'avais été tenté. Je reste sensibles à la beauté. Mais j'avais été fidèle, ce qui était un exploit. C'était un baiser simple, mais plus que j'espérai, j'avais marqué un point en venant ici. Paris, une ville qui avait ses lumières et aussi ses ombres, je ferai tout pour les éviter à ce jour. Elle se faisait plus exigeante, je la suivais simplement, je la regardais heureuse, ça me faisait simplement plaisir.

« Un rêve qui est à présent réel. Dis-moi, ça te dirai de manger dans la tour, on dit que la vue est imprenable. Personnellement, je pense qu'un survol est plus beau. Que faisons-nous en premier ? Un un peu de shopping ? Une simple balade ? Manger français ? Je te laisser décider. Il y a même un musé célèbre musé ici où les mortels exposent des choses qui te coupe le souffle, certains exposent les statues de nos représentations des grecs anciens. »

Je gardais ma main dans la sienne, je ne voulais pas la quitter, j'aurai pu, mais ça aurait été me mentir. J'avais voulu ce moment plus que tout autre. Le reste autour m'importait si peu. Que je riais presque des mortels indignés du simple baiser qu'on avait fait. On avait rien fait de mal. Oui, on est beaux, mais pas touche. C'était chasse gardés pour nous deux. Je n'avais aucunement l'intention de draguer une française. Elles n'égalait pas sa beauté. J'aurai du m'en rendre compte avant à quel point, je pouvais l'aimer. Je marchais à sa suite, bien que je pouvais faire le guide. C'était sa programmation, pas la mienne, je connaissais déjà certaines choses de Paris.

« Je volerai encore ton cœur ma fleur éternelle. Je le ferai mien et le garderai. »

Je suis pas poète comme Apollon, mais je me débrouillai, surtout quand je parlais avec le cœur.




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Re: Paris, tu nous ouvre ton coeur [PV. Eole] | Lun 13 Avr 2015, 21:20


© Yamashita sur épicode

Paris, tu nous ouvre ton coeur
« Dans la capitale de l'amour. »


feat. Eole


Tu ne sais plus où donner de la tête.

Autour ne toi, tout n’est que lumières, fête, musique, danses. Le bonheur à tous les niveaux. Tu n’as jamais vu autant de visage qui rayonnent, entendu autant de rire. Visiblement un bal se prépare sur le champ de mars pour ce soir, et tu as déjà envie d’y aller, bien qu’il ne soit même pas encore midi. Mais tu te réserves le droit de demander à Eole de t’inviter à aller y danser quand l’heure viendra. Il y a bien longtemps que vous n’avez pas dansé tous les deux. Ses bras et sa délicatesse te manquent terriblement. Tu aurais passé ta vie entière dans ses bras si tu pouvais. Toute l’éternité, lovée contre lui, à respirer son odeur, caresser son dos, le serrer contre toi, laisser ses cheveux roux caresser ton visage, ton cou… Tu te pinces les lèvres rien que d’y penser. Ce soir, toi seule aura le privilège de pouvoir danser et virevolter dans les bras du Vent.

Encore faut-il qu’il veuille bien prendre part à ce bal.

Mais il semblerait que ce soit véritablement ton jour de chance, puisque ton homme semble vouloir te laisser mener la danse entièrement. Tu ne l’as jamais vu aussi heureux d’être dans tes bras, en ta compagnie, ta main dans la sienne. Tu n’as jamais senti autant d’amour et de respect dans ses baisers. Tu voudrais qu’il t’embrasse constamment ainsi. Serait-il à nouveau tombé amoureux de toi ? Ton petit jeu de femme fatale se refusant à son homme semble avoir parfaitement fonctionné. Mais le pauvre, tu vois dans son regard qu’il pourrait bien te dévorer sur place, qu’il est frustré, impatient. Mieux vaut ne pas le faire attendre trop longtemps, au risque que ce ne soit pas toi qui le soulage de son manque. Alors tu lui feras ce plaisir, ce soir même. En attendant, tu t’offres doucement, peu à peu à lui. Ca commence par tes câlins et tes baisers, mais tu comptes bien passer la journée accrochée à son cou. Mais pas trop, quand même. Tu veux le rendre heureux certes, mais pas le lasser.

Tu n’as jamais été aussi heureuse, Déiopée.

Voilà ton époux t’énumérer ce que vous pourriez bien faire. Tu regardes autour de toi, mais pas de doutes ; tes yeux noirs se posent sur ce bal en préparation. Tu meurs d’envie de t’y rendre, ce soir. Alors tu te tournes vers lui en souriant, les joues rougies par ses mots. Il t’a promis de capturer ton cœur. A quoi bon ? Ton cœur lui appartient déjà entièrement, il n’a même plus besoin de te séduire. Tu lui appartiens, corps et âme. Quand il veut, comme il veut. Un sourire radieux sur le visage, tu pointe du doigt les préparatifs.

- J’aimerais aller à ce bal, ce soir. Je veux danser avec toi, il y a bien longtemps que nous n’avons pas dansé l’un contre l’autre. Tu me manques et je veux te redécouvrir. Et rien de tel que la danse pour cela. Mais il me faudrait une jolie robe. Pour que je sois la plus belle et que tu ne regardes que moi.

Tu lui souris tendrement. Il doit savoir que ton apparence est une chose à laquelle tu accordes une immense importance. Et tu comptes bien l’émerveiller, ce soir. Les yeux pétillants, presque suppliants, tu le fixes avec l’espoir qu’il veuille bien t’inviter à ce bal qui te fait déjà rêver. Puis la magie de ton regard se fait brusquement interrompre par un grand bruit. Le bruit de ton estomac qui crie famine. Tu te mords la lèvre, rougit jusqu’aux oreilles, baisse la tête. Et toi qui faisais la fière… Tu espères qu’il ne se moquera pas de toi. Un peu timidement, tu relèves les yeux vers lui pour le regarder avec une pointe de honte, avant de sourire d’un air embarrassé.

- Mais je crois qu’il vaudrait mieux aller manger, d’abord… Tu veux bien que nous allions déjeuner sur la tour ? J’adore voler dans les cieux sur Pégase ou même dans tes bras, mais j’aimerais goûter au romantisme des repas en tête à tête que prennent les mortels qui ne peuvent pas voler sur la tour. Ensuite, nous irons au bal, si tu veux bien, et…

Tu t’approches de lui, colle ton corps contre le sien. Tu lui appartiens, tu es toute aussi impatiente que lui de cesser de te priver, et de le priver. Ton souffle butte contre son oreille, tes mains se posent sur son torse et tu lui chuchotes, d’une voix malicieuse digne de la nymphe que tu es, ces doux mots avec sensualité, de manière à ce que personne d’autre que lui ne t’entende.

- Et une fois le bal fini… Nous irons dans notre hôtel, et je t’appartiendrais entièrement de nouveau, nos corps s’uniront pour la première fois depuis tant d’années… Avec la lumière allumée, bien sûr.


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Re: Paris, tu nous ouvre ton coeur [PV. Eole] | Lun 13 Avr 2015, 22:32

Je gardais mon sourire sur mon visage, quand bien même je n'étais pas venu avec des pensées agréables. Tout changeait avec son sourire. Je la regardais mes yeux verts ne voulait pas voir ces mortelles, elle ne m’apporterait pas ce que je cherchait un peu en ce moment. C'est à dire la surprise dans une stabilité, un peu comme Aphrodite. Cela m'avait tellement tenté. Je me devais de faire de mon mieux pour que ça marche, après tout, j'aimais toujours cette femme, je m'étais juste ennuyé. L'ennui, ce qui me faisait toujours changé. Je ne restais jamais en place. Toujours en mouvement. Quand bien mes gestes pour elle était lent et doux, pour signifier à quel point mon attachement est fort. Sans pour autant être dévastateur, pourtant, je pouvais l'être. Comme un ouragan. Je repensais à Arès et je riais un peu. Pas que le moment était propice aux rires. Penser à mon cousin rendait ma journée plus agréable. Le dieu de la guerre était effectivement pleins de surprises. C'est le moment que choisissait ma femme pour parler d'un bal. Ce genre de choses existait encore chez les mortels. Je les avaient cru disparu dans les années quatre-vingt. Je soulevait un sourcil. Elle avait raison, ça faisait longtemps qu'on avait pas dansé, le dernière fois remonte à quelques millénaires. Je lui tiens la main, je sais qu'elle pourrait me lâcher pour me faire languir de sa présence, de me rendre encore plus fou que je le suis. La folie en moi finirai par la blesser. Elle le savait qui sème le vent récolte la tempête. Cette expression n'est pas aussi vraie que pour moi. Un bal, voilà une perspective qui me plaît. Je la rendrait désirable pour les autres, me faisant beau, les regards ne verront que notre amour, si elle voulait du spectacle pour savoir à quel point mon attachement était réel. Je pouvais être plus inventif que les mortels, quand je me donnait la peine de travailler sur ce qui m'occupait en ce moment. Tu ne révélerai pas ta nature divine, mais tu pouvais impressionné, elle avait sûrement oublié ton sens du spectacle, pas égal à Apollon, rien le surpassait lui aussi. Mon cousin était trop parfait, lisse, c'était d'un ennui. Puis le ventre de la belle crie famine. Je me doute bien qu'elle veut goûter à ce romantisme perdu ces millénaires. Je pouvais tout faire, le pire comme le meilleur. A moi de montrer ma force pour arriver au positif. Elle voulait manger avec la vue, soit. Je prenais le chemin pour y aller, lentement mes sûrement, comme un mortel, utilisant l'ascenseur. Il diffusait une légère musique romantique. Elle était dans un pays qui se disait le pays de l'amour. Elle se faisait de plus en plus séductrice, tout ça finirai par mal tourner. Je respirai à fond, car oui, je suis un homme et vu mon abstinence, son corps si proche du mien n'était pas une bonne idée, surtout dans un ascenseur, bien que je détestais la sensation que j'avais dans ces engins. Au moins, ça calmerai mes ardeurs. Je préférai de loin voler, mais je devais marqué un grand coup. Je sortais de ma poche de la monnaie des mortels et grâce à dernier on avait la meilleure place. Les mortels sont d'un ennui avec ce genre de choses. Je m'habillais car j'aimais être élégant, pas pour la mode, je ne suis pas superficiel. Loin de là. Je lui tirais la chaise, comme un homme digne de ce nom. Galant, puis, ça pouvait m'arriver.

« Installe-toi, on ira voir pour ta robe plus tard, je pense qu'un costume serait du plus bel effet sur moi. Nous allons briller, mon amour. Je suis sûr qu'il sont jaloux, mais je ne vois même plus ces yeux, ces gens. Pourquoi ? Parce que tu est celle qui compte vraiment. »

Je m’installais quand elle se mettais sur sa chaise. Je posais un regard sur la ville, tous ces mortels, ça m'avait toujours fasciné de les voir courir dans tous les sens en courant après le temps qu'il n'avait pas. Je m'étais dis plusieurs fois que cela ne servait à rien à ces gens de s'agiter autant. Leur vie était si courte... Je repensais à mes enfants. Allaient-ils bien ? Assurément oui. Zephyr serait heureux pour nous deux. Combien de fois m'avait dit qu'elle était celle que tu aimais le plus. Il avait eu raison, la vérité sortait de la bouche des enfants. J'avais été idiot de croire que ce proverbe ne s'appliquait pas à moi-même. Je suis peut-être un dieu, mais je me trompe. J'ai trompé ma femme, c'était un retour des choses qu'elle me refuse des choses. Je saisissais ses mains avant de poser un doux baiser sur ses doigts fins et gracieux. Tellement fin, que je le pouvais m'empêcher de presque sentir ses derniers dans mes cheveux. J'aimais tellement quand elle me le faisait, seule elle savait comment s'y prendre avec ma chevelure, quand elle ne voulait pas la couper, ce sacrilège. Comment elle y pensait une seule seconde. La musique douce et ses yeux, tout ça me faisait oublié la guerre sainte sur ma tignasse. Je prenais la carte. Commander.

« Un vin serait de bon goût. Pour les chandelle, il suffit de mander de les allumer. Serveur, je vous prie. »

Le serveur allumait les bougies, les violons commencèrent une musique que j'aimais, c'était un morceau classique d'un autrichien. Tu étais dans la bonne ambiance.

« Je t'aime. »




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Re: Paris, tu nous ouvre ton coeur [PV. Eole] | Mer 22 Avr 2015, 18:19


© Yamashita sur épicode

paris, tu nous ouvre ton coeur
« Dans la capitale de l'amour »


feat. Eole


L’espace est confiné.

Tu as l’habitude d’être en altitude, mais avec aucun contact avec le sol. Sur le dos de ton cheval ailé, ou dans les bras de ton homme qui t’emmène voir Le Rêve Bleu, quoi qu’il en soit, tu virevoltes librement dans les airs sans vertige ni haut-le-cœur. Cependant tu n’es ici ni sur ton cheval ni sur un quelconque vent qu’Eole porte pour toi. Tu es sur un squelette de ferraille, avec quatre pieds profondément ancrés dans le sol, et ta tête te tourne légèrement. Toi l’épouse du vent, voilà que tu as le vertige. Quel comble. Tu restes donc agrippée au bras du roux tandis qu’il te conduit à votre table, et le lâche presque à contre cœur lorsqu’il te tire ta chaise pour que tu t’assoies. Tu es blanche comme un linge, encore plus pâle que d’habitude. Mais tu lui offres ton plus beau sourire. Il est là, tout à toi, son regard ampli d’amour. Il t’appartient entièrement, pour la première fois depuis des lustres. Alors qu’importe un léger malaise ? Un simple regard de lui suffit à te faire aller bien mieux.

Le sourire aux lèvres, tu l’écoutes parler sans rien dire. Rien que tes yeux traduisent le bonheur infini que tu ressens à l’entendre de parler ainsi, avec une douceur et un amour que tu croyais perdus depuis bien longtemps. Tu bois totalement ses paroles. Tu succombes, encore une fois. En espérant que cette fois tu ne le regretteras pas. Il t’a déjà fait le coup du grand romantique de la sorte, pour aller te tromper le soir même. Tu restes donc un peu vigilante.

Mais ta vigilance s’efface totalement lorsqu’il te murmure ces mots. Ces trois petits mots. « Je t’aime ». Tes joues chauffent et rougissent, et sur ton visage se dessine un sourire presque béat. Sérieusement, Déiopée. Tu es mariée depuis des siècles et tu as encore l’air d’une adolescente transie de son premier chéri, aveugle et totalement folle de lui sans te soucier de ce qui vous entoure. Bercée par les premiers émois. Tu as des centaines d’années mais tu en fais à peine quinze. Mais tu t’en moques. Tu l’aimes. C’est tout ce qui compte. Tu lâches un petit rire cristallin et délicat, et t’apprête à ouvrir la bouche lorsque le serveur vous interrompt pour prendre votre commande et apporter le vin soigneusement commandé par Eole. Tu regarde en riant ton mari jouer au connaisseur en vin, le secouer, le sentir avant de le goûter. Tu ne le savais pas aussi gourmet. Mais tu le redécouvres, et tu aimes ça. Ta commande se résume à demander ce que le chef a de meilleur, en précisant simplement que tu ne veux pas manger d’abats. Puis lorsque le serveur s’en va, tu te lèves de ta chaise, contournes la table et vient poser tes lèvres sur celle de ton homme.

- Moi aussi je t’aime.

Tu lui décroches un superbe sourire, puis t’en va à la barrière pour observer le paysage. L’immensité de Paris se dévoile ainsi sous tes yeux pétillants d’excitation. Tu as envie de tout aller voir. De toute visiter. Avec lui. Au loin, tu distingues les Galeries Lafayette dans laquelle tu t’imagines déjà essayer toutes les plus belles robes françaises. Ton regard perdu à l’horizon se rapproche peu à peu jusqu’à arriver aux pieds de la tour. Tu te penches à la barrière pour regarder la foule. A nouveau un vertige te prend et tu dois vivement reculer, par peur de tomber de si haut. Tu retiens ton souffle, le cœur battant, sans oser te retourner vers ton mari. Il doit te trouver ridicule à te voir aussi effrayée par si peu de hauteur. Nerveuse, tu te mets à jouer avec tes cheveux.

- C’est vraiment haut, hein ? J’ai l’impression que pourrais percevoir la Terre entier d’ici…

Lâches-tu dans un soudain élan de romantisme. Puis tu te tournes à nouveau vers lui, lui tendant les bras. Tu as terriblement envie de ses bras, à cet instant. Tellement que tu regrettes de t’en être séparé. Alors tu n’attends même pas qu’il se lève. Tu laisses tomber tes bras le long de ton corps, que tu as du laisser tendus vers lui à peine quelques secondes, pour venir de toi-même poser ton poids plume sur ses genoux. Tu fermes les yeux, te love contre lui, le serre contre ta personne avec délicatesse. Tout en lui t’enivre, son parfum, ses gestes, son sourire, sa voix. Tout doucement, avec timidité et une certaine pudeur, tu déposes tes lèvres sur la peau de son cou pour y déposer un doux baiser. Sans aucune connotation, bien que tu te doutes qu’il brûle de te bondir dessus à cet instant. Mais il attendra, tu veux d’abord danser avec lui. Et pour l’instant, tu veux un câlin. Le câlin que réclame l’adolescente amoureuse. Mais est-ce ta faute, Déiopée, si tu l’aimes autant ? Il n’a pourtant rien fait pour. Il a d’ailleurs par moment, tout fait contre. Tu l’as détesté, envié, haït, poursuivi. Tu l’as perdu, aussi, parfois. Mais aujourd’hui tu l’aimes plus que jamais. Et tu ne te lasses pas de le lui prouver par tes baisers, tes caresses, comme pour te faire pardonner de l’avoir fait mariner après qu’il soit revenu vers toi. Mais qu’y a-t-il de mal à vouloir être sûre de l’homme que tu aimes ? Tu en es plus que certaine, à présent.


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Re: Paris, tu nous ouvre ton coeur [PV. Eole] | Mer 22 Avr 2015, 20:32

Je me sentais particulièrement à l'aise, si on oubliait la sensation d'être enfermé, bon sang ce que je détestais ce sentiment. Mon âme hurlait de sortir et de vivre pleinement ma vie avec ma vie. Les mortels avait besoin de s'enfermer pour manger, bien entendu, il n'était pas agréable d'être dehors alors que le froid mordait les joues. Je ne pouvais m'empêcher d'admirer la femme en face de moi, c'était la mienne, quelle chance j'avais dans le fond. Je n'allais pas me plaindre d'être un peu entre quatre mur, de ne pas sentit mon élément me caresser la peau. C'était plus fort que moi. Je devais le sentir le plus possible. C'était une addiction saine, bien plus que ces poisons que les gens peuvent avaler en respirant. Les mots suffisait pas pour décrire cette stupidité. Je ferme les yeux doucement, écoutant simplement la musique, je la laisse m'envahir et me transporter à l'extérieur par sa mélodie qui se voulait harmonieuse. Je me souvenais avoir voulu en jouer me découvrant que j'étais nul, sauf pour les instrument à vent, comme part hasard. C'était comique de remarquer ce genre de choses. Je lui faisais un joli sourire, laissant me regarder de tout son saoul. Je l'entendais retourner mes mots. Je gardais mon sourire et trinquait doucement son verre avec le mien, une vielle tradition qui prenait son charme quand on aimait comme moi en ce moment. Je passais un moment magique, presque trop, je pourrai étouffer. Cette ville était écœurante à la longue, mais je savais que je m'amuserai avec elle à mes côtés. Je n'en doutais pas une seule seconde. Je gardais cette idée en voyant le plat arriver. Je riais en l'écoutant dire qu'elle pourrait voir la terre de là où elle était. J'en doutais fort, mais bon, c'était la femme amoureuse qui disait ça. J'avais donc bon espoir pour la suite des événements. C'était beau de la voir comme ça. Je n'avais jamais remarqué combien ça m'avait manqué toute cette histoire. Sans que je comprenne le pourquoi du comment. Elle s'installait sur mes genoux. Elle voulait manger comme ça ? Pourquoi pas. Je me ferai son chevalier servant. Je prenais un peu de la nourriture et lui présentait la fourchette, sans y aller comme une grosse brute. J'étais tendre. Comme jamais je le pouvais être. Je lui donnait à manger comme une femme gâtée. Ce que je comptais bien faire. La couvrir d'attention pour lui montrer que elle seule comptait, mettre du piquant de ma propre manière dans notre couple, être surprenant comme le vent.

« C'est bon, ma belle ? Ça ne vaut pas un déjeuner au lit, mais ça pourrait se faire dans les jours à venir. »

Je lui faisais un clin d’œil, la nourrissant et prenant aussi pour moi. Je n'allait pas m'oublier. J'aurai besoin d'énergie pour ce qu'on allait faire,danser, marcher, voler dans les airs pollué. Cette ville était nommé celle de la lumière. J'en avais plus vu dans le pays voisin. Je haussais les épaules pour la garder sur mes genoux , la serrer contre moi, sentir sa douce chaleur réchauffer mon cœur qui s'était un peu refroidi petit à petit. Cette distance entre elle et moi commençait à me ronger. Elle était à présent sur moi. Son poids ne me dérangeait pas au contraire, il me rassurait, en plus, elle n'était pas bien volumineuse.

« Tu devrai manger mieux ma chérie, tu est légère. Bien que j'apprécie, je pense que ce n'est pas bon pour toi. Je vais prendre soin de toi. Tu sera plus déprimer, je suis là Darling. Tu n'as plus besoin de te ronger le sang à présent. Après on se balade ou les boutiques pour ta robe et mon costume, faut qu'on soit assortis, je veux qu'on me voit heureux avec toi dans mes bras virelotant avec grâce et volupté. »

Je posais un baiser sur sa joue, je suis affectif, ce n'était pas totalement de mon fait, tous ces moments m'avait manqués. Je les comblais en cet instant. Je souriais, gardant mon bandeau sur mon œil, je voulais pas de drame, pas maintenant, ça serait le pire des timing possible. Je le resserrai d'une main. Elle est si belle, je la caressais de cette même main avec une certaine retenue.




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